Un reportage au Kalahari (Afrique du Sud)- Près de Nosob
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Le jour se lève sur le Kalahari. J'aperçois des gnous qui s'approchent du point d'eau. Des animaux assez communs, mais les voir s'abreuver c'est toujours photogénique. J’attends et j'apprête mon appareil malgré une lumière crue et un soleil de face.
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Les voila posant comme les daltons. Quelle chance!
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Maladresse! Un des jeunes est tombé dans la boue. Son corps fait succion, malgré ses mouvements il ne peut se décoller devant le regard impuissant de ses congénères. Il s'est bien enlisé. Nous sommes dans la savane. Les prédateurs rodent, j’attends la suite.
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A peine 10 minutes s'écoulent que 4 hyènes viennent elles aussi au point d'eau.
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Dans le premier temps, elles n'ont pas vu ce gnou qui se trouve à 10 mètre d'elles.
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Ce répit est de courte durée. Le gnou s'agite. L'une d'elle l'entend.
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Elles s'approchent.
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Elles le retirent de son pétrin mais ce n'est pas pour l'aider.
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Ce sont les soubresauts du désespoir dans des cris de souffrances du pauvre gnou
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Les hyènes mordent et attaquent directement aux entrailles. Rapidement, les cris du gnou s'arrêtent.
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La voracité de ces hyènes est impressionnante. Ici ces sont les intestins, rare chose qui n'est pas mangé.
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En une quinzaine de minutes, il ne reste plus grand chose du gnou.
Les chacals opportunistes viennent glaner quelques bribes de viandes
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Rassasiées, elles viennent maintenant boire, la trace de leur forfait sur leurs gueules
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C'est fini, elles resteront néanmoins près de la dépouille pour le terminer quand la faim reviendra.
Nous quittons les lieux. Abasourdis devant cette immuable scène de la vie: Du mangeur et du mangé, de la loi de la jungle.
C'était extraordinaire et une énorme chance d'avoir pu assister à ce moment et que j'ai voulu vous faire partager.
LNO
PS: J'édite les photos d'un autre site suite à ce foutu norton qui m'empèche de le faire.