Colors Of WildLife

Jour 1 :
Aéroport de Roissy CDG 3 heures avant… GRRRR ! ça ne sert vraiment à rien d’arriver si tôt. Rencontre avec Annie, une des personnes du groupe – vol long mais sans problème
Arrivé à Johannesburg à 21h30 (à l’heure), recherche des « shuttle » mais en fait quelqu’un nous attendait avec un panneau mais on ne l’a pas vu…
Transfert à l’hôtel près de l’aéroport, petit coup au bar et dodo
Demain… la Namibie… enfin !

Jour 2 : Windhoek – Okahandja (B1)
Départ pour Windhoek – encore 2 heures avant le vol mais là je me sens vraiment en vacances… on survole le Botswana (j’irais l’année prochaine…)  puis la Namibie. Les routes sont incroyablement droites.
Arrivée à Windhoek, Felix de l’agence locale Matiti vient nous récupérer (c’est drôle, j’ai lu un article sur lui dans Territoire Originel 3 jours avant de partir) et on file récupérer les autres qui sont arrivés la veille.
Un petit tour au supermarché pour acheter les produits frais et départ dans la Land Cruiser allongée avec toit ouvrant pour Okahanja…

(http://photo.colorsofwildlife.net/0401965001191176206-898560250.jpg)

on arrive dans un joli lodge tenue par une adorable namibienne blanche. Le jardin est en fleur, on mange très bien : une soupe de butternut (ça ressemble à du potiron), une pièce de bœuf ENORME mais très tendre… bref, me voilà rassurée sur la nourriture
On fait connaissance, le groupe comprend un couple de bruxellois, 2 amis français, un autre belge et ma voisine d’avion. Dodo car demain, route pour Etosha (yes !)

C'est le festival des carnets ma parole. Me réjouit de lire sur la Namibie. J'espère qu'elle a été à la hauteur de tes espérances

C'est sur que quand tout le monde part en même temps, tout le monde revient en même temps avec son carnet en poche...

Bon Floflo je voudrais pas dire mais tu nous laisses sur notre faim, t'aurais pu mettre 3 jours d'un coup  ;)  :P

 ;D ;D C'est pour les fois où je poireaute  ;) la suite demain... bonne nuit  :-*

Jour 3 : Okahandja – Etosha (C 38)
J’ai mis le réveil tôt car je voulais faire des photos des fleurs du jardin mais le soleil se lève tard… j’ai donc du attendre 7h après le petit dej pour les faire (lumière pas terrible)


Rencontre avec Pendi qui sera l’assistant pendant ce circuit. Il est namibien (de la bande de Caprivi) et est adorable. Il ne parle pas français mais nous sommes au moins 3 à parler anglais. Il conduit le 2ème véhicule avec tout le nécessaire pour le camping (tentes, gamelles, tables, chaises etc)
Route pour Etosha… on aperçoit quelques phacochères et les premiers springbocks sur la route qui est bordée de barrières délimitant les fermes qui représentent une grosse partie du pays.
On arrive à Etosha par la Gate Anderson puis installation des tentes (type tentes de l’armée), elles sont faciles à monter, solides (on tient debout dedans) mais elles sont hyper lourdes.
1er drive… on commence fort ! lions, zèbres, gnous, chacals, springbocks… et retour au camp vers 18h30.


Malheureusement tout le long du voyage nous aurons une lumière difficile.. pas de ciel bleu mais blanc/gris ce qui rend les photos difficiles. That’s life !
Préparation de notre premier repas dans le parc et au passage on va au point d’eau du camp qui est tout à côté de nos tentes.
Formidable ! arrivée des girafes (ici, elles sont très timides) qui hésitent beaucoup à aller boire et qui après ½ heure finissent par rebrousser chemin de quelques mètres sans avoir bu.


On comprend rapidement pourquoi tant d’hésitations…2 lionnes puis 3 débarquent pour boire puis un rhino puis 2 puis 3… génial !
Impossible de faire des photos, il fait nuit et le phare du point d’eau ne suffit pas mais l’émotion est là. On est tous sous tension, à scruter le point d’eau.
On entend les chacals au loin et le ballet des animaux nocturnes (chauve-souris, insectes en tous genres) sui s’éveillent.
Félix vient nous arracher à notre contemplation car le dîner est prêt… on dîne avec au loin les rugissements des lions (trop cool !)
Les chacals s’approchent très près du campement en quête de nourriture mais nous avons pris garde de planquer nos poubelles
Une bonne douche avant de dormir… bref le pied !
 :)

C'est le problème, on n'a pas la lumière, ou alors il y a des branches ou des herbes. C'est pas facile quand on est photographe de passage et qu'on n'a pas plusieurs mois à attendre la bonne photo. Mais l'important est le vécu.

Super flo, continue, j'y vais en 2009.

Que de souvenir.... (Y)

J'adore les carnets de voyage   (mais que c'est dur d'attendre le lendemain pour la suite)


mais si au meme endroit   ;D :
http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,2846.msg23185.html#msg23185 (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,2846.msg23185.html#msg23185)

Faudra que tu me dises comment tu as fait  :-[ moi ça sort tout rouge... un peu psychédélique et en tout cas pas postable  :'(
si vous êtes sages... la suite cet après-midi  ;)

Super ton carnet Flo ! La Namibie, un rêve de destination, encore !!!

Et cet attroupement de girafes !!! Magnifique !!!

Merci  :-[ bon, allez... un p'tite suite
Jour 4 : Etosha
Debout 6h00, petit dej, pliage du camp et départ 7h00 pour un premier drive…


Comme hier, nous verrons aux points d’eau énormément d’animaux assoiffés :( et surtout un oryx bagarreur qui jouera les trouble-fête pendant tout le temps où nous resterons. Il a passé son temps à chercher des noises à tout le monde (zèbres et oryx) jusqu’à ce qu’il tombe sur un aussi mal luné que lui, ce qui nous permettra d’assister à une bien jolie rixe…



Nous allons faire tous les points d’eau qui se trouvent sur notre route et c’est à chaque fois la même foule : zèbres, gnous, oryx, autruches, springbocks (groupés sous les acacias pour chercher l’ombre), très peu d’éléphant , très peu de girafe et pas du tout de Koudou :'(


En route, picnic dans une aire fermée par des grillages (c’est nous qui sommes enfermés) avec un petit cabanon qui ne laisse pas de doute sur l’usage qu’on en fait… ça calme toute vélléité d’aller faire un petit pipi ! l’odeur est franchement insoutenable (surtout par plus de 40°)
Nous allons avoir 2 calaos pour nous tenir compagnie, ils ne sont pas timides du tout et cherchent à récupérer tout ce qui pourrait échapper à notre vigilance. Au dessus de nous, dans le seul arbre sous lequel nous nous sommes réfugiés un grey go-away nous saoule avec ses Euaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh ! nous nous amusons à lui répondre, ce qui le rend encore plus volubile  ;D ce sera sans aucun doute le souvenir sonore de ces vacances… il y en a partout !
L’après-midi, nous traversons le pan (120 km de long pour 60km de large) et remontons le camp de l’autre côté. Ce pan est vraiment étrange… lunaire presque ! ce blanc tranché avec les herbes jaunes et ces animaux qui traversent lentement… écrasés par la chaleur ! à la quête d’un point d’eau.
Et pourtant j’adore… je n’ai jamais vu un écosystème comme celui-là avant. C’est vraiment beau et j’ai déjà baptisé ce pays celui des contrastes car depuis le début chaque jour nous apporte un paysage différent.
 

