Colors Of WildLife

Bonjour à tous  :)
Après avoir traîné honteusement longtemps pour de multiples raisons dont la principale est ma difficulté à poster les photos sur COW et leurs piètres qualités après être passée par tout le tralala du redimentionnement que je ne maîtrise pas entièrement  :-[, je commence enfin à poster mon carnet Ouganda que plusieurs d'entre vous m'ont déjà réclamé

Soyez donc indulgents pour les photos  :-[ et considérons qu'elle sont là pour imager le récit 

Alors, en espérant que cela donne l'envie à certains d'entre vous de découvrir ce pays magnifique  partons ensemble pour l'Ouganda  ;)

L’Ouganda …toute première fois …
 
Mais pourquoi l’Ouganda ?  Bizarre comme idée.  Et bien tout simplement parce que j’avais des billets d’avion SN Brussels gratuits vers l’Afrique et que SN Brussels ne vole pas vers  l’Afrique du sud, ni le Botswana, ni la Namibie.
Alors je me suis mise à chercher une destination.… et au fil de mes lectures, mon choix s’est porté sur l’Ouganda et le Rwanda.  Puis petit à petit sur seulement l’Ouganda car il me semblait qu’en deux semaines, ce serait presque ridicule de vouloir découvrir ces deux pays
La décision est prise   : ce sera l’Ouganda et hop, je booke les billets d’avion pour le mois de septembre. Mais là on n’est qu’en janvier, ce qui fera 8 longs mois à patienter. Je ne vais pas y arriver  :'(

L’Ouganda est situé en Afrique centrale près du Kenya, du Rwanda, et c’est le pays des grands singes. ; voilà à quoi se résumait ma connaissance du pays !  Je ne vous cache pas que j’ai du lire pas mal (merci Internet) pour me documenter.  !

Passons donc à l’activité qui, en plus de mes lectures, devrait me permettre d’attendre : contacter les agences locales  car, vu que je n’ai que deux toutes petites semaines, je ne me vois pas me déplacer en bus locaux ; il me faut une voiture et tant qu’à faire,  un chauffeur parce que l’idée  de conduire là-bas  ne m’emballe pas.  Aussitôt dit aussitôt fait, j’envoie quelques demandes d’infos aux agences que j’ai sélectionnées.  Après quelques réponses farfelues (ils me prennent pour Crésus ou quoi ?) j’en sélectionne finalement 3, puis 2 , puis 1 …et voilà  qui est fait, je confirme. Dans cette agence, ils sont sympas et surtout parce qu’ils sont ok avec mon itinéraire et n’essaient pas de me fourguer le leur, ils me laissent aussi choisir moi-même les hôtels et même si cela peut sembler accessoire, moi j’aime bien choisir les endroit où je vais dormir. Et last but not least, ils me proposent un super prix. (Y)

Ceci étant fait, à quoi vais-je m’occuper à présent ?  Reste 7 mois à attendre ! Trop long !  J’ère comme une âme en peine sur les forums à la recherche d’infos, je me mets même à lire les forums en anglais tant il y a peu d’information en français.  Je me fais même quelques copains américains et canadiens au passage.  Toujours au passage, je fais la connaissance d’Alain sur le lonely.fr, lui aussi a envie d’aller en Ouganda, c’est décidé on partira ensemble : nous voici donc 4 ; mon mari et moi et Alain et un de ses copains, Stéphane.
Comme leurs dates sont un peu différentes des nôtres, on modifie quelques peu notre itinéraire, ce qui nous donnera à chacun un jour « libre » à Kampala.

Je négocie donc les petites modifications  de notre  programme.
Et voici le moment du départ enfin arrivé.  Je vais enfin m’envoler vers l’Ouganda, un an que j’en rêve !  :)

6 septembre : 7 h du matin, nous prenons le bus pour l’aéroport, côté pratique d’habiter près de l’aéroport, nous n’avons qu’une demi-heure de trajet.  En quelques minutes, nous expédions l’enregistrement, il faut dire que nous avons des billets business class. Pourquoi être pingre quand il s’agit de billets gratuits ?  Et cela nous donne l’avantage de pouvoir transporter 80 kg de bagages et donc d’emmener tout plein de bic, cahiers, vêtements et chaussures que nous avons prévu de donner dans un orphelinat. Petit déjeuner au business lounge de Bruxelles national. La classe ! J’en profite pour une dernière petite connexion sur Internet. Qui sait si j’y arriverai une fois en Ouganda ?
10 h, on embarque dans l’avion …. Quel luxe !  ;) Et nous voici parti pour 10 heures de vols à destination d’Entebbe via Nairobi.  A l’escale de Nairobi, (ah que de délicieux souvenirs m’assaillent, c’est ici qu’avait débuté mon voyage de noces),  j’envoie de petits texto aux copains parce qu’il semble que mon opérateur Gsm n’ait pas de partenariat en Ouganda. Et puis me vient une idée un peu folle … Je suis en business, c’est l’occasion ou jamais, je demande au Stewart s’il serait possible d’aller visiter le poste de pilotage, un sourire échangé, et me voici dans le cockpit.  Tous ces boutons me semblent bien compliqués !  ??? L’heure de redécoller approche et le pilote me propose de rester pour le décollage ! Cela dépasse tous mes espoirs.   :) Je m’arrime donc sur le siège qui m’est destiné et notre énorme airbus se met à rouler sur la piste.  Comme on est haut, quelle vue ! L’avion est prêt à décoller. On y va ! C’est parti, woaw ! Le bonheur !  :) J’en oublierai même de manger le sandwich que m’a apporté l’hôtesse. Après une petite heure de vol, Kampala est en vue, illuminée dans la nuit, superbe !
Le pilote, et le co-pilote décidément bien sympathiques me font la visite guidée. A  votre droite Kampala, à votre gauche Entebbe et droit devant Le lac Victoria, souvenirs inoubliables.

22 h : Nous voici en Ouganda, enfin !    :)

Nous effectuons les formalités en quelques minutes et nous voici sorti de l’aéroport sous la chaleur africaine, notre guide, Emma nous attend pour nous conduire à notre hôtel.  Je suis si énervée  que je ne fermerai pratiquement pas l’œil de la nuit. 

7 septembre : Après une nuit très moyenne et une bonne douche chaude, nous voici fin prêt à partir.  Emma arrive avec notre Land cruiser, qui semble avoir déjà un peu vécu  et nous faisons enfin connaissance avec nos deux compagnons de voyage Alain et Stéphane.  Notre voyage s’annonce décidément bien sympathique. Nous voici parti en direction du nord vers le parc de Murchison Falls.  Nous traversons Kampala, grouillante comme toute ville africaine qui se respecte, nous nous arrêtons afin de changer nos dollars  en shilling ougandais et d’acheter de l’eau et en route : Nil, nous voici.  La route est longue mais en bon état. Je suis étonnée par son côté rectiligne. Nous parcourons des dizaines et des dizaines de kilomètres sans le moindre tournant.  Vers 11h, nous atteignons notre première étape, le Rhino Ziwa Sanctuary, un projet de réintroduction des rhinocéros, ceux-ci ayant totalement disparu d’Ouganda. 

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Y vivent actuellement 8 rhinocéros originaires du Kenya. 
Nous traversons la réserve vers l’endroit où ils ont été repérés.  Quelques gouttes commencent à tomber, je pars donc à la recherche de ma veste de pluie, que j’ai préparée ce matin;  elle et jaune, je devrais la trouver sans peine. Mais non, pas de veste jaune à l’horizon. Il semble que je l’ai oubliée à l’hôtel en partant ce matin. Super nouvelle, me voici en Afrique centrale, au début de la saison des pluies… Sans veste de pluie. J’ai juste un petit K-way qui devait me servir d’appoint. Nous partons donc à pied, sous la pluie, en compagnie d’un ranger à la recherche des rhinocéros que nous rencontrons après quelques minutes de marche.  Ils m’ont l’air bien débonnaires ! Quand ils font mine de s’approcher, le ranger leur dit « Back, back ». Cela me fait penser au « Oust » de Meryl Streep dans Out of Africa... Mais ça marche ! 

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Nous reprenons ensuite le 4x4 car la route est longue avant d’atteindre le parc de Murchisson Falls. Nous nous arrêtons à Masindi afin de déjeuner et tout en attendant notre Tilapia, qui sera notre repas quasiment quotidien pour les deux semaines à venir. Pour ceux qui se posent la question, le Tilapia est un poisson vivant dans les lacs en Ouganda, délicieux de surcroît . Nous observons la ville et les passants. Et on a le temps d’observer parce que nous attendrons au moins une heure avant de voir arriver notre repas.  Il faudra nous y faire d’ailleurs, parce que ce sera comme cela tous les jours.  Les Ougandais ne sont pas pressés !
Vers 15h, nous reprenons la route ou plutôt la piste car depuis Masindi, la route est en construction.  Nous rebondissons allègrement dans la Land cruiser sur cette piste qui n’en finit pas mais nous découvrons avec ravissement les superbes paysages de savane boisée   Peu avant d’atteindre le gate du parc, le vent se lève, annonciateur d’orage, nous le constaterons tout au long du voyage : Quand le vent se lève en Ouganda, la pluie n’est pas loin, d’abord quelques grosses gouttes éparses suivies de près par le déluge. 

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Nous atteignons donc notre étape du jour sous une pluie diluvienne : le Red Chili, petit guesthouse bien sympathique situé sur les berges du Nil, envahie de phacochères. Le temps de prendre une bonne douche chaude bien méritée et nous allons dîner au menu, Tilapia, le deuxième de la journée. Après une excellente soirée, nous regagnons notre banda (bungalow) et découvrons avec désespoir qu’un groupe de touriste allemands a installé ses tentes tout autour de notre banda.  La nuit promet d’être bruyante.  Alain et Stéphane regagnent leur banda situé tout au bout du camp, au calme. Il y en a qui ont de la chance !

