Colors Of WildLife

PROLOGUE                  

Papy et Madame sont de retour en Afrique du Sud en ce début du mois de janvier 2017. De retour en Afrique près de deux ans après le dernier voyage dans la région, qui avait permis d’explorer la partie sud du Parc Kruger. Comme le temps passe…
(Cf. http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,20875.0.html).

Au programme cette fois, un périple qui nous a conduit, au départ de Jo’Bourg, à Karoo National Park, Bontebok National Park, De Hoop Nature Reserve, Table Mountain National Park, Cape Town et enfin Lambert’s Bay. Un programme assez varié, qui nous a permis de découvrir, dans ce vaste pays, des paysages différents de ceux que nous connaissions et d’y faire de nouvelles rencontres. Zèbres des montages, bonteboks, manchots, fous et cormorans, nous arrivons.


Jour 1 – « Vas-y Indi »

Nous voilà enfin arrivés à Jo’Bourg O.R. Tambo après une longue nuit passée en vol dans un avion plein comme un œuf et, comme nous n’avons plus vingt ans, ni même quarante, ni même soixante, ni même … , bon je m’arrête là, nos vieilles douleurs n’ont pas manqué de se rappeler à notre bon souvenir. Passons.

Nous récupérons nos bagages, changeons de l’argent, achetons des cartes de téléphone prépayées, puis cassons une petite croûte. Trois heures après l’atterrissage, nous prenons enfin place dans la voiture. Contact. Pas de temps à perdre. Nous quittons vite l’aéroport. En avant pour de nouvelles aventures. Et, comme d’habitude, nous crions en chœur au moment où la voiture démarre : « Vas-y Indi ! ».

Nous roulons vers Kroonstad, où nous avons prévu de nous arrêter pour la nuit. Nous y arrivons vers 18h00, pas loin de trente heures après avoir quitté Strasbourg, son froid vif et sa pollution, pour l’aéroport Charles-de-Gaulle, où nous nous sommes morfondus plusieurs heures durant avant de pouvoir embarquer. Nous dînons rapidement, avant de tomber dans les bras de Morphée.


Jour 2 – Kroonstad – Colesberg

09h00. Nous sommes sur la route, en direction de Colesberg, à 450 kilomètres de Kroonstad, notre prochaine étape. La route est bonne mais, par moments, il y a beaucoup de monde se dirigeant vers le Nord, souvent à vive allure. Pas évident, lorsque la route à quatre voies fait place à une route à deux voies. Très nombreux contrôles radar, effectués généralement par deux gendarmes assis, à l’ombre, sur un petit pliant. Nous arrivons à Colesberg en début d’après-midi. Nous faisons une bonne sieste, suivie de quelques courses. Puis, direction le pub et le restaurant de la Horse and Mill Guest House où nous avons établi nos pénates pour la nuit. Ambiance chaleureuse dans ce pub, un ancien relais de poste. Pour un peu, on se croirait quelque part en Ecosse.

Top! On va suivre ce voyage avec intérêt  (Y)

J'attends que la voiture démarre  ;)

Je monte à l' arrière : ouvre l' œil, Papy, sur cette route !

C'est parti.

Il y a pas mal de piafs. Merci de corriger mes erreurs d'identification.

Papy

Jour 3 – Colesberg – Karoo NP

Les orages de la nuit ont fait chuter la température, qui dépassait allègrement les 30°C hier en fin d’après-midi, et ont bien lavé le ciel lorsque nous prenons la route ce matin, avant d’avaler les 320 kilomètres qui nous séparent de Karoo National Park. La route est en très bon état, mais il n’y a en général que deux voies. Beaucoup de camions, de très longs camions, aujourd’hui. Pas faciles à doubler, même lorsqu’ils empiètent largement sur la bande d’arrêt d’urgence pour faciliter la manœuvre. Grande prudence de mise sur ces routes où la vitesse est limitée à … 120 km/h, une limite qui ne semble pas être toujours respectée, comme semblent en témoigner encore aujourd’hui les nombreux contrôles radars. Nous arrivons à Beaufort West sur le coup de midi. Nous achetons le nécessaire pour les repas des prochains jour – nous avons renoncé il y a longtemps à les prendre dans les restaurants des Camps – et faisons le plein de carburant.

Arrivée à la porte de Karoo National Park à 13h15, sous un ciel parsemé de quelques cumulus et par une assez forte température (32°C). Les formalités sont rapides, mais nous ne pouvons, comme d’habitude, avoir la clé de notre chalet avant 14h00, heure officielle du début du check-in. A la vérité, nous obtiendrons cependant, pour une fois, un délai de grâce de 15 minutes. Le temps de décharger notre barda, de déjeuner, et nous voilà partis pour une petite sieste, au frais, en attendant d’avoir une température un peu plus clémente et une meilleure lumière pour le premier game drive du voyage.

16h30. Nous nous mettons en route. Les beaux cumulus du début de l’après-midi ont fait place à des nuages sombres et menaçants. On entend même quelques coups de tonnerre. Nous nous engageons sur la Lammertjies-Leegte Loop, alors que les nuages envahissent rapidement le ciel. Quelle étrange atmosphère avec cette lumière plombée. Sol, végétation et rochers ont presque la même couleur. « Oh, un papillon blanc » fait Madame. Notre première observation, suivie bientôt par l’apparition, quelque peu irréelle, d’un jeune zèbre des montagnes.

1. Zèbre des montagnes


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Plus loin, trois autruches se chamaillent, une mangouste traverse la piste à vive allure. Alors que nous admirons un magnifique bubale à la robe très claire, de grosses gouttes s’écrasent sur le pare-brise. Nous rentrons après un arrêt à la Bird Hide qui, malheureusement, n’offre pas de bonnes conditions d’observation sur la mare et ses alentours, tant les roseaux sont présents. Je lance le braai et débouche une bouteille de Chenin blanc, pour célébrer notre première soirée au cœur de la nature. Laquelle nature se met au diapason et arrose copieusement les alentours du chalet, nous privant de dîner sur la terrasse. L’orage se déchaîne sur les reliefs tabulaires. Un vent fort et chaud se lève. 


Papy
 

Belle rencontre que ce zèbre de montagne.  (Y) Une espèce pas si commune que cela à voir .

Je vais bien sur suivre ;)

Un parcours original donc j'embarque avec grand plaisir!

A la vôtre avec ce vin blanc. Ton parcours m'intéresse (en partie), je vais donc suivre çà avec intérêt  ;)

J'embarque. Vas-y Indi !

Je grimpe aussi avec vous avec plaisir.
De l'audace dans ce parcours, qui commence par une liaison de 1000 km.  :o

Il est mignon ce jeune zèbre des montages.

Musu

Merci de votre présence. On poursuit, on poursuit.

Pas beaucoup de photos à ce stade, mais rassurez-vous, nous allons monter en puissance. Une petite suite avant d'aller se coucher.

Papy
 

Jour 4 – Karoo NP

04h30 Réveil. L’aube commence à poindre. Des lambeaux de nuages sont présents dans le ciel mais ne tarderont pas à disparaître avec le soleil. Nous nous préparons pour la ballade du matin, une boucle de 50 kilomètres : Potiekkertjie Loop, via Klipspringerpas. Nous franchissons la Gate à 06h30 en direction de Klipspringerpas. La piste, asphaltée sur cette portion, s’élève rapidement au milieu de rochers colorés. La température n’est alors que de 20°C mais nous craignons qu’elle ne monte rapidement, comme c’est le cas en cette saison. Nous échapperons fort heureusement, durant notre séjour, aux 40°C qui sévissaient alors au Nama-Karoo une quinzaine de jours auparavant.

Alors que nous approchons du col, « Bestiole, j’ai vu une bestiole, là, là, sur le rocher… », fait Madame. En fait de « bestiole » (mot générique, pendant de « piaf », dont l’utilisation a l’avantage, dans l’enthousiasme de la découverte, de signaler cette dernière et de faire un premier tri), il s’agit d’un oréotrague (Klipspringer), fièrement campé sur une arête rocheuse bien dégagée. Une observation plus fine à la jumelle permettra d’en découvrir deux autres, légèrement en contrebas. Difficile à repérer, tant la couleur de leur robe se confond avec celle de la végétation et des rochers.

2. Oréotrague


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De l’autre côté du col, nous retrouvons une piste plus classique, sans asphalte. Nous croisons cinq autruches ; leurs plumes ont de belles couleurs, qui se marient agréablement avec la végétation. La piste serpente sur un plateau. Deux otocyons (nos premiers) se faufilent dans la maigre végétation. Un court arrêt pour observer les intrus que nous sommes et les voilà qui s’éloignent trop rapidement. Pas le temps de leur tirer le portrait. Nous avons plus de chance avec un steenbok et un zèbre de montagne. Au loin, un oryx. Dans un petit ravin, où coule un filet d’eau, trois bubales et une troupe de babouins.

3. Steenbok


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4. Zèbre des montagnes


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Nous quittons le plateau. A l’horizon, de nombreux reliefs tabulaires ; un vrai décor de western. Fortes rafales de vent. Près de l’aire de pique-nique, bien ombragée, de Doornhoek, des grands koudous et cinq autruches. Déjà 08h00 ! Nous n’avons pas vu le temps passer. Après Doornhoek, havre de fraîcheur, la montagne fait place à une vaste plaine légèrement vallonnée. Les rencontres se succèdent : bubales, koudous, autruches (dont certaines semblent couver) et oryx. Sous un soleil éclatant, la lumière a vite fait de se durcir, d’autant plus que nous sommes en été, et la température monte allégrement. A 09h30 nous sommes de retour au Camp. Il fait 28°C. Après un petit déjeuner plus consistant, je fais un saut à la Bird Hide, mais sans succès, comme je l’avais pressenti la veille. Il est temps de se mettre à l’abri, bien au frais.   

