Qui dit safari au Kenya, dit migration de gnous au Masaï mara et . . . "crossing" comme ils disent là-bas.
Août 2011 donc : au bout d'un calvaire de piste très caillouteuse qui nous amenait du Lac Nakuru à la partie Ouest du Masaï mara, nous arrivions enfin en vue du Serena Lodge avec le dos en compote et l'estomac dans les talons. Mais le nuage de poussière et les beuglements du troupeau nous font virer sec vers la rivière toute proche où la traversée débutait. Le guide s'est débrouillé pour nous trouver une place à peu près potable (mais pas terrible quand même mais il ne pouvait faire mieux en arrivant les derniers) au milieu des dizaines de véhicules. Sur le coup nous ne nous en sommes pas rendu compte mais le guide nous l'a bien fait comprendre ce fut un coup de bol extraordinaire d'arriver pile au bon moment sans attendre une seconde. Nous l'avons aussi constaté plus tard en parlant avec d'autres guides effarés et en attendant également en vain un autre jour.
"Traversée de la Mara : stress et excitation"1 "On descend et on remonte en soulevant la poussière : pas encore décidés."
2
3 "On se calme."