Juin 2007 sur la terre des Bafanas.

[Floflo]

C'est vrai que la 130 est excellente  c'est pour ça que j'ai horreur de partager avec les autres  la majorité ne correspond jamais à ce que l'on cherche... J'en suis désolée pour vous (surtout que je n'ai jamais vu de lycaons et que j'aurais été aussi énervée que vous)
Comme les autres la lumière sur le jeune lion est divinissime  et la hyène a une bien jolie frimousse 

[kgalagadiste]

J24 De Madikwe à Phokeng


   Lever à 7h, pour notre dernier drive a Madikwe… La nuit fut un peu agitée, on a rêvé de tout ce qu’on aurait aimé voir ;o))
Timing idem à celui d’hier, et départ en drive. 
On repère un très bel aigle Martial sur une branche basse, je dis bien «on» car le pisteur est complètement à la rue, comme d’hab. Finalement, on repère plus d’animaux que lui, c’est un comble… Rien de bien croustillant ensuite, et arrivée à un point d’eau où nous resterons observer Impalas, Zèbres, et Gnous un long moment. Pause clope (je n’ai jamais vu un ranger aussi souvent partir a la recherche de traces et revenir bredouille en dégageant une odeur de tabac froid).

134. Longue observation mutuelle...



   Ensuite, Chris nous dit qu’il aimerait aller jeter un coup d’œil au terrier des Wild Dogs pour voir si les derniers nés vont bien, car on ne les a plus aperçus depuis longtemps.
Le problème est que c’est assez loin… Mais de toute manière sa décision est prise, en route !  Nous roulons jusqu'à l’autre extrémité du parc pendant 3/4h, sans rien voir (évidemment, vu la vitesse). Arrivés sur place, Chris nous désigne l’endroit du terrier : tout en haut d’une colline de plusieurs centaine de mètres… Super ! Il nous dit donc fièrement qu’il va monter là haut avec Ernest pour voir si tout va bien. Et les voila partis, avec le rifle et un talkie walkie, nous plantant là comme des c... Dans la jeep. On suit leur ascension à la jumelle histoire de s’occuper. On espère tout de même qu’aucun intrus ne viendra nous ennuyer ;o))  Ils sont de retour 30 minutes plus tard, grand sourire aux lèvres : les deux petits sont là et en bonne santé, mais il n’a pas pu faire de photo pour nous montrer a quoi ils ressemblent. Qu’est ce qu’on en a à f… Après l’incompétence et le «je m’en foutisme», voila donc une autre part de Chris : se servir des drives pour effectuer ses missions de repérage ; on n’en rit même plus.  Il est temps de mettre le cap sur le camp… Mais est ce fini ?? Bin non, au moment de repartir : un pneu crevé.  Allez, on change la roue, après tout on n’est plus à quelques minutes de glande près, hein. On redémarre fissa pour ne pas être en retard au Lodge, et après 15mites : pan à nouveau une crevaison.  Chris râle car apparemment la roue de secours était déjà pourrie, etc… Et bien que doit-on dire nous qui avons payé bien cher pour des drives pareils ? Evidemment, on est coincés vu qu’il n’y avait qu’une roue de secours. Appel au Lodge et on attend que l’on vienne nous fournir une nouvelle roue… Bin tiens. On aura passé les ¾ du drive à attendre.
Là on devient gris, car en plus de voir nos espoirs envolés, on se dit que l’a réservation que l’on a effectuée pour un Elephant back drive cet après midi a Sun city va nous passer sous le nez. Je crois qu’on ne peut pas être plus énervés que maintenant… On rejoint finalement le lodge, TRES en retard, en ayant rien vu. Rempaquetage rapide des valises, et ciao ! Impodimo est déjà hors de notre esprit, seul notre rendez vous importe à présent. Décidément, un sentiment mitigé sur ce lodge. Le logement fut somptueux, mais les drives... Pffft. On a vraiment eu droit eu meilleur et au pire sur l’ensemble du séjour chez eux.
Les kilomètres défilent trop lentement à notre goût, surtout que pour Delphine, l’interaction avec un éléphant est un moment très attendu du voyage. Les potholes, les chèvres, les gens… Tout le monde veut nous empêcher d’être là à temps. On atterrit au point de rendez vous avec 15 minutes de retard…
Coup de bol au moment de passer la gate du parking, on croise un camion de safari, a qui on fait de grands signes ! C’est peut être notre chauffeur ? Ouf, quelle chance, c’est bien lui ! Israël  est un peu contrarié pas notre heure d’arrivée tardive, mais très content de nous avoir enfin trouvés. Il s’avère être super gentil avec nous, comprenant bien nos mésaventures. La journée est sauve.
Détour par Sun city pour embarquer d’autres guests, tout est grandiloquent… Et finalement horrible, jamais je n’y mettrai les pieds, c’est sûr.
A notre arrivée au camp des éléphants, un cocktail nous est servi avec quelques zakouskis, et une explication nous est fournie.  Ensuite les «vedette » débarquent, pour venir nous saluer. Qu’ils sont beaux ! On sera accompagné pour la ballade d’un tout petit espiègle éléphanteau. Excellent.