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Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh enfin le voila ce carnet tant attendu  ;)

J'aime bien ! Je l'ai déja dit ? Ben tant pis  ;D
Et elle sont trèèèèèèèès bien tes photos !

Quelle bonne nouvelle d'arrivée sur la page d'acceuil et de découvrir ton carnet !!! Un pur bonheur !!!
Tu m'as mise de bonne humeur pour tout le reste de la soirée !!!!
Et tes photos sont nickel, ton texte super, me réjouis déjà de la suite !!!

Super chinook

Merci Carole, Patrick et Louis  pour vos gentils messages... Si vous êtes intéressés,  voici déjà une petite suite

8 septembre : nous avalons un café et un petit déjeuner succinct avant de partir pour notre premier safari dans le parc, muni de notre lunch packet. Nous empruntons le ferry de 7h pour traverser le Nil

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et nous voici dans le parc où nous découvrons nos premiers animaux, girafes,

Photo pour Babelilu  :)

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gazelles,  phacochères, de nombreux babouins et une multitude d’oiseaux multicolores.  En milieu de matinée, au loin, se profile un troupeau d’éléphants  et bien évidemment nous décidons de nous en approcher, mais à 100 mètres, Emma immobilise la voiture et refuse de s’en approcher, à notre très vif mécontentement.  >:D  Il nous explique que dans ce parc, les éléphants sont particulièrement dangereux car ils ont connu la guerre qui a fait rage dans cette zone du pays. A moitié convaincus, nous acceptons son explication,  :-\  en lui faisant promettre que dans les autres parcs, nous pourrons les approcher. Nous poursuivons donc notre safari avant de reprendre le ferry pour regagner l’autre côté du Nil d’où partira notre croisière sur le Nil.  Comme nous avons du temps avant le départ du bateau, nous repassons au Red Chili pour déjeuner, notre lunch packet étant infâme.  A 14h, nous montons sur le bateau et partons pour une croisière de deux heures qui doit nous emmener à pied des chutes de Murchisson.  Le spectacle est magique, nous voguons an milieu des hippopotames ; je crois n’avoir jamais vu autant d’hippopotames qu’en Ouganda.  Nous jouissons du spectacle des animaux venant s’abreuver, éléphants, buffles, phacochères… Sur les rives quelques crocodiles se dorent au soleil. 

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Et puis, au loin, les chutes se profilent, impressionnantes, magnifiques. ( Bon, c'est pas le Niagara non plus  :-*

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Nous jouissons de ce moment de pure beauté avant de reprendre notre navigation qui nous ramènera au camp. J’en profite pour bronzer sur le pont du bateau en admirant le ballet des animaux le long des rives. « Nos allemands »  ont plié bagage et notre deuxième nuit est bien plus calme. 

Nos amis les phacochères partagent notre camp, petite bêtes bien sympathiques que ces phacochères  :) 

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Quelle est la hauteur de ces chutes?

Ouaiiiisss on me la fait pas à moi !!! le Nil il coule en Egypte, pas en Ouganda  ::) ^-^

Par contre puisque je sais que tu scannes les photos : Bravo car elles sortent vachement bien  (Y) (Y) (Y)

Et comment qu'on est interessé Chinook  :P  :P

43 mètres de haut, ce qui n'est pas énorme mais les chutes ont une énorme puissance car le Nil (qui fait environ 40 mètres de large doit se rétrécir à 6 mètres seulement)

Patrick :  :-[ sur toi   ;)

 ;) ;) ;) Merci de penser à moi pour les girafes, elles sont nickel !!!
J'ADORE !!!  (Y) (Y)

Yes ! Enfin ton carnet de voyage... Et j'ai failli le râter !
Super... LA SUIIIIIIIIIIITE
 (L)

Ah au fait je ne sais pas QUI à chopé le marché de la gate de parc en Afrique mais le mec il s'est pas foulé pour la diversité  !  ;)


Kenya/Nakuru :
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Chouette, le carnet de Chinook est enfin là :)

comme un bon livre, j'attends la suite.  ;)

Salut Seez '

En fait j'attendais que tu ai fini le tien ..mais j'ai craqué  :-*

Que cela ne te dispense pas de finir le tien ..tu es presque au bout  ;)

Enfin le carnet...

Et Enfin, voilà, voilà... Entre deux pauses boulot, j'ai trouvé un peu de temps pour lire ton carnet illustré.
Ca va pas être simple de se replonger dans le taf... Juste après, c'est que ce genre de lignes... Ca emmène si loin.  :)

Ah! Le tilapia... Que de souvenirs, grillés avec un zeste de citron, que c'était bon!  :P
Bien cool, le privilège du décollage
Et puis ces traversées en ferry, ça me rappelle l'époque où on rejoignait le Kenya, depuis le Rwanda par la route.

Merci de nous plonger avec délice dans la découverte d'un pays (sa nature, sa faune, sa population) moins connu que d'autres.

La suite, m'dame!  :)

Et bien justement je suis en train d'écrire la suite... ;)

Super  je viens de découvrir ton carnet . Qu'il est plaisant de découvrir ce pays par ton intermédiaire :)  J'attends avec impatience comme les autres la suite.

Vivement la suite. Aurais-tu une carte de l'Ouganda afin que l'on puisse suivre ton périple ?
A part les chutes du Nil, la route parallèle côté Congo (Kinshasa) développe les mêmes paysages .
En 1965, un expert-FAO, estimait que l'on pouvait pêcher 75 tonnes de poissons chaque jour sans entamer le potentiel de reproduction des poissons du lac Edouard. Le Queen Elisabeth et le parc ex-Albert (Ruindi maintenant) se font face par delà ce lac .
A la Vitshumbi, pêcherie du lac Edouard dans le parc, il y avait à l'époque des tilapias qui faisaient allègrement 1 kg .

Une carte d'Ouganda ?  Oui mais dur pour moi de poster... J'essaie...ça marche

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Alors, on part d'Entebbe puis on remonte vers le Nil Victoria avant de redescendre le long de la frontière avec le Congo via le Lake Albert, Fort Portal et le Lac Edward, ensuite on regagnera Entebbe via Mbarara

Mais non c'est tout bon  !!  :)

Merci à tous de votre intérêt . ou en étions nous ?  :-\

9 septembre : Ce matin, nous partons en direction du sommet des chutes pour les admirer d’en haut après les avoir vues d’en bas hier. La vue sur le Nil est fabuleuse  et, sous le soleil, un arc en ciel se forme au dessus des chutes, nous offrant un spectacle inoubliable. 

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( Je vous laisse tranquille avec les chutes, mais perso, j'adore les chutes d'eau)  ;)

Nous reprenons ensuite la route en direction de Masindi ou nous nous arrêtons pour un brunch.  Pendant que le tilapia cuit, Jacques, Alain et Stéphane font une petite visite du marché local et achètent quelques friandises pour la route pendant que je profite d’un cyber café pour me connecter à ma messagerie et ainsi avoir des nouvelles de chez nous.     Après le repas, nous repartons en direction de notre destination suivante : Fort Portal et  la Kibale forest. La route est longue mais nous découvrons avec ravissement les paysages ougandais.  Nous quittons une région de savane pour nous enfoncer dans des zones cultivées et traversons des plantations de thé, de cacao, de café, de bananes et de cannes à sucre. 

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Nous observons la vie dans les villages traversés.  C’est alors que survient la première petite galère du voyage, un pneu crevé.  :'(

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 Nous nous arrêtons dans un village et au bout de quelques minutes nous sommes entouré d’une cinquantaine d’enfants, curieux. 

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Emma aidé de quelques villageois change la roue

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et nous reprenons la piste.

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Petit arrêt à une fabrique artisanale ( et surement pas tout à fait légale ) d'alcool de banane  ::)

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Un peu plus loin, seconde galère : la pluie s’est mise à tomber et a rendu la piste glissante , si bien qu’Emma ne peut éviter d’accrocher une voiture en se croisant là où manifestement il n’y avait pas la place pour deux véhicules !  >:D  Notre bonne vieille Land cruiser n’a pas souffert de l’accrochage mais par contre l’autre véhicule, une berline en superbe état est bien amochée.  :'(  Nous lui avons défoncé l’aile et la portière.  Le conducteur et Emma se mettent à discuter et plaisanter  ensemble, comme s’ils étaient de vieux amis.  Au bout de quelques minutes d’échanges cordiaux, Emma sort du véhicule pour aller «  négocier » l’accident, car il est en tort et il s’agit d’indemniser  l’autre conducteur.  Après quelques instants il nous rejoint.  Il a finalement donné 30$ au lieu des 50$ initialement réclamés.  Voilà une des raisons pour laquelle je ne voulais pas conduire…je suis sûre que si nous avions conduit nous même , nous ne nous en serions pas sorti à moins de 1000 $ .
Tous ces événements nous ont considérablement retardés, ce qui fait que nous arrivons assez tard et fatigués  à Fort Portal où,  nous nous installons dans une charmante petite guesthouse très confortable, la Rwenzori View guesthouse. 
J'en profites pour vous présenter nos deux compagnons de route , Alain et Stéphane  :)

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Nous  dînons  en table d’hôte en charmante compagnie, notamment celle d’une jeune dame française, vivant en Afrique depuis son enfance et ses explications sont ma foi, bien intéressantes. 

A suivre ... ;)

+1

C'est bon?

Je suis myope! Un peu loin!. Pas bu de l'aicool de banane!

