Colors Of WildLife

Salut,

Dans ce qui suit, je vous raconte mon tout récent voyage au Kenya. C'est la seconde fois que j'y vais et cette fois, c'était en solo, sans femme ni enfant, avec comme but de découvrir quelques parcs du nord et aussi quelques lacs. Je vous livre ce récit comme je l'ai ressenti, donc subjectivement.

C'est parti!  :P

Jour  1, 20/01/2007 Bruxelles – Zurich - Nairobi

Samedi 20 janvier, 4h du matin: le réveil sonne le début d’une journée marathon.
Les sacs sont prêts dans le hall, il ne reste plus qu’à charger. Ma femme m’accompagne à l’aéroport, c’est à 10 minutes. Le vol décolle à 7h30 mais je veux être dans les premiers à enregister les bagages. J’embarque avec un sac photo de 13 kilos et un sac de voyages de 27 kilos, autant se donner le temps d’argumenter si ça coince…  ::)

A notre arrivée, le comptoir Swiss n’est pas encore ouvert, ce sera chose faite 5 minutes plus tard. Je présente tous les documents à l’employé qui ne me demande rien de plus, et m’embarque mon gros sac sans sourciller ! Il me donne même un autocollant de bagage cabine pour le lowepro bourré à craquer ! Bon, jusqu’ici tout se passe bien, ouf…

On prend un petit déjeuner tranquillement en attendant l’heure d’embarquement pour Zurich, et on fait le dernier check-up. Je la quitte ensuite pour le contrôle des passeports et le check sécurité. Ici aussi, passage sans encombre. Alors que tout le monde « sonne » au portique, je passe sans bruits, et sans contrôle.
Le vol Bruxelles-Zurich est une simple formalité, reste à ne pas rater la correspondance pour Nairobi, il n’y a que 40 minutes entres les 2 et je dois changer de terminal. Heureusement, l’aéroport zurichois est un modèle de bonne signalétique et jamais je ne dois m’arrêter pour chercher mon chemin. Ici, c’est nickel partout ! Même les poubelles en alu brossé sont immaculées. J’aurais bien voulu prendre une photo, mais avec le climat sécuritaire ambiant, j’ai préféré ne pas tenter la chose…
J’arrive au check sécurité, et toujours aucune sonnerie du portique. Par contre, mon sac attire l’attention et sera contrôlé : ouverture, inspection détaillée du 100-400, frottis pour le contrôle explosif, et 5 minutes après je peux remballer et partir à l’embarquement. Victoire !  8)

Ce soir, je serai de retour au Kenya...
L’avion est plein, en ce premier jour de forum social mondial. Je regarde « les infiltrés » (très bien!) sur le petit écran plat, bien installé dans mon siège, les heures passent rapidement…

19h30 : atterrissage à Nairobi.
Je change des euros pour des shillings, fais la file pour le « visa » et récupère mon sac. Le hall de sortie est bien rempli, et je cherche mon nom parmi l’armée d’écriteaux devant moi. C’est chose faite après 2 bonnes minutes.
Max, l'employé de l’agence, me conduit aux bureaux à l’étage pour payer le solde de mon voyage. Attention : en plus d’avoir des billets d’après 2000, ils ne veulent que des billets 100% nickel ; un des miens avait une petite déchirure et ils ne me l’ont pas pris, car les banques leur font un mauvais taux pour de tels billets… Autant le savoir pour la prochaine fois.
Max, me fait un reçu et m’accompagne jusqu’à mon taxi pour l’hôtel à Nairobi. Une bonne chose de faite que de m’être débarrassé de tous ces dollars!
Nairobi est très animé en ce premier jour de forum, et je retrouve avec plaisir l’ambiance que j’avais quittée 8 mois auparavant. 20 minutes de trajet et je suis devant mon hôtel, « l’Oriental palace ». Contrairement aux grands hôtels de la ville, aucun portique ni garde armé à l’entrée, juste une porte vitrée et un hall éclairé, comme chez nous quoi! Pour le nom, je me demande bien où ils ont été le chercher car ça n’a rien d’oriental, et encore moins de palace. Une chambre toute simple, avec 3 lits alignés et une salle de bain. Ça fera très bien l’affaire vu le temps que je vais y passer.

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Je descends au restaurant manger quelquechose mais surtout prendre ma première Tusker! Pas de chance, je l’espèrais très froide et elle est à peine fraîche, mais je l’apprécie quand même, dans la douceur du soir.
Le restaurant de l’hôtel est à l’image du reste : ni oriental, ni palace,  mais « ça le fait » très bien et j’ai bien mangé.
En quittant la salle, je souris en voyant sur le téléviseur des années 80 l’autocollant transparent « it’s a Sony », toujours collé sur la vitre de l’appareil…  :-*

Il est temps de se reposer, demain j’ai rendez-vous avec mon chauffeur et les choses sérieuses commencent…
De retour dans ma chambre, je me soudain compte qu’une boite de nuit se trouve dans les parages, et qu’elle vient de commencer les hostilités... La musique zouc m’accompagnera toute la nuit pour ne s’arrêter qu’à 6h30. Les boules quiès ont bien servi, cette nuit-là...  >:D

Jour  2, 21/01/2007 Nairobi - Bogoria

Petit déjeuner après la douche et me voici d’attaque! Le chauffeur passe à 8h30 et il n’est que 8h. J’ai tout le temps de refaire mon sac et de descendre les bagages à la réception.   
A 8h35, voici Sammy ! Si ce nom vous dit quelquechose, c’est normal : c’est le même que LeTigre a eu pour son safari !

Le temps de ranger les sacs dans le bus, et on file à l’agence pour prendre le cuisinier et préparer le départ. Je distribue aux intéressés les objets qu’on m’a confié à leur attention : pour Rebecca, une grosse boite de pralines, et pour Sammy, des photos de son safari avec Patrick. Les sourires sont radieux, et les photos font le tour du bureau où d’autres clients les admirent également. J’ai bien du entendre une dizaine de fois « asante sana » en moins de 30 secondes!  :D
Arrive alors Alex, qui sera mon cuisinier pour le safari. Il doit avoir une vingtaine d’année, et sa casquette rouge vissée sur la tête lui donne un look d’ado. On discute brièvement des menus lors du safari et pour lui tout est faisable dans ce que j’aime : parfait !

Voici mes 2 compères!

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Sammy me dit qu’il serait mieux de commencer par Bogoria et de redescendre ensuite sur Baringo et Nakuru, ce qui nous rapprocherait de Samburu.
C’est lui le chauffeur et ça ne me pose aucun problème car on arrivera à temps pour un dernier safari dans le parc.
A 9h30, nous quittons l’agence, et commençons alors le shopping : plein d’essence, nourriture, combustible, etc.

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Il fait splendide et la route est en bon état.
Vers midi, on s’arrête pour manger à Nakuru ville pendant qu’Alex complètera l’intendance. Il reviendra accompagné d’un porteur pour embarquer un gros sac de pommes de terre et d’autres vivres dans le bus qui commence à bien se remplir…

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A 15h, nous sommes enfin à l’entrée du parc, le temps de tout débarquer et nous partons pour le premier safari.

Non, ce n'est PAS mon véhicule! 
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Le paysage est magnifique et j’aperçois bien vite mes premiers flamants. Je tente une approche à pied, car Bogoria ne comporte pas de gros prédateurs. Malgré une approche lente,  ils s’éloignent sous des concerts de « hon » dès que je suis à 30 mètres d’eux. Pas question de ramper et sacrifier un T-shirt, comme un certain MDH… ;)

Vue du lac
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On laisse là les oiseaux pour aller aux sources chaudes, issues du volcanisme de la région. Ce sont des fumerolles, des bouillonnements et de (petit) geysers. Pas effrayant pour un sou, mais cela donne une ambiance particulière, entres la terre saline crevassée et les touffes d’herbes courtes et vertes, le contraste est intéressant.

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On rentre au camp après avoir vu flamants, damans des arbres et des rochers, zèbres et antilopes, mais pas de grand kudu.  :-\

Notre campement se situe juste à l’entrée du parc: simplement 2 tentes igloo, un feu et une table. Manque de chance, on n’a pas d’eau pour la toilette car panne de la pompe. Je crois que ce sera le moment d’utiliser mes lingettes spécialement prévues à cet effet…

Alex nous a préparé une soupe au champignon suivie d’un ragout de bœuf avec petits pois, carottes et frites ! Pas mal, avec seulement 3 casseroles sur un feu de bois! On admire à la lueur de la lampe le balais des chauves-souris, et on finit par se coucher vers 21h, alors que la chaleur de la journée est encore très présente.  J’admire le magnifique ciel étoilé avant de rejoindre ma tente pour ma première nuit dans la nature...

La suite...bientôt!

The return of Seezer and the best guide in whole Kenya Sammy !!!
ET surtout un nouveau carnet de voyage, je suis toute contente !!!!  :D :D :D
Cool et vivement la suite !!!  :P
Merci pour ce récit...

Me voilà ravie également...  :) de découvrir tes pas, cette fois en solitaire (enfin pas tout à fait, la fine équipe étant bien au rdv et à l'heure!  ;))
En effet, on reconnaît une tête familière.  :D

Première immersion photographique délicieuse, Seezz.

La suite... Prends ton temps (mais ne tarde pas trop quand même!  ;D)

PS : je note la pelle dans le coffre... On verra bien si elle aura servi!

Et ben...., ça commence vraiment bien et les photos sont superbes.  (Y)

Bon retour Seezzer :)

Mince,calme Bogoria :o La plupart des flamands étaient ils à Natron ou Nakuru?

Nous sommes prêt pour la suite...  ;) Beau ciel bien dégagé...

Chouette ! Vite la suite now  (Y)

Bogoriaaaaa  :'(  :'(  :'(

Keske c'est beau... J'attends la suite avec impatience.

Juste une question concernant la "route en bon état" peux-tu me dire quel est l'itinéraire suivit au départ de Nairobi, please?

Amitiés

Art

Merci de nous faire partager ton voyage. Belles photos qui nous plongent tout de suite dans l'ambiance de Bogoria.

 :'( :'( :'( Flutte!!! Ca s'arrête déjà, j'étais pourtant déjà partie sur tes traces, la suite SVP

Vivement la suite!!! (Y)

J'adore ces carnets  ;D LA SUIIIIIIIIIIIIITE, vite  ^-^

Jour  3, 22/01/2007 Bogoria - Baringo

J’avais prévu de me réveiller vers 6h, et ce ne fût pas difficile: je n’ai pratiquement pas dormi! La chaleur était accablante, la tente trop petite pour être à l’aise, et le sol rocailleux qui « masse » le dos achève le tableau.
Sammy est affairé près du minibus, il change une roue car elle manque de pression. Lui aussi a eu trop chaud, et ça me rassure de savoir qu’un kényan a sué toute la nuit, c’est qu’il faisait vraiment inhabituellement chaud dans cette cuvette qu’est Baringo!

