Titre: Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 07 Septembre 2015 à 20:23:17 :) Bonjour à tous ! Nous voilà de retour d'un voyage de 4 semaines à travers la Namibie qui nous a conduit du désert du Namib aux chutes Victoria. Des ambiances sublimes et des rencontres géniales que nous souhaitions partager avec vous !
Voilà donc le compte-rendu de notre première journée Après un long vol, nous atterrissons sur le petit aéroport de Windhoek. Lorsque l’on pose le pied sur le tarmac, nous sommes surpris. Il fait diablement froid ! Les gens de l’aéroport portent tous des vestes et des bonnets…Nous allons aussi devoir nous couvrir. Il est plus de 21h, et il fait nuit noire lorsque l’on récupère la voiture de location. Pas de chance, la roue arrière gauche est crevée. Pas de souci, il y a d’autres voitures en stock. On nous fourni le même modèle en blanc et sans roue crevée puis nous partons à la recherche du Transkalahari Rest Camp, un camping que nous avons réservé depuis la France. Situé au bord de la route reliant l’aéroport à Windhoek, il est encore ouvert lorsque l’on arrive. Il ne nous faut pas longtemps ensuite pour nous endormir. Dimanche 26 juillet Réveil difficile dans le froid, le thermomètre est négatif, il fait -5°c. Qui a dit que la Namibie était un pays désertique au climat chaud ? Même si une partie de l’explication vient du fait la capitale est située sur un plateau à 1700m d’altitude, la cause principale vient d’une vague de froid qui s’abat sur le pays. Nous sommes un peu pris au dépourvu car nous n’avions pas particulièrement prévu des vêtements pour de telles températures. Petite consolation, le lever du soleil dans les tons orange est superbe. 1. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0459902001441649789-781151582.jpg) Dès lors, les oiseaux s’activent autour de nous. Une quinzaine de Bulbuls africains, des Barbicans pies, des Souimangas se nourrissent au sol ou dans les cactus. 2. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0978348001441649810-781151582.jpg) Nous quittons le camping et prenons la route, direction … l’aéroport. En effet, les papiers de sortie du territoire namibien de la voiture ne sont plus valides car nous avons changé de voiture hier soir. Nous devons les refaire. Nous perdons certes un peu de temps mais observons quelques Elanions sur les arbres. Une fois les papiers en poche, nous rejoignons Windhoek pour faire des courses. Dès la sortie de la capitale qui ressemble bien plus à une petite bourgade, nous apercevons un aigle, arrêt au bord de la route pour l'identifier : il s'agit d'un Aigle fascié, anciennement considéré comme la sous-espèce africaine de l'Aigle de Bonelli. 3. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0234088001441649839-781151582.jpg) Ensuite cap au sud en suivant la B1 direction la ville de Rehoboth. Des Vautours glissent le long des acacias, ils volent bas et se dirigent tous dans la même direction. Nous les suivons et ils nous emmènent à une carcasse cachée dans les herbes et dont il ne reste pas grand-chose. Les vautours ont du faire ripaille les jours précédents et viennent ce matin pour prendre le petit déjeuner. On dénombre autour de la carcasse plus de 40 Vautours africains et 8 Vautours oricous. Deux Chacals à chabraque participent aussi au festin. 4. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0897485001441649867-781151582.jpg) 5. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0065672001441649884-781151582.jpg) 6. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0862206001441649898-781151582.jpg) Petit à petit, les vautours quittent les lieux et nous poursuivons la prospection le long de la voie ferrée où de nombreux oiseaux s’activent dans les buissons comme le Gonolek rouge et noir (qui ne passe pas inaperçu !) et, plus discrets, les Erémomèles à croupion jaune. Nous avons de la chance, une espèce mythique nous attend. Perchée au sommet d’un acacia, Un Fauconnet pygmée d’Afrique surveille les mouvements autour des nids des Mahalis à sourcils blancs voisins. Il faut dire que ce Faucon de la taille d’une chouette chevêche s’est spécialisé dans la capture des Tisserins. 7. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0204593001441649938-781151582.jpg) Il est à présent l’heure de manger et c’est en compagnie d’un couple d’Agrobates du Kalahari que nous pique niquons. Dans le ciel, Un serpentaire prend les thermiques, un Aigle de Verreaux chasse sur les coteaux voisins et un pélican blanc solitaire remonte vers le nord ! Nous prenons une piste que nous pensons être la C24. Là encore, beaucoup de petits oiseaux dont un qui finit ses jours devant nos yeux, dans les serres d’un Autour gabar. La piste conduit en fait vers un lac et un complexe hôtelier. Nous rebroussons chemin et cohons le Ganga namaqua. 8. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0563732001441650369-781151582.jpg) Nous trouvons enfin la C24. Il y a pas mal de circulation sur cette piste et des oiseaux dès que l’on s’arrête tels des Calaos leucomèles, des Gobemouches maricos … Le soleil passe derrière l’horizon vers 17h et la température chute immédiatement. Nous décidons de manger avant qu’il ne fasse trop froid. Une fois le repas fini, nous continuons d’avancer sur la piste et en profitons pour faire un night drive. En 2 heures, nous contactons trois chats sauvages, une genette et un Raphicère. Il est 20 heures, nous sommes au lit. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 07 Septembre 2015 à 20:50:36 Tiens des revenants ;)! bonjour Sophie. Nous allons suivre votre circuit en Namibie avec attention (Y) un beau début avec ce fauconnet pygmé en 7 (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: avet le 07 Septembre 2015 à 23:02:48 Que de belles rencontres, ça commence très fort (Y)
-5 en Afrique Grrrrrr c'est vraiment pas pour moi :o Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 08 Septembre 2015 à 14:06:51 -5!!! moi qui pensais qu'il faisait chaud :o je vais rajouter une polaire dans ma valise ;D
ça commence bien tout ça... très mignon ce fauconnet pygmée "w" j'aime bien aussi l'attitude du souimanga en 2 je monte à bord en tous cas :) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Amarula le 08 Septembre 2015 à 14:20:27 J'enfile une doudoune et je grimpe !
Ça commence avec de beaux spécimens à plumes (Y) A+ Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: musungu le 08 Septembre 2015 à 14:25:42 Citation 4 semaines à travers la Namibie Chic, on va voir du pays !! J'embarque avec plaisir à bord.-5 ?? Normal, c'est l'hiver dans l'hémisphère sud. Il a même neigé dans la région au mois de mars il y a 2 ou 3 ans. Le Fauconnet pygmée en 7 : belle coche. Trois chats sauvages, une genette et un Raphicère : jolie moisson pour ce night drive ; organisé par votre logeur ou juste sur la C24 avant de rejoindre votre camp ? (ie rouler la nuit est-ce bien raisonnable ?). Musu Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 08 Septembre 2015 à 19:23:12 Ça démarre sur les chapeaux de roue avec la part belle pour l'avifaune, ce qui n'est pas pour me déplaire. Bien au contraire !
Je vous envie déjà le fauconnet "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: boubou le 08 Septembre 2015 à 19:54:16 Bonjour je viens aussi :)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 08 Septembre 2015 à 20:21:30 Merci pour vos commentaires !
jolie moisson pour ce night drive ; organisé par votre logeur ou juste sur la C24 avant de rejoindre votre camp ? (ie rouler la nuit est-ce bien raisonnable ?). Musu Nous n'avions pas de logeur et avons poursuivi notre route de nuit, nous n'avons aucun soucis car la piste était déserte et n'avons pas pu rejoindre de camping (nous étions trop loin de tout) ... Au final, nous avons dormi dans la voiture au bord de la piste .... Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 08 Septembre 2015 à 20:51:48 Nous n'avions pas de logeur et avons poursuivi notre route de nuit, nous n'avons aucun soucis car la piste était déserte et n'avons pas pu rejoindre de camping (nous étions trop loin de tout) ... Au final, nous avons dormi dans la voiture au bord de la piste .... Je vous reconnais bien là ;)Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Hapuka le 08 Septembre 2015 à 21:01:35 Salut Sophie,
Je monte à bord de ton 4/4 car je suis fan de Namibie.C'est un bon départ (Y) et j'attends la suite ;) Amicalement. Lorraine. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 08 Septembre 2015 à 21:23:42 Encore un beau carnet namibien qui démarre!
Et je pense que les oiseaux y auront une bonne place ;) J'aime beaucoup le souimanga sur son cactus et le faucon pygmée (L) En attendant la suite avec impatience... Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: mosquito le 08 Septembre 2015 à 22:12:42 Encore un beau voyage en prévision, j'embarque :) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 09 Septembre 2015 à 16:04:34 Je vous reconnais bien là ;) On a du mal à changer nos habitudes ;)Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 09 Septembre 2015 à 16:27:40 Merci pour tous vos commentaires !
Voici donc la suite de notre périple à travers ce pays magnifique. Lundi 27 juillet, nouvelle matinée consacrée à l'exploration des pistes entre la capitale et les sommets arides du Naukluft. Encore de nombreux oiseaux et assez peu de mammifères dans ces paysages. 9. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0124726001441807794-781151582.jpg) Au petit matin, les outardes de Ruppell semblent à peine s'éveiller. Assez peu farouches par rapport aux Outardes canepetières de chez nous, nous en profitons pour faire quelques images. 10. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0553737001441808077-781151582.jpg) Les passereaux s'activent et s'alimentent dans les buissons au bord de la piste. Nous faisons halte pratiquement tous les mètres ! 11. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0354305001441808118-781151582.jpg) Grand Moineau 12. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0769056001441808151-781151582.jpg) Cordonbleu grenadin Au fur et à mesure que la matinée avance, l'ambiance se calme et les brumes de chaleur apparaissent. C'est au tour des rapaces de prendre leur envol. Les Aigles de Verreaux semblent apprécier ces zones rocheuses. Nous observons tout d'abord un couple en vol venant se percher sur une petite corniche. 13. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0351962001441808346-781151582.jpg) Plus loin, nous croisons un immature qui prend son envol avant de disparaître derrière une crête. 14. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0584438001441808441-781151582.jpg) Dans l'après-midi l'ambiance se calme et nous continuons notre route en direction du Naukluft, surveillé par un mâle de Grand Koudou. 15. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0710680001441808510-781151582.jpg) Notre voiture 16. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0504192001441808581-781151582.jpg) 17. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0559061001441808767-781151582.jpg) Ganga namaqua En fin de journée, nous arrivons dans le parc du Naukluuft où nous observons nos premiers Zèbres de montagne alors que le soleil est déjà passé derrière les cimes acérées du massif. Dommage ! 18. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0602817001441808738-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 09 Septembre 2015 à 17:11:19 Quelle chance d'avoir vu un cordon bleu violacé (Y) en plus fièrement posé sur un caillou - ils sont beaux ces zèbres de montagne, celui-ci pose pour notre plus grand plaisir
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 09 Septembre 2015 à 18:53:59 Quelle chance d'avoir vu un cordon bleu violacé (Y) en plus fièrement posé sur un caillou Oui, belle prise (Y) et le ganga namaqua n'est pas en resteTitre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 09 Septembre 2015 à 20:24:58 Ce cordonbleu grenadin est superbe. (L)
La Namibie a vraiment l'air d'être un paradis pour les oiseaux. Je ne sais pas trop où aller en 2016 mais si çà continu sur cette lignée, ça va être vite décidé ! "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 09 Septembre 2015 à 20:47:56 Ben oui le cordonbleu grenadin (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 09 Septembre 2015 à 21:07:36 Effectivement le cordonbleu grenadin (distinct du violacé) "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Mintou le 09 Septembre 2015 à 21:19:32 J'embarque aussi, déjà de belles plumes "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 12 Septembre 2015 à 20:19:44 Continuons notre route ! C'est parti pour une journée entre le Naukluft et Sesriem !
Mardi 28 juillet - Le site de camping du parc de Naukluft est situé au bord d’une gorge où coule un étroit ruisseau. L’aménagement est récent et ce sont principalement des randonneurs qui viennent ici. Trois parcours de randonnée de durée variables sont possibles, de quelques heures à plusieurs jours. Après avoir plié la tente et pris un café, nous nous engageons sur un trek de plus de 17 km. Mais la découverte des paysages et surtout la présence de quelques espèces d’oiseaux sympathiques nous limiterons à 1,5 km. 19. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0148561001442081355-781151582.jpg) Le sentier balisé jaune suit la gorge et dès le début de la balade, les Damans nous accompagnent. La végétation au bord du ruisseau n’est pas très développée, seuls quelques grands arbres se rencontrent à l’occasion. Dans l’un d’entre eux, deux Babouins s’alimentent de petits fruits. A notre passage, ils détalent laissant seul un Barbican pie. 20. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0384827001442081392-781151582.jpg) Barbican pie Une zone de roseaux est l’occasion de contacter une Rousserolle africaine qui nous fera le plaisir de nous faire entendre sa voix. Au virage suivant, la vue sur la gorge se dégage. Les falaises de part et d’autre forment de beaux à-pics et la lumière orange du matin vient rehausser la couleur naturelle de la roche. Tels des funambules, quelques arbres parviennent à s’accrocher dans ces falaises. Leurs racines à l’air libre, s’étirent verticalement et épousent les formes de la roche. Il est impressionnant de constater que la vie se développe même dans ces milieux extrêmes. Le chemin grimpe doucement et nous emmène sur un surplomb d’où l’on domine une portion de forêt riveraine plus dense. Nous décidons de nous installer ici pour prendre le petit déjeuner en compagnie d’une Tourterelle maillée. De nombreux oiseaux s’activent. Les hirondelles isabellines font d’incessants allers-retours au dessus de la ripisylve, elles sont en pleine activité de chasse. Des Bergeronnettes du cap s’alimentent au bord du ruisseau tandis que dans la frondaison des arbres, se dissimule un Honeyguide. A l’affût, il s’élance dans les airs, capture sa proie et retourne immédiatement se cacher dans le feuillage. Des cris stridents s’élèvent des grands arbres voisins. Dans un premier temps, on ne distingue que des flèches vertes qui passent d’un arbre à l’autre à grande vitesse puis nous finissons par identifier les oiseaux qui en sont à l’origine. Ce sont des Inséparables à face rose. Nous ne parviendrons pas à faire de belles observations de ces jolis perroquets. La dernière surprise de ce petit coin est aussi un oiseau. Discrètement posé sur les branches d’un arbre mort, il arbore fièrement un plumage vert brillant, la gorge est jaune délicatement délimitée par un fin trait bleu-turquoise et la queue profondément échancrée. Pas de doute, c’est un guêpier à queue d’aronde. Un véritable plaisir pour les yeux ! 21. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0405007001442081510-781151582.jpg) Guêpier à queue d'aronde 22. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0067813001442081555-781151582.jpg) Le chemin devient plus rocailleux et la pente plus raide. Les brumes de chaleur commencent à apparaitre et l’activité matinale touche à sa fin. Nous décidons de faire demi-tour. Passage par la réception pour s’acquitter des droits d’entrée dans le parc (90 dollars, 45 par personne et 10 pour la voiture) puis refaisons la piste vers la sortie. Pas de Zèbres ce matin mais des Écureuils terrestres et de nombreux Souimangas fuligineux. 23. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0337611001442081598-781151582.jpg) Nous prenons la direction de Sesriem sur une piste où encore une fois nous sommes seuls. A perte de vue des paysages magnifiques mais aussi des clôtures. Tout ici est propriété privée et elles sont gigantesques. Dans l’une d’elles, à côté de la maison, se trouve une piste d’atterrissage et un avion … Il semble que ce soit la meilleure façon pour se déplacer… De notable dans ces vastes étendus aux très jolis paysages, 3 Outardes de Rüppell ainsi qu’un Ganga namaqua. Une bien maigre récolte mais il faut dire que ce ne sont pas les bonnes heures. Il fait chaud. 24. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0422840001442081671-781151582.jpg) Outarde de Ruppell Près d’un point d’eau, des Inséparables piaillent. Ils sont nombreux à s’abriter dans le feuillage des quelques arbres et descendent régulièrement pour s’abreuver. Nous croisons un groupe de Spingboks se déplaçant derrière les barbelés, probablement du gibier élevé pour de la chasse. 25. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0253278001442081706-781151582.jpg) 26. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0111994001442081732-781151582.jpg) 27. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0977269001442081751-781151582.jpg) 28. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0976448001442081774-781151582.jpg) A force de kilomètres, nous arrivons sur la réserve de la voiture. Il faut dire que les stations essences ne sont pas légion par ici. Heureusement vers 16 heures nous arrivons à Sesriem et filons directement à la station essence pour refaire le plein. Nous en profitons pour acheter aussi quelques provisions car là aussi le niveau est bas ! Il nous reste un peu de temps avant la tombée de la nuit mais pas assez pour se rendre sur les dunes. Ce sera pour demain. En attendant, nous allons visiter le canyon de Sesriem. Nous croisons de nombreuses voitures et l’on comprend enfin où sont les touristes en Namibie… tous au même endroit ! La visite du canyon se fait de façon express car nous sommes bien plus intéressés par le Fauconnet pygmée perché sur un buisson dans la lumière du soir… 29. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0429572001442081827-781151582.jpg) Fauconnet pygmée Des springboks autour du camping de Sesriem, des nids de Républicains, des Oryx, il y a de la vie ici ! 30. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0525209001442081880-781151582.jpg) Repas le soir au restaurant du camping afin de déguster la viande namibienne. Les deux morceaux seront excellents ! En sortant du restaurant, notre lampe éclaire un oryx et un renard du cap. Tous deux se déplacent librement dans le camping. C’est plutôt sympa ! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: rjulie95 le 12 Septembre 2015 à 20:28:25 Belle MAJ, mais la 29 "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 12 Septembre 2015 à 22:09:11 Il saute bien le springbok en 27 :P
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: ojeff le 13 Septembre 2015 à 07:26:37 Il saute bien le springbok en 27 :P Ah oui alors, belle action !Jérôme Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 13 Septembre 2015 à 08:14:45 Le saut du springbock (Y) et le fauconnet (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 13 Septembre 2015 à 11:16:33 J'attends chaque mise à jour et à chaque fois je ne suis pas déçu. Il faut dire que votre intérêt pour l'avifaune n'y est pas étrangère, bien au contraire. Continuez sans retenu, j'adore ! "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Gilopix le 14 Septembre 2015 à 12:56:35 Ca fait un moment que je n'étais pas passé par ici :-\
Mais la Namibie étant au menu prochainement, je vais suivre ton carnet avec assiduité 8) Le faucon pygmée "w" "w" "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Ombrette le 14 Septembre 2015 à 18:15:56 le saut du springbock (Y) et le fauconnet (L) Pareil !!! Bien jolis tous les deux... Ombrette ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 15 Septembre 2015 à 19:22:41 Mercredi 28 juillet
Nous quittons avant l'aube le camp de Sesriem pour avoir la chance de contempler le lever du soleil sur le dunes. Alors que la grande majorité des touristes gagnent la dune 45 qu'il est possible de gravir, nous cherchons quant à nous les oryx. Ces magnifiques antilopes sont les seules parfaitement adaptées à ces milieux arides et à ces conditions de vie difficile. Nous parvenons à repérer quelques individus qui nous offrent un spectacle inoubliable alors que le paysage s'embrase. 31. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0874615001442337629-781151582.jpg) 32. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0268324001442337667-781151582.jpg) 33. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0657589001442337717-781151582.jpg) 34. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0993775001442337732-781151582.jpg) 35. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0861403001442337751-781151582.jpg) 36. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0213529001442337775-781151582.jpg) 37. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0308303001442337820-781151582.jpg) 38. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0490836001442337839-781151582.jpg) 39. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0699282001442337858-781151582.jpg) 40. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0301744001442337879-781151582.jpg) Il y avait aussi des oiseaux mais on les garde pour le prochain post ;o) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 15 Septembre 2015 à 19:42:09 Superbe mise à jour avec une magnifique image 31 (L) (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 16 Septembre 2015 à 11:21:08 Je les trouve toutes belles mais j'avoue que les 37 et 40 ..... "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: avet le 16 Septembre 2015 à 12:02:05 Suberbe mise à jour (L) (L) (L) (L)
Mes préférences pour les 31, 37, 39 et 40 Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 16 Septembre 2015 à 12:42:19 De superbes couleurs comme toujours à Sesriem. Les 31 et 35 (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: vinnylove le 16 Septembre 2015 à 15:12:32 Salut Sophie
après quelques jours d'absence je prends ce train en marche. De superbes images comme sait en offrir la Namibie J'attends la suite avec impatience ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 16 Septembre 2015 à 20:45:17 Superbe mise à jour (Y)
avec une 31 "k" "k" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: ojeff le 16 Septembre 2015 à 21:15:00 Des photos de rêve ces oryx dans le désert :)
Jerome Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: chris Jek le 17 Septembre 2015 à 14:08:04 Je rattrape le train en route.
Ce graphisme des dunes laisse toujours autant rêveur, et un oryx aussi coopératif dans un tel cadre, c'est de la magie! Superbe début, impatient de lire la suite... Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 17 Septembre 2015 à 17:58:00 Je me joins au concert de louanges (oh combien méritées) pour cette série sur les Oryx (L) (L) (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 17 Septembre 2015 à 18:08:56 Merci pour tous vos commentaires !! C'est vrai que nous avons eu de la chance avec cet oryx coopératif !
