Merci à tous pour vos commentaires et votre dose d'humour.
Mais dites-moi, vous notez vos observations à l'instant même, vous avez un dictaphone ou vous faites un résumé avant de vous endormir ?
Alors voici, comment on procède...
Un carnet comme compagnon à tous moments de la journée.
Des notes sommaires, pendant le safari : N° de pistes et observations réalisées (animaux et contexte restreint)
Le soir, pendant l'apéro, ou juste avant d'aller dormir, je complète les descriptifs, disons plus pratiques ou émotionnels.
Pas facile de s'y tenir, mais à force de pratiquer de la sorte, depuis des années... Ca fait partie intégrante du voyage.
Voici un jour sup!
7ème jour : Kruger NP : Satara à LetabaMince, je me réveille à 3h00 du mat et plus moyen de dormir…
Un peu de lecture fera l’affaire et surtout, cette pause nocturne me permet d’entendre les cris des chacals et des hyènes.
5h-15… Je réveille mon double.
Aujourd’hui, nous changeons de camp, le temps de tout embarquer, nous nous présentons à la Gate, qu’il est 5h50…
10 min d’attente et déjà 8 véhicules devant et le même nombre qui nous succède ! Mince ! Ca en fait du peuple !
La barrière se lève et fort heureusement, plusieurs véhiculent descendent, alors que nous montons.
Piste H1-4
Première rencontre animale : une hyène qui courre sur la piste, comme une petite folle, allant rejoindre 2 autres adultes et 2 jeunes.
Il fait superbe aujourd’hui et le soleil levant apporte beaucoup de chaleur à ces premières images.
Avec le soleil qui filtre
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Moins, de soleil, couchée sur la piste, la bobine d’une femelle allaitant son petit
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Un trio de girafes et surtout, enfin, nos premiers lions !
4 lionnes sont couchées en bordure d’une zone brûlée, elles sont loin, dommage, mais on aura beaucoup de plaisir à observer leur pelage d’or, quand elles se lèvent pour s’enfoncer dans le bush, non sans nous gratifier de quelques bribes de joute amicale.
1 km après, toujours, aux alentours de cette même piste… A nouveau un clan de 5 lions.
Nous avions entendu des feulements, lors du 1er spot, ce qui indiquait la probable présence d’un autre groupe… Là aussi, ils sont beaux, mais ils sont loin et les herbes sont hautes !
Pas tripant pour la photo, mais par contre nous sommes bien heureux d’avoir vu nos premiers lions, de ce séjour… Un safari, sans lions ! Impossible !
La route se poursuit :
7 autruches (les potes à JP), un couple de steenbok, rollier à long brins, rhinocéros blanc, des zèbres
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4 bucorves du Sud, dont un juvénile.
Ils sont à contre jour mais nous assistons à des vols, des montées aux sommets des arbres, à l’apprentissage de la chasse : un des adultes pioche des insectes, dans les hautes herbes et en fait cadeau au jeune, qui bien entendu le suit à la trace.
Un magnifique duo de vautours oricou. Parallélisme des attitudes, lissages de plumes.
Nous resterons là, jusqu’à ce qu’ils prennent leur envol, pour une autre cime plus lointaine.
Un vrai régal, que de les observer dans de bonnes conditions.
On nous informe, que 7 lions ont été repérés au Dam de Ngotso (nous en avions déjà vu, à cet endroit même, lors de précédents séjours au Kruger), mais une fois, que nous atteignons le point d’eau, le clan a levé les voiles depuis quelques minutes, à peine !
Waterbucks, dont un jeune faisant quelques cabrioles, babouins au loin (snif !), 4 girafes dont deux petits, 2 jeunes hyènes quelques zèbres et impalas
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Petite pause au pont d’olifants (avec une zone autorisée) pour descendre du véhicule et un paysage à couper le souffle
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Il y a peu de monde, c’est un pur plaisir que d’être là, au beau milieu des hirondelles, choucadors à oreillons bleus (très nombreux)
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Boucle en terre (et elle dégage de la poussière sec !) S91 – S92 vers Balule
Manifestement, ils sont en plein travaux et un projet de piste en boucle descend au milieu de la rivière Olifants, ca devra être bigrement intéressant, quand ce sera fini, comme point d’observation cet endroit.
Pont de Balule, le niveau d’eau est très haut (quasi à hauteur des roues) et l’eau bien remuée par le courant.
Pas d’hippos, ni de crocos en vue, mais des piafs : guêpier à front blanc, coucal de Burchell et rollier à long brins, qui se disputent une branche (le rollier a gagné !)
H8 et H1-5
Quelques gigi et impies.
S46 en terre (légèrement destroy)
Zèbres, petites tortues d’eau, rollier d’Europe
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Nous arrivons au camp de Letaba vers 11h00.