C’est fatigué que je me mets en route pour ce premier game drive, fatigué à tel point que Sammy repère un hibou perché près de la route, et que j’oublie carrément de zoomer pour le photographier !!! Voyez le résultat, à 100 mm! J’en râle encore…

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Nous dépassons les sources chaudes pour découvrir l’intérieur du (petit) parc. Ça grimpe ferme, et le minibus encaisse sans broncher les reliefs de la piste. Dommage qu’il ne soit pas possible de faire le tour du lac, par contre on peut s’y promener à pied vu l’absence de gros prédateurs.

Les zèbres regardent paisiblement passer les hommes
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Les pistes transversales n’existent pas ici, et comme la végétation est dense suite aux grosses pluies, les animaux sont bien cachés et impossible de les rejoindre quand ils quittent les abords de la piste. J’espérais bien y rencontrer un grand koudou, mais ce ne sera pas pour cette fois…
Mon sentiment sur ce parc est que les paysages sont superbes, mais mis à part les flamants et le grand koudou pour ceux qui ont de la chance, pas grand-chose à y voir.

Nous rentrons assez tard prendre le petit déjeuner, ensuite on démonte le campement, et cap sur le lac Baringo et son avifaune. Pendant qu’Alex range ses casseroles, je découvre dans un arbre tout proche de la gate les chauves-souris de la veille qui se reposent ! Comme elles sont mimis, ces petites boules de poils ! J’appelle Sammy pour qu’il vienne voir et on reste là, tous les 2, la tête en l’air pendant que les touristes qui entrent dans le parc nous regardent d'un drôle d'air.

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On se met en route vers le Robert’s Camp à Baringo, qui est à 1 heure de route. Vivement qu’on y soit car tout le monde rêve d’une bonne douche !
Ce camp est tenu par une très vieille dame, qui y a sa maison en surplomb du lac. Les jardins abritent beaucoup d’oiseaux et tout est fait pour qu’ils s’y sentent bien. On peut aussi y voir des hippos qui viennent brouter la nuit. Je loge dans un des jolis bandas du camp, très bien tenu!

Oui, bon, il y a bien l’un ou l’autre visiteur imprévu mais on ne va pas chipoter…
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L’endroit est parfait pour recharger les batteries (dans tous les sens du terme), tandis qu’Alex se met aux fourneaux, j’en profite pour me balader dans les jardins… Comme ici il n’y a pas de parc et donc pas de game drive, je vais à « l’office du tourisme » situé juste en face du camp pour voir ce qu’on peut y faire. Sur les murs sont affichées de nombreuses photos d’oiseaux, et je reconnais immédiatement la photo de René/Bwana avec le spréo posé sur l’objectif ! Le monde est parfois si petit… ;)
Petite anecdote : le « spécialiste ornitho » local me montre en photo un échantillon des oiseaux visibles sur le lac, et confond un Anhinga avec un
Cormoran… Mouais!

Je programme une sortie bird watching dans les falaises environnantes, et le lendemain 2 heures en barque sur le lac.
Rentré au camp, le dîner est prêt: Alex a acheté sur place du poisson et c’est un vrai régal! Il reste 2h avant d’aller voir les oiseaux, on profite tous d’un peu de repos …

La petite sieste passe très vite et voici déjà l’heure de mon rendez-vous au pied des falaises. L’endroit est calme et ombragé, et je m’y promènerai 2 heures en compagnie de John, mon guide. Nous verrons de nombreux calaos, touracos, tisserins, pics, colious, et même un nid d’aigle, hélas désert. Par contre, peu de photos réussies, dans ce fouillis végétal.

Le nid d'aigle
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Le retour au camp a lieu vers 18h30, et on se donne rendez-vous le lendemain à 7h pour la sortie en bateau.
Alex a préparé du poisson qu’il a acheté sur place, d’après sa description, ça me semble être une sorte de poisson-chat, en tout cas c’est succulent et Sammy est du même avis! La casserole se vide rapidement pour faire place au dessert: des fruits, lavés à l’eau du robinet. Sur le moment, je ne me suis pas méfié, mais mal m’en a pris…

à suivre...

Merci! C'est super intéressant vos carnets. (Y)

Moi qui cherche une idée de destination pour février mars, les hautes herbes rencontrées tant en Tanzanie, qu'au Kenya me refroidissent un peu question Afrique de l'Est...


Vite la suite!!!! (L)

Heureusement que j'ai pas eu le droit à un monstre  comme ça (l'araignée de Robert's camp ) parce que je dormais dans le minibus moi  ;D
 
Photos superbes, la suite !!!!!!!!!!! (Y)  ;)

MON DIEU L'ARAIGNEE !!!!!!!!!!!!!!!!! Rien que de voir la photo j'ai bondi en arrière !!!!  >:D >:D  :'( :'(
Sinon le voyage se passe bien, me réjouis de l'étape suivante...

Plaisir, plaisir...  ;)

Je comprends ta douleur!  ;D


Ca c'est plutôt sympa!  ;) En terrain inconnu et en même temps, le rappel de quelque chose de familier!

Oui, mais toi tu es un homme, grand et fort!  ;)

Merci à tous pour vos encouragements  :)
on continue:

Jour  3, 23/01/2007 Baringo - Nakuru

Réveil à 5h30 pour cause de tourista galopante, je suis persuadé que ce sont les fruits de la veille, j’aurais du dire à Alex de ne pas utiliser l’eau du robinet, c’est ma faute et tant pis pour moi! Immodium deviendra mon meilleur allié pour le reste du séjour.
Impossible de tenir jusqu’à ce que le jour se lève. J’entends encore les hippos au loin, mais tant pis. Je m’habille et je sors prudemment en balayant la nuit de ma lampe : la voie est libre, ouf.

Le jour se lève et un petite groupe est sur le pont pour voir les hippos qui viennent de regagner l’eau.
Je suis prêt à temps pour la sortie en bateau prévue la veille, et Sammy m’emmène à l’embarquement avec un peu d’avance.
A peine arrivé, un jeune Massaï interpèle Sammy, comme je ne comprends pas ce qu’ils se disent, je n’y prête pas attention et vais saluer John, mais soudain Sammy part dans un grand éclat de rire et le Massaï tourne les talons et repart d’où il venait. Ce garçon voulait "simplement" découper un pneu du minibus pour se faire des sandales…  :-*

J’embarque pile à l’heure et la promenade commence. Tout d’abord on longe les bords du lac, des tisserins sont en train de faire leur nid dans les hautes herbes et c’est un balais d’envolées et d’atterrissages accompagnés de piaillements aigus. Oui, mais avec toutes ces herbes, on ne voit rien!
Le «pilote» de la barque m’explique qu’on ne peut pas s’enfoncer dans les herbes car les tiges s’enrouleraient autour de l’hélice et que c’est dangereux à cause des hippos. Ok, ce sont 2 excellentes raisons, je ne discute pas.

On file ensuite vers le milieu du lac à la rencontre d’un pêcheur pour lui acheter le produit de sa pêche. Pour quoi faire, me direz-vous ? C’est Alex qui s’occuppe du ravitaillement et il sait mieux que moi choisir son poisson.
Et bien tout simplement pour faire mumuse avec les aigles pêcheurs qui attendent gentillement que les braves touristes leur lancent des poissons flottants (ne cherchez pas dans le dictionnaire, cette espèce n’existe pas).
John parlemente donc avec le pêcheur, qui découpe de petits morceaux de bois (du balsa ?), les glissent dans la bouche des poissons, et me voilà équippé de 3 petits poissons flottants.

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On s’éloigne encore un peu du bord, et John m’explique qu’il va les lancer dans l’eau, et que les aigles vont venir les chercher. Bon, je tâche de me préparer pour saisir l’instant.
Il lance à 20 mètres un premier appât, l’aigle décolle, et… couic ! Avant que j’aie eu le temps de déclencher il était déjà reparti ! Pas grave, on a encore 2 autres amuse-gueule à lui proposer. J’essaie de me coordonner avec John et on se met d’accord pour qu’il compte jusqu’à 3 avant que l’oiseau ne pêche effectivement le poisson.
Second essai : poisson lancé, 1..2..couic.. 3, l’oiseau est parti depuis longtemps! Je me retourne vers lui, le regard un peu noir et il hausse les épaules en rétorquant ce qui devait ressembler à : « ben oui, il a accéléré sur la fin ».  >:(

Troisième et dernier essai : cette fois, je me méfie de son décompte et déclenche bien avant son « 3 », et là j’ai enfin l’instant !

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On continue notre tour du lac vers une île privée, l’île du chef de la communauté.
Sympa d’être chef ! On signe où ?
Il y a également d’autres îles, dont une « hantée »...  ::) Je garde mes commentaires pour moi afin de ne pas vexer John…
Sur les rivages, quelques martins-pie nous accueillent sous la belle lumière du matin, mais pas de malachite.

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Direction la rive opposée pour aller voir hippos, crocodiles et, je l’espère, d’autres oiseaux. On se retrouve en face du Robert’s camp et je visualise les quelques hippos que j’avais entendus lors de ma sortie nocturne.

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La visite se termine et je ne verrais aucun héron, ni de martins huppés, ni d’aigrettes. Je dois dire que j’étais assez déçu.
Je termine la matinée dans les jardins du camp, où un calao est en plein nourrissage. Je prends rapidement quelques clichés et m’éloigne pour ne pas perturber l’activité de l’oiseau.

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Au déjeuner, je briefe mieux Alex sur les « dangers » de l’eau non bouillie pour nos petits estomacs occidentaux en lui précisant bien que ce n’est pas sa faute mais la mienne. Le pauvre est désolé de ce qui m’arrive et fera désormais attention. J’ai de la chance d’avoir un cuisinier si gentil, car ce n’est pas évident de faire les plats qu’il fait avec les moyens du bord.

Nous quittons ensuite Baringo et le Robert’s camp pour nous diriger vers Nakuru. J’attendais plus de Baringo que ce que je n’y ai trouvé, mais c’est surtout la faute à « pas-de-chance ».

Après 2 étapes plutôt orientées « oiseaux », il est temps d’introduire un peu de mammifères et de grands prédateurs au menu photographique…
Nous sommes à l’entrée du parc vers 14h30, après avoir refait quelques courses dans la ville toute proche.

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Nous traversons la splendide forêt en direction de la guest house et à peine 10 minutes après notre arrivée, Sammy repère un léopard qui se repose sur une branche ! Mon premier léopard du voyage, bravo Sammy !

