Allez cette fois fini de tourner autour du pot, le récit commence vraiment même si on reste en bas pour le moment
AMEG LODGEVendredi 14 septembre 2007
Après un dernier safari le matin même dans le parc de Tarangire, Agrey, notre guide tanzanien pour les safaris, nous conduisit à Arusha à l’agence de safari.
Le temps était tout couvert et impossible de distinguer le Kilimandjaro (à vrai dire on ne savait même pas dans quelle direction regarder).
A notre arrivée à l’agence nous avons rencontré certains membres de notre équipe pour l’ascension du Kilimandjaro, dont notre cuisinier et notre guide.
D’ailleurs, c’est à partir de ce moment-là qu’ils ont commencé à charger le véhicule avec la plupart des affaires (tentes, provisions etc.) qui nous seraient vitales.
Donc, en plus de nos nombreux sacs placés à l’arrière, ils entassaient pêle-mêle au dessus des nôtres, tout ce qui était nécessaire à l’ascension.
Autant dire que le véhicule ressemblait davantage à un bric-à-brac, car le plus gros de l’espace disponible avait été comblé voire bourré, et même le toit a été fortement utilisé.
Le chargement effectué, nous partîmes en direction de la ville de Moshi, lieu où se situait notre lodge.
Le guide du Kilimandjaro vint avec nous dans le véhicule. Nous échangeâmes nos premiers mots avec lui, en anglais bien entendu.
Il nous demanda nos noms, et nous donna le sien. Il nous dit s’appeler Ponsian, ou Poa pour les intimes.
Il nous posa plein de questions. Si on avait déjà effectué l’ascension de sommets et à quelle altitude ils étaient, si on avait des sacs de couchages, des matelas etc.
On avait bien nos sacs de couchage mais aucun matelas. Ils nous procurèrent donc trois tapis de sol, pas très épais avouons-le. On déduisit donc qu’il était possible de fournir et de faire porter son propre martelât, ce qui peut être intéressant pour un peu plus de confort.
Bref, même si j’avais parfois un peu de mal en anglais (oui, oui je suis bien français ;-)) je servais un peu d’interprète aux deux femmes.
On s’arrêta à un moment devant une sorte d’épicerie.
Il nous demanda si on voulait aller acheter des barres chocolatées.
Nous en avions déjà, cependant il nous invita à descendre du véhicule pour compléter nos en-cas. Ne sachant pas trop quoi prendre, il nous conseilla une boisson très énergétique pour le dernier jour d’ascension : du ‘Red Bull’.
J’appris à notre retour qu’il s’agissait d’une boisson qui avait été interdite en France.
Elle est extrêmement riche en caféine et très sucrée. C’est un peu l’équivalant de boire trente cafés d’un coup ; autant dire que ça peut donner un grand coup de fouet !
On en acheta donc et on repartit en direction du lodge.
Sur la route, nous avons été réellement confrontés à la conduite à l’Africaine.
En pleine montée, des voitures (ou plutôt des sortes de taxis-brousse) en doublaient d’autres, et ce malgré la ligne continue blanche et l’absence totale de visibilité au sommet de la côte. Parfois, comme d’autres voitures arrivaient en face, pour éviter l’accrochage, des automobiles se déportaient pour rouler sur le bas côté !
A plusieurs reprises, on s’est regardé en se demandant où si on allait arriver sain et sauf au lodge !
Heureusement ce fut le seul moment riche en émotion.
Vers seize heures on arriva à l’Ameg Lodge. Si de l’extérieur ce n’était qu’un grand mur avec des fils barbelés au sommet, à l’intérieur c’était un magnifique jardin très bien entretenu, où de charmants bungalows avec terrasses reposaient sur de belles pelouses bien vertes.
Après avoir dit au revoir à Agrey que nous sentions fier de nous avoir montré sa ville natale (Moshi), nous avons écouté attentivement les consignes de Poa pour le lendemain matin, puisque nous appréhendions un tantinet cette ascension ; enfin, nous prîmes possession de notre pavillon.
Une visite dans les détails des lieux s’imposait. Le bungalow relativement spacieux, très clairs avec de larges fenêtres ouvertes sur les trois points cardinaux donnant sur le soleil, offrait un coin bureau, un mini coin salon et un petit lit et un lit double immense.
Après nous être installés confortablement, nous sommes sortis pour effectuer une reconnaissance des lieux.
Le lodge possédait une zone de restauration en extérieur, une piscine très bien agencée, une salle de gym et le bungalow de la réception.
Mais ce qui a particulièrement retenu notre attention, ce sont les parterres de fleurs aussi jolies que variées, la pelouse très bien entretenue, les frangipaniers (en mémoire de notre séjour à l’île de la Réunion) et les autres arbres.
D’ailleurs nous avons saisi l’occasion pour prendre un grand nombre de photos.
En revanche, on avait beau essayer de chercher le Kilimandjaro, on ne le voyait toujours pas. Pire, on ne savait même pas dans quelle direction le chercher.
On espérait juste que le temps soit de la partie le lendemain.
En attendant, il fallait préparer les sacs. Ceux avec les affaires que nous allions laisser au lodge et ceux que nous allions emporter sur les pentes du Kilimandjaro.
La nuit tomba doucement, les lanternes le long des chemins autour des bungalows s’éclairèrent donnant une atmosphère coloniale tout à fait plaisante.
On ne tarda pas à aller dîner. C’était un self service avec un vaste choix de plats très européanisés.
La table était en extérieur et la température relativement agréable.
En même temps que nous dînions, il y avait un grand groupe de personnes qui fêtaient leur réussite de l’ascension du Kilimandjaro, sans la moindre discrétion (bref des étrangers comme on les déteste souvent en France).
Le repas terminé, nous regagnâmes notre chambre. On termina la préparation des sacs et on essaya de se coucher assez tôt pour être en forme le lendemain.
La nuit fut globalement assez agitée. Non seulement nous n’étions plus trop habitués à la chaleur (on arrivait d’une dizaine de jours de safaris sur les plateaux) mais surtout le groupe de personnes au restaurant a veillé très tard et hélas pour nous, non sans bruit.
Petite visite de notre bungalow : Et le jardin extérieur :
Je ne connais pas le nom des fleurs donc si vous les connaissez, n'hésitez pas à partager l'information .
Les couleurs sont un peu plus vives sur les photos orginales mais la compression JPEG les a un peu délavées. Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/19.0
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 200
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.0
ISO : 400
Focale : 63 mm (Focale 35mm : 94 mm)
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)
Vitesse : 1/4"
Ouverture : f/9.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)
Fleurs de frangipanierVitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)
Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 31 mm
Focale 35mm : 46 mm
Vitesse : 1/8"
Ouverture : f/22.0
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 70 mm
Focale 35mm : 105 mm
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 800
Focale : 70 mm
Focale 35mm : (105 mm)
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 300 mm (Focale 35mm : 450 mm) -- Objectif du safari : Sigma 135-400 f4.5-5.6
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 400 mm
Focale 35mm : 600 mm -- Objectif du safari : Sigma 135-400 f4.5-5.6
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 800
Focale : 400 mm
Focale 35mm : 600 mm -- Objectif du safari : Sigma 135-400 f4.5-5.6