@ + pour la suite chinook

J'aime bien quand tu te lances... Ca a l'air superbe !! Et tes photos sont très bien

Bravo Chinook  (Y) (Y) (Y)

10 septembre, petit déj et nous voici à nouveau sur les pistes. :) Aujourd’hui, nous nous rendons au parc de Semuliki, qui se trouve à deux bonnes heures de route de Fort Portal : nous traversons de splendides paysages, d’abord de collines verdoyante puis petit à petit nous entrons dans la forêt pluviale (Rain forest).  Arrivés au parc, nous partons à pied en compagnies de deux rangers, à travers la forêt  peuplée de singes et d’une multitude d’oiseaux. 

Nous avons choisi la version longue pour la ballade.. ; Quand je dis nous, je pense surtout aux trois autres, car, personnellement,  la marche n’est pas ma tasse de thé, mais il faut que je me prépare mentalement à l’ascension qui nous attend dans le parc des Virunga dans quelques jours.  Nous nous enfonçons donc dans la forêt, magnifique et humide à souhait. 

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Au bout d’une heure et demi de marche, nous atteignons les sources d’eau chaude qui font la particularité de cet endroit.  L’eau s’échappe du sol en geysers à 100 °c (et oui, à l’Equateur, il semble que la température d’ébullition de l’eau soit à 100 °c)

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Les environs sont plongés dans la brume et donnent une impression de fin du monde.

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Mais voici que le ciel commence à s’assombrir, l’orage n’est pas loin !  Nous marchons donc d’un bon pas vers la sortie du parc et miraculeusement, nous atteignons la voiture lorsque les premières gouttes commencent à tomber.  Nous partons maintenant visiter un village pygmée non loin du parc.  Dès notre arrivée, nous sommes accueilli par tous les habitants du village qui sortent de leurs cases en entendant la voiture. Je m’attendais à ce qu’ils soient petits mais ils sont vraiment très petits !  Les pygmées nous entraînent à l’écart du village et se mettent à danser ; le piège à touriste dans toute sa splendeur !  :-[  Et nous sommes en plein  dedans !  :'(  Le spectacle de ces pygmées tentant de nous divertir dans une parodie de danse  nous semble  affligeant et j’ai honte de constater que le tourisme ait pu de la sorte transformer ces guerriers en fantoches ;   :-[  nous sommes vraiment mal à l’aise ne sachant comment fuir mais,  heureusement,  nous sommes sauvés par la pluie diluvienne qui commence à s’abattre sur la forêt et nous permet de courir nous réfugier dans la voiture, au grand mécontentement des villageois.  >:D  Emma leur donne le pourboire attendu, et nous quittons l’endroit avec soulagement.

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L’après-midi est déjà bien avancée et nos estomacs commencent à crier famine mais il n’y a aucune possibilité de nous restaurer dans la région, il nous faut regagner la ville.  Nous rentrons donc à Fort Portal , ville sans grand intérêt

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Nous  en profitons pour nous balader et faire quelques courses de victuaille pour les jours suivants, il vaut mieux être prévoyant. Ensuite, nous regagnons  notre  petit guesthouse à pied

Quelle est cette nouvelle danse Miss Chinook ??  ;D ;D

C'est la danse de quand tu marches dans de l'eau à 100 °C  :-*

11 septembre : Une pensée émue pour cette date tristement célèbre  >:( et une pensée affectueuse pour ma copine Zabinouk  ;)

Aujourd’hui est le jour de la visite aux Chimpanzés dans la forêt de Kibale.  Nous avons obtenu un permis pour l’après-midi, ce qui rend parfois la rencontre plus aléatoire car souvent les chimpanzés s’enfoncent dans la forêt au cours de la journée.  De toute façon, c’est ainsi, pas le choix, espérons que nous aurons la chance de les rencontrer.  Pour la matinée, nous avons prévu de visiter plusieurs lacs  de cratère.  Nous partons tout d’abord visiter des cavernes situé non loin de Fort Portal

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Ensuite nous partons à pied découvrir les environs.  Les paysages sont sublimes.  Partout où se porte notre regard, nous découvrons des plantations de thé

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et des lacs, tous plus beaux les uns que les autres.

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Nous nous offrons un petit moment de détente sur les rives de l’un d’entre eux et nous amusons à observer les singes Vervet et Colobus virevoltant dans les arbres.

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Ensuite, nous reprenons la voiture pour rejoindre Kibale forest, nous nous arrêtons d’abord déjeuner dans un endroit incroyablement paisible offrant une vue sublime sur toute la vallée.  Comme d’habitude, il nous faudra plus d’une heure  pour être servi.  J’en profite donc pour découvrir les lieux.  Ensuite nous partons pour la forêt.  Au poste de garde, les rangers nous divisent en sous groupes ; nous ne serons que nous 4 dans notre groupe.  Nous voici parti dans la forest à la  rencontre des chimpanzés… allons nous les rencontrer ?  Nous entendons leurs cris et notre ranger se dirige vers le lieu d’où les cris  semblent  provenir… et au bout de 10 minutes, nous apercevons  un groupe de chimpanzés perchés sur la cime des arbres. Malheureusement,  >:D notre ranger ameute les autres groupes grâce à sa radio et au bout de quelques minutes, tous les autres touristes se joignent à nous    >:D  et nous ne formons plus qu’un grand groupe, pas très intime comme rencontre !  Les chimpanzés se nourrissent de baies et ne semblent pas intéressés par notre présence. Nous passons un bon moment à les observer et à les photographier. 

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Au loin, nous entendons d’autres groupes.  Comme nous les avons trouvé très rapidement, nous n’avons pas vraiment profité de la balade dans la forêt, notre ranger nous propose donc de partir pour une promenade en forêt et qui sait, peut-être rencontrer un autre groupe de chimpanzés. Mais nous n’aurons pas cette chance.  Pendant la ballade, le vent se lève, annonciateur d’orage et je suis donc bien contente de voir poindre le poste de garde où nous récupérons la voiture et prenons la route en direction du parc national Queen Elizabeth.  Vu qu’il y a environ 3 h de route, nous arriverons après le coucher du soleil qui a lieu vers 18 h car nous sommes tout proche de l’équateur ; nous croisons d’ailleurs la ligne d’équateur et nous y arrêtons pour la photo traditionnelle, un pied dans chaque hémisphère. Ensuite la route traverse le parc national et nous apercevons des troupeaux d’impalas, de buffles et à nouveau nos chers phacochères.  Nous passons près du lac salé avant d’entrer dans le parc mais il fait déjà sombre, nous y reviendrons demain pour l’admirer sous la lumière du jour.  Nous arrivons au gate après l’heure de fermeture mais le ranger nous ouvre la barrière avec un grand sourire, apparemment cela ne les dérange pas car nous rentrerons tous les jours trop tard et aurons accès au parc sans aucune difficulté.  Les ougandais sont des gens très cool.  En chemin vers le Lodge, nous apercevons quelques éléphants et un hippopotame qui profite de la paix et de la fraîcheur du soir pour brouter tranquillement le long de la piste. Nous arrivons enfin au  Mweya Lodge  qui sera de loin l’endroit le plus luxueux de notre périple ; très beau Lodge dominant le  Kazinga Channel qui relie le lac Edward et le lac Albert. Nos chambres ont vue sur le Channel, j’ai hâte de découvrir le panorama en pleine lumière. Mais d’abord, un délicieux dîner et dodo.

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Super Chinnok  (Y)
Vivement les grands singes !!  ;)

Oui Chinook  (Y) on est transportés !...

Le problème avec tous ces carnets de voyage c'est qu'après on a envie d'aller partout  ::)  ^-^

Oui, vivement les grands singes  :) ..mais d'abord laisses moi encore  profiter un peu de l'Ouganda , car les grands singes, cela voudra dire que c'est la fin du voyage et le retour en classe économique   :'(  dans le plat pays qui est le mien   ;)


Et à cause de qui c'est que je rêve d'aller en  Namibie? Hein, la faute à qui  ^-^  :P

Encore un carnet de voyage passionnant !  (Y)

_{Heuuu, pour l'eau à 100° c'est tout à fait normal, hein ?! C' est l'angle droit qui bout à 90°  :-*}

Aaaah, les guides et leur radio...   >:(
Pas moyen d'être tranquille 5 minutes! Si tu les laisses faire, ils ameutent tout le parc avec leur walkie-talkie!
Ma femme est ingénieur télécom, et je vais lui demander s'il est possible de fabriquer un petit brouilleur portatif pour mon prochain séjour  ;D

L'arme secrète... ;)

Salut seeze ..mais que voilà une bonne idée ..une autre serait d'enfin poster la fin det ton carnet... ou tu reportes pour ne pas finir, justement  :P ?
J'ai hâte de le lire

En attendant, continuons en Ouganda  :)

12 septembre : A 6h30, nous avalons un petit café avant de partir en safari dans le parc  Queen Elisabeth qui est réputé pour ses safaris mais rien de comparable aux parcs kenyans ou tanzaniens , les animaux y sont moins nombreux et le hors piste n’y est pas autorisé.  Au lever du jour, la vue sur la chaîne de montagne des Ruwenzori est magnifique.

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Depuis Fort Portal nous suivons cette chaîne de montagne qui fait frontière entre l’Ouganda et la république démocratique du Congo. Nous découvrons des impalas, waterbuck à profusion, buffles phacochères, mais pas le plus petit prédateur à l’horizon, pas non plus de zèbres que l’on ne trouve qu’au lac M’buro, ni de girafes.  Retour au Lodge pour le petit déjeuner et nous repartons sur les pistes.  Nous nous arrêtons au bord d’un lac salé ou les villageois travaillent à récolter le sel, nous visitons également un village de pêcheurs avant de rentrer au Lodge pour le déjeuner.  :)

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J’ai même le temps de faire un petit plongeon dans la superbe piscine, tout en barbotant, je jouis de la vue et observe un troupeau d’éléphants venu s’abreuver  de l’autre côté du Channel
L’après-midi, nous partons en croisière sur le Kazinga Channel, décidément j’aime l’Ouganda !  Ces safaris en bateau sont un délice ; nous naviguons le long des rives et on peut y voir des hippopotames, des buffles, des éléphants venant d’abreuver et se rafraîchir sur les bords du lac dans un spectacle magique. 