Nous reprenons la voiture et poursuivons la route en effectuant de nombreux arrêts à la recherche cette fois ci des oiseaux. Des zones sableuses alternent avec des regs, quelques rares arbrisseaux de-ci delà …, cette variété de milieux est propice à une belle diversité d’oiseaux, notamment en Alouettes. Malheureusement la lumière est déjà dure et les photos de moins bonne qualité ... En scannant ces paysages, on découvre un faucon posé au sol mais les brumes de chaleur nous empêchent de l’identifier. C’est à ce moment là qu’un groupe de courvites survole notre faucon et se pose à bonne distance. Nous laissons de côté le rapace et avançons pour tenter d’identifier les courvites qui ne cessent de gambader dans les brumes. Deux espèces sont présentes ici. Le Burchell et le double banded. Nous parvenons enfin à une distance suffisante pour les identifier. Ce sont des Courvites de Burchell reconnaissables avec leur casque gris. 41. Courvite de Burchell (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0603420001442505523-781151582.jpg) Nous revenons ensuite sur le faucon. Il s’agit d’une nouvelle espèce pour nous. Le Faucon à œil blanc. Une sorte de Faucon crécerelle au plumage sable et à l’œil … clair 42. Faucon à oeil blanc (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0903306001442505582-781151582.jpg) Plus loin, nouvel arrêt, cette fois ci pour des outardes. Un groupe de Ludwig s’alimente dans les zones herbeuses, puis une à une, elles décollent et passent sur fond de dunes. Encore un magnifique spectacle ! 43. Outarde de Ludwig (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0824148001442505625-781151582.jpg) 44. Outarde de Ludwig (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0028467001442505650-781151582.jpg) 45. Paysages (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0744453001442505671-781151582.jpg) Nous atteignons le bout de la route goudronnée où se situe un parking, point à partir duquel il est possible d’explorer les grandes dunes de Sossusvlei et le Dead Vlei. Malheureusement pour nous, il est tard et nous n’avons plus le temps. On se contentera d’observer autour du parking, la foule de Moineaux mélanures et de Corbeaux pie. 46. Corbeau pie (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0218404001442505727-781151582.jpg) 47. Moineau mélanure mâle (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0718858001442505837-781151582.jpg) 48. Moineau mélanure femelle (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0870297001442505898-781151582.jpg) Nous refaisons la route mais en sens inverse avec quelques rapides arrêts, tantôt pour une Autruche, tantôt pour un Oryx et même un Secrétaire ! 49. Secrétaire (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0837638001442505941-781151582.jpg) 50. Secrétaire (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0943962001442505985-781151582.jpg) Repas dans le lit asséché d’une rivière puis quittons Sesriem en se disant qu’une matinée supplémentaire ici n’aurait pas été du luxe. Des alouettes telles l’endémique Alouette de Dunn nous ont échappé. Difficile de consacrer les bonnes heures du matin à la fois à la recherche des Oryx et aux petits oiseaux … Demain nous devons être à Walvis bay sur la côte atlantique et la piste menant à l’océan semble bien longue sur la carte! Le récit de la route sera pour un prochain post ! ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 17 Septembre 2015 à 18:41:23 Le faucon en 42 est magnifique avec ces tons rosés dans le fond (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 17 Septembre 2015 à 19:26:20 Bien beau ce faucon inconnu pour moi
Mais quel faucon n'est pas beau ? Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: flying1 le 17 Septembre 2015 à 21:32:15 Les oryx dans ces paysages sont sublimes! De beaux faucons et fauconnets!
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 17 Septembre 2015 à 21:40:05 C'est vrai que les brumes de chaleur sont importantes mais les rencontres sont là et toutes plus belles les unes que les autres. Techniquement le faucon est très réussi tout comme le moineau. J'aime beaucoup le vol de l'outarde devant cette immense dune "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: mosquito le 17 Septembre 2015 à 22:31:40 Les oryx dans ces paysages sont sublimes! De beaux faucons et fauconnets! Tu m’ôtes les mots du clavier ;), chaque mise à jour et somptueuse et l'oryx dynamique en 31 renouvelle cette image souvent vue. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Simba le 18 Septembre 2015 à 07:27:59 Votre recherche des oryx dans les dunes a payé...
31,39 et la 40 sont particulièrement superbes! (Y) Simba Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: vinnylove le 18 Septembre 2015 à 08:09:57 Pour le faucon, peut-être Greater Kestrel - Crécerelle aux yeux blancs
Tout simplement Mais sans certitude non plus ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 18 Septembre 2015 à 13:24:26 Encore des perles ailées sur ce dernier post , j'adore "w" "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 19 Septembre 2015 à 09:16:27 3ème post pour la journée du 28 juillet
Nous quittons Sossusvlei et décidons d’accélérer le rythme et fixons comme règle, « arrêt uniquement pour des espèces exceptionnelles » Mais ce n’est pas possible, les paysages sont tellement beaux qu’ils sont une invitation à les photographier! Des montagnes à droite avec de grandes barres rocheuses, des inselbergs à gauche, des dunes sur le lointain … Arrêt à Solitaire, le nom d’un petit hôtel restaurant construit autour d’une station essence au milieu de nulle part. Il flotte comme un petit air d’outback australien avec ces carcasses de voitures. C’est ici que tous les touristes ralliant Sesriem s’arrêtent afin de déguster une tarte aux pommes de renommée internationale. La dégustation se fait en compagnie d’Écureuils terrestres pas vraiment farouches ! 51. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0310844001442646369-781151582.jpg) 52. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0577016001442646391-781151582.jpg) Nous quittons les lieux alors que le soleil décline. Les lumières sur les montagnes du Naukluft sont encore une fois magnifiques. 53. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0904809001442646433-781151582.jpg) Les oiseaux commencent à s’activer. Ici un Autour chanteur, 54. Autour chanteur (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0083757001442646476-781151582.jpg) 55. là un Fauconnet pygmée (encore !) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0630264001442646532-781151582.jpg) Un couple d'Outarde de Ruppell tente de se dissimuler dans les herbes 56. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0200666001442646574-781151582.jpg) Les mammifères aussi se mettent à bouger. Deux Chacals à chabraque furètent au pied de barres rocheuses, des Oryx et des Zèbres de Hartmann déambulent dans les plaines mais malheureusement pour ces derniers trop loin. 57. Springbok (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0741645001442646612-781151582.jpg) 58. Springbok (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0821259001442646633-781151582.jpg) 59. Chacal (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0176626001442646658-781151582.jpg) 60. Oryx (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0955964001442646685-781151582.jpg) 61. Paysage (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0726606001442646739-781151582.jpg) Le soleil finit par passer derrière l’horizon et c’est à ce moment là que l’on croise ce que l’on prend dans un premier temps pour un Chacal. Coup de frein, marche arrière pour revenir à hauteur. L’animal se faufile discrètement entre les touffes de buissons à 50 mètres de la route. On pense à une hyène mais non, c’est un…Protèle ! Il nous regarde quelques instants puis poursuit sa marche. Nous ne l’intéressons visiblement pas. Il s’agit d’un mâle en pleine prospection et effectue de nombreux arrêts afin de marquer son territoire. Nous le suivons de longues minutes car il reste parallèle à la piste. Inexorablement, il prend de la distance et finit par passer derrière une petite crête, nous ne le verrons plus. Tout simplement génial de pouvoir observer de tels animaux en dehors des parcs ! 62. Protèle (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0928538001442646767-781151582.jpg) On a aussi fait une petite vidéo du protèle elle est sur youtube mais je ne sais pas comment l'intégrer dans le texte ? :-\ voici le lien https://www.youtube.com/watch?v=Fm1-sWV4ZPE Il fait à présent sombre et encore 200 km de pistes nous attendent à une moyenne de 40 km/h … on n’est pas prêts de se coucher ! D’autant plus que commence la quête des nocturnes avec de nombreux Zèbres des montagnes et encore des Oryx. Ceux-ci traversent régulièrement la piste et il faut donc être bien attentif. Autre surprise de la soirée, les yeux d’un petit canidé court sur pattes s’illuminent à notre passage. Un Renard du Cap ! Nous stoppons le véhicule tandis qu’il se réfugie en contrebas d’où il nous observe. Nous aurons la chance d’en croiser deux autres au cours de la soirée ainsi qu’un Raphicère et un lièvre. 63. Renard du Cap (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0064082001442646891-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: flying1 le 19 Septembre 2015 à 09:33:21 Wow le protèle quelle chance! (Y) (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 19 Septembre 2015 à 10:42:14 Wow le protèle quelle chance! (Y) (Y) Oui, de plus, il ne s'enfuit pas ce qui permet une photo correcte Les protèles que j'ai vus se barraient à toute vitesse Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 19 Septembre 2015 à 12:05:40 Vraiment cool le protele :v: pas facile de le voir celui-la et les 4 springboks au galot sont pas mal non plus (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: rjulie95 le 19 Septembre 2015 à 14:46:57 Le protèle je découvre ! Je connaissais pas, bravo pour cette belle observation
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 19 Septembre 2015 à 16:07:12 Je ne savais même pas que cet animal existait :-[
Encore une belle série de photos, les outardes et encore ce magnifique fauconnet d'Afrique "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 19 Septembre 2015 à 18:02:40 Belle et rare rencontre de jour avec ce protèle (L)
On dirait que le fauconnet pygmée abonde dans la région! Toujours une très belle qualité d'image. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: avet le 21 Septembre 2015 à 09:17:34 Exceptionnel le protèle (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L)
Le couple d'Outarde est aussi superbe (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: boubou le 21 Septembre 2015 à 10:13:43 :o Quel carnet de voyage . "w" "w" "w"
Que les photos sont belles (L) (L) (L) Bravo et merci de me faire voyager et de voir autant d'animaux. "k" "k" "k" "k" "k" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 21 Septembre 2015 à 21:44:56 Merci pour toutes vos réponses ! "w"
Voici donc la suite de nos aventures : direction la côte et la petite ville de Wallis Bay 64. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0742997001442863874-781151582.jpg) Premières lueurs sur l’horizon et première voiture qui passe sur la piste, c’est le signal pour déclencher le départ. Il est 6 heures du matin, nous avons rendez vous vers 9 heures et les 80 km qui nous sépare de Walvis bay vont être rapidement parcourus car le paysage est désertique mais sans la moindre beauté et sans oiseau ! De plus la qualité de la piste s’améliore et sur les derniers kilomètres le bitume est de retour! Vers 7h30, nous arrivons à l’entrée de la ville de Walvis bay. De grandes dunes côté droit et sur la gauche, des mares temporaires serpentent entre les petites dunes. C’est ici que se nourrissent des Flamants roses et des nains. La lumière est jolie, nous en profitons pour faire des photographies d’ambiance. 65. Flamants (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0328488001442863906-781151582.jpg) Assez facilement, nous trouvons le quai d’où partent les tours en bateau effectués par l’opérateur Mola mola. Nous avons un peu de temps avant le départ, nous le mettons à profit pour scruter la baie réputée pour être la Mecque des oiseaux d’eau en Afrique australe avec des concentrations dépassant les 100 000 ind. La marée est basse et les oiseaux nombreux. Sur les bancs de sable exondés, des Cormorans du cap, des Avocettes et des Pluviers argentés. Dans les zones en eau, ce sont principalement des flamants ainsi qu’un petit groupe de Barges rousses. Dire que nous avons vu ces dernières il y a 15 jours à plus de 13 000 km de là, sur leurs territoires de reproduction scandinaves …Quelle distance parcourue en si peu de temps ! 66. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0575620001442863938-781151582.jpg) Il y a de la vie ici, le spectacle est vraiment très sympa. De temps en temps, ce sont des vols de quelques Pélicans blancs qui nous passent au dessus de la tête, ralliant une partie de la baie à une autre. 67. Pélican blanc (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0642360001442863960-781151582.jpg) 68. Pélican blanc (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0566404001442863997-781151582.jpg) 69. Pélican blanc (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0450834001442864025-781151582.jpg) Sur le principal banc de sable en face de nous, deux Chacals à chabraque sont en maraude. Ils longent le rivage à la recherche du moindre oiseau affaibli ou mort. 70. Mouette de Hartlaub et Goéland dominicain (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0014183001442864058-781151582.jpg) 9h. En compagnie d’autres français nous embarquons à bord du bateau pour un tour de 3 heures dans la baie. Petite présentation de ce qui nous attend, puis le show pour touristes démarre. On appâte les Goélands de Kelp avec quelques menus poissons afin qu’ils se chamaillent au dessus du bateau, ce manège attire automatiquement les 3 Pélicans blancs du port qui viennent se poser sur le toit du navire. Patients, ils savent qu’ils vont avoir droit à leur part du butin halieutique moyennant une prestation. Et pour le clou du spectacle, nous avons droit à une otarie. Elle grimpe sur le bateau par la poupe et se faufile au milieu des touristes créant la surprise. Une bête de plus de 2 m âgée de 3 ans. Elle fait la belle pour avoir droit à son premier poisson, le 2ème elle le récupère dans l’eau en sautant depuis le bateau et obtient le 3eme après une accélération foudroyante. Quelle vélocité dans l’eau ! Elle sait maintenant qu’elle n’a plus rien à gratter ici, aussi passe t elle au bateau de touristes suivant pour effectuer le même ballet. Il y en a 5 en tout et elle les fera tous. Cet individu a compris comment gagner sa pitance sans avoir à nager après des poissons vivants. Walvis bay est quasiment le seul port du pays. Les marchandises qui transitent ici servent à la Namibie mais aussi aux pays voisins n’ayant pas d’accès à l’océan tels le Botswana et la Zambie. Compte tenu de l’importance grandissante du transit de marchandises, des extensions du port sont en pleine construction. Il n’est donc pas surprenant de voir de nombreux navires amarrés dans la baie en attente de chargement ou de déchargement. Il y a même une plate forme pétrolière. Pourtant le pays n’est pas producteur de pétrole contrairement à son voisin l’Angola. Nous passons à distance de tous ces navires et faisons un long arrêt autour du parc à … huîtres. Les naissains originaires du chili poursuivent dans les riches eaux namibiennes la fin de leur croissance. L’association du courant froid de Benguela couplé à des phénomènes d’upwellings rend ces eaux parmi les plus productives au monde. L’abondance en nutriments favorise le développement planctonique ce qui se traduit par une couleur verte des eaux peu engageante. Si on ajoute les nombreuses grosses méduses, on comprendra que personne ne se baigne ! La richesse des eaux est telle que les huîtres atteignent la taille pour la consommation en 9 mois alors qu’en France il faut 3 à 4 ans. Mais nous, nous ne sommes pas vraiment intéressés par la vie des huîtres. Nous trépignons d’impatience en voyant au loin les flots de milliers de Cormorans quitter le dortoir de Pelican point. On perd encore du temps autour d’une épave d’un navire … que de temps gâché alors que nous pourrions le consacrer à chercher les dauphins. 71. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0206253001442864176-781151582.jpg) 72. Cormoran du Cap (Walvis Bay) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0048015001442864210-781151582.jpg) On trouve ici deux espèces, le Grand Dauphin, espèce cosmopolite et le Dauphin d’Heaviside endémique du Benguela. C’est surtout pour cette dernière espèce que nous nous sommes inscrits sur cette sortie, seule véritable occasion de pouvoir les observer de près. 30 minutes plus tard, nous arrivons à hauteur du dortoir à présent déserté des cormorans. Nous longeons d’assez loin la côte ce qui ne permet pas de faire de belles observations des colonies d’otaries. Alors que l’on atteint Pelican point, le bateau de touristes devant nous ralenti. Des Dauphins d’Heaviside nagent devant leur étrave. Nous, nous sommes au point mort, attendant notre tour. Nous avançons enfin et les dauphins viennent nous voir. Ils sont une petite dizaine, un groupe lâche, allant d’un bateau à un autre. Tantôt à droite, tantôt à gauche, ils ne sont pas faciles à photographier. La houle se fait à présent plus sentir car nous perdons la protection de la baie. Les dauphins viennent nager à notre étrave puis très rapidement ils s’écartent comme s’ils ne voulaient pas trop s’éloigner de la baie. 73, 74, 75 Dauphin d'Heaviside (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0795084001442864256-781151582.jpg) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0247283001442864292-781151582.jpg) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0802808001442864318-781151582.jpg) Le vent fraichit, nous faisons encore quelques centaines de mètres histoire de voir qu’il y a aussi des colonies d’Otaries côté océan puis faisons demi-tour. Nous effectuons un passage rapproché près des colonies de la baie. Celles-ci sont constituées de femelles accompagnées de leur jeune. Les mâles étant absents des côtes à cette époque de l‘année car une fois leur devoir conjugal accompli, ils abandonnent les femelles et partent en virée en mer. Femelles et jeunes se prélassent sur la plage tandis que d’autres s’amusent à batifoler dans les vagues. 76-77. Otarie à fourrure du Cap (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0997295001442864361-781151582.jpg) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0739012001442864377-781151582.jpg) Le vent froid du large associé aux vagues a raison des touristes qui se réfugient à l’abri dans le bateau. C’est là que nous attend le buffet. Samossas, toasts, champagne d’Afrique du sud et Huîtres namibiennes sont au menu. Nous goûtons les huîtres et sans être chauvin, il n’y a pas d’équivoque, elles ne valent pas les huîtres tricolores (manque de consistance et de goût, aspect laiteux…). De retour à terre, nous prenons un café sur la terrasse d’un bar puis nous filons vers la zone des salins au sud de la ville. A l’entrée, un gars propose une carte du site payante, nous ne la prenons pas et faisons bien. Car même si avec ses 4500 ha, il s’agit du plus grand site d’exploitation de sel de l’Afrique subsaharienne, il n’y a qu’une route réellement accessible. Nous y retrouvons un petit air de Camargue. Flamants roses, Avocettes, Aigrettes garzettes, Hérons cendrés, Echasses, Chevaliers aboyeurs. Heureusement que de temps en temps il y a des espèces comme des Canards du Cap, des Gravelots à triple collier, Des Gravelots à front blanc et ainsi qu’une centaine de Pluviers élégants pour nous rappeler que nous sommes en Afrique ! 78. Les salins de Walvis Bay (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0815775001442864417-781151582.jpg) 79. Pluvier élégant (Walvis Bay) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0987867001442864443-781151582.jpg) 80. Gravelot à front blanc (Walvis Bay) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0923495001442864470-781151582.jpg) Passage dans le centre ville pour faire quelques courses puis nous remontons vers le nord le long de la côte. Entre les villes de Walvis bay et Swakopmund, les constructions se multiplient et seul environ 15 km de plages restent sauvages. Certaines portions sont clôturées pour en interdire l’accès. La raison : c’est ici que se reproduisent les rares Sternes des Baleiniers. Cette espèce ne compte qu’entre mille et trois mille couples à travers le monde et les seuls sites de reproduction se trouvent en Namibie et en Afrique du sud. La plage que nous prospectons compte à elle seule 20% de la population … c’est dire son importance ! Mais aujourd’hui, pas la moindre plume de cette Sterne. En lisant les panneaux placés afin de sensibiliser le public, on apprend que ces plages accueillent une densité phénoménale d’oiseaux. Toutes espèces confondues, on dépasse les 770 oiseaux au km. Mais ça c’est à la bonne saison qui doit coïncider avec l’arrivée des oiseaux du Paléarctique c’est-à-dire vers le mois de novembre. Nous nous avons droit à deux Goélands de Kelp et une Mouette de Hartlaub. Par contre en mer, il y a du monde. Les milliers de Cormorans du Cap que nous avons vu ce matin prendre leur envol sont pour partie ici. Malgré le vent et les gros rouleaux, ils volent en tout sens, se posent et chassent les bancs de sardines accompagnés de quelques Fous du Cap. 81. Mouette de Hartlaub (Walvis Bay) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0795838001442864516-781151582.jpg) 82. Goéland dominicain (Walvis Bay) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0296254001442864547-781151582.jpg) La route quitte la côte et bifurque vers l’intérieur des terres. Cap vers Spitzkoppe. 120 km de routes goudronnées puis 30 de pistes avec pour principales espèces de l’Outarde de Rüppell et un Raphicère. Alors que la nuit est tombée et que nous circulons sur les pistes, un oiseau décolle dans les phares de la voiture. Il se repose à 30m dans la steppe. Nous l’éclairons et tentons une approche. C’est un Courvite à double bande peu farouche qui se laisse photographier. 83. Courvite à double-bande (Spitzekoppe) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0876396001442864578-781151582.jpg) Nous prenons une piste pensant que c’est celle menant au parc de spitzkoppe mais butons sur un passage sableux dans le lit d’une rivière à sec. Nous préférons ne pas tenter et pique niquons sur les rives . D’ailleurs, on va dormir là aussi ! à la prochaine !!! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 22 Septembre 2015 à 12:28:02 Merci pour cet intéressant partage où il y a une mine d'informations. Et en plus les photos sont quasiment parfaites avec un réel soucis d'esthétisme, félicitations et pourvu que çà dure encore longtemps. Un régal ! "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 22 Septembre 2015 à 19:14:38 Pour moi les paysages (Y) (Y)
et la rencontre avec le protèle (L) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 22 Septembre 2015 à 20:55:46 Encore une belle mise à jour (Y) (Y)
Encore!!! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Gilopix le 23 Septembre 2015 à 14:24:34 Oui, encore une belle mise à jour ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 23 Septembre 2015 à 16:59:58 Belle rencontre avec les Dauphin d'Heaviside (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Castafiores le 24 Septembre 2015 à 10:40:19 Je rattrape mon retard. Superbes photos ! (L) Je retiens en particulier la série des 31 et s. avec les oryx, le faucon en 42 et la séance très sympa de dégustation de tarte en compagnie des écureuils !