5. Grands koudous


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16h30. Départ pour le drive de l’après-midi. Il fait chaud : 34°C. Peu de temps après, nous sommes rattrapés par un grain assez violent. Pas de panique, cela ne devrait pas durer bien longtemps. Nous attendons qu’il passe en espérant avoir une belle lumière en retour. Surpris par l’averse, un petit oiseau brun, s’ébroue, se lisse consciencieusement les plumes, puis s’envole à tire d’aile. Nous reprenons la route, sous une belle lumière, comme espéré. Des autruches, une outarde qui s’éloigne bien trop rapidement, des grands koudous, une dizaine de springboks, deux zèbres et …une tortue.

6. Outarde de Denham


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19h00. Nous sommes de retour au chalet. La température a chuté : 26°C. Le braai est mis en route. L’heure est arrivée de prendre un verre. Le soleil disparaît derrière la montagne. Une planète brille très fort dans sa direction : Vénus ? Une lune bien ronde fait son apparition, jouant à cache-cache avec de petits nuages. Des hirondelles se poursuivent bruyamment alors que, haut dans le ciel, en direction du couchant, deux rapaces décrivent de grands cercles en s’élevant dans l’azur.  La vie est belle, non ?


Papy

Déjà une belle diversité d'observations!

Oui, avec un beau steenbok  (Y)

Génial un carnet de Papy  (Y)
Je monte avec un peu de retard dans la voiture...

Quel plaisir ! Photos et textes au Top  (L)

Intéressant ce Karoo NP. Je le découvre avec ton carnet!

Un nouveau carnet que je vais suivre avec attention :)

Le circuit est original.

Très joli jeune zèbre des montagnes ainsi qu'un superbe oréotrague! "w"

J'aime bien "la bestiole" de madame, en 2 !  :D

C'est sûr que comme çà la vie est belle  "w"

J'embarque.

Pas beaucoup de photos pour l'instant, mais toutes de qualité  :) (Y), notamment pour les ambiances  (Y)

Jour 5 – Karoo NP                   

04h30 Réveil. Pas un seul nuage dans le ciel. La lune brille de tout son éclat et éclaire doucement les reliefs tabulaires. Nous franchissons la Gate à 06h10, sous une belle brise, bien agréable, et une température de 22° C. Madame est au volant, lunettes de soleil prêtes à l’emploi, visière en place, jumelles autour du cou. Direction Potiekkertjie Loop.

A peine sortis du Camp, tout au bord de la piste, quelques mètres à peine devant nous, un splendide lièvre des buissons s’immobilise, oreilles rabattues. Manœuvre en douceur pour prendre un peu de champ et nous mettre en meilleure position pour l’observer et si possible le photographier. Nous sommes vraiment très près et n’osons pas trop bouger de peur de l’effrayer. Dommage que la lumière ne soit pas au rendez-vous à cet endroit de la piste. Nous l’observons pendant un bon quart d’heure, avant qu’il ne se faufile dans les fourrés. Instants magiques.

7. Lièvre des buissons


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C’est sous le soleil que nous entrons dans la plaine. Un babouin s’éloigne rapidement à notre approche en grognant bruyamment. Pas content de notre présence, semble-t-il.

Une outarde de Vigors chemine sur la piste. Nous la suivons à distance. Elle ne semble pas trop effrayée, mais lorsque nous nous rapprochons un peu trop près, nous l’entendons protester. Alors, nous nous arrêtons et ne repartons que lorsque la distance a augmenté suffisamment. Le manège se répète à plusieurs reprises. Puis, elle finit par quitter la piste et rejoindre le bush. Nous patientons. Elle se déplace lentement et commence à picorer. Nous nous déplaçons lentement, nous aussi, jusqu’à ce que nous trouvions de bonnes conditions d’observation et de prise de vue. Nous arrivons à nos fins. Je galère pour prendre les photos, car l’outarde est du côté du chauffeur et moi assis à côté. Je suis gêné soit par les montants de la portière, ou un rétroviseur ou encore par la conductrice, qui fait ce qu’elle peut pour se faire toute petite, et que je risque d’éborgner avec le matos. Sans parler de l’autofocus qui a quelque difficulté à accrocher la tête ou le cou de l’oiseau, et à encaisser le faible contraste entre l’oiseau et la végétation environnante. Bref, nous survivons et passons un bon quart d’heure en sa compagnie.


8. Outarde de Vigors


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9. Outarde de Vigors


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07h30. Nous poursuivons notre route. Instruit par l’expérience, je m’installe avec le matos à l’arrière de la voiture. Le bonheur ! Bientôt, une troupe d’une douzaine de springboks s’égaillent de part et d’autres de la piste. Nous nous faisons discrets pour ne pas les effrayer, mais certains se mettent à galoper. Ils se regroupent en bondissant d’un même côté de la piste, puis finissent par se mettre à brouter. Plus loin deux groupes d’autruches, quelques oryx et des grands koudous.

Voilà deux heures que nous sommes partis en ayant avalé … 18 kilomètres. Nous faisons demi-tour. Les rencontres se font plus rares. Tout juste deux babouins dans un arbre, au loin, un zèbre qui se faufile rapidement dans les taillis et un varan qui travers la piste à l’entrée du Camp où nous arrivons à 09h30. La température est montée : 27°C. Une courte visite au Centre pédagogique, assez décevant, et vite aux abris.


Papy

C' est le secret dans ces conditions : ne pas faire trop de kilomètres !

Et se placer à l' arrière pour le photographe est aussi très bien quand les vitres descendent

Beau lièvre et outarde inconnue pour moi

Une jolie coche  "w"

Oui une belle coche!
Je ne l'avais pas rencontré pendant mon séjour.
Une autre fois...

Merci. La suite arrive.

Papy

16h30. Départ pour le drive de l’après-midi. Comme la veille, il fait chaud : 34°C. Direction Lammertjies-Leegte Loop. Près du Camp, deux bubales font la sieste à l’ombre, alors que deux jeunes batifolent à proximité. L’un deux vient taquiner le mâle qui le rabroue sans ménagement. Du coup, plus de sieste. Ah, ces gamins…  Plus loin des autruches près d’un taillis. Le vent retrousse leur jupe (euh…, non leurs plumes), ce qui ne manque pas de nous amuser.

10. Autruche


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0260375001490675044-8622345231.jpg)


11. Autruche


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Nous continuons notre exploration dans le secteur, en reprenant la piste de ce que nous appelons « la petite boucle ». Deux outardes de Vigors en léger contrejour. Elles souffrent manifestement de la chaleur (il fait toujours 34°C), car elles se déplacent le bec bien ouvert pour ventiler.

12. Outarde de Vigors


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Un autour chanteur, perché tout en haut d’un arbre s’envole rapidement et s’abat sur une proie au sol.  C’est par leur cri que nous repérons deux autres outardes. Elles sont de chaque côté de la piste, mais nous avons du mal à les voir car nous sommes aveuglés par le soleil rasant qui s’est invité au beau milieu du pare-brise. L’une d’elle s’envole et l’autre se faufile dans la végétation, rendant l’identification impossible dans de telles conditions. Dommage… Quelques rencontres encore. Revoilà un autour chanteur, puis un bubale solitaire, six zèbres qui descendent d’une colline et une autruche qui prend la pose dans la lumière dorée du jour finissant.

13. Autruche


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0345296001490675162-8622345231.jpg)


18h45. Nous sommes de retour au Camp. Il fait toujours aussi chaud. Il est grand temps de se rafraîchir. Le soleil disparaît bientôt derrière les reliefs tabulaires en les colorant d’une belle teinte rose. Une bande de piafs se postent sur les épineux devant la terrasse. A flanc de montagne, nous repérons trois zèbres ; deux sont debout, le troisième couché. Au crépuscule, ils se mettent en route, pensifs. La lune se lève...


Papy

Jour 6 – Karoo NP – Wilderness            

06h30. Nous franchissons la Gate. Nous reprenons la direction de Lammertjies-Leegte Loop pour un dernier drive de deux heures à Karoo NP. En près de trois jours nous n’aurons parcouru qu’un peu plus d’un tiers des pistes du Parc mais, hormis, celles que nous avons empruntées, celles-ci ne sont accessibles qu’aux véhicules tout-terrain. Vu la configuration des lieux, cela ne semble pas être de tout repos. Nous n’aurons donc pas vu la star locale, le lion Sylvester et sa petite famille.   

Le ciel est couvert ce matin et des nuages sont accrochés aux sommets environnants. Les rencontres se succèdent, dans une faible lumière, sans relief : une dizaine d’autruches, des bubales, un grand koudou si près de la piste qu’il prend peur à notre arrivée, deux springboks et un steenbok.  Nous prenons la « petite boucle » une seconde fois, dans l’espoir de faire de nouvelles rencontres. Un steenbok qui s’enfuit, deux autruches déjà vu à plusieurs reprises au même endroit (celles dont le vent relevait les plumes) – « Salut les filles » – un grand koudou et un steenbok, bien loin. Nous reprenons la « petite boucle » une dernière fois. Nous arrivons cette fois à croquer un steenbok et un groupe de grands koudous dans un environnement magnifié par une lumière diffuse. Tiens, revoilà les deux autruches : « Salut les filles, et à la prochaine ». Nous retournons au Camp pour un solide petit-déjeuner. 

