Colors Of WildLife

   Les exifs de nos souvenirs sont parfois trompeurs…

   On pourrait croire, en examinant les données de mes cartes mémoires, que le voyage que je vais raconter ici s’est étalé entre avril et juillet 2016, sur deux périodes relativement brèves de deux semaines chacune.
   En réalité,  ce voyage, je l’ai entrepris quand j’avais six ou sept ans ans,  je ne sais plus exactement. Le vieux téléviseur en noir et blanc de mes grands-parents crachotait une fois par semaine un épisode de Daktari et moi, dans le potager de Corrèze, j’étais un vétérinaire de brousse.
   Caché derrière les plants de tomates, à la frontière des sillons de fraises et des rangées de pommes de terre, je soignais pendant des heures le chien de la maison, un épagneul breton prénommée Riquita (excellent chasseur soit dit en passant). La brave bête faisait de son mieux, avec une patience qui m’étonne encore, un demi-siècle plus tard, pour se transformer en lion, en rhino ou en léopard et subir sans broncher mes anesthésies et mes soins d’urgence, toujours sous la menace de terribles braconniers, généralement dissimulés dans les maïs.

   A cette époque, faire des rencontres comme celle-ci,
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… vivre l’aventure africaine,
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et contempler les animaux sauvages et libres…
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…. était à peu près aussi réaliste pour moi que de marcher sur la Lune. Dans ma famille, on ne partait pas vacances en Afrique.
   Mais quand on a six ans, la brousse commence au bout du jardin.


   Le Botswana, où je vous emmène maintenant, a donc eu pour moi ce parfum inimitable d’une aventure commencée en imagination il y a presque un demi-siècle.
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   Certes l’Afrique de Stanley et Livingstone, celle de Karen Blixen, d’Hemingway ou de Joseph Kessel, que j’ai découverte plus tard dans les livres, cette Afrique-là n’existe plus. On se s’aventure plus seul et à la boussole en territoire inexploré parmi des tribus insoumises, on ne risque plus sa vie à s’enfoncer dans le Kalahari et dans l’Okavango – là où nous allons voyager ensemble -- et les  parcs naturels sont désormais délimités, gérés,  administrés et soumis à des règles strictes de camping.

   Le Botswana garde pourtant un charme que l’Afrique du sud a perdu. Les réserves y sont ouvertes et les animaux libres d’y circuler à leur guise. On peut y voir des lions ou des hyènes en sortant la tête de la tente, car les camps de brousse ne sont pas clôturés. Et les pistes sablonneuses de brousse ou de désert, à l’ancienne, proposent au pilote de 4x4 quelques défis dignes de la grande époque.
La nuit, l’absence de pollution lumineuse permet aussi un voyage dans le temps, lorsque s’offre tout à coup un ciel africain qui, lui, n’a pas changé depuis des millénaires.
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   Avant de partir pour regagner l’Europe après cinq ans d’Afrique du Sud, j’avais donc décidé de passer la frontière vers le nord et de m’enfoncer dans les immensités du continent, en quête d’un peu plus de solitude et de magie africaine.

   Ce serait, en avril, le KTP : Transfrontier Kalahari Parc, à cheval sur l’Afrique du Sud et le Botswana, une aventure partagée avec un ami d’enfance, Didier. Connu à l’âge des culottes courtes, au moment même où germaient en moi ces rêves d’Afrique, sans même que je m’en rende compte.
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 Et, en juillet, le delta de l’Okavango, dans et autour du parc de Moremi, avec mon fils de 24 ans, Johann, remarquable photographe déjà. La prochaine génération à qui, j’en suis heureux, j’ai transmis cette passion de l’aventure en général et de l’Afrique en particulier.
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Pour ce voyage dans le temps, j’aurais évidemment bien aimé disposer de la célèbre Jeep Gladiator zébrée (version 1966) du bon Daktari,
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mais il y a des rêves auxquels il faut savoir renoncer.
Je me suis donc rabattu sur un Ford Ranger loué à Avis Safari, entièrement équipé camping. Et, sans faire offense à la mémoire des grands aventuriers du siècle passé, j’avoue que je n’ai pas été déçu :
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Mais assez parlé maintenant. Place aux images, et à ce carnet en deux volets, Kalahari d’avril et Okavango de juillet !

Ah coool.

le voilà ce joli carnet qui commence bien, en texte, et en images...
J'ai hâte de voir la suite

;)
Franck

Tu me fais déjà rêvé, j'embarque avec plus que du plaisir "w" "w" "w". Pour moi le Botswana reste LA destination pour toutes les rasions que tu as exposées mais par contre si le camping à ma préférence il me faut un chauffeur et la logistique, je me sens bien incapable de le faire seul, ce qui me rend ton carnet encore plus attractif :v: :v: :v:

Ta présentation est très originale et très plaisante à lire. Merci pour la piqure de rappel avec cette jolie voiture zébrée du fameux docteur des années 70, qui ne souviens pas de lion qui louchait, Clarence je crois ?  :-*
Grâce à ta photo je me souviens aussi que j'avais sa voiture quand j'étais gosse.... en miniature bien entendu. :)

Pour en revenir à tes photos, superbe entrée en matière également. Les photos nocturnes sont très réussies...  "w"

PS : Je n'ai jamais fait de trip comme çà où on peut devenir sans problème une proie potentielle. Il n'y a aucun risque le soir à manger dehors comme c'est le cas sur ta photo A8 ? Parce qu'avec une si faible visibilité il me semble impossible d'anticiper quoi que se soit...  ???

Quel beau début et narration pour ce carnet !  (Y)

la narration et les photos soignées: 2 bonnes raisons de suivre ce nouveau carnet
alléchant ;)
Ah le Botswana...j'en rentre à peine et déjà envie d'y retourner!

Beau début.....

Qui me fait un drôle d'effet étant moi même originaire du fin fond de la même Corrèze  ;) et également super fan de Daktari, comme beaucoup à cette époque !  :)
Comme toi, je ne pensais jamais pouvoir poser les pieds en Afrique un jour et pourtant, le rêve est devenu réalité !!
Je l'apprécie d'autant plus...  (L)

Vite vite, la suite STP....

et hop j'embarque également... dans 3 jours je serais également en version camping avec tente sur le toit dans le non moins beau désert du Namib alors je prends une 'tite piqure un peu avant

qui ne se rappelle pas effectivement Dakari et Clarence, qui n'a pas eu toutes ces images dans la tête avant d'aller fouler le sol de ces terres africaines? et le pire c'est qu'on en redemande  ;D

sans oublier Judy  ;)

bigre, je m'aperçois (puisque j'y étais aussi) que beaucoup de COWpains à l'époque avaient déjà des aventures africaines plein la tête  "k"

Merci Chris de nous faire revivre cela en ouverture de ton nouveau carnet.

J'embarque avec grand plaisir pour suivre tes émotions et découvertes.

J'embarque aussi  :D

Quelle entrée en matière !!!

Ouh là là, j'arrrrrrive. Une petite place siouplait !

Papy

Quel beau début de carnet ,vivement la suite .... "k"

Très belle introduction  :)

Yeah, ça c'est de l'intro !
Chris : le poids des mots, le choc des photos :)

Superbes premières images, souvenirs et récit excellents, que demander de plus? Ah oui, la suite.. :)

Superbe entrée en matière (Y)
Le décor est planté, maintenant on embarque  :)

J'en salive d'avance !! Une fort belle entrée en matière, des photos très soignées et une narration qui nous transporte....
Alors pour sûr, je prends place à bord.

Merci de vos retours encourageants...
Donc, en route.










   Dix heures de route depuis Johannesburg, pour gagner l’unique porte du parc côté sud-africain, qui donne directement dans le camp de Twee Rivieren. Dix heures d’une conversation joyeuse et enfiévrée entre deux amis séparés depuis de longs mois.
   Puis c’est l’entrée dans le KTP, en milieu d’après-midi, une fois les formalités accomplies.
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   Et soudain, le silence dans la voiture.
   
   Le désert impose sa présence, d’un seul coup.
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  Twee Rivieren, en Afrikaans, signifie « Deux Rivières ». 
  Et voilà le KTP entièrement décrit, ou presque. La vie de ce parc de 37.256 km2  (plus grand que la Belgique, avec ses  30.500 km2) se concentre dans les vallées de la Nossob et de l’Aoub, qui forment un V ouvert vers le nord, et convergent à Twee Rivieren.
   Les « lits de rivière » sont en fait indécelables pour un œil européen, qui ne voit que de vastes plaines de lumière dure, entre deux crêtes de falaises ou de dunes aux couleurs chaudes. Pas une goutte d’eau courante en surface… Seules quelques plantes coriaces témoignent, par endroits, de l’existence d’une eau souterraine.
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   Le désert à l’état brut. Sauvage et pur. Libre de toute trace humaine.

