Colors Of WildLife

Jour 0 – 2 septembre : Prélude
Départ de Liège, le 2 septembre,  en train vers Bruxelles et TGV vers Paris CDG. A l’embarquement, on pèse les bagages et… Les sacs à dos. Celui de Saki passe sans problème, le mien 11kg. Le préposé, cool, me demande ce qu’il y a dans mon sac : matériel photo. Sourire et il me dit : ok, pas de problème. On nous demande d’enlever nos chaussures et de passer le portillon. Pas d’autres vérifications.

Le vol se passe sans problème mais on ne parvient pas à dormir convenablement malgré les sièges libres du milieu : bon dieu ! Que c’est dur.

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Jour 1 - 3 septembre : En route vers Graskop.

Arrivée à Joburg, achat d’une carte gsm prépayée et prise en main de la voiture, une Toyota 1400cc. Mise en route de mon GPS mais dans le garage il ne détecte pas les balises et à la sortie du parking je me trompe de direction. Le Tomtom rectifie immédiatement ma direction et on continue notre voyage vers notre première étape : Graskop.

J’étais un peu inquiet par la conduite à gauche, mais tout se passe bien sauf que je me trompe constamment entre les clignoteurs et les essuie-glaces (cela me poursuivra tout le long du voyage).

Près de Graskop, on fait un arrêt à Pilgrim rest, petite ville de mineurs qui aurait pu devenir une ville fantôme à sa fermeture en 1972 si elle n’avait pas été transformée en musée en plein air. Tout rappelle l’époque des chercheurs d’or qui débuta en 1873. On y découvre le Royal hôtel, des maisons, l’imprimerie, musées divers. Tout cela est très sympa. Je n’ai pas encore sorti le matos donc pas de photos.

Arrivée à Graskop, petite ville de province avec ses maisons alignées le long de ses trois rues principales, plutôt déserte le soir. Situation intéressante entre les Sabie Falls et le Blyde River Canyon.

Le Graskop Hotel est assez sympa avec des chambres dans le bâtiment principal et des annexes sur le derrière ou nous allons loger. Après avoir déchargé les bagages, on fait un petit tour en ville ou l’on trouve deux magasins un peu intéressants, l’un spécialisé dans la soie et l’autre en articles d’artisanat.

On décide de se reposer au bord de la piscine et de prendre un peu de repos avant de commencer notre périple. On dîne à l’hôtel n’ayant rien vu de bien intéressant ailleurs. Logement, dîner et déjeuner pour €72. La vie n’a pas l’air d’être très cher ici.

Jour 2 – 4 septembre : Sabie Falls et Blyde River Canyon

Lever à 7H, petit déjeuner. On passe par la réception pour payer et, suite à mes questions, la gérante me dit qu’il n’y a plus d’eau aux chutes de Sabie.

On se met en route et on s’arrête à une station d’essence, ou l’on s’active autour de la voiture : nettoyage des vitres, contrôle des pneus et de l’eau. Là, on me dit qu’il y a encore de l’eau aux chutes.

On décide de vérifier en allant voir la première : Les MacMac Falls décrites comme deux chutes majestueuses de 56m de haut, dans des gorges bordées de fougères et forêts. Il y a encore une chute avec un peu d’eau, mais cela ne doit pas refléter leur beauté, d’autant plus qu’on se trouve dans une année de sècheresse.

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On arrête notre visite aux chutes et on oublie les Bridel veil, lone creek falls,… On prend le chemin du Blyde River Canyon, long d’une trentaine de Km, et par endroit profond de 700m. Les différents points de vue se succèdent :

le Pinnacle,

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God’s Window,

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lisbon et berlin falls,

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Bourke’s Luck Potholes. L’accès aux potholes se fait par un sentier qui permet de se promener parmi ces grands trous, cylindriques et colorés, façonnés par le sable et les cailloux dans le lit de la rivière. Les falaises passent de l’orange au jaune et au gris et tombent a pic dans les eaux turquoises. Un petit musée présente la faune et la flore locale ainsi que la géologie de la rivière.

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Autre point spectaculaire: les three Rondavels. Elles ont l’allure de trois huttes traditionnelles zouloues.

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Les vues sont spectaculaires mais gâchées par une légère brume qui nous empêche de prendre des photos intéressantes. Les différents arrêts sont agrémentés de magasins d’artisanat, le tout surveillé par un garde local.

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On arrive à la chambre d’hôte vers 15H30 : Zuleika Country House. Jolie maison en pension complète. Ici, je regrette un peu de ne pas avoir réservé au Tsukudu Lodge (Comme conseillé par un membre éminent) qui nous aurait déjà permis de nous immerger dans la faune sauvage.

Repos au bord de la piscine. Ces deux premiers jours nous auront permis de bien récupérer de notre voyage en avion et ce sera bien nécessaire avant les réserves privées ou le réveil sonne à 5H30.

N.B.: Le débit sera lent  :-[ car j'ai un emploi du temps assez chargé. Merci pour votre patience  :-*

Bon départ pour ce nouveau carnet africain ;), je tacherais d'être patiente ::)

Génial, un nouveau carnet !  :)

Et déjà de bien belles photos !

PS : Pas grave, ça nous permet de rêver au ralenti... Et en Suisse on a l'habitude d'aller lleeennnttteeemmmmeennttt..........

Bah, j'ai pris 6 mois pour faire le mien, je ne pense pas que tu vas faire si long ;) ;D

Me réjouis de lire la suite

Super le début! :) Et tes photos me rappellent mon voyage il y a 5 ans, c'est cool...

Je suis certain que l'on va se régaler avec ce carnet. Le début est prometteur.

Voilà un voyage (et un carnet) qui commence déjà très bien. Ces premières photos me rappellent mon tout premier voyage en Afrique Australe il y a 8 ans. Vivement la suite.

Hé hé ! Un classique du genre  :)
Finalement on finit par s'y habituer et le problème s'inverse à notre retour en France (ou en Belgique en l'occurrence)...

Je me souviens d'une anecdote lors d'un voyage A/R en Tanzanie et au Kenya... En 1975... Si ma mémoire est encore bonne...
Pendant tout le voyage avec la R16 (conduite à gauche), Gazelle était chargée de me rappeler régulièrement: "keep left"... Et tout a bien fonctionné jusqu'à l'ultime étape du retour. A la sortie de Mwanza, après avoir fait le plein de carburant... J'ai repris la piste comme un grand et "à droite"... Semant l'effroi chez les conducteurs qui arrivaient en sens inverse...

Quand on debute la lecture d'une histoire, on se demande comment sera la chute. Ici on commence par elle ;D ;D

Jour 3 - 5 septembre : Réserve de Motswari

Mon TomTom m’indique 62Km – 5H. Je me dis, ce n’est pas possible, il déconne. Je me met en route en pensant que j’allais arriver bien tôt mais tant pis cela me permettra de humer l’air de la brousse. La route jusqu’à l’aéroport de Hoedspruit est très facile et cela me conforte dans mon idée que Tomtom n’a pas ses cartes à jour.

Quelques Kms plus loin, je me rends compte, très vite que Tomtom n’est pas con du tout. En effet on tombe sur ces fameuses « untarred road ». Avec ma petite Toyota, je suis obligé de redescendre très rapidement de vitesse et tombe à 15km/H. Cette conduite me stresse un peu et quand je vois un 4x4 débouler à toute vitesse pour me doubler je me fais la réflexion (Qui se confirmera par la suite) de ne plus louer que des 4x4 si je reviens par ici.

La route me semble interminable et les minutes qui s’écoulent me semblent une éternité. Au bout d’une longue conduite, j’arrive enfin à la Gate de Timbavati. Miracle, là derrière, la route financée par les réserves privées, est en bitume. On est limité à 50 Km/H pour les animaux, mais peu importe, on retrouve des couleurs.

Tout a la fin de cette longue route (Car Motswari est la dernière réserve), on retrouve une route « untarred » pour se rendre au lodge où l’on arrive à 14H. On est accueilli par Nathalie, une française, qui y travaille depuis 6 mois, et qui nous conduit à notre logement. C’est superbe.

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On est près du bâtiment où l’on prend sa collation, avant de partir en safari, et du restaurant. Principal. Ce bâtiment donne sur la piscine et une rivière asséchée. Le camp est open et l’on ne peut y circuler seul à la tombée de la nuit.

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A 3H30, on va prendre sa collation. On en profite pour visiter le petit magasin attenant et dont s’occupe, entre autre, la manager (Une ancienne directrice de banque américaine tombée amoureuse de l’endroit). Cette petite échoppe sera la plus belle et moins cher de tout ce que l’on verra par la suite et on regrettera de ne pas avoir acheté plus de souvenirs.

On rencontre notre guide ainsi que nos compagnons de safari : deux irlandais, en voyage de noce, hyper sympas et un couple homo américain, un  peu coincé au début, mais qui allait être de très agréables « guests »..

On commence le safari par une rencontre avec une jolie antilope : un steenbok. Puis on arrive à un grand point d’eau ou est rassemblé un grand troupeau de buffles.

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Après avoir observé les buffles en train de boire et de jouer, notre guide quitte cet endroit assez rapidement ; il a apparemment eu des informations. On se doute qu’il s’agit de quelque chose d’intéressant.

En circulant sur les pistes, on se dit que cette réserve est très « bushy », ce qui se révèlera une constante dans tout notre périple et qui sera une des difficultés majeures pour réaliser de bonnes photos.

Après avoir passé à travers des buissons, on arrive près d’un rhino blanc. Pas facile de prendre une bonne photo, mais bon on n’est qu’au début de notre séjour et on en verra encore se dit-on, et puis on est en vacances et le but est de profiter de l’ambiance.