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gandrilles le 24 Septembre 2015 à 11:18:21 Tout cela est magnifique Sophie (L)
Le graphisme des dunes, les couleurs, les animaux nombreux et variés... ce carnet est un bonheur ! "k" Je retiens particulièrement l'oryx galopant, le fauconnet et bien sûr la rencontre avec le protèle-qui-ne-se-sauve-pas ! :v: Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 26 Septembre 2015 à 22:34:05 Alors, on repart pour la suite !!
Vendredi 31 juillet Au réveil, les oiseaux sont assez calmes. Seul un petit groupe de Francolins s’anime dans la zone de savane autour de nous et nous poussent à sortir du duvet. Nous constatons que nous ne sommes qu’à quelques centaines de mètres du massif granitique du Spitzkoppe. Celui-ci s’éclaire petit à petit au fur et à mesure que le soleil dépasse l’horizon. Les couleurs rougeoyantes du soleil matinal illuminent la roche rouge. Le site est d’une beauté rare et il y règne une ambiance de quiétude. 64. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0531388001443298883-781151582.jpg) Mais il faut revenir à des considérations plus terre à terre. Le problème d’hier soir n’est toujours pas résolu. Le lit de la rivière nous fait toujours face. Nous hésitons quelques minutes puis après avoir vérifié la résistance du terrain, nous finissons par nous élancer avec la voiture, et … victoire nous parvenons à franchir l’obstacle sans trop de frayeurs. Nous laissons la voiture près d’un camp et allons nous balader vers le pied du Spitzkoppe. Les oiseaux sont bien rares dans ces paysages pourtant propices. Peut être est ce due à la fraicheur matinale qui ne les incite pas à s’activer ? Très vite nous tombons sur une clôture. Nous ne pouvons passer. 65. Mahali à sourcil blanc (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0884445001443298944-781151582.jpg) Demi-tour et retour vers le village. En continuant la piste principale vers le nord, nous arrivons sur un nouveau panneau indiquant la porte d’entrée du site. Nous suivons le balisage. L’espèce cible de la matinée est le Herrero Chat, une sorte de traquet, répondant en français au doux nom de Namiorne Hérero, endémique de la Namibie. Nous payons le ticket d’entrée et le garde nous indique le meilleur spot pour l’observer. Il nous faut nous rendre vers le site de camping numéro 10 et chercher dans les buissons au pied du dôme rocheux. La piste longe le pied de cet imposant pluton granitique qui date de plus de 700 millions d’années. Longtemps enfoui sous plus de 1000 m de roches des montagnes du Damaraland que le temps a fini par balayer, il trône à présent au milieu d’une vaste plaine. C’est donc l’érosion des roches environnantes qui a permis l’émergence de cet Inselberg culminant aujourd’hui à plus de 1700 m. Dans ces milieux désertiques, les importantes amplitudes thermiques (les températures à la surface de la roche variant de plus de 60 degrés en été à des valeurs nettement négatives en hiver) fragilisent les structures cristallines qui éclatent par gélifraction. Si l’on ajoute le rôle joué par l’érosion éolienne, due aux vents chargés de particules qui viennent fouetter la roche, on obtient une magnifique sculpture naturelle. 66. Spitzkoppe (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0682499001443299003-781151582.jpg) 67. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0728695001443299032-781151582.jpg) Nous découvrons petit à petit la beauté des emplacements de camping perdus au milieu du massif. Pas d’électricité, pas d’eau mais un cadre des plus sauvages à réserver aux amoureux des grands espaces et de tranquillité ! Effectivement, une pancarte signale le spot pour le Herero chat. Nous entamons notre prospection et très vite, l’on tombe sur une autre espèce endémique de Namibie. Le Monteiro’s Hornbill, un des plus grands calaos du pays qui a la particularité d’enfermer sa femelle dans une cavité de la roche en murant l’entrée. Emprisonnée durant la couvaison et l’élevage des jeunes, elle passe ainsi plus de 70 jours dans le nid, nourrit par le mâle à travers un trou. Seules les zones exposées au soleil attirent les oiseaux, nous y observons avec facilité des Pale winged starling, des Traquets montagnards, des Souimangas fuligineux, des Moineaux mélanures, des Grands moineaux … mais pas la moindre trace du Herero. 68. Souimanga fuligineux (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0090273001443299175-781151582.jpg) 69. Traquet montagnard, monsieur (celui-ci est bagué !) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0854969001443299207-781151582.jpg) 70. Traquet montagnard, madame (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0163744001443299230-781151582.jpg) Le soleil éclaire à présent les falaises orientées sud-ouest. Aussitôt, de nombreux Damans sortent de leur cachette et se prélassent sur les rochers. Des cris stridents s’élèvent de la colonie de Damans. Nous cherchons dans le ciel un éventuel rapace qui pourrait être à l’origine de ces alarmes mais en fait les responsables sont deux Mangoustes grises se faufilant entre les rochers. 71. Daman (Rock hyrax) (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0375148001443299103-781151582.jpg) 72. Mangouste grise de Namibie (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0624136001443299136-781151582.jpg) Plus haut dans la falaise, 3 mimétiques Oréotragues gravissent les dernières pentes avant de disparaitre. Vers 11 heures, nous décidons de charger de zone de prospection et choisissons le côté sud du dôme à l’ouest de celui du Spitzkoppe. Première surprise, des Agames. Héliophiles, ils attendent les heures chaudes pour s’insoler. Les mâles arborent de magnifiques couleurs. Ce sont des Namibians rock Agamas. Véloces, ils se déplacent avec une grande agilité sur les parois verticales des blocs granitiques. Au sol ce sont de petits lézards qui s’enfuient devant nos pas. 73. Agame de Namibie (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0282477001443299297-781151582.jpg) 74. Agame (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0635098001443299318-781151582.jpg) Un rapace cercle, coup de jumelles et non ce n’est pas une Buse augure, autre spécialité namibienne dont l’aire de répartition commence ici. C’est tout simplement un Aigle botté, une espèce que l’on rencontre assez facilement en France. Dans le fond d’un talweg envahi de buissons, deux oiseaux noirs et blancs filent comme des flèches. Un couple de White tailed Shrike, une pie-grièche rondouillette à queue courte. Enfin, après 20 minutes de recherche sur cette zone, le Herero chat est là. Perché sur un buisson, il ne reste pas longtemps en place, s’envolant régulièrement et parcourant à chaque fois d’assez grandes distances. Le temps de rejoindre son nouveau perchoir que déjà il redécolle pour un autre buisson. Nous parvenons à voir un deuxième individu. Le manège se poursuit ainsi de longues minutes puis nous finissons par les perdre dans l’entrelacs de buissons et d’arbustes. Nous n’avons pas hésité à risquer nos vies pour ramener deux mauvaises photos car les savanes ici sont habitées par des Cobras et des Mambas noirs, deux espèces de serpents parmi les plus dangereuses sur Terre. Beaucoup d’efforts de recherche pour au final une espèce qui n’est pas particulièrement jolie… son principal attrait, c’est un endémique ! 75. Herero chat (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0084617001443299372-781151582.jpg) Il est tard et il fait à présent très chaud. Nous gagnons l’ombre des blocs rocheux pour le pique nique et sommes rejoints par une poignée d’oiseaux parasites voulant partager notre repas. Mais nous ne sommes pas du genre à partager ! 76. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0080591001443299415-781151582.jpg) Nous quittons à présent le site et continuons notre traversée du pays vers le nord. Les paysages de savanes sont encore une fois magnifiques. Nous multiplions les arrêts, tantôt pour des Gangas namaquas, tantôt pour des Courvites ou des Outardes dont une nouvelle espèce fait son apparition. La Northern black Korhaan. Une zone de végétation rase se révèle particulièrement propices avec toutes ces espèces à la fois. 77. Ganga du Namaqua (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0170407001443299458-781151582.jpg) 78. Courvite à double bande (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0946411001443299487-781151582.jpg) Le soleil décline et s’enfonce derrière le massif du Brandberg, le plus haut sommet national. Nous croisons un petit groupe de Springboks qui seront nos derniers mammifères du jour. Nous coupons le contact de la voiture dans la petite ville minière d’Uis au camping de la White Lady, du nom de la gravure rupestre locale. A peine arrivés, nous sommes intrigués par le passage de 4 Hérons bihoreaux… que peuvent-ils bien faire ici, au cœur de la Namibie loin de tout point d’eau ? Nous ne sommes pas les seuls ornithos ce soir dans le camping, Un petit groupe d’anglais rejoint le gros de la troupe sur une terrasse à partir de laquelle on peut observer un…point d’eau. Pas très grand, une dizaine de mètres de long tout au plus pour deux mètres de large. Nous savons maintenant d’où venaient nos hérons ! Autre surprise, nos premiers Canards colverts du voyage mais surtout, plus d’une cinquantaine de Gangas bibandes en train de s’abreuver. Nous profitons des derniers instants du spectacle avant que tous ne s’envolent dans les dernières lueurs de cette fin de journée dans le Damaraland. 79. Massif du Brandberg (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0736499001443299530-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 27 Septembre 2015 à 08:16:29 De superbes paysages et plusieurs oiseaux intéressants
L'éducation des oiseaux est très poussée puisque certains savent lire (réf 72), Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 27 Septembre 2015 à 18:27:04 Ce mâle traquet montagnard est superbe et que dire du courvite.... "w" Bref, encore une belle série qui invite au voyage. ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 27 Septembre 2015 à 21:25:05 Un récit très agréable à suivre et bien illustré (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 28 Septembre 2015 à 10:52:06 Sympa la mangouste grise! Pas facile de la dénicher celle-là (L)
Le courvite et le ganga sont très beaux (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 28 Septembre 2015 à 13:06:44 Un magnifique souimanga fuligineux ainsi que le courvite dans son biotope "w" "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 30 Septembre 2015 à 16:53:39 Continuons notre voyage à travers la Namibie. Nous quittons, à nouveau, les plateaux arides intérieurs pour rejoindre la côte, direction la colonie d'otarie de Cap Cross. En cette période de l'année, nous sommes en août, seuls les femelles et les jeunes ne sont présents. Mais quelle ambiance ! des milliers d'otaries sur des kms ! Certes l'odeur est particulièrement forte, mais le spectacle est inoubliable !
80. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0760212001443624538-781151582.jpg) 81. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0373624001443624554-781151582.jpg) 82. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0911932001443624569-781151582.jpg) 83. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0158720001443624588-781151582.jpg) Voici un petit film pour se mettre dans l'ambiance https://www.youtube.com/watch?v=ucOooQFz9rM En fin d'après-midi, nous quittons le site et longeons la côte vers le nord. C'est l'heure où les chacals sortent de leur tanière en quête de nourriture. 84. (http://photo.colorsofwildlife.net/201509-0326128001443624695-781151582.jpg) Nous passons la nuit un peu avant l'entrée du parc de la Skeleton coast ... ce sera pour le prochain post ! ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 30 Septembre 2015 à 17:10:47 Le camping au pied du Spitzkoppe! Cape Cross! Tout cela rappelle de bons souvenirs dans ce carnet plus qu'agréable à suivre (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 30 Septembre 2015 à 22:00:09 Trop mignon sur la 1ere et très jolies photos d'ambiance :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 01 Octobre 2015 à 16:38:08 Je rattrape mon retard.. l'oryx qui galope dans les dunes "w" "k" surtout la 31 :v:
Joli également le faucon a œil blanc (que je ne connaissais pas) J'adore aussi les flamants dans les dunes :o ça donne envie de repartir ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 01 Octobre 2015 à 17:09:09 Un plus pour le paysage en 64 (Y)
la mangouste grise en 72 (Y) Je ne l'ai jamais vu ! l'agame en 74 (Y) et l'humour de la 76 :) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Castafiores le 01 Octobre 2015 à 17:26:07 Très joli, l'agame, très bien mis en valeur malgré le ton sur ton avec la pierre ! (Y) (Y)
J'adore la séance de lecture avec les zoziaux ! ;D Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 03 Octobre 2015 à 11:24:46 Jolie suite où s'enchainent des décors aussi beaux et très différents. Vous avez toujours fait du camping lors de votre périple ?
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 15 Octobre 2015 à 17:48:46 Bonjour Robert, oui nous avons fait du camping tous les soirs, principalement dans les camps, et quelques nuits au bord des pistes quand nous étions loin de tout
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 15 Octobre 2015 à 18:00:49 Reprenons notre fil sur la Nambie ! Dimanche 02 août : Nous avons dormi au bord de la piste en direction du parc de la skeleton coast. Un oiseau se met à chanter alors que le jour ne s’est pas encore levé. Malheureusement pour nous, dès que les premières lueurs se laissent deviner, il devient muet et nous ne parviendrons pas à l’observer. La brume est encore épaisse ce matin et le paysage toujours aussi désolé. Petit café pour se réchauffer puis nous reprenons la piste. Pas le temps d’aller bien loin que nous tombons sur la porte d’entrée du parc national de la Skeleton Coast. Toutefois, il est encore trop tôt, celle-ci n’ouvrant qu’à 7h30. Nous jetons un coup d’œil aux alentours mais il n’y a pas âme qui vive. Nous profitons de ces quelques minutes pour écrire les cartes postales. Comme nous ne souhaitons que transiter à travers le parc, nous ne payons pas de droits d’entrée. A peine la gate passée, une silhouette d’Oryx s’éloignant dans la brume se dessine à une centaine de mètres.
85. (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0172460001444924287-781151582.jpg) Nous effectuons quelques arrêts au bord de mer mais nous n’avons toujours pas de visibilité. 86. (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0719109001444924342-781151582.jpg) La plage est jonchée de squelettes principalement d’otaries mais aussi de baleines ! Ce sont elles qui sont à l’origine du nom de cette côte, à l’époque où elles étaient chassées par l’homme. L’ambiance est assez calme jusqu’à ce que l’on arrive à la lagune de Huab. C’est ici que les oiseaux se sont rassemblés. Flamants nains, Avocettes, Bécasseaux cocorlis… profitent de cette oasis entre mer et sable. Sur la plage, un groupe de Sternes pierregarins s’est joint à un reposoir de Sternes huppés. Il est très plaisant de voir de la vie ! 87. (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0911755001444924384-781151582.jpg) Nous sommes déçus lorsque nous arrivons à la seconde embouchure notée sur la carte car elle n’est même pas accessible. Seul un Chacal se balade à proximité sur le sable noir de cette portion de désert. 88. (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0640555001444924420-781151582.jpg) 89. (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0784630001444924435-781151582.jpg) Alors que nous laissons à notre gauche la piste menant à Torra bay, nous nous enfonçons vers l’intérieur des terres. Le soleil fait enfin son apparition dévoilant un paysage lunaire. Peu de vie autour de nous, seulement de la roche et du sable. La température aussi évolue très soudainement. SI nous avions froid jusqu’à maintenant, l’apparition du soleil s’accompagne d’un vent chaud et de brumes de chaleur. Nous tombons les couches et nous nous retrouvons en tee-shirt. L’influence océanique s’arrête brutalement à quelques kilomètres à l’intérieur. 90.Welwitschia mirabilis, Parc National de la Skeleton coast (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0214377001444924495-781151582.jpg) D’étranges plantes attirent notre attention. Une sorte de courte souche avec deux grandes feuilles rubanées qui se désagrègent vers les extrémités. Il s’agit de la Welwitschia mirabilis, une plante endémique des plateaux semi-arides du Damaraland. D’un point de vue phylogénétique, c’est une espèce appartenant au groupe des Gnétophytes, intermédiaires entre les Gymnospermes et les Angiospermes. Dans ce groupe, on trouve les Ephedras, une plante que l’on rencontre en Provence et à partir de laquelle on tire un alcaloïde, l’éphédrine, utilisée en médecine. Quant aux Welwitschia, nous nous questionnons sur les adaptations que ces grandes plantes ont du développer pour survivre dans un milieu aussi hostile. Les plus grands individus atteignent des âges canoniques de plus de 2000 ans ! Rien que ça ! La croissance de cette plante est lente mais continu. Les racines sont relativement courtes, environ 75 cm ce qui laisse peu de place pour un rôle prépondérant dans la l’alimentation en eau. Comme pour beaucoup d’espèces du désert du Namib, le brouillard est le principal pourvoyeur d’eau. Grâce aux pores des feuilles qui s’ouvrent le matin, la rosée pénètre dans la plante. Ensuite, lorsque la température de l’air augmente, les pores se referment pour conserver l’eau. La plante est donc capable de vivre dans un environnement qui ne voit pas la moindre goutte de pluie durant plusieurs années. Nous observons différents spécimens de taille variable, certains possèdent des fleurs et d’autres des fruits. Il y a des pieds mâles et d’autres femelles, ce qui se détermine grâce à la taille des cônes. A l’approche de la gate de sortie, une double clôture fait son apparition. Trois Oryx semblent surpris de se retrouver bloqués ici. Nous passons, non sans remplir quelques paperasses, la gate puis trouvons un peu d’ombre dans l’oued voisin. La température dépasse les 30°c et un pique nique à l’ombre est appréciable. Le paysage redevient montagneux et une autre plante aux feuilles succulentes de type Aloe nous incite à nous arrêter pour quelques photos. Il s’agit d’Aloe asperifolia. Encore une plante originale de ce désert. Chaque sommet de côte est l’occasion de découvrir de nouveaux paysages tous plus beaux les uns que les autres. La roche rouge domine à présent et au fur et à mesure des kilomètres, la végétation devient de plus en plus présente. Les arrêts se multiplient pour garder une trace de ces ambiances du Damaraland. 91. Springbok, Skeleton coast (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0639111001444924750-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Hapuka le 15 Octobre 2015 à 19:02:01 Salut Sophie,
Il était temps que j'embarque pour ce beau périple en Namibie qui me rappelle tant de souvenirs (Y) De bien beaux oiseaux et surtout tu as été très chanceuse de voir ces beaux oryx à Sossusvlei au niveau de la fameuse dune 45 dans une si belle lumière (Y) (Y) Amicalement. Lorraine. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 16 Octobre 2015 à 18:46:00 Chouette, çà reprend ! L'endroit a l'air irréel ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 17 Octobre 2015 à 19:56:43 Dimanche 2 août et lundi 3 : Après avoir quitté la Skeletton coast en début d'après-midi, nous essayons d’accélérer le rythme en vue de garder du temps aux bonnes heures de la fin de journée pour rechercher et photographier les éléphants du désert au nord de Palmwag.