12.  Grand koudou


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0885859001490719059-8622345231.jpg)


13. Grand koudou


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Nous quittons Karoo NP. Cap au Sud, tout droit ou presque sur la N 12 pendant une bonne centaine de kilomètres. Nous traversons une plaine aride, parsemée de touffes de végétation sèche. Pratiquement pas de circulation sur cette route plutôt étroite, bordée de clôtures de chaque côté. On aperçoit parfois une exploitation agricole et quelques moutons. Avant d’arriver à Klaarstroom, changement de décor : nous entrons dans une vallée assez étroite, enchassée entre les montagnes. De la verdure, des fermes, des vaches. Une gorge, ensuite, au milieu de la Swartberg Nature Reserve. Nous suivons le lit d’une petite rivière pendant plusieurs kilomètres avant d’entrer dans De Rust, charme petite bourgade. Puis, c’est Outshoorn  d’où la route file en direction des montagnes. Des vallées bien vertes, des fermes à autruches, du houblon. La route s’élève progressivement, en lacets de plus en plus serrés. Nous franchissons Outeniqua Pass dans les nuages. La température a bigrement chuté : 14°C. Nous traversons George pour rejoindre la petite ville de Wilderness, en bord de mer, où nous trouvons rapidement un hébergement au milieu d’un ensemble de boutiques et de restaurants. Parfait pour y passer la nuit, avant de reprendre la route, demain, pour Bontebok National Park.


Papy

De belles photos mais un voyage qui a du être épuisant : chaleur et nombreuses étapes

Bravo pour ta résistance ! Mais j' ai vu que les vins locaux t' avaient aidé à supporter la fatigue

De beaux animaux dont cette outarde qui m'est inconnue!  (Y)

L'ambiance du Karoo Np me plait beaucoup.
De belles photos d'antilopes et d'oiseaux dans ce biotope particulier (Y) (Y)

Changement d'ambiance et de décor. En route pour Bontebok National Park

Papy  :)

Jour 7 – Wilderness – Bontebok NP               

Temps couvert lorsque nous quittons Wilderness. Nous passons à l’écart de Mossel Bay, une grande ville qui ne semble pas bien folichonne : nombreuses constructions et habitations sans âme, plateforme pétrolière et tankers dans la baie et, pour couronner le tout, la plus grande raffinerie pétrolière au monde, que nous apercevons à l’ouest de la ville.

Sur la route, des élevages d’autruche et un grand rassemblement de cigognes. Une cinquantaine de kilomètres avant d’arriver à Swellendam, jusqu’aux portes de la cité, des rapaces occupent les poteaux de la ligne téléphonique, non pourvus des « fils qui chantent ». Nous en verrons plusieurs dizaines. Quelques kilomètres avant d’entrer dans la ville, le paysage change radicalement. Ce ne sont que champs vallonnés, et arbres fruitiers. Sur notre droite, s’étend la belle chaîne de montagnes de Langeberge au pied de laquelle s’étend la charmante petite ville de Swellendam, l’une des plus anciennes villes d’Afrique du Sud, fondée en 1776, avec ses maisons typique de l’architecture hollandaise du Cap. Nous y faisons les courses nécessaires  à notre séjour à Bontebok, y compris le plein de carburant.

14h00. Nous arrivons à Bontebok National Park, le plus petit des parcs nationaux d’Afrique du Sud. Le ciel est bien dégagé et la température de 27°C. Formalités rapides. Nous prenons possession de notre chalet, dont la grande terrasse offre une belle vue sur les boucles de la Breede River. Après la sieste de rigueur, nous partons pour un petit drive en direction de Die Stroom, site de pique-nique situé au bord de la rivière. Peu de rencontres : une tortue, des pintades de Numidie, deux ouettes, deux ibis et … deux vaches (à l’extérieur des limites du Parc).


Papy

Jour 8 – Bontebok NP

La nuit a été fraîche, éclairée dans un ciel bien dégagé par une lune encore éclatante, et égaillée jusqu’à une heure avancée par le chant des grillons. L’aube point, signalée par les premiers chants d’oiseaux. De nombreuses chauve-souris chassent aux alentours du chalet. Une tasse de café et nous nous mettons en route, dans l’air frais du matin (14°C).  Une « petite boucle » de 12 kilomètres pour nous mettre en jambes et nous offrir les premières rencontres de la journée. Des tourterelles du Cap d’abord, puis un groupe de six bonteboks que nous avons tout le loisir d’observer dans une très belle lumière. Au loin, dans une dépression, quatre grues de paradis.

16. Bontebok


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17. Bontebok


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07h45. Nous sommes de retour au chalet pour prendre notre petit-déjeuner. Nous avons de la compagnie : une ribambelle de petits piafs prennent possession d’un bosquet situé à proximité immédiate de la terrasse, et surveillent attentivement ce qui se passe.

18. Tisserin à tête rousse


                   (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0895566001490845451-8622345231.jpg)


19. Coliou rayé


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Au pied d’un aloe, une petite « souris » pointe son museau. Clic-clac.


20. Rat rayé champêtre


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21. Rat rayé champêtre


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0082137001490845557-8622345231.jpg)


08h30. En route pour ce que nous avons choisi d’appeler la « boucle moyenne » (18 kilomètres). Ciel toujours dégagé. 19°C. Encore des bonteboks, en petite troupe ou solitaires. Deux outardes se faufilent dans la végétation. Beaucoup trop d’herbes pour assurer la mise au point. Dommage. Nous arrivons en lisière d’un aérodrome. Séances de voltige en cours ce dimanche matin. Nous ne nous attendions pas à cette intrusion sonore. Agrippé au grillage de la clôture de l’aérodrome un mâle de veuve dominicaine. Deux élanions blancs à contrejour au sommet d’un arbre. Nous terminons le drive à Die Stroom, au bord de la rivière, sans faire de nouvelles rencontres. En arrivant au chalet, des cumulus font leur apparition dans le ciel.

22. Veuve dominicaine


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0105315001490845614-8622345231.jpg)


15h40. 26°C. Nous repartons pour une « boucle moyenne » alors qu’une couverture nuageuse s’est installée et que des rafales de vent nous accompagnent maintenant. Une petite troupe de bonteboks, un petit rapace quittant trop tôt son poste d’observation pour que l’on puisse l’observer et deux bubales qui cheminent lentement font partie de nos premières observations de l’après-midi. Puis, à proximité de l’aérodrome, nous tombons sur une troupe de quatorze bonteboks, dont la robe se marie si bien, sous une lumière diffuse, avec la végétation ambiante. Et là, nous assistons à un comportement étrange, à nos yeux, de ces magnifiques antilopes. Ils sont tous, ou presque, la tête orientée dans la même direction, puis se mettent à hocher la tête de concert, se figent tête baissée avant de reprendre le hochement. Au bout d’un moment, ils se mettent route en file indienne en hochant la tête puis s’arrêtent à nouveau. Le manège reprend. Certains d’entre eux s’offrent une petite pause casse-croûte, semblant bien apprécier les hautes herbes au plumet argenté. Rituel de reconnaissance, de mise en marche, parade (février étant la période de reproduction de cette antilope) ? Etrange, non ?

23. Bontebok


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Nous reprenons le drive et recommençons le même circuit. Encore des bonteboks, dont un jeune, occupés à se nourrir. Nous retrouvons la bande des quatorze, bien loin de l’endroit où nous les avions vu précédemment. Mais nous ne pouvons les observer à loisir cette fois, car ils sont bien trop masqués par la végétation. Retour au chalet. Il est temps d’allumer le braai.


Papy

Ces antilopes, si rares aujourd'hui et si nombreuses au 19ème siècle, sont bien belles

Le comportement que tu décris ressemble à celui des damalisques et des bubales

J'ai des petits souvenirs de par là-bas...
J'avais trouvé,moi aussi, ces antilopes vraiment très belles.
Mais je n'avais pas vu grand chose d'autre :(

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, nous y allons "mollo". Certes, il a fallu d'abord aligner près de 1000 bornes pour arriver à pied d'oeuvre, mais en trois étapes, en se relayant au volant, sur de très bonnes routes. C'était la meilleure option pour ce voyage, qui se termine au Cap, sans être obligé de faire une boucle. Il est vrai aussi que l'heure d'arrivée de notre vol au Cap (23h00), si nous avions retenu l'option Le Cap-Le Cap, a pesé dans la balance.

En dehors des étapes de liaison, nous restons sur place le plus souvent possible trois nuits dans chaque Camp, deux s'il s'agit d'un spot unique. En mode "safari", il est rare que nous dépassions 50 km par jour, et quand je prends le volant, Madame passe à l'arrière avec ses jumelles.

Côté chaleur, le secret est de rester aux abris dès qu'il fait trop chaud et de faire une longue sieste. Après ça roule, et l'heure de l'apéro du soir, ni celle du dîner, n'est jamais oubliée. 