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On aperçoit une girafe et quelques oiseaux mais pas le temps de dégainer. Il est 18H et l’on s’arrête pour la collation du coucher de soleil. On fait un peu plus connaissance avec nos compagnons : nos irlandais sont vraiment très sympa et on accroche très rapidement avec eux.

Il est 18H30, la nuit est tombée et on se remet en route pour le « night drive ». Apparemment, notre guide a reçu une nouvelle information, mais il communique peu. On aperçoit des spots et des voitures à travers les buissons et arbres.

Nous approchons de l’endroit et on se trouve en face d’un léopard, perché en haut d’un arbre, en train de manger une antilope. D’abord priorité aux autres, déjà sur place, mais vous imaginez qu’on est impatient : notre premier léopard ! Il déguste sa proie à travers les branches tandis qu’une hyène attend, en bas de l’arbre, qu’un morceau tombe.

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Quand, enfin arrive notre tour, notre guide n’arrive pas à se mettre en bonne position pour une photo car, quelque soit la position il y a de grosses branches qui bloquent la PDV (Il y a encore Nkorho, n’est-ce pas). Il est 18H50 et notre guide décide qu’il est temps de rentrer et qu’on reviendra demain.

A Timbavati, on dirait que les guides se focalisent sur la découverte des « big 5 », ce qui doit sûrement être la demande de la plupart des clients.

Retour au lodge et petite douche avant de nous rendre au boma ou l’on retrouve notre guide et nos compagnons. Les irlandais sont toujours aussi sympas et nos américains se dérident et s’ouvrent à la conversation. Nous ferons connaissance du manager du lodge qui est vraiment très jovial et à l’écoute de ses invités. Sa devise : venez en tant que client et repartez en amis.

Nous allons découvrir la cuisine de Grace, qui a participé a de nombreux bush banquets, et dont on se régalera.

@+

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La soirée se termine et tout le monde a envie d’aller se reposer.


 

Merci pour cette suite. On y refait le voyage avec le narrateur.

Déjà beaucoup de belles rencontres animales pour un 3eme jour !...

C'est marrant j'ai moi même rencontré un jour à Cuba un couple d'Irlandais mais ceux ci étaient tellement bourrés que ça reste une rencontre mémorable. Le fait que tu parles de ce couple d'irlandais me fait repenser au mien et me fait bien marrer. Merci  ;)

Jour 4 - 6 septembre : Réserve de Motswari

Réveil a 5H30, petite collation et départ en safari.

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Rencontre avec éléphants, girafes, aigles mais pour ceux-ci mes objectifs ne sont pas suffisamment puissants et, en plus, superbe contre-jour.

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Il est 7H45 et l’on s’arrête pour la pause traditionnelle : Café, bonbons et… pipi !

On redémarre avec un superbe Pearl-spotted Owlet

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Et puis le Tamtam se remet en route, notre guide accélère et marmonne »lions ». Il est 8h50 et nous faisons connaissance avec nos lion(ne)s. Big Five game: Buffle, Rhino, léopard, éléphant, et lion. Son objectif est atteint !

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Une bande de 6 lions qui dorment paisiblement au soleil et qui lèvent à peine la tête en entendant le bruit de notre moteur. C’est le roi de la sieste. On reste une vingtaine de minutes afin de les photographier sous toutes les coutures mais pas de poses géniales.

On rentre tout doucement avec quelques girafes pour nous accompagner. Petit déjeuner, repos autour de la piscine.

15H30 petite collation et départ pour notre game drive de l’aprem : buffle, éléphant, un lion solitaire… couché ! Hippos, cormoran, impalas.

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Il est 17H et nous rencontrons un grand troupeau d’éléphants et éléphanteaux en train de manger et de jouer. Deux petits sont en train de se mesurer l’un à l’autre. Il est 17H30 et déjà le soleil est en train de se coucher.

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Notre guide se dirige vers un endroit pour lequel il a obtenu des informations et nous signale « lions and cubs ». Il suit le cours de la rivière asséchée et s’arrête là ou la vue est la plus dégagée. Il nous indique un endroit : lions. Je regarde désespérément mais ne voit rien. Saki me dit que je dois regarder dans une certaine direction et après un certain temps, j’aperçois un  lion mâle. Les cubs, déjà âgés, suivent de loin mais ne se décident pas à se rapprocher. On fait quelques photos puis le guide décide d’essayer de les aborder par l’autre rive afin d’essayer de mieux les voir mais rien n’y fait. On reviendra demain, nous dit-il (Déjà entendu et jamais vu).

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Il est 18H et en reprenant la route, il crève un pneu. Son cric ne fonctionne pas et il doit appeler une autre jeep à la rescousse. En attendant on prend l’apéro.

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On repart à 18H30 pour le night drive mais rien de spécial. On retourne au lodge sous le regard des impalas

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Nous irons ensuite déguster le superbe repas de Grace et prendrons un repos bien mérité.

Conclusions : Très beau lodge, bonne ambiance, mais guide obsédé par la découverte des « big 5 ». J’avais hésité entre celui-ci et Ngala de ccafrica a peu près dans les mêmes prix. Je me demande si ce dernier n’aurait pas été un meilleur choix, mais ce sera pour la prochaine fois.

Jour 5 - 7 septembre : Sabi Sands – Nkorho

Vous connaissez le topo 5H30 debout et départ après un café et quelques biscuits. Nous croisons des impalas qui s’enfuient avec souplesse, la queue relevée laissant apparaître une touffe de poils blancs. Plus loin éléphants, oies, aigrette, d’autres éléphants à un point d’eau, impalas, guineafowl, vervet, rollier.

Pause café dans le lit desséché d’une rivière. Départ et rencontre avec un éléphanteau très curieux qui nous examine sous toutes les coutures.

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,9932.0.html (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,9932.0.html)

Retour au lodge pour le départ.

Au revoir Nathalie et au staff de Motswari. Nous connaissons la route qui nous a conduit jusqu’ici et j’appréhende la route qui conduit à Nkorho. Je passe sous silence le calvaire de la route retour et reprend l’asphalte vers Acornhoek ou l’on devra bifurquer pour aller vers la Gowrie gate.

J’arrive près d’Acornhoek à un T et je dois faire un stop. Je ralenti mais ne marque pas l’arrêt. Aussitôt un policier surgit de derrière un camion et me fait signe de me ranger. Il vient vers moi, me dit que je n’ai pas fait le stop et qu’il va me donner une amende de 500 rands. Après avoir tourné autour de la voiture et relevé le numéro. Il me demande de le suivre au poste de police. En cours de route, il se range sur le côté, vient vers moi, et me demande combien je lui donne pour ne pas avoir l’amende. Stupéfait, je marmonne 200 rands qu’il prend très rapidement avant de s’évanouir dans la nature. J’ai appris pas la suite que 100 rands auraient été suffisants.

Après cette émotion, je fais le plein en ville et prends la route bitumée pour Nkorho. Elle se transforme très vite en « untarred road » ou je reprends ma vitesse de croisière de 15km/H. On suit les signes de Sabi Sands et au bout d’un moment (Je n’ai plus de notion du temps) on arrive a une fourche. Là, un gars me fait de grands signes, il vient vers moi et me demande ou je vais. Il se lance dans une explication incompréhensible et puis m’indique la « mauvaise » direction. Je lui dit non fermement et, au moment de poursuivre ma route, me demande 10 rands. Bon, je lui refile 2 rands et poursuis péniblement mon chemin vers Nkorho.

Le lodge est un cran en dessous de Motswari, de même que la nourriture. Les guides sont au four et au moulin aussi bien guide que serveur mais l’ambiance est sympa et la manager tout sourire.

Repos autour de la piscine a débordement avec vue sur la plaine et le point d’eau surveillé par la caméra.

Départ à 16H35 en game drive mais pas avec André. Le guide à une caméra, bon présage se dit-on car s’il est photographe, il s’arrangera pour nous placer convenablement. Nous accompagnons des personnes avec qui on n’accrochera pas vraiment : un couple de jeunes australiens et un autre couple sud africain.

Rencontre avec un troupeau de buffles dans une belle lumière de fin de journée.

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On reste un long moment à les observer puis on poursuit notre chemin en rencontrant des impalas. Au détour d’un tournant, on aperçoit une voiture en plein milieu de la savane. On se dirige vers eux en scrutant tout le paysage sans rien voir. En fait, il fallait regarder au sol pour admirer de tout petits plovers qui apparemment se planque sans remuer un poil dès qu’ils sont en danger.

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Il est 17H30 et le soleil commence à se coucher. On rencontre éléphants, hyène et rhino. Les léopards ce sera pour demain.

Merci pour tant de souvenirs ravivés !!
Mais dis donc, on dirait qu'il se développe de plus en plus une culture pas très chouette de l'arnaque en tous genres ? On va me dire que "c'est l'Afrique" mais, pour ma part, en Afsud, j'avais eu l'impression que le phénomène n'était pas si important. Apparemment c'est en train de changer... Mauvaise nouvelle :'(

Merci Louis pour ce carnet. :D
Juste un petit conseil pour atténuer  "les effets" d'une belle piste tôle ondulée telle qu'est celle d'accès au Sabie Sand roule un peu plus vite 50km/h minimum

Merci pour le conseil. J'm'en vais de ce pas prendre l'avion pour essayer  :-*.