85. Damaraland (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0640058001445104045-781151582.jpg) A l’intersection, 5 km avant le camp de Palmwag, nous sommes surpris de voir 4 Girafes se balader en pleine nature ! Nous ne sommes pas dans un parc, il n’y a pas de clôture et des animaux sauvages s’y baladent librement ! 86. Girafes (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0705179001445104084-781151582.jpg) 87. Calao de Montero (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0213705001445104112-781151582.jpg) Ces zones deviennent de plus en plus rares y compris sur le continent africain. En cherchant mieux, ce n’est pas 4 Girafes mais un groupe de 9 individus qui se nourrissent en broutant le sommet des acacias. Nous passons une barrière vétérinaire, la même que celle rencontrée plus tôt dans le parc, contre je ne sais quelle maladie du bétail. Il y a une séparation physique entre les troupeaux du sud, régis par les lois de nos sociétés modernes et ceux du nord qui vivent libres sans subir de traitement vétérinaire. Nous refaisons le plein d’essence et nous voila partis pour 1h30 de recherche des gros pachydermes. Des Zèbres des montagnes lointains dans un premier temps puis un petit groupe prêt de la piste se laisse approcher sans s’enfuir. 88. Zèbre de montagne de Hartmann près de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0580922001445104168-781151582.jpg) 89. (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0452477001445104194-781151582.jpg) Des Oryx, des Springboks, et un couple de Koudous se laissent photographier dans un décor magnifique avec une superbe lumière africaine. 90. Paysages près de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0305074001445104246-781151582.jpg) 91. Paysages près de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0548837001445104288-781151582.jpg) 92. Springbok près de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0548837001445104288-781151582.jpg) 93. Grand Koudou près de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0006158001445104364-781151582.jpg) Après 26 km, nous décidons de faire demi-tour. Dans le lit d’une rivière asséchée, des déjections signalent la présence d’éléphants mais nous ne les verrons pas. 94. Lit de rivière (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0408953001445104403-781151582.jpg) Deux obs notables sur le retour, un Chacal à chabraque et une Girafe traversent paisiblement la piste. Arrêt pour la nuit au Palmwag lodge. Le camping est full mais il reste une place dans la partie caravane pour 180 dollars par personne ! La douche est la bienvenue après toute la poussière qui s’est accumulée sur nous au cours de cette journée. Le restaurant du lodge étant déjà fermée à 20h, nous nous contentons d’un petit repas à la belle étoile et pour la première fois depuis le début du voyage, avec une température agréable. Le soleil n’est pas encore levé que déjà nous défaisons la tente. Autour de nous, certains dorment encore dans les tentes de toit de leur 4X4. Nous quittons le camping en même temps qu’un groupe d’inséparables. 95. Le camp de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0778205001445104443-781151582.jpg) Les premiers kms de piste sont assez calmes. Nous avons décidé de remonter vers le nord pour rejoindre le lit de la rivière où hier soir nous avions trouvé des restes d’éléphants. Une girafe, deux koudous, quelques zèbres et springboks se laissent observer. 96. Springbok près de Palmwag (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0076411001445104488-781151582.jpg) Sur un arbre, un Circaète à poitrine noire s’éveille. Toujours pas d’éléphant dans le lit de la rivière. Le vent s’est levé et souffle assez fort au pays des himbas. Demi-tour et halte pour observer à nouveau un groupe de girafes. Passage à la barrière vétérinaire et nettoyage des pneus et des semelles de nos chaussures. Plus de 100 km nous attendent à présent pour atteindre la prochaine grande ville : Panhajab. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 17 Octobre 2015 à 20:56:14 Rassurez moi, vous n'avez tout de même pas payé 360 dollars pour camper une nuit ? "k" ....... si c'est comme çà là bas je ne suis pas prêt d'y aller :'(
En tout cas les photos sont encore superbe ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 17 Octobre 2015 à 21:16:22 Rassurez moi, vous n'avez tout de même pas payé 360 dollars pour camper une nuit ? "k" ....... si c'est comme çà là bas je ne suis pas prêt d'y aller :'( En tout cas les photos sont encore superbe ;) Si, 8) mais des dollars namibiens ! ce qui fait 12€ par personne ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Castafiores le 17 Octobre 2015 à 21:38:56 Très jolis, les zèbres tout dorés !
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gandrilles le 17 Octobre 2015 à 22:44:52 De bien belles photos encore, avec des paysages dans une lumière de rêve. ... (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 17 Octobre 2015 à 23:16:24 Ah !! Palmwag lodge et son parc, quel endroit merveilleux (L) les zèbres et le koudou sont tres beaux dans cette lumière (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 18 Octobre 2015 à 08:00:12 Les lumières sont remarquables sur la majeure partie des photos Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 18 Octobre 2015 à 08:46:03 Les girafes en 86 sont très belles :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 18 Octobre 2015 à 11:28:58 Si, 8) mais des dollars namibiens ! ce qui fait 12€ par personne ;) Haaaaaa d'accooooord....... tu me rassures :) Excuse mon ignorance :-[ Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: SHABA le 18 Octobre 2015 à 14:19:06 Des ambiances comme nulle part ailleurs !
;) Dom Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Ombrette le 19 Octobre 2015 à 15:31:50 Très belles ambiances de Namibie, c'est magique !
Ombrette ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 20 Octobre 2015 à 09:26:20 Lundi 3 août : Nous avons quitté Palmwag et prenons la direction d’Etosha. La piste est longue et caillouteuse. Les groupes d’inséparables se concentrent dans les arbres le long d’un fin cours d’eau.
97. Inséparable rose-gorge, Rosy-faced Lovebird (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0045786001445325049-781151582.jpg) La route s’élève en direction de la passe de Grootberg. Des lacets, une voiture qui ne dépasse pas les 20 km/h, le chemin risque d’être plus long que prévu. 98. Passe de Grootberg (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0535020001445325197-781151582.jpg) De plus, quelques arrêts s’imposent : un imposant rapace fait son apparition : c’est un Aigle de Verreaux. Il prend de l’altitude et est rejoint par un second individu. Le couple vole de concert le long du coteau puis franchit la passe. En essayant de les rattraper, nous découvrons d’autres rapaces : 2 Aigles bottés, 1 Circaète à poitrine noire, et 1 Buse augure. 99. Aigle de Verreaux, Passe de Grootberg (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0501959001445325246-781151582.jpg) Nous enchainons les kms et ce n’est qu’au bout du km 96 que les oiseaux semblent réapparaître : 4 Lanielles à queue blanche, 1 Epervier de l’Ovambo, des Calaos de Monteiro et dans le ciel, 2 Aigles de Walhberg, des Vautours africains et de l’oricou. 100. Lanielle à queue blanche, White-tailed Shrike (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0946421001445325405-781151582.jpg) ::) 101. Autour de l'Ovambo (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0293264001445325666-781151582.jpg) Km 100, nous passons le lit d’une rivière encore une fois asséchée et dans les grands arbres des vautours se reposent. Nous dépassons Penhajab et obliquons vers le nord. Arrêt pique-nique au bord de la route alors qu’un Aigle martial, le premier du voyage, cercle au-dessus de nos têtes. 101. Aigle martial (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0141014001445325706-781151582.jpg) Nous arrivons devant l’entrée du lodge Hobatere. Encore 16 km de piste pour arriver au luxueux complexe. Pas de campsite ici et la nuit dans une chambre coûte quasiment 300€ ! Nous faisons demi-tour et observons quelques zèbres de montagne et des Choucadors de Meves. Un couple de Ganga bibande se dissimule discrètement au pied des mopanes. 102. Meves's Starling, Hobatere (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0033435001445325759-781151582.jpg) 103. Vanneau couronné, Hobatere (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0927119001445325795-781151582.jpg) 104. Ganga bibande, Hobatere (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0923137001445325826-781151582.jpg) Nous reprenons la route vers le sud, longeons Etosha puis trouvons un petit camping à la ferme (90$ namibiens par personne). On nous emmène à nos quartiers, le camping se trouve au milieu du bétail, mais nous sommes les seuls campeurs ! Nous nous endormons avec le chant du Petit-duc africain. Au petit matin, un groupe de girafes se balade près de la tente … 105. Camping près d'Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0613274001445325873-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 20 Octobre 2015 à 09:32:07 Une belle collection d'oiseaux sur ce nouveau post (L) L'aigle de Verreaux en 99 est bien rendu (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 20 Octobre 2015 à 09:39:30 Merci Samapi ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Castafiores le 20 Octobre 2015 à 10:15:21 Il est très expressif, le lanielle à queue blanche ! (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 20 Octobre 2015 à 13:49:10 eh ben! encore un carton plein d'oiseaux... de bien belles espèces, notamment ce lanielle que je n'ai jamais vu :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 20 Octobre 2015 à 19:20:46 Oui un carton plein avec les oiseaux et pas des moindres ! Encore de belles photos "w"
Si un jour je vais en Namibie, je vous demanderai deux ou trois trucs. Apparemment on voyage à peu près de la même façon :) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 21 Octobre 2015 à 08:22:36 Un plus pour le lanielle (L) que d'oiseaux (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: musungu le 21 Octobre 2015 à 09:56:43 Citation Nous arrivons devant l’entrée du lodge Hobatere. .... Pas de campsite ici et la nuit dans une chambre coûte quasiment 300€ ! Le lodge a brûle il y a quelques années et les locataires de la concession ont du plier bagages. Le site était pourtant connu pour son bon accueil (et ses prix raisonnables).Il n'est pas exclu que l'ouverture de la partie Ouest du parc ait suscité une montée en gamme de ce lodge. Comprenne qui pourra. >:( De jolies mise à jour dans ce fil, et des noms qui font toujours autant rêver. Musu Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 21 Octobre 2015 à 21:33:39 Oui un carton plein avec les oiseaux et pas des moindres ! Encore de belles photos "w" Si un jour je vais en Namibie, je vous demanderai deux ou trois trucs. Apparemment on voyage à peu près de la même façon :) Pas de soucis ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: vinnylove le 22 Octobre 2015 à 08:14:33 Citation Pas de campsite ici et la nuit dans une chambre coûte quasiment 300€ Le lodge a brûle il y a quelques années et les locataires de la concession ont du plier bagages. Le site était pourtant connu pour son bon accueil (et ses prix raisonnables). Il n'est pas exclu que l'ouverture de la partie Ouest du parc ait suscité une montée en gamme de ce lodge. Comprenne qui pourra. >:( hello attention à ne pas faire de désinformation non plus le prix d'une chambre double avec le dîner et le petit déj est de 3000 $ namibien soit 200 € à l'heure actuelle 100 €/pers c'est toujours un prix très raisonnable pour cette qualité de lodge, sa situation et pour la Namibie par ailleurs le camping autrefois rattaché au lodge existe toujours mais il se situe près de la route principale... à 16 km du ldge sinon c'est toujours aussi agréable à suivre avec de belles découvertes comme ce Lanielle à queue blanche (Y) L'aigle est magnifique aussi Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 22 Octobre 2015 à 08:50:25 Merci pour ces précisions !
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 22 Octobre 2015 à 09:17:52 Mardi 04 août 2015 :
Nous reprenons la route vers le nord pour rejoindre l’entrée du Parc d’Etosha par la gate Galton, du nom de l'explorateur qui est le premier à avoir foulé ces terres. Cette gate a été ouverte récemment au grand public car il y a peu, cet accès était strictement réservé aux scientifiques et à certains tours opérateurs. Les formalités d’entrée passées, nous parcourons les premiers kilomètres très lentement comme pour s’imprégner de l’ambiance de ce parc. C’est en effet, après celui du Kruger, le deuxième mythique grand parc africain que l’on va explorer. Celui-ci aussi à bercer nos rêves d’évasion d’enfance, nos désirs de voir la grande faune africaine dans des paysages tels que l’on ne peut les imaginer en Europe. Nous avons réservé au total 8 nuits dans les différents camps, soit 10 jours pour explorer les moindres recoins de ce gigantesque parc. Pas le temps de parcourir des kilomètres de pistes que déjà nous tombons sur une espèce intéressante. Un petit renard traverse devant nous à toute vitesse, c’est un Renard du Cap ! 106. Renard du Cap, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0765784001445497460-781151582.jpg) Il fait mine de s’éloigner puis s’arrête, et revient sur ces pas ! Le comportement est étrange. Il traverse à nouveau la piste et se dirige vers le pied d’un buisson à Mopane où dort un autre… renard. Il s'approche plusieurs fois pour tenter de réveiller l'endormi et devant l’absence de réaction, il tente de le lécher. Le renard assoupi ne réagit pas et ce n'est qu'avec un coup de dents qu'il ouvre enfin les yeux. Il reste toutefois immobile comme hébété alors que le premier renard attend à présent à une dizaine de mètres. Seul le passage d’un 4x4 se déplaçant à vive allure le fait détaler et rejoindre le premier renard. Une fois ensemble, les deux canidés disparaissent dans l’entrelacs de Mopane. Si habituellement, nous prenons soin d’éviter l’anthropomorphisme, il est dur ici de ne pas voir le retour du premier renard pour alerter son compagnon qu’il a léché puis mordillé à plusieurs reprises pour le faire réagir. En tout cas, cette belle séance de solidarité nous a laissé le temps de faire quelques jolies photos. Jusqu’au premier point d’eau, nous ne croisons que de rares herbivores, heureusement que les oiseaux sont bien actifs ! 107. Amadine à tête rouge, femelle, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0044328001445497509-781151582.jpg) 108. Amadine à tête rouge, mâle Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0762573001445497542-781151582.jpg) 109. Gonolek rouge et noir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0203782001445497581-781151582.jpg) Dès que le paysage s’ouvre à l’approche de l’eau, nous découvrons un adulte de Faucon lanier surveillant les environs. Perché sur sa branche, il reste immobile tournant tantôt sa tête vers la droite, tantôt vers la gauche. 110. Faucon lanier, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0590333001445497621-781151582.jpg) Des Zèbres, des Oryx, des Autruches et même des Elands du Cap viendront s’abreuver au point d’eau artificiel. 111. Rassemblement au point d'eau (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0028306001445497660-781151582.jpg) Les Zèbres et les Oryx sont assez querelleurs ce qui vaut de belles scènes de vie. 112. Oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0028279001445497694-781151582.jpg) 113. Zèbre de plaine et oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0883562001445497721-781151582.jpg) 114. Zèbres de plaine et autruche, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0909499001445497750-781151582.jpg) De nouvelles espèces d’oiseaux dont la Tourterelle masque de fer viennent aussi se rajouter à notre liste. Minuscule, cette dernière se déplace à pas lents sur le sol et passe inaperçue au milieu des cailloux. Des cris. Ce sont des Gangas en approche. Des Namaqua et des Burchell arrivent par petits groupes afin de s’abreuver. 115. Ganga de Burchell, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0335409001445497784-781151582.jpg) L’ambiance durant plusieurs minutes est excellente mais visiblement nous arrivons à la fin du spectacle. Les oiseaux restent difficilement longtemps tranquilles car régulièrement le lanier fait un passage semant la zizanie. Il ne parviendra pas à attraper la moindre proie ce matin. Deux espèces de zèbres sont présentes : le Zèbre de Hartmann, cantonné à l'ouest du parc et le Zèbre des plaines. 116. Zèbre de Hartmann, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0844426001445497898-781151582.jpg) 117. Zèbre de Hartmann, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0247696001445497924-781151582.jpg) L’heure avance et nous devons choisir. Rester dans les environs et ressortir par la Gate Galton ou parcourir les 194 km qui nous séparent du camp d’Okaukuejo afin de tenter d’y dormir. Bien qu’ayant réservé 8 nuits, nous arrivons dans Etosha avec une journée d’avance sur notre planning initial. Y aura-t-il encore une place pour notre tente dans le camp ce soir ? Nous tentons le coup en nous disant que si le camp est full, nous chercherons à l’extérieur du parc une solution d’hébergement. Nous souhaitons quand même profiter de cette partie de la réserve aussi optons nous pour la stratégie déplacement rapide entre les points d’eau sur lesquels nous allons quand même passer un peu de temps. La vitesse autorisée étant de 60km/h, nous nous disons qu’en 4 heures nous devrions parvenir au camp et franchir les portes avant qu’elles ne se referment. Sur la carte du parc que nous avons acheté à l’entrée, de nombreux points d’eau sont signalés le long du parcours. Tous ne se révèleront pas aussi intéressants que le premier. Certains sont à sec et quelques rares zèbres perdus errent dans ces milieux poussiéreux. Pour d’autres, c’est l’affluence. Ces points d’eau semblent attirer tout ce qui marche à des kilomètres à la ronde. Les milieux sont sur-pâturés, plus un arbre, plus une herbe ne pousse et le sol n’est que poussière sous les pas des herbivores. C’est là que nous croisons notre deuxième groupe de Girafes du jour ainsi que des Bubales. 118. Groupe de bubales, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0436788001445497956-781151582.jpg) 119. Girafe, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0839328001445497982-781151582.jpg) Beaucoup de gros oiseaux dans ces milieux, notamment des Serpentaires, des Outardes Kori ainsi qu’un juvénile d’Aigle martial viennent compléter notre liste. 120. Outarde de Kori, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0444042001445498020-781151582.jpg) Vers midi, nous nous arrêtons sur une zone de pique nique clôturée, à l’abri des prédateurs. Un Agrobate du Kalahari tourne autour de nous à la recherche de miettes. 121. Agrobate du Kalahari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0614726001445498040-781151582.jpg) 122. Républicain, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0781916001445498107-781151582.jpg) Vers 16 heures, nous arrivons à la réception du camp d’Okaukuejo. Par chance, il reste de la place dans le camping. Ouf, nous n’aurons pas besoin de ressortir du parc ce soir. Une fois la tente installée sur notre emplacement, nous allons jeter un œil au point d’eau alors que la nuit tombe. Nous ne sommes pas les seuls, il y a du monde sur les bancs et autour du muret ! Les touristes sont nombreux à venir profiter du spectacle des animaux venant s’abreuver. 123. Eléphant, Okaukuejo (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0222937001445498133-781151582.jpg) Eléphants, Girafes, Chacals puis c’est au tour des Gangas bibandes d’arriver par groupes de quelques individus à plusieurs dizaines. Au bas mot, 400 ind sont à présent regroupés ici. L'ambiance sonore de tous ces gangas est excellente. Nous revenons à la tente pour prendre une bonne douche. Un puissant rugissement vient fendre l’air. C’est un Lion ! Nous nous élançons vers le point d’eau et nous arrivons juste à temps pour voir un beau mâle repartir laissant seul un Rhinocéros blanc. Repas au resto du camp puis passage à nouveau au point d’eau afin d’assister au ballet des Eléphants. Dans le lointain, le Lion rugit, des Chacals ricanent et une Hyène lance son Hou-ouup caractéristique. Il semble que la particularité d’Okaukuejo soit les concerts des Chacals car ils sont nombreux à se balader autour et dans le camp. Alors que j’écris ces lignes, 5 à 6 Chacals se répondent mais le rugissement d’un lion vient de les fait taire. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: vinnylove le 22 Octobre 2015 à 10:02:58 Salut Sophie
pourquoi n'avez vous pas tenté votre chance au camp d'Olifant rus ? des images originales, notamment 113 et 114 (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 22 Octobre 2015 à 10:05:58 Salut Sophie pourquoi n'avez vous pas tenté votre chance au camp d'Olifant rus ? des images originales, notamment 113 et 114 (Y) On ne le connaissait pas ??? Nous n'avions pas prévu de passer par là, du coup, on ne savait pas si les autres camps comportaient beaucoup de places Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 22 Octobre 2015 à 11:30:06 On retrouve bien les ambiances de ce magnifique parc notamment avec les photos 111, 119 et 123 (Y)
De belles rencontres avec le renard du cap en 106 et les oiseaux en 108, 109 et 110 (L) Sympa la 114 (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: fredd le 22 Octobre 2015 à 14:12:07 On retrouve bien les ambiances de ce magnifique parc notamment avec les photos 111, 119 et 123 (Y) De belles rencontres avec le renard du cap en 106 et les oiseaux en 108, 109 et 110 (L) Sympa la 114 (Y) Tout à fait d'accord . (L) (L) (L) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: musungu le 22 Octobre 2015 à 17:47:25 hello attention à ne pas faire de désinformation non plus le prix d'une chambre double avec le dîner et le petit déj est de 3000 $ namibien soit 200 € à l'heure actuelle 100 €/pers c'est toujours un prix très raisonnable pour cette qualité de lodge, sa situation et pour la Namibie Hello Vincent, L'idée n'est pas de dire que le prix n'est pas en lien avec le niveau de service, mais plutôt que la montée en gamme s'est produite à l'occasion d'un événement, fortuit ou pas. Si aujourd'hui le prix de la double est de 3000 $, il était aux alentours de 1500 $ avant l'incendie de 2011 (mes prix datent de 2009 exactement). Et je ne crois pas que la seule inflation du dollar namibien suffise à expliquer cette différence. Au demeurant, si le taux de change actuel est de 1 pour 15 (ce qui place effectivement la double à 200 €), la vrai valeur de la parité est plutôt de l'ordre de 1 pour 13, et il était de 1 pour 10 en 2011 (soit la double à 150 €). Alors c'est sûr que pour nous autres qui budgétons nos voyages en euros, la différence n'est pas du simple au double, mais c'est grâce à la parité qui a changé. Sorry Sophie, de cette intrusion dans ton superbe carnet de route. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 22 Octobre 2015 à 18:49:27 Sympa de redécouvrir le parc d'Etosha et ses ambiances uniques (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 22 Octobre 2015 à 19:25:45 Beaucoup d'animaux variés autour de ces points d'eau et quelques
oiseaux intéressants en particulier l'amandine (107, 108) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Castafiores le 23 Octobre 2015 à 11:50:10 J'aime particulièrement l'ambiance de la dernière photo et ce que tu décris ensuite : ça devait être génial ! (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 23 Octobre 2015 à 12:35:21 On retrouve bien l'ambiance typique (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 30 Octobre 2015 à 13:08:15 Reprenons la route à travers Etosha !
