Ascension du Kilimandjaro - Toit de l'Afrique

[Gazelle]

Bonjour  Jonathan

Un carnet qui va s'avérer original de part l'expérience vécue.
De plus "flirter" avec le toit terrestre africain, ce n'est pas rien.

Beaucoup de détails instructifs, dans ton début de carnet et comme les COWpains, je vais suivre ta progression avec intérêt.
C'est ça qui est drôlement sympa avec vos carnets de voyage, c'est qu'on peut embarquer, par procuration.

Gazelle

[Jonathan]

Allez cette fois fini de tourner autour du pot, le récit commence vraiment même si on reste en bas pour le moment 

AMEG LODGE

Vendredi 14 septembre 2007
Après un dernier safari le matin même dans le parc de Tarangire, Agrey, notre guide tanzanien pour les safaris, nous conduisit à Arusha à l’agence de safari.
Le temps était tout couvert et impossible de distinguer le Kilimandjaro (à vrai dire on ne savait même pas dans quelle direction regarder).
A notre arrivée à l’agence nous avons rencontré certains membres de notre équipe pour l’ascension du Kilimandjaro, dont notre cuisinier et notre guide.
D’ailleurs, c’est à partir de ce moment-là qu’ils ont commencé à charger le véhicule avec la plupart des affaires (tentes, provisions etc.) qui nous seraient vitales.
Donc, en plus de nos nombreux sacs placés à l’arrière, ils entassaient pêle-mêle au dessus des nôtres, tout ce qui était nécessaire à l’ascension.
Autant dire que le véhicule ressemblait davantage à un bric-à-brac, car le plus gros de l’espace disponible avait été comblé voire bourré, et même le toit a été fortement utilisé.




Le chargement effectué, nous partîmes en direction de la ville de Moshi, lieu où se situait notre lodge.
Le guide du Kilimandjaro vint avec nous dans le véhicule. Nous échangeâmes nos premiers mots avec lui, en anglais bien entendu.
Il nous demanda nos noms, et nous donna le sien. Il nous dit s’appeler Ponsian, ou Poa pour les intimes.
Il nous posa plein de questions. Si on avait déjà effectué l’ascension de sommets et à quelle altitude ils étaient, si on avait des sacs de couchages, des matelas etc.
On avait bien nos sacs de couchage mais aucun matelas. Ils nous procurèrent donc trois tapis de sol, pas très épais avouons-le. On déduisit donc qu’il était possible de fournir et de faire porter son propre martelât, ce qui peut être intéressant pour un peu plus de confort.
Bref, même si j’avais parfois un peu de mal en anglais (oui, oui je suis bien français ;-)) je servais un peu d’interprète aux deux femmes.
On s’arrêta à un moment devant une sorte d’épicerie.
Il nous demanda si on voulait aller acheter des barres chocolatées.
Nous en avions déjà, cependant il nous invita à descendre du véhicule pour compléter nos en-cas. Ne sachant pas trop quoi prendre, il nous conseilla une boisson très énergétique pour le dernier jour d’ascension : du ‘Red Bull’.
J’appris à notre retour qu’il s’agissait d’une boisson qui avait été interdite en France.
Elle est extrêmement riche en caféine et très sucrée. C’est un peu l’équivalant de boire trente cafés d’un coup ; autant dire que ça peut donner un grand coup de fouet !
On en acheta donc et on repartit en direction du lodge.
Sur la route, nous avons été réellement confrontés à la conduite à l’Africaine.
En pleine montée, des voitures (ou plutôt des sortes de taxis-brousse) en doublaient d’autres, et ce malgré la ligne continue blanche et l’absence totale de visibilité au sommet de la côte. Parfois, comme d’autres voitures arrivaient en face, pour éviter l’accrochage, des automobiles se déportaient pour rouler sur le bas côté !
A plusieurs reprises, on s’est regardé en se demandant où si on allait arriver sain et sauf au lodge !
Heureusement ce fut le seul moment riche en émotion.