Pas encore d'expérience dans ce type de conduite Christine; j'avais, en plus, l'appréhension de crever. Les gros 4x4 me dépassaient probablement à cette vitesse, mais je n'ai pas fait le rapprochement, croyant qu'avec de bons gros pneus, on peut se le permettre

Jour 6 - 8 septembre : Sabi Sands – Nkorho

On part avec notre guide, avec un superbe lever de soleil, à la rencontre de buffles.

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Plus loin d’adorables koudous nous toisent de leur grands yeux étonnés, rencontre avec des waterbugs dont le derrière est une cible mouvante puis rollier, zèbres,… je peste contre toutes ces branches qui m’empêchent de prendre des photos correctes. Retour au lodge, repas, repos au bord de la piscine.

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On repart pour le game drive du soir avec de nouveaux compagnons. Nombreuses girafes en chemin, buffles, nyalas mâle et pause apéro vers 18H. Notre guide reçoit une info d’André, l’autre guide : léopard !

On se dirige vers l’endroit ou le kill vient d’avoir lieu. Un léopard est en train de tirer un impala beaucoup plus grand que lui. Il se dirige vers un arbre (on ne sait pas encore lequel), et on le suit jusqu’à ce qu’il s’arrête devant son arbre. Il y dépose sa proie et observe le haut de l’arbre pendant un long moment. Puis il saisit l’impala à la gorge, il se met en position et saute sur le tronc en hissant sa proie. On sent qu’il accroche ses griffe profondément dans le tronc, il fait un nouveau bond et s’apprête a sauter plus haut, mais, au moment du troisième saut, il retombe brutalement sur le sol, l’impala est trop lourd pour lui.

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,9712.0.html (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,9712.0.html)

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Après avoir regardé vers le haut de l’arbre à plusieurs reprises il se décide à déguster son repas. Apparemment, il n’a pas très faim car après avoir un peu mâchouillé, il décide de prendre du repos. Il s’éloigne de quelques mètres de son arbre et se couche en se pourléchant les babines.

On est resté près d’une heure a suivre l’action et notre guide décide de le laisser en paix et nous promet de revenir le lendemain matin.

Rentré au camp, on nous réserve une petite surprise : un bush banquet : repas au milieu du bush. C’est très sympa et réussi.

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Passionnant ton carnet Louis. L'illustration est à la hauteur des rencontres, riche et très belle.
Merci pour ce partage.

Amicalement,
Seb

Saki et Louis, merci pour le partage. On attend impatiemment la suite pour savoir si le lendemain ...
Le léopard était toujours au rendez-vous.

Jour 7 - 9 septembre : Sabi Sands – Nkorho

Merci à vous. Désolé de la lenteur...

On se lève avec l’impatience de revoir notre léopard. Après la collation matinale, on se met en route, mais notre guide, petit farceur, fait un petit détour qui nous permet de voir girafes, gnous,…

Il sent notre impatience grandir et se décide à mettre le cap sur l’endroit ou devrait se trouver notre léopard. Il est bien là, couché dans l’herbe, se roulant comme un gros chat. Sa proie est toujours au pied de l’arbre telle qu’elle était hier soir. Au bout d’un moment, il se lève et se dirige vers elle. Il la prend à nouveau par la gorge. Youpee, il va de nouveau essayer. Zut ! Il y renonce et après avoir lancé un dernier regard vers le haut de l’arbre, il va se coucher au pied du 4x4 puis s’éloigne un peu pour se recoucher un peu plus loin.

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On se remet en route, girafes et puis tamtam, on part à la recherche d’un lion. Après un certain temps, on aperçoit une voiture en observation. On se dirige vers eux et on voit un beau lion mâle débouler nonchalamment et passer devant nous pour aller se coucher à l’ombre de buissons. Après l’avoir bien observé et pris en photo – pas de branches dans le chemin, cette fois. – on se remet en route pour une collation vers 8H30. On rentre pour le déjeuner accompagné par des girafes et éléphants.

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On redémarre à 16H30 : girafes, impalas, superbe coucher de soleil, allumage du spot éléphant, un lion se roulant dans l’herbe

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et puis… un léopard  qui de faufile entre les buissons. On le suit, il se couche dans l’herbe et on a l’occasion de faire quelques photos. Mais pour moi, la photo au spot n’est pas chose facile.

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Après un bon quart d’heure on rentre au lodge et l’on fait connaissance avec nos sympathiques nouveaux compagnons : des hollandais qui se moquent de leurs compatriotes qui partent en vacances avec leur maison roulante.

Ton récit de voyage est passionnant ! Je suis suspendue à mon écran ! Et merci pour tes superbes photos. J'ai particulièrement apprécié celles du léopard ! Je me réjouis de lire la suite... (L)

Jour 8 - 10 septembre : Sabi Sands – Nkorho – Kruger

Départ et rencontre avec des gnous, chacal à chabraque et puis à la limite du Kruger, deux guépards qui se lèvent rapidement à notre arrivée et se dirige vers le Kruger ou l’on n’a pas le droit de poursuivre. Juste eu le temps de prendre une ou deux photos pas terribles.

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Un steenbok, des girafes et puis deux superbes petites hyènes sur un monticule et n’arrêtant pas de se lover l’une sur l’autre. Superbe spectacle que l’on quitte avec regrets.

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Rencontre avec un rhino près d’un point d’eau où nage un hippo. Et cette fois, pas de branche dans le chemin.

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On repart, rencontre avec nyalas et puis surprise, à 8H30,  un léopard en haut de son arbre. La belle position, la tête couchée sur une grosse branche, les pattes et la queue pendante, le tout assorti d’un superbe contre-jour. Malgré toute la difficulté et l’impossibilité de faire une bonne photo, on mitraille quand même, tant pis, on verra au développement.

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On rentre accompagnés par des buffles et koudous. Il est temps de quitter cet endroit superbe pour les léopards et de voler de nos propres ailes vers le Kruger.

On quitte le lodge accompagné de nos amis hollandais et on se dirige vers Acornhoek. Nos amis hollandais prennent un peu de retard et puis disparaissent de notre vue. On attend un quart d’heure et on fait un peu de chemin inverse, pas de trace. On reprend notre chemin, mon tomtom me dit de tourner à droite mais pas de chemin bref on s’emmêle les pinceaux et on se perd complètement. On ne sait plus du tout ou l’on est, on traverse différents villages, puis on s’arrête près d’écoliers (Reconnaissables à leur uniforme qui est, en général, de la même couleur que leur bâtiment scolaire) pour demander une information mais il nous indique une autre personne plus loin qui nous dit aller dans cette direction et se propose de nous accompagner. Pas certain de son hospitalité on décide de suivre les informations du tomtom et au bout d’un temps qui nous semble une éternité, sur ces routes  en graviers on retrouve une route asphaltée. Là, c’était gagné. On est reparti vers le kruger après avoir fait un sacré détour. Par la suite, en expliquant, notre mésaventure à des suds afs, ils nous ont dit qu’on avait eu de la chance car cette région n’avait pas bonne réputation.

On entre par Orpen et on entre dans le parc, accueilli par des impalas et waterbugs.

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Plus loin  on arrive a un premier point d’eau ou arrivent zèbres et impalas, on continue la route vers Satara  en observant gnous, zèbres, marabou, un aigle ( ?). A l’arrivée, on rempli les formalités et on se rend rapidement à notre rondavel pour y déposer nos bagages, se rafraîchir et se mettre en route.

Comme il est déjà assez tard, on décide de faire H5 jusque Sweni : rollier, autruches, femelles koudou toujours aussi charmantes, zèbres, phaco, impalas, grey lourie, steenbok, girafes, waterbugs, gnous.

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Au bout de la route on doit tourner à gauche pour Sweni mais tomtom me dit qu’il est temps de rentrer si l’on veut arriver avant la fermeture des gates.

Dîner au resto du camp. Prix toujours très honnêtes. Nourriture correcte sans plus. Bonne nuit les petits. Demain est un autre jour.

@+

Bonjour à vous, lecteurs de mon carnet

La rédaction d'un carnet de voyage demande beaucoup de temps. Il y a la rédaction du texte et l'illustration par les photos. Je pense qu'un carnet a pour but de faire vivre une expérience africaine et, en même temps, de donner des informations sur les différents endroits visités.

Je n'ai pas la prétention d'avoir écrit une oeuvre  ;D mais on espère une réaction positive ou négative qui permettent de continuer ou de corriger le tir. En cas d'absence totale de commentaires (à l'exception de deux ou trois personnes  (Y)) on peut logiquement se dire que le carnet n'est pas intéressant et qu'il est inutile de perdre son temps.

Il me reste environ 13 jours de voyage. Voilà ce que peut donner une narration sans illustrations  ;D

Jour 9 - 11 septembre : Kruger Olifants par la S39, H1-4 et H8

On quitte Satara à l’ouverture des gates et on se décide pour la S39. Là encore la programmation par le tomtom me donne des temps qui vont se vérifier  et je ne tarde pas à faire à nouveau l’expérience exaltante des routes empierrées qui réduisent ma vitesse à 10/15 km/H. Et dire qu’on en a pour 32km avant d’arriver a Timbavati.

C’est une conduite stressante et toujours la crainte de crever un pneu. C’est notre première expérience sur ce type de route et je réalise, encore une fois, qu’un 4x4 est plus sécurisant et qu’il permet aussi, de par sa position plus haute, de mieux apercevoir la faune et est, probablement, plus confortable pour prendre des photos et je me jure que ma prochaine expédition sera aussi en 4x4.