Mercredi 05 août 2015 Le camp se réveille à 5h30. Le camion de touristes français qui s’est installé hier soir en face de notre tente commence à préparer la journée à grands renforts de bruits. Rangement des casseroles et autres ustensiles de cuisine, préparation du petit déjeuner… Nous, nous émergeons vers 06h00 et nos préparatifs du petit matin sont bien plus rapides. Vers 6h20 nous sommes à la gate mais celle-ci est encore fermée. Une seule voiture devant, une seule voiture derrière… ce n’est pas l’effervescence des matins dans le Kruger ! Pas de rodéos ici, simplement quelques voitures qui s’élancent paisiblement avant de se disperser à la découverte des différentes pistes d’Etosha. Le soleil se lève peu à peu sur les grandes étendues désertiques. 124. Girafe, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0731187001446205647-781151582.jpg) 125. Girafe dans le soleil levant (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0717953001446205671-781151582.jpg) Nous prenons la direction du nord, vers les points d’eau naturels en bordure du pan d’Etosha. A peine un kilomètre parcouru dans cette immensité plate que déjà nous devons nous arrêter. Lové au pied d’un petit buisson, un chacal sommeille sur un lit de bouse d’herbivores à moins de 10 m de la piste. Il pose pour le photographe alors que la lumière se réchauffe et que les rayons du soleil illuminent ses yeux ! 126. Chacal, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0353614001446205695-781151582.jpg) Nous levons notre regard un instant de l’appareil et repérons une Hyène s’approchant de la piste voisine. Nous laissons le chacal et faisons ½ tour pour se rapprocher d’elle. Mais elle n’est pas seule, elle est accompagnée d’une deuxième et toutes deux s’éloignent du camp d’Okaukuejo. Une semble marauder, le nez au sol à la recherche de toute piste pouvant mener à une charogne tandis que la deuxième accélère le pas pour finalement se coucher aux pieds de petits buissons au milieu de la steppe. De loin, on ne perçoit qu’une vague forme légèrement plus sombre que son environnement. 127. Hyène tachetée, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0779580001446205721-781151582.jpg) 128.Springbok, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0546466001446205771-781151582.jpg) Nous reprenons notre piste initiale et croisons à nouveau un chacal peu farouche puis nous tombons sur un rode d’Outardes à miroir blanc. A droite, à gauche, elles sont nombreuses à être disséminées le long de la piste et uniquement des femelles ! 129. Outarde à miroir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0729769001446205815-781151582.jpg) S’il est l’heure pour les mammifères prédateurs d’aller se coucher après une nuit en quête de proies, il semble que pour les oiseaux, l’heure du réveil n’ait pas encore sonnée. Il est vrai que la température ce matin est assez fraiche ce qui n’aide pas à la mise en train des oiseaux. Tous ceux que nous croisons patientent en prenant le soleil, la tête dans le corps. Ils se chauffent de longues minutes puis telle cette outarde, ils commencent à s’étirent, une aile, puis l’autre, effectuent quelques bonds pour se dégourdir les jambes, font quelques pas, s’arrêtent et finalement se mettent à gambader à la recherche de quelques chose à picorer. 130. Outarde à miroir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0202544001446205859-781151582.jpg) On assiste au même spectacle avec un petit groupe de Courvites à double bande. 131. Courvite à double bande, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0598440001446205881-781151582.jpg) 132. Courvite à double bande, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0579540001446205908-781151582.jpg) 133. Courvite à double bande, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0304944001446205928-781151582.jpg) Il faut attendre plus de 8 heures du matin pour voir apparaitre les premières Alouettes ! Où se cachaient-elles avant ? Nous avons pourtant bien cherché mais pas la moindre plume d’Alouettes avant cette heure. Probablement dans des terriers comme cette Spike heeled Lark (Alouette éperonnée) qui entre et sort d’un terrier de micro-mammifère. 134. Alouette éperonnée, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0140154001446205969-781151582.jpg) Nous arrivons au premier point de vue sur le Pan. Rien, mais alors rien et ce jusqu’à l’horizon. Nous sommes surpris par l’immensité désolée que forme cette vaste dépression. Long de plus de 120 km pour 72 km de large, le Pan d’Etosha est un lac éphémère de grande taille puisque couvrant plus de 4 800 km2. La sécheresse étant très marquée dans le nord de la Namibie, le pan est donc à sec durant de très longues périodes. Il n’est alors qu’une étendue blanche de sel où le vent s’amuse à créer des tornades et faire tourbillonner la moindre particule de poussière. Cela n’a pas toujours été le cas. Si l’on remonte dans les temps géologiques, le Pan a été un vaste lac profond qui réceptionnait les eaux provenant des massifs calcaires montagneux situés au sud mais aussi des eaux du nord en provenance de la rivière Kunene et de ses affluents. Les massifs au sud ont été érodés au cours du temps et les mouvements tectoniques lors de la séparation avec l’Amérique du sud ont entrainé des modifications dans la trajectoire des rivières du nord. Ces deux phénomènes sont à l’origine de l’assèchement du lac. Lorsque de fortes précipitations s’abattent sur la région comme ce fût le cas, en février 2008, le pan se remet en eau. Là encore deux phénomènes expliquent ce changement de faciès. La nappe phréatique présente quelques dizaines de cm sous la surface remonte et alimente à nouveau le lac. Mais comme les pluies sont aussi tombées plus au nord à la frontière avec l’Angola, les canaux fluviaux connus sous le nom de cuvelai en provenance de la rivière kunene se sont à nouveau remplis et se sont déversés dans le Pan. Lors de ces années fastes pour la nature, Etosha devient le principal site de nidification des Flamants roses en Namibie. Rien de tel aujourd’hui, uniquement une couche d’évaporites à perte de vue. 135. Traquet fourmilier, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0125302001446206014-781151582.jpg) 136. Traquet fourmilier, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0870833001446206074-781151582.jpg) Deux Ecureuils terrestres profitent du soleil à l’entrée de leur terrier. Ils sont rejoints par un troisième, puis un quatrième … et finissent par se retrouver à une petite dizaine à lézarder dont des jeunes. La température corporelle remontée, ils s’activent à présent et se mettent en quête de nourriture. Nous laissons ce groupe familial et rallions le point de vue suivant. 137. Écureuil terrestre, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0557411001446206219-781151582.jpg) Un couple de Faucon s’envole à notre approche, probablement des Faucons à œil blanc mais comme ils s’éloignent à contre-jour nous ne sommes pas sûrs. D’autres touristes que nous croisons nous indiquent la présence de Lionnes. En effet, sur une dune dominant le pan, elles sont deux à se reposer. Elles ne sont pas faciles à repérer en position allongée. 138. Lionnes, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0764260001446206263-781151582.jpg) Les Girafes, les Zèbres, les Springboks et les Autruches qui viennent s’abreuver le long du mince filet d’eau ne semblent pas particulièrement inquiets. Le milieu est très ouvert et ce n’est pas une heure propice pour tenter une embuscade. Les herbivores le savent, aussi s’approchent ils sereinement de cette rare eau douce qui a effectué un long voyage depuis les montagnes situées au sud à travers les couches perméables du sol jusqu’à rencontrer des argiles étanches donnant naissance à une résurgence. Sans ces sources d’eau douces régulièrement réparties en limite du Pan, il n’y aurait pas de grands herbivores sur ces terres arides. Le passage d’une voiture des gardes du parc ne fait pas réagir les lionnes qui continuent de surveiller leur territoire et leur garde-manger. Devant le nombre croissant de voitures venant se garer à côté de nous pour observer les lionnes, nous préférons poursuivre notre chemin. 139. Springbok, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0675754001446206297-781151582.jpg) Un premier chacal endormi puis un autre au sommet d’un petit monticule de sable pour lequel nous avions bien fait de jeter un coup d’œil au jumelles. A 5 m de lui, un Ratel se tient dressé et nous fixe du regard. Avec énergie, ils creusent le sol et envoie voler de grands nuages de poussières. Un deuxième Ratel pointe son nez, nous avons là certainement un terrier qui abrite un couple de ces carnassiers. Ils ne restent pas longtemps à la surface et tous deux disparaissent au fond du terrier. Nous aurons beau patienter plusieurs dizaines de minutes, ils ne réapparaitront pour cette matinée. Il fait à présent chaud, l’activité baisse nettement. De nouveau un chacal au pied d’un buisson au bord de la piste mais devant la chaleur ambiante, il ne bouge même pas alors que nous l’observons de très près. Midi, l’heure du pique nique. Nous nous réfugions à nouveau dans une zone protégée et prenons notre repas dans des nuages de poussières à cause du vent qui s’est levé. Ces aires de pique nique sont assez rudimentaires, quelques tables en bois sous des tonnelles pour fournir un semblant d’ombre. Il est vrai que contrairement au parc Kruger, il n’y a ici pas d’arbres dignes de ce nom qui puissent fournir un abri. Nous regagnons le camp d’Okaukuejo pour finaliser les formalités d’entrée dans le parc et s’acquitter des droits de séjour. La note est assez salée car ici pas de tarif préférentiel comme en Afrique du sud avec la Wild card. Quitte à être au camp, nous en profitons pour faire les courses en prévision du barbecue de ce soir. Passage près de la piscine afin de rechercher les oiseaux dans les grands arbres mais c’est assez calme à cette heure de la journée. De remarquable, on notera un Epervier de l’Ovambo s’envolant de la frondaison d’un arbre pour se réfugier dans un autre au feuillage plus dense. 140. Autour de l'Ovambo, Okaukuejo (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0846195001446206336-781151582.jpg) 141. Merle litsitsirupa (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0853982001446206361-781151582.jpg) 142. Scinque, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0364341001446206386-781151582.jpg) Nous reprenons la route dans l’après midi pour explorer une piste à l’est du camp. Nous traversons tout d’abord une zone d’acacias où nous sommes surpris de tomber sur une Outarde Kori. Le milieu évolue et le paysage s’ouvre à présent sur la plaine désertique. Au loin, assis sous un frêle arbre mort, un jeune Lion semble attendre la fin des heures chaudes. Nous commençons à l’observer quand un véhicule s’arrête pour nous signaler la présence d’un autre Lion au prochain point d’eau et en plus, il est très proche ! Direction New Brownie où nous arrivons très vite car distant seulement d’un kilomètre. Effectivement, le lion est bien là, lové au pied d’un buisson, il sommeille, daignant de temps en temps jeter un coup d’œil dans notre direction et dans celle de tous ces cars de touristes. 143. Lion, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0533667001446206609-781151582.jpg) Nous ne sommes pas les seuls sur place ! Nous patientons et finissons par obtenir une bonne place. Le Lion se lève, fait quelques pas en claudiquant pour finalement s’allonger dans une bouse d’éléphant. L’activité des lions durant la journée n’est pas des plus débordantes ! 144. Lion, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0546647001446206641-781151582.jpg) 145. Lion, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0169005001446206679-781151582.jpg) Il est bientôt l’heure de rentrer au camp. Nous abandonnons ce beau mâle et faisons un arrêt rapide sur le premier individu dont seule une oreille dépasse des quelques touffes d’herbes. Le temps presse car la gate ferme à 17h40. Un dernier arrêt pour photographier une Outarde Kori dans la belle lumière du soir. 146. Outarde de Kori, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0097754001446206714-781151582.jpg) Nous passons la porte avec une petite poignée de minutes d‘avance et allons immédiatement au point d’eau pour le spectacle des Gangas bibandes. 147. Okaukuejo, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0674240001446206745-781151582.jpg) Ce soir encore, ils sont nombreux à venir s’abreuver une fois que le soleil est passé derrière l’horizon. Le spectacle est toujours aussi sympa. Repas barbecue puis retour au point d’eau qui reste éclairé toute la nuit. Il y a encore beaucoup de monde, assis sur les bancs à profiter de ces superbes ambiances. Dès notre arrivée, il y a deux mères de Rhinocéros noirs accompagnées de leur rejeton. Les mères boivent en premier tandis que les jeunes semblent hésiter. Ils ont l’air craintifs, et recherchant la protection maternelle en maintenant un contact quasi-permanent. Finalement, ils finissent par tremper eux aussi leur museau dans l’eau. De nouveaux rhinocéros arrivent, ce sont encore des noirs. Cette espèce est bien présente dans Etosha mais paradoxalement, assez difficile à voir en journée malgré un gabarit imposant. On peut donc rajouter 6 individus ce qui fait un total de 10 ! Pas mal ! Mais le clou de la soirée, ce ne sont pas les Rhinos mais ce mâle de Lion qui s’approche, silencieux, du point d’eau. La tête à moitié cachée par un rocher, il lape l’eau durant un long moment. Il relève la tête, regarde derrière lui. Trois autres Lions viennent le rejoindre. Un autre beau mâle accompagné de deux femelles. L’une d’elle doit être en chaleur car le nouveau mâle ne cesse de la suivre et de la sentir, babines retroussées… Une fois hydratées, les lions se retirent de quelques dizaines de mètres. Nous parvenons à les distinguer dans la pénombre grâce aux jumelles. Un rhinocéros noir arrive et contraint le groupe de lion à se déplacer pour s’affaler un peu plus loin. Pas de chance, c’est au tour d’un Eléphant d’emprunter le chemin vers le point d’eau. Les Lions doivent à nouveau se déplacer et s’éclipse dans la nuit. Nous aussi. 148. Rhinocéros noir, Okaukuejo (http://photo.colorsofwildlife.net/201510-0688843001446206786-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 30 Octobre 2015 à 14:31:13 Quelle mise à jour... on retrouve bien l'ambiance si particulière de Etosha, de très belles photos pour illustrer un carnet dont le texte est très bien écrit :v: un vrai bonheur
J'adore la 124 avec cette ambiance rosée pour la géante de la savane, joli portrait serré et stretching matinal pour ce courvite, belle coche cet autour ovambo, belle coche aussi ce merle que je ne connaissais pas :v: Et bien sûr le joli lion qui a un bien beau regard Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 30 Octobre 2015 à 19:09:44 Top la 124 (L) et belle série sur le courvite a double bande (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 30 Octobre 2015 à 19:25:20 Une belle douceur de la lumière matinale pour la 124
Sympa le courvite en 132 Globalement, un panel d'espèces intéressant Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 31 Octobre 2015 à 08:10:43 J'adore la 124 (L) et la grimace du lion en 143 (Y)
Ce point d'eau d'okaukuejo, une merveille "k" 24h sur 24 :) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 31 Octobre 2015 à 13:07:42 Je rattrape mon retard après 3 semaines d'absence!
quel beau carnet avec quelques que nouveaux oiseaux pour moi tel la lanielle (L), le merle litsitsirupa ou encore le superbe agrobate du Kalahari "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: flying1 le 02 Novembre 2015 à 21:31:19 Une superbe suite, les images de girafes en 124 et 125 sont au top mais les autres pas en reste! (Y) (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 02 Novembre 2015 à 22:29:44 Je rattrape également mon retard, quel plaisir pour les yeux (L), de belles ambiances, de superbes lumières et ambiances, bien sur les 124-125 mais aussi les groupes aux points d'eau et le regard du lion sur la seconde "w". Et le texte nous immerge complètement dans votre voyage, top :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 03 Novembre 2015 à 20:00:40 Merci à tous pour tous vos messages et vos encouragements !!
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: boubou le 05 Novembre 2015 à 18:33:49 il est beau ton carnet de voyage
pleins de belles photos avec de beaux commentaires chapeau et merci pour le voyage "w" (L) "w" (L) "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 06 Novembre 2015 à 17:35:25 Jeudi 06 août 2015
Pas de temps à perdre ce matin, nous avons des km à parcourir. Quasiment une heure de piste pour rallier le point d’eau d’Ozonjuitji que nous avons visité avant-hier dans la partie ouest du parc mais c’était aux heures chaudes. Là nous voulons y être de bonne heure pour assister au défilé des animaux. Malgré notre volonté de ne pas nous arrêter, nous croisons une hyène mais un peu loin pour la photo, nous reprenons la piste. Nouvel arrêt, cette fois-ci pour un groupe d’oryx avec leurs jeunes. 149. Jeunes oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0877661001446827074-781151582.jpg) Voila qu’un Faucon de petite taille se tient perché à contre jour au sommet d’un arbre. Dans le même bosquet, un autre rapace. Nous nous devons de les identifier. Ils sont assez loin, en plein contrejour et pas de piste pour s’en approcher. Nous nous déplaçons de façon à limiter le contre-jour. Après plusieurs minutes nous identifions et cochons le Faucon chicquera à la superbe calotte rousse. Encore un peu de temps et nous identifions le deuxième rapace. C’est un Autour sombre, le même qu’il est possible de voir au Maroc, dans la fameuse vallée du Sous mais avec des effectifs bien plus limités. C’est donc une espèce très difficile à voir dans le Paléarctique, aussi ne sommes nous pas mécontents de cet arrêt ! Dans la foulée, probablement trop absorbés par ces deux observations, nous loupons le bon aiguillage à une intersection et roulons sur 8 km avant de nous rendre compte de notre erreur ! Que de temps perdu, si ce n’est l’observation d’un Faucon à œil blanc. 150. Faucon à iris blanc, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0515758001446827120-781151582.jpg) Enfin vers 8h15, nous arrivons sur site. Le premier constat est que le ciel est rempli de Gangas. Des vols entiers de plusieurs dizaines à centaines d’individus vont et viennent autour du point d’eau. 151. Ganga namaqua, Ozonjuitji m'Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0269228001446827147-781151582.jpg) 152. Ganga namaqua, Ozonjuitji m’Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0889640001446827166-781151582.jpg) Au sol, des Autruches, des Zèbres, des Oryx, des Springboks … tous les acteurs sont là pour plus de deux heures de spectacle. 153. Springbok, Ozonjuitji m'Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0324058001446827194-781151582.jpg) Indéniablement, ce sont les Gangas les principaux animateurs. Tel un mouvement perpétuel, des vols de dizaines de gangas se succèdent. Ils se posent à faible distance du point d’eau et finissent les derniers mètres en courant avec une démarche chaloupée caractéristique. Ils prennent quelques lampées, trempent les plumes de la poitrine et redécollent aussitôt. Leur inquiétude est palpable. Ils décrivent un large cercle puis reviennent se poser près de l’eau. Ils réitèrent le même manège plusieurs fois. On finit par comprendre quelle est l’origine de cette inquiétude lorsqu’un faucon déboule à toute vitesse au ras du sol et fonce dans le tas. Un ganga laisse des plumes mais parvient à s’échapper. Le faucon ne lâche pas prise et le poursuit. Le ganga le sait, son salut vient de sa capacité à prendre de la hauteur. Voyant sa proie alerte, le rapace finit par abandonner. Le lanier, car c’est de lui qu’il s’agit, va durant plus d’une heure tenter de déjeuner, utilisant notre voiture pour dissimuler son approche mais en vain. Les gangas, qu’ils soient de Namaqua ou de Burchell, parviendront à chaque fois à lui échapper. Ils pourront ainsi aller abreuver leurs jeunes qui les attendent dans le couvert de la végétation parfois à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Nous, nous sommes aux premières loges pour assister aux attaques du Faucon lanier et réaliser des observations de toute première qualité. 154. Faucon lanier, Ozonjuitji m'Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0919364001446827238-781151582.jpg) 155. Faucon lanier, Ozonjuitji m’Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0509391001446827260-781151582.jpg) 156. Gangas namaqua et Burchell, Ozonjuitji m'Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0322367001446827281-781151582.jpg) Le défilé des Gangas se tarit et l’excellente ambiance sonore qui nous a accompagnée durant ces deux heures s’arrêtent soudainement. A présent, seul un rare Zèbre se fait entendre de temps à autre. 157. Zèbre de plaine, Ozonjuitji m'Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0191380001446827305-781151582.jpg) 158. Zèbre de plaine, Ozonjuitji m’Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0829039001446827342-781151582.jpg) Des Gnous s’approchent du point d’eau. Un panache de poussière blanche s’élève derrière eux lorsqu’ils accélèrent sur les 100 derniers mètres en une course frénétique comme pour être le premier à mettre une lèvre dans l’eau. 159. Gnou bleu, Ozonjuitji m'Bari, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0139462001446827367-781151582.jpg) Les Oryx et les Zèbres se querellent mais la chaleur qui règne à présent calme rapidement leurs ardeurs. Les animaux se dispersent autour du point d’eau et passent en phase statue, immobile sous le soleil. Nous quittons les lieux et allons nous réfugier à l’ombre du camp d’Okaukuejo pour un pique nique au bord de la piscine. Nous profitons du snack où pour une cinquantaine de dollars namibiens par tête nous mangeons. Il est 14h30, c’est reparti pour le deuxième round de la journée. Cap au nord en direction du pan avec pour objectif le ratel d’hier matin. On se dit qu’il devrait sortir en fin de journée et que les obs pourraient être sympas. Nous patientons près d’une heure devant l’entrée du terrier. Seulement des alouettes à se mettre sous les dents. Dans l’ensemble, c’est assez calme. Nous revenons vers le point d’eau où hier se tenaient les deux Lionnes. Le seul prédateur est aujourd’hui un Chacal en maraude. Un groupe de Girafes s’approche. Elles ne semblent pas trop pressées de venir boire et préfèrent se frotter les unes aux autres avant que cela ne dégénère en un combat plus rituel que réel. 160. Girafes, Okondeka, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0502227001446827441-781151582.jpg) De nouveau nous passons sur le territoire du ratel et toujours rien. L’heure a bien avancé, il est temps de rentrer au camp et il va falloir tracer. 2 outardes déambulent sur le bas côté de la piste, nous pensons instantanément à l’Outarde à miroir qui était très présente dans ce secteur hier matin mais non, celles-ci sont plus grosses. Stop, marche arrière et en effet c’est une autre espèce. L’Outarde de Ludwig mentionnée comme rare sur Etosha dans les guides ornithologiques. La lumière du soir est encore une fois magnifique et nous faisons quelques photos dans la précipitation de la minute que nous leur consacrons. 161. Outarde de Ludwig, Wolfsnes, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0046668001446827479-781151582.jpg) A peine deux cents mètres plus loin, c’est un chacal « court sur patte » qui traverse la piste. Il s’est arrêté sur le bord, nous freinons et découvrons non pas un chacal mais un Renard du Cap. Le soleil poursuit son déclin et la lumière reste pour quelques instants encore chaude, illuminant le pelage de notre canidé d’une teinte légèrement dorée. 162. Renard du Cap, Wolfsnes, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0373637001446827511-781151582.jpg) 163. Renard du Cap, Wolfsnes, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0296029001446827540-781151582.jpg) 164. Renard du Cap, Wolfsnes, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0310911001446827558-781151582.jpg) Deux, trois séries de photos puis la lumière devient fade. Ça tombe bien, on ne peut rester plus longtemps. On laisse le renard derrière nous en se disant que c’est véritablement à la tombée de la nuit que les animaux s’activent et que l’on réalise souvent nos plus belles observations. Passage de la gate du camp à 17h35, ouf, juste 5 minutes de marge ! On se rend au point d’eau pour notre rituel du soir avec les gangas. Ils sont ce soir moins nombreux qu’hier mais c’est toujours avec autant de plaisir que l’on vient les observer. Repas près de la tente et discussion avec nos voisins, des naturalistes sud-africains. Visite à nouveau du point d’eau avec ce soir, 4 Rhinocéros noirs, des éléphants, et 2 hyènes. Encore une journée bien remplie dans Etosha avec plein d’images dans les têtes et dans les cartes mémoires. 165. Rhinocéros noir, Okaukuejo, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0639053001446827590-781151582.jpg) 166. Éléphant d'Afrique, Okaukuejo (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0122268001446827616-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 06 Novembre 2015 à 17:53:09 J'aime beaucoup le dynamisme des images 158 - 159 (Y)
et ce petit renard (L) et quelle lumière "k" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 06 Novembre 2015 à 19:19:01 Beaucoup de belles images et un commentaire instructif
J'ai bien aimé les rapaces et le renard Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 06 Novembre 2015 à 22:11:56 Pour ma part ce sont les girafes qui ont ma préférence "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 08 Novembre 2015 à 22:00:36 Belle série dans la lumière du soir avec ce petit renard (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Mintou le 11 Novembre 2015 à 22:04:01 Adorable le petit renard du cap (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 16 Novembre 2015 à 16:30:19 Mois aussi j'ai rattrapé mon retard et je ne suis pas déçu. Que de belles photos avec des oiseaux souvent inconnus pour moi. "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 18 Novembre 2015 à 19:00:31 Encore de belles rencontres ailées avec ces faucons et l'outarde de Ludwig (Y) (Y)
Le renard sous une lumière dorée est (L) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 22 Novembre 2015 à 19:36:59 Merci pour tous vos commentaires ! Voici la suite ...