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Après la croisière, nous repartirons en safari dans le parc pour un dernier safari jusqu’au coucher du soleil.  Nous y faisons quelques belles rencontres mais n’arrivons pas à voir d’éléphants ou de lions.

De plus en plus de photos  ;)  (Y)

Ca a l'air vraiment très beau... et humide !!! Encore une destination à faire...
Merci pour le partage et pour les photos

Sympathiques photos. ça donne vraiment envie de partir.................  (Y)

Merci beaucoup chinook pour ces beaux moments de partage. Ton récit est super intéressant et les photos sont très belles. C'est d'autant plus intéressant quand on nous parle d'un pays inconnu. (L)

Voilà, je viens de me plonger, avec délice, dans la suite du récit.
La vue des paysages me rappelle, pas mal ceux du Rwanda (dont les plantations de thé)

Ce qui est sympa, c'est qu'à travers tes lignes, on découvre une multitude de facettes de l'Ouganda... Très diversifiées.

Dommage pour l'arrivée massive des autres groupes pour les chimpanzés de Kibale forest.  :(
 
Bernard  :D :D

Et puis qu'est ce que j'aurais aimé la faire, cette balade bateau sur le Kazinga Channel  ;)(les rives sont bien peuplées)

Et oh! Combien, je compend que tu aies opté pour le déplacement avec chauffeur local... Car en effet, le montant dédicacé à la réparation de l'accrochage, aurait été probablement plus que supérieur à 30 $, si tu avais toi même été aux commandes.

La photo des 4 gamins est superbe, quelle émotion, dégagée de ces 4 visages! (Y)

Superbe ton récit et pas mal les photos pour une novice. Les paysage ont l'air superbe, par moment il me semble y avoir beaucoup de brume. Un pays à découvrir et les grans singes en font rêver beaucoup.

Merci Louis, j'ai fait ce que je pouvais

Pour ce jour là, j'ai pas de photos . :'( J'étais désespérée des résultats , alors j'ai renoncé ..parce que mon petit appreil, il est bien pour photographier des villages, des paysages, mais pour les animaux en safari , il faudrait vraiment que je sois tout à côté ...alors pour les oiseaux, je ne vous dit pas  :'( Et c'est super dommage parce qu'il y a de magnifiques oiseaux en Ouganda

Mais à défaut de photo , je me suis régalée avec mes yeux ..et il me reste mes souvenirs  :)

13 septembre : la matinée commence comme celle d’hier, café suivi d’un safari toute la matinée.  Nous rencontrons les mêmes animaux, mais toujours pas de prédateur .Mais où se cachent-il ?  Finalement, nous apercevrons un lion au loin et nous devrons nous en contenter car il n’y a pas de piste allant dans cette direction.  Par contre, j’ai été scié par l’œil de notre guide, car voir un lion d’aussi loin sans jumelle me paraît inouï.   En regagnant le Lodge, nous rencontrons enfin les éléphants …et nous avons bien du mal à ce que notre chauffeur daigne s’arrêter près d’eux ; décidément, quoi qu’il en dise, il a vraiment très peur des éléphants ! Mais, pour nous faire plaisir, il se force à rester arrêté  non sans être tenté à plusieurs reprises de redémarrer en trombe.  Je crois qu’il ne veut pas perdre la face devant nous    et nous profitons donc de la rencontre à notre aise. Nous retournons déjeuner au Lodge ou j’en profite pour piquer une petite tête dans cette magnifique piscine qui m’attire comme un aimant . 
Après le déjeuner, nous repartons en direction des gorges de Kyambura où vivent également de nombreux chimpanzés mais malheureusement on ne peut pas tout faire donc nous y passons juste un petit moment avant de continuer vers la fôret pour aller voir des grottes ou nichent milliers  de chauve-souris .  Nous partons avec un ranger , à pied pour une petite balade ; en approchant de la grotte l’odeur commence à me prendre à la gorge, c’est presque insoutenable, donc je n’irai pas tout près et je dois avouer que ces petites bestioles bien sympathique m’effraient un peu . Après la ballade, nous allons prendre un petit apéro au Jacana lodge, magnifiquement situé près d’un beau lac.  L’endroit est délicieusement paisible, ensuite à la nuit tombée, nous regagnons notre Lodge à Myeya, nous offrant au passage un petit safari nocturne dans le parc.  Après un excellent dîner,  nous passons notre dernière nuit au Queen Elizabeth.  Demain nous partirons en direction de Kisoro et la frontière congolaise pour le point culminant de ce voyage en Ouganda,  la rencontre avec les gorilles de montagne.

A suivre ... ;)

Je t'ai déja dit que je pouvais être ton photographe officiel   ;) ;D ;D

Ton récit me donne définitivement envie d'aller faire un tour en Ouganda . Ce ne sera pas pour cette année mais l'année prochaine nous suivrons tes traces
Merci vraiment pour ce récit.

Dis Christine, tu m'emmènes hein dis ?...  ;)  ;D

Voici déjà une petite suite en primeur pour tous ceux qui restent à la maison aujourd'hui pendant que d'autres vont festoyer  ;)

14 septembre : Ce matin, nous prenons le petit déjeuner avant de partir car nous ne repasserons plus par le Lodge, nous partons en direction du sud de la réserve, le secteur de Hishaha, réputé pour ses lions dans les arbres ; nous espérons bien en voir car il faut avouer que nous sommes en peu en manque. Des touristes allemand rencontré au Lodge les ont vu hier , nous avons donc bon espoir.  La piste pour atteindre le sud du parc est défoncée et nous rebondissons allègrement dans notre 4x4 pendant 2 bonnes heures avant d’atteindre Ishaha. 
...et je ne vous parle pas des infrastructures  routières !  ;)

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Un bref safari nous permet de découvrir quelques gazelles, mais toujours aucun lion à l’horizon ; nous passons donc au gate afin d’embarquer un ranger et nous repartons pour deux heures en sa compagnie, tournons autour de chaque  arbre du parc, mais rien..pas de lions.  Le ranger n’arrive pas à les trouver et nous repartons penaud et déçu vers le gate afin de rendre sa liberté à notre ranger.  Nous mangeons notre petit pique-nique auprès de la rivière et nous délectons de la présence de nombreux hippopotames.  Une bonne trentaine sont entassés sur le banc de sable, d’autres se prélassent dans la rivière.

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 Il nous faut prendre la route en direction de Kisoro car la distance est longue.  La route ou plutôt la piste est en assez bon état et les paysages sont superbes . 

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Plus nous nous approchons du parc de Bwindi plus on a l’impression de se retrouver dans le film «  gorilles dans la brume » ; les montagnes, sous la brume, sont fascinantes.

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Nous traversons brièvement le parc de Bwindi par de petites routes de montagne avant de continuer plus au sud vers Kisoro.   A certains endroits, les forêts ont fait place à des cultures et cela nous parait inquiétant car ici aussi la déforestation est en route.
Kisoro est une belle petite ville, paisible située au pied des volcans. 

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Notre guesthouse,le Traveller Rest est superbe , il est célèbre dans la région car c’était là que descendait Diane Fossey lors de ces passages en Ouganda quand elle venait visiter les gorilles de ce côté de la frontière. 

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Excusez le désordre  :-[

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Je discute un peu avec le patron du guesthouse, Bart, un hollandais bien sympathique. Il me propose de l’accompagner en ville car il doit y faire une course, ce qui me permet de me connecter sur Internet et pour une fois, la vitesse est acceptable, un pur délice.   Après un délicieux dîner, nous rencontrons Daniel qui sera notre guide congolais pour la journée de demain ; il nous explique le programme et nous donne quelques renseignements pratique sur le comportement des gorilles et surtout le comportement à adopter vis-à-vis d’eux.  Daniel est vraiment un personnage ! Congolais typique dans notre imaginaire, il part dans des explications à n’en plus finir qui n’aboutissent nulle part , mais cela me fait rire et son imitation du Silver back est désopilante .  Une bonne tranche de rire.  :-* !  Je n’ai pas facile à m’endormir, tout à mon excitation de la rencontre avec les gorilles, mais après une longue journée, le sommeil finit par me gagner.

On peut faire la fête et lire ton beau récit  ;)

Chinook , bravo , bravissimo ... à quand les gorilles ? ? ? Quand tu as rencontré ton premier mâle dominant ...
tu lui as dit " Mister dos argenté , I presume " ...
La 3^ème photo de l'épisode du "14 septembre" donne une idée des paysages rwandais au pays des
mille collines .

Super, Chinook, tu tiens tes lecteurs en haleine, bravo et merci pour ce partage, amicalement et à ce soir.
Saki

Merci, c'est envoûtant... ça à l'air si joli, si vert !!! Vraiement les paysages sont superbes !

Oh oui, ce pays a l'air très attirant ! Merci Chinook ! Dépêche-toi de rentrer de l'anniversaire pour continuer à écrire !  ;)

Tu m'as mis l'eau à la bouche... comme tout le monde j'attend la suite avec impatience !

Ah ben oui, hein, la suite !!
Nan paske c'est pas tout de faire la d'jeune à grand coup d'abrictotine matinal il faut après assurer la semaine  ;) :-* :-*

Ah! ces ponts complètement destroy... Ca me rappelle bien des choses!  :)



 :D La prochaine fois, tu nous mimes le dos argenté en action, allez steplait!

