Imprimer la page - Tanzanie : les Parcs du Nord

Le récit de ce qui s’est passé avant Zanzibar et Stonetown

15 septembre 2004,

Et me voilà, de nouveau en Tanzanie pour la deuxième fois, ce coup ci c’est ma sœur Nathalie que j’ai convaincue sans trop d’effort de m’accompagner.
Nous allons visiter les parcs du Nord : Tarangire, Lac Manyara, Serengeti, et Ngorongoro avant de nous envoler pour Zanzibar.
Mais pour elle, il était hors de question que ce soit sous tente, donc c’est en Lodge que nous dormirons tous les soirs.
Ca a du bon, je l’avoue.

Nous sommes parties hier en fin d’après midi, de Genève pour Arusha via Amsterdam et Nairobi. Un violent orage nous a cloué au sol à Amsterdam pendant plus de deux heures et nous n’avons jamais comblé le retard, malgré les deux heures d’attente de prévues à Nairobi, nous loupons la correspondance.

Et me voilà donc entrain de faire la queue pour obtenir une place sur le vol suivant pour Arusha, a essayer de construire des phrases en anglais dans ma pauvre tête fatiguée, avant d’arriver au comptoir.
Miracle, j’ai compris ce que l’on me disait et je me suis faite comprendre, deuxième miracle, j’arriverais même à passer un coup de téléphone pour expliquer à l’agence à Arusha que nous sommes dans le prochain vol, pour eux bien sur c’est Hakuna Matata.

Petite parenthèse, depuis 2004, j’ai fini de prendre des cours d’anglais et j’ai légèrement amélioré mon niveau, de plus après 5 mois de No Worries Australo-Néo-Kiwis, ça devrait jouer pour le voyage en sept. 2007.

Et donc, après deux heures à traîner dans l’aéroport de Nairobi, et bien on a quand même faillit rater l’avion. Il a fallut que l’on coure après l’hôtesse qui emmenait les passagers à pied sur les pistes pour prendre le vol de Precision Air.

Pendant le vol au loin nous apercevrons le sommet enneigé du Kilimandjaro, et la savane à l’approche d’Arusha.

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Arrivées à Arusha sans problème, Nath qui adore les petits avions est juste un peu barbouillée, nous passons la douane sans problème, mais je m’attarde quand même à bien vérifier la date d’entrée qu’ils ont écrite, la première fois ça avait faillit me jouer des tours car ils avaient mis une date erronée, et j’aurais du repayer un visa pour repartir.

Un chauffeur nous attend et nous embarque pour Arusha ou nous rencontrons un représentant de l’agence Savanah.
En 2001 quand j’étais partie , j’avais eu affaire à un super guide, Julius et qui parlait français alors quand j’ai monté le programme à Genève , j’ai bien évidement redemandé Julius , bien sur ça ne posait aucun problème, sauf que des Julius il y en a beaucoup en Tanzanie.

Alors on a effectivement Julius, mais il ne parle qu’anglais, bon c’est pas grave je vais en profiter pour améliorer mon anglais, je ferais la traduction. On vérifie le programme. Puis nous avons une heure pour nous restaurer avant de rencontrer Julius.

Dernières consignes, puis en route pour Arusha où nous ferons du change avant de partir pour le premier parc, le Tarangire le parc des deux géants : éléphants et baobabs.

Depuis ma première visite en 2001, l’entrée du parc a considérablement changé. Un grand stationnement dont les emplacement sont délimités par des cailloux, des WC tout carrelés, un observatoire qui s’élève autour du tronc d’un baobab, des vitraux représentant le Tarangire à la saison sèche et à la saison humide.

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Après être montée sur les plateformes de l’observatoire pour avoir un aperçu de la savane, nous pénétrons enfin dans le parc proprement dit.
Voilà 24h que nous voyageons, 36h que nous n’avons pas dormi, mis à part les 2-3h volé dans l’avion si on appelle ça dormir, mais nous voilà tout à coup bien éveillées pour tenter d’apercevoir les premiers animaux sauvages.

C’est un petit groupe d’éléphants réfugiés à l’ombre du parasol d’un acacia, que nous verrons en premier, puis un groupe de zèbres, dont le pelage rayé se confond dans l’ombre et la lumière d’un épineux, une autruche…

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Nath est émerveillée, car malgré mon récit et les photos de mon premier voyage, elle n’avait pas vraiment réalisé que l’on pouvait voir des animaux sauvages si près de nous.

Nous pénétrons plus avant dans le parc et je retrouve des paysages familiers, Tarangire hill au loin, rivière Tarangire, baobabs, termitières, herbes jaunes, acacias, sausage tree.

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Nous mettrons environs deux heures pour gagner le Sopa lodge, en rencontrant sur notre piste poussiéreuse, zèbres, gnous, dik-dik, éléphants, éclairs fulgurant vert et jaune d’un vol d’inséparables.

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Le ciel est devenu très nuageux avec le soir, et nous bénéficions par moment d’une belle lumière filtrante.

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Nous gagnons le lodge juste avant la nuit, nous occupons une chambre spacieuse en rez-de-chaussée, avec un balcon, en mettant le nez dehors j’apercevrais un couple de dik-dik à 5-6m en train de brouter un épineux.
Nous attendons vaillamment 19h30 pour gagner le restaurant, et commandons un cocktail sans alcool au bar, pour fêter notre première journée de vacance et notre début de safari, et nous passons à table. Heureusement ce soir nous avons un sympathique serveur qui parle le français et c’est tant mieux parce que l’éclairage fort romantique, à la bougie et lampes tamisées, n’est pas du tout fait pour nous stimuler à rester éveillées.
C’est avec un plaisir extrême que nous regagnons notre chambre à l’heure très tardive de 20h45 et à peine 15mn plus tard nous sommes couchées, le réveil est programmé pour 6h.

Mais ça c’est la suite de l’histoire.

16 septembre 2004

Il est 6h30 et je suis sur notre balcon, le jour se lève, nuageux. Dans la pente en face dominée par 2 baobabs, parmi les buissons, j’aperçois des masses sombres qui remontent la pente. Une fois que j’ai mis lunettes je distingue mieux que ce sont des éléphants, et avec les jumelles je crois même distinguer qu’ils sont rouges… ?

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Après un copieux buffet de petit déjeuner, nous retrouvons Julius, ce matin nous explorons le parc du côté du marais de Silalé.

Et je rate la première photo, grrrrrr…., je n’ai pas osé demandé l’arrêt à 100m de notre point de départ et donc je n’ai pas pris le magnifique baobab émergeant d’une mer d’herbe sèche éclairée par le soleil rasant qui perce au travers des nuages.
En photo c’est une leçon que j’ai un peu de mal à retenir, et pourtant ça m’a déjà joué des tours, ne pas remettre à un autre moment la prise que l’on veut faire maintenant.

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Tarangire hill

Aujourd’hui, nous aurons la chance des débutants, surtout ce matin où nous verrons 4 des big five sur 5. Et oui en cette première matinée, nous verrons des éléphants de différentes couleurs, des lions perchés dans un arbres, d’autres cachés sous un arbuste, des buffles et un léopard, malheureusement trop loin pour une photo, et que des crétins ont fait fuir en approchant trop près et hors piste de l’arbre où il se tenait.En quittant le lodge nous avons d’abord suivit la east bank road, une piste qui surplombe la rivière Tarangire. Nous y avons rencontré des girafes, des impalas, un mâle et des femelles en compagnie d’un phacochère, des dik-diks à plusieurs reprises en couple ou solitaire dont un entrain de se gaver d’une fleur d’arbre à saucisse presque aussi grosse que sa tête ; une femelle cobe à croissant presque invisible au milieu des branchages, et une petite steenbock près de l’aire de pose.

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Un arrêt est nécessaire pour éliminer le thé matinal, à l’ombre d’un acacia, sur un banc nous faisons une pose, enfin pour être exact, Julius fait une pose pendant que nous essayons avec plus ou moins de succès de photographier des spréos superbes.

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Pour le paysage c’est plus facile au moins il ne bouge pas sans arrêt, on est face à l’étendue verdoyante du marais de Larmakau, qui est dans le prolongement de Silalé et au fond on aperçois L’Oldonyo Ngahari.
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Après cette pause nous reprenons la piste, après avoir aperçu un aigle pêcheur perché sur une branche d’acacia, tenant dans son bec un fr…. à non c’est pas la même histoire ni le même oiseau, désolée. Donc après l’aigle dont la photo n’est pas terrible, ce que nous avons vu dans les branches d’un acacia surplombant la piste, c’est deux jeunes lions mâles. Ce qui obligeait les véhicules à sortir de la piste des fois qu’ils auraient l’idée saugrenue, les lions pas les véhicules, de vouloir faire un casse-croûte de touristes.

Le plus à droite des deux est confortablement ?! installé dans les branches, entre les paupières mi-closes on aperçois son regard d’ambre.
Pour l’autre ça à l’air plus compliqué, en effet une branche l’empêche de s’installer confortablement c’est plus acrobatique et nous espérons qu’il ne va perdre l’équilibre et tomber sur nous. Après un bon moment et malgré la branche il semble trouver une position confortable, pour un lion, et se laisse lui aussi, aller à faire la sieste.

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La piste se poursuit le long du marais contraste de la bande vert vif, due à la présence de l’eau et de la savane jaune plus lointaine.
Impalas, pintades, gazelles de Grant, puis deux lionnes et un lionceau à l’ombre d’un buisson, zèbres et cigognes dans l’herbe vertes au bord de l’eau, mais assez loin. Trois gnous passe au galop et au loin très loin, deux énormes masses noires et mouvantes, se sont des buffles.

Nous ferons demi-tour, et croiserons un troupeau de buffles beaucoup plus proche ce coup-ci, un ou deux guetteurs sont perchés sur la base de termitières et suivent attentivement notre progression des yeux.

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Sur notre gauche, est apparue un petit groupe de 4 éléphants, le van s’arrête pour que nous prenions des photos, ce que je pense être la femelle qui dirige le groupe avance plus vite et cherche à couper la piste derrière nous, Julius recule un peu, après un instant d’hésitation, et les oreilles largement écartées en signes d’avertissement elle entraîne les trois autres et traverse la piste pour gagner le marais situé sur notre droite. Au passage le dernier éléphant une jeune femelle aussi nous gratifie aussi d’un battement d’oreilles inquiet.
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Une fois gagné la sécurité du marais, les 4 éléphants prennent le temps de boire, de s’arroser, et de se goinfré d’herbe verte avant de regagner l’autre rive et l’herbe sèche de la savane.
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C’est un peu plus loin que Julius repérera le léopard sur la branche d’un acacia, et comme je l’ai dit plus haut, des crétins s’approcheront trop près et hors de la piste, ce qui est formellement interdit en Tanzanie, et le feront fuir.