Il est vrai qu'il n'y a pas une densité folle d'animaux ni à Karoo ni à Bontebok. Mais les paysages sont très beaux et surprenants à la fois, et certaines "bestioles" ne peuvent être vues que là ou presque. Nous n'avons pas été déçus du tout, d'autant que nous avons eu des opportunités inespérées pour moi, comme le lièvre des buissons et le rat rayé. D'autres rencontres aussi, mais qui n'ont pas donné lieu à une image. Nous les avons dans la tête, et l'écriture permet de s'en souvenir. Seul hic, celles-là, on ne peut pas les partager, et c'est bien dommage.

Papy  ;)

Superbe les bontebok  (L) J'adore ces antilopes qu'on ne voit que dans une zone restreinte en Afrique du Sud
Et sympatique ce rat rayé champêtre en 21  (Y)

Je retiens surtout les 16 et 18  (L)

Bien beaux ces bonteboks, je suis bien d'accord!

Les seules informations pertinentes que j'ai trouvé à ce sujet proviennent de l'ouvrage de Richard D. Estes "The Safari Companion - A guide to watching African mammals". Voici ce qu'il dit à propos de ce comportement du bontebok (Damaliscus damaliscus dorcas):

"Challenges rituals between territorial males - Aggression : ... Encounters average 6.5 min., usually begin with one male invading a neighbor's territory. Some 30 different behaviors may be performed. "

J'avoue que cela me laisse un peu sur ma faim. Aurais-tu des informations plus précises à ce sujet ?

Papy

Pas trop d'accord.  :o Je ne peux pas dire pour Karoo mais j'avais trouvé le petit parc de Bontebok bien fourni en diverses espèces mammifères et on y avait vu beaucoup d'oiseaux, surtout près de la rivière ou il y avait à l'époque (2009) un petit lodge.  (Y)

Non, Papy, je n' ai rien de précis sur ce comportement

Jour 9 – Bontebok NP                  

Temps nuageux au lever du jour. 16°C. Au loin, perché sur un arbre au bord de la rivière, un héron goliath, en majesté. Vite un petit drive. Un lièvre détale à la sortie du Camp. Quelques centaines de mètres plus loin, un héron mélanocéphale est perché en haut d’un arbre mort. Des tourterelles s’envolent. Quelques bonteboks broutent, deux grues volent au loin. Plus près, une antilope traverse la piste plein pot. Et encore des bonteboks, avec des jeunes, cette fois.


24. Bontebok


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25. Bontebok


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08h00. Départ pour la « grande boucle » (19 kilomètres), dont une partie n’est accessible qu’aux véhicules ayant une garde au sol suffisante, ce qui est notre cas.  Des grains à l’horizon et sur les montagnes. On sent la présence de l’eau. D’ailleurs, la végétation semble plus verte, surtout lorsqu’elle est rase. Nous rencontrons des pintades de Numidie et un héron mélanocéphale. Une troupe de six bubales se détache au sommet d’une colline. De grosses gouttes comment à tomber. Une troupe de pintades s’enfuit bruyamment avec des jeunes. Nous poursuivons notre ballade en empruntant la « boucle moyenne ». Deux troupes de bonteboks, un rapace et une belle tortue. La pluie redoublant, nous décidons de retourner au chalet. Tiens, les petits piafs reviennent nous rendre visite. De même pour la petite « souris ». Dès que la pluie s’arrête, séance de shooting « Petits piafs ».


26. Tisserin du Cap


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27. Tisserin du Cap


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17h00. Les nuages ont commencé à se dissiper et un vent tiède vient caresser la terrasse du Chalet. Nous décidons de rester sur place en compagnie des petits piafs qui continuent d’occuper le bosquet voisin. « Atelier shooting Petits piafs – 2ème », avec une lumière de plus en plus belle.


28. Coliou rayé


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29. Pie grièche fiscal


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30. Bulbul du Cap


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Je termine la séance à plat ventre sur l’herbe, pour tenter, notamment, d’immortaliser la petite « souris » (en fait il y en a deux). Se relever est un peu laborieux, mais il faut savoir ce que l’on veut, non ?


31. Tisserin du Cap


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32. Rat rayé champêtre


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33. Rat rayé champêtre


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0506785001490964998-8622345231.jpg)


Il est 19h00, le temps d’allumer le braai et de boire un verre en regardant le soleil couchant rougir l’horizon. Les premières étoiles font bientôt leur apparition.


Papy

Très très beau cette série piafs avec notamment la 26 "w" "w" "w"

Une belle série!
Tu sembles avoir rencontré plus de diversité que moi...Tant mieux.

Très belle série aviaire avec de beaux fonds comme on aime!

Une préférence pour les 30 et 32  (L)

Joli, tout ça  (Y)

Belle antilope ce Bontebok!

Les oiseaux sont top avec un plus pour le Tisserin du Cap en28
et le Bulbul du Cap en 30 (Y) (Y) (Y)

La 32 (rat) aussi me plaît beaucoup!

Merci, merci. Reprenons.

Papy  ;)

Jour 10 – Bontebok NP – De Hoop NR            

06h20. Ciel clair. 14°C. Nous partons pour une « boucle moyenne ». Un lièvre détale à la sortie du Camp. Toute la chaîne de montagnes de Langeberge est dégagée. Superbe. Deux oedicnèmes disparaissent trop rapidement dans la végétation. Deux francolins à ailes grises se faufilent dans les herbes.

34. Francolin à ailes grises


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Des bonteboks se poursuivent dans une dépression qui n’en finit pas de reverdir. Deux autres jouent à s’affronter.

35. Bontebok


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0219819001491188545-86223749.jpg)


Nous croisons ensuite une troupe plus importante (les 14 ?). Devant nous, au milieu de la piste, une pintade de Numidie court à toutes jambes pattes rejoindre un groupe d’une vingtaine de copines caquetant à tout va. Elle file : 10 km/h ! Puis, c’est autour de bubales et de deux oedicnèmes tachards que nous arrivons cette fois à approcher. Un rapace tourne dans le ciel. Retour au Chalet.

36. Oedicnème tachard


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0043846001491188590-86223749.jpg)


37. Oedicnème tachard


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0589858001491188617-86223749.jpg)


09h30. 26°C. Nous franchissons la Gate de Bontebok National Park, un petit parc qui nous aura apporté bien des satisfactions. Courses à Swellendam. Une heure plus tard, nous quittons la ville, cap au Sud, par une gravel road. De part et d’autre des champs et des prairies clôturés et quelques exploitations agricoles. Autour d’une mare, une quarantaine d’ibis sacrés, des canards et un héron. Dans un champ, des grues de paradis. Nous avalons finalement assez rapidement les 80 kilomètres qui séparent Bontebok National Park de De Hoop Nature Reserve. Nous y arrivons peu avant midi. Un vent à déraciner les carottes s’est levé et peine à rafraîchir l’atmosphère, tant le soleil tape. Nous ne pouvons obtenir la clé du Cottage car … il n’est pas encore 14h00 (Grrrrr !). Nous décidons de partir en reconnaissance en attendant l’heure fatidique puis, une fois récupéré le sésame, nous prenons possession des lieux, déjeunons et attendons une heure plus favorable pour entamer un drive.

17h30. En route pour Die Mond. Peu d’opportunités de photos mais des rencontres, somme toute, variées. Citons, des francolins, des autruches avec des jeunes, des bonteboks, des pintades de Numidie toujours aussi bruyantes, des vanneaux armés et cinq antilopes que nous n’arrivons pas à identifier, car elles s’enfuient rapidement à notre approche. Il ne nous reste plus qu’à retourner au Cottage. Le vent est toujours aussi fort et contribue fort heureusement à rafraîchir l’atmosphère. Le soir tombe. Les étoiles font leur apparition. « Bar is open ». Santé !

Papy

Pas mal l' oedicnème !


Je ne connaissais pas le vent qui déracine les carottes ....

Moi non plus  :-*

Jour 11 – De Hoop NR

06h30. Temps clair. 14°C. Le vent est tombé. Vite, un petit drive à proximité du Cottage avant le petit-déjeuner, en guise de mise en bouche. Tout au bord de la piste un élan du Cap et son héron garde-bœufs. Puis deux lièvres occupés à brouter, mais bien trop loin pour les « croquer ». Des pintades qui caquètent, encore un lièvre et des tourterelles. 

34. Héron garde-bœufs


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0259530001491281629-86223749.jpg)


08h00. En route pour le drive du matin. Direction, la plage de Koppie Alleen. L’éland du Cap et son héron garde-bœufs sont au même endroit, des francolins s’égaillent. Nous nous approchons bientôt des dunes, constituées d’un sable blanc éclatant. Arrivés au parking, nous nous dirigeons vers la plage et observons les alentours à la jumelle. Aucun animal en vue. Le soleil tape déjà fort. Nous changeons nos plans et préférons nous diriger vers Die Mond. Des souris traversent la piste à toute allure, des autruches se déplacent en file indienne. Attention à ne pas écraser les serpents !


35. Panneau


                                           (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0787922001491281669-86223749.jpg)


Dans une sorte de pan des dizaines de bonteboks et quelques zèbres des montagnes. En arrivant près de la plage, nous déclenchons la fuite éperdue en direction de l’eau de plusieurs dizaines de ce qui semble être des tadornes à tête grise. Nous restons un bon moment à observer ce qui se passe à cet endroit. Un héron cendré, deux échasses blanches et des gravelots arpentent la grève, des foulques et un grèbe huppé plongent.


36. Héron cendré


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0249133001491281714-86223749.jpg)


37. Echasse blanche


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De retour vers le Camp, une troupe d’une bonne vingtaine de jeunes autruches « surveillées » par trois femelles (nurserie ?). Au bord de la piste, une petite mare où s’abreuvent quelques piafs. Nous arrivons au cottage à 11H20, sous une belle chaleur, déjà : 29°C. Restons au frais un moment !