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On reste une demi-heure devant en espèrant qu’il bouge mais il se trouve bien où il est et ne bouge pas beaucoup. Entretemps, un autre bus nous a rejoins et Sammy montre le léopard au chauffeur. Il ne faudra pas longtemps pour que tous le parc soit au courant…
On dépose Alex à la guesthouse et on revient voir si le félin est toujours au rendez-vous. Sur place, les choses ont évoluées
D’abord un Allemand très bien équippé est arrivé,

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Puis d’autres,

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Et enfin le tout-venant !  :-X

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Je prête même mes jumelles à un couple de vieux japonais qui ne voient…rien! On quitte les lieux devant l’affluence mais on y repassera 3 fois, et le léopard sera toujours sur sa branche à la tombée de la nuit.
Il est temps de rejoindre Alex pour le repas du soir. Au menu, ratatouille, purée, et viande de bœuf. La guesthouse est située juste à la limite du parc et propose de grandes chambres avec de bons lits, une vraie aubaine vu les prix très modestes. On dine en observant une troupe d’impala juste à côté ; le mâle poursuit les femelles et « aboie » contre les autres prétendants, une troupe d’élands passe sans perturber ce petit manège.

Tes photos sont vraiment agréable à regarder. Merci pour ce superbe récit. Vivement la suite.....

Accueilli à Nakuru par léo, c'est plutôt sympa :)
Mince c'est vrai qu'à Baringo tu as joué de peu de chance :o
Merci pour cette suite et j'attends avec impatience la prochaine (Y)

Super ! (Y) La suite la suite !! Désolée pour la tourista... Jamais connu ça... Mais j'imagine bien l'inconfort :( Ton martin pie est superbe ;)

Récit vraiment agréable à lire et à regarder :D Merci  Vraiment pas de chance à Baringo

Nous étions à Nakuru il y a un an et y étions restés 3 jours...sans apercevoir le moindre léopard! ::)
La chance n'était pas peut-être pas avec vous à Baringo,mais bel et bien à Nakuru! :) ;)
Vivement la suite! (Y)

Je suis, chaque publication, comme les COWpains. ;)

L'histoire du potentiel matériau pour les sandales, m'a bien fait sourire!  :D
De même pour le 1-2-3 cwic couic!

La faune de Nakuru te fait une bien jolie surprise d'entrée! 
Seul stud! Le tout venant bipède... dans les 4 roues!  ;D

La photographie du pêcheur, dans sa pirogue est très belle!

J'adore ces carnets de voyage  :) je trouve que vous êtes tous bons pour raconter vos vacances... moi aussi j'ai bien aimé le coup des sandales et je compatis pour la tourista (j'ai connu ça sur mes dernières vacances, c'est pas cool)
LA SUIIIIIIIIIITE  (L)

Salut, le pécheur un baringo c'est un copain a moi... il s'appelle Gérard D'Aboville, le bateau et du bois très léger du BALSA. Et les aigles tu n'as pas vu un ou deux bagué ?

Jour  4, 24/01/2007 Lake Nakuru

Journée complète passée dans le parc, on la commence en retournant dans la zone du léopard d’hier. On ne verra plus l’animal mais par contre on retrouvera des empreintes indiquant sa direction.

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La matinée se poursuit, assez riche en faune diverse, notamment girafe de rotschild,

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lion,

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vervets,

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buffles

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et huppe fasciée.

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Au détour d’un chemin, nous avons la chance de trouver un rhinocéros noir qui se nourrit juste à côté. L’animal semble nerveux, une habitude chez les rhinos noirs. Je mitraille autant que je peux, et du mieux que je peux, tandis que Sammy commence à flipper et se prépare à un démarrage éventuel dès que l’animal nous fait face : « it’s not good, it’s not good ».

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Finalement, tout se passe bien et il s’éloigne sans se presser. Cette belle rencontre restera longtemps dans ma mémoire.  (L)

On continue la journée aux alentours du lac, et si les flamants sont bien au rendez-vous, il n’y a par contre pas un seul pélican.

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Il semble que les fortes pluies de décembre et janvier aient causé la mort de beaucoup d'entres eux et fait fuir tous les pélicans vers d’autres lacs. Je tente une approche tandis que Sammy surveille un troupeau de buffle à 100 mètres de là, mais je n’ai pas plus de succès qu’à Bogoria et les « hons hons » déclenchent bien vite la fuite.  O0

 Un peu plus loin sur les rives, on découvre une forte concentration de marabouts sans que je ne m’explique vraiment la raison car aucune charogne n’est visible. Eux savent sûrement pourquoi ils sont là, c’est le principal.
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Après le rhino noir, c’est au tour du blanc de se faire tirer le portrait, et il est bien plus paisible que son cousin malgré sa masse encore plus imposante.

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On part ensuite vers baboon cliff, qui offre une magnifique vue sur le parc. C’est l’occasion ou jamais de sortir le trépied. 

(http://photo.colorsofwildlife.net/0256424001171669315-881472345.jpg)

On finit la journée dans la forêt qui borde le lac, espèrant retrouver la trace de notre léopard, mais sans succès.  :(


Retour à la guesthouse pour le diner et s’amuser des manœuvres de monsieur impala autour de ses dames.

(http://photo.colorsofwildlife.net/0061515001171669456-881472345.jpg)

On va tous se coucher tôt car demain sera une longue journée pour Sammy: le départ pour Samburu est fixé à 8 heures de matin pour arriver au parc en fin de journée.

Bon matin le monde :)

Whaou, pas de chance à Baringo mais à Nakuru quel festival...un rhino noir, le bol (Y) En plus bien dégagé et tout et tout, cool!De bien belles photos et en prime un panoramique héhé (Y)
Tu as pu voir aussi les lions introduits, bon plan.Donc à Nakuru tu as vu presque les "big five", dommage qu'il n'y ai pas d'éléphants ;)
Voir les deux espèces de rhino en un voyage ça cela m'est arrivé plusieurs fois mais dans la même réserve là non! :o Bravo!

Hello Seezzer,

Sympa ta journée du 24 Janvier.
Je suis content de voir ça car je retourne au Kenya en août et je passe par Nakuru. Visiblement, ça "devrait le faire" comme ils disent maintenant. :)

Bravo pour cette série.

Amicalement,

Yvon

Yes Seezer  (Y)
Quelle belle journée que celle là agrémentée de très belles photos et de prises de vues originales
Bravo  (L)

Salut Seezzer

Comme tu l'imagines bien, je suis doublement scotchée à ton récit  :P et comme tous les autres COWétiens ; j'attends  la suite avec impatience  ;)

Très belles tes photos de Nakuru, quel pied pour le rhino noir, j'imagnie aussi le stress d'avoir cette énorme masse prête à charger en face de soi 

Allez vivement que tu nous emmènes à Samburu  :)

Très belle  journée, malgré la chiasse a baringo :( les photos sont super sympa .En outre " On ne verra plus l'animal mais par contre on retrouvera des empreintes indiquant sa direction". Il me semble  que ces empreints la ont des serre retractiles, alors qu'un léopard les a ? c'était peut être notre copine hyène en patrouille :D la Suite STP

Merci à tous pour vos commentaires, ça fait plaisir :)

Chinook: la suite va viendre bientôt ;) Et pour le rhino, moi je n'avais pas peur une seule seconde: j'étais trop occuppé à le shooté sous tous les angles  ;D

Ebene: je pense bien que le léopard aie des griffes rétractiles; comme le lion. Mais je ne suis pas du tout un expert, je vais me renseigner... ;) 

Superbe récit et superbes photos, plus calme que le safari de hyéna ;), mais là je ne crois pas qu'on pourra l'égaler, et heureusement d'ailleur. Pour la tourista :( :( je compatis

La suite....

Le léopard est un "gros chat" donc a les griffes rétractiles ... le lion est un "big chien" donc a les griffes non rétractiles ... et je pense que la hyène n'a pas non plus les griffes rétractiles ...
Il suffit de voir comment le léopard et le lion grimpent dans un arbre et ... surtout en descendent ...

Bien belles rencontres en effet! (L)

Il est possible que les fortes pluies aient entrainées avec elles la pollution des environs, et aient  tout concentré ds certaines parties du lac, causant la mort des oiseaux qui y étaient.  :(

En tout cas avec toute cette eau de pluie, le PH de l'eau a sans doute changé et pour les flamants c'est pas top.

Tous les félins, soient petits félidés (chat gante, caracal, serval), ou grands félidés (lion, léopard, guépard) possèdent des griffe recourbées plus ou moins rétractiles, mais chez le guépard qui s'est spécialisé dans le sprint les griffes ne sont plus rétractiles a l'âge adulte! :D

Toujours aussi chouette ce récit !
Et alors j'adore la photo des flamands, vraiment elle m'a tapée dans l'oeil !

Damned, ce minibus me dit qqchose mais quoi ... ? ? ? ?  ::)

(http://start10g.ovh.net/~carnetsd/kenya/images/images/mara2_3327.jpg)

 ;D ;D


Sont sympa tes potes Seez' grace à eux tu a attaqué ton safari avec un taux de sympathie " Niveau Extra High " !!!

 :D :D :D


Tu t'es jamais demandé comment ils faisaient quand il y avait 4 personnes (ou plus) dans le minibus ?  ;D ;D
Moi si, j'ai demandé .
Réponse : Ben ... On achéte moins de choses !!  (Y)

ils ont changé les autocollants en haut du pare brise  :P

MARTIN pie ?? C'est pas Alcyon Pie / Ceryle rudis ???



Y aurait il un rapport avec le Gérard d'Aboville qui a traversé l'Atlantique à la rame ??   :P




Etonnant cette différence de comportement des petits flamands à Nakuru, en septembre ils n'étaient absolument pas craintifs ... Quand aux nombreux marabouts il semble bien qu'ils soient là tout le temps puisqu'il y en avait aussi beaucoup lorsque j'y étais ...


Sinon, j'aime beaucoup ce que tu écris et certaines de tes photos sont absolument superbes... Des agrandissements de prévus ?

Je suis pas sûr que mon amoureux soit super open pour que j'emmène Freefox  :-* :-*

Jour  5, 25/01/2007 Nakuru - Samburu

Aujourd’hui, départ pour Samburu et son fameux camping que nous a décrit Hyena dans son super carnet. Mais avant, dernier game drive, petit déjeuner, une bonne douche et ensuite tout charger.
Difficile de quitter ce parc qui m’a beaucoup plu, mais Samburu est une autre perle à découvrir.

La route est longue et nous devrons souvent nous arrêter pour acheter de la nourriture, de l’eau, du combustible, etc.
On passe par Nyeri, Nanyuki, Isiolo et enfin la gate de Buffalo Springs.

Sammy et Alex s’arrêteront pour acheter des bouteilles de miel du bush, un peu avant Isiolo. Ils en raffolent tous les 2 mais comme ce sont de grandes bouteilles, je préfère faire l’impasse vu tout ce que j’ai déjà à trimballer…

Jusque là, la route était en bon état, mais ici, les choses changent et la piste commence…jusqu’à notre destination.

(http://photo.colorsofwildlife.net/0475896001172084419-881472345.jpg)

Nous arrivons par la gate de Buffalo Springs vers 17h, et je ne tarde pas à voir mes premières girafes réticulées : qu’elles sont belles, dans leur robe chocolat!