Alors, en réponse à certains médisants qui prétendent que je postpose  la suite de mon carnet à cause d'un exès d'abricotine pris en sa charmante compagnie ( je sais, je sais , frotte-manche je suis  :-[  ) , sachez qu'il n'en n'est rien  ..enfin ...pas vraiment , pas seulement quoi  ;D

Voici donc la suite

15 septembre : Voici venu le grand jour ! Nous nos levons à l’aube, avalons notre petit déjeuner et nous en voici en route pour le Congo.  La frontière n’est qu’à 15 minutes de route.  Le poste frontière est surprenant et grouille de monde, même à cette heure très matinale.  ( bon, je sais, ce n'est pas très visible sur la photo )

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Notre cher Daniel part muni de tous nos passeports vers de multiples petites guérites.  A aucun moment nous ne devons nous y présenter en personne, hallucinant.  Vu le temps des démarches, cela nous laisse tout loisirs d’observer les allées et venues et d’admirer la prouesse des enfants et de leur ………, sorte de vélo trottinette qu’ils utilisent pour transporter leurs marchandises. 

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Nous franchissons la barrière qui fait frontière et entrons dans le No mans land,

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après quelques centaines de mètres, nous voici enfin au Congo. Je dis enfin parce que j’ai toujours rêvé d’aller un jour au Congo   et m’y voici.  Daniel recommence à courir d’une guérite à l’autre afin d’obtenir nos visas congolais, ce qui lui prends au moins une demi heure

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Sorry, j'ai pas résisté  :-[

Paré de toutes les autorisations nécessaires,  nous embarquons dans notre voiture du jour. 

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Le chauffeur, comme la plupart des congolais parle français.  Nous serons ravis de sa compagnie, surtout au vu des événements de la journée, mais je raconterai cela plus tard, d’abord, le Congo et les gorilles.    Nous roulons à travers la campagnes congolaise, les paysages sont à peu près les mêmes qu’en Ouganda

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mais les villages traversés me semble bien plus pauvres et les gens moins souriant.  La guerre qui a fait rage dans le pays  laissé des traces et les gens y ont vécu et y vivent encore des événements douloureux.  J’éprouve  tant de peine pour eux   et je souhaite qu’ils puissent un jour vivre en paix, mais cela semble encore bien illusoire. Les villages sont très animés et nous nous arrêtons de multiples fois pour prendre des photos

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Je commence à m’inquiéter que nos ne soyons en retard au parc des Virunga où nous attendent nos rangers.  Mais non, aucun problème, nous sommes les seuls touristes du jour et dans ces zones d’Afrique, la ponctualité n’est pas de mise. Nous arrivons à l’endroit où la voiture va nous déposer pour commencer notre marche vers le parc.  Un ranger du parc est venu nous attendre et une petite bande d’enfants nous observent nous équipant  en riant, cela doit leur sembler bien étrange tout cet attirail de randonneur alors qu’ils sont pied nus et juste vêtu de leur short et T-shirt .  Daniel nous montre au loin l’endroit ou commencera l’ascension et je réalise qu’il va d’abord falloir marcher jusque là ; cela me semble bien loin, mais il faut y aller, alors en route !  La balade pour atteindre l’entrée du parc  nous prend trois quarts d’heure.  Les rangers et les pisteurs armés de leurs machettes nous attendent tranquillement   et ne semblent pas très intéressés par notre arrivée.   Au bout d’un bon quart d’heure, ils se décident à prendre le départ, lorsqu’un l’un deux, regardant le ciel d’un œil mitigé, court chercher son imperméable.  Cela n’annonce rien de bon, et en effet le ciel semble s’obscurcir. Espérons que la pluie n’arrive pas trop vite car elle risquerait  de rendre les chemins glissants.   Nous partons en file indienne par un petit chemin qui nous amène au pied de la montagne.  Jusque là cela va, commence ensuite l’ascension proprement dite, j’espère secrètement que les gorilles auront décidé de ne pas monter trop haut car la pente est raide  O0 et qu’au but de quelques minutes, je prends douloureusement conscience de ma piètre condition physique.  Alors que les autres semblent gravir la peine sans effort, je souffle comme un âne.  Les rangers nous ont dit que l’on pouvait demander à  faire des poses, mais je ne veux pas perturber mes compagnons  trop souvent par des arrêts répétés et je mords sur ma chique autant que possible.  Très prévenant, mes compagnons, se rendant compte de ma difficulté proposent eux-mêmes de s’arrêter à plusieurs reprises  et je leur en suis reconnaissante.  Alain a quelques problèmes de lacets et les petits arrêts pour les renouer me permettent de souffler quelques instants, je n’avais  jamais pensé à bénir des lacets, mais là c’est le cas.   Les paysages sont fabuleux et malgré l’effort, j’en jouis pleinement et cela me motive à continuer .Au bout d’une bonne heure de marche  nous atteignons la forêt de bambous ou vivent les gorilles. La pente s’accentue très fortement et j’ai beaucoup de peine à grimper, si bien qu’un ranger me taille une canne dans un bambou. Quel bonheur, cette canne me facilite l’ascension mais l’effort est intense.  Tout d’un coup les rangers s’arrêtent …auraient ils repéré les gorilles ?   Malheureusement non, ce sont des pisteurs qui redescendent   , ils étaient parti tôt le matin afin de localiser la famille de gorilles et les nouvelles ne sont pas bonnes, la famille semble être très haut dans la montagne .  Tout à mon angoisse d’apprendre cette nouvelle, je profite de l’arrêt pour distribuer des barres chocolatées que j’avais emportées.  Nos rangers semblent ravi et les dégustent avec délices et je dois dire que nous aussi. Après quelques moments de palabres avec les pisteurs, les rangers nous annonce qu’ils ont repéré une autre famille de gorilles plus proche et que nous allons bifurquer ; je suis aux anges. Il s’agit de la famille Rugendo, qui signifie « voyageur » ; les familles de gorilles sont appelées du nom de leur  mâle dominant, le silver back.  Je déchante un peu quand nous quittons notre petit sentier et nous enfonçons à travers la forêt que les pisteurs dégagent à la machette pour nous frayer un passage, mais la marche reste difficile et nous nous empêtrons dans les ronces, escaladons des troncs d’arbres, cela devient vraiment sportif, mais finalement amusant.  Et tout d’un coup, au détour d’un tournant,  ils sont là !  L’émotion m’envahit. Nous sommes accueillis par un bébé gorille qui semble ravi de nous voir arriver et manifestement il a très envie de jouer avec nous.

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Sorry pour la qualité des photos, mais ce n'est vraiment pas facile , trop  peu de lumière dans la forêt de bambous 

 Toute sa famille fait la sieste et il devait s’ennuier, nous sommes donc son divertissement de la journée.  Malheureusement, les rangers le repousse car ils ne veulent pas d’un contact physique entre les gorilles et les humains pour les protéger car les gorilles sont très fragiles aux maladies humaines. Cela me fait de la peine de voir ce petit bonhomme si dépité.  Réveillée par notre intrusion, quelques femelles se rapprochent et décident d’aller fouiller nos sacs que nous avons déposés au pied d’un arbre sous la garde d’un des rangers .Notre pauvre ranger a bien du mal à protéger nos sacs de la curiosités de ces dames gorilles . Tout à notre bonheur, nous lui laissons la responsabilité des sacs sans trop nous inquiéter de leur sort.  Le petit pitre en a décidément marre de la sieste et commence toute une série d’acrobatie pour tenter d’intéresser les autres gorilles, mais peine perdue, ils dorment tranquillement, ouvrant à peine un œil pour nous observer. Apparemment la confiance règne !    Nous observons chaque membre du groupe et chaque découverte nous apporte son lot de ravissement.  Notre petit préféré tente à présent d’escalader un arbre, sans succès, le voici qui tombe et roule sur lui-même, guettant bien que nous le regardons et il en rajoute des couches, le garnement. 

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 Nous découvrons un autre juvénile dans un arbre, non loin , une femelle dort paisiblement avec son bébé lové contre elle et puis nous apercevons enfin le silver back, endormi un peu plus loin.

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 Nous nous rapprochons discrètement pour ne pas réveiller son altesse.  Il est énorme et nous sommes  impressionnés.   Quand le rangers nous annonce que l’heure de visite est presque écoulée, j’ai l’impression que nous venons d’arriver tant le temps est passé  vite.. ; et Rugendo dort toujours, j’aimerais tant le voir se lever et je le dit au rangers qui, regardant sa montre, me dit que cela ne devrait plus tarder.  Incroyable comme les rangers connaissent bien « leurs » gorilles car effectivement, Rugendo commence à se réveiller et le voici bientôt debout, dans toute sa splendeur.  Il nous regarde bien en face à 10 mètres de nous, immobile, superbe.  Et puis, le voilà qui se dirige droit sur nous, nous toisant de toute sa hauteur, nous qui nous sommes fait tout petit devant lui mais son regard est chaleureux et il passe à un mètre de nous, paisiblement 

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et part dans la montagne entraînant dans son sillage toute sa troupe et nous les regardons s’éloigner dans un dernier moment d’émotion.