   Illusion bien sûr. L’Afrique indomptée n’existe plus depuis longtemps… Pour fixer dans le parc les animaux, et les touristes, plus de quatre-vingt points d’eau artificiels ont été créés dans les deux vallées.
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   Le résultat, en termes de conservation, est encourageant: les antilopes autrefois migratrices, springboks, oryx, bubales et gnous, en régression constante depuis un siècle, ont vu leurs populations stabilisées dans le KTP. Et leur densité explique celle des prédateurs.
   C’est dans cet écosystème « naturel » mais soigneusement entretenu, que nous allons voir, durant ce séjour, d’innombrables rapaces et, presque tous les jours, le Roi des animaux.
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Avec sa Reine, bien entendu
C3
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A suivre

...'tain... ça commence fort et ça donne très envie...  (L)

Les deux gazelles sont magnifiques dans cette belle lumière...!
ça pique et c'est bien coloré.. ;)

Et l'aigle est SU-PER-BE... !

Franck

Très chouette je vais me régaler  "w"

Sur cette série je retiens le plan large avec les oryxs et la lionne dans la belle lumière (L)

Oh que tout celà donne envie !!
Pour ma part B5 et C3 touché  (L)

Magnifique, j'en redemande un peu plus à chaque post. Ne nous fait pas trop attendre  "w"

J'embarque avec plaisir, l'entrée en matière est magnifique et me fait penser à ma jeunesse  :) Daktari le feuilleton culte avec Flipper

J'aime beaucoup la C2 du King  "w"

ça démarre très fort ce carnet
de belles attitudes, de belles lumières mais j'ai un petit penchant pour la C1  (Y)

J'arrive, avec du retard, mais j'arrive  :v:
Quelle drôle d'impression : j'ai cru lire une description de mes vacances à la campagne en te lisant, passées à "traquer" en rêve tous ces animaux dans la dangereuse brousse bourguignonne, le tout avec une tenue de Daktari faite maison !
La découverte de la savane africaine bien plus tard,  au Botswana justement, s'est faite au cours d'un voyage mémorable avec  une jubilation de chaque jour et cette impression d'avoir trouvé ma "vraie" place.....

Un super début de carnet, original, plaisant à lire, avec des photos  (L)
J'adore les C2 et C3
Je sens que nous allons nous régaler  :)
Et merci pour ce moment de nostalgie, si bien exprimée, grâce à laquelle j'ai rajeuni de 45 ans d'un coup pendant 5 minutes   :k:

   Je vois que nous sommes assez nombreux pour fonder un forum ou ouvrir une page Facebook des fans de Daktari  :D
   (Ca en dit long sur notre moyenne d'âge, ça  :-*)

   Du coup, avant de reprendre le récit, j'ai envie de partager avec vous ce document.

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Amusant de voir les 4x4 de l'époque  :)

  Le camp de Twee Rivieren, où nous passons notre première nuit, est une sorte de sas entre la civilisation et la vie sauvage que nous allons mener dans les jours à venir. On y trouve, comme dans tous les camps principaux des parcs sud-africains, un petit shop à l’odeur de bois sec et de biltong, un bloc sanitaire propre, une station service.
   C’est là que s’effectue l’obligatoire dégonflage des pneus. Pour éviter de détériorer les pistes de sable compact où, explique la brochure d’accueil,  les pneus trop durs creusent rapidement des ornières. Accessoirement aussi pour limiter les risques d’ensablement sur les zones de terrain meuble.  Nous en reparlerons.
 Premier montage des tentes, premier feu de camp, première bière devant le braai et première entrecôte à la braise. Il faut ce qu’il faut pour prendre le rythme du safari. Nous sommes en automne mais la nuit est déjà froide. Les couvertures d’Avis Safari sont bien légères et les duvets sont les bienvenus.

   Réveil à six heures, en pleine nuit. En avril, l’accès au parc est autorisé à partir de sept heures. A Twee Rivieren, il faut en outre passer à la « gate » chaque fois que l’on quitte le camp, pour déposer son plan de route. Le soleil est encore caché derrière les dunes lorsque nous nous enfonçons dans la vallée de la Nossob, qui marque la frontière entre le Bostwana et l’Afrique du Sud.
   Enchantement d’un premier matin… Bonheur d’une première coche sur « la-liste-des-photos-à-faire-absolument-dans-le-KTP ». Ma chair de poule n’a peut-être pas pour seul raison le froid du petit jour…
   Les images, je crois, disent beaucoup mieux que les mots ce que nous ressentons.
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   Puis le soleil monte et là, surprise. Le « désert » du Kalahari est… vert.
   Nous sommes en automne austral. La saison des pluies vient de se terminer, et les célèbres dunes orange sont, par plaques, hérissées de hautes herbes où les chacals jouent à cache-cache avec les oryx.
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   La vallée entre les dunes est le royaume des springboks. Des dizaines, des centaines de ces antilopes aériennes s’ébattent en toute liberté.
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   Je suis fasciné depuis des années par la course des springboks, unique chez les antilopes: un rebond qui semble les libérer de l’apesanteur, suivi d’un instant magique de suspension dans l’air.  Je les ai déjà vues, dans d’autres parcs, sans jamais parvenir à fixer sur mon capteur cet instant où elles flottent entre terre et ciel.
   Là, je viens de réussir un atterrissage.
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   Mais je me promets de faire mieux durant ce séjour, si l’occasion s’en présente.

   Près du point d’eau de Rooiputs, un combat vient de commencer…
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   Le cliquètement des cornes qui s’entrechoquent s’entend de loin, sous le vent. Un lion qui somnole reconnaît le signal.
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D’expérience, le grand fauve sait qu’il tient une opportunité, et se lance dans la direction des combattants…
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… qui, trop concentrés, ne le voient absolument pas arriver
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A suivre…

La C4   "k"
Et le regard du lion sur la D2   (L) 
Mais les autres ne sont pas en reste !

ça c'est du suspens :o
superbe contre jour sur les C4 et C5 (Y)

oui magnifique  (L) (L)

Comme les cowpains. C4 & C5  "w"

Bien trouvé le document sur les 4x4 des années 60  :-*
Déjà bien encombrées les pistes à cette époque  >:(

Magnifique cette lumière de feu au lever du soleil en C4 et C5  "w"
Et puis la série sur les springboks avec une préférence pour les C9, C11 et D3 (les dos arc-boutés dégagent bien toute la puissance du combat).

Pas original mon avis, comme tout le monde je trouve tes contre-jours C4 et C5 somptueux "w" "w" "w"

Même si j'ai pu constater une évolution au coeur du KTP sur une bonne dizaine d'années (plus de fréquentation touristique, moins d'animaux) depuis
- L'asphaltage de la terrible gravel Road entre Askam et TR
- L'ouverture de la frontière à Mata Mata avec la Namibie
- La rénovation et l'agrandissement de certains Rest Camps
- L'implantation de nouvelles structures (Lodges Xaus et côté Botswanais)

Ce parc restera à jamais profondément ancré dans mon coeur, avec ses étendues semi-arides, la couleur de ses paysages, sa golden light unique, ses oiseaux de proies, ses félins...

Merci de m'y replonger avec ces couleurs du réveil, avec ces antilopes, ce bateleur et ce superbe mâle lion...

KTP atmosphère I love you!

Simba

Moi qui ne connait pas ce coin de l'Afrique j'avoue que tous vos fils successifs attisent ma curiosité. Cette dernière série confirme une fois de plus l'intérêt de ce parc. Les premières photos sont superbes  "w"

Je n'ose pas imaginer la suite.....  :o

Tu manie aussi bien l'art rhétorique que photographique ! quelle belle introduction pour cette balade africaine  "w" que je vais suivre avec grand plaisir (en attendant la nôtre en Octobre  (L))

Levers de soleil magiques...

Le chacal en # C7  "w"

Papy

Des ambiances extraordinaires, les lions, les springboks et ce bateleur, quel bonheur tout ça!

Toujours aussi fan de la C4  (L) (L)

Superbe Chris, ça donne envie ce KTP avec la 4 "k"
Les lions sont magnifiques également (Y) (Y) (Y)

Super Chris, vivement cet été où j'y serais  :)

      Le lion est encore à une bonne cinquantaine de mètres des deux combattants.  J’admire sa  course nonchalante, cette façon de mimer l’indifférence dans un petit galop décontracté, comme s’il n’était pas question de mort et de survie, mais d’un simple un jeu dont il serait le maître. Un seigneur.
   Il sait les springboks aveuglés par leur lutte. Il sait aussi que sur cette plaine dégagée, ses chances d’arriver avant d'être repéré sont faibles.
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   Les deux gladiateurs devront la vie sauve à leur troupeau, qui détale à la vue du lion, provoquant l’arrêt immédiat du combat et la fuite des combattants.
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     Tant pis, un steak de springbok au petit-déjeuner n’aurait pas été refus…
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   Le roi lion se recouche alors, tout près de la piste, et nous allons passer avec lui beaucoup de temps. Pour le plaisir.
   