(http://photo.colorsofwildlife.net/0826338001172084541-881472345.jpg)

On s’enfonce dans le parc et je me délecte à chaque instant tant les paysages sont grandioses. La végétation est encore assez touffue et ne va pas nous faciliter les choses, mais je fais confiance à Sammy pour dénicher les animaux malgré ces hautes herbes.

(http://photo.colorsofwildlife.net/0030803001172084576-881472345.jpg)

Mon arrivée à Samburu coincide avec mon premier gros pépin : une panne de stabilisateur sur mon principal objectif : le 100-400. Ca va me pourrir la vie jusqu’à la fin du voyage…  >:D

En route, nous nous arrêtons devant des éléphants…en forme! C'est vendredi soir!
Des femelles sont un peu plus loin, et on espère voir un accouplement, mais pas cette fois car nos 2 compères ne bougent pas…

(http://photo.colorsofwildlife.net/0612744001172084655-881472345.jpg)

On repart car la nuit commence à tomber et nous roulons toujours vers le camping. Nous y arrivons vers 19h, bien après le couché du soleil. Il y a du monde et l’ambiance est…festive.  ::)

Alex se met rapidement aux fourneaux pour nous préparer des spaguettis, tandis que Sammy s’occuppe du couchage. Après 5 minutes, le responsable du camp vient m’accueillir et me désigne une des tentes, alignée en face des tables où discutent les convives. Je pose mes affaires et en levant la tête, je remarque déjà un trou gros comme mon pouce dans la toile ! Et la fermeture ne fonctionne pas! Recalée, la tente.  O0

Comme je vais passer 3 nuits ici, et que j’ai bien en mémoire ma très mauvaise nuit de Bogoria, je vais trouver Sammy pour qu’il cherche une solution illico.
Ca ne prendra pas 2 minutes pour que le « chef » du camp me conduise à une autre tente, plus grande et un peu plus à l’écart, où tout est en état. Pendant qu’Alex cuisine, je m’emploie à deviner l’origine de mes bruyants voisins.

Une des grandes tables est occuppée par des Hollandais, et l’autre par des militaires russophones. Avec le vacarme qu’ils font en beuglant, je n’espère plus voir d’animaux à 1 kilomètre à la ronde…  :(
Comme les tables sont occuppées, on dîne tous les 3 tranquillement à l’écart, à la lueur d’une lanterne.
On va se coucher vers 21 heures, car la fatigue est là. Cette fois, la tente est plus grande et j’y range toutes mes affaires sans problèmes.  (Y)

Evidemment, les joyeux lurons, eux, continuaient à festoyer et j’ai pu une nouvelle fois ressortir mes boules quiès…

La suite, bientôt...

Ahhhhhhhhh Samburu, parmis mes réserves préférées!Hein tout le monde s'en bas l'aile...Z'ont raison :-*
Bon, ben une horde de russes military et une troupe de hollandais déchaînée mince......faut se joindre à eux et faire la fiesta hip hip  :D

Passionnant Seezzer ! La suite au plus vite ! je me languis de Samburu !!!

Bonjour Seezer

Merci de ton récit.
Les pécheurs à Baringo sont des n'jemps. Ils parlent Maasai, s'habillent comme des Maasais mais ce ne sont pas des Maasais (qui culturellement detestent le poisson).
Beau récit. :)

OK Ebene , tu as raison  (Y) .

Vivement la suite, Seezer! ;)

Effectivement, les paysages ont l'air vraiment superbes. Et avec de beaux nuages c'est tout de suite mieux (Y) (Y) (L) (L)

Vivement la suite.

JP ;)

Bonjour à tous. En attendant (impatiemment) la suite: comment se manifeste la panne ? Est-ce qu'il reste possible de faire une photo "traditionnelle" = IS sur OFF ? L'article récemment paru dans Chasseur d'images "l'IS est une pièce consommable" montre que ton cas n'est pas isolé et que l'IS est fragile.

Ben justement si, malgré que pas mal de 100-400 soient en circulation, le cas de seezer est isolé, du moins sur CoW ( ce qui vaut bien le pannel d'utilisateur de CI:  " Tout ceux qu'on connait" ) comme tu peux le voir ici :

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,2675.msg21592.html#msg21592 (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,2675.msg21592.html#msg21592)

Salut,

Je fais au plus vite pour la suite, mais comme je viens de me monter un nouveau PC, ça me prend du temps pour faire tous les backups, réinstaller les logiciels, refaire les partitions, les RAID, etc.
J'espère vous proposer la suite ce soir, car c'est écrit mais il reste à y inclure les images au bon format, et donc réinstaller photoshop, etc.

Pour le 100-400, avec l'IS débranché, il fonctionne sans aucuns problèmes. Je dois encore aller le porter chez un réparateur mais en ce moment je n'ai vraiment pas le temps.

Allez, à ce soir j'espère!

Jour  6, 26/01/2007 Samburu

Réveil à 6h, comme d’habitude. En sortant de la tente arrive la première bonne nouvelle de la journée : ils sont tous en train de faire leurs bagages.
Je file voir Sammy qui me confirme la chose: ils s’en vont tous, voilà qui me réjouit avant le premier game drive!

On part à la découverte du parc, et je confirme ma première impression: c’est magnifique…et rempli d’éléphants! On peut constater partout sur les acacias les dégâts qu’ils provoquent : branches cassées, troncs fendus, aubier à nus, déracinement…

(http://photo.colorsofwildlife.net/0706584001172532124-881472345.jpg)

(http://photo.colorsofwildlife.net/0341218001172532152-881472345.jpg)


Sammy également est étonné par la grande concentration d’éléphants, et il est difficile de croire que le parc gardera sa beauté paysagère si les dégats continuent de la sorte. Peut-être n’est-ce que dans cette partie du parc, proche de la rivière ? On verra...

(http://photo.colorsofwildlife.net/0960463001172533377-881472345.jpg)

Nous croisons durant la journée pas mal d'animaux: oryx, girafes réticulées, un zèbre de grevy (oui, un seul), guêpiers, coucals, et pleins d’autres espèces...

(http://photo.colorsofwildlife.net/0426319001172533558-881472345.jpg)

(http://photo.colorsofwildlife.net/0398485001172533126-881472345.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/0732550001172533929-881472345.jpg)

On repèrera également aux jumelles un léopard dans un arbre, mais pas de pistes pour l'approcher, et donc pas de photos...

Cette journée dans le parc fut très riche en belles rencontres, surtout des éléphants à vrai dire.

On rentre au camp vers 18h30, affamé. Alex a déjà préparé le repas, et ce soir nous mangeons dans le calme de la nature.

Superbes photos, Seeser! Vivement la suite!...

A propos des éléphants! (http://fr.bluewin.ch/infos/index.php/faitsdivers/i/20070227:brf002)... :(

Merci Seez'  :)

Episode très en rapport avec la nouvelle qui agite le monde des défenseurs des animaux et l'eventuelle reprise de l'abattage des éléphants en Afrique du Sud ou leur grande concentration provoque des dégatss... Bref en rapport avec ce topic :


http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,4119.msg32088.html#msg32088 (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,4119.msg32088.html#msg32088)

Salut Patrick,

Je viens de lire la triste nouvelle...
C'est toujours le même problème : comment préserver l'écosystème sans en contrôler sa faune d'une manière ou d'une autre? L'abattage, la chasse, le déplacement, la stérilisation, aucune solution n'est idéale.
A Samburu, le problème est vraiment criant dans certaines zones du parc, car les éléphants vont de la rivière à la savanne et n'épargnent rien sur leur passage.

 >:( Ils nous font ch... ces Chinois !!!!! Samburu est une de mes réserves préférée aussi et j'espère qu'elle restera un havre de paix - ne pourrait-on pas gérer les naissances plutôt que d'organiser des carnages  >:D oui, je sais, c'est utopique

Que c'est bon de retourner à Samburu à travers ton récit  :'( 
J'ai vu que tu as rencontré des lions... Ils ont l'air plus gros  :)

Vivement la suite... (Y)

Salut hyena,

Oui, nous avons vu un groupe de 3 lions mais pas bien gros. C'était deux femelles et un mâle... Squeletiques!
On les a croisé 2 jours de suite et c'est seulement le deuxième jour qu'on a compris pourquoi : il avait la patte cassée et était à l'agonie, rejeté par les 2 femelles qu'il suivait malgré tout. Spectacle déchirant que celui-là.

Pauvre bête! :(
Je sais bien que les faibles, les malades, les blessés ne peuvent survivre dans la savane... C'est la dure loi de la vie sauvage!...
N'empêche, ça fait mal au coeur! :'(

En effet, ce sont les dures réalités de la savane mais c'est un spectacle assez déchirant qui interpelle et attriste :( :(

Le coeur est en bouillie à ce moment là... J'suis une trop grande sensible.
Je me rappelle aussi de ce zèbre, rencontré l'an passé en fin d'après midi dans le parc du Pilanesberg... Il était seul, avait la patte cassée... Probablement qu'il n'a pas revu la lumière du jour le lendemain... Le point d'eau était loin (il n'aurait plus su l'atteindre), les fauves (par contre) pas loin... J'ai encore en mémoire ces quelques herbes qu'il s'efforçait encore de mâchouiller, les dernières sans doute  :'(
Y a aussi un reportage qui m'avait terriblement marqué... Une bande de lion attaque une girafe et n'arrive pas à la mettre à terre... Dans un dernier sursaut elle arrive à s'enfuir (après plusieurs tentatives de déstabilisation)... Mais ils lui ont brisé l'arrière train et la pauvre ne sait plus s'abaisser pour boire... Elle deviendra leur proie, à quelques jours d'intervalles...

Mais... Comme vous dites, cela fait partie intégrante de la vie sauvage...

Jour 7, 27/01/2007 Samburu

Après une bonne nuit de calme, je suis en pleine forme pour la dernière journée complète dans le parc. En plaisantant, j'avertis Sammy qu'aujourd'hui il devra me dénicher un guépard car c'est pratiquement ma dernière chance d'en voir un sur tout le séjour. Comme d'habitude, il sourit à mes boutades et me lance un "no problem"  sonore, avant de démarrer.

La veille, j'étais passé consulter les carnets d'observation du lodge voisin et personne ne signalait de guépard depuis plus de 5 jours, ce qui renforca mon inquiètude...

Fort heureusement, la matinée commence bien: un léopard a été repéré sur les hauteurs du mont koitogo cher à hyena. Ce n’est pas loin, et effectivement, il est là, tranquillement allongé sur sa branche. Sammy se positionne comme il peut entres les autres véhicules déjà présents. Il doit y en avoir 5 ou 6, mais l’endroit n’est pas aussi étroit qu’à Nakuru ce qui fait que personne ne se gêne et que je peux profiter du spectacle sans contraintes.