Vers seize heures on arriva à l’Ameg Lodge. Si de l’extérieur ce n’était qu’un grand mur avec des fils barbelés au sommet, à l’intérieur c’était un magnifique jardin très bien entretenu, où de charmants bungalows avec terrasses reposaient sur de belles pelouses bien vertes.
Après avoir dit au revoir à Agrey que nous sentions fier de nous avoir montré sa ville natale (Moshi), nous avons écouté attentivement les consignes de Poa pour le lendemain matin, puisque nous appréhendions un tantinet cette ascension ;  enfin, nous prîmes possession de notre pavillon.
Une visite dans les détails des lieux s’imposait. Le bungalow relativement spacieux, très clairs avec de larges fenêtres ouvertes sur les trois points cardinaux donnant sur le soleil, offrait un coin bureau, un mini coin salon et un petit lit et un lit double immense.
Après nous être installés confortablement, nous sommes sortis pour effectuer une reconnaissance des lieux.
Le lodge possédait une zone de restauration en extérieur, une piscine très bien agencée, une salle de gym et le bungalow de la réception.
Mais ce qui a particulièrement retenu notre attention, ce sont les parterres de fleurs aussi jolies que variées, la pelouse très bien entretenue, les frangipaniers (en mémoire de notre séjour à l’île de la Réunion) et les autres arbres.
D’ailleurs nous avons saisi l’occasion pour prendre un grand nombre de photos.
En revanche, on avait beau essayer de chercher le Kilimandjaro, on ne le voyait toujours pas. Pire, on ne savait même pas dans quelle direction le chercher.
On espérait juste que le temps soit de la partie le lendemain.
En attendant, il fallait préparer les sacs. Ceux avec les affaires que nous allions laisser au lodge et ceux que nous allions emporter sur les pentes du Kilimandjaro.
La nuit tomba doucement, les lanternes le long des chemins autour des bungalows s’éclairèrent donnant une atmosphère coloniale tout à fait plaisante.
On ne tarda pas à aller dîner. C’était un self service avec un vaste choix de plats très européanisés.
La table était en extérieur et la température relativement agréable.
En même temps que nous dînions, il y avait un grand groupe de personnes qui fêtaient leur réussite de l’ascension du Kilimandjaro, sans la moindre discrétion (bref des étrangers comme on les déteste souvent en France).
Le repas terminé, nous regagnâmes notre chambre. On termina la préparation des sacs et on essaya de se coucher assez tôt pour être en forme le lendemain.
La nuit fut globalement assez agitée. Non seulement nous n’étions plus trop habitués à la chaleur (on arrivait d’une dizaine de jours de safaris sur les plateaux) mais surtout le groupe de personnes au restaurant a veillé très tard et hélas pour nous, non sans bruit.

Petite visite de notre bungalow :



Et le jardin extérieur :
Je ne connais pas le nom des fleurs donc si vous les connaissez, n'hésitez pas à partager l'information  .
Les couleurs sont un peu plus vives sur les photos orginales mais la compression JPEG les a un peu délavées.

Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/19.0
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 200
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.0
ISO : 400
Focale : 63 mm (Focale 35mm : 94 mm)


Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/4"
Ouverture : f/9.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)

Fleurs de frangipanier

Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)


Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 31 mm
Focale 35mm : 46 mm


Vitesse : 1/8"
Ouverture : f/22.0
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 70 mm
Focale 35mm : 105 mm


Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 800
Focale : 70 mm
Focale 35mm : (105 mm)


Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 300 mm (Focale 35mm : 450 mm) -- Objectif du safari : Sigma 135-400 f4.5-5.6


Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 400 mm
Focale 35mm : 600 mm -- Objectif du safari : Sigma 135-400 f4.5-5.6


Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 800
Focale : 400 mm
Focale 35mm : 600 mm -- Objectif du safari : Sigma 135-400 f4.5-5.6

[Jonathan]