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   Notre premier camp de brousse sera Rooiputs.
   Le confort ? Une plaque de béton surmontée d’une structure pyramidale en bois dotée d’un paratonnerre. Un emplacement au sol pour faire le feu, et une cabine de rondins en guise de douche.
   La réserve d’eau est pleine et nous pourrons nous laver sous l’eau glacée, sous le regard attentif de quelques habitants des lieux (ici un écureuil terrestre).
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    Les camps du Botswana, ô miracle, comptent généralement entre quatre et dix emplacements, espacés de plusieurs dizaines de mètres. Ici, nous sommes seuls. Nos voisins sont cachés par un repli de dunes et nous ne voyons même pas leur feu.
   Premier soir magique, même si je ne suis guère rassuré lorsqu’il s’agit de marcher une vingtaine de mètres jusqu’au robinet à la nuit tombante, ou simplement de m’éloigner du feu pour prendre des photos de nuit...
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      Histoire de créer l’ambiance, je raconte à Didier une vieille anecdote que l’on se refile de photographe à campeur dans les soirées de Johannesburg, où il est question d’un touriste allemand parti à la douche et dont on n’a jamais retrouvé le corps…

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   Au fond du désert, à droite, se trouve Polentswa. Le coin de brousse où nous allons passer quatre nuits. A plus de 200 km de Twee Rivieren par la vallée de la Nossob.
Au passage nous avons traversé le camp « principal » de Nossob. Petit, sauvage, malgré son camping clôturé, son shop et sa station service.  Plusieurs chalets en brique rouge y sont en construction. J’ai failli écrire « malheureusement » ! Car il faut ici assumer son égoïsme : l’extraordinaire sentiment de solitude que l’on peut ressentir dans le KTP est dû au fait qu’il y a très peu d’hébergements. Et comme la première ville, Upington, se trouve à 250 km de route de la porte d’entrée, on rencontre peu de visiteurs à la journée.
   L’envers de la médaille, c’est qu’il faut s’y prendre des mois à l’avance pour réserver ses emplacements. Je suis passé par une agence, Botswana Footprint (que je recommande) et, bien que je les ai contactés dix mois avant mon séjour, je n’ai pas pu avoir toutes les nuités en camp de brousse que j’avais demandées.
   Le voyage est agréable, le sable doux sous les roues et la piste facile.
   Première rencontre, comme la veille, avec des springboks montés sur ressorts.
Adulte…
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Et jeune
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Whaoooo ! Comment ils font ça ces herbivores?
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(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0281882001475239088-887524552.jpg)

   Je trouve que je progresse dans ma technique pour les attraper en vol… Mais j’ai en tête une image encore un peu différente. Je veux un springbok en apesanteur!
   Plus loin, c’est une lionne que nous croisons sur la piste. On voit, sur la première image, dans le lointain, les fameuses dunes orange du Kalahari. Sur les photos prises en hiver, elles sont nues. Là, comme vous pouvez l’apercevoir, elles sont mangées par la végétation.
E8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0482889001475239098-887524552.jpg)

E9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0061212001475239110-887524552.jpg)

   Doucement, la lumière décline…
E10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0458613001475239133-887524552.jpg)

F1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0995187001475239145-887524552.jpg)

(La mouche. Vous l’avez vue, la mouche ?)

   Et c’est l’arrivée au point d’eau de Polentswa.

   J’ai dans mon sac le petit guide du KTP de Hannes Lochner (collection Photo Tips), le plus talentueux photographe de ce parc, qui y a passé cinq ans. Il assure que le point d’eau de Polentswa est un formidable endroit pour voir herbivores et prédateurs converger en fin de journée.
   Nous allons vite comprendre qu’en avril, juste après les pluies, le désert est parsemé de de flaques suffisantes pour désaltérer les animaux accoutumés à la sécheresse. Les planques au point d’eau « officiels » ne sont pas productives.
   Belle surprise toutefois pour notre premier soir à  l’affût. Ce bateleur au bain nous régale pendant 20 bonnes minutes. Dans l’armoire aux trésors de mes amis photographes à Johannesburg, j’ai réussi à emprunter un 500 mm f4, qui va faire merveille avec les oiseaux.
F2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0242252001475239697-887524552.jpg)

F3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0233248001475239706-887524552.jpg)

F4 
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0873562001475239713-887524552.jpg)

 Le « Wilderness camp » de Polentswa ne mérite même pas le nom de « camp ». Juste un cercle de sable, et la fameuse pyramide et son paratonnerre. La cabine de douche en rondins est bien là,  un peu à l’écart, mais pas une goutte d’eau n’y coule. Je suppose que ceux qui reviendront dans quelques années y trouveront du confort…
   F5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0586012001475239727-887524552.jpg)

   Nous sommes entrés dans la routine du safari… Dépliage des tentes, feu, bière, braaï, vigilance, par peur des prédateurs. Comme le disait la baronne Blixen, « il y a quelque chose dans la vie de safari qui vous fait oublier tous les chagrins et vous donne l’impression que vous avez bu une demi-bouteille de Champagne. On est pénétré par la reconnaissance la plus profonde pour le fait d’être au monde ».
   Ce soir, je prends des photos de nuit. Je m’efforce d’intégrer dans l’image à la fois notre feu, un arbre, le ciel africain, un personnage. Travail au retardateur, multiples essais, 20 secondes, 30 secondes, une minute, je joue avec les ISO…
    A l’horizon gronde un orage. 
   Il m’a fallu du temps, mais j’ai fini par capturer un éclair ! (merci Didier d’avoir fait la cuisine pendant que je jouais à l’artiste…).

   F6
   (http://photo.colorsofwildlife.net/201609-0056680001475239738-887524552.jpg)

   Cette photo, en grande partie due à la chance, a pour moi une valeur presque magique. J’y vois une sorte d’auto-portrait « philosophique".  Une silhouette éphémère, qui ne doit sa brève existence qu’à la lumière tombée du Ciel et au feu allumé sur le sable par nos ancêtres. L’histoire de notre passage sur Terre.

A suivre…

Cette dernière photo est terrible, si aléatoire et pourtant tu l'as bien eue. Bravo !!
Mais que dire aussi des autres, dont cette rencontre de lionne sur la piste, qui n'est pas sans rappeler une autre rencontre du même type  ;), et bateleur, en F3 en particulier.

La dernière photo est très réussie, c'est incontestable. Mais je trouve toutes les autres le sont également. Tu sais nous distiller des photos abouties très agréables à regarder et qui montrent très bien le voyage dans son ensemble. Superbe, j'en redemande  "w"

Ce carnet réveille en moi une furieuse envie de KTP  ^-^
Bravo Chris, que du bon  (Y)

Très belle suite, avec de chouettes images. Le KTP, un rêve pour nous, mais comme nous n'avons plus 20 ans...

Papy

Papy, je fais croire dans mon récit que c'est l'aventure absolue, mais en fait y'a quelques lodges où l'on est accueilli avec le confort. (Et puis tout est relatif, un jour, alors que nous allions, barbus de 10 jours, crades et cheveux collés au front par la sueur et le sable dans le 4x4, nous nous arrêtons devant un point d'eau à côté d'un autre véhicule. Au volant, un papy en chemisette repassée, et deux dames la soixante bien sonnée avec colliers de perles et bagues! Didier était scandalisé qu'on puisse nous gâcher à ce point notre mythe de l'Afrique sauvage  :-* :-* :-*, mais nous avons bien rigolé! Pour les Sud-Afs, ces coins là sont juste le terrain au fond du jardin... Donc, si on veut, on peut le faire à tout âge.)

Merci de me remonter le moral. La question qui se pose est moins le confort de l'hébergement que les aléas de la piste en self-drive (ex : ensablement, changement d'une roue, ...), le physique n'étant plus vraiment au rendez-vous de ce côté-là. Mais il doit bien y avoir une solution.

Papy  ;)

P.S. Nous laissons d'habitude perlouzes et bagouzes à la maison. Moins classieux, c'est sûr.  :-*

Dès mon retour du Kenya, je découvre les nouveaux carnets et notamment cette magnifique aventure digne

d'un grand film ....

Que de belles images en particulier les springboks et les paysages

Je vais suivre

J'approuve! et quelle qualité de photos!
La dernière bien sûr est extra! mais j'aime beaucoup le springbok en E5
et la série du bateleur "w"

On se régale toujours autant du récit et des images (Y)
L'ambiance sur cette dernière retranscrit bien la magie du camps en self drive (L)

Quel plaisir ce carnet grâce aux photos bien sur mais également la prose :v:
D6 D7 et bien sur la dernière (L)

J'adore le texte et les images.
Et la dernière feu de camp, éclair, campeur est extra.

Boudiou! Cette ambiance du KTP  "w"

Simba

Narration et les images sont TOP !  (L)

Je me régale et cela me rappelle également d'excellents souvenirs dans ce parc  "w"

Les belles couleurs du KTP ! C'est super et ça me rappelle de bons souvenirs.