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 Nous restons encore quelques instants figés sur place, comme pour retrouver nos esprits après la magie de ces moments passés en compagnie des gorilles    et puis, non sans un dernier regards vers la montagne, nous entamons notre descente vers la vallée . La descente est bien moins fatigante que la montée mais nous ne sommes pas au bout de nos peines car le vent vient de se lever, annonciateur d’orage et nous avons beau presser le pas, nous sommes encore bien haut dans la montagne  lorsque arrive la pluie, d’abord quelques grosses gouttes et puis très rapidement, c’est le déluge   .  Très rapidement, le chemin se transforme en torrent et la descente prend un air d’apocalypse.  J’ai l’impression que je vais mourir tant je suis transpercée pas la pluie.  :'(  Mon fin K-way m’a protégé quelques minutes mais très vite il me gêne, l’eau s’est infiltrée  dans mes vêtements et me coule de partout. Mes chaussures de marche, gonflée d’eau me rendent la marche pénible  :'( :'(  Enfin nous arrivons dans la plaine  mais il nous reste à parcourir les quelques kilomètres qui nous séparent de la voiture. Et cette pluie torrentielle qui ne s’arrête pas ! Il semble que je vais boire le calice jusqu’à la lie.  De plus, un besoin pressant se fait sentir depuis quelques temps et il n’y a nulle part de commodité ni d’endroit isolé, il faut attendre.  Et, cerise sur le gâteau, mes compagnons de route qui, eux, n’ont pas le même problème  s’arrêtent où bon leur semble.  Je maugrée intérieurement et  pas seulement intérieurement d’ailleurs  ;D . Le long du chemin, les populations locales rient en nous voyant passer en si piètre état, mais j’ai du mal à partager leur enthousiasme  Enfin la voiture est en vue et la pluie diminue, elle s’arrêtera quelques centaines de mètres avant que nous n’atteignions notre véhicule.  Avec  l’impression d’être passée dans la machine à laver, je me précipite dans la voiture et j’y enlève mes chaussures et mes chaussettes détrempées.  Malgré une  température  certainement  agréable, je grelotte et je n’ai plus qu’une seule envie, une douche chaude. Mais la route est longue avant de rejoindre notre confortable petit guesthouse.   Daniel arrive enfin, complètement saoul,  il a passé sa journée à boire avec les villageois.    Si j’ose dire, c’est vraiment la goutte d’eau de trop    >:D .  Heureusement, le chauffeur est sobre, c’est déjà ça. Pendant tout le trajet, Daniel radotera des phrases sans queue ni tête  et si, dans de bonnes conditions, cela aurait pu m’amuser, là vraiment, je plafonne. Mon humour semble s’être noyé. Je ne résiste quand même pas à une franche tranche de rire collective en voyant  Daniel essayer d’enfiler son K-way par la manche.  Un moment d’anthologie !    Avec nos vêtements trempés et  Daniel dans cet état, nous renonçons à nous arrêter au marché comme nous l’avions prévu et nous regagnons la frontière, effectuons à nouveaux les démarches d’immigration. . Nous discutons quelques instants avec un jeune policier congolais qui nous fait part de ses craintes quand aux prochaines élections et à la situation politique dans son pays. Nous espérons sincèrement qu’un jour ce pays retrouvera la paix après tant d’année de guerre et de souffrance .Nos papiers sont prêts, nous quittons le Congo. Les locaux rient sous cape en voyant Daniel tituber dans le no man’s land.  Encore quelques kilomètres et je pourrai me réfugier sous la douche,  moment d’immense bonheur qui me remet d’aplomb et me permet de me remémorer les magnifiques souvenirs de la rencontre avec les gorilles qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Souvenir de notre petit bout de chou , en espérant que la vie lui soit douce et que les rangers  pourront  le protéger

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Oh mais un immense MERCI chinook pour ce récit passionnant et surtout émouvant. Tu sais très bien transmettre tes émotions et faire passer les messages  (L)

En voyant ces magnifiques animaux, j'ai très envie de partir sur le champ pour le Congo mais ton excursion dans les montagnes m'a parue très éprouvante et avec en plus, cette descente noyée sous l'orage  (N)...

J'ai vu et beaucoup apprécié quelques émissions TV (escales) concernant ces gorilles des montagnes et ce que tu viens de nous écrire m'a transportée à nouveau dans ce pays magnifique. MERCI.

J'avais déja lu mais je plussoie ... Superbe Chinook  (Y)

Et je compatis l'eau c'est froid ! Ah si on avait tjs une fiole d'Abricotine à portée de la main ! !  ;) ;D
Mais faudrait pas la laisser à portée de Daniel, hein !!

Ouch ! Quelle journée ! Tellement bien racontée que j' en ai senti les gouttes sur moi ! Et cette rencontre avec les gorilles ; que d'émotions !  (L)

Magnifique !!! Et cette rencontre avec les gorilles, ça devait être tellement intense !!!! Ca donne vraiment envie  (L)

Superbe rencontre et très beau récit qui donne envie de s'y rendre; Merci Laure

Superbe récit Chinook... Merci pour l'émotion de cette rencontre à laquelle nous aspirons toutes et tous.

Cordialement.

Ridfa

Merci Chinook d'avoir partagé cette émotion avec nous... et j'espère aussi que ce petit bout de choux aura une belle vie !!

Quel beau récit,qui nous fait partager ce moment avec les gorilles... Je n'écoute plus les grincheux les blasés, qui rabaissent ces instants magiques.

L'Ouganda a vraiment de superbes paysages tels que je les  espérais.

La rencontre avec les gorilles fut vraiment magique, bien au delà de ce que les mots peuvent exprimer . Avant de les rencontrer, je ne savais pas ce que je ressentirais et cela a dépassé toute mes espérances ..c'est indescriptible comme émotion . 

C'est incroyable à quel point il sont proche de nous et exprime dans leur mimiques  des sentiments que nous pouvons percevoir comme chez un humain .
Encore une petite photo du petit avec son papa , juste pour les plaisir  :)

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Allez une petite suite au récit même si le moment fort du voyage est passé .

16 septembre : aujourd’hui, nos avons une journée relax à Kisoro. Nous partons en direction du lac Mutanda, tout proche de Kisoro.  Nous prenons un canoë pour aller   visiter une petite île , je suis un peu inquiète car les canoës m’ont l’air bien rudimentaires et comme il y avait de l’eau au fond, je me suis mal installée et je n’ose pas me retourner de peur de faire chavirer notre embarcation.   Nos compagnons entament l’ascension de l’île qui, du sommet, leur donnera une vision panoramique de la région.  Courbaturée par mes efforts du jour précédent, et souffrant beaucoup de mon orteil cassé (et oui, j’avais réussi à me casser un orteil quelques jours avant le départ)  je décide de rester admirer la vue d’en bas.  Ensuite, nous partons pour une ballade autour de l’île à travers des plantations de bananes et nous arrêtons quelques instant dans un village

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avant de reprendre les canoë pour rejoindre notre voiture.  Nous regagnons Kisoro et allons nous promener au marché. Comme le temps n’est pas très beau,  il n’y a pas beaucoup de monde.  Nous y goûtons quelques produits locaux et nous installons quelques instants dans une taverne locale où se retrouvent les hommes du village pour discuter et boire une sorte d’alcool de banane.  L’écuelle d’alcool passe de l’un à l’autre et je ne me sens pas d’attaque pour y goûter.  Les hommes, eux, participent à la tournée générale.
Ensuite, nous regagnons la guesthouse pour le dîner.

Belle rencontre Laure dont on rêve tous. Photos, dans des conditions difficiles, qui rendent, malgré leur qualité moyenne, l'ambiance de votre merveilleuse expérience.

@+

Magique rencontre avec les seigneurs des primates. Cela donne vraiment envie d'y aller. L'Ouganda a l'air d'être un pays vraiment incroyable.  (Y)

Louis, merci pour ton commentaire, je sais que la qualité n'est pas top ( photos scannées ) , mais je n'ai pas résisté à les poster car je voulais absolument partager ce moment d'émotion avec vous, mes amis  ;)

17 septembre : Tout doucement, le voyage touche à sa fin et nous entamons la boucle  de retour qui nous ramènera bientôt à Kampala. Nous avons encore deux étapes aux lacs Bunyonyi et M’buro. La route pour atteindre le lac Bunyonyi est très belle ; petit à petit, nous quittons les paysages de montagne et arrivons dans une vallée cultivée , avec de grandes prairies clôturées ; nous avons presque l’impression d’être de retour chez nous .

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Les vues que nous offre le lac Bunyonyi sont superbes

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Arrivé au lac, je fais quelques petits achats de fruits et d'avocats ( on ne sait jamais , ça peut servir )

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nous prenons un canot motorisé pour nous amener sur l’île Amangara où nous allons passer une journée de repos au bord du lac.

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 L’île est très belle mais les installations sont sommaires.  Au départ, j’avais prévu d’y passer deux jours mais finalement, je suis contente d’avoir réduit le séjour à un seul jour. 

Notre cabane ..là je me sens vraiment Chinook ( de Buddy Longway )

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et les commodités

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Il est l’heure du déjeuner et nous allons passer commande pour notre repas. Comme nous y sommes à présent habitués, nous attendons plus d’une heure pour être servi mais le repas est délicieux. Je passe l’après midi installé sur un transat au bord du lac.  Je me risque même à nager un peu car ce lac est réputé pour la baignade, mais  ne me sentant  qu’à moitié rassurée, je ne prolonge pas trop  ma séance de natation et je me prélasse au soleil avant de faire une petite ballade d’exploration. Il n’y a pas grand-chose à faire sur l’île.
Nous passons la soirée à traîner au restaurant en papotant.

Ne t'en prive surtout pas. Sur la première photo, on dirait des cultures a flanc de coteau

Fantastique reportage et les dernières photos me rappellent le Rwanda .

J'adore la cabane... super ce carnet de voyage  (L)

Ah! ces postes frontières rudimentaires... Que de souvenirs!  :D
Et puis ces "mouvements de foule", si caractéristiques de l'Afrique Centrale

Quant à la rencontre avec les gorilles, bien heureuse que ces moments courts mais intenses aient été à la hauteur de ce que tu espérais, tant avant ton départ.
Les moments de jeu (ça devait être quelque chose!), la proximité des petits et la présence du dos argenté... (la dernière photo du petit grignotant son bambou est délicieuse)
Et puis la chance d'être seuls sur le spot.

J'ai ri  ;D ;D
et pour la photo de ton homme devant le bâtiment de quarantaine...  