17h30. 26°C. Le vent s’est levé depuis quelques heures lorsque nous débutons le drive de l’après-midi. Nous croisons des bonteboks avec des jeunes ainsi qu’une troupe de babouins. Nous nous attardons à observer les oiseaux qui s’abreuvent à la « petite mare » près de la piste ; en face, une mare plus grande où nous pouvons apercevoir fugitivement un tadorne à tête grise. De retour au cottage, nous sommes accueillis par cinq autruches qui picorent devant la porte. On peut entrer, svpl ?  Il est temps de prendre une douche, de lancer le braai et de prendre un verre. Clop, clop, clop : quatre zèbres de montagne se dirigent vers la rivière, en contrebas du terrain de camping. Cataclop, cataclop, clop, clop, clop : un cinquième s’efforce de rattraper ses copains. La nuit tombée, ils repassent tous les cinq dans l’autre sens...


Papy

C' est toujours joli, une échasse !

J'aime beaucoup la 35 "w"

La 35  ???

Papy

Superbe, le garde-boeufs en 34  (Y)

Jour 12 – De Hoop NR

06h15. « Piou, piou, piou… ». Voilà l’accueil de quatre francolins « criards » lorsque nous ouvrons la porte du Cottage pour le drive du matin. Pour un peu Madame jouerait à la fermière et irait chercher un seau de grains pour nourrir la basse-cour. Pas de chance, rien de ce genre en magasin.

42. Francolin criard


                 (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0382876001491368376-86223749.jpg)


43. francolin criard


                   (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0865298001491367756-86223749.jpg)


Quelques bandes de nuages dans le ciel. Petite brise. 18°C. Des pintades font un potin d’enfer, couvrant presque le chant harmonieux des autres oiseaux qui saluent le jour naissant depuis un bon moment déjà. Quelques dizaines de mètres parcourus et nous tombons sur un premier lièvre. Mais je ne suis pas assez discret en communiquant avec mon « chauffeur » ; résultat : il détale. Nous roulons au pas. Un peu plus loin, deux autres lièvres s’enfuient à notre approche. Serait-ce le matin des lièvres manqués ?  Heureusement non car, bientôt, à une cinquantaine de mètres, au bord de la piste, un quatrième lièvre est absorbé à se nourrir. Approche silencieuse (le retour d’expérience…) en plusieurs étapes, quelques mètres au pas, puis un arrêt et une photo, quelques mètres au pas, un arrêt, une photo, etc… Mais je ne vous apprends rien. La lumière est diffuse, car quelques nuages masquent le soleil levant, mais c’est plutôt un avantage, car le contrejour violent a été évité. Nous restons un bon moment en sa compagnie. Une des très rares voitures rencontrées depuis notre arrivée attend sagement à distance respectueuse que le shooting soit terminé. Pas trop courant, n’est-ce pas ? Petits signes amicaux échangés lors du dépassement. Les occupants de la voiture se sont manifestement bien amusés du spectacle de la dame au volant et du monsieur installé à l’arrière, bonnet vissé sur la tête, l’œil collé au tromblon.

44. Lièvre des buissons


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0590307001491367787-86223749.jpg)


45. Lièvre des buissons


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46. Lièvre des buissons


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47. Lièvre des buissons


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0793833001491367867-86223749.jpg)


De l’autre côté de la piste, un peu plus  loin, dans la « mare un peu plus grande », un tadorne à tête grise immature. Retour à la « petite mare » baignée par une belle lumière rasante. Des pintades de Numidie viennent s’abreuver en caquetant à tout va, perturbant bergeronnettes, gravelots à triple collier et tourterelles à collier. Elles seront chassées par un bontebok.

48. Bergeronnette du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0642344001491367896-86223749.jpg)


49. Gravelot à triple collier


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0512980001491367923-86223749.jpg)


50. Tourterelle à collier


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0665347001491367951-86223749.jpg)


51. Spréo bicolore


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0093006001491367975-86223749.jpg)


De retour au Cottage pour le petit-déjeuner, un francolin criard s’invite à l’intérieur, prêt à prendre sa part de tartines. Un autre s’informe de ce qui pourrait encore traîner du côté du braai. Clic-clac, un portrait serré pour la peine.

52. Francolin criard


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0858576001491368005-86223749.jpg)


Papy

Impressionnant le nombre de lièvres que vous avez vus au cours de ce voyage

Le fond d' oreille qui ressort en rouge ( 47 ) est du plus bel effet

08h15 – 18°C.  Nous reprenons la piste dans une lumière diffuse due à la présence de quelques nuages. Une ombrette en vol. A la « mare un peu plus grande », revoilà le tadorne. Direction Die Mond. Après les lièvres, ce sont les élands du Cap ce matin : une troupe nombreuse (nous en comptons 22), avec de nombreux jeunes. Des mâles imposants et puissants.

53. Tadorne à tête grise


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0142890001491492007-86223749.jpg)


54. Eland du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0706194001491492034-86223749.jpg)


55. Eland du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0716649001491492065-86223749.jpg)


De nombreux bonteboks et quelques zèbres des montagnes occupent le pan avant d’arriver à Die Mond. Le ciel se couvre. Les tadornes s’enfuient bruyamment à notre arrivée. Un ibis sacré, deux échasses blanches, des cormorans et des grèbes, mais souvent trop loin. Nous reprenons notre ballade et tombons bientôt sur une troupe de babouins. L’un d’eux a débusqué un lièvre tapi sous un buisson. Pas rassuré le lièvre. Le babouin s’éloigne, pourchassé par deux hirondelles. Un autre babouin s’intéresse au lièvre, lequel finit par s’enfuir. Pas moyen d’être tranquille. Fin du drive du matin.

56. Babouin chacma


                     (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0199655001491492104-86223749.jpg)


57. La sieste interrompue


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0199338001491492129-86223749.jpg)


58. La sieste interrompue


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0814403001491492171-86223749.jpg)


59. La sieste interrompue


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0270756001491492207-86223749.jpg)


15h40. Les nuages ont disparu. 24°C. Nous tentons une ballade vers Thierhoek par une piste qui nous a été annoncée comme praticable pour notre voiture, bien que ce ne soit pas un 4x4. Mais nous renonçons au bout d’un kilomètre. Retour vers des endroits connus. Soudain, nous apercevons l’arrière-train d’une « bestiole » s’engouffrons dans les buissons au bord de la piste. Allons voir, lentement et … en silence. Quoi ? Un caracal ! Notre premier. Mais pas très coopératif celui-là. Il va se tapir derrière un gros buisson. On ne voit plus qu’un tout petit bout d’oreille. Le temps de mettre jumelles et matos en batterie, et hop, le voilà qui retourne d’où il vient. A vive allure. Nous l’aurons vu…

Après le caracal furtif, c’est au tour des Elands du Cap. Nous en comptons 27 cette fois, dont au moins sept jeunes et un très imposant spécimen dont la bavette descend jusqu’au genoux, mais aucun ne se montrera suffisamment coopératif pour que je puisse le mettre en boîte. Un héron mélanocéphale s’envole, un serpent dans le bec. Au loin, des zèbres de montagne font des cabrioles, cul contre cul. Un autre héron mélanocéphale arpente un taillis. Clic-clac. A la mare « un peu plus grande » un tadorne à tête grise dans de plutôt bonnes conditions d’observation, bien que l’angle de vision soit assez réduit.


60. Tadorne à tête grise


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0270091001491492261-86223749.jpg)


Au bord de la « petite mare » un lièvre, à toucher. Il ne bouge pas lorsqu’une autre voiture le frôle tant il est occupé par son dîner. Puis, une antilope, que nous n’arrivons pas à identifier : greysbok ? Il est temps de préparer le dîner.

61. Lièvre des buissons


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0347055001491492302-86223749.jpg)


Papy

Dommage pour le caracal

Y' a des lièvres à la place mais çà le fait pas ...

Enfin, tu l' a vu, c' est déjà bien !

Je rattrape mon retard :)
Très beau le garde-bœufs en 34 dans cette lumière complice "w"
Belles oreilles ce lièvre des buissons :)

Bien le Caracal!

Eh ben il y a du lièvre ici ! :D
J'aime beaucoup les photos de l'Eland du Cap  (L)

Dommage pour le Caracal mais tu en auras vu 1 ce n'est pas donné à tout le monde et bravo pour les élands et lièvres (Y)

Ah oui, le caracal !

A ce sujet, le caracal fait l'objet d'un suivi particulier dans la région du Karoo où il ne se prive pas, avec le chacal à chabraque, d'aller chercher son casse-croûte du côté des moutons, ce qui n'est pas du goût des éleveurs. Voir à ce sujet le reportage fait par Nathalie Houdin et Denis Palanque sur le Karoo Predator Project.

http://www.nathalie-houdin.com/project/au-coeur-du-karoo-predator-project/

https://www.denispalanque.com/news

Le caracal est également présent à Boulders Beach où il s'attaquerait aux manchots où nous avons vu une pancarte signalant une opération (scientifique) de piégeage en cours.

Quant aux lièvres, nous avons été gâté, c'est vrai ! A Karoo NP, nous avons pensé un moment avoir observé un lièvre des bochimans (riverine rabbit) mais cela n'a pas été le cas, une fois les photos étudiées et les recherches sur cette espèce en danger effectuées.