Je vois qu'à Polentswa les choses n'ont pas changées  :D

Merci à tous pour vos commentaires  (Y)

           

  L’orage de l’horizon est arrivé sur nous sans que nous ayons eu le temps de dire ouf ! Des gouttes grosses comme des jaunes d'oeuf s’écrasent soudain dans nos assiettes, et en quelques secondes c’est le déluge. Le temps de sauver le reste du repas, de rentrer le pied photo et de courir vers la voiture, et nous voilà trempés et grelottants dans le Ford Ranger. Dehors, les éclairs font briller les trombes d’eau qui tambourinent sur la carrosserie et sur les tentes au-dessus de nous. Spectacle dantesque.
   Vingt minutes, à peine. La pluie s’arrête aussi vite qu’elle avait commencé.
   J’avais laissé la moustiquaire de ma tente fermée, mais pas la toile principale. Le matelas de mousse s’est transformé en marécage. Impossible d’y passer la nuit.
   Bien que les tentes de toit soient en principe prévues pour deux, mieux vaut y dormir avec un partenaire qu’on aime serrer contre soi. Sinon, c’est vraiment pas large.
   D’un commun accord, Didier garde donc sa tente et je dors dans l’habitacle, en « Z » sur le siège arrière.
   La fenêtre entr'ouverte, je me régale des parfums lourds de la brousse humide. Et sous un ciel redevenu clair, les hommes des villes que nous sommes tentons d’évaluer la distance qui nous sépare des rugissements de lions…

G1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0084801001475437247-887524552.jpg)

   Le lendemain matin, le ciel est redevenu bleu. Mais nous devons renoncer à notre sortie du lever du jour. Séchage obligatoire.
G2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0573711001475436537-887524552.jpg)

Et, puisqu’on n’a rien d’autre à faire…
G3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0080615001475436543-887524552.jpg)

   Pour sortir du camp de Polentswa et regagner la piste principale, il faut traverser un large pan, de quelques centaines de mètres. Rien de difficile à première vue. Nous sommes arrivés sans encombre en suivant les traces, et nos allers-et-retours n’ont présenté jusqu’à présent aucune difficulté.
   C’était avant l’orage d’hier soir…
   Ce matin, le sol est gorgé d’eau. Dans la première partie de piste, avant d’arriver au pan, l’eau monte jusqu’au châssis lorsque nous franchissons d’inquiétantes ornières pleines à raz-bord. Mais ça passe…
   Sur le pan, Didier s’aperçoit que le sol est spongieux, et que la piste où nous sommes passés hier soir n’a pas l’air sûre. Il contourne par la droite, le 4x4 accroche bien malgré la boue, il s’agit de ne pas s’arrêter.
   Encore une fois, ça passe. Bien joué.
   Sauf que… Sauf que de l’autre côté du pan, à plus de 100 mètres de nous, un véhicule était arrêté depuis tout à l’heure. Et voilà maintenant que ses occupants nous font de grands signes des bras. Didier s’arrête. Je descends de la voiture.
   Ce sont des Allemands, qui ont embourbé leur Toyota Hillux au pire endroit.  Immobilisés jusqu’aux essieux dans une boue épaisse et gluante.
   C’est là que nous allons commettre une erreur de novices. En croyant que nous pouvons les tirer du bourbier avec nos câbles de traction. Naïf, pour le moins ! Au premier coup d’accélérateur, c’est notre 4x4 qui s’enfonce à son tour. Englué pour de bon.
   Je vous passe les tentatives pour sortir de là pendant une heure, qui nous laissent sous l’aspect de statues de boue. C’est finalement un bon gros tracteur de l’exploitation du parc qui va nous sauver la mise. Coup de chance. Le gars sourit gentiment. On voit qu’il n’est en pas à son premier sauvetage de touristes sur ce pan…
    Didier récompense notre sauveur d’un modeste billet, et nos nouveaux amis allemands, qui ne lui donnent rien, nous offrent, à nous, une bouteille de rouge ! Un peu immoral. Mais une bouteille de picrate au cœur du Kalahari ne se refuse pas.
   Nous l’ouvrirons à la pause déjeuner, à leur santé !
G4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0607767001475436548-887524552.jpg)

                                                  *****************************

   Ces journées autour du camp de brousse de Polentswa vont être paradisiaques. Assez vite, nous renonçons aux attentes inutiles au point d’eau pour explorer la région, pousser un peu vers le nord, et repasser quelques heures, au troisième jour, au camp de Nossob, pour recharger les batteries des caméras et prendre une douche.
   Comme toujours, les antilopes assurent le spectacle. (On voit dans le KTP quatre espèces d’antilopes grégaires : oryx, bubales, gnous et springboks. Auxquelles il faut ajouter les petites antilopes de brousse, qui vivent en solitaire, comme les steenboks. )
G4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0287774001475436659-887524552.jpg)

G5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0341861001475436665-887524552.jpg)

Et comme toujours, c’est aux springboks, qui prennent si bien le soleil de l’heure dorée, que va ma préférence.
G6
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0687518001475436670-887524552.jpg)

G7
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0099057001475436676-887524552.jpg)

Ca y est, j’ai réussi ! J’ai eu mes springboks astronautes. Voici l’instant exact où leur poussée au sol s’équilibre parfaitement avec l’attraction terrestre, donnant cette merveilleuse impression d’apesanteur.
G8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0059532001475436684-887524552.jpg)

G9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0084051001475436690-887524552.jpg)

De là-haut, un circaète à poitrine noire observe avec condescendance ces efforts maladroits des quadrupèdes pour quitter le sol…
G10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0142788001475436695-887524552.jpg)

G11
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0847055001475436700-887524552.jpg)


(NB : Les identifications de rapaces de ce carnet ont été confirmées grâce aux brillants ornithologues de Colors of Wildlife, que j’ai consultés plusieurs fois dans la rubrique « identification » à mon retour en mai.)

                               *********************************************

De g7 a g10 quelles belles prises dans cette lumière à tomber "w"
Mais les mésaventures  :-* ca rajoute du piment :P

Récit très vivant .... On s' y croirait

et sauts très bien captés : c' est sûr que c' est impressionnant

Je suis fan... Du parc et du carnet.

En effet mieux vaut surveiller de près, la mise au soleil du matériel pour qu'il sèche. Car ce n'est pas la première fois qu'on verrait des hyènes, lions, chacals du KTP s'emparer à la 1ère occasion de ce que le voyageur aurait laissé trainé.

Extra les springboks en apesanteur  "w"

Simba

Quelle aventure !

G8 G9  (L)

Papy

Je ne suis pas sûr que sur le coup ça soit tellement agréable. Après coup ça rajoute des souvenirs c'est certain.
Super les flying sprinboks et le ciracète  (Y) (Y)

Récit de qualité  (Y) je me sens avec toi sur le terrain.... pour le meilleur et ....pour le pire  :-* ; mais comme dit si justement Vinny, après coup cela donne du volume aux souvenirs. Extra la G3  ;D
Magnifiques les Springboks en suspension  "k" "k" "k" et quelle lumière  "w" ; la G8 est vraiment top !
Et puis le Circa en 10 n'est pas en reste  ;)

Encore  (L)
 

En ce moment on est vraiment gâté avec tous ces carnets qui fleurissent sur le forum. Le tien est particulièrement vivant avec de très belles photos. Les sprinboks en l'air sont superbement bien figés  "w"

Le circaète à poitrine noire ressemble beaucoup à un circaète Jean Le Blanc. Mais comme il n'y en a pas si bas en Afrique, l'identification est moins délicate.  (Y)

   J'ai appris depuis très longtemps à considérer que dans l'aventure en autonomie, qu'elle soit sportive ou de safari, les galères font partie du voyage au même titre que les bons moments. Ainsi quand un problème survient, ça permet de ne jamais penser en termes de "malchance", ou "mauvaise journée", ou "perte de temps", mais juste "obstacle à franchir", sans lequel le bon moment de la veille ou du lendemain n'existerait pas de toute façon.

+1 +1 +1... ;)

De toutes façons, en partant dans ce type de voyage, on sait que "tout est possible, et que rien n'est certain".
Si on n'a pas ça à l'esprit, forcément on n'a que des surprises : des bonnes... et des mauvaises.

Allez Chris... revenons à nos... sprinboks...  ;D (il y a longtemps que je cherche ces images, en lévitation...  (Y) )

Franck

C'est bien vrai. Et puis, cela fait des histoires à raconter, plus tard, au coin du feu, après avoir bourré sa pipe, genre "Les belles histoires de l'oncle Paul".

Papy  :-*

Magnifique série et quelle lumière "w"
G8 et G9  (L) (L)

Le tout c'est de ne pas finir dans la gamelle d'une famille de lions  :-*

J'arrive avec retard pour ce carnet magnifique.

Texte et images sont de première qualité  (Y)

Et les springboks en lévitation, top  (L)

Çà continue dans le haut vol...
Avec des images de springboks en levitation à tomber !  "k" "k" "k"

Bravo ! Vraiment bravo !