Vendredi 07 Août Nous avons passé une nuit africaine comme on les aime ! Deux mâles de lions se sont répondus durant de longues minutes avec cette sorte d’aboiement qui va decrescendo. Ils sont certainement venus s’abreuver au point d’eau car les premiers rugissements étaient très proches du camp et en plein cœur de la nuit, cela a de quoi impressionner ! Nous avons bien essayé d’aller les observer mais il était déjà trop tard. Les profonds rugissements se sont progressivement atténués et ce n’est qu’à ce moment là que l’on s’est dit que l’on pouvait peut être les enregistrer. Peine perdue, ils sont trop loin et sur l’enregistrement, on ne les entend pas ! Ce matin, c’est donc avec le sourire que nous nous levons. Pas de stress, on prend notre temps. Pour une fois, nous voulons passer au point d’eau pour voir l’activité matinale. Seulement des pintades ! Passage près de la piscine pour chercher la spotted Owlet dans les grands arbres. 10 min et pas de chouette. Bon la journée commence doucement. On a peut être épuisé notre quota chance avec les lions cette nuit ! Près de la tour en pierres qui trône à l’entrée du camp, une Huppe africaine égrène son chant. C’est notre première pour la Namibie. 167. Huppe africaine, Okaukuejo, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0106676001448216589-781151582.jpg) Nous quittons Okaukuejo et filons vers l’est à la découverte de pistes encore inexplorées pour nous. Dans ces milieux ouverts, on rencontre de nombreuses Outardes à miroir blanc, réalisons de belles observations de Gangas Namaqua et une nouvelle espèce d’hirondelle, l’Hirondelle à ventre roux. Une grande taille, calotte bleue-noire et ventre intégralement roux. Elle semble affectionner un perchoir au bord de la piste mais le passage régulier de véhicule l’a fait décoller. Nous patientons et finissons par saisir notre chance en la photographiant. En plus la lumière est jolie ! 167. Outarde à miroir blanc, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0405404001448216631-781151582.jpg) 168. Outarde à miroir blanc, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0454788001448216656-781151582.jpg) 169. Chacal chabraque, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0911020001448216686-781151582.jpg) 170. Hirondelle à poitrine rousse, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0080583001448216731-781151582.jpg) Les points d’eau que nous visitons ensuite sont assez calmes mais l’on retrouve des Impalas que nous n’avions plus observés depuis le premier jour dans le parc. Sur l’un deux, nous découvrons deux aigles impressionnants, avec leur plumage ébouriffé, en train de boire. La tête est rectangulaire, l’arcade sourcilière prononcée donne une impression de férocité. Il s’agit d’un couple d’Aigles ravisseurs. Un éléphant s'approche paisiblement, c'est à son tour de venir boire. Ce seront nos seules observations sur toute cette zone car le milieu est assez fermé et il est plus difficile d’apercevoir les animaux à travers la végétation. 171. Eléphant, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0442527001448216757-781151582.jpg) Nous rentrons au camp pour midi. Passage au snack avant que la queue de touristes ne se forme et dégustation de toasts accompagnés de frites dans les pelouses de la piscine sous le regard de l’Epervier de l’Ovambo qui semble avoir ses quartiers ici. Après la sieste, nous quittons définitivement Okaukuejo pour rallier Halali, notre prochaine escale pour les jours à venir. Les premiers km sont calmes et nous refaisons les mêmes pistes qu’en début de matinée. 172. Autour chanteur immature, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0722517001448216790-781151582.jpg) Ce n’est qu’à partir du point d’eau d’Hornob que nous découvrons de nouveaux paysages avec les Mopanes qui remplacent petit à petit les étendues arides. La vie semble renaître en cette fin d’après midi. Arrêt au point d’eau d’Hornob, quelques éléphants s’éloignent tandis que les oiseaux s’activent. Un Pygargue vocifère fait son apparition. Cette espèce est peu classique dans Etosha car les milieux ne lui sont guère favorables. Elle préfère en effet les belles forêts riveraines bordant les rivières et les fleuves africains, des habitats inconnus ici ! Il fait un tour au dessus de la mare, fait volte face et plonge derrière les roseaux qui se sont développés sur l’ilot central. Il ressort avec une tortue dans les serres, se pose au sol à quelques mètres sur la rive et commence à dépiauter la pauvre encore vivante. Ses pattes continuent à remuer tandis que l'aigle arrache de son bec puissant des morceaux de chair. Nous le laissons à son repas et poursuivons sur la piste longeant au plus près les rivages du pan. Les milieux évoluent à nouveau, les arbres à Mopane laissent la place à de vastes étendues herbeuses où se concentrent de belles populations d’Outardes kori et des troupeaux de Springboks et de Gnous. On s’attend à croiser un Guépard à chaque virage mais pas de chance, il n’y en a pas aujourd’hui. Le site à l’air toutefois prometteur pour cette espèce, on reviendra patrouiller sur cette zone. 173. Springbok, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0126361001448216831-781151582.jpg) 174. Outarde kori, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0062507001448216855-781151582.jpg) A l’approche du point d’eau de Rietfontein, la voiture devant nous nous signale la présence de lions. Une femelle et 4 jeunes sont allongés au milieu d’une vaste clairière. A une cinquantaine de mètres, une autre femelle se tient à l’ombre d’un arbre en compagnie de deux lionceaux. Tout ce petit monde observe un groupe de Zèbres quittant le point d’eau. 175. Lionne et lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0739417001448216893-781151582.jpg) La première femelle se lève et se dirige vers l’eau suivi de ses jeunes. La deuxième femelle s’élance à son tour. Les deux adultes ralentissent le pas, surveillant les environs tandis que les jeunes gambadent à présent gaiement devant. Ils s’arrêtent à leur tour pour regarder des Bubales. Ils semblent partager entre crainte et curiosité. Nous prenons de l’avance sur la petite troupe et allons nous positionner près de l’eau accompagnés de trois 4x4. Les lions arrivent lentement et tout le groupe finit par se retrouver sur les rivages. Avantages, ils sont du bon côté pour la lumière et la distance d’observation est plus que correcte. Seul hic pour le moment, tout le groupe nous tourne le dos en partie dissimulé par un tronc d’arbre. Nous patientons. 176. Lionne, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0073559001448216921-781151582.jpg) Un premier jeune se retourne, puis un deuxième, tout deux s’éloignent de quelques mètres. 177. Lionne et lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0110928001448216948-781151582.jpg) Une femelle tourne la tête à son tour pour les surveiller pendant qu’ils se chamaillent. Insouciants, les deux jeunes miment des attaques, se donnant des coups de pattes, se sautant à la gorge, tentant de renverser l’autre, mordillant la nuque puis l’oreille … ce qui donnent d’excellentes opportunités photographiques. C’est la première fois que nous pouvons réellement observer des interactions au sein d’un groupe familial et cela change des « classiques » observations de lion en train de sommeiller ! 178. Lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0353770001448216980-781151582.jpg) 179. Lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0889020001448217002-781151582.jpg) 180. Lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0134224001448217028-781151582.jpg) 181. Lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0726668001448217052-781151582.jpg) 182. Lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0878788001448217073-781151582.jpg) 183. Lionceaux, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0486808001448217102-781151582.jpg) Nous savourons ainsi pendant plus de trente minutes, les caresses, les frottements, les chamailleries des uns et des autres. Les lionnes s’étirent puis finissent par s’allonger tandis qu’une girafe confiante s’éloigne paisiblement en arrière plan. 184. Lionnes, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0675956001448217150-781151582.jpg) 185. Lionne, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0596164001448217176-781151582.jpg) 186. Lionne, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0542454001448217199-781151582.jpg) 187. Lionne, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0293951001448217224-781151582.jpg) 188. Lionne, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0547283001448217244-781151582.jpg) 189. Lionne, Rietfontein, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0388314001448217267-781151582.jpg) 17h10, il est temps de laisser ces espiègles lionceaux et commencer à se préoccuper de rentrer au camp car nous sommes à plus de 20 km. Lancés à 60 km/h sur les pistes, nous sommes doublés par un 4x4 qui ralenti quelques secondes plus tard… deux canidés farfouillent dans les herbes sur le bas-côté. Nous sommes aux anges, ce sont deux Otocyons, une espèce que l’on recherche avec assiduité depuis le début de notre voyage en Namibie ! Ils sont là devant nous, tout juste sortis de leur tanière. Avec le crépuscule, ils se mettent en quête de proies, s’aidant de leurs « oreilles de Chauve-souris » pour repérer les petits insectes. Chrono en main, nous passons deux minutes en leur compagnie, le temps de faire un petit film et quelques photos. Arrêt rapide mais excellent ! 190. Otocyon, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0225222001448217298-781151582.jpg) Passage de la gate à 17h37, soit trois minutes avant sa fermeture. Nous prenons possession de notre emplacement, le camp à l’air très sympa. Pendant le repas, un ratel traverse devant nous. Nous le poursuivons pour essayer de lui tirer le portrait mais de nuit ce n’est pas évident car il est en perpétuel mouvement. Il s’immobilise enfin mais c’est dans une poubelle. Pas vraiment le genre de photo que l’on souhaitait faire ! Nous l’abandonnons. Après quelques errements, nous finissons par trouver le point d’eau éclairé du camp. Ce soir, il n’y a rien ! Une bonne raison pour aller se coucher ! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 22 Novembre 2015 à 20:34:51 Un fil toujours aussi riche avec des espèces toutes plus belles les unes que les autres, félicitations. "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 23 Novembre 2015 à 08:02:47 Un fil toujours aussi riche avec des espèces toutes plus belles les unes que les autres, félicitations. "w" Je confirme, et les lionnes profitent des belles lumières du soir ... parfois à la limite de la sursaturation Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: ViBra le 23 Novembre 2015 à 10:00:31 Belle série des lionnes dans la belle lumière (Y) (Y)
Le ratel est très bien aussi et on voit pas les poubelles. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 23 Novembre 2015 à 11:59:14 Jolie intimité avec cette lionne et ses lionceaux (Y) ça a l'air vert derrière... rare à Etosha
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: fredd le 23 Novembre 2015 à 12:56:19 Superbe série de Lionceaux dans la belle lumière : j'adore (L) (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Castafiores le 23 Novembre 2015 à 13:25:15 Sont trognons, les p'tits bouts de lions ! "w"
Et des otocyons pour finir la journée, c'est top ! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: musungu le 23 Novembre 2015 à 14:02:24 Très belle obs des lionnes/lionceaux, et dans une lumière au poil. 176, 186, et 183 bien sûr.
J'en connais qui ont fait Etosha plusieurs fois sans jamais les rencontrer. Et belle coche pour les Otocyons. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 23 Novembre 2015 à 14:28:50 Encore de beaux oiseaux avec notamment cette hirondelle que je ne connaissait pas (Y) (Y)
Les lions sont biens saisis dans une belle lumière dorée et l'otocyon est aussi une belle rencontre. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 23 Novembre 2015 à 15:57:46 Belle série des lionnes dans la belle lumière (Y) (Y) Je bisse. Une très belle suite à ce carnet. De belles lumières, que ce soit pour la série sur les lionnes avec les petiots (L) "w" ou l'otocyon (Y)Le ratel est très bien aussi et on voit pas les poubelles. Je vois pas de ratel en photo par contre Vincent ;) ;D Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Mintou le 23 Novembre 2015 à 20:44:35 Belle rencontre avec cette troupe de lions à Etosha "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 24 Novembre 2015 à 06:39:53 Bonjour à tous ! Merci pour vos commentaires ! C est vrai qu'on a eu de la chance avec ces lions ! Il n'y a pas encore de photos de ratel ... C'est pour le prochain post ;0)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: ViBra le 24 Novembre 2015 à 08:37:42 Il n'y a pas encore de photos de ratel ... :-[ bien sûr, fâcheux raccourci entre le commentaire de Sophie et l'image d'otocyon qui a suivi !Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 24 Novembre 2015 à 20:21:44 Voilà donc la suite ... avec cette fois-ci ... du ratel !
Samedi 08 août A l’orée de cette journée, nous nous postons sur les gros blocs de roches sédimentaires qui dominent le point d’eau du camp d’Halali. L’ambiance est assez calme et nous patientons jusqu’à ce qu’arrivent les premiers Gangas bibandes alors que la pénombre est encore bien installée. Si l’espèce est, pour venir s’abreuver, crépusculaire, cela n’empêche pas quelques individus d’être présents pour prendre une petite gorgée matinale ! Devant la tranquillité du point d’eau, nous préférons nous préparer pour franchir la gate dès son ouverture. C’est chose faite et nous roulons fenêtres ouvertes mais chauffage allumé sur les pistes centrales du parc d’Etosha. Pas le temps de parcourir de nombreux kilomètres pour tomber sur la première obs sympa de la journée. Au loin, un ratel énergique farfouille dans la plaine, creusant de ses pattes puissantes le sol pour déterrer les micromammifères qui se cachent dans leur terrier. A proximité, deux Chacals à chabraque patientent, espérant profiter du travail du ratel en se saisissant des micromammifères qui lui aurait échappé. En cherchant loin, nous n’avons pas vu qu’il y avait au premier plan, un petit groupe de courvites immobiles. La tête est grise, il s’agit de Courvites de Burchell. 191. Courvite de Burchell, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0511386001448392317-781151582.jpg) Nous poursuivons notre chemin en direction des plaines autour de la résurgence de Sueda. 192. Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0488068001448392344-781151582.jpg) Nous nous engageons sur une petite boucle où les oiseaux s’activent. Les Alouettes de Sabota se montrent particulièrement en voix ce matin ! Nous prenons le temps de faire un petit enregistrement puisque l’une d’elle vocalise à moins de 4 m de la voiture ! Le milieu est assez fermée, essentiellement constituée de denses buissons d’épineux où notre seule chance pour observer un animal est qu’il traverse la piste. Et bien c’est chose faite, au détour d’un virage, avec ces trois Hyènes tachetées qui ne se laisseront observer que quelques instants, disparaissant rapidement comme happées par la végétation. 193. Hyène tachetée, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0261802001448392381-781151582.jpg) Nous rallions Sueda et les points d’eau des alentours. Ces résurgences sont situées au pied de terrasses, vestiges des anciens rivages du pan d’Etosha. Aujourd’hui ce sont les herbivores et les gangas qui profitent de cette limpide eau douce. D’ailleurs, pour le spectacle des gangas, nous arrivons trop tard. Les derniers groupes de Gangas namaquas et de Burchell s’envolent alors que nous nous installons pour les observer. Les zèbres font de même et quittent le site. Nous avons un peu l’impression d’arriver après la bataille ! 194. Zèbre de plaine, Charitsaub, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0996791001448392410-781151582.jpg) 195. Vanneau armé, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0579441001448392433-781151582.jpg) Nous voulons terminer la boucle mais la voiture devant nous s’est arrêtée en plein milieu de la piste. Ils observent vers la droite. Nous regardons aux jumelles. Une Lionne se déplace dans les buissons et se réfugie à l’ombre d’un arbre. Une deuxième fait une rapide apparition avant de se fondre dans la végétation. Il fait à présent chaud, les lionnes sont difficilement visibles et il n’y a que peu de chances qu’elles se déplacent en milieu découvert. 196. Lionne, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0632101001448392461-781151582.jpg) Nous continuons donc notre route et filons jusqu’au point d’eau d’Hornob où hier le Pygargue vocifère faisait un festin avec une tortue d’eau douce. Il n’est pas là aujourd’hui. Seule une Chevêchette perlée, démasquée par une nuée de passereaux, se tient dissimulée dans les branches hautes d’un arbre. La matinée avance et nous reprenons la direction du camp en empruntant la Rhino drive. Le milieu est assez fermé, principalement constitué de denses buissons d’épineux propices à camoufler de gros pachydermes durant la journée. Nous n’en verrons pas mais à la place, nous aurons droit à deux Hyènes. Dans une portion récemment brulée, un couple de ratel accompagné de son grand jeune se balade malgré l’heure tardive. La démarche de cet animal est vraiment bien particulière ! Peu avant d’arriver au camp, nous toisant depuis son nid posé au sommet d’un arbre, un vautour africain reste impassible à notre passage. Pique nique à l’ombre des grands arbres, petite sieste et ensuite direction la piscine. Température extérieure agréable mais celle de l’eau est plutôt fraiche, aux alentours de 18°c ! Nous profitons que le magasin à côté soit ouvert pour tenter de faire quelques courses mais il semble qu’il y ait pénurie. Pas grand-chose à se mettre sous les dents. Nous refaisons le plein d’essence et repartons à l’assaut des pistes pour cette fin de journée. Au programme, une boucle de 30 kilomètres au sud et à l’est d’Halali. Les kilomètres défilent et on peut dire qu’il n’y a rien au bord des pistes et pas grand-chose non plus sur les points d’eau dont certains sont à sec. Nous atteignons une portion de piste traversant des paysages plus ouverts. Sur les quelques buissons, des Rolliers à long brins sont à l’affût du moindre insecte. Sur une centaine de mètres, nous en dénombrons cinq. 197. Rollier à longs brins, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0145343001448392514-781151582.jpg) 198. Francolin de Swainson, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0511723001448392532-781151582.jpg) A l’approche du terminus de la piste, une forte odeur de boue et d’œuf pourri se fait sentir. Nous arrivons sur un petit point d’eau et là surprise, nous comprenons d’où vient cette odeur en voyant l’eau d’une couleur brune. Il faut dire que deux éléphants joutent dans la mare de 20 mètres de diamètre et forcément cela crée des remous ! Les deux mâles se font face, tête contre tête, défenses contre défenses et tels deux bulldozers, se repoussent, esquivent, tentent de renverser l’autre et lorsqu’ils y parviennent appuient de toute la masse de leur tête pour maintenir l’autre sous l’eau. Heureusement qu’ils ont une trompe dont ils se servent comme un tuba pour respirer pendant ces moments là. Pendant plus de 20 minutes, ils font se jauger prenant chacun leur tour l’avantage mais il n’y a rien de brutal, simplement une volonté de se confronter en cette fin de chaude journée dans un bon bain de boue. 199. Éléphant, Nuamses, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0003044001448392556-781151582.jpg) 200. Éléphant, Nuamses, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0333021001448392580-781151582.jpg) 201. Éléphant, Nuamses, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0689469001448392601-781151582.jpg) Alors que nous ne nous y attendions pas, ils sortent assez soudainement de l’eau et se dirigent vers nous en empruntant un sentier qu’ils ont tracé au fur et à mesure de leurs passages. Nous ne faisons pas les malins car le contact est coupé et malgré leur imposant gabarit, ils se déplacent rapidement et avec beaucoup d’aisance. Heureusement, ils changent de cap et se dirigent dans le soleil déclinant vers une zone poussiéreuse dont ils s’aspergent à grands coups de trompe. Nous quittons nos deux pachydermes car il est l’heure pour nous d’aller nous poster aux abords du spot des Otocyons de la veille. 12 km à parcourir et le temps imparti limité. Notre élan est interrompu par l’arrivée de deux Hyènes. Belle lumière, elles sont du bon côté et filent droit sur nous. 202. Hyène tachetée, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0292434001448392628-781151582.jpg) 203. Hyène tachetée, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0849307001448392646-781151582.jpg) Nous coupons le contact et profitons de cette superbe rencontre. L’une des deux, présente une vilaine tête avec ses babines retroussées et filets de bave pendants. Elle passe juste derrière la voiture tandis que le deuxième individu « d’aspect plus soigné » frôle le capot. Notre présence sur leur trajectoire ne semble pas trop les déranger. Les deux animaux s’éloignent lentement. 204. Hyène tachetée, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0880707001448392673-781151582.jpg) 205.Hyène tachetée, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0072126001448392693-781151582.jpg) 206. Hyène tachetée, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0157324001448392713-781151582.jpg) Alors que nous allons repartir, un minibus s’arrête. Ses occupants namibiens sont perdus. Ils cherchent la sortie du parc. Ils pensent être sur une piste au nord de Namutoni mais lorsque l’on pointe notre position sur la carte, ils semblent désappointés. Les camps vont fermer d’ici 20 minutes et ils doivent se refaire plus de 100 km en sens inverse… bon courage ! 207. Zèbre de plaines, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0948272001448392743-781151582.jpg) Passage ultra-rapide sur le spot à Otocyon mais mis à part un Springbok solitaire, il n’y a pas âme qui vive. Demi-tour et franchissement de la ligne d’arrivée du camp à J-3 minutes. Histoire de ne pas perdre le rythme, nous filons au point d’eau où nous attendent le ballet des Gangas, un Chacal et un furtif Renard du cap. Pendant que nous dinons à notre tente, un lion rugit dans le lointain. 10 minutes plus tard, les rugissements proviennent du point d’eau. Le temps de s’y rendre, nous arrivons trop tard, le Lion est venu boire et s’en est allé. Dommage, ce devait être une belle séquence à la vue des photos qu’ont pu faire les photographes qui étaient sur place. On ne gagne pas à tous les coups et c’est avec un léger sentiment de regrets que nous nous couchons. Toutefois nous ne sommes pas trop à plaindre, notre journée a été encore une fois remplie d’excellentes rencontres notamment avec ces nombreuses hyènes et ces deux ratels peu farouches n'hésitant pas à ronger les tuyaux d'alimentation du point d'eau pour récupérer le précieux liquide. 208. Ratel, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0499463001448392768-781151582.jpg) 209. Ratel, Halali (Etosha) (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0197968001448392787-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 24 Novembre 2015 à 22:13:45 Une jolie série très variée. Même si le ratel semble être le clou du post, ce n'est pas lui qui me fait rêver.... Par contre j'aime bien la lionne au repos bien à l'ombre. ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Mintou le 24 Novembre 2015 à 22:31:03 Belles rencontres, le rollier, le bain des éléphants, les hyènes dans la lumière de feu "w" et le ratel pour terminer la journée (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 25 Novembre 2015 à 11:33:12 sympa le bain des éléphants (L) et ce ratel quelle belle rencontre