MACHAME GATE

Samedi 15 Septembre 2007
Lever matinal et grosse déception, le temps était toujours couvert et on ne distinguait toujours pas le Kilimandjaro.
Ne sachant pas trop ce que nous allions manger dans les prochains jours, nous forçâmes sur le petit déjeuner de façon à ce qu’il fut le plus copieux possible afin que nous ne soyons pas pris par de précoces et subites fringales. Chacun d’entre nous songea même à emporter, une petite banane sucrée supplémentaire.
La camionnette nous attendait comme prévu à neuf heures trente.
On chargea nos sacs. Le guide m’invita à monter à l’avant avec lui et le conducteur.
Nous étions tous comme des sardines en boîte. Mais, comme si cela n’était pas suffisant, nous avons fait une halte quelques kilomètres plus loin et avons pris en charge une autre personne qui nous attendait sur le bord de la route.
Au total, nous étions onze dans la camionnette en plus de tous les sacs, tentes, matériels et nourriture !
Bien entendu, aucune ceinture de sécurité, le compteur de vitesse ne fonctionnait pas etc.
Je m’accrochai alors tant bien que mal à la poignée à côté de moi.
Plus tard, alors que nous montions par la route sinueuse, on fit à nouveau un arrêt sur le bas côté gauche ; on nous expliqua qu’il fallait prévoir l’approvisionnement de la viande nécessaire pour le trek. En effet, de l’autre côté de la route, on remarqua ce qui devait être la boutique en question. Nous étions quelque peu surpris et il aurait été bien dommage de ne pas prendre en photo la devanture de ladite boucherie. Certes, elle ne paraissait pas sale, mais ne semblait pas non plus, être conforme aux normes auxquelles nous autres européens sommes habitués.
Par la même occasion, je me réservai le droit de prendre également en photo la camionnette avec ses occupants et son « barda ».

De gauche à droite : Bruno (l'assistant guide), moi, Poa (le guide) et notre chauffeur.


A l'intérieur de la camionnette.


La camionnette de l'extérieur.


La boucherie ... 




A dix heures trente nous arrivâmes enfin à la porte d’entrée Machame, la ‘Machame gate’.
C’est à cet instant  là que nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas vraiment les seuls à entreprendre l’ascension.
L’air était déjà plus frais, le temps par contre toujours nuageux et aucune vue sur le Kilimandjaro.
On séjourna un moment assez long ici, le temps que le guide nous inscrive et paie les droits d’entrée au parc national du Kilimandjaro.
Pendant ce temps nous prîmes quelques photos avec comme toile de fond,  l’incontournable porte d’entrée ; et nous n’étions pas les seuls à procéder ainsi.
Des vendeurs à la sauvette essayaient de nous vendre chapeau, guêtres et imperméable, et autour de nous toute une série de panneaux en anglais indiquaient les consignes à respecter dans le parc et pour l’ascension.

La Machame Gate (1800-1900 mètres d'altitude environ).


En attendant que le guide paie les droits d'entrée dans le parc.

[JP]

C'est fou, mais la je vais me répéter, comme dans certains carnets de voyage on peut être pris dans le voyage. Quand c'est bien écrit on attend toujours la suite avec grande impatience .

JP

PS : Pour tes identifications de fleurs, je te conseille la rubrique adéquate (voir aussi les instructions).

[Jonathan]

C'est fou, mais la je vais me répéter, comme dans certains carnets de voyage on peut être pris dans le voyage. Quand c'est bien écrit on attend toujours la suite avec grande impatience .

Merci JP, je vais essayer de faire en sorte que ça continue comme ça 

[Jonathan]

Midi sonnant, le guide nous distribue nos sachets repas. Cependant comme tous les membres de notre équipe n’étaient pas encore prêts, Poa nous invita à commencer à marcher devant eux, en suivant son assistant guide. On débuta alors l’ascension dans la forêt, tout existé par cet univers tant inconnu.
Quelques porteurs nous doublent et déjà on en plaint certains d’entre eux, tellement ils sont chargés. Ces charges qui sont souvent très volumineuses, doivent forcément endommager leur dos.
Le début de l’ascension est sur une route en terre de montagne au milieu d’une forêt luxuriante et assez humide.
On croisera quelques singes et de nombreuses fougères géantes, et arbres aussi grands les uns que les autres, avec des lichens tout le long de leur tronc et branches.
La grande surprise fut le nombre impressionnant de fleurs que l’on rencontrât tout le long du chemin ;  je ne pouvais m’empêcher de toutes les contempler. J’en suis arrivé à ne plus ranger l’appareil photo et à le garder sous la main malgré son poids et son encombrement.
Petit à petit, le chemin se faisait plus étroit et de plus en plus pentu.
La conversation se tassa peu à peu, chacun se concentrait sur son rythme tout en admirant les environnements qui défilaient.