Ce soir, nous sommes plus doués et plus rapides pour monter les tentes… en 2 temps 3 mouvements le camp est monté. Ce camping est un peu moins bien que celui d’hier et le point d’eau est quasi vide à chaque fois que nous y passons.
Ce soir nous goutons l’oryx, j’ai honte de le dire mais c’est franchement délicieux…
Comme je n’ai pas fait de reconnaissance en plein jour, je trouve le moyen de me paumer en revenant de la douche… un ballet de frontales déambule autour de moi interrompu par des « hello » mais comme je n’ai pas non plus noté le numéro de notre camp site, ça ne sert à rien que je demande mon chemin… l’air d’un con la mère Floflo avec sa serviette et sa trousse de toilette en pyjama / tong avec sa frontale !  ::) par chance… j’entends le rire de Vincent sur ma droite… puis ça parle français… YES ! j’ai retrouvé notre camp… ouf ! mais j’ai du quand même faire un sacré détour…

C'est vrai que les paysage d'Etosha sont tout-à-fait diffirent de ceux qu'on a l'habitude de voir.  Très intéressant flo. Belle bagare d'oryx.

 ;D ;D ;D

C'est clair que quand on a l'habitude de la lumière, on ne pense pas à repérer les lieux ! Ca m'est aussi arrivé mais le camp était tout tout petit !  ;)

Superbes tes photos !

Ravie de te faire rire  :D le plus drôle c'est que j'ai pensé à vous à ce moment là! me suis dit qu'il faudrait pas que j'oublie de le raconter  :P

Très intéressant ton récit Floflo, et les photos sont sympas.
Je suis avec attention, j'y serais en décembre.  :P

Amicalement,
Seb

Floflo !.. 9 girafes sur une même photo et tu oses me dire que t'as pas vu de girafes  ::)

sympatoch la bataille d'oryx  (Y)

Tu remarqueras que je t'ai fait une spéciale dédicace en te disant que j'avais oublié cette photo  :-\

Oui oui j'ai vu, mais quand même  ;D  ;D  ;D

Continue je me régale (Y) (Y) (Y)

Ca démarre fort, en rencontres animalières, de quoi s'en prendre plein les mirettes!  ;)
Idem pour l'affrontement des oryx.


Eclats de rire... Je t'imagine  :-*

Ce voyage commence déjà très fort. Bravo pour les photos, j'attends la suite avec impatience.

Jour 5 : Etosha – Namutoni – Oshakati (C46)
Mal dormie… à cause de l’air très sec, mon nez n’arrête pas de saigner ! je n’ai sans doute pas assez bu donc mal de tête (pourtant MCO me l’avait dit…)
Il n’a pas plu depuis 10 mois… terrible ! l’air est hyper sec, très propice aux feux de brousse. Dans le parc, nous continuons à arpenter tous les points d’eau et c’est toujours l’arche de Noé, il y a un monde incroyable sur un minuscule point d’eau. Il leur faut parfois faire 20 km pour trouver le point d’eau suivant. On prend toute la mesure de l’utilité de ce liquide si précieux dans des régions aussi sèches.
Vent et poussière nous font tous saigner du nez et nous sommes complètement soufflés par la quantité d’animaux qui survivent dans un pareil environnement. Les oryx peuvent survivre sans eau si tant est qu’ils puissent trouver certaines herbes (comme le dollar bush) qui leur suffisent à résister.
Nous voyons très peu d’animaux en dehors des points d’eau ce qui semble aussi surprendre notre guide. En revanche, nous avons eu beaucoup de chance de voir près de 29 lions en 2 jours et demi. Ils sont malheureusement très loin à chaque fois donc peu de photos mais plein les yeux aux jumelles et au camescope. Arghhh ! trop court avec mon 300
C’est d’ailleurs par eux que nous commençons le drive ce matin. Toute une famille : 3 lionnes, 2 lions et 5 lionceaux jouant… trop craquant !


Puis tout au long de la route se succèdent impalas, dik dik, raphicères etc toujours pas de léo mais je n’y croyais pas… déjà difficile de voir des éléphants (seulement 3 en 3 jours) alors un léo… tant pis… un jour ! obligée de repartir hein   ;)


Et puis… chance ! nous tombons sur 2 ravissants petits ducs. Le regard de cet oiseau est hypnotisant – il me regarde bien droit, fixement… génial !
Puis un autour majestueux qui se laissera gentiment photographier et qui me fera la joie de s’envoler devant nous – instant magique que nous réserve la nature et dont je ne me lasserais jamais.

4
Ce midi, picnic – un peu de vent qui déplace le sable et la poussière. Philippe le Belge souffre de plus en plus de la chaleur et de plein de problèmes de santé… il n’aurait jamais du entreprendre un tel voyage  >:( il souffle, râle...  O0 m'énerve...
On repart pour un dernier drive, le paysage change encore de couleur… blanc, jaune et vert pâle. C’est tellement vaste qu’on ne voit pas la ligne d’horizon. Tout simplement magique même si c’est hostile.
14h30, on sort du parc par la Gate Nehale Félix se prend un PV parce qu’il n’a pas sa ceinture et ses 2 mains sur le volant  :-* ridicule… le flicaillon de service avait décidé d’emmerder le « guide blanc »... surtout que je ne vois pas très bien comment on peut garder les 2 mains sur le volant en rétrogradant  :-X
On repart après cette petite pause involontaire direction Oshakati. On entre dans le Owandoland (les Owando représentent 56% de la population namibienne).
En route Philippe nous fait un malaise, il fait environ 50° en plein soleil, on cuit dans la voiture... je lui colle sur la tête toute l'eau froide à disposition et l'envoie à l'ombre.
Paf, on crève… yes ! la première crevaison, Félix et Pendi nous change ça en 2 temps 3 mouvements (on sent l’habitude), on arrive vers 16h30 à notre lodge.