135. Sappi, Oscar et nous....



   Notre compagnon se nomme Sappi, et notre cornac, Oscar. Nous sommes deux par éléphant.
La balade dure une quarantaine de minutes sous le soleil déclinant, quel moment de paix. Après tout ce stress emmagasiné dans la journée, c’est du pur bonheur ! De retour sur la terre ferme, nous allons récompenser les pachydermes de quelques friandises nous même. Un grand moment…

136. L'heure de la récompense....



     Le soleil se couche déjà, et il est temps de se remettre en route pour l’Authentique French Guest House où nous dormirons ce soir. Alain, le proprio est très sympa et nous réserve une table au Keedar hôtel pour le souper… Cela nous fait bien sourire car à notre arrivée : nous sommes absolument seuls dans la grande salle ! Les serveuses et le cuistot sont très contents de nous voir débarquer. Le buffet est excellent, et on a vraiment envie de goûter à tout, car c’est appétissant, mais aussi car le chef est vraiment tout heureux de pouvoir faire partager sa cuisine. La salle est énorme et juste pour nous, décorée avec des tas d’objets historiques. On nous sert un verre (une piscine) de très bon vin rouge, et pour meubler le temps, les serveuses se mettent discrètement à danser au son de la radio qui diffuse en sourdine, des chansons des années 80. Succulent.
Même le patron de l’hôtel débarque avec tous ses prospectus, etc… Pour nous faire la tchatche !
On s’en retourne donc repus à la guesthouse, où nous avons évidemment choisi la chambre : L’africaine. De petites fleurs ont été déposées sur notre lit à baldaquin, quelle délicate attention.
On s’endort donc pour ce qui est déjà notre avant-dernière nuit sur le sol africain…

137. L'africaine en fleur...

[gerenuk]

Vraiment dommage d'être tombés sur un couple pisteur et guide aussi nuls ou plutôt aussi paresseux! C'est avec de telles personnes que la réputation d'un Lodge sombre.
Les lycaons seront pour votre prochain voyage
C'est toujours aussi agréable de lire ton carnet. Merci

[Floflo]

C'est vrai que ça gâche un séjour ça... Surtout quand on a économisé pour s'offrir ce genre de trip  je suis désolée pour vous

[SHABA]

C'est vrai que ça gâche un séjour ça... Surtout quand on a économisé pour s'offrir ce genre de trip  je suis désolée pour vous

Je bisse cette remarque de Floflo. Ce genre de situation ferait exploser le plus zen d'entre nous. Je crois bien que j'aurais p.... Les plombs devant autant de paresse et de mauvaise foi...

Avez-vous croisé des animaux lors de votre sortie à dos d'éléphant ?

[kgalagadiste]

Ooops, j'ai oublié de le mentionner... Pourtant je l'avais noté sur mon anti sèche. 
White Rhinos (une famille avec des petits.)
et… Me souviens plus si il y avait autre chose… Ca remonte déjà à 15 mois...

[ViBra]

Ca laisse rêveur autant de foutage de gueule (c'est même plus de l'incompétence) dans votre Lodge de Madikwe.
L'avez-vous signalé au Lodge ?

[kgalagadiste]

Bin disons qu'on est rentrés tellement à la bourre avec ces pneus crevés, qu'on a vraiment rassemblé toutes nos affaires en 4éme vitesse, et qu'on s'est barré directement. Evidement, pas de pourboires pour ces messieurs, comme on nous avait encouragé a le faire (je trouve ça limite aussi ce genre de plan, au prix où tu paies le séjour en Lodge privé)… Je suppose qu'ils ont compris...
Réflexion faite, ca m'étonnerait 

[Floflo]

Pas sure non plus... Vous avez du passer pour des radins 
Il faut le signaler à ton agence en tous cas car c'est typiquement le genre de chose qu'ils ne peuvent pas savoir si les clients ne donnent pas de feedback - moi j'essaye de le faire systématiquement aussi bien pour les endroits extras que les endroits nuls

[kgalagadiste]

Mon agence = "kgala& Tembe tours"
Je préfère toujours organiser nos voyages par moi-même 

[Tembe]

Bah, avec le temps la rage se dissipe et tout ne reste plus qu'un mauvais souvenir... Lointain. Quoique, en lisant le récit, j'en attrape encore les larmes aux yeux... Quel gâchis! 
J'imagine que tout n'est pas entièrement de leur faute. D'une part, on est tombé sur le mauvais guide, de deux, le reste du groupe avait fait le mauvais choix, et de trois, on avait mis la barre un peu trop haut. On avait tellement d'espoir qu'on était presque certains qu'on verrait des lycaons que du coup, la déception n'en était que plus grande...
Soit, l'épisode a été vite oublié sur le coup car nous avions encore plein de moments intenses à vivre (merci Sappi!).
Je pense que si on était vraiment arrivés trop tard pour le safari à dos d'éléphants, je retournais sur le champs à Impodimo pour faire un massacre!
Une chose est claire en tout cas, ils ne me reverront pas de sitôt et je ne leur ferai jamais de publicité!