Buffles, impalas, aigles ( ? trop loin), un bateleur immature, vautours,  impalas, red duiker,…

On reprend la H1-4 pour Olifants. Gnous, White rhino, lions au loin, couchés comme il se doit, hyène en face à face avec phaco, hyène allaitant deux petits. Tout près d'olifant, hippo et crocodiles. Arrivée à Olifants avec très belle vue sur la rivière.

Petit casse-croûte et départ pour Satara. Je pensais m’aventurer sur les S89, 91 et 92 mais j’y renonce et reprend la H1-4 en sens inverse. Se succéderont, éléphants, koudous, aigles,…

Nous avons continué notre route sur la H1-3 après Satara et le seul fait intéressant à vous raconter est notre rencontre avec un éléphant sur la route en plein sur ma bande de circulation. C’est qu’on se sent petit dans une Toyota devant un éléphant adulte. La rencontre est tout à fait différente de celle avec un 4x4 piloté par un ranger. On prend quelques photos, je déplace la voiture pour permettre à Saki de mieux prendre ses photos et puis ? En général, les éléphants ce n’est pas vindicatif quoique certains mâles puissent avoir des réactions imprévisibles..

Je suis à une vingtaine de mètre et il continue à manger son buisson. Il n’a pas l’air nerveux. Bon, j’y vais, je passe sur la bande de droite, le pied prêt à enfoncer l’accélérateur. Au moment où je passe à côté, j’accélère franchement et puis regarde derrière. Il secoue un peu sa tête et puis continue à manger.

Jour 10 – 12 septembre : Kruger – Satara vers Crocodile Bridge.

On fera la H1-3 jusque Lower Sabie ou l’on déjeunera puis la moitié de la H4-1 vers Skukuza et la H4-2 vers Crocodile Bridge.

Eléphants, zèbres, girafes, un superbe bateleur perché sur un arbre, au bord de la route,  Klipspringer, rhinos, cormoran, hamerkop, héron, spatule, hippos, koudous, impalas, hyène sont quelques animaux que nous aurons l’occasion d’examiner à notre aise.

Le Kruger est une expérience très intéressante et j’y reviendrais sûrement en y passant plus de temps et surtout équipé d’un 4x4.

Jour 10 – 13 septembre : Transfert vers Mkuze

Hier soir un rhino s’est approché de la clôture du camp mais un feulement de léopard l’a fait s’arrêter brutalement et puis il a fait demi tour et s’est enfuit.

Notre voisin qui guide deux touristes nous dit qu’il a vu deux léopards un peu plus haut sur la H4-2. On se dit qu’on a bien une heure a perdre et on fait un tour mais nada. Nous quittons donc le Kruger en passant par Komatiport pour y faire le plein de cash. Les ATM du Kruger étant en panne.

Nous avons choisis de ne pas passer par le Swaziland. La route jusque Mkuze n’est pas vilaine avec quelques belles vues au passage. La route sera longue et parsemée de panneaux : Don’t stop, Crime alert. Avec les maisons fortifiées comme au temps de la guerre, nous avons comme un sentiment d’insécurité et sommes bien content que notre petite Toyota ne nous pose pas de problèmes. Arrivée à Mkuze, petite ville sans intérêt si ce n’est sa position, au carrefour de plusieurs parcs intéressants. Nous logeons au Ghost Mountain Inn, superbe hôtel qui nous propose un upgrade gratos comme il n’y a pas beaucoup de monde. Toujours ça de pris !

Bonjour Louis,

Personnellement, j'ai choisi depuis quelques temps d'essayer de lire les carnets de voyage "d'une traite", une fois que l'ensemble en a été posté, car je trouve que cela plonge mieux dans le partage des émotions de l'auteur...
Je comprends néanmoins la solitude et le désarroi du compositeur ayant l'impression de poster dans le vide parce que ne recevant pas de commentaires...
Alors: vas-y Louis! Je lis avec le plus grand intérêt ce carnet superbement illustré! Merci et... Encore!
Amicalement,
Bastien N.

surtout continue Louis, c'est  (Y) (Y)

Louis désolée je commente toujours les carnets à la fin, j'aime pas les coupures " la suite, la suite" " encore"...........voilà la raison de mon silence puisqu'il reste 13 jours  :P

c'est vrai Louis que c'est super long d'écrire un carnet de voyage... désolée j'ai été assez peu présente également !
j'attend la suite  ;)

Désolée Louis c'est vrai que j'ai tendance à lire également  plusieurs jours d'une traite. Surtout continue ton récit illustré!
C'est vrai que l'on est souvent frappé lors d'une première visite en AFS par toutes ses maisons aux murs surhaussés par des fils barbelés voire des tessons de bouteille, par ses pancartes pas toujours rassurantes. Et malheureusement la situation ne s'améliore pas réellement.

Nous avons déjà eu l'occasion d'en discuter ensemble...
Un carnet de voyage, est un exercice (une forme d'expression) qui prend du temps (écriture, tri et traitement des photos...)
Et plus qu'un exercice, c'est un don de soi, de son expérience, qu'on livre à d'autres, en espérant qu'ils y pénètrent (à leur rythme).

Je t'encourage, comme mes prédécesseurs à le poursuivre... Tout en l'illustrant, comme tu l'as débuté.
Ce serait dommage d'en priver les lecteurs plus réactifs ou moins démonstratifs...

De manière générale (carnet de voyage ou autres rubriques), c'est l'interactivité (entre tous les membres), qui fait la force d'une communauté de passionnés.

---

Sourire... Pour la confusion, entre les clignoteurs et les essuie-glaces (c'est du vécu)... Pour la Bad Road qui mène à Timbavati (vécu aussi  ;D) et comme le dit Christine, mieux vaut pousser un peu la vitesse pour moins se tamponner les fesses! ... Pour le flicage au stop (vécu également!  ^-^)

Jamais eu l'occasion de faire le "bush banquet", mais je situe parfaitement l'endroit ainsi que la marre d'eau de ce gros hippo solitaire. A la place du rhino (très sympa d'ailleurs), nous avons eu la chance d'assister à deux femelles léopards qui se succédaient pour boire.

Absolument magnifique, j'adore tes photos de léopard!!!!!!!!!!!!!! (Y)

Merci, tout ce que je demandais, c'était s'il y avait un lecteur dans l'avion, apparemment quelques uns. Bon il va falloir me remettre au boulot.

Jour 11 - 14 septembre : Kosi Bay

Le lendemain, départ pour KosiBay. On nous prévient qu’aux environs de Tembe il y a quelques potholes. En réalité, après Jozini, il n’y a que des potholes et parfois qu’un seul, aussi grand que la route. On passe devant deux autres réserves intéressantes, mais que nous n’avons pas le temps de visiter :
Ndumo : considérée comme un petit okavango. Les plaines humides et les espaces marécageux fournissent une nourriture abondante aux oiseaux. C’est aussi un sanctuaire pour les hippos et les crocos. On y croise aussi girafes, zèbres, rhinos noirs ou blancs et antilopes suni.
Et Tembe,  constitué d’épineux, forêts subtropicales et de mares ou viennent s’abreuver les plus vieux éléphants (Probablement les plus grands aussi d’AFS) natifs du kwazulu. Girafes, rhinos noirs et blancs et multitude d’antilopes. Des excursions sont organisées au départ du Forest Lodge. http://www.tembe.co.za/french.asp

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Nous arrivons à Kwangwanase ou nous devons laisser notre voiture à la station Total surveillée par caméra. Nous avons rendez-vous avec le 4x4 du camp à 12H. Le ranger nous amène jusqu’au camp, qui est fait de 8 tentes écartées les unes des autres, sans électricité mais équipée d’un lit douillet avec moustiquaire.

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Le soir les différents sentiers conduisant aux tentes sont éclairés par des flambeaux. Dans les tentes, le soir, des lampes à pétrole et la baignoire, enterrée dans le sable, est éclairée aussi par des lanternes. La baignoire est complétée par une douche, le tout en plein air. Tout cela est trèèèèèèèèès romantique. Près de la tente il y a un arbre avec un hamac et le soir, les bushbabies viennent nous saluer de leurs plaintes. Le matin, on nous apporte un thermo d’eau chaude pour le café ou thé.

Le jour d’arrivée correspondra avec le seul jour de pluie que nous aurons, mais la belle averse. Toutes les activités sont annulées et on fait connaissance avec des personnes de Durban et de leurs cousins venus d’Autriche. Le contact est agréable et l’ambiance est excellente. Nous décidons d’enfiler les ponchos et d’aller, tous ensemble, explorer les alentours. Le lodge fait face à un des lacs:

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La région du Nord-est du Kwazulu est renommée pour ses longues plages vierges adossées a des dunes et forêts ou l’on peut pratiquer de la plongée, de la pêche, du surf. La mer regorge de corail et de beaucoup d’espèce de poissons

KosiBay est situé près de la frontière avec le Mozambique et la principale attraction est la succession des quatre lacs, parallèles à la mer, sur une longueur de 18km. Ils sont entourés d’une forêt de palmier de  raffia. Les quatre lacs ont une salinité qui varie en fonction de leur éloignement de la mer si bien que l’on y rencontre une faune et une flore très diversifiées.

Il y a beaucoup d’oiseaux mais bien cachés par la végétation luxuriante et le plus célèbre est le pel’s fishing owl ainsi que le palm vulture. Nous verrons les deux mais un à une distance beaucoup trop importante pour mon télé.

Vue des lacs par satellite

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C'est quoi des potholes Louis ?

Des trous dans la route  :-*

Je réponds à la place de Louis qui m'excusera: les "potholes", ce sont ce que l'on appelle les "nids de poule" chez nous... Des trous sur la route plus ou moins profonds, de forme plus ou moins arrondies, et que l'on peut éviter avec plus ou moins de chance!
Amicalement,
Bastien N.