Toujours aussi magique ce KTP et un gros plus pour l'envol de springboks...
Et bravo pour le récit c'est un régal.
 :)

Tres bonne philosophie :) a laquelle j'adhere ... Et pourtant des galères , on en a eues  :(  ! .. Chaque incident nous a fait progresser dans la façon d'aprehender le bush , toujours de bonnes leçons a en tirer  :)

Top ce carnet , Chris, avec une bien belle narration  :) , de tres belles images d'etoiles et de camp de nuit ! on s'y projette avec delices en attendant quelques jours  d'y etre reellement !  ;)

Tu as su saisir les springboks magnifiquement! Chapeau "k"
J'aime beaucoup le circaète bien sur mais je savoure le texte.
Merci pour le partage!

Que du lourd dans ce carnet  :v: "k" Trop de belles photos pour toutes les commenter avec le retard que j'ai pris  ;) mais tout de même une mention spéciale pour la F6 qui est vraiment top de chez top  (L) (L)

      Ce matin, nous rencontrons les lions en bord de piste. Une femelle et un mâle, qui se lèvent de temps à autre, se déplacent de quelques mètres, se recouchent…   
H1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0590075001475773788-887524552.jpg)

H2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0670272001475773799-887524552.jpg)

   Peut-être ceux que nous avons entendus la nuit dernière…
   Beaucoup d’entre vous ont déjà assisté à des accouplements de lion. Pour moi, c’est la première fois.
   D’abord une confirmation, monsieur Lion est un rapide, mais un fréquent.  A peine une quinzaine de secondes à chaque fois. Mais on remet l’ouvrage sur le métier toutes les 20 minutes environ. Est-ce un bonheur pour la lionne ? On ne sait pas. Mais c’en est un à coup sûr pour le photographe, puisque l’action va se répéter jusqu’à 30 fois dans une journée. Chance rarissime en animalier de tester plusieurs focales, plusieurs angles, et d’essayer de rectifier rapidement les erreurs d’une fois à l’autre.
   
H3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0605508001475773806-887524552.jpg)

H4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0416194001475773811-887524552.jpg)

  Nous allons passer un jour et demi avec eux. Prendre des centaines de photos, à toutes les heures du jour…  A vrai dire, l’exercice est pour moi plus difficile que je ne l’imaginais, pour maîtriser tous les paramètres et avoir des photos nettes et bien composées.


   Et tandis que les maîtres du désert s’affairent, leurs modestes sujets observent de loin…
H5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0200188001475773817-887524552.jpg)

H6
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0870058001475773822-887524552.jpg)

   Entre deux, madame joue à la chasse aux papillons, comme dans la chanson...
H7
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0599962001475773828-887524552.jpg)

H8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0947288001475773834-887524552.jpg)

  Et de nouveau le spectacle immémorial de la vie sauvage qui se perpétue… sous des lumières qui virent doucement du miel au vieux Cognac, et n’existent nulle part ailleurs que dans cette partie de l’Afrique.
H9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0511697001475774179-887524552.jpg)


H10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0287569001475774185-887524552.jpg)

H11
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0574481001475774190-887524552.jpg)

H12
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0542890001475774145-887524552.jpg)

Ben oui, ça fatigue…

H13
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0799569001475774151-887524552.jpg)

H14
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0576558001475774168-887524552.jpg)

H15
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0044827001475774174-887524552.jpg)


A suivre...

Cà, c' est des couleurs chaudes ....

On ne s'en lasse jamais de ces accouplements de lions même s'ils ne sont pas tous exceptionnels

Déjà, il faut être bien placé : de face, comme toi, c'est souvent le mieux mais certains profils sont "top" également

Superbe
Très belle lumière sur les dernières  (L)
La H15 est top  "w"

Des images exceptionnelles par le sujet mais surtout par la réalisation. Tout y est, cadrages, couleurs, lumières attitudes...... Rien à envier aux vedettes habituelles de ce continent, félicitations  "w"

Quelle chance de pouvoir faire des centaines d'essais sur une scène aussi exceptionnelle...

Et de réussir de si belles images... c'est juste superbe.

Certes, la dernière belle image que l'on voit est souvent la plus belle. Les "wahooo" fusent toujours plus fort. Mais, pour un mating de lions, de mémoire, je n'avais pas vu un tel rassemblement de qualité... : Lumière, attitude, composition, netteté-piqué, rareté...  (Y)

Chapeau M'sieur... !

H9 a ma préférence

Franck

Tout Pareil  ;)
Bravo!
Personnellement j'ai également eu la chance d'assister à plusieurs accouplements, mais à chaque fois... Madame se déplace et va se placer derrière un arbre, un bosquet... Bref! Là où il est impossible de pouvoir en tirer une image correcte!  ^-^
Ils sont quand même bien musclés ces lions du désert  :-[

Bien sympa Madame agacée par les monarques

Et cool d'avoir exploité le temps entre deux mamours avec les petites bestioles

Simba

Terrible  (L) (L)
la scène de ouf, la bonne position des protagonistes ( si je puis dire  :) ), la golden light...
Pour une première c'est une réussite. Bravo Chris  (Y)

Fantastique.... "k" "k" "k"
Quelle scène sous la lumière du soir . (L) (L) (L)

Série de OUF  "k" "k" "k" ; attitudes, ambiances, 
et même une scène poétique jamais vue : la Queen et les papillons  :-* "w"

Bravo  (Y) J'adore la H9

Superbes ces photos d'accouplement.

J'en ai vu plusieurs fois, mais il est difficile de combiner (1) une action intéressante (c'est parfois très poussif ;)), (2) une vue dégagée, (3) un point de vue optimum, (4) des beaux cadrages  et (4) une bonne lumière. Ici, on a tout  :)

Perso ce ne sont pas mes scènes préférées, mon côté coincé :-[ mais j'avoue que les H9 et H15 sont vraiment très réussies :v:

Que c'est beau ce KTP! Le mating est superbe car les conditions de lumière étaient hors norme effectivement, plus le temps comme allié! bravo Chris!

Magnifique série sur l'accouplement,
et j'aime beaucoup la lionet ses papillons (L) (L)
La qualité ne faiblit pas au contraire "k"

   Les prédateurs exercent sur nous une attirance toute particulière. (Peut-être un vieux souvenir de l’époque où nous étions des proies…)
   Et si je ressens, en général, beaucoup moins d’émotion devant un oiseau que devant un mammifère, j’avoue que les rapaces me fascinent totalement.
   Le Kalahari est un sanctuaire pour les rapaces. J’en ai photographié tous les jours, et souvent plusieurs le même jour. Au bain ou au bar, comme ce faucon lanier…,

J1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0771008001476012976-887524552.jpg)

J2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0572502001476012983-887524552.jpg)

… à l’affût au sommet d’arbres secs à l’approche des points d’eau. Ici une crécerelle des rochers…
J3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0856879001476013007-887524552.jpg)

J4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0229122001476013013-887524552.jpg)

… ou simplement en vol, dessinant de lentes spirales noires sur la page bleue du ciel, comme cet aigle ravisseur.
J5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0559931001476013249-887524552.jpg)

   J’ai ramené ces trésors dans mes cartes mémoires, sans trop savoir ce que j’avais capturé.     
   L’identification m’a pris du temps, pour une raison que tous les amoureux des oiseaux de proie connaissent : non seulement les adultes d’une même espèce ont souvent des plumages variables, mais avant d’atteindre la maturité, ils passent par des stades intermédiaires, juvéniles et sub-adultes.
   Voici un exemple typique de cette difficulté. Les trois rapaces suivants, que le profane peut identifier comme trois espèces, ne sont que trois formes différentes de l’autour chanteur.
Juvénile…
J6
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0085193001476013318-887524552.jpg)

J7
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0276532001476013327-887524552.jpg)

Sub-adulte…
J8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0683528001476014120-887524552.jpg)

J9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0785066001476014242-887524552.jpg)

Et adulte.
J10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0952903001476013351-887524552.jpg)

J11
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0247179001476013358-887524552.jpg)


   Pour ces identifications, j’ai toujours démarré avec le guide Sasol des oiseaux d’Afrique australe, qui donne en général une idée de départ. Puis j’ai consulté deux sources d’expertises : la rubrique identification de COW, et la page Facebook « Raptors of Southern Africa », où sévissent également quelques solides spécialistes du sujet.
(Merci notamment à Ojeff, Merle, Caracal, Mosquito, Sophie83, Loxodondat et Did1971)
   Au total, selon ce décompte, j’ai photographié huit espèces différentes de rapaces.