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Le jeune animal décidera finalement de nous quitter au bout de 20 minutes de « clic-clac », et il aura le bon goût de descendre de son arbre du bon côté, celui qui permit à Sammy de suivre l’animal avant que les autres minibus et 4x4 ne démarrent.

(http://photo.colorsofwildlife.net/0364364001172681215-881472345.jpg)

On aura pu le suivre pendant une trentaine de mètres avant qu’il n’aille se reposer dans une zone inaccessible aux véhicules, et n’en plus bouger.

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Après une si belle rencontre, on peut rentrer au camp sans que je ne dise à Sammy « so soon ?» ;)

(http://photo.colorsofwildlife.net/0808620001172682043-881472345.jpg)

On déjeune et on se repose un peu, car la chaleur est forte en ce début d'après-midi. J’en profite pour aller voir cette fameuse rivière « Ewaso Ngiro », mais je ne repère pas le moindre animal aux alentours…

Durant la matinée, Sammy avait décelé un bruit bizarre venant de la suspension avant, il veut en avoir le coeur net et on part ensemble au garage du lodge voisin qui est équipé pour ce genre de problèmes, enfin, quand je dis équippé... N'allez pas imaginer y trouver un cric hydraulique ou de l'outillage comme chez Norauto!  ;D
Après avoir péniblement soulevé la roue à l'aide d'un cric imposant mais fatigué, il commence donc le démontage de la roue et effectivement: une pièce est détériorée! Il faudra une bonne heure pour tout réparer et pendant ce temps, je me balade dans le lodge qui donne sur la rivière où un crocodile fait la sieste. J'en profite également pour acheter le guide Struik sur les serpents.

On repart vers 15h30 pour le dernier game drive de la journée.
Bien entendu, les éléphants sont au rendez-vous...
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...mais aussi des lions, qui nous sentent arriver ;)
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Un des membres est mal en point, il est famélique et fait peine à voir. Pourtant, les proies ne manquent pas ici. Je ne sais pas encore qu'il est blessé...
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nous quittons ce crève-coeur et croisons des éléphants non loin de là (ça alors!), des girafes et quelques oryx un peu plus loin.

(http://photo.colorsofwildlife.net/0593469001172684607-881472345.jpg)

L'heure passe et mon guépard tant espéré ne se montre pas... On rentrera au camp sans l'avoir rencontré, mes espoirs s'envolent.  :'(

A l'entrée du camp, une tortue léopard se promène et se dissimule "rapidement" dans les buissons avant que je n'aie pu la photographier. Trop rapide pour moi, l'animal  ::)

Ce soir, nous aurons de la visite: 2 allemandes arrivent de Nakuru et resteront quelques jours. Elles n'ont pas eu de chance car il a plut dès leur arrivée dans le parc, mais elles aussi ont pu voir un rhino noir.
Evidemment, Sammy en profite pour raconter son exploit du léopard au chauffeur qui s'est joint à nous ;D
Nous échangerons nos impressions sur Nakuru pendant toute la soirée et malgré le mauvais temps, elles ont apprécié l'endroit autant que moi.
On se couche assez tôt pour attaquer la journée du lendemain de bonne heure, c'est la toute dernière chance pour le guépard...

Que de belles photos Seez  (Y) celles du léo en particulier  (L)  (L)

Seezer, est ce que le lion avait la patte arrière droite cassée, déformée ? Il ressemble beaucoup à celui que j'ai rencontré deux jours de suite, mais avec 1 femelle + 1 mâle et deux lionceaux de 6/8 mois je dirais.

Je suis sure que c'est le même :'(  :'( Me permets tu de poster une photo pour comparer ? Ma soirée est gâchée  :'(

Je suis comme toi Simba,trop sensible,car j'ai une passion pour les animaux,et les "images" du zèbre et de la girafe me tournent dans la tête!...Sans parler du lion famélique!... :( :'(

Seezer,superbes photos!
Entre autres,le léopard,la lionne qui hume,les oryx... (Y)

Pour ça il est trop fort Sammy, car c'est TRES souvent qu'il est au bon endroit et sait ( dans le sens français  ;) ) bouger comme il faut avant les autres ...

En effet, c'était bien la patte arrière droite qui était brisée, et le pauvre animal en souffrait visiblement beaucoup. Il n'y avait pas de lionceaux, en tout cas je n'en ai vu aucuns. Poste la photo, aucun problèmes, et désolé pour ta soirée  :-[

En effet seezzer, ton récit et très beau et tes photos sont  (Y) (Y) (Y) (L) (L) (L) La lionne qui hume et le commentaire approprié !  :D Et ce léopard, quelle beauté  (L) Mais je suis moi aussi attristée en voyant cette lionne si amaigrie et si résignée  :'( 

Oui, je crois vraiment qu'il a un très bon feeling et que c'est un vrai atout sur le terrain. Je communiquais beaucoup avec lui et lui précisais ce que je voulais et où je voulais me trouver, la plupart du temps c'était impec, sinon on ajustait.

Voilà ! Regardez les cowpains , dites moi si vous aussi vous pensez qu' il n' y a pas photo. On vois aussi qu' il a la patte arrière droite cassée et déformée . Je le sentais qu il allait mal finir ce lion... mais je n 'avais pas vu au moment du cliché qu' il avait la patte déformée  ^-^ Seulement  , en voyant sa tête sur la photo de seez , je me suis dit que c ' était lui . J' ai posté plein de photos de lui couché dans l ' herbe .  :'( Chui si triste ... :(

                       Merci seezer pour m ' autoriser à en poster une  (Y)  :)

                       (http://photo.colorsofwildlife.net/0633140001172701570-815136109.jpg)


Et si tu n ' a pas vu les bébés ... ils étaient très maigres aussi  :'(  :'(

J' m ' en va boire un Amarula  :(

Bon plan ce léopard Seezer (Y)
Par contre un peu inquiet, un seul zèbre de Grevy, pas de guépard observé.....à Samburu :o ???
As tu eu des explications?

Salut et merci à tous pour vos commentaires, ça me fait très plaisir  :D

Hyena:
ça m'a tout l'air d'être le même! Mais les bébés avaient disparu. Je suis très étonné que ce lion aie pu survivre si longtemps dans son état, qui sait s'il ne s'en sortira pas en fin de compte? Les chances sont très minces quand même...

Freefox:
Pour le guépard, je ne suis pas encore parti du parc à ce moment du récit, donc tout reste possible... ;)

Et concernant le zèbre, je croyais également en voir des troupeaux entiers, et bien non. D'autant qu'à Samburu, j'avais entendu dire que les 2 espèces se cotoyaient mais je n'ai vu que l'espèce Grevy, en dose homéopathique...

Bon matin Seezer :)

Pour le guépard: AHHHHHHHHHH.....................chuuuuuuuuut :-X

Pour les zébres: je confirme... Look

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,1640.0.html

 (L) (L) (L)

L'an dernier lors de la grande sécheresse qui a affecté l'Afrique de l'Est, la maladie du charbon a refait surface à Samburu,  et pas mal de zèbres de Grevy en sont morts, déjà qu'ils n'étaient pas nombreux... :(

Voilà donc l'explication!
Et bien je peux te dire que ça a fait des ravages car sur l'ensemble de Samburu/Buffalo spring, je n'ai pas vu 10 zèbres, toutes espèces confondues.

Décidément, le Kenya n'a pas été épargné ces dernières années...

Compléments d'infos...


Le dimanche 22 janvier 2006
Une espèce rare de zèbre menacée d'extinction

Agence France-Presse

Nairobi


L'apparition d'anthrax mortel due à la sécheresse qui frappe l'Afrique de l'est a causé la mort de dizaines de zèbres du Grévy dans le centre du Kenya et menace de disparition cette espère rare, ont annoncé dimanche scientifiques et responsables kényans de la faune.

«Ils ont péri par dizaines dans la partie nord de la réserve de Samburu (environ 230 km au nord de Nairobi) et leurs cadavres ont été retrouvés un peu partout», a indiqué Fred Perezo, l'administrateur de la réserve pour le Service kényan de la faune (KWS). «Ils sont menacés d'extinction», ajoute-t-il.

Environ 5000 zèbres de Grévy, dont les caractéristiques sont des rayures étroites et des oreilles longues, vivent en liberté surtout à proximité de la réserve de Samburu, plusieurs semblent aussi avoir péri plus au nord, près de la frontière avec l'Éthiopie, ont affirmé ces mêmes sources.


La région du nord-est du Kenya est l'une des plus touchées par la sécheresse qui a provoqué la mort d'au moins 40 personnes, majoritairement des enfants.

Cette sécheresse touche d'autres pays de la région, dont l'Éthiopie et la Somalie. En asséchant les points d'eau, elle raréfie les cultures et laisse remonter du sous-sol un taux élevé de charbon provoquant l'anthrax.

L'espèce des zèbres de Grévy, moins vigoureuse que ses cousins des montagnes et des plaines, a été particulièrement touchée, ont indiqué les responsables.

Selon un rapport du KWS et de la Fondation pour la faune africaine (AWF) une forme aiguë d'anthrax est apparue dès début décembre chez les animaux dans la région de Samburu, où 7 cadavres de zèbres de Grévy avaient été retrouvés.

«Il est inhabituel pour cette espèce de mourir en aussi grand nombre», a indiqué AWF qui recommande des mesures immédiates contre la propagation de l'anthrax.

«Les cadavres abandonnés risquent d'accroître la transmission de la maladie», a-t-il expliqué à l'AFP.

Les protecteurs de l'environnement estiment que le nombre de zèbres de Grévy est passé de 15 000 en 1970 à moins de 5000 actuellement, qui vivent surtout dans les régions arides du nord du Kenya, du sud de l'Éthiopie et de l'ouest de la Somalie.

Merci teddy pour ces tristes informations, mais qui éclaircissent aussi, pourquoi moi en Décembre, 5 jours dans Samburu, pas vu l'ombre d'un zèbre non plus . :(

J'en ai vu quelques uns dans un ranch du laikipia, où le propriétaire, s'acharne à introduire chez lui, des espèces très menacées comme par exemple le grevy et les hyènes brunes.  (Y)

Nous avons le magique projet de repartir pour le Kenya en février 2008 ; Samburu et Massaï Mara... :)

Revoir le zèbre de Grevy à Samburu, nous en parlions déjà... Quelle tristesse! :(

Salut,

je voulais poster ceci hier soir mais je me suis laissé surprendre par la mise à jour, alors voici:

Jour  8, 28/01/2007 Samburu / Buffalo Springs – Shaba

Départ habituel à 6h30 pour ce qui sera la dernière chance de voir un guépard, mais la probabilité est mince : en parlant avec les autres chauffeurs, on apprend que personne n’en a plus vu depuis jours...
Avec tous ces éléphants dans la zone, ils sont sans doutes partis chasser dans d’autres parties du parc. Sammy connaît sa mission depuis notre arrivée ici, et il parcourt inlassablement les pistes, à la recherche de traces, d’indices, mais rien!