Nous repassons sous l’arbre aux lions, qui sont maintenant tous les deux en pleine sieste, je prends deux photos du lion vu de dessous.
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Nous sommes maintenant sur le chemin de retour au lodge et malgré les nuages il fait bien chaud, nous croisons des zèbres et des éléphants rouges. Et non je n’ai pas bu d’alcool, d’ailleurs les éléphants sont rouges et pas rose. Bien que ce ne soit pas le cas à cet endroit, la terre du Tarangire peut être bien ocre rouge.

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De retour au lodge, nous déjeunerons au bord de la piscine, d’un BBQ, à l’ombre de paillotes, en compagnie d’oiseaux et d’écureuils voleurs de pain.
Pas de piscine pour nous en attendant l’heure du game drive de l’après midi, il fait bien trop chaud et autour de la piscine il n’y a pas d’ombre et bien que le soleil soit parfois filtré par les nuages, nous ne voulons surtout pas courir le risque de nous transformer en homard trop cuit, ç nous gâcherais la suite du voyage à tous les coup. Donc nous réfugions au frais dans notre chambre et en profitons, moi pour avancer mon carnet de route, et Nath pour faire la sieste. Par précaution l’alarme du réveil est mise, au cas ou moi aussi je sombrerais.

C’est dans les roches qui bordent le sentier qui mène à notre chambre que nous avons vu un superbe agame des colons, mâle.

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Le game drive de l’après midi commence vers 15h30, la sieste fût… un délice, nous voilà donc d’attaque pour continuer nos découvertes sur les pistes du Tarangire.

Si vous n’aviez pas encore remarqué, j’aime les zèbres et je l’ai dit à Julius, alors chaque fois que l’on en voient, il s’arrête, j’en donc un véritable troupeau dans mon album, presque autant que lors qu’ils accompagnent les gnous dans leur migration.

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On a aussi la chance de tomber sur deux serpentaires, ou secretary bird, entrain de chassé en quelques minutes nous en voyons un exécuter une drôle de danse dans les hautes herbes, ailes grandes ouvertes, tout à coup il plonge la tête dans les herbes et quand il la relève j’ai juste le temps d’appuyer sur le déclencheur, il tient en son bec, non pas un fromage, mais ce qui semble être un rat, 2 secondes après un coup de tête en arrière et houps la bestiole disparaît complètement dans son gosier.
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Evidement nous sommes réjouies d’avoir pu assister à cette scène.

Plus loin, nous croisons un groupe d’autruches femelles plus ou moins à l’ombre sous un acacia.
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Puis ce sont les zèbres sur le bord de la rivière Tarangire, j’aimerais tellement, prendre une photo d’un beau reflet d’un groupe de zèbres s’abreuvant dans l’eau, et bien ce ne sera pas encore pour cette fois ci.

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Julius empreinte une petite piste, au milieu des hautes herbes, où dominent quelques baobabs, tout à coup il s’arrête et nous demande si nous avons vu le léopard descendre du baobab à 50 m sur notre gauche, et non ! Il s’approche et nous apercevons le reste de la dépouille d’un jeune zèbre coincée dans une fourche. Nous continuons un petit moment sur cette piste en scrutant les hautes herbes, mais rien. Un peu déçues tout de même nous faisons demi-tour un peu plus loin, ce qui a permis au léopard de revenir pendant ce temps et cette fois youpi nous pouvons l’admirer d’assez près, à contre jour malheureusement pour les photos.

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Le soleil perce une nouvelle fois à travers les nuages, et nous gratifie une nouvelles fois d’une belle lumière, chaude sur les herbes sèches.

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Nous croisons de nouveau des zèbres, des girafes, impalas, éléphants sur la piste de retour au lodge et en prime d’un beau couché de soleil.
Pour une première journée entière, de safari nous avons été gâtées, 4 sur 5 big five, éléphants, buffles, lions, léopards ; des scènes originales que je n’ai pas vu lors de mes précédents safaris, lions dans les arbres, serpentaires chassant…
Pourvue que la suite soit aussi prolixe en événements que cette première journée.

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17 septembre 2004 : Tarangire-Lac Manyara

Voilà, les sacs sont bouclés après le petit déjeuner nous quitterons le lodge en effectuant un dernier game drive dans le parc de Tarangire.
A vrai dire on pourrait dire que l’observation commence dans la salle à manger, car une ribambelle de calaos à bec rouge se presse sur la rambarde du balcon de la salle à manger dans l’espoir de grappiller quelques miettes.

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On peut aussi dire que la faune touristique est elle aussi, intéressante à regarder, mais bon, pas besoin de venir jusqu’en Afrique pour en avoir un aperçu.

8h nous chargeons les bagages dans le van, enfin quand je dis nous… nous on a juste sortis les sacs devant la chambre.
Puis c’est le départ, quand hier je n’ai pas demandé l’arrêt pour une photo d’ambiance en pensant que je pourrais la refaire le lendemain, c’est bel et bien raté car pour l’instant le ciel et très gris et nuageux. Donc pas d’herbe dorée par le soleil rasant.

Ce matin encore, nous croisons une variété intéressante d’animaux, nous n’avions pas encore vu de chacal à chabraque, c’est maintenant chose faite, le museaux pointue de l’un d’eux dépassant entre les herbes, puis une girafe et son jeune, une autre dont la tête dépasse un bouquet d’acacia, un héron cendré, un marabout et des cigognes à bec jaune se mirant dans le lit étroit de la rivière Tarangire.

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Une troupe de babouins nous bloque un instant la piste, nous attendrissons devant les tout jeunes, se poursuivant ou se réfugiant contre leur mère. A travers l’objectif je croise le regard de l’un d’eux, c’est toujours impressionnant.

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Un dernier éléphant, un phacochère puis nous quittons le parc, par une piste poussiéreuse avant de regagner une route goudronnée. Au loin on aperçoit les reflets du lac Manyara.

Une fois la porte du parc franchit nous pénétrons sous le couvert de la forêt, l’atmosphère y est sensiblement plus humide. Il y aussi la présence d’un bourdonnement incessant, du aux insectes.

C’est la fin de matinée et la lumière est assez dure, sous le feuillage dans les arbres nos regards cherchent les éventuels animaux.
Tout d’abord ce sera des babouins, au sortir de la forêt, puis haut perché un oiseau que l’on dirait sortie de la préhistoire, un calao à joue grise.

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Plus loin dans une clairière traversée par un mince cours d’eau un cobe à croissant en compagnie d’un marabout et à l’ombre à peine visible un cobe des roseaux.

Plus loin encore à l’ombre d’acacias un groupe d’éléphantes accompagnées de jeunes dont deux vraiment petits et un peu turbulents.
Les femelles ne sont pas inquiètes par notre présence, mais sont vigilantes au début quand nous nous sommes arrêtées au bord de la piste, elles sont pratiquement toutes tournées la tête vers le tronc de l’arbre sauf une ou deux. Les deux plus jeunes semblent jouer à cache-cache entre les jambes des adultes. Insensiblement sans vraiment changer de position les femelles ont resserré le groupe qui est maintenant bien plus compact, les deux polissons ont du recevoir un avertissement imperceptible à nos oreilles humaines car ils se sont un petit peu calmés, et rapprochés de leur mère respective.

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Nous poursuivons notre avancée dans le parc, d’un côté s0élève la barrière du rift, de l’autre on aperçoit la vaste étendue du lac très asséchée.

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Nous doublons de très près un mâle solitaire, quand je dis près c’est très près, car lui marche sur le bord de la piste à droite et nous, nous sommes montés à moitié sur le talus gauche pour le doubler, y-a-t’il même seulement un mètre qui nous sépare ?

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Vers 13h environ nous faisons une pose pique-nique à l’ombre maigre d’acacias, il fait très chaud et nous sommes content de ne manger qu’une salade de pâtes et des tranches de fruits frais et juteux.

Une heure plus tard, abruties par la chaleur et rêvant d’une bonne sieste à l’ombre, nous repartons en sens inverse sur une piste plus proche de la rive du lac en temps normale, mais avec la sécheresse il est bien loin.

Nous parcourons le parc en observant de nouveau des zèbres, des gnous, un éléphant à qui l’on cédera la piste, des hippopotames, immergés dans un maigre canal.

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Puis sur le chemin qui nous mène à la sortie nous reverrons des calaos à joues grises, et même des blue monkeys ou cercopithèques.

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Pour ce soir notre hôtel est perché sur le bord du rift, notre chambre est au deuxième étage, et nous avons un balcon qui domine le lac Manyara, la vue est de toute beauté, même si mes photos ne lui rendent pas hommage.
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J’aperçois ce qui pourrait passer pour une colonne de fourmis, se déplaçant sur l’herbe rase et jaune, mais en fait, en prenant les jumelles on devine que c’est des buffles.

La soirée est de nouveau très tranquille, il faut dire que l'on est raide.
On piquera quand même un bon fou rire à table, car l'une de nos serveuse se nomme Trainee, ben oui tout le personnel porte un badge avec son nom, elle n'est vraiment pas gatée avec un prénom pareil.
Pauvre de nous, ou plutôt pauvre de moi avec mon "excellent " niveau d'anglais, je n'ai pas compris que sur son badge ce n'était pas son prénom, mais sa fonction ^-^ ^-^ ^-^ elle est stagiaire :-[ ;D ;D.
Et voilà c'est tout pour ce soir.

18 septembre 2004

Lake Manyara- Ngorongoro-Olduvaï-Sérengetti

Ce matin le ciel est gris, ce n’est pas du tout les même conditions qu’hier après-midi, il fait même froid. La Polaire et le coupe vent sont les bienvenues.

