Cela faisait longtemps, que je souhaitais partager avec vous, le contenu de cette exposition permanente (située au Parc ornithologique de Paradisio) réalisée par le WWF, sur le thème de :
SOS Biodiversité
Un fil que j'alimenterai, au fur et à mesure de mes sorties photographiques, dans ce parc.
Seront donc repris, pour ce reportage, textes et photos de photographies, qui illustrent cette exposition.
(Pardonnez la qualité de ces dernières dont l'unique but est d'accompagner le texte)
Avec quelques photographies personnelles, quand j'aurais la matière pour alimenter.
1.
"Aimer les animaux, ne signifie pas aimer posséder les animaux.
Laissons les vivre sauvages et libres.
Ne cédons pas à un achat impulsif.
Ne cherchons pas à nous approprier la nature, nous en faisons partie intégrante.
Refusons les souvenirs de vacances, dont les articles fabriqués, à base d’animaux protégés.
Pour que tous ensemble, nous soyons acteurs, dans la préservation d’un monde riche et diversifié."
2.
Ivoire3.
"7124 Saisies.
De 1989 à 2002, 184 tonnes d’ivoire ont été saisies, par les autorités des pays signataires de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction)
26% des saisies ont lieu en Europe, dont 16% en Belgique.
Fausse déclarationEn 1986, un énorme conteneur arrive au port d’Anvers (Be).
En grosses lettres sur ses flancs, on peut y lire l’indication suivante : « cire d’abeilles ».
Stupéfaction au contrôle.
En réalité, il contient 95 tonnes d’ivoire brut.
Provenance : Tanzanie
Destination : Emirats Arabes Unis.
Dans les années 70 et 80, La Belgique était une plaque tournante, pour le commerce international de l’ivoire.
Vigilante, elle est aujourd’hui en 4ème position européenne, quant au nombre de saisies. Après l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne.
4.
Bannir tout commerceEn 1989, la CITES interdit le commerce international de l’ivoire.
Objectif : lutter contre le braconnage effréné.
Opposant du commerce de l’ivoire, le Kenya a posé un geste fort, en brûlant tout son stock d’ivoire et les effectifs d’éléphants ont augmenté ainsi de 30% en 8 ans.
Ou s’appuyer sur un commerce responsable ?Dans plusieurs pays du sud de l’Afrique, l’éléphant est un bon outil de développement : tourisme, chasse, commerce local.
Pour ces pays, le commerce international serait un moyen de financer, leur politique de conservation de la nature.
Sous haute surveillance, une autorisation expérimentale et exceptionnelle d’exportation de l’ivoire vers le Japon, leur a d’ailleurs été accordée.
A symbole universel, effort internationalInterdire le commerce international de l’ivoire est un manque à gagner, pour beaucoup de pays africains.
Dans l’espoir d’une réouverture du commerce international de l’ivoire, certains pays constituent d’ailleurs des stocks.
Les pays occidentaux avaient promis, aux gouvernements africains, de les soutenir, dans leurs efforts de conservation de la nature.
Bien peu, d’entres-eux, ont tenu leurs promesses.
Effort de chacunJadis les défenses de l’éléphant des savanes d’Afrique pouvaient peser jusqu’à 90 kg chacune.
90 kg d’or blanc, de chaque côté sa trompe ! Quel trésor ambulant !
Un trésor pour lequel, les éléphants sont toujours abattus aujourd’hui. Même très jeunes, pour de bien petites défenses.
Même si le commerce international de l’ivoire est interdit, chaque année les douaniers confisquent des centaines de kg d’ivoire, qui arrivent chez nous en contrebande ou que des vacanciers, ramènent dans leurs bagages.
Les populations d’éléphants se reconstituent peu à peu.
Mais insidieux et si sournois, le braconnage sévit toujours.
Si l’éléphant nous fait rêver. Allons le voir, le photographier, dans le respect de son milieu.
Participons au développement local, en nous remplissant les yeux, mais n’achetons pas d’ivoire."
Cornes de Rhinocéros découpées
5.
6.
(Ames sensibles, s'abstenir!)
Photographie d'origine (
Martin Harvey)
Saisie de l'ivoire
7.
8.
Les défenses, laissons les lui!
9.
A suivre