Mais aussi compati au trempage lié aux fortes pluies survenues, lors de la descente  ;)

Et enfin, inquiète au vu des nouveaux troubles et regain de violences qui animent le pays, actuellement.  :(

La suite.... 

Salut Laurence,

Je suis content que ta marche avec un orteil cassé aie été récompensée par de si belles rencontres. Entre le petit clown et son armoire à glace de papa, on se délecte de chacune de tes lignes qui nous font vivre de loin ce que peu auront la chance de voir.
Merci pour ce partage, et on croise les doigts pour que la démocratie et la paix s'installe dans ce pays.

Salut Laurence,

Je viens enfin de lire ton carnet de voyage et te remercie de nous faire partager ce moment fort. Tes photos sont peut être floues, mais dégagent quelque chose de puissant.. Entre le jeune et le dos argenté tu as pu profiter de moments magiques. merci de le partager.

Sinon je retrouve aussi cette tendance au rassemblement dès que quelque chose arrive quelque part. Très marrant. Et promis, je t'amènerai une petite fiole de survie - où d'abricotine - pour ton prochain voyage en Afrique tropicale  ;D ;D ça réchauffe bien

Merci
Manu

Tout lu d'une traite, ça valait le coup d'attendre ;)
Bien sur les photos ne sont pas au top, mais l'émotion qui s'en dégage et surtout de ton recit compense largement cet inconvénient. (Y) (Y)
Marche en montagne :( climat chaud et humide :( :( :( pas sur du tout d'aller là bas un jour.
C'est fini, fini ... déjà ?

Merci beaucoup pour ce partage

Mais non, c'est pas fini ..mais presque  :(

18 septembre : Emma vient nous chercher à 9 heures et nous reprenons le canot pour rejoindre la rive du lac où nous attend la voiture. 

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Transport local
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Nous partons en direction du parc national du  lac M’buro.  Emma nous propose de manger africain en cours de route, ce que nous acceptons avec enthousiasme car, si jusqu’ici, nous avons très bien mangé, nous n’avons pas  encore goûté aux plats  typiquement  ougandais.  Nous nos installons donc à la terrasse d’un petit resto local  et là, oh surprise, nous sommes servi en 10 minutes.   :)  On nous amène plusieurs assiettes dont j’ai un peu de mal à identifier le contenu.   Il y a de la viande, une sorte de ragoût, de gros haricots blancs et une purée rose non identifiée.    ???  Tout le monde partage le contenu des assiettes. Nous achetons également deux brochettes à un gamin dans la rue Ce repas ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais ce n’est pas mauvais du tout.  .Emma a  été nous acheter des avocats au petit marché en face du resto, absolument  délicieux. 

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Par contre les toilettes sont épiques.  Il s’agit en fait d’un lieu dit , sans porte , sans rien, sûrement suffisant  pour les hommes, mais tout à fait inadéquat pour les dames, surtout que le brave garçon qui m’a montré le chemin reste là à m’attendre  :-*  . Je renonce donc à utiliser leur » commodité » sous le regard étonné du gars qui doit se dire que décidemment les femmes blanches sont bien bizarres de vouloir aller visiter les toilettes sans les utiliser.  Nous passons un petit moment à observer la vie locale avant de reprendre la route vers le parc. Nous traversons quelques villages en route.  Dès l’entrée du parc, nous croisons quelques zèbres, cela me fait bien plaisir, il me manquait ses petits chevaux en pyjamas rayés. A ma connaissance ce par est le seul parc d’Ouganda à avoir une population de zèbres, nous croisons aussi des buffles, topis, waterbucks et  beaucoup d’impalas.  Nous passons ensuite au camp, le Ryono camp pour déposer nos affaires. Les rangers semblent assez surpris de nous voir arriver. Apparemment ils ne sont pas vraiment au courant de notre arrivée, qu’à cela ne tienne, le camp est pratiquement vide.  Ils nous donnent donc deux bandas assez rustique, Les toilettes et douches sont plus que rustiques également mais pour une nuit cela ira.  On reprend ensuite la voiture pour aller au lac, qui est à environ 2 kilomètres du camp.  Le chemin pour y aller m’inspirerait bien une ballade pédestre mais il y a des léopards dans ce parc !  Pendant qu’Emma trouve un rangers pour arranger notre promenade en bateau sur le lac, nous allons prendre un  café au petit restaurant  du lac et nous passons notre commande pour le dîner. De la terrasse, nous pouvons observer quelques hippopotames jouant au bord du lac. Notre bateau est  un petit  canot à moteur, espérons qu’un des hippos n’aura pas la bonne idée de nous faire chavirer car il y a également des crocodiles dans ce lac.  Le ranger a quelques soucis à faire démarrer le moteur du canot et nous dérivons librement pendant quelques minutes  et je dois avouer que je ne me sens pas très rassurée.  Finalement, le moteur démarre et nous partons sur le lac.  Après les croisières de Murchisson Falls et du  Queen Elizabeth, celle-ci paraît un peu terne mais nous permet d’observer quand même de nombreux hippopotames et deux beaux crocodiles se dorant au soleil ainsi que de très nombreux oiseaux, dont le Fisheagle.

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A notre retour, nous avons la surprise de voir qu’un groupe de campeurs Overland s’est installé au bord du lac. Comme convenu Emma vient nous chercher et nous emmène en safari.  Nous aimerions vraiment apercevoir un lion ou un léopard, assez nombreux dans ce parc, même de loin, mais rien ; pas l’ombre d’un léopard.  Je me mets d’ailleurs à douter de leur présence quand nous croisons un  troupeau de vaches.  Elles sont impressionnantes avec leurs cornes énormes, rien à voir avec nos vaches européennes.  Je les trouve belles.
A nouveau, zèbres, impalas, topis et buffles nous honorent de leurs présences. Vers 18h30, nous regagnons le petit resto du lac pour prendre un apéro, le dernier de ce voyage avant de déguster notre plat favori, le tilapia. . Emma mange avec nous et nous parle de sa famille et des coutumes de son pays.  La nuit est à présent tombée et nous avons prévu de faire un safari de nuit, autorisé dans ce parc.  J’ai toujours le secret espoir de croiser un léopard.  Stéphane et Alain n’y croient pas et ils décident de ne pas nous accompagner et, effectivement ,  nous ne voyons pratiquement aucun animal, si ce n’est un zèbre et un lièvre et nous regagnons assez rapidement le camp .  Un troupeau d’impalas a élu domicile juste en face de notre banda  mais notre arrivée les fait fuir. Les rangers nous ont déposé une lampe à huile mais malgré cela, je n’arrive pas à retrouver les toilettes.  Je ne me souviens plus où elles sont et la lampe n’éclaire que quelques mètres devant moi.  A la guerre comme à la guerre, j’abandonne mes recherches et me trouve un  petit coin discret, bien proche du banda.  On ne sait jamais, des fois qu’un léopard vienne se balader. 

Bon, ben je découvre ce carnet ce soir  :-[ :-[ :-[ et l'ai survolé en attendant de pouvoir le déguster.

Merci de nous avoir fait partager ce périple  :D, et n'hésite pas à nous faire partager des billets gratuits, même en business class. 2 sièges pour moi, 2   ;)

Merci à tous de votre inulgence  :-[ ;)

19 septembre : Voici venu le dernier jour du voyage.  Alain et Stéphane décollent ce soir tandis que nous passerons une journée supplémentaire à Entebbe.   Après un petit déjeuner au bord du lac et un dernier petit safari dans le parc,  nous reprenons la route en direction de Kampala. La route est excellente. 
Plus nous rapprochons de la capitale, plus tout redevient organisé

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Vers midi, nous repassons l’équateur et nous nous y arrêtons pour déjeuner.  Au menu, tilapia.  Ce poisson est vraiment délicieux, mais quelque chose me dit que je n’en achèterai plus pendant plusieurs mois.    Nous parcourrons les  boutiques pour touristes à la recherche de petits souvenirs mais sans grand succès.  Nous profiterons de notre passage à Kampala pour faire un peu de shopping. En  approchant  de Kampala, nous quittons la quiétude campagnarde et retrouvons l’animation de cette capitale grouillante de monde. Nos petites emplettes sont rapidement bouclées car tous les magasins pour touristes sont regroupés dans des sortes de petits centres commerciaux.  Nous quittons alors Kampala pour rejoindre Entebbe. Vu que nous disposons d’un peu de temps avant de déposer Alain et Stéphane à l’aéroport, nous allons prendre un verre  tous ensemble dans un petit établissement avec vue sur la lac Victoria pour célébrer la fin de ce magnifique voyage.

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Avant de partir pour l’aéroport, nous passons déposer nos sacs à notre logement de ce soir.  J’ai réservé un banda au Wildlife Education Center, connu également sous le nom de zoo d’Entebbe.  Notre banda est tout au bout du zoo, ce qui nous donne l’impression d’un dernier petit safari de nuit.

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Dans la pénombre, nous apercevons un  lion.  Nous accompagnons ensuite nos deux compagnons à l’aéroport.  Emma nous accompagne au motel où j’avais oublié ma veste le premier jour et je la retrouve avec beaucoup de plaisir.  :D  Elle m’aurait été bien utile durant ce voyage !  Ensuite nous lui demandons de nous déposer à Entebbe où l’on m’a renseigné un très bon restaurant chinois.  Ce sera le seul restaurant chinois que je connais où il nous faudra plus d’une heure pour être servi. Nous sommes toujours bien en Ouganda.   Nous prenons ensuite un taxi pour rejoindre le Wildlife Center.  Tout est plongé dans le noir et  les grilles sont fermées. Après un petit moment d’inquiétude, le gardien arrive et nous accompagne dans le dédale des chemins à travers le centre jusqu’à notre banda.  Il marche vite et j’ai un peu de mal à le suivre dans cette complète obscurité.  J’ai l’impression de faire un safari nocturne à pied.  Partout nous devinons la présence des animaux autour de nous.  Décidément, l’idée de loger au centre était excellente.  De plus, notre banda tout nouvellement rénové est très confortable. 