On est crasseux, brulants mais contents.
Un tour dans la piscine, une douche, un coca light et hop ! prête à repartir
Philippe accepte de se faire rapatrier (ouf) car à partir de demain c’est 7 jours en autonomie et surtout sans aucun moyen de le rapatrier en cas de pépin
J’ai rallié tout le monde à mon envie de faire un tour de montgolfière et d’avion – Félix a la gentillesse de s’occuper de tout nous réserver…
A demain pour la suite des aventures de Floflo  :P

C'est marrant ça, moi c'est l'inverse  ;D  ;D  ;D

Ton Philippe personne lui avait dit qu'il venait en Afrique ?

Certaines personnes ne réalisent pas vraiment que celà peut être dur physiquement, ils ne pensent pas à la chaleur, à la déshydratation... un safari vu de l'Europe ça parait si facile, y a qu'à se laisser conduire. Domage pour lui.

Le bwana pensait que l'Afrique c'était aussi facile que DisneyLand.... ;D
L'Autour.... (L) (L)

Amicalement,
Seb

Je pense surtout que c'est un casse c... parce qu'il était vraiment malade, asthme, sciatique + un tas d'autres problèmes
et en discutant avec lui il m'a avoué que ça faisait 3 fois qu'il se faisait rapatrier  O0 je lui ai dit de rester en Belgique la prochaine fois au lieu de faire ch... tout le monde

Très sympa ton carnet Flo, vivement la suite !!!


T'as bien fait !!!  :D

Un vrai plaisir de lecture ton carnet Flo !

J'aime bien la spontanéité du récit qui le rend si vivant (et la râlerie m'amuse beaucoup :P... ! Je ne te connais pas mais je t'imagine très bien  :D)

Un bravo particulier pour la photo qui montre les 2 éléphants traversant la route : chaleur grise et étouffante que l'on voit et que l'on sent...

A bientôt  :)

Dolma

Jour 6 : Oshakati – Ruacana – Epupa (C46)
Debout 7h00, départ 8h00 – Départ avec Pendi parce que Félix part accompagner Philippe à l’aéroport
Le paysage change au fur et à mesure que l’on monte. Beaucoup plus vert, des baobabs, des palmiers…
Midi : pause dans un restaurant qui accepte que l’on vienne picniquer au bord de la rivière Kunene. Ici il y a des fleurs rouges superbes et quelques varans craintifs. Vu également un joli lézard orange et bleu et quelques geckos.


Après-midi : route vers Epupa… le décor va encore changer, on est dans des montages très vallonnées et tout est sec SAUF les rives de la Kunene qui sont très vertes et pleines de palmiers… une vraie coulée verte  :)
Nous apercevons les premiers Himbas… les femmes sont magnifiques et je leur trouve une classe folle. Elles ont des yeux à tomber et un sourire d’une blancheur qui tranche sur leur peau rougie par l’ocre. Je découvre également les enfants Switi Switi (blagounette de Félix car les enfants arrivent en courant autour de la voiture en tendant les mains pour réclamer des sweaty, sweaty.. des bonbons !!!)
On arrive au milieu de l’après-midi à Epupa et le camping est au bord de l’eau. Le débit est assez important et en entend les chutes qui sont tout à côté.



On monte les tentes dans ce petit coin de paradis !

         
On découvre également la boisson très rafraichissante : le Rockshandi (Sheepes Tonic, Limonade ou Eau gazeuse et Angostura) dans un petit bar en bois au bord de l’eau.
Nous avons la chance de voir des crocodiles juste sur la petite île en face du bar.
L’autre rive… c’est l’Angola !
Dîner face à la rivière Kunene… on a eu beaucoup de vent mais il est tombé 1 heure après le coucher du soleil. Ici les douches sont géniales, à ciel ouvert !

Jour 7 : Epupa
Nuit formidable, bercée par le bruit des chutes… lever 7h00 – petit dej’ et petite marche digestive le long de la rivière. MAGNIFIQUE
C’est vraiment le paradis ici… on a joué avec des vervets qui s’amusaient dans les arbres avec un troupeau de vaches (qui appartiennent à des himbas) en liberté qui nous observaient du coin de l’œil… Vu des inséparables, 2 gros crocodiles qui ont fait un gros plouf à notre arrivée et plein d’oiseaux colorés  (L)


9h30 : arrivée de Jesson, notre guide Himba qui va nous introduire dans son village. Il est allé à l’école et parle très bien anglais. Le village est vide car les hommes sont avec les troupeaux et il ne reste que 2 femmes et quelques enfants. L’une d’entre elle est enceinte et a le plus beau visage que j’ai jamais vu… les enfants sont souriants et adorent se voir sur l’écran de mon appareil.
Le village est organisé en rond – le feu sacré au centre et la hutte du chef décorée à droite. Le kraal (enclos pour les bêtes) est également au centre


Normalement on ne passe pas entre le kraal et le feu sacré mais comme nous n’avons pas les mêmes croyances, nous pouvons y passer. Le feu sacré sert à communiquer avec leurs ancêtres et a une très grande importance.
La jolie femme enceinte nous montre comment elles se recouvrent d’ocre et de beurre pour protéger leur peau mais également parce qu’elles sont très coquettes.
Elles se lèvent 3 heures avant le lever du jour pour se pomponner… elles fabriquent également leur propre parfum avec des herbes dont elles ont le secret. Elles ont également un panier qui ressemble à un cône qui leur sert de « machine à laver ». Elles font un petit feu avec des herbes qui désinfectent et qui parfument puis le recouvre de ce panier à l’envers et pose dessus leurs vêtements.

 