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Depuis la salle à manger nous apercevons un groupe de babouins s’agitants dans les arbres près de la piscine. Buffet pour le petit déjeuner, et lunch box pour le pique-nique de midi.
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Puis retour à la chambre en compagnie de porteurs, on à plus qu’à fermer les sacs… et là….
Une grosse surprise nous attend, notre chambre à été mise à sac, dans le méli-mélo, je demande à Nath si elle pense à avoir fait tomber les sacs avant de partir, puis nous remarquons une senteur sauvage … vous devinez ?
Les babouins ont profité du fait que nous avions mal fermer la baie vitrée, pour faire une incursion dans nos sacs à la recherche de nourriture.
Un sac plastique contenant de la pommade est détruit, un sachet de cacahouètes pas terrible, a été dérobé, ils nous ont laissé les meilleurs, celles que j’avais achetés à l’aéroport de Nairobi et que l’on n’a pas encore ouverts. Les affaires sont bouleversées, même les sous-vêtements.

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Nous partons d’un fou rire en imaginant les délicates dentelles dans les mains poilus d’un babouin, et ça nous poursuivra tout le voyage.
On remballe le tout, précipitemment et nos deux porteurs peuvent enfin descendre nos sacs dans le van où nous attend Julius.
Quelle aventure dès le matin !! Ca nous servira de leçon pour la suite, on vérifiera toujours les fenêtres avant de quitter la chambre.

Aujourd’hui nous gagnons le Sérengetti.
Je parle à Julius des photos que j’avais amenées pour donné au Julius parlant français, de mon premier safari en 2001.
Il connaît Hosa le cuisinier et comme nous allons passer à Karatu, il prend son téléphone et contact je ne sais qui, qui lui dit que Hosa et bien à Karatu en ce moment.

Nous nous arrêterons donc à Karatu, après un deuxième appel, nous savons que Hosa est actuellement au camping lodge Safari Junction, c’est là que j’ai le plaisir de le revoir et qu’il est ravi des photos que je lui donne, comme je sors aussi mon carnet de dessin et que c’est le même que j’ai repris pour ce voyage, on passe un bon momment en le parcourant.

Nous reprenons la route en direction du Ngorongoro après Karatu presque à l’entrée du parc, nous quittons la belle route goudronnée pour retrouver la piste défoncée.

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Puis nous attaquons la montée, on croise de plus en plus de minibus ou de Land Rover chargés de touristes, et malgré le brouillard de plus en plus épais, Julius se lance dans des dépassements, un peu hasardeux.
La forêt qui couvre les flancs du volcan est dense, j’aperçois tout de même un cobe, mais comme je ne vois pas le derrière, je ne sait si c’est un cobe à croissant ou un Défassa.

Pas d’arrêt au point de vue sur l’intérieur du volcan, la visibilité est nulle. Nous suivons la ligne de crête un moment, puis nous commençons à descendre la piste, du côté Sérengetti.
A l’entrée ouest de la piste qui descend dans le cratère, nous faisons un bref arrêt photo, on aperçoit le reflet argenté du lac, sous le couvert des nuages.

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On rentre précipitamment dans le minibus tellement il fait froid et humide
La descente se poursuit, on peut voir un ou deux villages Massaï, cernés par une haie de branchages. Près de l’un deux une Rover blanche tranche sur la couleur jaune brun de l’environnement et j’aperçois le rouge du vêtement Massai.

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50$ US par personne, pour visiter ; non merci.

Le ciel s’éclairci de ce côté ci du flanc du Ngorongoro, et le soleil finit par apparaître apportant la chaleur.

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C’est enfin débarrassé de nos pelures que nous visiterons le mini musée de la gorge Olduvai.
Il y a pas mal de monde, et hormis le paysage, vu que nous ne sommes pas très intéressées par les vestiges archéologiques, nous avons hâte de quitter cet endroit.
Nous repartons sans prendre le temps de pique-niquer, trop de monde.

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Une inquiétude soudaine me saisie alors que nous parcourons la plaine en direction de la gate de Naabi hill, je ne me souvenais pas du manque d’herbe du au sur- pâturage, j’ai peur que Nath soit déçue, était-ce vraiment aussi désolé ?
Je n’en avais pas gardé ce souvenir.

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Mais peut de temps après avoir franchi la gate, nous recommençons à voir de l’herbe plus haute, ouf je suis soulagée.

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Nous ferons un arrêt pique-nique à Naabi Hill pendant que Julius ira remplir les formalités d’admission. Pas facile de trouver une table libre et impossible de trouver une place à l’ombre.
Des panneaux ont beau avisé les touriste de ne pas nourrir les oiseaux certains le font quand même. C’est pour cela que Nath inattentive se fait voler un bout du sandwich quelle tient dans la main, et que des spréos essayent de voler directement dans nos lunch box.

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Nous quittons Naabi hill park gate et empruntons la piste qui s’enfonce dans le Sérengetti. Enfin, je retrouve le Sérengetti dont j’avais le souvenir, les couleurs : herbes jaunes dorées par le soleil, ciel bleu chargé de cumulus blanc et gris, peut être une montée d’orage ?

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Je reconnais aussi la formation rocheuse des Simba Kopjes ou la première fois en 2001 j’avais eu la chance de voir la migration des gnous arriver. Souvenir impérissable.

Il n’ y a pas pour l’instant beaucoup d’animaux proche de la piste, une gazelle de Grant, quelques Thompson plus loin. Mais c’est presque normal en plein milieu de l’après-midi sur la piste qui traverse tout le Sérengetti d’est en ouest.

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Paysage typique du Sérengetti

Après les Simba kopjes, nous bifurquons à gauche le long de Loyangalani river, là nous apercevrons nos premiers lions du Sérengetti et plus loin un petit groupe d’éléphants venant s’abreuver. C’est dans ce coin je ne reconnais pas que nous ferons notre premier game drive dans le Sérengetti en gagnant le Sopa lodge de Niaroboro Hill.

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La piste progresse maintenant entre Niaboro hill et Oldoinyo Rongai et l’ombre a déjà pas mal gagné du terrain quand nous apercevons notre lodge.

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Formalités d’inscription, nouvelle chambre, très grande, balcon avec une superbe vue sur la plaine du Sérengetti, il va pleuvoir le ciel devient noir au loin.

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Vol de marabout dans le couchant, pas d’animaux pour le moment au point d’eau devant le lodge.

Après notre installation, nous ferons un premier tour des boutiques du lodge avant de prendre un apéro en écrivant les premières cartes postales.
Souper de bonheur, nous ne voyons rien pour ce soir mais toute la salle à mangé est vitrée, ce doit être magnifique en plein jour.
Coucher de bonheur, un peu de lecture après la mise à jour du carnet, puis dodo demain départ à 6hdonc levé 5h15, pour ne pas strésser.

19 septembre 2004 Sérengetti

Il semblerait qu’aujourd’hui soit dimanche, c’est pour ce là certainement que nous faisons la grâce matinée jusqu’à l’heure avancée de…5h15.
Et oui nous partons à 6h ce matin.
Rendez vous a été pris hier soir avec Julius, nous nous retrouvons donc dans le hall du lodge avec un peu d’avance, juste le temps de boire une tasse de thé, café, accompagné d’un ou deux gâteaux secs, un dernier tour de vidange, par précaution, puis en route avec nos lunch de petit déjeuner.

Le toit du minibus est déjà ouvert, brrr il ne fait pas chaud, nous gardons donc pour le moment nos polaires et notre coupe-vent, puis appareils photos, prêtes à dégainer nous prenons notre place debout derrière Julius, le regard attentif à repérer la moindre bestiole.

Il fait encore très sombre, surtout quand on est entre les collines sous les acacias, nous roulons plein Est et une lueur rosée apparaît au dessus des collines.
Nous repérons la masse sombre de quelques buffles sous le couvert, puis la silhouette élancée d’une girafe se découpe en ombre chinoise sur le ciel de plus en plus clair.

Un autre minibus nous a dépassé et soulève la poussière un moment devant nous, soudain dans un bel ensemble les deux véhicules freinent, et nous pouvons voir le soleil se lever à travers les arbres, au sommet de la colline qui nous fait face.

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Nous contournons son pied et déboulons dans la plaine infinie (Sérengetti) là nous nous apercevons que le soleil à déjà fait un bon bout de chemin et joue déjà à cache-cache avec les nuages.

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Ombres silencieuses à travers les herbes, un chacal, puis une hyène vaquent à leurs occupations sans se préoccuper de notre passage.

Pour commencer se matin, nous nous dirigeons vers le lac Magadi (salé), puis vers les Moru Kopjes.

Après avoir traversé, le déversoir asséché du lac Magadi, nous continuons notre route, quand je crie stop, en effet, je viens d’apercevoir une lionne dans les hautes herbes, Julius recule donc, et nous pouvons admirer notre première lionne de la journée.

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D’abord debout, puis couchée, elle tourne la tête de telle façon que l’on dirait qu’elle se chauffe au soleil. Comme elle à l’air décidé à ne plus bouger de là nous continuons notre route.
Pour le moment peu d’animaux, quelques gazelles trop loin pour la photos, puis quelques buffles qui fuiront rapidement.

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Nous arrivons aux Moru Kopjes, dont nous faisons le tour. C’est quasiment dans une infractuositée sous un surplomb que l’on peut voir quelques peintures pariétales.
Nous mettons pied à terre quelques instants, effectivement comme d’habitude, une tasse de café bue = ½ L à vidanger.
Julius en profite pour repérer à la jumelle, mais très loin un guépard, pas de piste pour approcher. Il semblerait d’après ce que l’on peut apercevoir, que le guépard vient de chasser et que des hyènes arrivent au petit galop pour lui piquer sa proie. Histoire est vite réglée au détriment du guépard une fois de plus.

Nous reprenons la piste en direction du lac Magadi, Julius a appris par radio que des lionceaux sont près d’une lionne.
C’est près de l’endroit où j’ai aperçue la lionne un peu plus tôt.
Il y a déjà plusieurs véhicules et ce n’est pas évident d’approcher suffisamment pour pouvoir les prendre en photos, en plus il y a quelques touffes d’herbes mal placées.

Il y a en fait 3 lionceaux et deux lionnes adultes, dont une au ¾ enfouit dans un trou.

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Après un long moment d’observation, nous reprenons la piste pour gagner une aire de pique-nique aménagée. Je la connais déjà, puisque qu’il y a trois ans de cela j’y avais déjà pris un petit déjeuner.

En chemin un python fera s’arrêter Julius, car il a la priorité.

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Arrivée sur l’aire de pique-nique, nous sortons nos lunches box et nous nous restaurons en compagnie des oiseaux, spréos, alecto à tête blanche…
La vue sur la plaine est magnifique, mais dommage le soleil n’est pas présent.