Vers midi trente, l’assistant guide nous arrêta pour une petit pause, le temps de boire et manger un peu et éventuellement d’aller au petit coin.
C’est à ce moment là que j’ai engagé en peu la conversation avec l’assistant guide. On apprit  son prénom : Bruno.
Puis nous poursuivîmes notre chemin. Je guettais assez régulièrement ma montre pour que toutes les heures on boive un peu d’eau même si on n’avait pas soif. C’est également une manière de lutter contre l’acidification du sang dû à la montée en altitude et qui est en partie responsable du mal des montagnes.
Durant tous les jours d’ascension, on respecta relativement bien cette règle.
Peu de temps après Poa nous rejoignit. C’était facile à le repérer il avait une radio avec lui et en faisait profiter tout le monde, ce qui n’était pas véritablement du goût de tous les touristes que l’on croisait.
Pour ma part, je ne dirais pas qu’au départ cela m’a spécialement plu, mais je mentirais en affirmant que cela m’a vraiment dérangé.




<sup>Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 800
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)


Vitesse : 1/60"
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ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/20"
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Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)

Vitesse : 1/30"
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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


Vitesse : 1/20"
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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


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Focale : 53 mm (Focale 35mm : 79 mm)


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Vitesse : 1/20
Ouverture : f/2.8
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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


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Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)


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Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)


Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.5
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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


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Focale : 70 mm
Focale 35mm : 105 mm


Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.5
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Focale : 63 mm (Focale 35mm : 94 mm)


Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)</sup>

A quatorze heures trente nous étions toujours dans la forêt vierge et nous nous arrêtâmes pour la pause déjeuner.
Il était temps car on commençait à avoir faim et je trouvais mon sac à dos bien trop lourd.
La fraîcheur et surtout l’humidité nous obligèrent à nous couvrir un peu.
C’est alors que l’on découvrit le contenu de nos sacs repas. C’était assez diversifié, mais je préférais ne pas trop savoir ce qu’il y avait dedans et comment le tout avait été  préparé. Je mangeais sans vouloir me poser trop de  questions. Cependant je mentirais si je disais que c’était mauvais, c’était même assez bon. Seules leurs oranges, mi-vertes mi-oranges me laissèrent un peu sur ma faim et contribuèrent surtout à me geler les mains par l’acidité du jus qui dégoulinait de partout.


^{Vitesse : 1/30
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)}


Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)

[zabinouk]

A prendre au troisième degré je vois que tu as la même astuce que moi pour récupérer dans les montées... Prendre des photos   ;Dune autre astuce, la cueillette des petits fruits quand il y en a.

Très bon début, j'ai pas fini de peiner dans la montée, je m'y croirais presque tellement il y a de détail. Allez continue je te suis... Virtuellement

[Rino]

Je suis comme tous tes lecteurs, impatient de lire la suite !

On y est, c'est certain. Je viens de lever la tête de mon PC et j'ai encore les images devant les yeux. Difficile de passer à autre chose...

Vite ! Une autre dose !!!

[Simba]

Une description minutieuse qui nous emmène sur tes pas.
Les joies de la conduite africaine, la dernière nuit : les questions et l'excitation face à l'ascension du lendemain, le début de l'approche à pied du géant, la plongée dans son univers arboricole et floral... Mais aussi le physique mis à l'épreuve.

La suite! 

Amicalement
Simba

[Chinook]

Je tiens tout particulièrement à dédier ce carnet à Laurence alias Chinook.

  , tu vas me faire rougir 

D'une part car c'est avec elle que l’on a complètement organisé ce voyage. Elle a su répondre à nos attentes, à nos questions, nous conseiller afin que ce voyage devienne un des plus beau voyage que l'on ait jamais fait. Et je remercie également Bel Africa, agence de voyage dont s'occupe Chinook et par laquelle nous sommes passés

.

Ce fut un réel plaisir de t'accompagner dans la construction de ton voyage Attention, t'as intérêt à dire que du bien ! 