Elles mettent également un produit pour faire briller tous leurs bijoux.
Ils sont faits avec des boulons et autres choses en ferraille qu’elles récupèrent et assemblent en colliers, chevillières, bracelets…
Elles portent entre 10 et 15 kg de bijoux sur elles (jusqu’à 30 kg les jours de fête) incroyable ! elles sont également très pudiques avec leurs chevilles qui sont recouvertes de bijoux jusqu’à mi mollet.
La ceinture est faite en peau de chèvre ainsi que leur coiffe (uniquement pour les femmes pubères car avant elles portent des tresses vers l’avant qui recouvrent la moitié du visage).
Leur cheveux sont également recouvert d’ocre et elles portent des extensions qu’elles achètent en magasin mais avant elles utilisaient des queues de vaches
L’entrée du village a été payé par Félix (thé, farine de mais, sucre…) ce qui nous donne le « droit » de prendre des photographies.
En fait, les Himbas sont riches, ils possèdent beaucoup de têtes de bétail et il semblerait que le tourisme avec tout ce que ça représente ne vienne gâcher tout ça et on voit de plus en plus de Himbas mendier alors que c’est un peuple fier et qui n’a aucune raison de mendier.
Encore quelque chose difficile à faire admettre aux occidentaux, leur expliquer qu’on ne rend service à personne en leur faisant la mendicité.
Bien sur, en une heure nous n’avons fait que regarder et sourire bêtement à des gens que l’on dérange dans leur vie quotidienne et il y a toujours un peu un côté zoo mais je sais aussi qu’il est impossible en tant que touriste lambda de partager quoique ce soit… suis toujours un peu mitigée sur ce sujet.
Nous rentrons au camp, il fait très très chaud…
Après le déjeuner, nous sommes tous HS mais nous avons tout de même trouvé le courage d’aller marcher pour admirer les chutes.
Le paysage est tout simplement grandiose… on monte par un petit chemin de chèvre jusqu’à un point de vue complet des 2 rivières et de ces chutes incroyables. IL y a même un petit arc en ciel et des baobabs suspendus au dessus du vide.
On reprend la voiture pour monter un peu plus haut pour avoir le point de vue complet… pas de mots pour décrire… trop beau !
Dire que si ce fameux barrage se fait, toute cette région sera sous les eaux ! il est vrai que la Namibie doit être indépendante pour son énergie mais imaginer qu’un si bel endroit, un si beau coin de paradis disparaisse fait mal au cœur.
De plus, les Himbas croient principalement en leurs ancêtres et ils sont enterrés sur cette terre. Ce serait une catastrophe pour eux… c’est sans doute le seul point positif du tourisme pour eux… se faire connaître et du coup avoir une légitimité dans les discussions
Retour au camp, décrassage… nous avons eu très chaud.
Comme hier, le vent se lève et nous devons mettre une petite laine.
21h00, tout le monde est fatigué et part se coucher pendant que j’écris mes notes à la lumière de la lampe avant d’oublier…
Ce qui m’a le plus interpellé c’est le village d’Epupa… il n’y a RIEN : 3 cabanes, 1 terrain de foot (délimité par des cailloux) et c’est tout. Rien n’est construit en dur, c’est très poussiéreux. En lisant le livre de Solenn Bardet, je n’imaginais pas Epupa comme cela.
Demain une autre aventure… un autre paysage… je vais me coucher aussi….

J'ai dévoré ce livre durant mon voyage et je ne pensais pas qu'il était vide... ça doit être tout étrange de marcher sur ces traces...

Ton voyage a vraiment l'air magnifique, vivement la suite et un jour, peut-être, pour moi la Namibie ! (en tout cas ton voyage m'en donne bien envie  (L))

C'est vrai que j'ai pensé à elle à différents endroits... suis ravie que mon carnet te donne envie d'aller un jour là-bas  :)

Très beau récit flo. Pour les himba, je comprends qu'on puisse se sentir un peu mal à l'aise, on doit avoir l'impression d'être des voyeurs. Heureusement qu'on n'a pas ce problème avec la faune et la flore, on ne partirait plus!

Les himbas, rien que de lire ton carnet et de "t'entendre prononcer le nom de ce peuple", ça me laisse rêveur, ce sont des moment de partages exeptionnels. On doit revenir d'un voyage comme celui-ci, changé??????????,
J'ai hate de lire la suite de ton carnet!!

PS: quel est le titre du livre de solenn bardet, je ne connaissais pas?
merci

fred

Pieds nus sur la terre rouge

merci  :-[

Passionnante cette suite.
Merci pour ce moment d'évasion.

Amicalement,
Seb

Flo le village de Solenn c'était Etanga et non Epupa ... un peu plus bas dans la pampa  :)

Elle a passé pas mal de temps à Epupa en attendant de trouver son village... t'arrête de me contratrier toi  ;)

Moi je discute plus avec les filles car elles ont toujours raison ... même quand elles ont tort  :P

Jour 8 : Epupa – Okongwati – Opuwo (C43)
Départ 8h22 (on vient de me le corriger  :P)… sur la route on s’arrête pour faire le plein de glace et d’eau dans le seul mini market / bar de toute la région. Ambiance surréaliste ! un melting pot de himbas venus faire leurs courses, de héréros qui vendent leurs bijoux et nous. Dès que la shop ouvre, tout le monde se précipite et nous sympathisons avec la propriétaire qui parle un peu anglais et qui se lance dans une partie effrénée de billard. Elle provoque notre Félix qui se prend bien sur au jeu (il lui mettra une pâtée)
Pas de photo bien sur mais chouette moment au bout du monde gravé dans ma mémoire.


Pendant ce temps là, Pendi change une roue… c’est la 2ème depuis ce matin avec la roue de la remorque.
Pause déjeuner à Opuwo (C43) direction Sesfontein puis route infernale pour un autre coin de paradis (encore !)
 

Une piscine naturelle et une petite chute d’eau… en plus la température de l’eau est parfaite ni trop froide, ni trop chaude… TOP ! on file chercher nos maillots de bain et plouf… quel délice…un petit massage sous la chute d’eau mmmhhh ! il m’a fallu beaucoup beaucoup de volonté pour m’arracher à ce bain délicieux car j’entend tout le monde s’activer à monter le camp et préparer le dîner
Après dîner, nous admirons la voie lactée et refaisons le monde à 3 pendant que les autres dorment à poings fermés.

Jour 9 : Opuwo – Sesfontein - Purros
Grasse mat’ ce matin… départ 9h00
C’est toujours long de replier tout le matos, les tentes…
On reprend la route pour Sesfontein puis direction Purros. La route est purement divinnissime.. sable, montagne…
Nous apercevons des springboks, des girafes, quelques oryx (plus clairs qu’à Etosha et avec une tâche brune sur le postérieur) et des troupeaux de vaches en liberté.


La route est dure mais quel paysage hallucinant, il vraiment impératif d’avoir un 4x4 ici… partout d’ailleurs !
A un moment on ne voit plus le nuage de poussière de la voiture de Pendi dans les rétroviseurs. On s’arrête et au bout de 15 minutes, nous décidons de faire ½ tour. Au bout de plus de 30 km, on aperçoit enfin Pendi (ouf… il est vivant et pas blessé) il est assis sur une roue à l’ombre de la voiture et ne sourit pas du tout…
On s’arrête, on descend de la voiture et en faisant le tour on réalise l’ampleur du problème… « big problem » nous dit Pendi…. « big problem »
En fait, en roulant il a perdu la roue arrière gauche ce qui l’a fait sortir de la route et il est allé se ficher sur un tas de sable : l’essieu est complètement faussé…
Aie ! elle est foutue

   

On défait la remorque derrière, on met le cric pour soulever la voiture et on essaye de remettre la roue mais tout est plié et il manque tous les boulons qui sont quelque part sur la route…
Il est 11h30 , il fait une chaleur de bête… pas de réseau sur nos téléphones mais par chance, Matiti ayant tout prévu, il y a un téléphone satellite  (Y) Félix les appelle pour les informer et voir comment on peut nous dépanner.