Dernier détail : plus les potholes sont grands plus les pneus et les amortisseurs souffrent!
En Zambie on te dit méfies toi du conducteur qui roule tout droit... Car il a certainement trop bu et ne voit plus les potholes!

  :-*

Christine, les souvenirs correspondent  ;)

Je me souviens quant à moi d'une partie de la route entre Nata et Kasane au Botswana, où il me fallait presque faire attention aux tronçons de route au milieu des potholes!
Amicalement,
Bastien N.

Merci... Je dormirai moins bête ce soir  ;D moi j'appelle ça des nids d'autruches  :-[

C'est sûr qu'en Zambie on apprend bien, peut-être plus qu'ailleurs, le sens du mot potholes  ;D

Jour 12 - 15 septembre : Kosi Bay

Après une bonne nuit nous nous rendons au déjeuner et partons pour notre croisière sur les lacs. On nous amène en 4x4, suivi d’une courte marche dans la forêt de raffia.

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Nous embarquons et découvrons le système des quatre lacs reliés par des canaux

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ses habitants

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sa faune

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On découvrent les pièges, faits de branchages et développés par les tongas, selon des techniques ancestrales, pour attraper les poissons qui montent dans les lacs et sont capturés lors de la remontée vers la mer. Les pièges sont très ingénieux et laissent repartir les petits poissons, les autres sont gardés dans un enclos circulaire et leur sert de réserve.

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Nous apercevons les pêcheurs sur leur minuscule embarcation, des tongas ramassant des roseaux, des cormorans, des darters, des hérons.

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Nos amis sud afs et autrichiens sont hyper sympas et l'ambiance est excellente. Le seul hic, les moteurs du bateau ont un problème et après différents essais infructueux, le guide nous emmène pour un picnic sur la plage pendant qu’il ira rechercher le 4x4 pour nous reprendre.

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L’eau de la mer est super, mais on nous conseille de ne pas nous éloigner car il y a des courants dangereux qui pourraient nous emporter au large. Des pêcheurs sont sur la plage pour participer à une compétition.

Retour au camp et coucher de soleil sur le lac

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Heureusement que je t'ai dit ne pas intervenir avant la fin d'un carnet mais ta dernière photo est vraiment superbe

Et bien moi, qui ai beaucoup de retard à rattraper ;) ;), je viens de lire ce carnet de voyage remarquablement documenté d'une seule traite, et je suis réellement impressionné! (Y) (Y) (Y)
Les photos sont très sympas, et le texte suit parfaitement. Mais quel travail, je réalise juste que je n'aurais pas du me lancer aussi vite pour ouvrir le fil Zambèze...
Un grand bravo, et maintenant, tu as un lecteur de plus qui attend la suite ;D ;D ;D

Amicalement
Patrick

J'aime beaucoup le portrait de la paysanne dans son champ bravo  (Y)  (Y)

Moi aussi j'adore la paysanne dans son champ ! (Y) (Y)

Je viens de dévorer les 4 pages de ton carnet de voyage, j'avais pas mal de retard :-[.
Çà fait du bien de revoir le Nkorho quand à St Lucia je découvre cet univers de lagunes  bien dépaysant.
Ton carnet est très bien rythmé on attend la suite avec envie,
bravo pour l'exercice  (Y) (Y)

Merci pour ce partage  (L)

Fred

Jour 13 - 16 septembre : Canotage sur la rivière.

Ce matin nous partons faire du canotage sur une rivière. Nous embarquons dans le 4x4 avec trois nouveaux guides car il y aura trois canots et il faut trois rameurs…

On retraverse la forêt de raffia ou les guides nous donnent de plus amples explications sur les différents arbres. Les lianes permettent de jouer a tarzoon

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Nous embarquons sur nos canots. On n’a pas pris nos appareils photo de peur de les noyer mais ce sont de bons canots à fond large et on va regretter nos caméras.

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La ballade est agrémentée de beaucoup d’oiseaux et de superbes nénuphars en fleur. Notre guide prend une des fleurs avec sa tige et habillement confectionne un collier terminé par la fleur comme lui a appris sa maman. Il l’offre à Saki. Le parfum de cette fleur est extraordinaire.

On a un peu l’impression de se retrouver dans l’okavango. Les oiseaux sont un peu craintifs et le 600 de MCO nous viendrait bien à point mais je ne sais pas si le canot résisterait.

Darter, martin pêcheur, malachite et géant, oies égyptiennes, canards, calaos, mais point de pel’s fishing owl.

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A notre retour, on peut choisir une promenade à pied dans la forêt de raffia et le long des lacs ou retourner en canot, ce que nous choisissons, armé cette fois de notre caméra.  Malheureusement, les nénuphars se sont refermés, plus de kingfisher mais le pel’s fishing owl est au rendez-vous. Bon, il y a bien quelques branches dans le chemin, mais on peut observer, à notre aise, cet oiseau si rare.

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Sur le chemin de retour, on passe devant le grand lac situé en face du lodge où s'ébattent de nombreux oiseaux (Il y a plus de 400 espèces, je crois), malheureusement hors de portée et trop sombre

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sauf peut-être celui-ci pour mon télé

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Un dernier couché de soleil

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Repas bien mérité et, suprême délice, notre baignoire en plein air éclairée aux chandelles,

Bain mousse: intosol (http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.intosol.de/g/images.30032006_7/kosiforestbath1.jpg&imgrefurl=http://www.intosol.de/reiseziele/Elephant-Coast1184%3BKosi-Forest-Lodge.html&h=369&w=523&sz=36&hl=fr&start=16&sig2=qo6QI4uynVeHIsWNnfNa9w&um=1&tbnid=Y_3n8MDF2W-cpM:&tbnh=92&tbnw=131&ei=UoBKR-zIHKW8wgHpvpTxCg&prev=/images%3Fq%3Dkosi%2Bforest%2Blodge%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN)

Nous n'avons pu aller à Tembe ni à Kosi mouth (Pas assez de personnes) qui est l'embouchure des lacs dans la mer: carte postale assurée et aussi plonger dans l'acquarium de la mer, il faut en garder pour un prochain séjour  8)

Kosi mouth: kzn (http://www.kzntransport.gov.za/AfricaT2Conf/intro.htm#.....)


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Toujours aussi intéressant. On suit cela comme une excellente série (je suis plongé dans la série 5 de 24, et la aussi, on peut parler d'addiction  ;D ;D ;D)
Un très gros faible pour le martin pêcheur malachite, une vraie merveille de la nature.
Sympa, le canoë, n'est ce pas  ;) ;) ;)

Amicalement
Patrick

Merci Patrick. C'est un endroit très sympa et différent ce qui permet de prendre un peu de recul entre deux safaris et aussi de se reposer: plus besoin de se lever a 5h du mat. Pour les amateurs d'oiseaux c'est aussi une très grande variété mais difficile car très dense en végétation et un peu limite avec mon zoom (70/200VR + TC1.7)

Mmmmmhhhh ! Encore un carnet qui donne envie de partir ça... De bien beaux clichés Louis  (L)

Superbes les clichés dans les marais :o)))
Pour les potholes, en effet, ca me rappelle quand on est allés à Tembe cette année... Le grand dilemme entre l'enooorme gouffre au milieu de la bande de circulation, et le gros camion qui vient en face... :-*

Récit toujours aussi bien illustré. Le Lodge, que tu avais choisi, a l'air vraiment bien placé dans cette région. Une adresse que je retiens.

Je viens de parcourir avec délectation ce carnet, d'autant que je suis revenu dimanche d'un voyage en AFS !
Je suis aussi passé par Graskop, Sabie Sand, Kruger, et St Lucia. Je me retrouve avec plaisir dans l'ambiance du voyage et les anecdotes me rappellent des choses.

Bravo pour les photos, notamment les léopards. Ça me donne déjà envie d'y retourner !

Jour 14 – 17 septembre : Le départ vers Phinda

Réveil et déjeuner

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Ce matin nous pouvons choisir une dernière activité, mais on décide de partir pour Phinda qui devrait être un autre point fort de notre séjour. J’avais entendu dire du plus grand bien de ccAfrica et que Phinda était une des plus belles réserves du Kwazulu. Le but était de faire une surprise à mon épouse en la faisant participer à un safari à pied avec, en préambule, un passage par un de leur lodge : le Phinda Forest Lodge.

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La réserve privée de Phinda de 17 000 ha est située au dessus du lac Santa Lucia où 380 espèces y sont répertoriées :guépards, éléphants, léopards, rhinocéros noirs, sunis, nyalas, tortues de mer, pélicans, flamands roses, crocodiles et hippopotames.

Ouverte avec le soutien financier de la richissime famille américaine Getty en 1991 par les frères Varty, deux documentaristes animaliers, cette réserve s'est installée sur d'anciennes fermes abandonnées, en plein coeur du pays zoulou. Elle ne comprend pas moins de sept écosystèmes, de la savane à la brousse, en passant par les forêts sablonneuses, les marais, etc.

La route vers Phinda est impeccable et bien signalée. Un dernier bout de route en gravier et nous arrivons au Forest Lodge. Nous sommes accueillis par une dame charmante. On prend la clé de la voiture et on s’occupe de tout le transfert.

On nous conduit à notre chalet et c’est vrai que c’est sublime. Ce luxueux Lodge se distingue par son architecture étonnante entre culture Africaine et Japonaise. 16 chalets sont construits parmi les arbres, enfouis en pleine nature. Les façades vitrées vous invitent à l’observation de l’environnement. Les chambres sont spacieuses et sobrement décorées toutes avec terrasse privée flanquée d’un bar avec tout ce que l’on désire à profusion et gratuit : vin rouge, vin blanc, marulla, gin, whisky,…

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On prend l’apéro sur la terrasse avant  d’aller manger un bout au lodge. 