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Il y a maintenant plus de 4h que nous sommes en route, et nous continuons notre game drive en direction de l’aire de Séronéra.

Une piste longe la rivière Séronéra et nous la remontons en compagnie d’un petit groupe d’éléphants.

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Arrivée près de l’hypo pool nous apercevrons quelques dos gris, c’est tout. Là je me repère bien car on passait souvent près de là en 2001.

Après un bref arrêt nous reprenons des piste qui nous ramènent en direction du lodge où nous prendrons notre déjeuner, mais il y a encore une bonne heure de piste, qui sera prolongée, car Julius vient de repérer une hyène barbouillée de sang.

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Il pense qu’un guépard c’est fait voler sa proie.
Nous partons donc à sa recherche dans les hautes et nous finissons par le trouver quelques instants plus tard, notre excitation est à son comble.
Je n’arrête pas de penser à la chance que l’on a depuis le début du safari, deux léopards dans le Tarangire, des lions, lionnes et lionceaux et un guépard très proche maintenant.
Il est tout d’abord quasi noyé dans les hautes herbes, puis il monte sur un monticule de terre pour observer au tour de lui, puis après quelques virevoltes dans les hautes herbes, il disparaît.

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Cette fois nous prenons vraiment le chemin du retour, sans toutefois quelques arrêt photos, de nouveau la hyène à tête rouge, puis un damalisque.

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En passant le pont sur la Songore river j’aperçois un minuscule croco qui prend le soleil sur un rocher, plus loin se sera un chacal à chabraque solitaire.

Finalement il est déjà 13h30 quand nous passons à table, quelle matinée riche en rencontre.
La salle à manger est quasi déserte, soit tout le monde a déjà mangé, soit les gens sont encore en game drive.
Effectivement depuis la salle à manger nous avons une vue splendide sur la plaine, au premier plan la piscine du lodge (je ne peut m’empêcher de penser au gaspillage d’eau), plus loin le point d’eau approvisioné par le lodge.

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Au loin la plaine infinie.
Au point d’eau nous verrons défiler deux buffles, un cobe, deux chacals, et des marabouts.
Nous voulions nous reposer à l’ombre des parasols, mais nous avons été chassé dans notre chambre par un orage.
Nous avons rendez vous à 15h30 donc par précaution je met le réveil et nous nous laissons aller à rêvasser en somnolent.

Bon ce n’est pas toujours une bonne idée la sieste, car, c’est un peu vaseuse que nous rejoignons le hall du lodge, nous avalons vite fait un café, Julius nous attend à l’abri du porche car il pleut encore.
Pour ce game drive d’après midi se sera une suite d’averses et d’éclaircies, ce n’est pourtant pas la saison des pluies. Ces averses ne nous gêneront pas vraiment, et nous en verrons déjà les bénéfices pour la nature les jours suivant, en voyant l’apparition de nouvelles feuilles vert tendre.

Nous reprenons la direction du lac Magadi, au passage nous observerons quelques buffles un brin boueux.

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Puis nous retrouverons au même endroit que ce matin une des lionnes adultes avec les trois petits au poil collé cette fois-ci. Ils ont l’air tout misérable.

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On aura la chance de les voir bouger, d’abord la lionne qui s’instalera à guetter dans les hautes herbes, puis deux lionceaux et le troisième.

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Après cela toute la famille sera cachée par les hautes herbes.
Nous poursuivrons donc notre piste dans la direction des Moru kopjes, mais à quelques centaines de mètre la famille lion, nous apercevons un guépard qui à l’air décidé à chasser uneThompson.
Il y en a tout un petit troupeau à proximité.
Pas de chance pour le ciel c’est vraiment obscurcit, pour les photos c’est vraiment pas le top.
Le guépard continu son approche, tantôt se camouflant derrière un buisson, tantôt se baissant dans les hautes herbes, tantôt en restant juste immobile.
Va-t’ont avoir le droit à l’une de ces scène de chasse fulgurante ? Qu’est ce que l’on aimerait bien, d’un autre côté ces pauvres Thommy…

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La tension monte dans le minibus, il s’approche encore…. Et soudain c’est la débandade chez les Thommy et le guépard n’a même pas bougé ???? Maudites pintades, elles viennent de donner l’alerte, c’est raté pour la chasse, d’ailleurs le guépard c’est assis sur un monticule de terre et regarde ses proies s’éloigner.

D’un côté c’est dommage et pour le guépard et pour la scène d’action pour nous, de l’autre c’est tant mieux pour les Thommy et de plus ce n’est pas sur qu’il ait pu garder sa proie ( si toute fois il en avait tué une ) car je vous rappel que la famille de lion est à seulement quelques centaines de mètres.

Nous le suivrons un moment il ira s’abreuver à défaut de manger.
La nuit est quasi tombée quand nous regagnons le lodge, environ dix heures de safari depuis ce matin et à peine deux heures de pose. 10 heures passées debout à scruter attentivement la savane autour de nous. Encore une fois quelle belle journée.

Je ne vous étonnerais donc pas si je vous dit que l’extinction des feux se fait à neuf heure du soir après une bonne douche, un apéro sans alcool, ;) si non on a plus qu’à se coucher tout de suite, en attendant le souper à 19h30.

20 septembre 2004 : Sérengetti

Ce matin, nous nous levons un peu plus tard car nous partons seulement à 7h30 pour toute la journée.
Pour le moment le ciel est gris, mais ça change relativement vite, on l’a constaté les jours précédent.

A peine avons nous quitté le lodge je remarque une petite différence dans le paysage, Oh ce n’est pas flagrant, mais grâce aux quelques averses que nous avons eu, de minuscules feuilles apparaissent aux branches des acacias.
Notre première rencontre ce matin, des cobes Défassa qui fuient dans les hautes herbes et le tronc des arbres.

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Enfin de compte, du lodge, à l’aller comme au retour nous suivons le cour de la Mbalageti river entre deux collines et c’est au détour du massif nommé Oldinyo rongaï que nous débouchons dans la plaine.
Aujourd’hui nous remontons une des pistes en direction du Séronéra Lodge.

Nath est toute excitée, car pour la première fois elle aperçoit un fauve la première et c’est un guépard qui traverse la piste devant nous tellement vite que je n’en verrais que la queue disparaissant dans les hautes herbes.

Ca y est le soleil est apparu, le ciel est bleu au dessus de la plaine jaune, au loin se dessine l’ombre bleutée de Makoma hill.

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Nous dirigeons dans le coin de Nyaraswiga Hill, qui semble être un coin propice pour trouver un léopard.
Nous, nous y trouvons un petit groupe d’éléphants, composé semble t’il de deux femelles adultes d’un « adolescent » et de deux grand bébés, qui s’abreuvent dans une flaque d’eau sur la piste. Et nous observons ce groupe un bon moment, je crois quand même me souvenir que c’étaient les retardataires d’un groupe plus important qui a pris les devants.

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Un jeune trébuche, l’ado tente une charge d’intimidation devant un 4X4 qui vient en sens inverse, trot, oreilles déployées, trompe levée, il stop devant le véhicule en agitant ses feuilles de choux et une fois que le 4X4 recule, il fait demi tour et vient se réfugier près d’une des femelles.
C’est sur pour le moment ça prête plutôt à rire, mais d’ici quelques années se sera une autre chanson.

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L’un des tout jeune profite de l’arrêt de sa mère pour téter.
Finalement nous faisons demi-tour, ce n’est pas dans ces conditions que nous risquons de voir un léopard.

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Nous nous dirigeons maintenant près du pied de Makoma hill, sur la piste des hyènes sont vautrées dans la boue d’une flaque d’eau.

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Puis plus loin, là où plein de minibus sont arrêter on aperçois un groupe de lionnes et de jeunes allongées à l’ombre d’un acacia. Bien trop loin pour faire des photos sous un ciel devenu blanc, vibrant de la lumière d’un soleil pratiquement à son zénith.

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Changement de coin, les lionnes ont l’air parties pour une longue sieste. Nous dirigeons dans une région que je reconnais car, j’y ai pas mal tournée en 2001 aux alentours de la rivière Séronéra et des Massaï kopjes. Au bord de la rivière, oies d’Egypte, grue couronnées, et cobes des roseaux mâle et femelle.

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Un serpentaire se perche sur son nid et repart aussi tôt.

En suivant la piste au tour d’un de ces amas rocheux (kopje) aux formes plutôt arrondies, nous retrouvons un autre « tas » de viande de lions étendu à l’ombre d’un acacia. :-*
Nous les approcherons d’assez près mais nous ne resterons pas longtemps pour ne pas les déranger dans leur sieste, quoique je me demande bien ce qui pourrait les déranger à part quelques frémissements de peau ou de moustaches pour chasser une mouche, rien ne bouge.

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Je sais pertinemment que ce n’est pas l’heure pour eux de s’activer, car j’ai les même à la maison. ;D Bon d’accord pas si gros, mais pour le comportement c’est la même chose, ils ne commencent à s’activer que le soir, et en plus ils regardent attentivement les gazelles qui fuient devant leurs cousins plus gros, sur la chaîne animaux. ;D ;)

Il est maintenant 13h largement dépassée, et nous dirigeons vers le centre d’information touristique ou nous profiterons d’une table à l’ombre pour pique-niquer, en compagnie d’oiseaux et de mangoustes naines, qu’il est bien entendue interdit de nourrir, mais qui viennent quand même proche de nous pour grappiller quelques miettes.

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Puis nous sommes libres après cela de suivre le parcours au cœur du kopje où est construit le centre. Rencontre avec des damans, points de vue sur la plaine, petit aperçue d’un groupe d’inséparables se nourrissant de pollen de fleur, pendant que sur une branche voisine un spréo Hildebrandt fait le beau.

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Puis c’est de nouveau l’heure de reprendre notre place dans le minibus surchauffé par le soleil. Malgré tout le ciel est de plus en plus plombé.

En empruntant une piste un peu plus étroite que les autres, nous tombons sur un embouteillage. Il nous faudra bien dix bonnes minutes pour approcher suffisamment prêt, et pouvoir découvrir la raison de ce trafic perturbé.