Papy

Jour 13 – De Hoop NR – Hermanus

06h10. Nous nous préparons à effectuer un court drive avant de quitter De Hoop NR. Le ciel est clair. Température de 16°C. Des francolins se précipitent à notre rencontre lorsque nous sortons du Cottage. Premières rencontres, des autruches : un mâle, deux femelles et trois jeunes en tenue de camouflage, et une pie-grièche fiscal.

62. Autruche


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0273708001491627266-86223749.jpg)


63. Autruche


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0303473001491627298-86223749.jpg)


64. Pie-grièche fiscal


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0802084001491627325-86223749.jpg)


Un lièvre, au loin. Une vingtaine de pintades caquetantes rompent le silence jusqu’alors seulement meublé de chants d’oiseaux plus harmonieux. Nous revoyons furtivement un tadorne, deux vanneaux armés, quelques tourterelles et un héron mélanocéphale. Nous ne tardons pas à prendre notre petit déjeuner et à finir de préparer nos bagages. Il est 08h20 lorsque nous franchissons la Gate pour prendre la gravel road en direction de Bredasdorp. Une « route » au milieu de plaines céréalières où les pick-ups, ou pire les camions, que nous rencontrons soulèvent une poussière du diable, nous obligeant à plusieurs reprises à nous arrêter, la visibilité se rapprochant de zéro.

Entre deux nuages de poussière, nous pouvons cependant observer une buse rounoir perchée sur un piquet de clôture, des troupes d’ibis sacrés d’une vingtaine d’individus environ, malheureusement bien loin de nous, quelques ibis hagedash et enfin, dans un chaume, des grues de paradis.

65. Buse rounoir


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66. Grue de paradis


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Nous roulons à près de … 60 km/h en dégageant des nuages de poussière quand, soudain, Madame dit : « Là, là, des oiseaux que je ne connais pas ». J’arrête le véhicule et recule prudemment. Lorsque la poussière se dissipe, nous voyons, dans un champ moissonné, un groupe de six vautours du Cap, oiseaux que je ne m’attendais absolument pas à voir là. Ils sont assez loin et nous ne pouvons pas tenter de nous en approcher davantage, ne serait-ce qu'en raison de la présence d’une clôture.

67. Vautour du Cap – 1858-35


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0384858001491627576-86223749.jpg)


Nous repartons. A perte de vue, des champs clôturés, moissonnés – chaumes plus ou moins hauts –, des prairies, où paissent vaches ou moutons. Quelques exploitations agricoles. On se croirait quelque part dans les plaines du Middlewest. Changement de décor lorsque nous prenons le cap vers Hermanus. Dans une petite vallée, des vignes et encore des vignes, bientôt remplacées, lorsque nous nous rapprochons de la côte, par des villas et des appartements de vacances. Nous arrivons à Hermanus à midi et nous mettons en quête d’un hébergement pour la nuit. Nous le trouvons en haut de la falaise surplombant le vieux port, dans un petit quartier de vieilles maisons, guest houses, restaurants, boutiques et curio shops. Ambiance balnéaire, contrastant avec celle des derniers dix jours. Nous ne nous en plaignons pas. Une pluie fine s’invite.

Une partie de l’après-midi est consacrée à la mise à jour des notes, au nettoyage approfondi du matos et à des rangements divers. A 16h45, le soleil revenu, un petit tour au bord des rochers surplombant Gearing’s Point. Des damans se prélassent au soleil. Promenade sur le beau sentier qui longe la mer avant d’aller dîner sous la tonnelle d’un restaurant grec. Un dîner fort agréable. Le retour à la civilisation a du bon. 
 
67. Daman des rochers


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0992594001491627608-86223749.jpg)


Papy

Super l'autruchon et les grues de paradis  (L)

Oui, comme Samapi, je trouve l' autruchon extra !

J'aime beaucoup le lièvre en 47 et l'autruche en 63 (Y) (Y) (Y).
Et ces fameuses grues de Paradis "w"

Jour 14 – Hermanus – Boulders Beach

Grasse matinée, pour une fois. Dix heures passées lorsque nous prenons la route, sous un beau soleil. Direction Betty’s Bay où nous arrivons peu avant midi, avec comme but la colonie de manchots du Cap de Stony Point. La lumière est plutôt dure à cette heure de la journée mais, en arrivant de bonne heure, nous aurions fait face, compte tenu de l’implantation de la colonie, a un fort contrejour. Il vaut mieux privilégier l’après-midi. Cela étant, la présence de guano sur le sol sert de réflecteur naturel. L’accès à la colonie se fait par une passerelle en bois avec garde-fous surplombant celle-ci, une passerelle qui vibre sous le pas des nombreux visiteurs. Ambiance de bord de mer, shorts, sandales ou tongs de rigueur, poussettes d’enfants, ice-creams, selfies (interdits avec les manchots) … « Pas cool », diraient les djeuns ! Mais bon, bien obligés de faire avec. Une heure à observer ces beaux petits « pingouins ».

69. Manchot du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0362472001491711401-86223749.jpg)


70. Manchot du Cap


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Nous quittons Betty’s Bay en direction de Gordon’s Bay. Nous empruntons une impressionnante route de corniche, très sinueuse, à la recherche d’un endroit agréable pour pique-niquer. Le voilà mais, lorsque j’ouvre la portière, une violente rafale de vent manque de l’arracher et emporte ma casquette. Nous ne la retrouverons pas. Nous quittons cet endroit trop ventilé à notre goût et trouvons rapidement un endroit plus propice pour déjeuner. Nous contournons la ville de Gordon’s Bay et celle de Strand, en passant par des zones industrielles, plus moches et déprimantes les unes que les autres. A Khayelitsha, alors que la température est montée à 33°C, nous longeons un immense township. Quelle misère ! Nous sommes bouleversés.

Peu après Strandfontein, à un endroit dénommé Baden Powell, la route longe une grande plage de sable blanc. Le vent est toujours aussi fort. La mer est démontée. Des pêcheurs avec de grandes cannes. Rencontre inattendue : deux chars à voile, comme sur la côte d’Opale. Au loin, des voiles de kitesurf. Nous traversons Muizenberg – nous apercevons les cabines de plages de toutes les couleurs –, Kalk Bay, Fish Hoek et Simon’s Town avant d’arriver à Boulders Beach où nous passerons deux nuits. Dîner en terrasse, face à la mer, bien emmitouflés, car le vent s’est à peine calmé. Le soleil s’est couché depuis un moment. Des manchots arrivent à la nage, puis se promènent sur la plage avant d’emprunter, en sautant marche par marche, l’escalier qui mène au restaurant et aux rochers avoisinants. Un beau spectacle.


Jour 15 – Boulders Beach

Le vent s’est déchaîné toute la nuit, nous rappelons la pièce « Les naufragés du Fol espoir », superbement mise en scène par Ariane Mnouchkine. Il est encore bien présent ce matin, lorsque nous partons en excursion pour Cape Point. Beaucoup de cyclistes ce dimanche matin sur la route qui conduit jusqu’au Table Mountain National Park. Nous prenons le funiculaire pour accéder au plus près du phare. Nous sommes pratiquement seuls en ce début de matinée mais, lorsque nous redescendons, les premiers groupes de touristes montent à l’assaut. Courage, fuyons ! Nous achetons des cartes de postales et … une casquette pour remplacer celle emportée par le grand vent de l’histoire. 

 11h00. Cap de Bonne Espérance (d’abord Cap des Tempêtes). Ouh là là. Le parking est archi complet. Que de monde ! Tous ces gens qui se prennent en photo devant la pancarte « Cape of Good Hope ». L’acropole d’Athènes au mois d’août. Nous nous éloignons rapidement, à la recherche d’un peu de tranquillité et sortons les jumelles pour explorer les alentours. Des cormorans et des sternes sur des rochers où les vagues viennent se briser. Mais pas vraiment accessibles. Plus près de nous, un héron mélanocéphale arpente les dunes en quête de son déjeuner. Nous suivons longuement ses déplacements.

71. Héron mélanocéphale


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0349618001491711591-86223749.jpg)


72. Héron mélanocéphale


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0802873001491711619-86223749.jpg)


Retour à Boulders Beach, à l’heure du déjeuner. La plage est noire de monde en ce dimanche. Nous déjeunons en terrasse, rafraîchis par une petite brise bien agréable, avant d’entamer une sieste bienvenue.


Papy

A 16h30, nous partons à pied pour nous rendre à la colonie de manchots du Cap. Comme à Betty’s Bay, l’accès se fait par une passerelle en bois, aboutissant ici jusqu’à une plateforme surplombant une superbe plage, éclairée comme je l’avais prévu. Mais, là aussi, ambiance de fête foraine : bandes bruyantes d’ados en goguette, bambins indisciplinés et braillards, mangeurs d’ice-cream, poussettes, etc… Nous aurions dû nous munir d’un casque antibruit. Côté communion avec la nature, il faudra repasser. Bref, malgré quelques agacements, nous prenons beaucoup de plaisir à observer ces oiseaux.

73. Manchot du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0028715001491798152-862237214.jpg)


74. Manchot du Cap


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75. Manchot du Cap


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76. Manchot du Cap


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77. Manchot du Cap


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78. Manchot du Cap


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79. Manchot du Cap


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Papy

Ils sont bien beaux ces petits manchots, trop photographiés mais bien beaux ....