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Nous retournons au chalet pour se préparer pour le game drive.

Arrivé au point de rendez-vous, notre guide, Richard, nous attend. C’est un biologiste, frais émoulu de l’université et guide depuis trois mois. On attend nos compagnons en parlant de nos souhaits. Nos compagnons sont quatre dames, 60/70 ans de Joburg.

On prend place dans le 4x4 et Richard démarre en nous expliquant la philosophie de ccAfrica,. Après une vingtaine de minutes, on rencontre des nyalas qui s’enfuient rapidement,

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Puis une girafe : un cri derrière nous : Look at it ! How cuuuute ! Les bonnes dames sont avec des trémolos dans la voix. Mais c’est une véritable explosion quand on aperçoit le girafeau. Là, je crois qu’elle vont s’effondrer et qu’on va devoir rentrer pour cause d’infarctus. Les girafes, peu habituées à ces démonstrations, d’amitié se font la malle.

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Après leur avoir donné les sels, on peut repartir et jusqu'à l’apéro on apercevra quelques zèbres et rhinos blancs. On sort la glacière, on place la table et sa nappe. A votre disposition gin tonic, vin blanc/rouge, marulla, bières,…

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A peine les boissons servies, un éléphant se présente sur la route et se dirige vers nous. Richard garde son sang-froid et invite tout le monde à remonter dans le 4x4. Nos quatre bonnes dames le regardent en se demandant si c’est une blague. Mais devant l’air sérieux de Richard, elle se précipite vers la voiture. Richard nous explique que l’éléphant nous a donné une chance de lui laisser le passage. Effectivement, il passe à côté de la table sans la renverser.

On rentrera au lodge sans plus rien d’intéressant. On se prépare pour le dîner. Quand on arrive au « resto » un superbe bar rempli de toutes les boissons que l’on désire nous attend, les guests sont hyper nickel, avec leur vêtement tirés aux quatre épingles. Nous avec nos tenues de brousse.

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Nos quatre nanas arrivent, les bras lardés de bijoux (De quoi me payer le D300 et les optiques). Notre guide, très british, prend la commande et nous apporte les boissons.Dans la discussion, elles nous demandent ce que l’on fait dans la vie (Curieuses) et comme circuit. Quand on leur dit qu’on va faire du « walking safari », elles ouvrent de grands yeux horrifiés, et nous disent qu’elles ne feraient sûrement pas cela.

On les quitte pour se mettre à table et arrive le chef qui nous tient un discours de 20 minutes sur ccafrica, ses capacités de chef et ses préparations : lui et ccafrica sont les meilleurs.

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Le repas est effectivement bon. On s’éclipse après le repas et on nous accompagne jusqu’à notre chalet.

PS : Vous me pardonnerez, mais je garde quelques photos pour poster dans les fils. Je dois garder quelques réserves pour les prochains mois où je n’aurais pas la chance de repartir.

Jour 15– 18 septembre : Phinda forest lodge et transfert vers le walking safari.

Nous démarrons après avoir un peu attendu nos demoiselles. Richard nous explique les biotopes de Phinda et se met en route pour s’arrêter de suite à l’écoute d’un chant d’oiseau. Il prend ses bouquins et nous expliquent tout sur cet oiseau… qu’on ne voit pas ou à peine, caché par la végétation luxuriante de la « sand forest ».

Après une dizaine d’oiseaux et trois quart d’heure d’explications sur des oiseaux invisibles, on lui signale un rhino noir. Ouf ! On va pouvoir se changer les idées et voir notre premier (et seul) rhino noir. Superbe bête, bien paisible. On l’observe une vingtaine de minute

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et puis un appel pour nous signaler un lion. On se dirige vers l’endroit et là, un superbe lion mâle de neuf ans trône sur un petit monticule, à l’ombre d’un petit buisson. C’est une bête superbe avec une crinière impressionnante. Là nous sommes super content et nous pouvons l’observer et le photographier à loisir.

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Notre séjour à Forest Lodge s’arrêtera là, on n’a pas vu une grande variété d’animaux mais c’est vraiment super d’avoir vu le rhino noir et le lion, un des plus beau de notre périple. C’est vrai que nous n’y sommes resté qu’un jour ($$$$) et que Richard, qu’on a encore rencontré par la suite sur les pistes, était novice et arrivait tjs dernier.

Sur le chemin de retour, un bateleur nous survole

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Nous rentrons nous préparer. On nous invite à remplir une feuille d’appréciation que je rempli au stylo de feu. Puis Richard vient nous chercher pour nous conduire au walking safari, notre voiture restant ici.

Question de faire monter la tension, j’en profite pour murmurer à Richard tout le bien que je pense du Forest lodge et lui dire que la renommée de Phinda pour ses guépards est un peu usurpée. Il n’a pas l’air étonné de ma réaction ou il est très british ! Il me dit qu’il expliquera cela à notre nouveau guide et qu’il espère que la suite de notre séjour sera meilleur (Apparemment la consigne est passée... Vous verrez le pourquoi).

Sur la route qui nous conduit au camp, un superbe python de 4m traverse la route, mais j’ai rangé mon matos dans les sacs. Richard sort de la voiture et s’approche très précautionneusement. Je sors finalement l’appareil pour lui demander une photo mais le python est dans les broussailles et notre guide ne veut pas prendre de risques.

Arrivé au camp, deux couples sont en train de déjeuner. On se présente : deux américains de l’Oregon et deux cadres de Durban. Ce seront des personnes très agréables et cela nous changera de l’ambiance de Forest lodge.

Nous sommes accueilli par Jomo Myeni, le manager du camp Il est très sympa et il rie tout le temps. On nous conduit à notre tente écologique,

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La douche en plein air est un bidon doté d’un robinet et d’un pommeau. Chaque jour, on le rempli d’eau chaude à notre demande pour prendre une douche.

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Le WC est monté sur un bloc. De 25cm de haut et se déverse dans un bidon que l’on vient vider chaque jour. L’eau est fournie par deux autres bidons placés en hauteur. Le lit très confortable dispose de sa couette. L’éclairage est fournit par des lampes sur accus.

Il y a quatre tentes éloignées du point central où se trouve une tente principale ouverte sur les quatre côtés et pourvue d’un frigo bien achalandé. A côte, la salle a mangé en plein air.

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On démarre notre premier safari par une ballade en bateau. On fait la connaissance de Sam notre guide expérimenté et de Xolani, son apprenti. Sam est guide depuis l’ouverture de Phinda en 1991. Il occupe le grade le plus élevé à l’école des guides Phinda. Il était chasseur avant et n’a pas fait d’étude mais il connaît la faune et la flore et peut vous conduire partout en toute sécurité.

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C’est le seul jour de la semaine ou cette croisière a lieu. On s’y rend en 4x4 et le trajet prend environ une heure. En chemin, on tombe sur un point d’eau où viennent s’ébattre une dizaine d’éléphants.

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On les observe à notre aise en prenant quelques photos puis on continue vers la rivière mzinene.

On arrive au pont et on embarque pour une ballade d’une heure. Le bar est toujours aussi bien fourni. On voit pas mal d’oiseaux, des crocos, des buffles et on termine par un superbe coucher de soleil.

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Sur le chemin de retour, on tombe nez à nez avec cinq rhinos qui se dirigent vers la rivière et ils n’ont pas envie de céder le passage. Sam coupe le moteur et Xolani le spot et on attend. Je ne sais pas si Sam a volontairement fait monter la tension, mais au bout d’un certain temps qui nous semble une éternité, il remet le moteur en marche et accélère vers les rhinos qui s’écartent et nous laissent passer.

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On revient au camp ou tous les sentiers sont éclairés par des flambeaux. On se rafraîchit et on vient autour du feu ou l’on nous présente notre chef et une dame qui aide au service.

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Apéro et discussion avec nos compagnons et Jomo avant un délicieux repas. Xolani nous accompagne à notre tente pour un repos bien mérité.

@+

Ouahh super impressionnants les rhinos qui bloquent le passage.
Vous avez du vous poser des questions.

Mon épouse a été très impressionnée. Perso, je suis tellement concentré sur la photo que j'en deviens inconscient et ne réalise pas souvent le danger de cotoyer ces grosses bêtes  ;)

Merci

Bigre... Suelle rencontre ! Ca doit effectivement être impressionnant

Bonjour,
ce carnet de voyage est toujours aussi passionnant à lire, et à regarder  ;) ;) ;) car tu as de très belles images, notamment du lion et des rhinos (en voir 5 ensemble, cela ne doit pas être très fréquent).
Tu prenais des notes tous les soirs ? Ou tu te remémores les détails à partir des photos ?
En tous cas, c'est très vivant, et très plaisant à suivre (Y) (Y) (Y)
Patrick

Sam était notre guide lors de notre premier séjour à Phinda. Je suis contente qu'il exerce toujours ce métier avec autant de passion.
J'avais gardé un bon souvenir du Forest Lodge mais c'est vrai qu'une bonne partie de la réussite d'un safari vient des participants.
Belle photo de bateleur en vol.

Bon il y a plusieurs méthodes mais on est déjà tellement occupé à prendre son plaisir et à prendre des photos que des notes sur place, c'est trop pour moi. Donc, dès que je rentre d'un safari je trie mes photos, élimine rapidement les floutées  ;D, puis je sauvegarde sur mon disque dur externe et fais une copie sur DVD: on est jamais trop prudent.