Un buffle est mort près de la piste, peut être de vieillesse ou de maladie , car d’où l’on est on ne voit pas de sang et à moins de trois mètre étendue dans l’herbe le roi lion fait la sieste. L’a pas l’air d’être très affamé. Les vautours sont perchés sur les arbres alentours et attendent prudemment leur tour, pour commencer le festin.

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Rien ne bouge, rien de rien, donc nous continuons notre chemin, le ciel est de plus en plus noir et déjà quelques gouttes s’écrasent sur le pare-brise. Juste le temps de prendre quelques photos d’un troupeau de buffles, majoritairement des femelles accompagnées de quelques veaux et nous refermons le toit du véhicule avant le déluge.

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Sous une pluie battante Julius garde le contrôle du bus qui dérape dans la boue, nous finissons par rejoindre une piste plus large et gravillonnée, la pluie redouble de violence, coup de tonnerre et éclaires viennent animer le paysage. Une brume épaisse commence à s’élever du sol surchauffé.

Puis l’orage cesse aussi brusquement qu’il à commencé, par compte le ciel restera gris, et c’est bien dommage. Une odeur puissante d'herbe et de terre mouillée nous assaillis quand on rouvre le toit, il fait à peine plus frais.

La fin d’après-midi malgré le peu de lumière fut très riche.
Dans le coin de Makoma hill, sur une piste déserte, j’ai soudain crié stop puis « back, back ». Julius a pilé et nous avons du reculé un peu, du coin de l’œil j’ai aperçu des jeunes chacals sur le bord de la piste.
Ils étaient sur ma gauche et je venais juste de m’asseoir pour changer de pellicule quand j’ai aperçu un mouvement près d’une termitière. Si l’un d’eux n’avait bougé on serai passé sans les voir.

Ils sont trois, timides ou indifférents, se cachant derrières quelques herbes ou s’allongeant sans façon à l’entrée du terrier situé à la base de la termitière.
Quelle joie de pouvoir voir de si jeunes animaux.

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Après un court moment passé à les observer, nous les avons laissé derrière nous à regret, mais nous ne voulons pas les déranger plus longuement.

Nous roulons un petit moment, passons une rivière sur un petit pont, peut être la Séronéra mais je ne suis pas sure, puis empruntons la piste le long du cour d’eau, sur ma gauche, loin sur la plaine plusieurs masses grises. Se ne sont pas des kopjes, car elles se mettent sensiblement à se rapprocher.

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Les détails apparaissent et l’on peut distinguer maintenant des oreilles et des trompes, une vingtaine d’éléphants avancent tantôt en ligne, tantôt en masse compacte, pour gagner la rivière, s’arrêtant ça et là pour arracher une touffe d’herbe.

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Julius avance parallèlement à eux, sans quitter la piste. Le troupeau essaye de nous déborder par l’avant, mais c’est finalement par l’arrière du bus qu’ils traverseront la piste. Une des femelles a de longues défenses.

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Le soir tombe maintenant et nous avons bien 45mn à 1 heure de piste avant de rentrer au lodge. Nous faisons donc demi-tour repassons la rivière et roulons plein sud sur des pistes désertes. Nous n’avons pas quitté notre poste d’observation, debout accroché au bord du toit du minibus, essayant d’amortir au mieux les secousses de la piste, avec les genoux légèrement fléchit. Julius freine assez brusquement et dernière rencontre de la journée, nous apercevons trois guépards filer dans les hautes herbes.
Quelques secondes de bonheur, et les silhouettes élancées disparaissent, nous laissant une fois de plus émerveillées.
Nous atteignons le lodge à la nuit tombée, enchantées une fois de plus par toutes ces superbes rencontres.

Beaucoup de photos dans cette nouvelle journée de safari.

21 septembre 2004 : Sérengetti

Et oui toujours dans le Sérengetti, ce matin nous quittons le lodge tardivement, c'est-à-dire 8h.
Nos premières rencontres ce matin ce sont les girafes, d’abord sur la piste qui quitte la vallée qui mène au lodge, puis dans la plaine.

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Nous reprenons la même piste qu’hier pour rejoindre la zone de Makoma hill dans l’espoir de revoir le premier groupe de lionnes et de jeunes, dans de meilleures conditions, c'est-à-dire plus près de la piste si possible.

Nos vœux se réalisent, conditions optimales pour l’observation de ces gros chats flemmards. Seul bémol si on peut dire la lumière est pas top pour les photos, et les lions sont du mauvais côté de la piste, légèrement à contre jour, ce que je signale à Julius, qui n’y peut rien, amis qui me dit que ce je veux je peut toujours ramasser les lions et les passer du bon côté du chemin.
Ben voyons, je tiens à ma peau, moi.
Il y a de nombreux minibus, mais pour le moment on ne se gène pas.
Près de nous il y a une lionne et un jeune mal, avec des rouflaquettes à environ une vingtaine de mètres du reste du groupe, il sont tous les deux dans l’ombre d’un buisson.

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Puis la lionne se lève et fait dix mètres en direction des autres et s’allonge au soleil. Le jeune mâle la rejoint plus tard se frotte contre elle et continu vers le reste du groupe.
Là une seule lionne est attentive et surveille les minibus et les alentours, le jeune mâle a rejoint ces congénères et après quelques frottements de reconnaissance s’écroule au milieu de la masse compacte des corps allongés.

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Il y a un peu de mouvements certains se lèvent s’étirent, se recouchent ou restent assis, les regards se tournent vers le lointain, une des femelles regarde celle qui est restée un peu à l’écart.
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Après plusieurs minutes cette dernière rejoint le groupe se frotte contre la lionne assise, puis s’éloigne loin de la piste, après quelques hésitation l’autre adulte s’éloigne aussi derrière la première puis une seconde suit.

Les plus jeunes mettrons plus de temps à ce décider, mais petit à petit tout le groupe se mettra en mouvement pour rejoindre la première adulte qui c’est réfugiée, à une centaine de mètres de là, sous l’ombre protectrice d’un acacia parasol.
Voilà c’est finit le groupe à bougé et les bus qui arrive maintenant sont trop loin pour pouvoir bien voir le groupe.
Une fois de plus c’est une question de chance et de timing. Etre au bon endroit au bon moment, c’est toute la difficulté du safari.

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Photo de transition ;)

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Par de petites pistes nous nous dirigeons maintenant vers Rétina hypo pool. Nous repassons près de l’endroit où nous avons vu hier le lion faisant la sieste près du buffle mort.
Ce n’est plus la même scène qui nous attend.
Toujours le même encombrement, des touristes asiatiques observent la curée des vautours en se protégeant des odeurs et de la poussière avec un masque en coton.

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Il y a bien maintenant une trentaine, voir plus, de vautours perchés à côté, sur ou dans la carcasse du buffle. Il semble y avoir deux sortes de vautours, le vautour africain brun et le vautour de Rüppell brun et blanc.

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La scène est peu ragoûtante, je ne vous raconte pas les odeurs de putréfaction sous la chaleur du soleil, la carcasse semble vouloir s’envoler toute seule par moment. Le claquement des ailes d’autres arrivants nous fait lever les yeux, quelle envergure.
Après un temps raisonnable d’observation nous levons le camp. Ouf, enfin un peu d’air pur.

Toujours en allant en direction de l’hypo pool, nous suivons la Séronéra. Nous repérons trois jeunes lions puis un peu plus loin deux lionnes dont l’une est porteuse d’un collier émetteur.

Plus loin encore le long de la rivière, nous voyons traverser à guet un petit groupe de zèbres, dont certain s’arrêtent pour boire et un vieux buffle borgne.

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Le coin est pas mal arboré et très vert par rapport à la plaine que nous traversé ce matin.

Nous repartons par une piste qui nous ramène du côté de Nyaraswiga hill à l’opposé de l’endroit où l’on avait vu le petit groupe d’éléphants s’abreuver à une flaque d’eau, la veille.
L’environnement par définition idéal pour trouver un léopard, mais tout ce que nous trouvons une fois de plus c’est un gros groupe d’éléphants et pour eux, pas question de s’enfoncer entre les branches des arbustes, donc on est bien obligé d’aller enfoncer le minibus dans les broussailles et de leur laisser le passage sur la piste.

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Le groupe s’étire sur plusieurs centaines de mètres. Certains viennent très près. Quelques oreilles s’agitent nerveusement, les petits sont entourés par les plus âgés, quelques regards inquiets, quelques souffles graves dans la trompe, quelques craquements secs de branchages, et sans plus de bruit une partie de la troupe nous contourne.

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Un peu plus loin la suite du groupe préfèrera lui s’enfoncé dans les taillis pour nous laisser passer, il faut dire qu’ils sont accompagnés d’un minuscule éléphanteau qui à l’air de tenir à peine sur ses pattes, probablement il n’a que quelques jours.Pas facile de le voir entre les pattes des adultes, il est bien protégé.

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Par la suite nous nous dirigeons vers la sortie d’entre les collines, je repère quand même dans les arbres non pas un léopard mais un rollier à gorge lilas. Qui a dit que je n'aimais pas les plans larges. ;D

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Nous rentrons manger au lodge, il est 13h30 quand nous arrivons et nous repartirons à 16h pour notre game drive du soir, après une bonne sieste, car mine de rien la fatigue s’accumule entre les levés matinaux et les heures de concentration, à la recherche d’animaux.
Combien d’arrêts pour une termitière prise pour le dos d’un animal, pour « je crois que j’ai vu… », pour une branche en forme de… que de battements de cœur qui s’accélèrent pour…rien. Ce sont les joies et les déboires du Safari.

16h départ donc, du game drive de l’après midi, il nous faut toujours sortir de notre vallée. Sur la fin nous empruntons une piste défoncée qui nous amène près de la rivière où nous voyons quelques babouins s’abreuver.
Plus loin s’est un vervet perché dans un épineux en bordure de piste. Comment font ils pour résister aux terribles épines qui pointe en tout sens.

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Puis nous reprenons la direction du lac Magadi, où nous avons précédemment vu des lionnes et leurs petits, et un guépard.
Cette fois nous verrons d’abord une lionne solitaire étendue à découvert sur notre droite, sur notre gauche Julius découvre une deuxième lionne étendue à l’ombre, peu après elle décidera de rejoindre l’autre.

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Sensation étonnante de voir ce magnifique fauve se diriger nonchalamment droit sur le bus et nous contourner finalement par l’arrière sans plus s’occuper de nous que si l’on était invisible.

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Elle rejoint sa consoeur, se frotte à elle en guise de salutation et plouf elle se laisse tomber tout contre elle.