Très belle série sur les manchots du Cap, avec une préférence en ce qui me concerne pour les 73 et 76  (Y) (L)

Jour 16 – Boulders Beach – Cape Town

Du vent dans la nuit et des bancs de brume au lever du jour, qui masquent les sommets de Cape Point. Nous empruntons une belle route en corniche qui nous conduit jusqu’à Kommetjie. Sur la petite plage de Slankop Die Kom, une otarie à fourrure se prélasse. Aux alentours, des dizaines d’ibis sacrés et d’ibis hagedash, qui ne semblent pas apprécier notre présence. Soudain, arrivé de nulle part, un gros chien vient attaquer l’otarie qui se défend comme elle peu avant de rejoindre la mer. Nous ne la reverrons plus. A l’entrée de la plage, une pancarte : « NO DOGS ».

80. Otarie à fourrure


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0464867001491882726-862237214.jpg)


81. Otarie à fourrure


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0217735001491882762-862237214.jpg)


82. Otarie à fourrure


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0538158001491882789-862237214.jpg)


Je me dirige vers un ensemble de rochers plats, recouverts par endroits d’algues de grande taille. La mer monte et le vent qui s’est levé amène la brume avec lui. Ibis, mouettes, hérons et cormorans en sont, par moment, tout enveloppés. Hors de portée, sur un alignement de rochers des cormorans. Le soleil refait son apparition, la brume a disparu, aussi vite qu’elle est venue. De belles observations, sur la plage et à proximité, ainsi qu’au milieu des rochers.

83. Pigeon roussard


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0372372001491882822-862237214.jpg)


84. Ibis hagedash


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0898549001491882845-862237214.jpg)


85. Mouette de Hartlaub


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0529898001491882868-862237214.jpg)


86. Cormoran africain


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0262726001491882902-862237214.jpg)


87. Bergeronnette du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0407421001491882925-862237214.jpg)


Nous quittons Die Kom vers midi, avant d’emprunter la spectaculaire route en corniche de Chapman’s Peak Drive, longue de neuf kilomètres et forte de 119 virages. Pique-nique avec vue sur plongeante sur Hout Bay. Nous arrivons à Cape Town par la côte et prenons nos quartiers à Green Point dans une superbe et confortable Guest House.


Papy

Le pigeon est splendide,

Ton récit est intéressant avec tous ces détails : c' est un "plus" pour ceux qui souhaiteront aller dans ces lieux

Merci Papy pour cette moisson de superbes images... tu nous gâtes  (L) (L) (L)

Je trouve que certaines photos sont assez saturées (sur mon écran pro en tout cas, pas du tout optimisé).
Est-ce volontaire?
Ça vient peut-être de mon écran  ???

Merci pour ton appréciation.

En ce qui concerne la saturation, peux-tu me donner quelques exemples, au début du carnet, au milieu, etc... pour ce qui te semble le plus significatif, pour que je puisse te répondre plus précisément et m'aider dans le traitement.

Papy

Ce sont surtout les deux photos des élands du Cap, en 54 et 55.
Je trouve les verts assez flashy.
Parfois quand j'ai un ciel couvert, j'ai tendance à trop accentuer les couleurs ce qui donne un peu ce résultat.

Mais c'est assez subjectif, car tout dépend des conditions réelles (par exemple le bleu sur la 49 peut paraître aussi assez accentué mais il arrive parfois d'avoir naturellement de telles couleurs...)

Merci. Voici une nouvelle version de la # 54. Ton avis ?


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0924401001492015077-862237214.jpg)


Papy

Jour 17 – Cape Town

Je décide que le matos sera au repos pour la journée. Il l’a bien mérité. La matinée est consacrée à prendre des repères dans cette grande ville qu’est Cape Town et à effectuer quelques achats, en profitant de la période des soldes. Nous nous renseignons également sur le moyen de nous rendre à Robben Island. Complet pour aujourd’hui. Nous achetons des billets pour le lendemain. Déjeuner à Waterfront. En début d’après-midi, nous arrivons aux Kirstenboch Botanical Gardens, sous un grain qui se transforme bientôt en un crachin très breton. Cela ne nous empêche pas de nous promener dans ces magnifiques jardins adossés à la montagne pendant près de deux heures. Farniente le reste de l’après-midi.


Jour 18 – Cape Town

La journée est consacrée à la visite de Robben Island. Embarquement depuis Waterfront à 11h00 sur une vedette pour une traversée de 30 minutes avant la visite guidée en autocar de l’île. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet, disons, par pudeur. Retour à Waterfront à 15h30. Repos jusqu’au soir.


Jour 19 – Cape Town

C’est avec le soleil que nous arrivons aux Kirstenbosch National Botanical Gardens en début de matinée, avec le matos cette fois. Promenade fort agréable. Je joue à cache-cache avec un cossyphe du Cap, sans pouvoir aboutir à mes fins. Grrrr ! Je reporte alors mon attention sur des souimangas orangés qui s’affairent dans le jardin des éricas. Quels beaux oiseaux ! Des groupes de collégiens encadrés par leur professeur envahissent les pelouses et se rassemblent sous les arbres pour la « leçon de choses ». Certains attaquent leur sandwich de bien bonne heure. Les visiteurs arrivent de plus en plus nombreux, des visiteurs souvent âgés, qui gravissent vaillamment les pentes parfois abruptes du jardin, des familles aussi, le tout dans une ambiance bon enfant. Reposant. Le reste de la journée sera consacrée au farniente.


88. Souimanga orangé


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0900651001492013408-862237214.jpg)


89. Souimanga orangé


                                  (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0647520001492013435-862237214.jpg)


Papy

La différence est énorme entre les deux versions!!
Personnellement je préfère cette nouvelle version, même si par comparaison elle semble manquer de punch, mais ça me semble plus naturel.

Merci

Tes mise à jour me rappellent de très bons souvenirs  "w"

Oui, c'est plus près de l'ambiance du moment. Merci pour ta remarque.


Et bien, à moi aussi. ;)

Papy

Jour 20 – Cape Town – Lambert’s Bay

Un violent orage a éclaté juste avant l’aube, accompagné de fortes rafales de vent, suivi d’averses par intermittence. Nous prenons la route sous un ciel couvert. Il nous faudra pas loin de quatre heures pour atteindre Lambert’s Bay, d’importants travaux routiers nous ayant ralenti.

Lambert’s Bay : son port de pêche, ses conserveries de poisson, son usine de fabrication de french fries, ses bateaux aspirateurs de sable pour rechercher les diamants, le restaurant Isabella’s et ses délicieuses langoustes. Ah, n’oublions pas, la colonie de fous du Cap, les cormorans, mouettes, goélands et sternes. Ambiance étrange mais fort sympathique d’un endroit un peu oublié, quelque part In the middle of nowhere.

16h00. Direction la colonie de fous du Cap. L’accès à la réserve se fait à partir du port de pêche. La jeune personne qui nous délivre les billets d’entrée se morfond dans sa petite cabane. Nous ne croiserons personne si ce n’est un couple avec un jeune enfant. Nous nous dirigeons vers la Bird Hide situé en bordure de la colonie, un imposant bloc de béton qui fait un peu tache dans le paysage. Une salle avec un grand vitrage au rez-de-chaussée et, à l’étage, une large ouverture donnant sur la colonie, complétée par des ouvertures latérales plus petites.

Les premiers fous sont à 20-25 mètres, ce qui n’est pas l’idéal pour réaliser des vues en plan rapproché, ni depuis le « bunker », ni à l’extérieur, tout accès à la colonie n’étant pas autorisé au-delà de la Bird Hide. Si l’on se réfère aux photographies présentes dans la salle du rez-de-chaussée, les fous se seraient installés jusqu’au pied de celle-ci, juste de l’autre côté de la vitre. Une colonie moins nombreuse ? Une période de l’année moins favorable ? Ce qui est peu probable vu la présence de très nombreux jeunes.

Bref, une petite déception pour cette première visite, d’autant plus que la majeure partie de la colonie est à contrejour l’après-midi. Pas de panique, nous reviendrons les deux matins suivants.

90 Fou du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0178222001492057053-862237214.jpg)


91. Fou du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0417941001492057082-862237214.jpg)


Nous investissons ensuite la jetée, sans rencontrer âme qui vive, ce qui n’est pas fait pour nous déplaire, bien au  contraire. Quelques photos de goélands du Cap, puis, au terme d’une patiente approche sur les fesses, de cormorans, alors qu’un vent frais s’est levé.

92. Goéland du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0094906001492057113-862237214.jpg)


93. Goéland du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0960059001492057926-862237214.jpg)         


94. Goéland du Cap


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0358638001492057174-862237214.jpg)


95. Cormoran africain


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0115796001492057199-862237214.jpg)
 

96. Cormoran africain


                 (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0875917001492057223-862237214.jpg)


Dîner au restaurant du port, dans une ambiance chaleureuse et joyeuse. Au menu : huîtres et poisson. Notre voisin s’attaque à un steak complété d’un train de ribs monstrueux, et accompagné d’une solide portion de french fries, alors que sa moitié se contente d’un modeste burger. Malgré sa carrure imposante, il n’arrive pas au bout et s’avoue vaincu, en prenant l’assistance à témoin. Tout le monde compatit avec force clins d’œil et sourires amusés. Il ne reste plus qu’une solution pour sauver l’honneur : le doggy-bag ! Bref tout le monde s‘amuse comme des … fous.


Papy

Les fous ont l' air d' être très nombreux. Sais-tu combien il y en a ?

