Bon à la demande de Farid bien que je ne soit surement pas ni le meilleur prof, ni la meilleure conseillère je me lance dans une explication assez longue et rébarbative ( j'en suis désolée
)
LES BASIQUES :La profondeur de champ est la zone de netteté devant et derrière le sujet sur lequel est faite la mise au point. Elle dépend:
•De l'ouverture du diaphragme
Plus le diaphragme est ouvert (2.8, 4), plus la profondeur de champ est faible
•De la focale de l'objectif
Plus la focale est longue (100, 200 mm), plus la profondeur de champ est faible
•De la distance du sujet
Plus le sujet est proche, plus la profondeur de champ est faible
La profondeur de champ se répartit pour 1/3 à l'avant du sujet et 2/3 à l'arrière : le premier plan sera plus flou que l'arrière-plan (sauf en macrophotographie où elle est à peu près égale à l'avant et à l'arrière). Ainsi, si l'on veut que le premier plan et le sujet principal soient nets, on aura intérêt à faire la mise au point entre les deux plans plutôt que sur le sujet principal.
LA THEORIE :Les calculs de PDC s'écrivent ainsi :
PPN= PXF2 sur F2+[eXDX(P-F)]
et
DPN=PXF2 sur F2-[eXDX(P-F)]
Où :
PPN = premier plan net
DPN = dernier plan net
P = distance de MAP en mm
F = focale en mm
e = cercle de confusion
D = diaphragme
Il est généralement admis la valeur de 0,2mm pour e dans le cas du 24x36 et des capteurs numériques "APS-C" et 0,5mm pour un 6x6.
Attention ce calcul ne s’adapte pas à la macro
Pour les matheux ou les puristes uniquement !!!!!!!!
je vous avez prévenu c'est rébarbatif
Il existe également des tables de calcul ou encore le système ExpoImaging composé de deux disques imprimés recto-verso que l'on tourne l'un contre l'autre qui permettent d'un coup d'œil de déterminer où effectuer la mise au point et quelle ouverture choisir en fonction de la profondeur de champ souhaitée, en entrant au choix l'une ou l'autre des trois valeurs en jeu (ouverture, profondeur de champ, distance focale).
La visée à pleine ouverture Sur les appareils reflex modernes, la visée se fait toujours à pleine ouverture, le diaphragme se réglant automatiquement à l'ouverture sélectionnée juste au moment de la prise de vue.
Le revers de la médaille de ce confort de visée est que le photographe ne voit pas à quoi ressemblera l'image finale en ce qui concerne la profondeur de champ. Il a même l'impression que son sujet est parfaitement mis en valeur puisque tous les éléments situés devant et derrière sont flous - en effet, l'image qu'il observe dans le viseur a la profondeur de champ la plus faible puisque le diaphragme est à l'ouverture maximale.
Le testeur de pdc (On y arrive
)
Ce système ferme le diaphragme à l'ouverture qui sera celle de la prise de vue, ce qui permet de contrôler visuellement ce que sera la zone de netteté, de plus il permet de visualiser les éléments génants sur l’image qui sont trop nets.
Ne vous alarmez pas si l'image s'assombrit éventuellement fortement; c'est normal puisque l'ouverture est alors celle de prise de vue. Même si l'image devient très sombre, on arrive néanmoins à voir si des éléments "gênants" deviennent trop nets. Naturellement, vous ne devez pas rectifier les réglages d'exposition ni déclencher pendant la phase de test de la profondeur de champ.
Dans quel cas je l’utilise :
Quoi de plus laid que l'image d'un adorable animal à un point d’eau avec un 4X4 et des touristes apparaissant bien nets dans le fond ? Un testeur enfoncé permet d'apercevoir ces éléments inesthétiques et de choisir une ouverture plus grande afin de les noyer dans le flou et de mettre l'animal davantage en valeur. Voilà pour moi le principal usage du testeur en dehors de la macro.
Mais bon je rassure tout le monde je n'en fais pas mon quotidien mais ça peut vraiment être fort utile
CQFD