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Plus de mouvements, alors on continue en direction des Moru kopjes mais nous n’iront pas jusque là.

Sur une plaque rocheuse émergeant des herbes jaunes sont couchées au soleil qui se voile de plus en plus, quelques hyènes, dont quelques unes très jeunes car leur pelage est presque noir et cela signifie quelles ont moins de 3 mois.

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Julius a été informé par radio que les lionceaux ont rejoint les lionnes vues précédemment, nous faisons donc demi-tour.

Il y a maintenant trois lionnes adultes et trois lionceaux. Moment de tendresse.

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Il est maintenant 18h et la nuit commence à tomber. De nouveau Julius est informé qu’il y a un léopard près du chemin que nous avons emprunté en ce début de game drive. Nous nous y dirigeons et nous retrouvons pris dans l’embouteillage.

Après quelques manœuvres pour nous permettre de nous glisser entre les autres minibus, Julius grâce à ses jumelles arrive à repérer l’animal tant convoité.
Oubliez l’idée de voir une photo, il va falloir faire fonctionner votre imagination.
Une trentaine de mètre, nous sépare de l’arbre où est perché le léo. Le ciel est couvert à l’est et la nuit approche vite. A l’ouest le soleil se couche sous les nuages et entre les collines et les branches un ultime rayon éclaire timidement la scène à contre jour.
C’est un mouvement qui m’a fait repérer le tacheté, il a changé de branche pour venir se couché près de sa proie, une Thompson ou une impala difficile à dire, je pencherais pour l’impala, qui est posée en travers d’une grosse branche.
En ombre chinoise, nous le voyons commencer à la lécher, puis dans un dernier éclat de lumière nous commençons à voir voleté quelques touffes de poils clairs… C’est tout ce que nous verrons de notre troisième léopard.
L’obscurité est maintenant bien présente et il nous faut encore nous dépêtrer des nombreux véhicules afin de pouvoir regagner le lodge normalement avant la tombée de la nuit. Pour ce soir c’est raté.

Demain matin nous effectuerons notre dernier game drive dans le Sérengetti, avant de gagner le « paradis ».

Mercredi 22 septembre 2004 : Sérengetti- Ngorongoro

Et voilà venu le temps du départ, dernier breakfast face à la plaine du Sérengetti. Je n’en est pas fait part plutôt, mais le personnel est adorable, et les serveurs, quand ils ne sont pas trop pris par leur tâches adore tailler une bavette, savoir ce que l’on pense de leur pays, ce que l’on a vu lors des divers game drive, parler de l’où on vient, comment c’est chez nous…
Pour nous ces moments d’échanges sont très appréciés, et on en a surtout profité lors des deux lunches que l’on a pris au lodge car il y avait peu de monde à ce moment là.

Après un dernier tour dans notre chambre pour vérifier que l’on a rien oublier, en 4 jours on s’est un peut étalée, on sort nos sacs sur le pas de la porte et ils sont aussitôt emmené jusqu’au minibus ou nous attend Julius.
C’est peut être la dernière matinée dans le Sérengetti, mais je peux vous dire que l’on a été gâtée une fois de plus.

On sort des collines, on retrouve une fois de plus la plaine infinie et on parcourt la piste qui longe la Loiyangalani river en direction de l’Est pour gagner la piste principale.
Un premier arrêt derrière trois autres minibus.
Un guépard est assis sur une termitière, nous tournant le dos, nous ignorant royalement, il contemple la vaste étendue herbeuse devant lui.

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Il est quand même à quelques distance de la piste, dans les autres minibus on a du s’impatienter, car ils partent, nous nous restons, un autre minibus arrive derrière nous soulevant un nuage de poussière, stop et deux minute après repart. Je ne sais pas où ils sont pressés d’aller, mais qu’ils y aillent et nous laisse seul.
Finalement, Monseigneur guépard après avoir nonchalamment tourné la tête pour observer ce va et vient de véhicule, décide pour lui qu’il est maintenant temps de bouger.

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A notre plus grande joie c’est dans notre direction qu’il se rapproche pour finalement passer derrière le minibus et disparaître dans les hautes herbes de l’autre côté de la piste.

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On n’est donc pas des petites chanceuses en ce dernier game drive dans le Sérengetti ?
Ce n’est point fini.

Un peu plus loin du côté des Simba kopjes, nous empruntons une étroite piste de terre le long d’un bras de la Mbalagetti river, il parait que dans ce coin on peut observer des rhinos, bon sur ce coup la on est point chanceuses.
On pourra voir des femelles cobes des roseaux, un aigle pêcheur posé à terre sur le bord de la rivière, une cigogne à bec jaune, des ipomées spatulata (fleur) et à un endroit plus large de la rivière un amas d’hippopotames pataugeant dans une eau pas très pure.

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Nous poursuivons sur la même piste mais pas de rhino en vue. Par contre un vaste troupeau de Thommy sur notre droite. Julius s’arrête, toutes les gazelles on le regard tourné vers le même point.

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Julius nous montre sur notre gauche se qui les inquiètent, une lionne assise dans l’herbe.
Va-t-on cette fois ci avoir la chance de voir une scène de chasse, au dépend des Thommy ?

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Et oui, on a le droit à la scène de chasse, mais ce ne sont pas les Thommy qui sont visées.
Regardez la photo de la lionne, derrière elle il y a comme un talus bien vert, ça c’est des roseaux. Sous un arbre plus à droite de la lionne, au dessus de la bordure de roseaux, deux autres lionnes sont allongées à l’ombre surveillant la première.

Soudain, à l’extrémité gauche de la scène surgit un phacochère inconscient du danger, les deux lionnes se lève et à moitié rampantes se place face au phaco. L’autre lionne a senti ce qui se passait et a fait demi tour pour se diriger vers les roseaux.
L’innocent poursuit son chemin en trottinant pendant que les tueuses ont pris place.

Je suis trop loin de toute manière pour faire les photos, Nath et moi retenons notre souffle.
Et c’est parti, je ne sais plus dans quel ordre, ça a été tellement vite, je crois que le phaco a découvert les deux lionnes qu’il a fait demi tour et est tombé sur la troisième qui s’était mise à le suivre discrètement. Il y a eu une chose qui a volé en hurlant, dans les airs et puis silence.

Vous croyez que Ca s’arrête là ? Erreur alors que nous rapprochons autant que possible de la scène du carnage on voit débouler d’on ne sait où, au grand galop un superbe lion mâle, je n’arriverais à lui photographier que les fesses, trop rapide. Par contre en voilà un deuxième qui déboule au trot, là c’est mieux pour la photo.

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Ils sont suivit par un 4X4 que l’on n’avait pas vu venir non plus.

A bord ce sont des francophones, ils ont suivit les deux mâles, parce qu’ils ne comprenaient pas le pourquoi de cette agitation soudaine, alors qu’ils étaient entrain de suivre les mamours d’un troisième lion et d’une lionne.
Après le cri qu’avait poussé le phaco, pas étonnant que ces deux gourmands aient rappliqué vite fait.
Pour les Thommys, plus d’inquiétude, elles se sont d’ailleurs remisent à brouter, cette fois ci ce n’est pas elles qui ont servis de casse-croûte.

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Nous sortons de la piste quelques instant pour essayer de jouer les voyeurs au près du couple d’amoureux, mais Julius n’est pas à l’aise d’être en dehors de la piste et donc nous ne verrons pas d’accouplement.

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Nous reprenons la piste en sens inverse, nous avons encore du mal à croire ce qu’on a vu, mais quelle chance nous avons, c’est incroyable.
Nous repassons près de l’hypo pool où l’on voit 3-4 hippopotames sur l’herbe, puis nous regagnons la piste gravillonnée et ensuite la piste principale en direction de Naabi hill gate où nous pique-niquerons.

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Une petite interruption dans le déroulement du safari pour vous présenter le Sopa lodge du Ngorongoro. Ce n'est pas de la pub, mais c'est le plus beau lodge-hôtel que l'on ait eu de tout le voyage.
Pour le paysage il éxéco, avec l'hôtel du lac Manyara, pour l'accueuil et le service il devance légérement tout les autres Sopa Tarangir et Sérengetti. Enfin , c'est juste pour mon avis.

On peu que c'est un spéciale Pour Babelilu qui va bientôt y séjourner.
La première photo c'est la salle à manger du Lodge, quand on est à l'intérieur le sommet du plafond est très très loin. Séparé par le hall d'entrée il y a un deuxième bâtiment exactement identique extérieurement à celui-ci, mais un peu différent à l'intérieur puisqu'il comprend un étage ou l'on trouve un poste de télé et un accès à un petit balcon. Au rez de chaussé le bar et une cheminée centrale à 4 foyers, dans laquelle brûle tous les soirs un feu. Bien agréable pour y prendre un verre ou café avant de se coucher.

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La piscine, pas grand monde dedans, ne pas oublier que l'on est à 2300m et qu'en septembre c'est la fin de l'hiver ;) une petite laine et une tasse de thé ou de café est la bienvenue en fin d'après midi après une longue journée de safari.

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Ca c'est la chambre, les lits sont gigantesques, la vue depuis le balconet couvert est sublime, et les rocking chairs un must.

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La vue 5 étoiles :) (L) (L) (L)

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Derrière la cheminée de ce petit salon installé dans la gigantesque entrée, il y a des tables avec des biscuits du thé et du café à volonté pour le tea time d'après game drive.

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Et pour finir un aperçue des chambres depuis la piste qui monteou qui descent dans le cratère. Vous comprendrais aussi vu la végétation, que à la nuit tombée on doit attendre qu'un gardien armée d'un baton nous accompagne de notre chambre aux parties communes et vice-versa. Sous notre chambre nous avons vu en fin d'après midi des buffles venant brouter.

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Voilà se sera tout pour aujourd'hui.
Il ne me reste plus qu'à relater les deux derniers jours passés dans le Ngorongoro.
La aussi nous avons eu le droit à de belles rencontres.

23 septembre 2004 : Ngorongoro

Hier, je vous ai mis des photos du lodge, mais je ne vous ai pas dit ce que cela faisait quand une fois les formalités d’admission faites, on a pris le temps de regarder autour de nous.