Une petite huppe quand même...

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On retrouve le groupe de lions croisé la veille, et on comprend enfin pourquoi le mâle est si maigre: sa patte arrière droite est brisée et les 2 femelles le rejettent. La vision de ce roi déchu fait vraiment pitié à voir, et rappelle que même au sommet de le chaîne alimentaire, rien n'est jamais acquis dans la nature  :(

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Deux heure plus tard, la chance nous sourit: la radio annonce qu’on a localisé un guépard de l’autre côté de la colline.  :D

Demi-tour sur la piste et nous voilà parti à sa recherche, en espérant qu'il ne parte pas trop vite!

Le rythme du minibus est alors plus proche du rallye que de la promenade, et je suis assez épaté par la relative « pèche » que développe le moteur, parceque jusqu’à présent, je le croyais carrément poussif …

10 minutes de « Sébastien Loeb » plus tard, et nous y sommes. Mais nous ne sommes pas seuls et l’animal se dissimule à l’ombre d’un buisson éloigné d’une cinquantaine de mètres de la piste. J’aperçois un morceau de sa silhouette, couchée, mais rien de plus. C’est déjà bien car Sammy ne l’a pas encore localisé.

A peine sommes nous arrêté que le guépard se lève et commence à se déplacer rapidement dans notre direction. Sammy redémarre croyant bien faire mais alors que l’animal nous file sous le nez, j’ai bien de la peine à garder mon équilibre, alors cadrer…  O0

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J’ai du prendre 10 clichés, tous bons pour la poubelle, mais comme c’est mon seul guépard à ce jour, je vous le montre quand même. Soyez indulgent… ;)

Nous ne reverrons plus le félin, mais je suis quand même ravi d’avoir pu l’admirer une poignée de secondes.

Je me console avec ce lézard molitor qui pose pour moi 200 mètres plus loin:

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De retour au camp, Sammy annonce fièrement au chauffeur des 2 Allemandes qu’on a vu un guépard. « Oh really ? You were lucky » ! Je veux, mon neveu!
Eux n’ont vu que des éléphants, les lions sur la route, mais pas de guépard!  ;D

On déjeune, remballe, et ensuite départ pour Shaba via Buffallo Springs...

Avant de quitter le camp, un portrait d'Esmithe, bien connu de ceux qui ont lu un certain carnet... ;)

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Dans Buffalo Springs, nous verrons des autruches Somaliennes, plus grandes que les Massaï et pour les mâles, au coup et jambes bleutés. Elles sont en pleine parade amoureuse: monsieur oscille du cou, balance ses ailes devant ces dames, le tout en silence.

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 Plus loin, le paysage se désertifie et l'on voit les premières grandes plaines semi-arides. On croise quelques troupeaux d’oryx et 2 ou 3 zèbres de Grevy. Mais où sont donc passés les troupeaux de zèbres ???

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EDIT: grâce à Teddybear, on a maintenant la réponse... 

On traverse la gate vers midi, non sans que je me promette de revenir, tant Samburu mérite tous les superlatifs.

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La route caillouteuse qui mène à Shaba préfigure bien l’ambiance du parc: sec et désertique...

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Une heure est passée depuis notre départ de Buffalo SPrings et la gate de Shaba nous fait face. Ici, le choix de logement est limité : pas de ces bandas au rapport qualité/prix exceptionnel, pas de camping ou alors à vos risques et périls, seul un lodge: le Sarova Shaba lodge. Un peu de luxe après 3 jours de tente ne pourra pas nuire… ;)

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Le lodge est à seulement 2 kilomètres de la gate, il est situé le long de la rivière, dans un joli parc boisé.

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Le temps de poser les sacs dans la grande chambre et nous nous donnons rendez-vous au restaurant. Alex est en congé puisque nous prendrons nos repas au restaurant du lodge.

Ici, la Tusker est bien glacée, alors j’en profite pour offrir la tournée, même s’ils m’avoueront plus tard qu’ils la préfèrent tiède.  ???

On commencera le premier game drive à 15h30, ce qui me laisse tout le temps de prendre un bon bain et de recharger les batteries (dans tout les sens du terme), car il fait encore plus chaud qu’à Samburu…

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A l’heure prévue commence notre premier game drive dans ce parc qui alterne aridité et zone herbeuses et verdoyantes, grâce à la ricière qui le traverse mais aussi aux sources qui jalonnent les lieux. Les paysages sont néanmoins intéressants...  (L)

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Les rapaces sont nombreux ici, mais ce n’est pas le cas des mammifères qui boudent notre minibus tout au long de notre sortie. On rentre sans avoir vu grand-chose, hormis les superbes paysages; ça ira mieux demain!

Tous les soirs se déroule ici une séance de nourrissage de crocodiles: voir un croco avaler des morceaux de poulets sous un crépitement de flashs, très peu pour moi! L'endroit est rempli de lézards qui mangent les restes et détalent dès qu'un musungu penche la tête vers eux.

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Je préfère dîner tôt et flâner dans le parc. Il n’y a pas d’hippos ici car tout est clôturé, donc pas de "danger".

En rentrant dans ma chambre, je découvre un Gecko accroché sur un des murs de la salle de bain. Ah non!  O0

S’ensuit une chasse de 20 minutes où je finis par capturer « le monstre » dans une serviette de bain. Je prends toutes les précautions pour le saisir sans lui faire de mal, mais comment lui éviter la peur de savie? Le petit lézard crie dès que je l'ai attrappé et je me dépêche de le relâcher à l’extérieur. A peine l’ais-je posé sur un mur qu’il détale sans demander son reste. Fini pour ce soir, les surprises ;)

A suivre...

Shaba Lodge,souvenirs,souvenirs...hein,Marariver?! ;)
Nous y étions en 1993!...

Belles photos,Seezer!
J'aime particulièrement celle du gros lézard;elle est excellente! :D

Oui, Keekorok, Shaba Lodge est toujours aussi accueillante après la torride journée de safari...  ;)

Bravo Seezer pour les photos très parlantes... Dommage que les troupeaux de zèbres de grevy soient décimés... :'(

Beau récit et belles photos (L)
Les zèbres de Grévy n'étaient pas déjà très nombreux lors de notre séjour à Samburu en 2002 : une petite vingtaine  aperçue en 5 jours

Pour moi Shaba  c'est surtout le souvenir de crevaisons à répétition  >:D Pourquoi dans ce parc et pas ailleurs? Je n'ai toujours pas compris pourquoi ??? Mais les 6 crevaisons en 3 jours restent le souvenir dominant de ce séjour dans ce parc.

Et bien gerenuk, nous avons crevé nous aussi 2 fois en 2 jours à Shaba !! ::) Nous pensions que c'était dû à ces horribles pistes très caillouteuses, et souvent des cailloux assez incisifs !?...  :-\

Et oui cette maudite radio peut aussi être utile ... parfois !  ;)


Dingue, hein ? Et il conduit pas mal le Sammy, il sait le manier son minibus !

Et oui, comme quoi bon/pas bon c'est très relatif !



Tout a fait d'accord avec toi, encore une fois ...


J'aurais bien aimé voir ça !!  ;D ;D ;D

 (Y) (Y)

Jour  9, 29/01/2007 Shaba - Meru

Embarquement à 6h30 pour le dernier game drive dans la réserve. J’espère voir plus d’animaux que la veille, mais Shaba ne se laisse pas découvrir facilement à cause de ses pistes étroites et rocailleuses. Sammy fera demi-tour plus d’une fois après s’être engagé dans des voies qu’il jugera infaisable pour son minibus. C’est un 4x4 qu’il aurait fallu, ici plus qu’ailleurs…
On sera témoin d’un raid d’un busard. Il tuera sous nos yeux un jeune oisillon dans le nid, alors que les parents lançaient des attaques en piqué aussi vaines que courageuses, le rapace achevait sa besogne et s’envola une minute après pour se mettre à l’abri des coups de becs. Il changera 3 fois de place pour consommer sa proie, et nous l’avons suivi un bon moment comme en témoignent ces photos…

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Plus loin, on assistera à la préparation de son piège par très gros insecte (un fourmillon?), qui a décidé de creuser en bord de route.

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On observe l’insecte quelques minutes quand tout à coup un autre minibus passe à notre hauteur et…écrase le pauvre terrassier. Je regarde Sammy qui a le même air dépité que moi.  :(

Je veux bien que ce n’est pas très grand, un fourmillon, mais quand un minibus est arrêté en bord de piste et que 2 gugusses sortent leur tête pour regarder au sol, on peut quand même se douter qu’il y a quelquechose à y voir et ne pas passer « comme si de rien n’était ».  >:D
Je me dis que c’est un signe, qu’il faut quitter cet endroit, et nous retournons au lodge pour le petit déjeuner. Sur la route, nous verrons quand même l’un ou l’autre gerenuk et des cobes, au loin près de la rivière...

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Je boucle ma valise vers 10h, et le temps de faire le check-out, c’est vers 10h30 que nous mettrons le cap pour Meru, dernier parc de mon itinéraire.
Je voulais voir Shaba suite à la lecture du magnifique livre de Laurent Renaud, mais sur place, Shaba ne m’a pas laissé un grand souvenir, et ça m’étonnerait que j’y revienne un jour.
Nous arrivons à la ville de Meru pour faire le plein et ici, l’ambiance est assez bizarre : le Kat est partout, et je m’y sens moins en sécurité qu’ailleurs.

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Nous ne nous attarderons pas et continuerons jusqu’à la fin de la route, pour aborder des pistes assez ravagées.

La photo ne le montre pas très bien, mais croyez-moi, c'était VRAIMENT défoncé
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C’est en début d’après midi que nous arrivons aux portes du parc où vécu Elsa la lionne.
C’est la série documentaire Genesis II qui m’a donné l’envie de venir ici, et m’y voici enfin! Dès la gate, un panneau signale que le sanctuaire des rhinos n’est accessible qu’aux 4x4 ! Décidément… Mais tant pis, on se contentera du reste du parc ;)

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On m’avait prévenu que Meru était assez touffu et que les herbes y étaient hautes, on ne m’avait pas menti. Par contre, les pistes semblent bien entretenues et les panneaux d’indication sont nombreux. On se dirige donc vers notre point de chute, le Bwaterongi campsite pour y déposer Alex afin qu’il nous prépare le repas.

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Alors que la piste longe une rivière en contrebas, un hippo nous file sous le nez ! Pas eu le temps d’attrapper le boitier, mais ça fait un drôle d’effet de voir surgir un tel animal des buissons.

Plus loin, nous sommes attaqués par des dizaines de mouches tsé-tsé, et nous nous défendons à coup de claques contre les escadrilles ennemies. Ces saloperies volantes ne lâchent l’affaire que quand elles sont ratatinées contre le plancher du minibus, et bien vite les cadavres décorent les tapis en caoutchouc et le toit du minibus de Sammy...

