L'atterrissage est un moment délicat.
Je me souviens d'un vol au Québec juste à la frontière américaine. Après les arbres (superbes en automne) des champs, puis des arbres... Puis la frontière ! Pas question de se poser aux US, au mieux on passerait des heures avec les services d'immigration
, au pire le ballon servirait de cible aux gardes frontières
.
Le pilote avait repéré in-extremis un chemin de terre entre deux parcelles de betteraves. La descente avait été plutôt brusque, mon coxys se souvient encore de l'impact au sol. Le ballon s'est couché et nous a entrainé sur une dizaine de mètres dans la gadoue et les sillons labourés. Heureusement pas de casse.
Ici l'atterrissage se passe sans problème et on se retrouve seuls au milieu du bush à la merci des bêtes sauvages
... Jusqu'à ce que les voitures d'accompagnement nous rejoignent.
Les assistants commencent à remballer le matos,
24.
tandis que nous fêtons la réussite de ce vol avec le traditionnel verre de (mauvais)
champagne mousseux et un petit déjeuner complet
25.
Une superbe expérience qui a complété à merveille notre séjour au Masaï Mara
FIN---------------------------------