ça fait plaisir de voir de l'eau à Etosha... Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 25 Novembre 2015 à 14:22:38 Aaah!! Halali (L) un des meilleurs coins d'Etosha selon moi et le plan d'eau du camp est superbe avec beaucoup de rencontres potentielles (Y)
Top les photos de ratel (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 26 Novembre 2015 à 13:45:27 Très belle série de lions et un très joli otocyon (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 27 Novembre 2015 à 17:54:30 Dimanche 09 août :
Les lions ont à nouveau rugi durant la nuit, ambiance garantie dans le camp d’Halali ! Au petit matin, nous quittons le camp pour rejoindre … Okaukuejo ! Et oui retour en arrière car hier nous avons croisé un voyageur allemand qui a vu trois guépards à proximité d’un point d’eau juste à l’entrée du parc. Selon ses dires, ils étaient au milieu de la piste puis se sont tranquillement éloignés… Cela fait plusieurs jours que nous patrouillons dans le parc à la recherche des prédateurs et nous sommes assez contents du résultat. Des Lions, des Hyènes, des Chacals et même le discret Otocyon. Mais il manque encore à notre liste le Guépard, ce magnifique félin, seul représentant du genre Acinonyx se caractérisant, entre autres, par l’absence de griffes rétractables. Nous l’avons loupé dans les savanes centrales du parc Kruger et pour le moment, il reste invisible sur les terres namibiennes. Nous sommes prêts à faire des kilomètres pour le voir. Deux kilomètres après la sortie d’Halali, nous croisons un cuirassé de 3 mètres de long. Paisiblement installé au milieu d’une prairie, ce Rhinocéros noir contribue à maintenir la pelouse rase. La lumière est jolie, nous passons quelques instants en sa compagnie pour faire une série de photos, nos premières en plein jour. Se sentant repéré, il accélère le pas et rejoint le couvert et la tranquillité de la végétation arbustive. 210. Rhinocéros noir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0749535001448642672-781151582.jpg) De manière surprenante, nous en croisons un deuxième un peu plus loin puis un troisième. Que se passe-t-il aujourd’hui ? 3 Rhinos en 30 minutes alors que nous n’en avions vu qu’un un seul dans de mauvaises conditions jusqu’à maintenant. Vers 8 heures, nous arrivons au sud d’Okaukuejo. Nous nous lançons sur les deux boucles près de l’entée du parc. Nous les parcourons dans un sens puis dans l’autre mais malgré nos efforts de recherche, pas la moindre trace d’un guépard … seulement les classiques herbivores Oryx, Impalas, springboks, zèbres … 211. Impala, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0141805001448642703-781151582.jpg) Vers 11h30, nous franchissons les portes du camp d’Okaukuejo. Nous effectuons quelques courses puis allons prendre notre petit pique-nique, constitué de Hamburgers, à l’ombre des arbres près de la piscine. C’est que nous avons nos petites habitudes maintenant ! Sieste puis café à la terrasse du resto. La belle vie ! Vers 13h45, nous reprenons les pistes direction Halali. Premier arrêt à Nebrownie où il n’y a pas de lion aujourd’hui mais à nouveau un … rhinocéros noir. Décidément ! 212.Rhinocéros noir, Nebrowni Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0857026001448642734-781151582.jpg) 213. Rhinocéros noir, Nebrowni Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0697396001448642754-781151582.jpg) Il est accompagné de deux impressionnants éléphants blanchis par le calcrète, ce calcaire qui précipite lors des phénomènes d’évapotranspiration dans les régions désertiques ou semi-désertiques. Sur Etosha, le piétinement des milliers d’herbivores a, au fil du temps, fini par casser la croute de calcrète donnant une fine poussière blanche omniprésente. Au moindre souffle de vent, cette poussière s’envole formant parfois de dansantes mini tornades. Elle sert aussi aux Eléphants, qui, après leur bain de boue, s'en aspergent abondamment. On reconnait ainsi facilement les éléphants d’Etosha à leur livrée blanche. 214. Rhinocéros noir, Nebrowni Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0715018001448642780-781151582.jpg) Alors que nous quittons le point d'eau, un couple de Corbeaux pies se met à parader tandis qu'un groupe de Girafes s'approche pour boire. 215. Girafes, Nebrowni Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0049428001448642814-781151582.jpg) 216. Corbeau pie, Nebrowni Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0125007001448642836-781151582.jpg) L’étape suivante est le point d’eau d’Hornob. Notre Pygargue vocifère est toujours là, posé sur le bord de l’eau en train de déguster … une tortue ! Elles n’ont pas la vie belle ici car il semble que cet individu se soit spécialisé dans leur capture ! 217. Pygargue vocifère, Homob Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0504298001448642872-781151582.jpg) Détour par la jolie piste de Sueda mais toujours par le moindre guépard malgré des habitats très favorables. Notre cheminement nous rapproche de Rietfontein avec pour objectif, la recherche de la Rhynchée peinte. C’est une espèce de petite bécasse qui a la particularité d’être très colorée. D’ailleurs, le dimorphisme sexuel est ici inversé. Ce sont les femelles qui arborent les teintes les plus vives ! Les mâles ont des couleurs plus ternes leur permettant de passer davantage inaperçus. Mais pourquoi ont-ils besoin de se fondre davantage dans les milieux que les femelles ? Tout simplement parce que c’est monsieur qui se charge de l’incubation et de l’élevage des jeunes … « Un monde de fou » diront certains ;o) Un mouvement au sol à environ une trentaine de mètres attire notre attention. Il s’agit d’un groupe de Mangues rayés en pleine partie de chasse. Têtes baissées, elles farfouillent le sol en rangs bien serrés, ne laissant aucune chance aux insectes et micromammifères qui croisent leurs chemins. De temps en temps, telles des sentinelles, elles se redressent sur leurs pattes arrières pour surveiller les alentours. Il faut dire que dans ces milieux ouverts, elles sont des proies faciles pour des prédateurs ailés. 218. Mangue rayée, Charitsaub Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0921396001448642898-781151582.jpg) 219. Mangue rayée, Charitsaub Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0081494001448642920-781151582.jpg) Nous arrivons à Rietfontein vers 16h15 et commençons à scruter les rares prairies humides qui se sont développées autour du point d’eau. L’ambiance est tranquille ce soir sans les lions d’il y a deux jours. Des Springboks se baladent paisiblement tandis que retentissent les cris d’un Grèbe castagneux. 220. Springbok, Rietfontein Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0121426001448642943-781151582.jpg) 221. Springbok, Rietfontein Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0218395001448642962-781151582.jpg) Une Cigogne blanche cercle au dessus du point d’eau puis elle perd de l’altitude et vient se poser à côté d’un Jacana. 222. Cigogne blanche, Rietfontein Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0040962001448642990-781151582.jpg) Un chant inconnu retentit. Intrigués nous cherchons la source. Nous avons une vague idée, cela ressemble à un chant de Bécassine des marais. C’est plutôt prometteur pour nous qui cherchons la Rynchée peinte ! Au sommet d’une touffe de végétation c’est bien une bécassine qui chante mais pas celle recherchée. Nous ne sommes quand même pas mécontents de notre découverte car il s’agit d’une Bécassine africaine reconnaissable à son long bec rectiligne. Ça coche ! Enfin après plusieurs minutes, nous repérons la furtive Rhynchée peinte. Les pieds dans l’eau, elle est posée entre deux petites touffes d’herbes d’où seul le sommet de la tête dépasse. Grâce à ses yeux haut placés sur la tête, elle surveille les environs tout en restant parfaitement camouflée. Son plumage multicolore n’est pas un handicap car il se fond finalement parfaitement avec les vertes herbes. Nous tentons de réaliser quelques photos mais c’est loin d’être évident. En effet, même lorsqu’elle se déplace pour sonder la vase à la recherche d’invertébrés, elle prend un soin particulier à toujours avoir un rideau d’herbes à côté, ne s’aventurant que très rarement totalement à découvert, préférant revenir sur ses pas plutôt que de traverser une zone dégagée. L’observation n’en demeure pas moins excellente ! 223. Rhynchée peinte, Rietfontein Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0414772001448643018-781151582.jpg) Totalement concentrés sur notre Rhynchée, nous n’avons pas vu ce troupeau de Bubales venir boire et pouvons simplement que constater son départ … 224. Bubale, Rietfontein Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0102682001448643046-781151582.jpg) 225. Canard à bec rouge, Rietfontein Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0053535001448643066-781151582.jpg) La journée touche à sa fin, il est temps de rentrer au camp. Sur le retour, un groupe d’Œdicnèmes tachards s’active. Ce sont nos premiers depuis le début de notre voyage en Namibie. Au loin, un grand oiseau, un serpentaire déploient ses ailes au sommet d’un arbre. Probablement son perchoir pour la nuit. Nous arrivons à nouveau juste à temps au camp d’Halali. Juste au moment où s’envole une Chouette effraie après avoir poussé son cri. Un Petit-duc africain prend le relai. Nous partons à sa recherche mais nous ne parviendrons à le voir que rapidement en vol. En revanche, nous effectuons une belle obs d’une Chevêchette perlée. 226. Chevéchette perlée, Camp d'Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0753935001448643111-781151582.jpg) Nous retournons près de notre tente pour préparer les grillades du soir. Après le repas, passage au point d’eau du camp et observation de deux Rhinocéros noirs s’affrontant. Après toute une série de cris d’intimidation, les deux mâles se font face de longues minutes sans que rien ne se passe. Nous sommes crevés, nous partons nous coucher, les laissant à leur jeu « le premier qui bouge a perdu ». 227. Rhinocéros noir, Camp d'Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0390705001448643140-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 27 Novembre 2015 à 19:37:53 Quelle quantité de rhinos noirs ! C' est incroyable ! Et des oiseaux originaux que je ne connais pas ( rhynchée peinte ) Un beau panorama et toujours des couleurs matinales extra Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 27 Novembre 2015 à 21:24:10 Ha cette rynchée peinte !!!! Pas moyen de la cadrer correctement et pourtant quel bel oiseau. Le rhino est impressionnant ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 27 Novembre 2015 à 21:47:26 Encore une belle mise à jour!
Beau portrait de springbok ,beau rhino de face (Y) (Y) Et aussi la rynchée peinte que l'on voit rarement à découvert, belle rencontre! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 27 Novembre 2015 à 22:01:30 Extra tous ces rhinos, de passionnants commentaires et coup de coeur pour la composition 220 :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 28 Novembre 2015 à 17:28:36 Quel portrait de rhino noir en 213 (L) !! et bravo pour l'observation de la rynchée peinte (Y)
J'aime beaucoup la photo d'ambiance en 24 :) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 29 Novembre 2015 à 08:28:59 Super tous ces rhinos (Y) (Y) surtout la 210
Très beau les éléphants au bain (L) (L) et l'observation du ratel (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 29 Novembre 2015 à 09:34:04 Lundi 10 août
La nuit a été calme et silencieuse. Pas le moindre rugissement de lion, pas le moindre ricanement d’ hyènes ni glapissement de chacal n’est venu rompre le silence de cette belle nuit étoilée. Nous nous levons de bonne heure et encore une fois la fraicheur matinale se fait sentir pour ce dernier matin dans le camp d'Halali. Nous plions la tente et allons patienter devant la gate, juste le temps de se poster et déjà elle s’ouvre. C’est parti pour une nouvelle journée d’exploration. L’objectif du matin est de prendre les Gangas namaquas en photo à Chausaub, un point d’eau près de Suéda où les gangas passent relativement prés, avec en prime une belle lumière. 228. Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0582860001448785313-781151582.jpg) Le début de la piste qui y mène est à l’image de la nuit, calme. Les animaux sont peu actifs et même sur Rietfontein, site qui nous avait réservé que de belles surprises jusqu’à maintenant, les animaux se font discrets et la Rynchée peinte absente. 229. Springbok, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0879770001448785338-781151582.jpg) Nous arrivons à destination assez tôt, soit juste un peu avant que les premiers gangas ne se mettent à bouger. Comme nous avons un peu de temps, nous décidons de faire un petit tour avant d’aller nous poster. A quelques 300m, nous repérons une voiture arrêtée. C’est habituellement bon signe. Arrivés à sa hauteur, nous découvrons 4 lions allongés dans les herbes. 230. Lion, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0408326001448785365-781151582.jpg) Deux femelles, probablement celles que nous avons observées rapidement il y a deux jours à moins de deux kilomètres d’ici, accompagnées par deux beaux mâles à l’imposante crinière. Nous laissons tomber l’idée d’aller observer les gangas et consacrons une partie de la matinée aux lions. Il est encore assez tôt et la lumière chaude. Une première femelle se redresse et rejoint la deuxième. On pense qu’elles vont se rendre au point d’eau mais non, elles hésitent à se mettre en marche, se retournant pour voir ce que font les mâles mais ceux-ci semblent apprécier le fait d’être tranquillement allongés. Les femelles s’allongent à leur tour. 231. Lionne, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0930958001448785389-781151582.jpg) 232. Lionne, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0027963001448785408-781151582.jpg) 233. Lionne, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0426291001448785432-781151582.jpg) 234. Lionnes, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0178455001448785458-781151582.jpg) Un mâle s’approche d’elles, il est bien accueilli et à droit à des frottements. Il s’éloigne de quelques mètres et s’allonge derrière un buisson après avoir pris de temps de scruter les environs. Nous ne le reverrons plus. Le deuxième mâle se contente quant à lui de relever la tête de temps à autre avant de s’endormir. 235. Lion, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0337379001448785487-781151582.jpg) 236. Lion, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0815638001448785508-781151582.jpg) Devant un tel débordement d’activité, nous quittons les lieux, il est 9h10. Nous repassons devant Rietfontein où un Rhinocéros noir patiente à proximité de l’eau. 237. Rhinocéros noir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0113362001448785534-781151582.jpg) Retour au camp pour y faire de l’ornitho. Les camps sont en effet réputés pour être de petites oasis, attirant bon nombre d’espèces d’oiseaux. Certains ne pouvant être vus qu’à l’intérieur des camps ! Dès l’entrée, une petite troupe de Bagadais casqués s’activent. Volant d’arbres en arbres, ils ne restent que le temps nécessaire pour une inspection minutieuse. Blanche et noire, cette espèce est facilement reconnaissable, mais c’est surtout le plumage hirsute de la tête qui fait la spécificité de ce groupe d’oiseaux. 238. Bagadais casqué, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0565172001448785569-781151582.jpg) Plus discrets, fondus dans un groupe de petits passereaux, deux Camaroptères sautillent au pied d’un buisson pendant qu’autour gazouillent Bulbuls et autres Drongos. Alors que nous errons entre les bungalows du camp, un agent du parc s’approche et nous demande si nous sommes intéressés par observer le Cratérope à joues nues. Bien entendu ! c’est une des deux espèces que l’on recherche. Il nous accompagne sur une centaine de mètres et nous indique des broussailles sous un arbre où trois individus s’affairent. Il commence à faire chaud, les oiseaux restent au sol et à l’ombre. Farouches dès que l’on s’approche. Nous ne parviendrons pas à faire une photo correcte. 239. Cratérope à joues nues, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0993261001448785600-781151582.jpg) Deuxième cible : le Petit-duc de Grant. On demande au garde. « Pas de problème suivez moi ». Il nous emmène vers la réception et nous indique dans un petit arbre un Petit-duc mais ce n’est pas le Grant, juste un Africain. Dommage ! Habituellement dans les grands arbres au dessus du parking de la réception, il y a une Chouette effraie mais visiblement, elle a choisi un autre gite diurne pour aujourd’hui. 240. Petit-duc africain, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0421331001448785634-781151582.jpg) Nous ne sommes pas mécontents de notre prospection, une espèce sur les deux que l’on voulait voir, c’est déjà pas mal. Le garde ne s’éloigne pas de nous, visiblement, il faut lui donner quelque chose pour ses indications. Il aura droit à quelques dizaines de rands sud africains pour ses conseils. Nous terminons notre tour avec une nouvelle coche, un petit groupe d’Irrisors damaras passant en vol au dessus de nos têtes. 241. Irrisor damara, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0315687001448785660-781151582.jpg) 242. Irrisor damara, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0872515001448785680-781151582.jpg) 243. Eurocéphale à couronne blanche, Halali, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0826523001448785707-781151582.jpg) Pique-nique, sieste, café et nous voila de nouveau sur les pistes en direction de notre dernière étape dans le parc d’Etosha : Le camp de Namutoni. Sur les premiers kilomètres, la lumière est encore dure et les animaux s’abritent du soleil. Petit à petit, les herbivores sortent de leur torpeur, nous croisons la route de quelques éléphants, des Bubales, des Zèbres … Un groupe d’oiseaux en formation en V trace assez haut dans le ciel. Des pélicans ! Perdus en plein milieu de la Namibie, une cinquantaine d’oiseaux, des adultes et des jeunes reconnaissables à leur livrée marron semble chercher un point de chute en perdant de plus en plus d’altitude. Mais à cette saison, point de marais, d’étangs ou de lacs ici, uniquement de vastes étendues de poussières et de savanes arbustives, pas vraiment le milieu adapté pour ses hydravions. Contraints, ils reprennent la direction du sud. Il leur reste encore deux heures pour trouver un milieu favorable avant que le soleil ne se couche. Au point d’eau de Kalkheuwel, deux Perroquets de Meyer déambulent au sol, s’approchent de l’eau, prennent quelques gorgées et se réfugient dans un arbre sec avant de disparaître dans la forêt à Mopane. Encore une nouvelle espèce. 243. Perroquet de Meyer, Kalhheuwel, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0303679001448785746-781151582.jpg) Le temps s’égrène et le soleil décline. 244. Autour chanteur, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0025797001448785768-781151582.jpg) 245. Rollier à longs brins, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0929688001448785792-781151582.jpg) Nous devons rejoindre le camp avant que la nuit ne tombe. Un petit groupe de Cratéropes bicolores dans un arbre mort, un Rhinocéros noir dans une clairière, des Outardes kori le long de la piste dont une qui s’envolera à notre passage nous permettant de voir qu’en effet, c’est bien l’oiseau volant le plus lourd au monde, … bref, nous ne nous ennuyons pas. 246. Rhinocéros noir, Etohsa (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0022970001448785817-781151582.jpg) 247. Rhinocéros noir, Etohsa (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0856159001448785856-781151582.jpg) Juste avant l’entrée du camp, une nouvelle espèce de mammifère pour le voyage. Cela tombe bien c’est la spécialité des environs du camp de Namutoni, Le dik dik de Damara. C’est mignon mais pas trop de temps à lui consacrer, ce sera pour demain ! 248. Dik-Dik près de Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0144879001448785880-781151582.jpg) Entrée dans le camp, formalités et nous prenons possession de notre emplacement avant de découvrir le point d’eau. Durant une heure, nous pourrons observer deux ou trois hyènes, quelques chacals et de belles ambiances avec les cris de ces espèces. Pendant la préparation du repas, une Genette et un Chacal feront un passage près de notre tente. Bonne nuit ! 249. Genette d'Afrique, Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0680895001448785902-781151582.jpg) 250. Gecko ... ? Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201511-0519757001448785928-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 29 Novembre 2015 à 09:50:22 Encore une belle mise à jour avec quelques espèces d'oiseaux que j'aimerai bien croiser. Je constate que ces perroquets (de Meyer) semblent aussi farouches en Namibie qu'en Ouganda..... Il est rigolo ce petit duc avec une seule aigrette !