Je me régale en découvrant ton récit si détaillé  et je me réjouis de t'accompagner virtuellement jusqu'au sommet, jour après jour en attendant de  pouvoir te féliciter

Alors je me joins aux autres COWétiens pour dire LA SUITE please   

[ViBra]

Alors je me joins aux autres COWétiens pour dire LA SUITE please   

Et vite 

[Chinook]

Et vite

Attention, si on monte trop vite on risque de souffrir du mal d'altitude 

Accompagnons donc Jonathan à son rythme jusqu'au sommet  pour enfin découvrir avec lui les neiges du Kilimanjaro… Et je vous promets que vous ne serez pas déçus   

[Tangan]

Tres bon reportage et exellente qualité photographique

[Jonathan]

A prendre au troisième degré je vois que tu as la même astuce que moi pour récupérer dans les montées... Prendre des photos  

C'est vrai que l'excuse de la prise de photo peut-être très utile ... à condition que les autres vous attendent, ce qui était rarement le cas  .
Car après il faut les rattraper en marchant plus vite et on se fatigue encore plus   

Très bon début, j'ai pas fini de peiner dans la montée, je m'y croirais presque tellement il y a de détail. Allez continue je te suis... Virtuellement

Merci beaucoup, mais le plus dure est à venir  .

  , tu vas me faire rougir 

Mais c'est "parceque tu le vaux bien"  .

Ce fut un réel plaisir de t'accompagner dans la construction de ton voyage Attention, t'as intérêt à dire que du bien ! 

Pas de souci là dessus, je ne pense que du très très bon sur Bel Africa.
Si tous les voyages se passaient aussi bien, il n'y aurait plus de raison de râler.

Je me régale en découvrant ton récit si détaillé  et je me réjouis de t'accompagner virtuellement jusqu'au sommet, jour après jour en attendant de  pouvoir te féliciter

Ah, tu sembles bien certaine de l'issue de cette ascension  ... Qui sait, peut-être que je ne parviendrais pas au sommet .... 

Tres bon reportage et exellente qualité photographique

Merci beaucoup 
D'ailleurs si vous trouvez certaines photos particulièrement jolies/originales/ou autres n'hésitez pas à m'en faire part, je suis toujours très interessé de connaitre les photos que vous appréciez.


En tout cas merci à tous pour l'intérêt que vous portez au récit 

[Jonathan]

Comme  je vous sentais impatient, voici un petit bout de la suite pour patienter. 


On repartit vers quinze heures et peu de temps après je demandai, toujours en anglais, à Poa s’il pouvait bien nous prendre en photo en lui expliquant le fonctionnement de l’appareil photo.

Mon sac à dos était vraiment trop lourd, il faudra que j’essaie de l’alléger au maximum pour les jours suivants.
Petit à petit, on rentrait dans les nuages, plus ou moins épaix selon les passages. On voyait que l’on marchait le long d’une crête au milieu de la forêt.
Peu de temps après les premières goûtes d’eau commencèrent à tomber, en pluie fine.
Pas de quoi sortir son imperméable, mais le moral en prenait forcément un petit coup.
Puis la pluie devint plus présente, m’obligeant aussi à rentrer l’appareil photo dans sa sacoche.
Fort heureusement elle cessa assez rapidement.
En se remémorant bien le moment après coup, certes ce n’était pas le temps que l’on espérait, mais ça apportait quelque chose de mystérieux et ajoutait par la même occasion du charme à cette forêt.

Vers quinze heures quarante cinq, la forêt commençait à se faire plus clairsemée. On pouvait mieux voir autour de nous et au dessus de nous.
Malheureusement, toujours aucune vue, aucune ombre du Kilimandjaro. Pour contrer, ma déception je profitais de la rencontre d’une nouvelle espèce de fleur pour la photographier et retrouver un peu de tonus.


La photo prise par Poa.
<sup>Vitesse : 1/8"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)


Vitesse : 1/6"
Ouverture : f/4.5
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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)</sup>


Régulièrement nous nous faisions doubler par des poteurs.
^{Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)}


Même de simples fleurs ont leur charme sur les pentes du Kilimandjaro.
<sup>Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)


Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)</sup>


La forêt et les nuages pas bien haut.
Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/2.8
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)


Une couche de lichen sur une branche d'un arbre.
^{Vitesse : 1/10"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)}


Une nouvelle espèce de fleur pas loin de la sortie de la forêt.
^{Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)}