[vahine]

Effectivement il y a de quoi être dégouté par cette incompétence !!!Quel foutage de gueule !! ..... Mais n'était-il pas possible de visiter cette réserve en self drive, à sa propre cadence et selon ses propres priorités ??

[kgalagadiste]

Non, elle n'est pas accessible en self drive

[kgalagadiste]

J25 De Phokeng à Pilanesberg


   Réveil ensoleillé dans notre rondavel «L’africaine»… On n’a évidemment pas pu s’empêcher entre toutes ces chambres à thème axées sur les régions de France, de choisir la seule qui était plus en rapport avec notre voyage. Les deux gros toutous du proprio nous accompagnent dans nos déambulations au sein de la propriété. Le petit déjeuner est parfait, avec des gaufres faites maison. C’est aussi évidemment l’occasion de papoter avec Alain le propriétaire. Une discussion très intéressante, sur le Pilanesberg, sur L’Afrique du sud en général, des tas de petites anecdotes. Bref, très agréable.

138. Ambiance petit déj' à l'Authentique French Guest House



    Il est temps à présent de nous mettre en route vers le Sundown Ranch lion Park, bien connu déjà de certains ici.
On paie une entrée vraiment dérisoire, mais notre but est en fait de pouvoir avoir une interaction avec les bébés lions. A notre arrivée on a une légère appréhension, car on ne sait trop à quoi s’attendre, car on a croisé que des enclos sur le chemin… Lorsqu’on pénètre dans l’enceinte un homme nous accoste, pour nous demander si on veut faire le tour du parc. On ne sait trop quoi répondre, n’ayant pas de suite compris qu’il s’agissait du guide des lieux… Point d’uniforme et pas de manières. Tant mieux... Il nous emmène directement dans l’enclos des bébés de 2.5 mois. Ils sont adorables et tout crottés.  Ils semblent un peu nerveux, voire peureux, ce qui nous met un peu mal a l’aise. Mais le guide à la main, et bien que les petiots étaient réfractaires au début, on se retrouve vite avec une boule de poils dans les bras. Quel moment fantastique ! De courte durée cependant car on est un peu mal a l’aise et on n’ose pas trop s’éterniser. Mais avoir ces petites bêtes dans les bras nous a déjà emplis de bonheur.

139. Delphine avec un bébé de 2,5 mois (sundown ranch lion farm)



    Direction, l’enclos des caïds de 4 mois. Changement de décor et d’attitude total. Ils sont on ne peut plus relax. ;  grosse fatigue. Cependant, dès que l’on pénètre dans la place, la curiosité, suivie par l’envie de jouer reprend le pas ! Deux d’entre eux vont nous occuper un moment pendant que les deux autres continuent leur sieste. Ils sont déjà très costauds, avec de sacrées paluches. Surtout un, nommé Hercules. Ca mord, ca griffe, ca se roule… Encore une fois un moment inoubliable. Ils ont une puissance terrible, et on ressort de l’enclos couvert de griffes et de morsures, les vêtements plein de latérite. Mais quel pied on a pris. On constate l’étendue des dégâts avec un grand sourire béat.  Une odeur particulière, dont on voudrait qu’elle ne s’évapore jamais  nous accompagne lors du reste de la visite. On écoute attentivement toutes les explications du guide, très intéressantes au demeurant. On voit que c’est un passionné, qui maîtrise extrêmement bien son sujet.  On quitte donc les lieux, béats, après avoir laissé un bon tip au guide…

140. Hercules & sa soeur, 4 mois (Sundown ranch Lion Farm)



   Direction : Pilanesberg.  On pénètre dans le parc par la porte de Bakubung. Chassez le naturel, il revient au galop ! On s’arrête donc au curio à l’entrée pour faire quelques emplettes. Ensuite, comme on est à côté, on en profite pour aller faire le check in  au Bakubung lodge, où nous passerons la nuit.  Nous sommes en milieu de matinée, lorsque nous ressortons pour un drive.  On se dirige vers Lengau dam, où on pourra admirer un magnifique aigle pêcheur faire sa ronde… Un peu loin pour l’objectif.  Un peu plus loin, au Kubu Dam, ce sont de gros hippos tous rosés qui font la sieste sur les berges du plan d’eau. Ils sont affalés au soleil, on ferait bien de même…