Après je classe mes photos par date et je rédige la trame du carnet ensuite je fignole. Quand le carnet est rédigé, je retourne du côté de mes photos pour faire une première sélection et commencer la correction (RAW).

Ensuite j'incorpore les photos petit à petit dans le carnet. Je commence aussi la réalisation d'un DVD (Style diapo). Tout cela prend beaucoup de temps et c'est la raison de ma lenteur  ;)



Il est tjs aussi sympa mais voudrait bien créer sa propre affaire.


Et du guide. Là, les deux n'étaient pas top.

Merci à vous lecteurs.

 
Mince pour vous, pour nous  ;)... Je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir ces réserves et je reste avide d'en savoir un peu plus. Mais peut-être que Kgalagadiste ou d'autres membres, pourront nous faire part de leur expérience.

Post #42 : un faible pour les hommes sur leur embarcation (quelle dextérité afin qu'elle ne prenne pas l'eau!) et la femme, en pleine partie de cueillette. D'agréables scènes capturées, de la vie locale.

Pindha...


;D ;D Un casse par un vervet la nuit, reste toujours possible... Je plaisante!  ;D

Sensations éprouvées j'imagine avec les voisins Bushbaby, l'éléphant qui se pointe lors du Sundown, le Rhino noir (encore jamais vu) et les 5 rhinos blancs maîtres de la piste!

Je retiens, le nom de Sam pour Pindha!  ;)

Toujours aussi palpitant ce carnet de voyage ! Et les photos du Roi Lion, des rinos et de l'ambiance dans les camps et Lodges sont magnifiques ! (Y) (L) (L)

Merci

Simba: Le "walking safari" est constitué de quatre tentes soit 8 personnes, l'idéal serait de pouvoir louer l'ensemble du camp et de faire votre programme; c'est un peu ce que nous avons eu la chance car après un jour (Une après-midi et un matin) on s'est retrouvé en safari privé  (Y)

Les prix sont moins élévés qu'à Nkorho  :)

Bonjour Louis,

je ne passe qu'en coup de vent sur les carnets de voyage ces derniers temps, j'ai relativement peu de temps pour de grosses lectures (avec la masse de carnets qu'il me faut lire…), mais je peux te dire que tes deux dernières images de Grande Aigrette (en vol, post #42 et posé dans l'eau, post #48) sont fabuleuses. Ce sont de véritables chefs-d’œuvre ou l'ambiance bleutée de fin de soirée fait ressortir la grâce de l'oiseau. Bravo donc… Cela dit, les Hyènes, Léopard et consorts ne sont pas en reste, mais tu connais mon penchant pour tout ce qui vole ;)

Cela me fait plaisir et merci pour tes commentaires

Pour moi Les carnets de voyages sont la meilleure source d'inspiration pour les voyages à venir surtout si ils bien illustrés et remplis d'infos comme les tiens.

Et aussi, c'est chaque jour une bouffée de chaleur pour tenir durant l'hiver.

encore

encore

Manu

Jour 16– 19 septembre: Phinda walking safari.

Nous sommes réveillés par les oiseaux et Xolani. Nous avons un bassin avec une cruche d’eau  pour nous rafraîchir. On prend une petite collation et Sam nous conduit au 4x4. On fait un court trajet, puis on descend du véhicule pour notre première marche.

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Sam nous explique les règles de sécurité et puis on se met en route. On rencontre un bousier sur le chemin et quelques nyalas qui se sauvent très rapidement.

•   Sam s’arrête devant un excrément et nous demande de quel animal il s’agit.
•   Le groupe trouve « buffle ».
•   Superbe ! Nous congratule Sam.
•   Et … mâle ou femelle ?
•   On ouvre tous les yeux, on se regarde, personne ne pipe un mot.
•   Sam se penche et trempe son index dans l’excrément et porte le doigt à la bouche : Mâle dit-il fièrement en regardant nos mines dégoûtées.

En réalité, il avait, subrepticement, substitué son majeur à l’index. Il rit à gorge déployée de sa supercherie. Puis, vient toute sa facétie…

•   Mystérieusement, il coupe une feuille, qu’il plie en quatre. Il la coupe de façon à faire un trou dans la feuille et nous demande ce que c’est ?
•   Devant nos yeux en points d’interrogation, il passe son doigt dans l’orifice afin de le nettoyer.
•   Puis il réclame le bout de feuille coupée pour réaliser l’orifice et s’en sert pour curer son ongle.

Voilà SAM

Au bout d’une heure, il reçoit un message : des rangers ont repéré un guépard avec des jeunes. Il nous demande si cela nous intéresse et comme tout le monde dit oui, il appelle Xolani qui vient avec le 4x4. Les félins étant les seuls qu’on ne peut approcher à pied.

On se dirige vers l’endroit où se trouve notre guépard, en chemin on s’arrête pour un Black-bellied Korhaan. Le cœur battant, on s’approche de l’endroit et on aperçoit, à travers le bush,  notre guépard et quatre petites boules de poil âgé de deux mois. La maman guépard est assez relaxe mais les jeunes ne sont pas encore habitués aux voitures et sont assez peureux. Ils s’éloignent assez rapidement et la maman suit. Sam, qui nous montre toute son expérience comparée à Richard, fait un crochet pour aller se placer là ou les guépards vont venir. Effectivement, on les voit arriver et passer devant nous. Tout cela a duré une vingtaine de minutes. Pas facile pour les photos mais un grand moment de bonheur.

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(D’autres photos… plus tard)

Nous retournons au camp ou nous apprenons que nos compagnons nous quittent et que l’on va se retrouver en safari privé. On prend sa douche et on s’apprête pour le déjeuner. On fait ses adieux à nos américains et sud africains en échangeant nos emails.

On va se rafraîchir et on revient pour le déjeuner avec tout le personnel à notre service

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On est en plein dans la nature et les animaux sont proches

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Ensuite on part se reposer jusqu’au départ pour le prochain safari.

Sam et Xolani sont à notre disposition et nous demandent ce que l’on souhaite : rhino tracking by foot. On prend la voiture pour repérer les traces de rhino en compagnie de notre chef et de notre serveuse qui n’avaient jamais eu l’occasion d’assister a un "game drive". En chemin on aperçoit très rapidement un léopard mais très craintif, il s’éloigne très rapidement et échappe à Sam malgré toutes ses connaissances et qualités de pisteur.

Le pistage du rhino blanc à Phinda

Le pistage (tracking) se fait sur les rhinos noirs ou blancs, les éléphants et les buffles pas les cats.

Le but n’est pas de s’approcher en voiture : trop facile, ils n’ont plus peur des voitures. Par contre, les animaux s’enfuient assez rapidement devant les bipèdes. Le tracking consiste à repérer les traces en voiture, puis à garer le 4x4, voir d'où vient le vent, car le rhino est parmi les mammifères qui a l'odorat et l'ouïe la plus fine, mais il ne voit rien. Ensuite, on se met en file indienne et on commence l'approche, encadré par un garde armé devant, et un autre garde derrière. La consigne, en cas de problème, est de suivre le garde de derrière.

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NB: Ces deux photos ont été prises dans un autre contexte (Tracking de guépard en voiture) et sont là pour l'illustration.

Après une heure de recherche, on s’apprêtait à passer à autre chose et soudain, nos deux guides découvrent les rhinos au loin. Ici, il y en avait trois :

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On met donc le 4x4 sur le côté et on en descend.  Le guide prend un peu de poussière et la laisse s’écouler pour déterminer d’où vient le vent. On s'est avancé en profitant des buissons qui parsemaient la plaine

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A l'abri d'un buisson, on peut prendre quelques photos. La tâche a été un peu compliquée par un gnou qui nous avait repéré et s'enfuyait vers les rhinos. Il a d'abord fallut attendre que le gnou s"éloigne dans une autre direction pour éviter qu'il n'alarme les rhinos.

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Par moment les rhinos repéraient quelque chose

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puis rassurés, continuaient de brouter

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L'approche finale s'est faite avec Saki et Sam, moi je suis resté un peu à l'arrière  :'( pour prendre une photo

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L'approche à pied est tout à fait différente et est chargée en adrénaline. Je n'ai pas demandé s'il y avait parfois des problèmes...  :-*
Pour le lendemain, on avait programmé un tracking d'éléphants mais les évènements ont modifié le programme.

Retour au 4x4

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Après la photo Sam entend parler à nouveau d’un guépard. On se remet en route et se dirige vers l’endroit repéré. On découvre une autre maman guépard avec quatre jeunes de quatre mois. Ils sont en train de déguster un impala. On reste auprès d’eux une bonne demi heure.

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Les guépards aiment les grands espaces. En général, c'est dans ces endroits qu'ils se trouvent aussi à Phinda, du côté de Mountain Lodge. Notre chance, c'est que les mamans reviennent dans les endroits plus touffus comme ceux du "Walking safari" afin de mettre leur progéniture à l'abri.

Après on rentre au camp avec le spot pour le topo habituel.

 

Craquant le guépardeau... De bien belles rencontres Louis ! Quelle chance

C'est vrai que les animaux sont plus craintifs, lorsqu'on les approche à pied...


Mêmes pratiques à Manyeleti et je confirme que l'expérience pédestre vers les rhinos, fait poindre, au fond de son ventre, une sacrée sensation. (S’il y a un souci... Suivre le ranger, exécuter dans la seconde ce qu'il demande et si un arbre permet, la planque derrière tant mieux!)
Une des sensations que j'avais retenue était également celle procurée par le sol, qui s'était mis à trembler...Lorsque les deux rhinos ont fini par prendre, la poudre d'escampette
A Manyeleti, ils pratiquent également… L’approche à pied des lions !


