En montgolfière au Masaï Mara

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Il y a (très) longtemps (1992 !) j'ai fait un voyage au Kenya. C'était un voyage organisé par le CE de mon épouse. Malgré tous les inconvénients de ce genre de voyage, je dois dire que j'en garde un bon souvenir et que nous avons pu faire des safaris intéressants (même si aujourd'hui je le referais très différemment).

Un soir, donc, après le repas du soir, notre guide nous dit qu'il est possible de faire une sortie en montgolfière depuis l'hôtel. Il disait ça comme ça, pas pour nous proposer une sortie. Mais nous ça nous disait bien !
Le prix demandé a dissuadé d'autres personnes de se joindre à nous, mais pour notre part nous étions prêts à ce sacrifice.
C'est pas tous les jours qu'on a cette occasion !

Sympa, notre guide nous a organisé la sortie pour le lendemain matin, pendant que le groupe ferait le safari classique prévu au programme.

Ce fil retrace ce vol. Le Masaï Mara pour un premier vol en montgolfière il y a pire, non 
Pardonnez la faible qualité des images due à la faible luminosité, à la technologie argentique d'alors... Et à l'inexpérience de l'opérateur   

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1.


Le pire moment dans un vol en montgolfière c'est celui où le réveil sonne, bien avant le lever du jour 
Un café très vite absorbé et nous prenons place dans le 4x4 qui nous amène au bout d'une demi-heure sur le site d'envol.

L'équipe est affairée à gonfler le ballon et nous donnons un coup de main pour tenir la toile pendant que les bruleurs crachent l'air chaud dans l'enveloppe, la gonflant petit à petit.

[SHABA]

Super, comme idée, vite la suite...............

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Pendant ce temps, la nuit cède la place à la lumière et nous nous préparons à embarquer.
Vite, vite, il faut enjamber la nacelle qui n'est retenue au sol que par la corde et qui ne va pas tarder à s'élever.

C'est partiiii !

2.


Nous nous élevons lentement, surprenant quelques animaux qui ne s'attendaient pas à voir quelque chose au dessus d'eux.
A tout seigneur, tout honneur, les premiers animaux vus d'en haut sont une lionne avec ses deux bébés.

3.


Effrayés par le bruit soudain des bruleurs, les petits s'enfuient à toutes jambes.

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Les couleurs du matin sont splendides.
4.


Mais elles ne tardent pas à disparaître, la lumière devenant de plus en plus vive.

Nous survolons tranquillement les animaux qui commencent leur journée.

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Le petit déjeuner est servi pour ces zèbres.

6.

Nous prenons un peu de hauteur pour avoir un vue d'ensemble du parc.

[SHABA]

WOUAH !!!!!!!!!!!

Quel début, une lionne et 2 lionceaux.

[zabinouk]

La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttttttteeeeeeeeeeee

[micmac2]

La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttttttteeeeeeeeeeee

Ca, c'est sur que comme expérience...En général, c'est à la télé qu'on voit ça (c'est Nicolas Hulot qui démentira)!

Alors oui, vive la suite...

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Voilà, voilà !

Nous prenons de plus en plus de hauteur et, à présent, nous pouvons mieux appréhender l'infinité de ces étendues sauvages.

7.


Bien sûr, à cette hauteur on ne voit quasiment plus les animaux mais quelle sensation agréable de voler au dessus de ce paysage fascinant.

Malgré l'heure encore matinale, nous n'avons pas froid du tout à cette altitude. On aurait pu craindre qu'un vent désagréable vienne un peu gâcher le plaisir mais non car le vent est nul dans la nacelle ... Et c'est bien normal puisque le ballon est poussé par le vent, on se déplace en même temps que lui ! (et de toutes façons quand le vent est trop fort le vol est annulé).

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Après avoir presque touché les nuages, nous décidons de redescendre plus près des animaux.

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En ballon, il est impossible de contrôler la direction. C'est le vent qui décide.
La seule chose que le pilote peut faire c'est moduler l'altitude. Pour monter, il active les bruleurs qui réchauffent l'air dans l'enveloppe et pour descendre il ouvre une petite soupape qui relâche un peu d'air chaud.

Je me souviens d'un vol plus récent au dessus des châteaux de la Loire. Départ à Chenonceaux (magnifique) ... et retour à Chenonceaux ! On a fait du sur place pendant une heure, pas un poil de vent 
Mais là, le vent était parfait, une petite brise qui nous déplace gentiment (et qui nous permettra d'atterrir confortablement  ) 

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Avec nous dans la nacelle, il y avait 2 autres touristes anglophones qui étaient à la recherche des big five. Apparemment ils avaient tout vu hier... Sauf le rhino.

Aussi, l'effervescence a atteint des sommets dans le ballon quand le pilote a repéré avec ses jumelles la maman rhino et son petit.

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D'accord, c'était un peu loin mais nous les avons suivi un bon moment ... sans pouvoir nous approcher plus prêt.
Nous aurons infiniment plus de chances pendant le trajet de retour au lodge car nous les avons rencontré de nouveau et cette fois ci le 4x4 était à quelques mètres 

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En montgolfière il est très utile d'avoir un chapeau.
Pas pour le soleil qui maintenant nous chauffe bien la peau (quoique en ce qui me concerne sans chapeau je suis un homme mort ! rouge écrevisse si vous voyez ce que je veux dire  ).

Non, le chapeau c'est pour les coups de bruleurs qui sont lancés régulièrement toutes les 20/30 secondes, et qui nous grillent le dessus de la tête. Plutôt désagréable  .
Et puis ce satané bruit, qui vient régulièrement rompre le charme  et qui gène certainement les animaux si on vole trop bas.
Voilà, ça c'est l'aspect négatif... Bien vite oublié tant le spectacle est sublime.

[LeTigre]

C'est bien ce que je soupçonnais, des fois ça peut être génial ... En ce qui me concerne ce vol en montgolfière est mon plus mauvais souvenir du safari, affreusement cher et sans intérêt, j'en disais : 

"Aujourd'hui c'est le grand jour ! Le jour où je vais survoler Mara en Montgolfière ! [...] Après un petit cours sur la position à prendre lors du décollage et de l'atterrissage (assis au fond de la nacelle et cramponné aux poignées pour ne pas risquer d'être éjectés) on s'envole quelques minutes avant le lever du soleil… Sous une bonne averse ![...] Mais, si je ne doute pas que par beau temps, lorsqu'une mer de gnous submerge la plaine ce doit être fantastique, sous un ciel gris, avec la pluie et quasiment aucun animal de visible c'est nettement moins enthousiasmant… Tant pis…"

1.

2.

[Laurent Renaud]

Nous avons eu la chance de survoler aussi le Mara en ballon.
Hormis le fait que c'était un baptême (pour le vol en montgolfière), je n'en garde pas un souvenir exceptionnel. C'était, nous dirons,  très sympa et une manière différente de découvrir ces espaces.
Néanmoins, observer lions, rhinos et autres bêbêtes du ciel reste une belle aubaine. 

Mais, si je ne doute pas que par beau temps, lorsqu'une mer de gnous submerge la plaine ce doit être fantastique

Là, j'en rêve !