141.. La sieste des hippos, Lengau Dam (Pilanesberg)



   Ensuite place à un énorme troupeau d’éléphant : il y en a partout ; et avec des petits, cool !
C’est un magnifique tableau rehaussé par les paysages splendides du Pila.  Ils traversent la route pour accéder à un point d’eau qui semble asséché. On n’y voit rien car ce dernier se trouve dans une cuvette au delà d’un talus ; mais on observe à loisirs les petits prenant la tétée, ou les plus grands s’aspergeant de terre avec leur trompe.  Ils mettent un agréable raffut en squattant l’endroit, route y compris, formant un bel embouteillage au bout d’un moment.  Les jeunes se chamaillent en plein milieu de la chaussée, spectacle de clowns assuré. Evidemment, un crétin croit bon vouloir forcer le passage, et se rendant compte qu’il n’y parviendrait pas, s’arrête à 2 mètre du groupe… Il y en a quand même qui ne doutent de rien.  Il se retrouve aussitôt mis au défi par un petit king haut comme trois pommes et demi qui fait mine à quelques reprises de charger la jeep, toutes oreilles déployées. Attendrissant et terriblement drôle.

142. "Nettoyage à sec", Pilanesberg



   On descend ensuite vers le Mankwe dam, où un petit tour au Hide ne nous apportera guère de visites. Il n’y a pas grand monde si ce ne sont quelques vervets et gnous au loin. Cependant, le panorama est tel que ca vaut le coup d’œil assurément. Au moment de reprendre la voiture sur le parking, on reçoit la visite d’un joli francolin. Celui ci a une pate déformée, et boite. On se dit tristement qu’il ne passera pas la nuit ; mais apparemment, d’autres sur ce forum l’avaient déjà vu quelques mois plus tôt ; au même endroit. Il semble dès lors magnifiquement tirer son plan.

143. Francolin, Mankwe Dam



   Un petit lunch en vitesse, et c’est reparti. On descend à l’ouest par les pistes de Thswene et Tshepe. On croise la route d’un beau water monitor, qui s’engouffrera rapidement dans les roseaux sans demander son reste.  La longue route aller retour vers le Kwa Maritane ne nous portera pas chance.

144. Furtif water monitor (Pilanesberg)




    Notre ultime tentative pour débusquer des Wild Dogs qui, parait il, sévissent dans les alentours restera vaine. Le soleil descend déjà, et l’environnement étant fort vallonné, des zones d’ombre sont déjà nombreuses. C’est le moment choisi par les animaux pour daigner à nouveau se montrer. Et coup de chance, c’est une hyène brune que nous repérons au loin dans les hautes herbes. Elle semble se diriger vers nous.  On tente de se poster au meilleur endroit possible pour bien l’apercevoir au moment où elle traversera, mais, elle a décidé de jouer avec nos nerfs. Elle change sans arrêt de trajectoire, hésite, un coup a gauche, un coup a droite, demi-tour, etc…  Les herbes étant hautes, pas évident de lui tirer le portrait, avec cette ombre qui s’est abattue. On se rend finalement compte que c’est plutôt nous les emm... Dans l’histoire, et on se déporte donc simplement, la laissant traverser tranquillement, quitte à la voir de plus loin.  Elle remontera la piste vers la colline, et nous la suivront un petit moment à distance respectable.

145. Hyène brune (Pilanesberg)



   Il est temps de mettre le cap sur Bakubung  à présent.  Quelques girafes, déambulent sous un ciel rosé nous rappelant le Kalahari…  Le soir tombe et on se rend compte avec étonnement qu’on n’a vu aucun rhino !!!  C’est rapidement réparé quand on croise maman rhino et son petit, en train de brouter le long de la piste. Ouf, quand même…
Mais pas le temps de s’attarder si on veut être rentrés a temps. 

146. Les girafes de Pilanesberg au crépuscule.



   Le soir tombe lorsque nous somme de retour au Lodge, et nous prenons possession de la chambre, impeccable.  Le souper buffet qui suit est très soigné, et délicieux, comme le vin. Il y a cependant beaucoup de monde, ce qui nous change radicalement du Kedar de la veille. 

147. Le chef nous attend de pied ferme....(Bakubung Lodge)



On n’a pas l’habitude et tout ce bruit nous saoule un peu. Finalement, c’est la toute première fois qu’on loge dans un hôtel en afsud.  C’est nickel, mais on lui préfère de loin le charme des guesthouses. 
Et zou, au lit... Gloups, c’est déjà notre dernière nuit en Afrique !!!  Naaaaan…

[SHABA]

Superbe la hyène brune....

Ça vaut un lycaon...

Merci pour ce carnet de voyage.