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On quitte enfin la zone de combat pour retrouver la quiètude d’un game drive classique. Alex se débat encore avec la dernière et finit par l’avoir. Et dire que cette partie de piste est un passage obligé pour nous rendre à notre camp…   >:D
On arrive au camp où une dizaine de bandas sont implantés, et j’ai même la grande surprise d’apercevoir une piscine au milieu du camp. Chaque banda possède une pièce de séjour, une salle de bain avec douche, lavabo, wc et une grande chambre. Les fenêtres n’ont pas de vitre mais sont grillagées. Dehors, il y a un robinet et un coin pour barbecue, une petite table et des chaises. L’endroit me rappelle la guest-house de Nakuru.

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Tandis qu’Alex s’active pour nous préparer le repas, nous déballons nos affaires et je ne manque pas de sortir la petite bombe insecticide du fond de mon sac: elle risque de servir contres certaines mouches…

Après le déjeuner, on repart en game drive et les tsé-tsé sont encore au rendez-vous. Nouvelle séance de claques pour se débarasser des plus entreprenantes et ensuite une petite touche d’insecticide sur celles qui se sont planquées un peu partout dans le bus.

Proverbe tsé-tsé: Baygon a toujours raison!
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Nous nous arrêtons en chemin à l’hippo pool, mais aucun hippo n’est visible. On reviendra.
Plus loin, entres deux buissons, mon premier koudou! L’animal est farouche et partira très vite se cacher mais j’ai quand même eu le temps de prendre ce cliché.

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Nous continuerons tout l’après-midi à en chercher mais ils ne se montreront plus. On verra des girafes, des zèbres, quelques éléphants, des buffles, des coucals …

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De retour au camp, Alex a fait du feu et a monté la tente. Les nuages se sont accumulés durant l’après-midi et le beau temps qui m’a accompagné jusqu’ici semble toucher à sa fin. Le repas nous attend et nous achevons la soirée tranquillement autour du feu.

Demain sera une journée complète dans le parc, à la recherche des koudous et autres...

A suivre...

Merci seezzer ! Très belles photos et captivant récit  (Y) comme tous vos récits de voyage que j'adore !  (L)

Très sympa, de t'accompagner virtuellement au travers de tous ces parcs.

Les paysages à Samburu sont en effet grandioses!  :) Gageons que ceux-ci puissent encore être longtemps habités (la news de Teddybear sur l'anthrax fait froid dans le dos!  :()

La huppe, le lézard molitor et le busard (il ressemble à l'autour chanteur, non ?)... Miam.

Tout l'inverse... Moi je les laisse dans mon habitacle. C'est le compagnon, qui bouffe mes "phobiaques"!
L'an passé, ils étaient 2, 3 à se démener sur le plafond d'une des Guest, juste au dessus du lit... Quand j'ai éteint la lumière, je me suis tout de même dis pourvu qu'ils ne me tombent pas sur la tronche quand je dors!
Ceci dit, je préfère cette petite frayeur à une plus grosse velue ou pas!  ;)

Pareil pour moi en Thailande, et ... même pensée au moment d'éteindre !!
Je te dit pas le reveil brutal sinon !!!  ;D ;D

Seez' effectivement Meru est bien vert et à Shaba si Sammy a fait souvent demi tour c'est que ça devait vraiment être pas bon  !!!  :o

Toujours aussi sympa vos carnets! Un jour je saurais taper avec 2 doigts! Et je m'y mettrais! ;D

Le Koudou de Meru c'est un "petit koudou" Moi qui m'étonnait hier de n'en voir aucun sur le site! :)

A Samburu il y petit et grand Koudou, mais à Meru que des petits, les taches blanches aux niveau des yeux sont un moyen de les distinguer, le petit n'a pas cette barre blanche entre les yeux.

Simba:
oui, il ressemble vraiment beaucoup à ton autour... Dans mon guide, j'ai trouvé "Pale harrier", et harrier, c'est un busard d'après mon Harraps. Maintenant, on sait tous que ces piafs prennent plaisir à changer de genre suivant qu'on les appellent dans une langue ou une autre ;) Autre détail: l'oeil noir alors que sur les dessins du guide, c'est jaune!
eRey, si tu es dans la quartier, viens faire un tour... ;)

Pour le Gecko, si je l'ai viré c'est parceque j'avais déjà entendu dire qu'il faisiat pas mal de bruit la nuit, alors j'ai préféré éviter la chasse à 3h du matin, tant qu'à faire ;)

Teddybear:
Il y a des koudous à Samburu? Je l'ignorais! encore une bonne raison pour y retourner, alors :)
J'espèrais croiser le grand à Bogoria (raté!) et le petit à Meru, c'est seulement ce dernier que j'aurai vu.
En tout cas, c'est un superbe animal!

LA SUITE SEEZER, LA SUITE SEEZER, LAAAA SUITE SEEEEEZZZZEEEEERRRRRRRRRR
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 ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D

La suite, donc ;)

Jour  10, 30/01/2007  Meru

Je me lève tôt pour profiter de ma journée complète dans le parc. Sammy est déjà prêt et m’appelle dehors: 3 hyènes viennent juste de passer dans le camp, et je les rate d’un cheveu. Dommage, car tout au long du séjour, je n’en ai vu qu’à Nakuru.
Aujourd’hui, le temps n’est pas fameux et il fait même « froid ». C’est sous un ciel très nuageux que nous démarrons le premier game drive de la journée, et je remets ma veste polaire qui n’avait pas quitté ma valise depuis Bruxelles.
Nous faisons halte à l’hippo pool et cette fois des hippos sont présents, ainsi qu’un croco qui attend que son repas n’arrive directement dans sa gueule.

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On repart vers nos amies les tsé-tsé qui ne manquent pas de nous accueillir, et le concert de claques reprend, je pensais que ma veste me protègerait de leur dards, mais non : à travers la fibre, elles arrivent encore à atteindre la peau.
Sur la piste, une hyène est couchée et fuit à notre arrivée, encore raté !

En se promenant dans le parc, on apprécie le travail qui a été fait ici car plus qu’ailleurs, les pistes sont très bien entretenues (pas de trous ou de mares de boue), les panneaux indicateurs nombreux, et les rangers omniprésents. Un avion patrouille en permanence pour prévenir une éventuelle incursion de braconniers, et d’après Sammy, pour sanctionner ceux qui feraient du hors piste.
Le seul point vraiment négatif est la présence massive de tsé-tsé à certains endroits du parc, mais on s’en accommode tant bien que mal.

On croise un couple d’ombrette en train de s’accoupler, près d’une rivière. L’un des 2 s’en ira à notre arrivée mais l’autre a bien voulu poser pour moi, pendant une éclaircie…

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Dans cette végétation très dense, avec ces herbes si hautes, il est très difficile de voir autre chose que les gros animaux (girafes, buffles, zèbres, éléphants, ...) et c’est pourquoi le parc n’est généralement pas inclus dans les circuits des tours operators.

De retour au bandas pour le déjeuner,  j’assiste à un paradoxe à l’africaine: alors qu’on est dans une zone naturelle protégée, la machinerie qui sert pour pomper l’eau de la rivière toute proche dégage d’épais nuages de fumée noire, digne du 19ème siècle!

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Heureusement que le vent n’amène pas cette fumée vers Alex qui cuisine, sinon bonjour l’intoxication ! 

On repart en début d’après-midi, en évitant autant que possible les coins « à tsé-tsé »

Après une bonne heure, Sammy me signale que le moteur chauffe anormalement et qu’il doit s’arrêter au camp des rangers pour arranger cela. Je redoute que ce pépin ne « bouffe » ma dernière après-midi dans le parc, mais c’est le genre de chose qu’on ne peut pas contrôler, alors je croise les doigts pour que ce soit vite arrangé et qu’on reparte à la recherche des koudous…

On arrive dans le QG qui est pratiquement désert à cette heure de la journée, seuls quelques gamins jouent au foot près des logements des familles.
L’atelier mécanique est équippé du strict nécéssaire: des fosses de visite, un établi, un étau et quelques outils.
Sammy inspecte le radiateur de la Toyota et identifie le problème : une patte de fixation du ventilateur est cassée et l’hélice ne tourne plus. Il faut absolument remettre cela en place avant de repartir, et je me vois déjà poireauter jusqu’à 18h ici…

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Pour me faire patienter, une girafe traverse paisiblement le camp.

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Après avoir refroidi la mécanique en versant de l’eau, il démonte la pièce cassée et trouve un vieux morceau de chambre à air qu’il commence à découper avec une lame de cutter sortie de son portefeuille.

Je vous dis tout de suite que je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il allait faire avec cette rondelle de caoutchouc, et puis j’ai compris : il introduisit le morceau de caoutchous entres les 2 pièces circulaires pour en solidariser la rotation, ce qui a pour effet de faire tourner l’hélice malgré tout.
J’ignorais que mon chauffeur était un génie de la mécanique, et j’ai eu là une démonstration magistrale de la débrouillardise dont font preuve les africains en matière de mécanique.
En tout, ça nous aura pris une bonne heure et maintenant nous repartons chercher le koudou.

Alors que l’après-midi touche à sa fin, on s’enfonce dans une piste qui s’étire à perte de vue en bordure du parc.

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Nous avançons lentement depuis près d’une demi-heure sur cette piste rectiligne quand tout à coup, 100 mètres plus loin, un koudou nous fixe …

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L’animal a l’air surpris de notre arrivée, et nous regarde avancer sans bouger. Sur ce genre de piste très isolée, il ne doit pas passer souvent du monde...
Je demande à Sammy de stopper pour prendre des photos et j’ai bien fait car le koudou se remit en marche aussitôt et disparut de notre vue. Nous rejoignons l’endroit où il se postait et on l’aperçoit encore un bref moment avant qu’il ne nous quitte pour de bon.

J’ignore où cette piste menait car nous ferons demi-tour un peu plus loin. Il est temps de rentrer au camp, et d’achever la journée par un tour dans la piscine…

Demain, c’est le départ pour Nairobi, et puis le vol du retour….

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!  ;D ;D


+1.

En ce qui concerne Sammy c'était son job avant de faire driver pour touristes, il bossait pour une boite de transport et avec sa camionnette atelier "volait" au secours des conducteurs de gros camions en panne . Ce qui explique qu'il sache (bien) conduire et qu'il sache se debrouiller...

Merci Seezzer de nous faire partager ces beaux moments ainsi que les superbes photos. En plus, je découvre le parc de Meru que je ne donnais pas. Ton récit est truffé de détails et anecdotes intéressants  (L)

Toujours aussi agréable de lire ton carnet de voyage :D

Le parc de Meru a bien changé .En 2003 les pistes étaient plutôt caillouteuses et il n'y avait que très peu de pancartes mais on n'avait commencé le repeuplement de la réserve après des années de braconnage massif À cette époque le directeur du parc survolait chaque matin tout le territoire pour signaler à ses rangers les braconniers éventuels. Il faut dire que l'on pouvait compter sur les doigts d'une main les visiteurs journaliers.