Par chance 20 minutes plus tard, on aperçoit au loin un nuage de poussière qui avance vers nous… une voiture ! c’est un pick up de la police avec quelques locaux qui sautent de la voiture et en moins d’une ½ heure nous redressent l’essieu à grand coups de marteaux, remontent la roue, récupèrent des boulons sur les autres roues et hop ! c’est ça l’Afrique  (L)
On échange les remorques, on vide les bagages de l’autre, on transfert la bouffe et tout le reste, on charge notre voiture à bloc et Pendi va devoir faire les 50km qui le séparent de Sesfontein à 20 km/h en faisant très attention pendant que nous repartons vers Purros.
Le gag c’est que depuis le début du voyage on a une fuite d’essence et que pendant la nuit on a perdu beaucoup d’essence car la voiture était garée le cul en bas ce qui a fait pression sur la fuite du 2ème réservoir.
Pendant la pause « accident », je mets des bouteilles vides sous la fuite histoire de ne pas aggraver le problème et de tomber en panne d’essence.


On est au milieu de nulle part et on a plus le téléphone satellite qu’on a donné à Pendi.
On arrive enfin à Purros vers 14h30, le camping est génial car il est dans le lit de la rivière (asséché bien sur) et on voit plein de crottes des fameux éléphants du désert.
En fait, il n’y a aucun moyen de savoir que c’est un camping à part 1 ou 2 petits panneaux.
Félix trouve la place qu’il aime bien (n° 6) et je comprends pourquoi… il y a un énorme arbre qui protège les robinets d’eau et un évier et qui nous fait une ombre salvatrice.
Les douches sont planquées (à cause des éléphants) sous un énorme arbre ce qui donne une sensation Robinson Crusoe très chouette.
On a plus de frigo… on passe en mode Koh Lanta  ce qui n’est pas pour me déplaire
15h00 on mange, on est claqués d’avoir transporté 2 fois dans la journée le matos et en plein cagnard…. Un élan de courage… on monte les tentes, une douche glacée (mais c’est pas grâve) et vers 18h00 on prend la voiture pour aller dans le lit de la rivière plus haut. Notre grand malade de Félix grimpe une des montagnes jonchée de pierres coupantes comme des lames de rasoir car il veut faire l’apéro en haut pour le coucher du soleil sur les montagnes. La vue est encore incroyable, le soleil est orange… la lune monte… trop beau ! on time comme d’hab’
Un apéro dans ce décor c’est top… Murielle avait une bouteille de Chivas dans son sac qu’elle partage avec nous car Félix a du laisser les bouteilles de champ’ prévues pour ce soir dans la voiture de Pendi. Tout autour de nous les geckos font un potin d’enfer (genre de claquement) pour prévenir les diurnes que la journée est finie et les nocturnes qu’il est l’heure de se lever


Depuis le début, il veut vraiment nous faire partager ses coins favoris et il y réussit à chaque fois. On rentre de nuit, dîner et dodo

Pfffffffff..............Floflo un coup à ce que j'y reparte en 2008 ça .............. ;)  ;)  ;)  ;)
Quel régal la Namibie........

Bien loin de nous l'idée !  :-* On se régale de trop avec ton carnet

Et cela donne fichtrement envie d'aller y faire un tour   :D

M A G N I F I Q U E !!!!!  (L) (L)

Merci  :-[ Marie... tu m'enmènes  :)
bon allez encore une p'tite journée :

Jour 10 : Purros
Ce matin, grasse mat ‘ rien avant 15h00. Ca fait du bien de prendre son temps… il y en a qui font un scrable à l’ombre, d’autres qui lisent et moi je fais un peu de lessive et j’écris mon carnet de voyage pour mes COWpains  :)
Félix est parti à la recherche de quelques litres d’essence et de la glace pour les glacières car nous n’avons plus de frigo.
15h00 : départ pour une ballade dans le lit de la rivière Hoarusib c’est incroyable comme la présence de l’eau et des montagnes rend le paysage vert et l’air est frais et respirable. Nous verrons les fameux éléphants du désert (plus haut et fin sur pattes et les pieds plus larges que les éléphants qu’on a l’habitude de voir en Afrique) – il y en a un qui nous fera un petit coup d’intimidation  (Y) (photo déjà postée)



Oryx, Springboks, Autruches, un beau Hammerkop (déjà posté), un héron et au loin quelques babouins. De jolis ouettes d’Egypte qui trainent les pattes dans l’eau…



Retour au camp à la nuit tombée
Improvisation d’une recette avec ce qui nous reste de mangeable car avec cette chaleur tout pourrit. Grande première également, les garçons se lancent dans la confection de pain qui donnera lieu à un bon délire sur la « Fougasse de Purros » à prononcer avec l’accent du Sud.
J’ai vraiment eu un coup de cœur pour Purros… les odeurs, la lumière, l’eau qui coule délicieusement ! l’impression que c’était déjà comme ça il y a des millénaires. Une certaine forme de sérénité.
23h00 dodo… Murielle pousse un cri dans la nuit, on se précipite tous dehors… en fait ce qui va se révéler être un chien vient de la toucher. Il a l’air bien sympathique et circule de l’un à l’autre en remuant la queue. On va tous se coucher et lorsque je suis dans mon premier sommeil (le plus profond) vers 1h30 du mat’ j’entends le chien aboyer puis un bruit sourd de course et le barrissement d’un éléphant… GLURP ! puis un 2ème coup de trompette plus aigu… RE-GLURP :
Je prends un gros coup de stress toute seule dans ma tente et j’écoute attentivement tous les bruits. L’éléphant se rapproche…il n’est plus qu’à quelque mètres de ma tente et commence à manger les arbustes à côté. J’entends chaque craquement, chaque mastication, le souffle de sa trompe…
Comme je sais qu’ils sont capables de sentir l’eau à des km et que j’ai une bouteille à côté de moi, je la prend délicatement et l’enfonce le plus profondément possible dans mon duvet… je sais c’est idiot mais dans ces cas là on fait ce qu’on peut  :-[
A un moment, quelque chose touche le toit de ma tente, je suis tellement effrayée que j’imagine le pire scénario… puis au bout d’un long moment, il fait un gros caca lourd PLOC PLOC et un gros pipi et repart tranquillement de l’autre côté.
Mon cœur bat la chamade et j’essaye de me calmer mais je n’ai réussi à m’endormir que vers 5h00 du mat’ j’ai une envie irrépressible de faire pipi… il faut que je sorte de ma tente mais je suis morte de trouille… j’ouvre la fermeture éclair… un coup d’œil à droite… à gauche
Rien… je sors faire mon petit pipi à 20cm de ma tente et rentre à toute vitesse dans mon duvet
Ouf… il est parti, je peux dormir  ;)

Ah que de bons souvenirs tu ravives là  :)
la source d'eau chaude de Warmquelle, la piste magique qui mène à Puros, le non moins idyllique Puros (mon coup de coeur aussi), la petite butte à grimper en 4x4 sans savoir comment on va faire pour redescendre, la nuit les éléphants qui reniflent la tente ...
Tout y est !.. merci Floflo  (Y)  (Y)

Je ne connaissais pas le nom de la source.. merci ! c'est vrai que c'était bien... trop bien...  :'(

Le nom exact c'est à Ogongo camp site près du village de Warmquelle... c'est le seul endroit où je me suis baigné en Namibie  :)

Merci Floflo pour ce magnifique carnet et surtout pour me faire découvrir une partie de la Namibie que je ne connaissais pas. C'était certainement un superbe voyage.