Superbe ta photo au lac victoria

Merveilleux récit à travers cet Ouganda ... sans doute le plus beau des 3 pays sous dépendance anglaise ...
avec le Kenya et la Tanzanie .
Belle vue sur l'abondance de ce marché local .

Trop cool ! ça donne vraiment envie d'y aller... surtout pour les gorilles
Ahh ces toilettes qui ôtent toute vélléité d'y aller... on a toutes connu ça au moins une fois  ;D
Encore merci Laurence pour ce partage

Toujours aussi sympa ce récit...  (Y)

C'est quoi un topi ?  :-[

Chinook, ça sent la fin ... :'(


Patrick : Un topi c'est un damalisque en français ou Damaliscus lunatus en latin ou  ça en photo  ;):

(http://start10g.ovh.net/~carnetsd/kenya/images/images/Mara1_4775.jpg)

Coucou

Effectivement, ça sent la fin d'un magnifique voyage  :'( ..;demain je la poste
Merci pour la photo du topi, je n'en n'avais pas  ;)

Merci pour ma culture !  :D

Merci de ce recit Chinook..
Je suis desolé de le lire si tard....
 :)

Tard, mais pas trop tard, j'ai pas fini ..mais c'est pour tout de suite  ;)

20 septembre : Nous sommes réveillé au petit matin par les cris des chimpanzés   avec encore la délicieuse impression d’être en brousse.

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 Aujourd’hui, nous avons prévu une journée relax.  Nous partons nous promener dans le centre et allons jusqu’à l’hôtel voisin, le Botanical Garden prendre un café.  Puis nous passons la matinée à visiter le centre qui héberge un lion, le seul que nous aurons vu en Ouganda

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une hyène,

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deux rhinocéros,

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une famille de chimpanzés, des singes vervet,

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deux crocodiles quelques loutres ..que je poste pour quelqu'un de ma connaissance qui les aime bien  ;)

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et une multitude d’oiseaux dont le rare  shoebill que nous n’avons pas réussi à voir en liberté. 

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Après un bon déjeuner au bord du lac Victoria, nous partons nous balader dans la petite ville d’Entebbe, petite ville très paisible et bien agréable.  Nous allons passer quelques heures  autour de la piscine du Victoria hôtel, moment de repos  bien agréable.

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Ensuite nous regagnons le centre à pied et j’en profite pour dépenser mes derniers shillings ougandais dans une petite échoppe  en achetant des sortes de petits beignets  et je ne résiste pas au plaisir de les goûter avant de m’apercevoir avec horreur qu’ils grouillent de petites fourmis.  Le vendeur semble bien étonné que la présence de fourmi me dérange ! Décidément ces femmes blanches sont bien bizarres ! Mais il me tend d’autres beignets sans fourmis cette fois.  Prudente, je vérifie chaque bouchée avant de les manger.  Une dernière ballade au crépuscule dans le centre et nous retournons au banda récupérer nos sacs et attendre le manager  qui doit nous  conduire à l’aéroport.    Il arrive pile à l’heure convenue  et nous emmène avec le 4x4 du centre jusqu’à l’aéroport.  Les formalités sont vite expédiées et nous embarquons dans l’avion en  direction de  Bruxelles. ..en classe éco  :'(
Je garderai pour toujours  de l’Ouganda  un souvenir  de paysages superbes, de gens accueillants et chaleureux  et de cette rencontre magique avec nos cousins les gorilles.

Je dédie ce carnet à mon petit bout de chou qui m'a tant fait rire et qui restera à jamais dans ma mémoire .  :)

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Chinook

Eh oui ! Toutes les bonnes choses ont une fin
Merci Chinook de nous avoir fait partager ce voyage.
De biens beaux moments qui font diablement envie ...

Merci Chinook  ;)

Merci pour ce récit rempli de bonne humeur, il donne à l'ouganda une atmosphère trés attachante, et une grande envie d'aller rencontrer ses habitants, (Y) ;)
Sophie

Encore merci pour ce carnet, qui a conforté notre envie de nous rendre en Ouganda

Et oui ! A cause de toi, un pays de plus à  inscrire sur mes tablettes "Projets" : l'Ouganda. Merci...  ;)

Merci Chinook pour ce beau récit de voyage, ça donne en tout cas très envie d'y aller  (L)

Hello

Merci à tous de votre gentillesse  :)
Si ce carnet a donné envie à certains d'entre vous d'aller en Ouganda , c'est génial parce que c'est vraiment un pays magnifique   (L)

Chinook  (Y)  (Y)  (Y)  (Y)  (Y) .
Merci pour ce reportage d'un très beau pays, d'un superbe pays ...

C'est sur... On est tous conquis ! Encore une destination à ajouter  (L)
Merci pour le partage

N'est-ce pas CHURCHILL qui qualifiait l'Ouganda de ... "perle de l'Afrique" ...

---

SVP, ON ATTEND  TOUS VOS IMAGES ET RECITS  ...  OUI, OUI ... car nous sommes en "manque" ... et ce tout à fait sérieusement ...

Encore bravo pour ce superbe récit. Merci de nous avoir fait découvrir l'Ouganda.  (Y) (Y) (Y)

Cher tous, je reviens terminer ce carnet de voyage le coeur plein de tristesse et de colère  :'(  :'( :'( :'( :'( :'( :'(

parcourez le carnet et regardez bien les photos des gorilles, car ils sont presque tous morts à présent, assassinés par la bêtise humaine, morts pour rien, juste par méchanceté ; je suis écoeurée et si triste

J'espère qu'il y a un paradis des gorilles et qu'ils pourront enfin y trouver la paix

http://wildlifedirect.org/blogAdmin/gorilla/category/rugendo-family/ (http://wildlifedirect.org/blogAdmin/gorilla/category/rugendo-family/)

Salut chinook

J'aurais préféré te lire à nouveau sous d'autres circonstances. C'est - pas de mot - pour partager ta colère et tristesse.

@+

 :'( C'est épouvantable... mais quand est-ce que tout ça va s'arrêter  O0 pourquoi ? c'est vraiment la seule chose que j'arrive à dire
Laurence, tu dois être vraiment écoeurée, toi qui a eu la chance de croiser leur regard et qui peut témoigner
Sait pas quoi dire... me déprime aussi... quel monde de m...

Je m'associe à ta colère melée d'une profonde tristesse.  :(

Triste monde!

Il me semblait avoir lu quelque chose à propos d'Ouganda et de Gorille. L'un ne compense malheureusement pas l'autre >:D >:D Maudits braconniers >:D >:D >:D

http://www.jeuneafrique.com/pays/ouganda/article_depeche.asp?art_cle=XIN00317lesgoadnawr0 (http://www.jeuneafrique.com/pays/ouganda/article_depeche.asp?art_cle=XIN00317lesgoadnawr0)

Il n'y a rien à dire de plus désespérant et écoeurant >:D >:D

J'ai vu tout à l'heure que le fil de ce (au demeurant superbe) carnet de voyage était remonté, du coup je l'ai lu en commençant par le début, enthousiasmée, et tout et tout ... et là je lis les dernières nouvelles. J'en ai la gorge serrée, ça me dépasse complètement.  :'( Incompréhension, colère, écoeurement ... que dire ?
Y a-t-il encore une population animale qui soit en sécurité quelque part sur cette planète ?? >:D

C'est révoltant ! Pourquoi ne peut-on vivre en harmonie sur cette terre ? Si triste pour ces magnifiques animaux mais aussi pour toi Chinook ! Tu nous avais tant fait vibrer... :'(

Merci à tous pour votre compassion pour ces pauvres gorilles que j'avais eu le bonheur de rencontrer un trop bref instant mais qui resteront à jamais présent dans ma mémoire et dans mon coeur , mêlé à toute cette barbarie que l'être humain inflige aux animaux partout dans le monde

Alors ..allez y , allez les voir ( pas au Congo , mais au Rwanda ou en Ouganda ) car la mane apportée par les touristes reste en fin de compte  leur meilleur protection

+1  rien à ajouter si ce n'est que l'espèce humaine dépasse encore une fois toutes les limites de l'entendement ..........mélange de tristesse et de colère........

Une fois de plus, la barbarie et l'appât du gain ont montré leur étendue jusque dans les montagnes d'Ouganda. Quelques gorilles cette fois, combien la prochaine fois?

Je crains que ce ne soit que le début car la Chine investit massivement en Afrique (notamment au Kenya, où notamment une fabrique de chaussure s'est ouverte à Naïrobi), et qui dit Chinois sur place dit médecine chinoise, si vous me suivez bien...
Il y a à craindre non seulement pour les gorilles mais également pour les rhinocéros et d'autres animaux. J'espère bien entendu me tromper.

Quelle horreur... la bêtise humaine me dépassera toujours... je partage vos mots, votre colère et votre tristesse...
Grosse pensée à toi Chinook pour qui tout cela doit être encore plus difficile !

Lu ce matin dans le journal El Pais (traduit librement) :

"Un conservationniste arrêté pour l'assassinat de gorilles"

Voici un an, les gardes du parc national de Virunga, au Congo, trouvaient les cadavres de dix gorilles. Hier, un membre de l'Institut de la Protection de la Nature de ce pays était accusé d'avoir organisé le massacre. En outre, six gardes forestiers ont été cités à comparaître, pour répondre de leur implication éventuelle.

Journal El Pais du 20 mars 2008, page 32.

Je viens de lire ce carnet d'une traite.
Après m'être délecté du récit qui m'a rappelé mon voyage fin 2006, je suis complètement déprimé par la fin  :'( :'(
Misère  O0 >:D