A voir vos mines réjouies!  :P L'expérience fut appréciée.

Oui et je pense que je referais ce type de safari.


Je me demande si je ne flipperais pas encore plus dans ce type de tracking

Plus que probable!  ;)
Le lion... Boudiou... Ca reste, quand même le félin africain, par excellence! Tout dépend si tu tombes sur Mufasa ou sur Scar  ;D

Une famille de guépards (L) (L) (L) (L) (L) (L)
C'est un de mes rêves, je n'ai jamais vu que des adultes
Toujours aussi passionnant, quel voyage :D :D :D
Un grand bravo
Patrick

Va à Phinda  ;) 

Moi, je suis plutôt Afrique de l'Est, Kenya et Tanzanie ;D ;D ;D
et entre deux voyages, il faut bien que je travaille un peu  ;) ;) ;)
d'autant que j'ai refait quelques "investissements" photo ^-^ ^-^ ^-^
Enfin, j'essaie de faire comprendre à ma femme qu'au moins, je ne joue pas aux courses :-* :-* :-*

Ce sont des pays qui me tentent aussi, je ne suis pas raciste ni d'ailleurs Afrique pur et dur. Il y a tant à voir et notre vie si courte  ;)

Je pense que c'est la règle pour tous les membres

J'y pense aussi, mais j'avais prévu le coup et fais quelques économies.

;D ;D ;D

Le meilleur moyen, embarquer ta femme dans l'aventure photographique...
Quoique heu! Au début ça commence par un sac photo offert innocemment, à Madame  ;D, pour porter la partie du matériel qui ne rentre pas dans le sac de Monsieur, avec la possibilité, pour la dite Dame de faire joujou avec l'ancien appareil de Monsieur...
Mais après le vent tourne... Et Madame fini par avoir aussi son sac plein à craquer et un partage égalitaire des appareils et des objos s’installe tout naturellement!  ;D ;D Une passion passionnément partagée mais qui flingue doublement le budget!

Si cela, ne sent pas le vécu  ;) ;) ;) ;) ;) ;)

Le système de stockage des photos sur COW ne fonctionnant plus pour une raison que j'ignore (Il me dit que ce n'est pas une image!), la documentation ne sera pas importante. J’ai récupéré quelques images mises en ligne précédamment…


Jour 17– 20 septembre : Phinda walking safari.

Dernière matinée à Phinda. Sam nous demande ce que l’on souhaite : On aurait souhaité voir des lionceaux mais ils se trouvent très loin du côté montagneux de Phinda à plus d’une heure de route, trop long pour la dernière matinée. Alors on choisit le pistage des éléphants, celui des rhinos nous ayant laissé un très bon souvenir.

On démarre et après un bon quart d’heure, Sam arrête le véhicule et saute hors de la voiture.

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 Il nous dit : traces fraîches de guépard. Alors il prend ses repères puis reprend le véhicule et au bout de dix minutes de conduite dans le bush,

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il nous montre le guépard caché par des branches. On aperçoit vaguement des petits jeunes. Il s’agit, en fait, du premier guépard avec les jeunes de deux mois.

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Sam a la patience et l’expérience et il parvient à nous placer sur le chemin des guépards, qui finissent par se calmer et par jouer. Là, on les observe pendant 40 minutes. Puis Sam nous fait deux propositions : Black rhino tracking ou rentrer à pied vers le camp. Nous choisissons cette dernière option mais plus rien d’intéressant sur notre chemin.

On rentre déjeuner et on fait nos bagages pour se diriger ver Hluhluwe Imfolozi.

On quitte Jomo et Sam. Xolani nous reconduit au Forest lodge ou l’on prend la voiture et la route vers le Hilltop. En chemin on s’arrête à Hluhluwe, mais pas grand-chose d’intéressant.

On arrive au gate de Hluhluwe et on s’arrête au curio shop pour faire quelques achats souvenirs. Ceux-ci sont agrémentés de chants zoulous venant de derrière la palissade. J’en profite pour les enregistrer.

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A notre arrivée au Hilltop, on me dit que je n’ai pas de réservation. L’émotion passée, je téléphone à mon agence sud africaine et Brett arrange très rapidement le problème.

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Après décharge des bagages, on se met en route, pour faire un petit tour sur la route goudronnée. Nyalas et buffles. Ce sera tout pour notre premier essai.
 
Jour 18– 21 septembre : Hluhluwe.

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On se décide pour la boucle Isivaveni (Circuit II). Les routes secondaires sont beaucoup plus faciles qu’au Kruger et on se sent plus à l’aise pour les prendre. Cette boucle nous apportera beaucoup de rencontres : nyalas, baboons, rhinos, koudous, waterbugs, phacos, rapaces, spatules, aigrettes, buffles.

L’après-midi, on fera la Mansiya (Circuit I) qui nous permettra d’arriver à un pont avec de l’eau de part et d’autre : hamerkop, weaver, bateleur, nyalas sont au rendez-vous.

Ces deux boucles nous ont apporté beaucoup de satisfaction.

Zèbre
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milan
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outarde
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ombrette
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Jour 19– 22 septembre : Imfolozi et St Lucia.

Un dernier tour vers Imfolozi. : Beaucoup d’animaux sur la route goudronnée dans Hluhluwe mais nada dans Imfolozi qui est vraiment très, très sec.

On n’insiste pas car on a fait le plein d’images et on se dirige vers St Lucia. Arrivée à la guest house réservée en novembre et confirmée le 20 août : Pas de place. Je fulmine mais rien à faire. La proprio téléphone et nous trouve un autre hébergement du même niveau et assez proche Ambiance africaine. La proprio est sympa et nous réserve la ballade sur l’estuaire pour le soir et les baleines pour le lendemain à 13H.

La ballade sur l’estuaire est anecdotique et permet de voir des hippos, deux crocos, un aigle pêcheur et une aigrette.

Dîner à l’Ocean basket, un peu bruyant, mais superbe plat de poisson et l’on s’en sort à moins de 25€.

Jour 20– 23 septembre : St Lucia.

On fait une petite promenade sur la plage. C’est dimanche et il y a beaucoup de monde.

On rejoint le magasin central pour le départ de la croisière baleine sans nos appareils photo. On sait qu’il tourne un DVD sur ce que l’on va voir. On monte dans le bus et des personnes parlent anglais avec un accent français : ce sont cinq jeunes en travail pour une période déterminée.

On se rend sur la plage pour le départ. On monte dans le bateau qui doit passer la barre. Tout se passe bien et, bientôt, on aperçoit des dauphins, puis deux baleines que l’on suit assez longtemps. Puis, coup de chance, deux autres baleines sont en train de s’ébattre, à grand renfort de splash avec leurs nageoires. Très beau spectacle.

Retour, dîner à l’Ocean basket puis bagages car demain c’est le retour.

Jour 21– 24 septembre : Le retour.

On quitte la chambre d’hôte après un copieux déjeuner. On se dirige vers le magasin pour retirer notre DVD, mais il n’est pas prêt. On nous l’enverra par la poste.

On quitte StLucia et arrivés à l’autoroute, je suis distrait et ne tourne pas ou le gps me l’indique. Je continue une centaine de mètre plus loin et fait demi tour, a un endroit ou les bus s’arrêtent pour prendre des passagers, et fait un stop pour prendre de l’eau dans le coffre. A peine rentré dans la voiture, deux voitures de polices s’arrêtent, des policiers en sortent. Aie ! Qu’ai-je fait ?

Monsieur, vous risquez d’être dévalisé et que l’on prenne votre voiture ici, vous devriez partir. Comme quoi, il y a aussi de bons policiers.

Départ pour Durban. A l’aéroport, pas de contrôle au niveau poids et autres. On arrive a Joburg mais l’aéroport domestique est pas mal loin de l’international et après il y a le passage des passeports. Bref il nous reste à peine 20 minutes pour faire les dernières emplettes.


Merci à vous
fendleroc

Je viens de charger une photo pour tester et tout fonctionne normalement ???

JP ;)

Merci Louis pour cette suite!
Cela fait du bien de repartir avec vous en Afrique du sud pour quelques instants!
En un dimanche parisien, pluvieux, froid, de décembre, à 17 heures 15 ça fait du bien de repartir avec vous pour un petit tour!!
Amicalement,
Bastien N.
 

Je viens de contrôler et cela fonctionne à nouveau effectivement, il ne voulait pas uploader en disant que ce n'était pas une image  ??? ??? ???

Ouahhhh!!!!! Quel délicieux moment je viens de passer par ce triste dimanche pluvieux. Magnifique carnet de voyage qui reflète bien la diversité rencontrée tout au long de votre voyage.
J'ai particulièrement aimé la diversité des écosystèmes croisés, forêts, lacs, océan... et j'espère avoir l'occasion de faire une fois un walking game sur les traces des rhinos, quoique rien que de voir pour une fois les rhinos de près me suffira pour le prochain voyage ;)
Merci à tous les deux Louis et Saki pour ce fabuleux partage.

Merci pour ce beau carnet qui m'a bien fait revivre les très bons moments passés en AFS il y a juste un mois. :)
Je le savais déjà, mais là y a pas photo, faut que j'y retourne  ;)
 

Sacré beau voyage Louis... Merci pour ton carnet  (Y)

Merci Louis, que de souvenirs ravivés... Mmmhhh… ca va faire longuet avant un nouveau départ.
Bravo en tous cas pour ce carnet. !