Récit spontanné  ;)
Ah! Ca pour sûr! Big stud ! (problème) pour la voiture... Et sourire à la lecture de ton expérience nocturne, ou juste la toile te séparait de l'éléphant et de ses déjections!  ;)

Quelques endroits, qui me rappellent, l'émission  "Rendez vous en terre inconnue"

Wahou quelle aventure Floflo...! Vivement la suite !  ;)

Oui quelle aventure, tu as du te sentir toute petite et bien impuissante sous ton abris de toile, après ça fait des souvenirs incroyables à raconter aux COWpains ;)

Super récit Floflo. On dirait bien que partir en safari c'est devoir affronter quelques galères en cadeau des paysages et de la faune.


Cela décrit parfaitement notre 1ère nuit sous tente au Botswana en venant directement de Paris. On ne se sent pas à l'aise dans ces moments là, mais cela fait des souvenirs inoubliables. PS notre tente était à l'ombre d'un amarulier: à consommer avec modération !

Merci à tous de vos commentaires... C'est vrai que je n'en menais pas large toute seule dans mon petit abris de toile ;D mais en même temps c'est une expérience unique en son genre  :P
de là à parler "d'aventure" je ne sais pas mais en tous cas ça restera gravé dans ma mémoire comme un moment fort
Merci Vinny, j'ai retrouvé effectivement sur ma carte le site de Ogongo  (Y) c'est bien celui-là !
Si j'ai le temps la suite tout à l'heure  :)

Jour 11 : Purros – Palmwag (D3707 – C43)
Debout 6h30… suis claquée ! en sortant de ma tente, on peut voir le trajet de mon visiteur nocturne… il semblerait que c’était un gros mâle et il était vraiment très près de ma tente.
Départ 9h00 route vers Palmwag
On a bien roulé… 2h05 Félix est satisfait de sa performance


On a quitté le Kaokoland pour le Damaraland.
A Palmwag, il fait toujours aussi chaud et sec. Le camping est aménagé et je sens qu’aujourd’hui je ne vais rien faire.. suis sur un transat à siroter un Rockshandi en écoutant les serveuses parler le Damara en faisant des clics. C’est vraiment étrange mais j’adore  :)
En fin de journée, petit apéro au bord du point d’eau mais ils n'ont pas vu d’éléphant depuis plusieurs jours. Ce soir c’est Pendi qui s’est collé à la préparation du dîner… un plan typiquement namibien le Relish (kudu en daube avec oignons, tomates, poivre gris, soupe de tomate en sachet  ??? et du mil) et c’est délicieux… des heures de popote avalé en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire… la fin de soirée sera une franche rigolade avec Vincent et Félix en préparant la salade de riz du lendemain midi – nous sommes déchainés et réveillons ceux qui sont partis se coucher (désolé…)  :-[
Nous migrons donc vers le bar boire un dernier verre avant de se coucher  :P

Jour 12 : Palmwag – Twyfelfontein (C43) - Brandberg
Debout 7h00, départ 8h30 – route vers Twyfelfontein. Le ciel est gris et ça gâche un peu la vue
Arrivée vers 11h00 sur le site des gravures rupestres qui datent de 6000 ans. Nous faisons la visite avec une femme Damara (j’adore vraiment ces clics) le site est assez difficile, il fait très chaud, des cailloux à escalader mais les gravures sont chouettes.
 

Ils ont construit la réception / boutique et bar avec des matériaux de récup (bidons…) mais le résultat est très chouette. Comme il n’y a pas de fondation, le bâtiment peut être enlevé sans détruire le site.
Il a été découvert en 1946 par un afrikaaner qui était venu s’installer là avec sa famille.
Déjeuner sur le site puis petite route pour voir la montagne brulée (pas grand intérêt) le seul truc fun c’est que c’est sponsorisé par Coca Cola  ???
Puis on va voir les fameux Organ Pipes mais comme on ne peut plus prendre le chemin d’en bas nous les verrons d’en haut ce qui ne donne pas un effet transcendant
Route vers Ugab, l’air est brulant et nous sommes fatigués.
Sur la route, on s’arrête dans une boutique au bord de la route tenue par des femmes hereros avec leur chapeau façon Goldorak (sic) rigolo et leurs longues robes d’un autre temps. Nous leur achetons quelques poupées qu’elles fabriquent avec des morceaux de tissus, assises par terre avec une vieille machine à coudre manuelle.


Quelques enfants toujours aussi souriants sont là, ils ne sont pas maigres du tout voire même bien potelés et s’amusent avec une girafe en tissus confectionnée par leurs mères. Un des petits garçons me fait plein de bisous baveux et joue avec mes cheveux. Ils sont mignons à croquer !
On arrive près de la montagne du Brandberg qui est la plus haute de Namibie (2576 m) elle est vraiment belle
Petit coup au bar… installation du camp… les mouches sont terribles ici !!!
Magnifique coucher de soleil... ce soir la lune éclaire beaucoup… je ne m’en lasse pas  (L)
Ici, il y a quelques ânes qui braient autour de nous (c’est drôle) surtout un petit tout laineux, craquant à souhait qui hésite entre la curiosité et la crainte…
Les crottes d’éléphant ne semblent pas récentes alors on ne pense pas avoir de visite nocturne cette nuit.
22h00 extinction des feux….

Vivement le lever du jour, c'est un régal de te lire, on s'y croirait..........il manque juste les odeurs....sauf celles de l'éléphant......... ;D ;D.......!!!!!!! (Y)

Dis moi Floflo, je crois me rappeler que ton parcours initial était la traversée du kaokoland au départ des chutes d'epupa via orupembe et puros. (j'en suis même sur puisque je suis allé vérifier sur le site de vie sauvage )
pourquoi ne l'avez vous pas fait comme tel ?