Merci !!!!
J'ai adoré ce dernier jour !!! Et ouf ! T'as pu voir un Koudou... mission accomplie !

Jour  11, 31/01/2007  Meru - Nairobi

Ca y est, le dernier jour de vacances est arrivé et je compte bien profiter à fond des derniers instants dans le parc. Démarrage à 6h30 sous un ciel redevenu maussade; nous suivons au loin un 4x4 qui sillonne une piste parallèle à la nôtre, les herbes sont si hautes qu’un guide est posté sur le toit pour trouver les animaux. Nous retrouverons Le 4x4 à l’arrêt à proximité d'un troupeau de buffle. Manifestement, ils ont trouvé quelquechose et ce n'est pas les buffles.
Sammy parie pour des lions « car quand il y a des buffles, les lions ne sont pas loin… »

Bingo! 3 mâles sont allongés dans les hautes herbes.
Sans la présence du 4x4, nous serions passés à côté sans les voir.

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Un peu plus loin, le 4x4 s’arrête à nouveau, mais cette fois, pour un pneu crevé. Sammy les rejoint pour proposer son aide, car la goupille du cric manque et donc…ça ne crique pas !
En 5 minutes, c’est réparé grâce, une fois de plus, à Sammy. 
La prochaine fois, il faudra que je pense à sous-louer les services de Sammy pour réduire les coûts du safari… ;)
 
On rejoint tranquillement le camp pour tout embarquer et repartir vers Nairobi.

Sur le chemin, un aigle martial monte la garde et se laisse photographier sans broncher...

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Pendant qu’ils rangeaient les affaires dans le minibus, je me promène et je sens que ma main est entrée en contact avec quelquechose… Il s’avère que l’arbre en face de mon banda abrite une immense toile d’araignée, et que la propriétaire est posée en plein milieu…

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Heureusement, je n’ai accroché que le bord de son piège, et je peux tranquillement admirer la réalisation. Je ressors mon appareil photo et en même temps j’appelle Sammy pour demander s’il connaît le nom de cette araignée mais non, il se contente de me dire «very poisonous». Ben tiens, on ne s’en serait pas douté… ;)
Je cherche toujours un guide d’identification sur les araignées d’Afrique mais à ce jour je n’ai rien trouvé.

Vers 11 heures, nous sommes prêts à partir et j’embarque à regret dans le minibus qui me ramènera vers Nairobi.

On croise encore quelques autruches et un serpentaire sur le chemin, et puis c’est la gate qui symbolise la fin de la récré.  :'(

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Nous voici en dehors du parc, sur une mauvaise piste qui mène à la ville de Meru.
En route, on sera témoins d’incidents entres villageois. J’ignore ce qui s’est vraiment passé mais un attrouppement bruyant entoure 2 policiers et sur le sol sont répandus des branchages, comme si on avait voulu bloquer la route. Sammy n’est pas à l’aise et à l’approche du lieu de l’incident, me demande de planquer mon matériel photo, et de fermer les fenêtres. Evidemment, j’ai suivi ses consignes à la lettre mais j'ai quand même eu le temps de prendre ce cliché:

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On peut voir le Kat partout ici, et ça m’étonnerait que ce ne soit pas la cause de ce qui est arrivé…

Sammy m’explique que grâce au Kat, on peut se faire très vite de l’argent en l'exportant vers la Somalie, et ce n’est pas interdit au Kenya.
On arrive ensuite à la ville de Meru pour y faire le plein, et j’ai toujours la même impression qu’à l’aller…

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Des convois de pick-up surchargés acheminent le kat jusqu’au Wilson airport de Nairobi, où il ira par avion jusqu’en Somalie. Il faut faire vite, car le Kat ne se conserve pas au-delà de 24h après sa cueillette. D’après Sammy, ces chauffeurs ne s’arrêtent même pas pour les barrages de police...

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Sur la route, la pluie s’est mise à tomber et le ciel est bien bouché. J’ai eu de la chance de n’avoir ce temps qu’aujourd’hui, car pour les photos ce n’est pas l’idéal…

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On s’arrête pour le déjeuner à Nanyuki. Il reste pas mal de chemin jusqu’à Nairobi, aussi on ne traîne pas. Sur la route, on longe les plantations d’ananas de Del Monte : plus de 3000 hectares de plants alignés à perte de vue ! Impressionnant.

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On arrive enfin aux portes de Nairobi et les premiers bouchons sont déjà formés. Il nous faudra une bonne heure pour rejoindre le centre, où se situe l’agence. Le vacarme des klaxons remplace désormais le silence des parcs, et dans un tel environnement, on réalise vite que les vacances sont derrières nous…

Le moment des adieux est arrivé. Je quitte Alex & Sammy avec regret, non sans leur laisser un pourboire à la hauteur de leur prestation.
C’est un autre employé de l’agence qui me conduira à l’aéroport, dans une berline plus conforme à l’environnement de Nairobi que le minibus Toyota de Sammy.

Ici, on ne plaisante pas avec la sécurité et avant même d’entrer, je prends place dans une file pour le contrôle des bagages. Il est 19h30 quand je me présente à l’enregistrement, et je décroche un « exit-seat » pour le retour. Le poids des bagages n’a posé aucun problème, et je peux attendre tranquillement mon vol qui décolle à 00h20. J’achète un Struik sur les insectes dans une boutique de l’aéroport et me voilà assis à bouquiner en attendant l’avion…

Je n’ai plus rien avalé depuis 13h, difficile d’attendre un éventuel repas servi dans l’avion. Je vais donc casser la croûte au restaurant de l’Intercontinental, c’est l’occasion de reprendre une dernière Tusker avant de quitter le sol kenyan…

L’avion arrive un peu en retard de Dar El Salaam, et avec ma chance habituelle, je suis assis à côté d’un gros allemand aussi sympathique qu’un pitbull. S’engage alors un combat feutré mais sans merci pour la possession du mince accoudoir…
Le bougre est tenace et ne lâche pas sa possession, nous finirons par disposer nos avants-bras en bias de sorte que chacun repose sur une partie du territoire convoité.

Après le décollage, aussitôt le signal des ceintures éteint, je m’empresse de quémander une autre place à l’hotesse compatissante. Bien m’en a pris, car un exit seat côté couloir est libre, et mon voisin de siège est d’un gabarit normal.
Le reste du vol se passera bien, et j’atterrirais à Zurich à l’heure prévue. Un dernier vol pour Bruxelles et ce sera fini…

La correspondance est courte, il me faut faire vite pour embarquer. Aucuns problèmes pour passer les portiques de sécurité, mais à mon arrivée dans l’avion, plus de place dans les casiers pour ranger mon sac photo…
L’hotesse accepte que je le mettre à l’arrière de l’appareil durant le court trajet. A l’arrivée, elle le sort du compartiment avec peine et me dit, le visage rouge d’effort : « it’s heavy »!
J’étais déjà au courant ;)

Le ciel est gris et il pleut, pas de doutes, je suis à Bruxelles…
Le temps de récupérer mon sac de voyage et passer la douane, et je retrouverai ma famille …

Le voyage est fini, mais il me reste les photos à regarder, et ce carnet…

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Ouiiiiiin ! c'est déjà fini !
Super voyage Seez et encore merci pour ce partage et contribuer ainsi à un peu d'évasion  ;)

Superbe récit , ça donne envie d'y aller  (Y)

Bernard : Génial l'idée de la dernière photo !!

Et merci pour ce récit vivant et réel.  (Y) (Y) (Y)

Alors tu préféres quoi finalement CE safari ou le promène couillon à 12 dans un minibus où il faut gueuler pour que le driver s'arrête devant un zèbre  ??? ;D ;D ;D ;D

Merci pour ce récit, qui m'a permis de voyager par la pensée  ... et c'est presque aussi agréable que sur place :D

Salut Bernard

Merci pour ce magnifique récit , je l'ai suivi avec beaucoup d'attention et surtout beaucoup beaucoup de plaisir  :)   

C'est imaginé, détaillé et plein d'humour  , merci à toi de nous avoir fait partager cettre tranche d'Afrique  ...comme si on y était
 :)
 

Snifff cette fois c'est vraiment fini... mais merci c'était chouette !!! Et ça donne envie, mais envie... !!!

Roooooh!C'est fini! :(
J'ai particulièrement aimé les dernières photos : aigle martial, têtes et cous des deux autruches, la superbe araignée, et les paysages de Méru qui donnent envie... mais pas la ville, c'est clair!
Merci! :)

A ton avis? ;)

Ce voyage était vraiment impeccable! Rien à voir avec l'excursion de Pollmans où c'est plus la qualité du chauffeur/guide qui m'a gêné que les 8 personnes, finalement...

Mon agence a respecté tous mes souhaits et m'a bien conseillé sur les logements (les bandas, c'est vraiment le meilleur choix pour le prix!). J'ai eu la chance d'avoir un bon guide et un bon cuisto, tous les 2 compétents et sympas. Ca compte quand on part seul, et que ce sont les seuls compagnons de voyage qu'on aie.

En tout cas, merci à tous pour vos commentaires qui m'ont fait très plaisir.

Il me reste quelques anecdotes à vous raconter mais je les garde pour plus tard...  ;)

Seezzer

Superbe du début à la fin  (Y) (Y) (Y)
Merci de nous avoir tout dit "ou presque"

Merci Bernard,

Je viens de passer un super moment à la lecture de ton carnet, superbement illustré (Y)  (Y)  (L)  (L)
Merci encore pour ce partage

Bon ben vous savez ce qu'i nous reste à faire ? Va falloir faire boire Seez' pour qu'il nous les raconte  ;D ;D ;D

Les derniers épisodes sont aussi sympas que les premiers.
Sammy, heureusement incollable sur les pannes mécaniques en tout genre, manifestement très courantes.  ;D

Bien heureuse, d'avoir pu découvrir Meru au travers de tes lignes et photos!

J'en blêmi...

J'en ai vu en Afrique du Sud, si tu veux je t'en ramène un, à l'occasion de mon prochain séjour... JP se dévouera pour le feuilleter  :-*

Merci pour ce carnet.

Génial ce carnet ! on attend la suite... les détails !!!

Oh, c'est déjà fini... On voyageait en ta compagnie seezzer et on s'y croyait vraiment ! Merci pour ces moments d'émotion et de partage et félicitations pour les magnifiques photos.  (L) (L)

Superbe récit, et pour les photos (Y) (Y) (Y), comme les autres c'est déjà fini ? Le choc et décalage quand on rejoint la ville, c'est terrible, on vivait tranquillement presque au ralentit, en ayant la patience d'attendre au même endroit pendant X minutes, et tout d'un coup tout s'accélère :(

Merci pour ce partage

Superbe récit et bravo pour nous avoir emmené jusqu'au Meru .