11/12/07
Debout tôt, pour changer, on prend le petit-déj dans un endroit sympa repéré hier soir.
On emballe nos affaires et on fait nos adieux à Dani, dont l’avion pour l’Europe ne décolle qu’à 22h et qui va donc encore passer quelques heures dans le cadre enchanteur de Stellenbosch
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Pour notre part nous préférons encore la salle de transit de l’aéroport de CPT. Nous prenons donc la N2 vers Cape Town, et moins d’une heure plus tard nous sommes à l’aéroport. On fait le plein d’essence et on rend la voiture.
Le check-in se fait très vite, les contrôles de sécurité aussi, et nous voilà avec quelques heures à tuer avant d’embarquer pour Upington. Heureusement grâce à Pierre nous avons accès au Business Lounge où il parvient à me dégotter du miel et du thé pour ma gorge (j’ai une extinction de voix qui va finir en trachéite puis en bronchite du tonnerre). On passe quelques heures là, à boire et à manger et à surfer sur Internet avant d’embarquer dans un minuscule avion pour Upington. Tellement petit qu’on est encaqués avec nos bagages à main aux pieds.
On survole d’abord des champs puis plus rien que des montagnes et de la terre rouge parsemée ici et là de veinules foncées : quelques rares cours d’eau.
A Upington nous sommes accueillis par une chaleur écrasante. On a l’impression qu’on va tomber en poussière rien qu’en traversant le tarmac pour rejoindre le petit bâtiment baptisé « Upington Airport ».
Les bagages récupérés, on se dirige vers une minuscule cahute Budget Rent-a-Car où nous sommes accueillis par une Belge qui vit à Upington depuis 17 ans, et en AFS depuis 33 ans ! Claudine nous remet les clefs de la Nissan X-Trail, qui n’est pas un 4x4 mais fera parfaitement l’affaire pour le Kgalagadi. Elle connaît Jacqueline de La Fugue GH et nous indique avec beaucoup de précision le chemin pour arriver jusque là.
Quelques minutes plus tard nous arrivons dans un véritable paradis
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Des bungalows et une maison plus grande occupent un immense terrain recouvert de nombreuses plantes, arbres et, ô miracle, d’une piscine ! Lionel, le neveu de Jacqueline, barbote dans la piscine avec sa copine mais vient nous accueillir car Jacqueline, récemment opérée à la cuisse, ne peut pas trop se déplacer. Notre châlet, le Mozart, est tout mignon et décoré avec goût. On prend nos quartiers. Un lit double immense, le plus grand que j’aie jamais vu, trône dans la partie chambre à coucher. Plus loin, une kitchenette avec tout ce qu’il faut et un sofa. La salle de bains est très petite mais comprend une grande douche.
Après une trempette dans la piscine et une bière, ainsi qu’une séance de photo des oiseaux qui peuplent le jardin, on part dîner au « Must » afin de voir à quoi ressemble Upington, située au bord de la rivière Orange.
Menu : pour moi des « Kalahari oysters », du foie d’agneau grillé, pour Pierre de la salade de boeuf et ensuite pour lui une sorte de couscous de springbok (trop salé) et pour moi des spare-ribs désossés caramélisés, le tout arrosé d’une bouteille de pinotage Boschendal. Le gars qui « garde » les voitures garées le long du trottoir devant le restau contre quelques pièces a hérité d’une grosse portion de semoule, de légumes, et de couscous de springbok ; il était aux anges.