Euhh.. je sais pas ! j'ai la carte sous les yeux et je trouve pas Orupembe.. je trouve Epembe mais pas Orupembe  ???
on a fait Ruacana longé un peu la rivière Kunene puis D3701 Epembe / C43 Okongwati / Epupa puis même route Epupa / Okongwati / C43 Opuwo

En fait orupembe est au nord ouest de puros en bordure de la skeleton coast, c'est vraiment reculé et c'est un coin qui m'interesse fortement.
c'est pour ça que je me rappelle que tu devais y passer et que j'attendais tes impressions...
pour la piste qui longe la rivière tu remarques que c'est seulement une petite partie et qu'on ne peut donc pas faire ruacana -epupa seulement en longeant la rivière (c'est ce que je te disais l'autre jour  ;) )

Ah! j'ai trouvé... ben on y est pas allé  :( je ne sais pas pourquoi... faudrait que je regarde mais je crois que ce n'était pas marqué sur ma confirmation de voyage
quand à la route de la rivière, quand tu m'as posé la question, tout ce dont je me rappellais c'est qu'on avait longé la rivière mais je ne me rappellais pas si c'était jusqu'au bout - c'est en reprenant la carte que je m'en rends compte que non
voilou !

Encore une suite passionnante.
Merci pour ce petit voyage virtuel.

Amicalement,
Seb

Jour 13 : Ugab – Cape Cross (C35 – D2301) – Swakopmund (C34)
Trop belle la vue sur le Brandberg ce matin en ouvrant la porte de ma tente  (L) les couleurs sont bien belles et chaudes. Comme d’hab’ départ 8h30, longue route pour Cape Cross. Le paysage change très vite, les montagnes deviennent collines puis plus rien… le désert… plat…
Au loin on aperçoit comme une énorme vague blanche, c’est le fameux brouillard qui est du au choc entre le courant froid Benguela et le désert. Le climat se rafraichit très vite et on a même un peu de pluie. Ca fait bizarre de passer d’un climat brulant et sec à cette fraicheur et cette humidité.
On arrive à Cape Cross vers 11h00, ½ heure pour aller voir les otaries à fourrure car comme nous avons rajouté le tour d’avion il faut faire toutes les étapes prévues en moins de temps.
Elles sont beaucoup moins nombreuses que je ne l’imaginais car c’est bientôt la période de reproduction. L’odeur est caractéristique et les males passent leur temps à se chicaner.


Hop on file en ville à Swakopmund ½ heure c’est court pour faire les magasins et on file pour faire notre tour d’avion. 165 € pour 2h30 de vol (Scenic Air)
Le début du vol se passe bien, l’avion est vraiment tout petit et on est bien serré. Il fait une chaleur étouffante dans le cokpit.


Le paysage est grandiose, la ligne de démarquation des dunes (jaune / orange) et le plus beau est sans conteste l’entrée dans le canyon de la rivière Kuyseb qui stoppe l’avancée des dunes.
En fait, le sable vient du Kalahari, est charrié par la rivière Orange (AFS) qui va dans la mer et avec le courant Benguela remonte le long des côtes namibiennes et est arrêté par la rivière Kuyseb qui le charrie vers le nord.

 

Une des explications pour la couleur des dunes oranges serait la présence de fer qui s’oxyde. Les plus oranges seraient donc les plus anciennes…
Au bout d’1h, le pilote nous annonce qu’un avion est en panne de radio et qu’il doit l’aider à rejoindre l’aéroport ( : En fait, il va couper tout droit et nous ne verrons pas la côte… nous ne sommes pas très contents et lorsque nous lui en parlons il nous annonce que le brouillard empêche d’approcher la côte hmmm !!! pas convaincant du tout
Bref, on s’est fait arnaquer…
Retour au lodge ½ heure pour se doucher / changer et direction un restaurant très sympa, construit dans un ancien cargot.
Ambiance chouette, bien mangé… ça fait bizarre de revenir à la civilisation…
Le rapatrié nous a rejoint… pourquoi ?  >:(

Jour 14 : Swakopmund – Solitaire – Sosluvei (C28 – C14 – C19)
Debout 5h30 – départ 6h30
Aujourd’hui longue journée… on prend la route dans un brouillard épais, il fait froid et humide. C’est drôle ici les gens viennent en vacances justement parce qu’il fait froid et humide  :-\ forcément ce qui est rare est cher
On va voir les fameuses Wellwitschia Mirabilis, les plantes vieilles pour certaines de plus de 2000 ans. On va même voir un bébé qui n’a qu’une dizaine ou une vingtaine d’année… elle est toute petite !


   
Ici tout est protégé, le moindre lychen mais on peut voir des traces de pas de gens peu soucieux de la protection de la flore  >:D
On repart vers Solitaire, la chaleur est revenue dès que nous avons quitté la côte, ce pays est vraiment celui des contrastes…
En route pour Sosluvei, les premières dunes oranges avec cette herbe jaune bien contrastée commencent. On va arriver à notre camping vers 14h30 et on file direct à la piscine pour se rafraichir – 15h30 départ pour les dunes
La route est toute neuve sur 60 km (Felix me dit qu’avant c’était la plus pourrie de Namibie et qu’ils l’on refait en 2005). Sur le chemin on passe devant la dune 45 (la fameuse !) elle n’a rien de plus que les autres à part qu’il y a 4 cars de touristes devant et en plus elle est vraiment au bord de la route.
Felix a une autre idée en tête et on peut lui faire confiance… au bout des 60 km de bitume tout neuf une piste (uniquement pour les 4x4) et on part pour 5 km de piste de sable. Felix s’éclate à passer à fond en chassant  ;D
Au bout, un parking et on part pour l’ascension de Big Daddy… elle est vraiment belle mais on en chie un peu dans le sable. Par chance la température est clémente !


Pas de mot pour décrire un tel paysage… les couleurs, les plantes, tous les petits animaux dont on peut voir les empreintes partout. Une impression d’être à l’origine du monde ou sur une autre planète…
On rentre avec le coucher du soleil encore une fois le timing est bon… pile poil calé soleil orangé qui se couche derrière les dunes… en silence !
On rentre de nuit au camp, Pendi a tout préparé et on a plus qu’à se mettre les pieds sous la table. Ce soir saucisse de viande de brousse et épis de mais grillé… cool !
23 :00 pas envie de dormir, la voie lactée est à tomber – j’entends Felix rentrer (il est allé voir la 2ème mi-temps du match France / Irlande – demain le résultat  ???)
Les hyènes sont déchainées ce soir… elles hurlent et se battent

 (Y) (Y) (Y) la  dune  (L) (L) (L) (L)

Jour 15 : Sossusvlei – Solitaire – Corona (C19 – C14 – D1438)
Felix s’est fait bouffer une chaussure par des chacals cette nuit  :-* La France a gagné…
Debout 5h30, départ 6h00 pour le tour en montgolfière. Il fait nuit noire et ma voie lactée est toujours là. On part en voiture jusqu’au site de décollage et au passage on récupère 4 touristes dans un lodge. Le site est loin… on arrive enfin et le ballon est presque entièrement gonflé lorsque nous arrivons. On a une nacelle pour 12. On grimpe à bord, quelques explications du pilote (une copie conforme de Crocodile Dundee) et poufff nous décollons sans aucune secousse. C’est magique… le soleil se lève lentement et mon amie la lune est encore là. On monte, on monte ! la vue est hallucinante. Tout à coup, je regarde en bas et je trouve qu’on est très haut… un coup d’œil aux instruments ARGHHH on est à 882 m – je ne suis jamais monté aussi haut en montgolfière et je me prends un petit coup de stress… mais en me calant dans le fond ça passe. J’aime bien la sensation de flotter dans les airs dans le silence interrompu de temps en temps par les bruleurs  :) le pilote fait tourner le ballon régulièrement afin que tout le monde profite de la vue des dunes orange. Le vol est très calme, on est comme en suspension et il y a très peu de vent. En bas, toute l’équipe s’affaire et nous suit en voiture en communiquant au pilote les informations sur le vent etc