Déjà si je me souviens bien on avais été accueillie par un cocktail de jus de fruit et des serviettes humides, pour se débarrasser de la poussière, ça fait un bien fou.
Comme il semblait y avoir du monde on a demandé à quelle heure on souhaité souper, pour nous le plus tôt c’était le mieux, donc sa sera dès l’ouverture du resto à 19h, parce que nous avons un mal fou à rester éveillées jusqu’à 21h. Ca c’est vraiment notre limite maximum.

Et puis après c’est le choc, évidement le hall d’entrée et gigantesque et largement vitré, mais quand on ressort pour gagner les chambres wwwaaaaaouuuuuu !!!!!!!!
Et oui, il parait que Ngorongoro ça veut dire paradis, et comme la syllabe st en quelque sorte doublée c’est le paradis du paradis.
Donc là on est toute joyeuse d’être au paradis sur terre. C’est en quelque sorte le point d’orgue du voyage et on va y passer trois nuits.

Donc en ce matin du 23 septembre après une nuit plutôt fraîche, nous quittons notre belle chambre à 7h25 pour retrouver Julius, en faite on l’a déjà quitté plutôt pour le breakfast, dans la splendide salle à manger où l’on a déjà notre table. Comme on est que deux on a l’avantage de bénéficier d’une table près de la baie vitrée, mais ce matin on ne voit encore grand-chose car on est dans les nuages. Donc vous en déduisez qu’il fait froid et humide et vous avez raison.
Donc on retrouve Julius et l’on gagne la piste pour descendre dans le cratère, dont l’embranchement est à proximité du lodge.
De tout façon ça ne sert à rien de partir plus tôt, les barrières pour la descente n’ouvre qu’à 8h.

Juste un véhicule devant nous au poste de garde, Julius s’acquitte de notre droit d’entrée et c’est parti pour une nouvelle journée de découverte et de rencontres émouvantes.

La première rencontre c’est un chacal à chabraque qui s’obstine à rester sur la piste et ne nous laisse pas le passage, il finira tout de même par gagner les hautes herbes, puis après notre passage reviendra sur la piste. On dirait bien qu’il n’a pas du tout envie de se mouiller les pattes dans l’herbe humide de rosée.

Il fait vraiment frais maintenant que le toit du minibus est ouvert, polaire, foulard et coupe vent ne sont point du luxe.

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Quelques centaines de mètres plus bas, car on continue de descendre, c’est un petit groupe de 5 hyènes qui sont sur notre gauche.
Elles vaquent à leurs occupations de hyènes qui consiste à ce moment la à renifler l’air, que captent elles ? Mystère. Elles ne sont pas pleines de boue ou de sang, leur poil est propre, elles sont presque belles dans cette lumière grise de matin brumeux. Et puis elles s’éloignent dans les hautes herbes et nous continuons notre chemin.

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Quelques centaines de mètres plus bas, et oui toutes ces rencontre se font presque dans un mouchoir de poche, nous découvrons deux lions mâles couchés dans les hautes herbes. Dans un premier temps nous ne voyons que leur tête et leur grosse crinière brune.
Puis un des deux remontes le long de la piste, Julius suit en marche arrière, il est vraiment magnifique et avance d’un pas énergique, il finit tout de même par s’éloigner du bord de la piste et nous le perdons dans les herbes.

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Nous redescendons vers le second qui vient de se lever, et l’on remarque une blessure assez importante sur la pointe de sa hanche gauche.
Que lui est-il arrivé ? Il marche en tout cas plus lentement, mais ne semble pas réellement boiter.

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Nous le laissons donc poursuivre son chemin et retrouver le premier.

Encore un peu plus bas sur la piste, c’est le tour d’une lionne elle à l’air assez jeune, Haaaa !!! Ces magnifiques yeux couleur ambre.
Difficile de croire que cela ne fait que 45mn que l’on a passé la gate, et on n’est même pas encore arrivée au fond, et on ne sait pas que le plus beau, le plus tendre va survenir dans quelques instants.

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Je vous fais languir ????

Donc notre jeune lionne, elle est en mouvement, un pas rapide, juste un regard à notre intension au moment de traverser la piste devant nous de la gauche vers la droite, sinon son regard et pointé loin vers l’avant.

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Julius qui connaît bien son job, c’est arrêté et a pris ses jumelles pour explorer la colline à l’herbe rase qui se dresse sur notre droite en avant du véhicule et, en suivant la direction prise par la lionne il découvre à distance une autre lionne dont la couleur se confond presque parfaitement avec la couleur de l’herbe, sous ce ciel gris.

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Ca y est, nous aussi avec nos jumelles on la voit, et il y a aussi autre chose que nous distinguons près de la lionne qui commence à s’avancer vers sa consoeur, en fait c’est 4 autres choses.
4 petites choses poilues est plutôt un peu instable sur leur pattes, et là on devient toutes les deux gagas et bêtifiantes, exactement comme vous devant les clichés de bébés lions de Simba. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit, 4 bébés lions, les plus petits que je n’ai jamais vu à ce jour, un mois, un mois et demi, mais guère plus.

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Les deux lionnes se rejoignent et se saluent en se frottant l’une contre l’autre, et puis à notre grande surprise la mère entraîne c’est 4 petits dans une marche qui va les rapprocher de plus en plus de notre piste.

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Ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai, nous n’osons y croire, mais c’est ce qui se produit à un moment toute la famille semble à porter de main. Nous incitons bien sur Julius à s’occuper de la mère pour que nous puissions enlever les petits, mais je ne sais pas pourquoi, sur ce coup la il est réticent.
J’ai entrouvert une des fenêtres du minibus, et je suis accroupi entre le fauteuil du chauffeur et le premier siège passager. Très inconfortable. Mais qui d’entre vous n’aurez pas fait la même chose ?

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Julius doit veiller à ne pas aller trop vite et à ne pas effrayer un des lionceaux pour ne pas les séparer de leur mère, il s’arrête même carrément pour leur laisser la piste quand la mère commence à l’emprunter pour les emmener on ne sait où. Au moment ou ils étaient le plus près de nous on pouvait entendre le miaulement ou les grognements de certains des petits, touchant++++++

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Après ce moment de pur bonheur, il a fallut en quelque sorte redescendre sur terre, le Ngorongoro avait encore des choses à nous dévoiler.

Nous finissons finalement par arriver au fond du cratère, environ 19km de diamètre au point le plus large.
Nous dirigeons vers la Leraï forest pour un arrêt vidange du café du matin.
En chemin nous rencontrons une outarde Kori, une autruche mâle qui n’est pas décidée à nous accorder un regard tant elle est occupée à se nourrir. C’est drôle après quand elles se redressent (les autruches en général) on peut suivre la progression du bol alimentaire le long de son cou.

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Oui bon, Ok Julius encore un arrêt devant ces cobes Défassa à l’entrée de la forêt, oui c’est des yellow barked acacias, on est heureuse de le savoir, mais si tu ne veux pas une inondation dans le bus, vite ça devient urgent.

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Ouf ça va mieux ! Maintenant on peut regarder les alentours et les arbres.
Je raconte à Nath que lors de mon voyage précédent c’est là que l’on avait pique-niquer, et qu’un vervet c’était glissé dans le 4X4 par le toit et nous avais piqué notre pain qui était pourtant bien emballé, entre le moment ou Julius 1ier (celui qui parlait français à l’époque) était sortie de voiture et faisait le tour par l’avant et le moment ou il ouvrait l’autre portière pour sortir plus commodément le casse croûte. Et nous on été encore à l’arrière occupé à rassembler nos affaires. Il y en avait même un qui était venu directement se servir de la salade de pâte en plongeant sa petite main dans le récipient.
Mais aujourd’hui à 10h du matin, pas de vervet monkey, ce n’est pas non plus l’heure du pique-nique. ;) ;D

On repère à la jumelle près de l’hypo pool de Gorigor swamp un rhino noir, mais bon c’est rien de dire qu’on est loin et comme y a pas de piste d’accès on approchera pas plus.

Nous repartons et allons faire un tour du côté du lac Magadi ( alt.1722m ) où il y a aussi au nord-est un hypo pool. Dans la région les lacs sont souvent Magadi (salé). Il n’y a pratiquement pas de flamants roses à cette époque, un ou deux esseulé, c’est tout.
A l’hypo pool nous voyons… des hypos bien sur et ils sont couvert de, je crois que c’est des hérons garde-bœuf. Une femelle hypo nage, ou patauge dans son coin en compagnie de son petit. Elle le tient visiblement à l’écart des autres.

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Plus loin la Munger river après avoir traversée le Mandusi swamp, sert d’abreuvoir aux zèbres et aux gnous avant de rejoindre le lac Magadi.
C’est un va et vient d’animaux qui viennent boire, le plus près de nous se sont les zèbres.

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Nous traversons la rivière, ce n’est pas un gros exploit, elle est peu profonde et fait à tout casser 2 ou 3m de large. Des gnous et des zèbres repartent vers les zones de pâturages, qui au pas, qui au galop, en arrière plan une ligne blanche qui est le sel du lac et au dessus les flancs bleutés du Ngorongoro dont la cime est enfin visible, les nuages ont enfin lâché prise, et on ne devrait pas tarder à voir paraître le soleil.

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Plus loin, dommage loin de nous, 4 guépards sont étendus dans l’herbe, un seul est bien visible car il est couché sur un plissement du terrain mais ça suffit pour qu’on le distingue mieux que les autres.

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Bon, on continue, ils ont l’air décidé à faire la sieste et nous on commence à avoir faim il est déjà midi et demi et on a encore une bonne demi-heure de piste jusqu’à l’aire de pique-nique de Ngoitokitok spring.

Embouteillage juste avant d’y arriver. Et OH !! On est affamée, on mangerais volontiers… tient un phaco, pourquoi pas ? (L) ;D ;D ;D

AH oui, y en a une qui a eu la même idée ?
Et oui, on a manqué la scène de chasse mais la curée n’est pas finie, à vrai dire elle a entamé le morceau avant qu’il soit mort.
Oui âme sensible s’abstenir. :( :( :(

Je vous décris ce que l’on a pu observer à la jumelle, pendant que mon lion domestique, lui chasse les mouches.
Donc on est sur la piste qui mène à l’aire de pique-nique, ce n’est pas très plat à cet endroit, il y a quelques plissements de terrain, ce qui fait que certains véhicules sont sur une butte, et d’autres, dont nous, dans le creux. Mais ça ne fait rien, on arrive à voir un peu ce qui se passe et surtout on entend. :o
La lionne est toute seule sur ce coup là, au moment où l’on arrive elle traîne le cochon dans un fossé, zut, et puis elle se couche plus ou moins dessus et commence à le dévorer pendant qu’il est encore vivant, et comme elle l’attaque par l’arrière train on l’a entendue encore un bon moment.
Dans ces instants, le temps semble suspendre son vol (comme c’est bien dit), on a l’impression que les minutes deviennent des heures.
Evidement dans le Sérengetti, tient c’était seulement la veille, elles étaient trois lionnes sur un malheureux phacochère puis les mâles ont rappliqué, le cris avaient été vite éteint.