   Certains sont très faciles à nommer et impossible à confondre. Le bateleur est de ceux-là…
J12
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0821347001476013407-887524552.jpg)

J13
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0593506001476014326-887524552.jpg)

  Sur l’origine du nom « bateleur », utilisé aussi en anglais, j’avais proposé une petite explication sur le fil dédié. Je me permets de la reprendre ici (et pardon à ceux qui l’ont déjà lue).
Le bateleur est un aigle sans queue, ce qui l'oblige à osciller en vol d'une aile sur l'autre pour rétablir son équilibre, alors que les autres rapaces s'équilibrent avec les plumes de la queue.
Par ailleurs, un bateleur, autrefois, désignait un acrobate de foire, et notamment un funambule.
Les francophones qui ont vu cet aigle voler pour la première fois ont été surpris de cette oscillation permanente, qui leur a évoqué les mouvements du funambule qui s'équilibre avec les bras sur son fil.
D'où le nom... pour une fois adopté par nos amis anglophones.

   Très facile à identifier également, l’élanion blanc, le plus beau rapace du KTP. Ses yeux rouges, et surtout son plumage blanc, le prédestineraient plutôt aux régions arctiques, non ? Celui-là se nourrit de rongeurs essentiellement, qu’il attaque en piqué depuis ses perchoirs.
   Mais c’est aussi un spectacle unique que de le voir faire du sur-place, ailes en « V » avant de fondre sur ses proies. Nous avons vu des rapaces chasser ainsi durant notre séjour. Mais la distance nous a interdit à la fois de les photographier et de les identifier à coup sûr.
J14
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0719873001476014583-887524552.jpg)

J15
   (http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0066648001476014620-887524552.jpg)


   Et puisque ces oiseaux sont des tueurs, il fallait bien ici placer une scène d’action et de sang !
   Voici le coupable, un gymnogène, probablement sub-adulte:
J16
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0197161001476014633-887524552.jpg)


   Egalement appelé « petit serpentaire », il est connu pour sa faculté à dévaster les nids de petits cavernicoles.
   Tandis que nous planquions dans la chaleur de l’après-midi à côté de lions endormis, il nous a occupés un long moment, presque une demi-heure en fait. Les conditions ne permettaient pas l’approche, et les photos sont fortement croppées.
    J’aurais aimé, sur ce coup-là, faire une vidéo. L’entrée du nid était trop étroite pour qu’il puisse y passer le cou, et il a donc entrepris de l’agrandir. Tandis que ses serres agrippaient le bois, il battait furieusement des ailes pour provoquer une traction vers l’arrière.
   L’effort fut assez long, mais efficace. Lambeaux par lambeaux, il a fini par arracher suffisamment d’écorce et de bois pour accéder au fond du nid et dévorer les oisillons.
J17
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0373184001476014669-887524552.jpg)

J18
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0797664001476014684-887524552.jpg)

J19
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0976631001476014698-887524552.jpg)

Mais même avec les jumelles, je n'ai vu que des morceaux de viande rouge dans son bec, et je n'ai pas pu identifier avec certitude ce qui lui servait de casse-croûte.

J20
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0708718001476014739-887524552.jpg)


A suivre...

Très beaux ces rapaces,

Je suis un peu comme toi : je préfère les mammifères aux oiseaux mais j'aime beaucoup les rapaces

Ils ne sont pas simplement beaux, ils dégagent une noblesse certaine

Belle collection ramenée dans ta besace  (Y) (Y) (Y) ; un + pour le faucon lanier en J2 et l'autour en J11 "w" "w" "w"

Et la scène d'acharnement du gymnogène est stupéfiante !  Superbe attitude en J18  "k"

Une série de haut vol, c'est le cas de le dire. Tu pointes bien du doigt les difficultés d'identifications avec ces trois premières photos. Ce qui peut paraitre ennuyeux pour certains devient un jeu passionnant pour d'autres. Il faut de tout pour faire un monde.
Quoi qu'il en soit les photos sont une fois de plus superbes. Je retiens particulièrement l'action de chasse du gymnogène qui doit probablement manger un petit rongeur ou un lézard.  ;)

Idem  ;)

Quelle magnifique série sur les rapaces. Bravo.  (L) "k" "w"

Papy

Extraordinaires ces rapaces  (Y)

Une série qui me ravie avec certaines prises magnifiques que j"avais
déjà pu voir dans la rubrique "oiseaux" "k" "k"

Belle série sur les rapaces...  (Y)

L'autour en vol... et J7 qui mériterait de participer à un concours..  ;)

Franck

   Pour les oiseaux en concours, le problème est en général la règle qui limite fortement le crop. Du coup, 95% des photos d'oiseaux que j'ai postées sur Cow, dans ce carnet ou ailleurs, seraient refusées... Je suis admiratif des photographes qui sont primés avec des oiseaux, parce qu'en général ça signifie que les photos ont été prises avec une grande proximité, ce qui suppose une préparation et une technique d'approche ou d'affût.
   Et puis quand on regarde les photos gagnantes, on constate de plus en plus que l'exigence artistique est nettement supérieure à ce que nous voyons couramment sur ce forum, sans vouloir offusquer personne  ;)

Je pense que pour la majorité d'entre nous faisons des photos que pour le plaisir sans penser une seconde aux concours. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, le tout c'est de se faire plaisir et je crois qu'on y arrive tous plus ou moins et çà c'est de loin le plus important.  ;)

Oui, se faire plaisir, sans oublier de regarder et d'écouter.

Quant à la question du recadrage, cela mériterait certainement un débat dans la section technique.

Papy

Oui tout à fait.
D'ailleurs Chris, je faisais allusion au concours du mois sur Cow...  :D ;)

Enfin tu fais tout de même de sacrées images...

F

    A chacun de ses posts, notre Cowpine Paka nous offre, en guise de signature, cette belle citation de Théodore Monod:
« Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ? »
   
   A force de lire et de relire cette phrase, j’ai fini par me dire que, dans un récit situé dans le Kalahari, il fallait entendre le message. Voici donc, en hommage à ce grand explorateur naturaliste, une respiration 100% images dans ce carnet plein de mots.
   Prenez le temps d’imaginer les sons, les senteurs et les souffles de l’air…
     

K1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0197125001476356314-887524552.jpg)

K2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0184324001476356322-887524552.jpg)

K3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0127109001476356330-887524552.jpg)

K4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0526442001476356336-887524552.jpg)

K5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0663781001476356342-887524552.jpg)

K6
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0371403001476356348-887524552.jpg)

K7
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0569465001476356374-887524552.jpg)

K8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0694019001476356383-887524552.jpg)

K9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0394866001476356389-887524552.jpg)

K10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0436127001476356395-887524552.jpg)

K11
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0251865001476356403-887524552.jpg)

K12
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0019889001476356409-887524552.jpg)

K13
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0282946001476356415-887524552.jpg)

K14
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0421892001476356424-887524552.jpg)

K15
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0231695001476356430-887524552.jpg)


(Vous pouvez revoir cette série en diaporama en cliquant ici :  http://chrisjek.com/ )

Rien à dire (je suis ton conseil) si ce n'est d'admirer.....  "w"

Magnifique Chris .... j'ai hâte d'y être cet été, ça sera moins vert

H2 et H8 sont terribles !
Beaux matings aussi. Il n'est pas évident de choper les 8 canines sur une seule image ;)

Ça donne vraiment envie de sauter dans un avion…

Je plussois.

Gros coup de coeur pour cet intermède. En K6, tu as failli m'avoir,  mais vu le 'truc'  ;)


Musu

Superbe intermède.  (L)

# K 3 # K 10 & # K 13 ont ma préférence.

Papy

Certaines photos sont composées avec soin, peut-être même avec génie .... et les couleurs sont top

K4, K5, K6, K10 et K12

Magnifique tout cela  (L) (L)

Sublime  (L) (L) (L)

Et écouter les paysages...
Et les absences, en noir et blanc, renforcent ce sentiment, suggestion de passage qui fait courir l'imagination.
Sérénité à peine troublée, distraite, par ce petit coquin qui vient jouer au ballon, juste pour tenter de survivre...
Juste écouter, juste profiter.
Et sentir sur sa peau cette petite bise fraîche qui vient de passer, légère, mais suffisante pour souffler La Bougie, N-ième du nom...

Bon anniversaire Chris... ;)
Franck

Un anniversaire ? ................... Alors bon anniversaire à toi  ;)

Quel poète ce Francky !

Bon anniversaire Chris  :f:

La K6 est à l'envers non ?
très belle suite en tout cas  (Y)

Je romps le silence de Théodore Monod pour dire que c'est beau  :)

Ah toi aussi tu as remarqué ?? Chris nous a déjà fait le coup sur d'autres photos de reflet : le reflet a l'air plus réel que l'original.

J'adresse mes meilleurs vœux également à Chris, mais j'en profite pour indiquer que quand je consulte le calendrier du forum le message suivant s'affiche :

Une erreur s'est produite !
Année invalide.

Nos admins préférés peuvent-il me dire quoi qu'est-ce ?

Musu

Grand merci Chris pour ce très beau carnet de lumières et d'émotions  "k" "w"

et pour te souhaiter un bon anniversaire, une phrase qui te correspond :

"Aimer la nature, c'est un devoir sans doute, mais c'est plus encore : un privilège, une grâce ; ce n'est plus seulement réparer une injustice, c'est accepter un message".
L'hippopotame et le philosophe * Théodore Monod.