Tu as certainement pris beaucoup de photos en vol

Il y aurait actuellement entre 4000 et 6000 couples.
Pour plus d'infos : http://www.adu.uct.ac.za/adu/projects/sea-shore-birds/sites/sa/lamberts-bay

Non, je n'ai pas pris beaucoup de photos en vol, étant limité, techniquement parlant, par mon matos.

Papy

Oui ils sont en nombre sur la 91 et la photo le rend bien  (Y)

Encore une belle moisson d'oiseaux!
Je retiens le beau pigeon roussard (même si les couleurs paraissent bien saturées)
et le cormoran en 96 (avec l'oeil bien net sous l'aile ;)
Carnet très agréable à lire , merci Papy pour toutes ces infos.

Merci pour vos commentaires.

Poursuivons, poursuivons.

Papy

Jour 21 – Lambert’s Bay

09h00. Nous revoilà à l’entrée de la Bird Island Nature Reserve, sous un beau soleil, ventilé par une petite brise et par une température de 18°C. La jeune personne qui délivre les billets se morfond toujours au fond de sa petite cabane. Depuis la Bird Hide nous pouvons observer, dans de bien meilleures conditions que la veille, le spectacle que nous offrent ces magnifiques oiseaux.

97. Colonie de fous du Cap et la Bird Hide


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0562301001492144135-862237214.jpg)


Une large bande de terrain sablonneux situé entre la colonie et la Bird Hide sert de piste d’envol. Chacun se présente pour prendre son envol à tour de rôle : arrivée cahin-caha en bout de « piste » – certains plus téméraires ou plus expérimentés préfèrent décoller depuis une « bretelle » -, puis déploiement et battement des ailes, mise en mouvement des pattes et hop, plein gaz. Le « train » est vite rentré. L’envol est laborieux mais, une fois la bonne vitesse acquise, l’affaire est réglée. Décollage réussi.

98. Fou du Cap – « Paré pour le décollage »


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0049533001492144290-862237214.jpg)


99. Fou du Cap – « Décollage en cours »


                   (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0226059001492144324-862237214.jpg)


Des fous reviennent de la pêche et tournent au-dessus de la colonie pour repérer leur point de « chute ». Regardez, en voilà un en approche, légèrement cabré. Puis, la sortie du train des pattes débute avant que les ailes ne soient largement déployées. Allez, « train et volets sortis », on replie tout et PLOUF ! Posé, enfin « crashé », le plus souvent. S’ensuit un rituel de reconnaissance … ou une belle prise de bec si la cible est manquée.

100. Fou du Cap – « Approche intermédiaire »


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0570660001492144374-862237214.jpg)


101. Fou du Cap – « Approche finale »


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0429963001492144403-862237214.jpg)


102. Fou du Cap – « Courte finale »


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0573554001492144433-862237214.jpg)


103. Fou du Cap – « Avant atterrissage »


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0227869001492144466-862237214.jpg)


Mais, si cela ne se passe pas comme prévu, il faut alors effectuer une remise de gaz. Gare au trafic en « tour de piste » !

104. Fou du Cap – « Remise de gaz »


                    (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0196881001492144494-862237214.jpg)

 
Nous sommes scotchés par le spectacle que nous suivons depuis la « tour de contrôle » que constitue l’étage de la Bird Hide. 

Ah, j’oubliais, une colonie de fous, cela fait du bruit : CRRR CRRRR CRRR (www.xeno-canto.org/269555). Nous restons à les observer jusqu’à l’heure du déjeuner, déjeuner qui sera suivi d’une sieste.


Papy

Quel rassemblement, en effet !

C' est vrai que les décollages et les atterrissages sont assez captivants

16h00. Nous sommes de retour à Bird Island. La jeune personne de l’entrée de la réserve a trouvé des copines pour bavarder. Oui, notre billet est valable pour la journée. « Atelier goéland et cormorans » depuis la jetée en cette fin d’après-midi. La lumière est belle, alors au travail. Les séquences d’approche sont assez longues sinon, c'est l’envol. Heureusement, de très rares promeneurs. Approches en canard ou sur les fesses – mon pantalon de safari préféré, certes âgé de près de quinze ans, n’y résistera pas, provoquant l’hilarité de Madame, on se demande bien pourquoi – avec le matos sur trépied, pour se rapprocher des zoziaux et tenter notamment des portraits serrés. Les portraits les plus serrés seront pris à une distance de trois mètres cinquante, après une approche de plus de dix minutes. 18h30. Le vent s’est levé, il est temps de replier le matos.

105. Goéland du Cap


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106. Goéland du Cap


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107. Cormoran à poitrine blanche


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108. Cormoran du Cap


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109. Cormoran du Cap


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110. Cormoran du Cap


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111. Cormoran du Cap


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112. Cormoran du Cap


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19h30. Le soir tombe doucement. CRRR CRRRR CRRR font les fous. Un important vol de sternes se dirige vers les toits des bâtiments environnants, rejointes peu après, pour y passer la nuit, par des centaines de mouettes, goélands et cormorans. Nous nous installons à la terrasse du restaurant du port pour y dîner. Un restaurant très fréquenté ce samedi soir. Des jeunes, des moins jeunes, des plus âgés, des vraiment âgés, des qui sortent leur meuf, des qui paient un verre à mémé, … et nous. Demain, nous rentrons en France, alors nous commandons de la langouste grillée pour notre dîner. Bref, c’est la fièvre du samedi soir à Lambert’s Bay !


Papy

Et bien, quel investissement pour approcher ces goélands et ces cormorans !

Mais les gros plans que tu as faits sont très bien ( 110 )

Excellent tous ces fous du cap !! J'adore la 101  (L) et les gros plans en 109 et 110 sont très bien réussis également avec de belles couleurs  (Y)

Avec tous ces fous çà doit crépiter dans le hide. c'est un goéland Dominicain Papy  ;)

Très belles mises à jour y pas à dire! Un bout du Monde très sauvage au final avec un peu de tout pour tout le Monde! (L)

Merci pour vos appréciations et commentaires. Bientôt, les derniers moments de ce voyage.

Papy

Merci Robert. Pour le nom en français de ce goéland je m'étais uniquement fié au fil dédié de COW, sans aller plus loin. Je vais corriger cela.

Papy

De superbes portraits d'oiseaux de mer (Y) (Y)
Bravo Papy!

Jour 22 – Lambert’s Bay – Cape Town – Strasbourg

09h15. Les bagages sont faits et chargés, le matos est rangé, sauf les jumelles. Nous revoilà au port. La jeune personne se re-morfond dans sa petite cabane. Promenade sur la jetée. Les bateaux de pêche et leur chargement de casiers sont à quai, les bateaux « aspirateurs de diamants » n’ont pas bougé depuis trois jours, l’usine de french fries tourne à fond – la benne recevant les épluchures de pommes de terre est presque pleine, faisant le bonheur de dizaines de mouettes et de goélands –, un phoque pointe son museau à l’entrée du port, où vient nager un manchot solitaire…

18h00. Nous arrivons à l’aéroport de Cape Town. Une longue attente débute jusqu’au départ pour Charles-De Gaulle, où nous arrivons après un vol sans histoire de plus de onze heures. Juste le temps à l’arrivée de récupérer nos bagages, de boire un café et nous voilà dans le TGV pour Strasbourg, où nous arrivons à 15h00. Plus de chariot à bagages en gare, ascenseur en panne, peux mieux faire ! Nous regrettons déjà nos zèbres, bonteboks, manchots et cormorans.   


EPILOGUE

Merci à tous ceux qui, par leur carnet ou leurs posts, m’ont inspiré et conseillé pour ce voyage et ont ainsi largement contribué à la préparation et à la mise au point de mon projet. En espérant que ce carnet pourra être une source d’inspiration pour beaucoup.



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Papy

Merci pour toutes ces belles images et les explications détaillées

Dur le retour après un tel séjour

Oui merci pour ce carnet très complet et très riche!
J'ai pu refaire un voyage grâce à toi.
Bonne continuation
Patrick

Ton carnet de voyage dans cette partie de l'Afrique de décembre 2009 - janvier 2010 m'a servi de point de départ pour lancer ce projet. Alors je suis bien content que tu ais pu revivre quelques-uns de ces moments grâce à mon carnet.

Jean-Marie  ;)

merci pour ce carnet Papy  :v:

Très belle série d'oiseaux marins pour la fin  (Y)

Merci pour le carnet, et bravo, Papy !

Merci pour ce beau et dépaysant carnet Papy  (Y) :)

C'est pour çà que nous revenons, c'est pour reparti !  :D

Merci papy d'avoir réveillé mes souvenirs sur ces belles destinations  "w"

Merci à Papy pour ce joli carnet avec une faune peu souvent photographiée, notamment quelques jolies coches ornithologiques.

Le comportement observé chez les damalisques est fort intéressant. Il semblerait qu'il s'agisse d'une sorte de "démocratie", rapportée chez différentes espèces d'ongulés. En orientant son corps dans une direction, chaque membre du groupe indique son "vote" sur la direction à prendre par le troupeau pour rejoindre un nouveau pâturage. Quand l'unanimité est atteinte, le groupe commence à se mouvoir. C'est encore un phénomène mal compris car le fonctionnement social de nombreux ongulés est encore assez peu étudiée. Il serait notamment intéressant de savoir si l'avis de chacun compte autant.

Merci pour cet éclairage.

Papy  :)