Mais la elle est toute seule, et le phaco avait l’air d’être gros, donc c’est peut être moins évident. En plus et je ne crois pas me tromper, je crois que c’est la jeune lionne croisée ce matin, d’autant plus qu’après notre casse-croûte à nous, on l’a verra en train de peiner à emmener la carcasse en direction de là où on avait laissé la femelle et ses petits.

Après 10 15mn on n’entend plus rien,et ça ne gigote plus non plus et elle est plus dissimulée dans le fossé. Alors on gagne enfin l’aire de pique-nique.

Et on ne peut même pas être tranquille !!!!
Non seulement il y a du monde, beaucoup, beaucoup de monde, mais il y a un fichu lion à l’imposante crinière ébouriffée qui fait la sieste, enfin qui voudrait bien faire la sieste si tout ces paparazzi n’était pas autour de lui.

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Oui, juste en bordure de l’aire de pique-nique. Il y a bien une dizaine de véhicule autour du rocher où il est étendu, et bien le double face au lac de gens pique-niquant.

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Un conseil sur cette aire, ne sortez pas de la voiture pour pique-niquer, non pas à cause du lion mais à cause de tous les rapaces et autres oiseaux qui passent carrément à l’attaque, vous serez plus tranquille pour manger votre lunch box, et puis après vous pourrez vous dégourdir les jambes en paix pendant que les autres idiots ont voulus à tout prix manger dehors.
Moi après le repas j’en profite pour traquer quelques petits piafs dans un buisson, puis la tête à l’ombre du minibus je m’étends pour faire la sieste pendant que Julius est allé tailler une bavette avec les autres chauffeurs.

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Et le lion, il en a eu mare de tout ces clic-clac, il est partit… je ne sais pas où.

Il n’est pas loin de 14h30 quand nous repartons, nous apercevons donc au loin la lionne qui remonte en traînant le phaco, elle le tient dans sa gueule, et tout le reste de la bête traîne entre ses pattes avant, elle fait 10m puis se repose et reprend son souffle, malgré la distance je vois bien ses flancs se soulever, grâce aux jumelles.

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On verra peu d’animaux cet après midi, une autruche femelle,des phacos, un vieux buffle, et puis en reprenant la piste pour sortir on apercevra un guépard assis mais très loin sur une colline et plus loin deux lions, probablement ceux de ce matin, mais c’est plus des silhouettes que l’on distingue.

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16h30 nous arrivons au lodge, embarrassées par notre bardât, sac photo, coupe vent, polaire, bouteille d’eau, mais nous ne nous précipitons pas vers la chambre. Nous allons occuper l’un de ces fauteuils en toile qui sont à disposition devant les baies vitrées du bar et de la salle à mangé, puis pendant que l’une garde un œil sur les affaires, l’autre va cherché café et biscuits qui sont à disposition dans le hall. C’est l’heure du tea time.
Quelques personnes autour de la piscine, mais personne dedans, il y a du vent et il ne fait pas si chaud que ça, même pour nous qui sommes légèrement abritées et bien exposées au soleil.

N’est ce pas le paradis ? Le soleil descend doucement derrière l’autre rive du cratère, l’ombre progresse peut à peut au fond. Une tasse de café en équilibre sur l’accoudoir, le soleil qui nous chauffe délicieusement la face, des souvenirs…. des SOUVENIRS impérissables d’une fabuleuse journée de safari.
Que demander de plus ? Une deuxième tasse de café ? Hakuna Matata, je me lève et j’y vais.

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Et puis sortant visiblement d’un bain de boue dans le Gorigor swamp, apparaît cette silhouette reconnaissable entre toute d’un guépard. Il y a à ce moment la, une magnifique lumière qui dore les herbes et en arrière plan s’élève la masse bleuté des flancs du cratère.

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Il hésite avance dans un sens, puis dans l’autre le regard porté au loin. Nous avançons ou reculons pour nous approcher au plus près, sans toute fois le gêner.

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Je devrais peut être dire la. Dans un premier temps on a cru qu’il venait de manger vu l’état de son ventre, et moi je n’ai pas vue ce qui se cachait ou pas sous la queue. Mais plus tard on apprend que d’autres l’on vue partir en chasse.
Donc gros ventre, mais ventre vide, devrait normalement dire femelle portante. Vous n’êtes pas d’accord ?

En tout cas, même boueux jusqu’à mi-corps et ventre arrondie ça reste un bel animal.

Pourquoi on a raté la scène de chasse ? Parce que l’on a enfin repéré un rhinocéros noir dans les hautes herbes. Le problème c’est qu’il est loin et qu’il est couché dans l’herbe. Alors faut vraiment une bonne vue pour repérer les cornes et même quand il se met debout pour brouter, comme il baisse la tête…. C’est quand même vraiment pas de chance pour nous.

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Nous poursuivons notre piste, dans la Leraï forest, ou l’on peut voir deux éléphants s’occuper des branches et de l’écorce d’un yellow barked acacia. Impressionnant. Je ne s’est pas si c’est eux qui l’on mis à terre, mais ils s’en donne à cœur joie pour le « brouter ».

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Il y a peut d’éléphant dans le Ngorongoro, ce ne sont que des mâles, certains avec de grandes défenses. Les femelles accompagnées de leur petit trouvent la pente trop raide pour descendre dans le cratère.

Encore des golden chacals, un couple cette fois ci. Puis du côté de l’autre route d’accès au cratère près de Sénetto spring, c’est le croisement poussiéreux entre les troupeaux sauvages de zèbres et de gnous et les troupeaux domestiques des Massaïs, qui sont autorisés à mener boire leur bêtes dans le cratère.

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Nous continuons notre route au large du lac Magadi, et nous assistons à la lutte entre deux hyènes pour les restes d’une tête de gnou. Quelques chacals attendent à distance d’avoir accès à d’éventuels restes.
Nous continuons la piste au plus près du flanc ouest, nous croisons cette fois un troupeau Massaï qui va en direction d’une sortie du cratère par des sentiers uniquement foulés par le bétail et les pieds humains, pas de voiture.
Grossièrement entre Engitati hill et le Mandusi swamp, nous tombons, et nous ne sommes pas les seules, sur une lionne entrain de finir de festoyer.

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A vrai dire je crois bien qu’elle à le ventre plein, mais qu’elle hésite à quitter « la table » pour laisser la place aux autres prédateurs. Un chacal ou deux essaye bien une approche timide, mais il suffit d’un regard de la lionne pour qu’ils s’éloignent de nouveau.
Finalement elle décide de s’éloigner, mais après deux trois mètres elle se retourne brutalement faisant fuir un chacal téméraire qui s’était avancé trop vite. Mais non décidemment, elle a le ventre trop plein pour s’attarder plus longuement. Elle s’éloigne en direction de la piste et passera nonchalamment entre les voitures.

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Pendant ce temps c’est la ruée, d’abord les chacals, puis une nuée de vautour qui viennent s’abattre près de la carcasse.

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Des hyènes rappliquent et viennent mettre bon ordre dans cette pagaille. Elles d’abord. Parfois c’est les hyènes d’un côté les chacals de l’autre, parfois un vautour vient trop tôt et une hyène bondit gueule ouverte prête à saisir l’importun en vol. Parfois c’est la bagarre entre deux hyènes. On sent vraiment la tension qui règne entre ces différents charognards. On voit vraiment les chacals à la fois sur leur garde et en même temps près à saisir la moindre opportunité de chaparder un morceau.

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Après un long moment d’observation, Julius nous emmène du côté de Engatati hill.
Le coin n’est pas vraiment beau car l’herbe a été volontairement brûlée par les rangers.

Mais nous avons la chance incroyable d’apercevoir deux servals, cet animal plutôt méconnu. Car il est vrai qu’il fait rarement l’objet d’un reportage, et qu’on le voit rarement dans les reportages classiques sur l’Afrique.

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Après qu’ils aient disparus, nous retournons vers le festin, nous croisons à distance deux hyène dont l’une tien encore entre ses mâchoires un morceau de…viande. ???

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Il semble y avoir deux clans de hyènes les premières qui sont sur la carcasse, ne laissant pas les autres, dont une noire de boue, approcher.
En arrière plan, aussi incroyable que cela puisse paraître, les Massaïs font avancer leurs troupeaux

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Plus loin sur la piste, nous retrouvons plusieurs lionnes couchées en plein soleil, l’une d’entre elle profite de l’angle d’un pare-choc pour se gratter. Je ne vous raconte pas la tête du touriste qui est dans ce 4x4 et qui n’arrive pas à prendre la photo de la lionne se frottant à son véhicule, alors que tous les autres dont nous, sommes bien placées pour le faire.
Ensuite elle va nonchalamment s’allonger au milieu des voitures pour faire la sieste.

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Nous finissons de boucler notre large tour autour du lac Maradi et nous gagnons la Leraï forest pour notre dernier pique-nique en safari.

Après un bref arrêt au sommet d’Engatati Hill d’où nous avons une vue magnifique sur l’ensemble du cratère, nous faisons demi tour et commençons à prendre le chemin de la sortie.

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Nous croisons encore quelques gnous et zèbres revenant de s’abreuver.
Il y a grâce aux nuages défilant dans le ciel, des jeux d’ombres sublimes se forment sur les herbes et les collines alentours.

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Nous prenons une dernière fois la piste de sortie du cratère, et nous regagnons le lodge.

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Comme la veille, nous attendrons tranquillement la venue du couché de soleil en buvant un café accompagné de quelques biscuits, en rêvant à ce moment là, qu’il n’y a pas tant de différence que ça, entre ce qu’ont vécue un Hemingway une Vivienne de Watteville ou une Karen Blixen et nous.

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FIN

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Sur les pistes africaines => Les carnets de voyage => Discussion démarrée par: zabinouk le 24 Avril 2007 à 18:44:45