 :k:

Alors là, merci! C'est en effet une belle façon de décrire ma relation avec la nature... Beaucoup plus spectateur émerveillé qu'activiste pour la protéger, mais il faut de tout pour faire un monde harmonieux  ;)

A mon tour de faire silence. Ta légende est parfaite pour ces quelques photos d'ambiance.
Merci Francky

Je rejoins Gégé, la matière du KTP est belle mais le photographe s'est lui aussi appliqué et à sélectionné aussi les images qu'il souhaitait présenter aux COWpains...Et ça c'est Top! (Y)

Merci pour cette série sur les oiseaux de proie du KTP... C'est effectivement dans ce parc que nous avons eu également nos plus belles opportunités de photographie des rapaces.
Très instructive ta série sur le comportement du gymnogène.
Et pour ton info en environs 8 ans de KTP je n'en ai jamais observé  ;)

Outre les belles lumières... J'aime les petits animaux dont tu as figé les instants. K9, K10
Sympa la K12, qui nous met en situation comme si on était à tes côtés.

Sans oublier la sérénité dégagée par les K14 et 15

Je me régale

Simba

je viens de rattraper mon retard sur ce carnet de haut vol... le KTP tout vert ça fait vraiment bizarre et mais en tous cas vous avez fait de superbes rencontres lionesques bien sûr mais pas que  :v: j'adore en tous cas les sauts des springboks, les ambiances en général (particulièrement réussies également de nuit) et bien sûr les lumières dorées
merci pour le partage en tous cas et bravo pour la qualité des photos, le niveau est haut  "w"

Superbes rencontre  (L), un plus pour les très belles prises des springboks un plein saut ... félicitations  "w" "w"

   Nous avons débouché notre dernière bouteille de rouge autour du feu pour notre ultime soirée à Polentswa. Demain il nous faudra redescendre la vallée de la Nossob. Les Allemands que nous avions trouvés embourbés nous ont raconté que des lions étaient venus jouer avec leurs bouteilles d’eau en plastique pendant la nuit. Sacrée frousse…
   Pour nous, nous n’avons vu ni lions ni hyènes rôder autour du camp. Entendus seulement. Suis-je déçu ? Difficile à dire. Disons que c’est une expérience que j’aurais aimé pouvoir vivre, et raconter. (Et autant le dire tout de suite, en matière de visites nocturnes, je vais être servi deux mois plus tard, dans le Delta de l’Okavango…)

   Après une nuit de transit à Twee Rivieren, nous remontons le lit de l’Aoub, qui forme la branche occidentale du grand V des deux rivières, côté sud-africain du parc. Direction nord-ouest. Tout au bout de la piste se trouve le poste frontière avec la Namibie, à plus de cent kilomètres à l’intérieur des sables.
   Le camp s’appelle Mata Mata. Après l’exaltation des nuits en brousse au Botswana, après les veillées silencieuses sous la Voie Lactée et le guet permanent dans l’angoisse des fauves, se retrouver dans un camp « principal » sud-africain rompt l’enchantement. Les projecteurs et les feux gigantesques de nos voisins font fuir les étoiles, des enfants jouent autour de nous, la nuit bourdonne des bruits de l’activité humaine.

   Peu importe. Là aussi les pistes sont belles et riches. Il est à peine 7h30 lorsque nous rencontrons nos premiers lions.
   Ils se déplacent dans les buissons épais qui bordent la route, mais nous comprenons assez vite que nous avons affaire à un lion et deux lionnes. Le lion s’accouple alternativement à ses deux partenaires. Le bush ne permet pas, cette fois, de graver l’action sur les capteurs.
   Mais pendant que le mâle s’occupe d’une des lionnes, la sœur leur tourne pudiquement le dos. Pour mieux nous surveiller.
L1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0640986001477684518-1781225334.jpg)


   Huit heures passées de dix minutes. La Golden Light tire à sa fin. Mais le petit lutin qui fait sa toilette sur le talus de la piste est un plaisir à photographier.
L2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0724750001477684590-1781225334.jpg)

L3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0226597001477684597-1781225334.jpg)

L4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0872130001477684603-1781225334.jpg)

L5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0193712001477684610-1781225334.jpg)


   Aujourd'hui, j’ai enfin l’occasion d’enregistrer en images un phénomène qui m’a intrigué, puis fasciné depuis mon entrée dans le KTP. Le tisserin républicain, petit oiseau moins coloré que la plupart de ses cousins tisserins, vit en colonies de plusieurs dizaines de couples, qui agglutinent leurs nids les uns aux autres.
    Ces nids « HLM » finissent par former de gigantesques amas de paille suspendus à plusieurs branches. Et souvent, nous l’avons constaté, les arbres ne survivent pas au poids de ces constructions.
L6
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0135185001477684724-1781225334.jpg)

L7
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0962945001477684729-1781225334.jpg)

   Il est amusant, et un peu réconfortant, de noter que le tisserin républicain est l’un des très rares animaux à avoir profité de l’industrialisation humaine. Selon les ornithologues d’Afrique australe, l’espèce a considérablement élargi son aire de répartition vers l’ouest et le nord au 20e siècle, à partir de l’Afrique du Sud, grâce au télégraphe puis à l’électrification, en utilisant les poteaux comme support pour construire ses nids communautaires.

   Comme dans la vallée de la Nossob, les planques aux points d’eau sont infructueuses en avril. Les flaques sur la piste suffisent aux animaux…   
L8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0748295001477685011-1781225334.jpg)

L9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0607001001477685030-1781225334.jpg)

L10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0563371001477685102-1781225334.jpg)

   Les jours qui nous restent à vivre autour de Mata Mata vont nous réserver encore quelques spectacles extraordinaires.
    Mais l’ordinaire, dans le KTP, est déjà merveilleux, et nous prenons un plaisir immense à rencontrer le petit peuple du désert au fil de la route…
L11
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0930482001477685160-1781225334.jpg)

L12
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0497617001477685211-1781225334.jpg)

L13
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0855851001477685231-1781225334.jpg)


Grosse montée d’adrénaline pour notre premier chat sauvage. L’un des félins que je n’avais jamais observé de ma vie. Nous en verrons trois en quelques jours dans la vallée de l’Aoub.
L14
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0620724001477685297-1781225334.jpg)

L15
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0585486001477685333-1781225334.jpg)

Et un petit clin d'oeil de "Dingo le Chacal", pour nous souhaiter bonne route…
L16
(http://photo.colorsofwildlife.net/201610-0728511001477685375-1781225334.jpg)


A suivre...

Toujours aussi bien raconté et illustré :v:
Extra le chat sauvage, très belle rencontre.
Pour les photos, coup de coeur pour les 2 ecureuils dans le trou de la piste.

Bien sûr, un 20/20 pour le chat sauvage en pleine journée

et quelques photos sympas : écureuils terrestres, lionnes sur la piste

On s'y croirait à te lire. Félicitations une fois de plus pour les textes et les images qui vont si bien ensemble. Tout est de qualité irréprochable  "w"

+ 1 pour le chat sauvage en plein jour. Une rare observation
les lionnes à la buvette aussi  (Y)

Impressionnants ces nids de Tisserins républicains !
et je retiens particulièrement l'écureuil en L2 et L4   "w"

Fabuleux ce chat sauvage, mais aussi le chacal, et l'écureuil  (Y)

Je reprends la lecture de ce carnet, avec gourmandise, tant pour la qualité du style que pour les images.

Parmi ces dernières, ma préférence va à l'écureuil en L 3, aux tisserins en L 7 et au chat sauvage en L 14.  (Y) (Y) (Y)

Papy

Ah oui,vivement la suite!
Superbe le chat sauvage "k"

ah oui de belles rencontres notamment le chat sauvage bien sûr  :v:

M1
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0759759001478347742-1781225334.jpg)

    Tiens, une maison dans le désert ? Le Kalahari aurait-il été peuplé par les blancs avant d’être un parc naturel ?
   La ligne de crête qui surplombe la vallée de l’Aoub fut autrefois la frontière entre la Namibie allemande et l’Afrique du sud anglaise. Par peur d’une invasion, les Anglais firent construire pendant la première guerre mondiale un réseau de fermes sur les hauteurs, d’où l’on pourrait voir une armée traverser la vallée. Une chaîne de « fermiers-guetteurs ».
Coup de chance, on n’a jamais trouvé de pétrole sous le lit de l’Aoub, et les Allemands n’eurent donc jamais l’idée de venir faire la guerre des sables dans le Kalahari. L’Afrique du Sud a conservé l’une de ces modestes fermes, transformée en musée. On peut imaginer en rêvant la vie de ceux qui s’étaient isolés ici, à des jours et des jours de cheval du premier village habité… Sûrement plus romantique pour nous aujourd’hui que pour eux  autrefois!