   

Enfin nous redescendons à une altitude qui me sied mieux 250 m… l’ombre du ballon se dessine sur le sol. On passe au dessus du lit de la rivière asséché et le pilote demande à son équipe au sol d’y installer le petit déjeuner. Il lui faudra répéter plusieurs fois ses ordres car en bas, ils n’ont pas l’air pressé  :-\  on voit tout le monde enfin s’afférer à la mise en place.
Lentement nous redescendons, je ne me lasse pas de contempler les dunes et ses couleurs tranchées.
Après plusieurs tentatives, nous atterrissons SUR le camion. Les gars s’activent à grand renfort de cris pour décrocher le ballon de la nacelle et ils vont le plier tout de suite.
Quand à nous, nous escaladons la nacelle et sautons au pied du camion.

     

Un petit déjeuner pantagruélique nous attend… petit folklore, le pilote sabre le champagne avec un immense coupe-coupe et à jeun (9h00) une coupette et un énorme petit dej  :)
Bref, une organisation sans faille qui ronronne et qui mérite son prix (275 €)
On rentre en fin de matinée au camp et re-bonne surprise, Félix et Pendi ont tout plié, rangé…  (Y)
En route nous allons voir le canyon de Sesriem (Sesriem veut dire 6 rênes (d’attelage) car c’était la longueur nécessaire pour atteindre l’eau dans le canyon)
On repart pour Solitaire où nous prendrons le déjeuner (perso je n’ai pas faim alors je m’abstiens) – Cet endroit me fait un peu penser à Bagdad Café  ;) une station service, une boutique, un resto et quelques cactus avec une déco entre le farwest et l’oued marocaine…
On commence à avoir un coup de blues car c’est le dernier jour… On arrivera à notre Guest Farm (Corona) vers 16h00. On dirait un Eden perdu au milieu de nulle part, la piste pour l’atteindre est sublime… des montagnes à perte de vue.
Les namibiens blancs qui tiennent cette « petite fermette de 15000 hectares »  ^-^ sont charmants et les chambres très agréables.
2 gentils chiens nous accueillent et le jardin est tout fleuri.
Depack – repak et à 18h00 on part se balader dans la propriété. On ne verra pas n’animaux mais on se prendra une franche rigolade en prenant l’apéro en haut d’une colline en regardant notre dernier coucher de soleil namibien.
Le vin blanc est frais (servi dans des verres) et malheureusement très bon… nous allons revenir passablement éméchés et riant de bon cœur. Diner excellent et digestif à l’Amarula (of course) sur la terrasse.

Jour 16 : Corona - Windhoek
Grasse mat’ départ 9h00 et route pour Windhoek. Evidemment, comme j’ai rangé mon appareil photo nous allons croiser plein d’animaux grrrrrr koudou, oréotragues, babouins, rapaces… tant pis ! c’est dans la tête – je tente avec le petit compact mais bof
C’est bien la première fois que je n’ai pas envie de rentrer mais là je n’ai vraiment pas envie.
Suis totalement sous le charme de ce pays… Windhoek rapides achats dans une boutique, déjeuner sur le pouce et en route pour l’aéroport. SNIFFF !!!
Retour sans intérêt… des heures à l’aéroport ! 6 heures d’attente à Johannesbourg, toute seule… cafard !
Le retour à la civilisation va être dur… à Paris, il fait 10 degrés, il pleut et l’autoroute est bouchée… sans commentaire

Et voilà... c'est fini! j'espère que ça vous a plu

Superbe, domage que ce soit déjà finit, moi aussi je suis  obligée de revenir ;)

Bravo pour ce carnet de voyage,que je viens de lire d'une traite Difficile en effet de ne pas tomber "amoureux" de ce pays
Dommage pour le survol de la côte,vraiment spectaculaire car le cordon dunaire se trouve collé au rivage mais c'est vrai que le brouillard
est souvent au rendez-vous.

Merci Floflo de nous avoir permis de partager ce voyage avec toi au travers de ta plume

Magnifique carnet  :) ..qui donne envie, si envie  ;)

merci de vos gentils commentaires  :)

Ah la Namibie que de bons souvenirs

Merci Floflo de les faire revivre .

Manu

Ben voilà... j'ai fini ton carnet et ça m'a fait monter une larme...  :'(

pfffffffffff...... que les retours d'Afrique sont difficiles...

Merci Flo, ton carnet est magnifique et ça me donne ou me confirme trop mon envie d'y aller !

OUI ! ce carnet nous a plu ! En plus, il nous a permi de revivre certains lieux et sensations de notre propre périple.

Je comprend que tu as été satisfaite de ce voyage tant attendu et préparé de longue date. Super !

C'est vrai que c'est dur de revenir à la vie quotidienne (et de devoir travailler pour gagner sa vie).

super Floflo  (Y) bon t'as plus qu'à y retourner ...

 sympa le vol en montgolfière mais sacrément chérot  :(

tu n'as pas goûté la fameuse tarte aux pommes de Solitaire ?
un truc énorme de 5 ou 6 cm d'épaisseur mais très bon
ils font aussi du pain, tu peux assomer un cheval avec mais bizarrement il est bon et se garde looooooooooongtemps  ;D  ;D

oh si... le crumble ENORMISSIME de Solitaire  (L) slurpppp ! faut juste 2 jours pour le digérer... on a pris une portion pour 3 et on a pas réussi à le finir  :D
pas gouté le pain... enfin ça ne m'a pas marqué ! à moins que Félix en ait acheté à l'aller

 :'( C'est déjà fini.
Bon je pleure pas, j'y serais dans 2 mois. ;D. Et j'ai vraiment hâte après avoir lu ton récit.
Merci Floflo

Amicalement,
Seb

Eclate-toi bien !!! je repartirais bien  :'(

Et bien voilà, je viens de lire ce carnet, impossible d'en décoller tellement c'est drôle, et beau et divertissant....  (Y)
Je suis d'autant plus intéressée que je pars en Namibie au mois d'août...   :P
Alors tes impressions sont précieuses, merci Floflo !
Ombrette

De rien Ombrette... Ravie que ce carnet remonte à la surface ! Tu vas adorer la Namibie  :)