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Les clés du Bungalow ne seront que disponibles vers midi.
Pas grave, y a de quoi s’occuper… Tout d’abord ce camp est habité par plein de guibs harnachés (j’en ai au moins vu une quinzaine), de vraies tondeuses naturelles.
Les jeunes sont superbes
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Il y a aussi plein de petits écureuils (vachement rapides) et aussi des roses du désert (Impala Lily). J’aime cette fleur… Elle est pleine de délicatesse
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Et puis, il y a le fameux musée de l’éléphant (ouvert de 8h-20h)
Nous n’avions jamais eu l’occasion de le découvrir. Voilà qui est fait.
Une visite percutante, qui ne peut laisser indifférent.
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Un reportage à suivre (pour compléter
celui de Teddybear)
On prend possession de nos clés à la réception et direction le bungalow… Une kitchenette intérieure spacieuse, idem pour la chambre, cela nous change du dernier coin literie de Satara.
Le temps de casser la croûte, de décharger les photos, de prendre une douche (la chaleur est purement écrasante !), que l’aiguille de la montre indique 14h00
On se remet en route.
H1-6
Paysage superbe
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Et surtout notre premier éléphant aux longues défenses qui touchent le sol.
Il est là en contrebas, il s’abreuve, traverse le petit cours d’eau, s’inonde ensuite de poussière.
Je ne sais pas combien de temps, nous sommes restés sur place, mais ce pachyderme valait largement le coup d’œil.
Un plan bien large (plus tard les photos plus de proximité
)
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S95 vers le Hide de ’Matambeni.
Very Bad road !
Bushy, la végétation et surtout plein d’éléphants qui déboulent de partout !
La route est littéralement bombardée de crottes, quand on sait qu’ils défèquent 150 kg/ jour/individu, ca vous donne une idée de la décoration de la piste !
Arrivés au Hide, personne… Enfin que l’on croit.
On pénètre à l’intérieur, de la pisse sur les bancs, des trous dans le toit de chaume… De la paille partout ! Un vrai saccage !
Un autre véhicule débarque et les occupants ne font qu’un aller retour rapide…
Nous venons de découvrir les auteurs de ce boxon : une troupe de babouins, littéralement déchainée…
Ca courre sur le toit, enfin ce qu’il en reste, ça continue de pisser, ça se bagarre…
Franchement le coin est chaud et les babouins ont aussi envahi le couloir qui relie l’entrée du Hide…
Tout le monde veut sortir, mais personne n’ose se lancer. Un des gamins commence, à pleurer de trouille.
Je me décide à faire évacuer le couloir des sauteurs (non pas, que je me prenne pour "Rambo", loin de là, mais les singes m’ont toujours fascinée et je me sens relativement à l’aise avec eux, ce qui file des sueurs froides à mon homme)… Tout le monde en profite pour sortir.
Et je ne résiste pas à tirer une quinzaine de photos (sous le regard halluciné des autres) de ces turbulents au sommet de ce toit conique, avant de me carapater également !
Bien agitée cet après midi… Les éléphants, maintenant les babouins
Un peu de repos, avec ce paysage.
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Retour par la H1-6 et des éléphants encore…
La scène se passe au loin, 4 individus jouent dans l’eau, barrissent à tout squetter (= fort en Belch !
). L’un d’eux est visiblement très énervé. La végétation n’a qu’à bien se tenir car il la martèle sec !
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Quelques buffles, dégagent d’ailleurs aussi la zone
Une jolie huppe fasciée, notre première huppe d’ailleurs pour terminer ce safari.
De retour à Letaba, nous allons informer un des responsables, sur la situation du Hide…
Il ira dès le lendemain matin, voir ce qu’il en est et retaper le toit qui n’est plus qu’une trouée...
JP va également échanger avec la responsable du musée et lui montrer la photo, de l’éléphant que nous avons rencontré tout à l’heure.
Il s’agit de
Hlanganini.
Un jeune mâle que l’on aperçoit près de Letaba et qui manifestement est prometteur, pour assurer la réputation des longues défenses.
Le RDV est pris pour envoyer, à notre retour quelques photographies par mail.
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Sa bobine au Musée
Quelques bushbaby courent sur les fils électriques.
Petit arrêt à la pompe essence : 9,09 Rd/litre (en AFS le prix de l’essence varie 1x / mois, au début de celui-ci)
Direction le bungalow, pour un Braai digne de ce nom…
Arès la coupure d’électricité, histoire de voir un chouia plus clair dans son assiette.
Esquintés par la chaleur, la journée incroyable en rencontres, on ne demande pas notre reste, pour rejoindre la fraicheur des draps !
Ronpchon !
A suivre…