   Ce mardi 26 avril est un jour de chance. L’après-midi touche à sa fin et nous nous rapprochons du camp lorsque nous découvrons la carcasse de girafe qui va nous occuper pendant deux jours. Plusieurs lions campent à moins d’un jet de lance de la viande déjà rancie. 
L’un d’eux est occupé à tirer des lambeaux de cette chair coriace et malodorante. Même de lion, on entend le nuage de mouches qui bourdonne comme un moteur...

M2
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0904493001478347794-1781225334.jpg)

M3
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0349730001478347802-1781225334.jpg)

M4
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0786987001478347807-1781225334.jpg)

   De temps en temps les rois fainéants se déplacent. Retournent se coucher à l’ombre. Reviennent à la viande. S’approchent de nous. Nous entrons pendant ces longues heures dans le rythme lent de la vie sauvage, si différent de notre temps humain haché par les heures et les choses « à faire ».
   Les lions n’ont rien « à faire »… Ils vivent.
   
M5
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0630061001478347866-1781225334.jpg)

M6
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0659544001478347871-1781225334.jpg)


   La journée tire à sa fin. Il est temps de remettre le moteur en marche. Les boîtiers sont posés sur le siège, nous avons eu notre compte pour aujourd’hui. Vivement la bière fraîche du soir !
   Et puis soudain, alors que nous manoeuvrons pour faire demi-tour, l’incroyable vision. Un petit léopard – nous saurons plus tard que c’est une jeune femelle – avance tranquillement dans les hautes herbes, à portée de rugissement des lions. Longtemps nous ne voyons que son dos et sa queue. Elle traverse la route devant nous. Nous jette un œil de propriétaire qui se demande qui vient se balader sur ses terres. Et repart…

M7
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0205868001478347929-1781225334.jpg)

   En rentrant, nous élaborons le plan pour demain, qui sera notre avant-dernier jour dans le Kalahari. Retour à la carcasse, et chasse à la léoparde dans les environs.   

   -----------------

   Il est sept heures et demie du matin lorsque nous tombons sur notre deuxième chat sauvage. Il est à l’affût à l’ombre, sur une branche d’arbre horizontale, au niveau de la route. Il se laisse photographier sans faire d’histoires.
M8
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0636193001478348166-1781225334.jpg)

M9
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0986801001478348170-1781225334.jpg)

Nous en avons vu un autre durant ce voyage, en pleine heure chaude, occupé à chasser les écureuils terrestres. Mais nous n'avons pas eu le temps de le photographier...

Ce matin les divinités du Désert sont avec nous. Presque exactement à l’endroit où nous l’avions vue hier, revoici la femelle léopard. Elle est en déplacement et parcourt une grande boucle à flanc de dune, partiellement dissimulée dans la végétation, traversant la route à deux reprises. D’autres véhicules nous empêchent de nous positionner toujours de façon optimale, mais elle est là. Et cette longue observation nous comble de bonheur, après ces deux semaines d’attente pour voir un léopard.
M10
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0107498001478348269-1781225334.jpg)

M11
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0585033001478348276-1781225334.jpg)

Non loin de là, autour de la carcasse de girafe, les lions dorment. Rien à observer ce matin. Et nous reprenons la route à la recherche d’autres regards…

M12
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0868078001478348324-1781225334.jpg)

M13
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0912903001478348330-1781225334.jpg)

Longue et belle journée dans ce Kalahari dont nous avions tant rêvé. Demain, il faudra quitter le parc, reprendre la route. Deux mois d’attente à Johannesburg avant de revenir au Botswana.
Comme chaque soir, le soleil tient sa promesse de nous offrir une « golden hour », une heure dorée… Et je ne me m’empêcher de charger mes cartes mémoires de springboks, graciles et aériens.
M14
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0365371001478348405-1781225334.jpg)

M15
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0575890001478348417-1781225334.jpg)

M16
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0012615001478348431-1781225334.jpg)

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   28 avril. Dernier matin. Dernière halte au point d’eau. Nous nous accordons encore une heure de bonheur avant de refranchir la gate et de reprendre la route de Johannesburg, où nous avons prévu d’arriver dans la soirée.
    Les mammifères ne sont pas là, mais l’observation de la société des oiseaux est fascinante. Plusieurs espèces se succèdent ou cohabitent sur les rives du petit trou d’eau, et s’amusent à enchanter le photographe avec les reflets à l’heure où le soleil est encore très bas.
Un pigeon roussard   
M17
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0348659001478348614-1781225334.jpg)

Deux tourterelles à collier
M18
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0582957001478348629-1781225334.jpg)

Un ganga de Burchell, qui s’approche de nous en plastronnant
M19 
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0145122001478348642-1781225334.jpg)

Et les stars des points d’eau du KTP, les gangas de Namaqua.
M20
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0715618001478348691-1781225334.jpg)

M21
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0402082001478348674-1781225334.jpg)

M22
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0975741001478348684-1781225334.jpg)


   C’est la fin. Nous quittons à regret ces oiseaux du désert, qui repartent vers leurs mystérieuses vie, tandis que nous prenons la direction du sud. Pour Didier, le safari est terminé. Pour moi, le temps de trier et d’éditer les cartes mémoires du KTP, et je reviendrai au Botswana dans quelques semaines, dans le delta de l’Okavango.
   

M23
(http://photo.colorsofwildlife.net/201611-0248037001478348697-1781225334.jpg)

Ne bougez pas, je reviens…


                                                     

Encore de sacrées rencontres et de bien belles images !

Le lion en M 4
Le chat sauvage en M 8  "w"
Le chacal en M12
Et ces oiseaux au point d'eau.  (L)

Papy

Les lions ne sont pas dégoutés par l' odeur .... Cà m' étonne toujours .... J' en ai vu dévorer des proies en pleine décomposition

Sympa de voir cette jeune léoparde mais qu' est ce qu' elle est maigre !

Les photos du chat sauvage sont "top"

Et les gangas sont aussi TB

Encore une magnifique série avec des oiseaux qui me font envie. Un très grand merci et félicitations pour l'ensemble de fil somptueux  "w"

Cette ferme ressemble aux maisons bretonnes (penty) et j'avais vu la même chose (en plus ressemblant encore) en Afrique du sud dans le petit bourg d'Arniston. Nul doute qu'il y avait pas mal de marins qui se sont transformés en paysan à cette époque.

Je me suis laissé un peu distancer, mais c'était pour mieux profiter ... car on se régale toujours autant.

L’écureuil a une bouille super sympa en L4 L5, tout comme le Suricate en L12. Belles rencontres de "gros chats" ( L10  "w" ), mais surtout des chats sauvages : si L14 et L15 donnent un bon aperçu des caractéristiques, M8 et M9 sont tout simplement splendides. Meilleures proximité sans doute ?

Jolie série de reflets à plumes également, et bravo pour cette marche aérienne en M16.

Musu

Et pourtant tellement réussie sur cette sélection +++  (Y)

M20 est superbe... entre autre.

F

Superbe première série avec une lumière de ouf et de très belles compos  (L) (L) (L) (L)
Trop hâte de voir la suite  ;)

Ce fil est toujours aussi magnifique. Le ganga M20, le chat sauvage...  "w"

Encore des perles avec un chat extra mais je retiens la composition de l'Oryx en M13 avec ce bleu splendide :v:

un bon p'tit moment que je n'avais pas pris le temps de repasser sur COW....
Grand bien m'en a pris. Je tombe directement sur ton carnet de voyage.
Les photos sont superbes et le récit remarquable. On sent qu'il est rédigé par un passionné, "habité" par l'Afrique :-)
 "w" "k" (Y)

Toujours autant de qualité  (Y) ; merci.

Depuis mon dernier post je retiens particulièrement les springboks (M14), le pigeon roussard (M17), le ganga de Burchell (M19) et le ganga de Namaqua (M20).

Je me régale  ;)

absolument ! qualité est le maître mot de ce carnet  (Y) (Y)
cette série d'oiseaux au bar est magnifique

J'ai adoré cette  première partie KTP "k"
Fan aussi du texte!
Vivement l'Okavango...

c'est clair la qualité de tes photos est au top... de belles lumières, de belles rencontres certes mais de beaux clichés surtout
bravo et merci  :v:

Que du beau sur ce fil !! Je me régale et un coup de coeur pour les photos sur les chats sauvages  (L) "w"

Magnifique carnet de voyage tant en narration qu'en illustration  :)

Merci à tous de vos passages et de vos commentaires sympas.
La deuxième partie est quasiment prête, mais nous y travaillons à deux avec mon fiston, et à distance, ça prend un peu plus de temps...


Et oui, pendant longtemps l'Afrique a été habitée par moi, et maintenant, je me contente d'être "habité par l'Afrique", on fait ce qu'on peut!  ;)

Tu en as vu des "chats" dans ce désert ... et toujours avec cette sublime lumière  (L) et série sur les oiseaux est magnifique aussi  (L) (L)