Les photos de genettes ne doivent pas être légion, du coup je les regarde avec plus d'attention. ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 29 Novembre 2015 à 09:57:49 pas mal le dik dik en 248 étonnant le petit duc Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 29 Novembre 2015 à 09:59:03 Belle moisson d'oiseaux sur Etosha!
Je retiendrai le bagadais casqué (Y) (Y) et l'irrisor damara (L) Le petit duc que j'ai pu rencontrer au Kenya est le roi du camouflage ;) Etonnant cette profusion de Rhinos noirs! C'est bon signe pour le futur... Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: vinnylove le 29 Novembre 2015 à 10:00:57 Impressionnante collection de rhinos noirs qui entre parenthèse ne broutent pas ;) ( référence à l'effet tondeuse)
des lions en veux tu en voilà Et tous ces oiseaux auxquels on ne prête pas suffisamment attention un séjour à Etosha riche riche riche (Y) (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 29 Novembre 2015 à 10:01:53 Eh ben, vous avez été gâté question lions et rhinos à Etosha ! Bravo :v:
Belle série ornitho une fois de plus avec en particulier le bagadais en 238 (L) Une question: qu'est-ce qui vous fait dire que la genette est une tigrine et pas une genette d'Europe ? Belle rencontre en tout cas: on n'en voit pas si facilement que cela des genettes (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 29 Novembre 2015 à 10:18:50 Encore une belle mise à jour avec une qualité photo toujours au top (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 29 Novembre 2015 à 22:01:38 Une question: qu'est-ce qui vous fait dire que la genette est une tigrine et pas une genette d'Europe ? Belle rencontre en tout cas: on n'en voit pas si facilement que cela des genettes (Y) Autant pour moi, il n'y a pas de tigrine en Namibie, que la genette commune :-[ cela simplifie donc l'identification...Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 30 Novembre 2015 à 08:02:33 Autant pour moi, il n'y a pas de tigrine en Namibie, que la genette commune :-[ cela simplifie donc l'identification... Bonjour Samapi ;) Effectivement il s'agit bien d'une genette de l'espèce Genette d'Europe Genetta genetta mais de la sous-espèce africaine Genetta genetta felina. C'est poour cette-raison que j'ai mis en légendre Genette d'Afrique (par rapport à la sous-espèce). En anglais cela donne Small-spotted Genet. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 01 Décembre 2015 à 12:56:33 eh ben! sacrée mise à jour... on ne sait que choisir avec toutes ces rencontres :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 03 Décembre 2015 à 20:42:57 eh ben! sacrée mise à jour... on ne sait que choisir avec toutes ces rencontres :v: je bisse (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 04 Décembre 2015 à 21:31:37 11 août 2015
Nous avons nos petites habitudes maintenant. Cela fait 8 jours que nous sommes dans Etosha et même si aujourd’hui on se réveille pour la première fois dans le camp de Namutoni, on a un peu le sentiment d’être chez nous. Un café, indispensable pour se mettre en train, et puis c’est parti pour la Dik dik drive. A deux kilomètres du camp, cette petite boucle d’à peine 6 km est réputée pour être le spot d’Etosha pour observer le Dik dik de Damara. Cette petite antilope de 5 kg habite les zones buissonnantes se développant sous un couvert forestier. 251. Dik dik de Damara, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0904788001449259958-781151582.jpg) A la moindre alerte, elle disparait dans le treillis végétal. Il faut dire qu’un prédateur peu commun dans Etosha rode dans cette portion de forêt. C’est ici aussi en effet que l’on a le plus de chance de rencontrer le Léopard. La boucle commence par le point d’eau de Klein Namutoni. Au petit matin ou au crépuscule, il n’est pas rare d’y rencontrer ce redoutable prédateur venant boire. Nous effectuons le trajet à vitesse réduite, scrutant la moindre lisière, la moindre clairière, le moindre arbre propice, le moindre buisson où il pourrait se dissimuler. Rien au premier passage, nous effectuons un deuxième dans le sens inverse, car on le sait, selon l’angle de vue, on peut facilement passer à côté d’un félin. Nous sommes les premiers sur la piste ce qui augmente nos chances de le croiser. Mais ce ne sera pas pour ce matin ! Sur la fin de la boucle, les véhicules des safaris organisés commencent à arriver, c’est le moment pour nous de quitter ce spot. Nous aurons quand même pu réaliser de bien belles observations de Dik dik avec pas moins de 8 individus vraiment peu farouches. 252. Dik dik de Damara, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0468426001449259987-781151582.jpg) 253. Dik dik de Damara, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0108950001449260031-781151582.jpg) 254. Francolin à bec rouge, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0909089001449260062-781151582.jpg) Nous changeons de spot et nous nous engageons sur la boucle de 27 km faisant le tour du Fisher pan, une extension du pan principal d’Etosha. Lorsqu’il est en eau, ce site est un petit paradis pour les ornithologues avec des Flamants roses, des Hérons, des Cigognes … mais en ce moment c’est plutôt la saison sèche et le pan n’est que poussière. Sur ses rivages, des verts pâturages de la saison des pluies, il ne reste qu’une rase pelouse jaunie qui offre l’avantage d’avoir une vue dégagée et d’offrir un territoire de prédilection pour le Guépard. On y croit, faute de léopard, ce sera la journée du guépard ! Des Outardes Kori et … pas grand-chose d’autre jusqu’à ce qu’on arrive à Twee palm. De hauts palmiers marquent l’emplacement du point d’eau. Ils semblent bien isolés dans ce paysage. Là se trouvent quelques Zèbres et des gnous, et c’est tout. 255. Zèbre de plaine, Twee palms, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0710342001449260105-781151582.jpg) 256. Gnou, Twee palms, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0121076001449260132-781151582.jpg) Une poignée de kilomètres plus loin, nous croisons deux phacochères qui en terminent avec la traversée du pan tandis que d’autres semblent apprécier la maigre végétation se développant le long de la piste. 257. Phacochère, Twee palms, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0840353001449260161-781151582.jpg) 258. Pipit à long bec, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0387800001449260185-781151582.jpg) Le milieu évolue, davantage de buissons dans la partie finale de la boucle mais là encore peu d’animaux. Si, un Elanion, espèce que nous n’avons plus vue depuis que nous avons quitté Windhoek. A l’intersection près du camp, nous obliquons sur la piste filant vers le nord et immédiatement après sur celle à gauche. Elle forme une petite boucle qui longe le pan d’Etosha, et nous y découvrons de jolis paysages ainsi qu’un jeune Bateleur des savanes. Peu farouche, il effectue plusieurs passages au-dessus de la voiture pour notre plus grand plaisir. Celui là, il est dans la boite, car on ne peut pas dire que depuis ce matin, il y ait eu beaucoup d’opportunités photographiques ! 259. Bateleur immature, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0968422001449260211-781151582.jpg) 260. Bateleur immature, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0690878001449260234-781151582.jpg) Quant aux deux Vautours oricous qui cerclent très haut dans le ciel, nous ne pouvons que les observer aux jumelles. Nous finissons la matinée au point d’eau forestier de Groot Okevi. Enfin de la vie, avec de nombreux oiseaux, notamment différentes espèces de Waxbills dont le cordonbleu grenadin violet, le cordonbleu de l'Angola que nous avions vu l’an dernier en Afrique du sud, et des Tourtelettes émeraudines. En gagnant le point d'eau, un discret couple de Ganga de Burchell quitte la piste et regagne le couvert forestier à notre approche. Les deux oiseaux se laissent observer, ne s’enfuient pas ni ne décollent. Nous comprenons rapidement pourquoi en voyant entre les pattes de madame, une petite boule de plumes. 261. Ganga de Burchell, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0272605001449260275-781151582.jpg) Une Mangouste rouge s’approche du point d’eau mais pas le temps de boire, un bruyant gros 4x4 vient se garer derrière nous et la fait fuir. 262. Mangouste rouge, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0726554001449260380-781151582.jpg) En repartant c'est une famille de Ganga bibande que nous repérons. 263. Famille de Ganga bibande , Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0984871001449260412-781151582.jpg) 264. Ganga bibande femelle et jeune, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0036622001449260438-781151582.jpg) 265. Ganga bibande femelle et jeune, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0288133001449260463-781151582.jpg) Le mâle lève la tête, un Gymnogène subadulte nous survole, effectue une série d’orbes, prend de l’altitude et s’efface derrière une série d’arbres. 266. Gymnogène, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0094911001449260499-781151582.jpg) La matinée se termine bien. 267. Cratérope bicolore, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0235219001449260530-781151582.jpg) Vers 11h30, nous arrivons à Namutoni pour prendre notre repas. Passage au kiosque près de la piscine pour acheter deux sandwichs avec une portion de frites. Pas suffisant pour nos estomacs, on reprend du rab. Des petits transats sont installés près de la piscine et c’est avec plaisir que nous tentons une petite sieste. Des oiseaux bougent dans les petits arbres au feuillage fournit qui sont en face de nous, pas possible de résister à l’envie de savoir de quelles espèces il s’agit. Des Zostérops, un Cublat boule-de-neige, des Buffalos weaver, un Camaroptère … tandis que dans le ciel, 5 Martinets des palmes se pourchassent au dessus de la cime des palmiers. Ils portent vraiment bien leur nom cela. 268. Tisserin intermédiaire, Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0211017001449260560-781151582.jpg) 269.Gonolek rouge et noir, Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0675491001449260587-781151582.jpg) 270. Zosterops jaune, Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0305497001449260609-781151582.jpg) Il est temps de repartir, nous reprenons la piste filant vers Andoni, à l’extrémité nord du parc. La piste est en pleine réfection, les niveleuses en action, des camions font des allers-retours, bref beaucoup d’activité. De plus le milieu est assez fermé et mis à part un raphicère et quelques Eléphants, nous ne verrons rien d’autre dans la partie forestière. Après 30 km, le milieu s’ouvre soudainement. Cela surprend, plus un seul arbre en face de nous, juste une vaste étendue de prairies aussi loin que la vue peut porter. D’ailleurs, à part de l’herbe, on ne voit rien d’autre. Où sont les herbivores ? On pousse notre exploration jusqu’au point d’eau d’Andoni. Nous avons bien fait car c’est là que se rassemblent tous les herbivores des envions, Zèbres et Oryx principalement. La lumière est dure, aucune activité avec cette chaleur, nous amorçons le retour vers le camp avec pour seule obs sympa un Rhinocéros noir. On termine la journée sur la Dik dik drive. Toujours pas de léopard. Pourtant les proies ne manquent pas. Nous croisons un petit groupe d'impalas. En Namibie, les impalas appartiennent à la sous-espèce Aepyceros melampus petersi : l'Impala à face noire. Inscrit sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction, cette population est estimée à 2200 individus. 271. Impala à face noire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0682657001449260654-781151582.jpg) 272. Impala à face noire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0344651001449260681-781151582.jpg) 273. Impala à face noire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0715415001449260739-781151582.jpg) Nous réalisons à nouveau de belles observations du Dik dik de Damara sous la lumière du soleil couchant. 274. Dik dik de Damara, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0883388001449260799-781151582.jpg) Une hyène traverse la piste devant nous, ce sera notre observation du soir. 275. Hyène tacheté, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0008643001449260954-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 04 Décembre 2015 à 23:48:27 Eh ben, il y en a des coches sur ce dernier post. Belles prises du dik-dik de Damara (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 05 Décembre 2015 à 08:19:38 C'est vrai qu'il y a quelques jolies rencontres, notamment aviaires. Comme tu le soulignes la lumière est assez rude mais comment faire quand on voyage ? Je ne me vois pas faire 5 heures de sieste par jour en attendant les belles couleurs ;)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 07 Décembre 2015 à 12:27:27 ah oui de belles coches effectivement... surtout à Etosha
trop mimi le petit bout de langue du dik dik (L) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Mintou le 07 Décembre 2015 à 13:28:40 Belle diversité "w" et belle prise pour le Gonolek (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 07 Décembre 2015 à 17:44:40 12 août 2015
Dernière journée complète dans ce mythique parc d’Etosha qui depuis 9 jours nous a réservé maintes surprises. Pas de grasse matinée aujourd’hui, pas plus que les autres jours d’ailleurs mais le bruit, dès 5 heures du matin, des accompagnateurs du camion de touristes qui nous ont envahi hier soir, cela fait un peu mal ! Bruits des casseroles, commentaires, bref, ils ne sont pas véritablement discrets ! Vers 6h30, nous sommes prêts. Première étape du jour, la désormais traditionnelle tournée de la Dik dik drive avec passage au point d’eau. Nous sommes encore une fois les premiers à parcourir la piste mais toujours pas de léopards ! Nous ne sommes toutefois pas bredouilles car les Dik dik nous font un festival tandis qu’un Aigle ravisseur, fièrement posé sur son arbre attend que l’atmosphère se réchauffe pour prendre son envol. Il faut dire que pour le moment, le thermomètre ne dépasse pas les 5°C. L’hiver à 1000m d’altitude est bien perceptible. Passage au camp pour un peu de ravitaillement (le magasin et la station essence étant fermés à 6h30), surtout de l’eau et de l’essence. Enfin le vrai départ vers l’ouest, en direction d’Halali. A peine un kilomètre de parcouru que nous croisons un attroupement de voitures. Nous avons beau scruter la plaine, les buissons, les arbres, rien de particulier si ce n’est un groupe de Girafes. Bien que ce soient de magnifiques bêtes, elles ne sont pas habituellement responsables des embouteillages dans le parc. Nous suivons le train de véhicules qui se déplace lentement et enfin nous la voyons. Parallèle à la piste, dissimulée par intermittence par les buissons, une lionne solitaire avance. Ses côtes sont bien visibles, les muscles atrophiés, elle n’est pas en grande forme. 276. Lionne près de Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0414424001449505518-781151582.jpg) On regarde la carte pour essayer de deviner sa destination, et bingo, il y a un point d’eau à environ 800 m. D’autres véhicules ont aussi flairé l’affaire, ils prennent de l'avance pour aller se positionner. Premiers arrivés, premiers servis. Nous nous arrivons en 6ème position et trouvons une place qui se révèlera être aux premières loges. En attendant l’arrivée de la lionne, nous patientons en observant les oiseaux qui gravitent autour du point d’eau, notamment des passereaux qui viennent s’abreuver et d’autres qui s’activent dans les buissons. Principalement des Cordons bleus de l’Angola et des Astrilds à moustaches. En bordure de la roselière, un râle à bec jaune fait une apparition furtive. La lionne arrive et se dirige immédiatement vers le bord du point d’eau où durant 1 minute, elle lape la surface. 277. Lionne près de Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0714396001449505555-781151582.jpg) D’un pas lent, elle s’éloigne, grimpe sur le talus voisin et s’allonge. Un Chacal la suit à distance respectable comme s’il pariait sur sa mort prochaine. 10 minutes plus tard, la lionne n’a toujours pas bougé, nous la quittons et poursuivons vers le prochain point d’eau. Une petite dizaine d’Outarde Kori le long de la piste et au point d’eau de Chudop, il y a du monde. Zèbres, Impalas, Outardes Kori et surtout trois Hyènes tachetées couchées au milieu des crottes des herbivores. L’une d’elles finit par se lever, c’est le signal pour les deux autres qui la suivent et toutes se réfugient derrière le couvert végétal. 278. Hyène tachetée, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0602421001449505586-781151582.jpg) 279. Hyène tachetée, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0262057001449505617-781151582.jpg) 280. Impala à face noire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0455706001449505644-781151582.jpg) 281. Outarde de Kori, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0360732001449505671-781151582.jpg) Nous poursuivons notre route jusqu’à Kalkheuwel. Ici les oiseaux sont nombreux. Plus de 20 Touracos concolores se sont rassemblés sur les petits arbres bordant le point d’eau et semblent hésiter à descendre de leur perchoir pour boire. Des Serins à gorge noire se sont associés à des moineaux à tête grise et forment de belles troupes particulièrement inquiètes au passage d’un Éland du cap ou d’un Impalas. 282. Serin à gorge noire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0210697001449505701-781151582.jpg) Dans un groupe, nous parvenons à distinguer une Veuve ainsi qu’un Astrild à moustaches. 283. Astrild à moustaches, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0514372001449505729-781151582.jpg) 284. Veuve royale, Shaft-tailed Whydah, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0002295001449505756-781151582.jpg) Malheureusement pour nous, ce n’est pas la saison de reproduction et les veuves n’arborent pas leur élégant plumage nuptial aux longues rectrices. 285. Hirondelle à ventre roux, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0485889001449505783-781151582.jpg) 286. Zèbre des plaines, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0508806001449505805-781151582.jpg) 287. Eland du Cap, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0861690001449505846-781151582.jpg) La matinée avance et l’ambiance se calme. Nous croisons un couple de Secrétaires à la recherche de serpents ou de lézards le long de la piste menant au point d’eau de Ngobib. Ils sont bien les seuls à être encore actifs. 288. Secrétaire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0564321001449505918-781151582.jpg) 289. Secrétaire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0295137001449505946-781151582.jpg) 290. Secrétaire, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0130147001449505968-781151582.jpg) Au point d’eau, une résurgence naturelle au milieu de la forêt de Mopane, une petite troupe de Zèbres cherche la fraicheur en s’abritant sous le feuillage de quelques grands arbres. 291. Rollier pourpre, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0425156001449506010-781151582.jpg) 292. Oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0157539001449506056-781151582.jpg) 293. Oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0531664001449506078-781151582.jpg) Nous rejoignons le point d’eau suivant, celui d’Okerfontein où trois Eléphants prennent un bain. Nos estomacs crient famine, c’est l’heure de manger suivi d’une bonne sieste réparatrice. En guise de réveil, les pas d’un Eléphant passant à moins de 10 mètre de la voiture … 294. Eléphant, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0920464001449506109-781151582.jpg) Il fait chaud, une alternative s’offre à nous, attendre près du point d’eau ou reprendre la piste. On se décide, on démarre le moteur, c’est reparti pour une balade … et nous avons eu raison. A droite de la piste, à environ 200 m se dessine la fine silhouette d’un animal haut sur pattes. Il avance dans notre direction, s’arrête, scrute les environs. C’est un Guépard. Enfin ! Il aura fallu attendre notre 17ème jour en Namibie dont 9 jours dans Etosha pour croiser cette espèce mythique. Il change de direction, sans nous jeter le moindre regard, toujours indifférent à notre présence, il avance de quelques dizaines de mètres puis observe longuement les environs. Il traverse la piste 50 m devant nous puis s’éloigne lentement. Nous l’observons durant plus de 30 minutes avant que sa tête ne disparaisse définitivement derrière les hautes herbes. 295. Guépard, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0927037001449506186-781151582.jpg) 296. Guépard, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0165956001449506211-781151582.jpg) 297. Guépard, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0555770001449506255-781151582.jpg) On pointe sur la carte son emplacement et sa direction, il y a bien une piste mais compte tenu de sa vitesse de déplacement et ses changements fréquents de direction, il y a peu de chance que nous le retrouvions. Peu importe, nous avons notre guépard et quelle obs ! Tout simplement une rencontre géniale ! La Namibie est le bastion de cette espèce avec des effectifs avoisinants les 2500 individus pour une population mondiale estimée à environ 6700. Les parcs et les réserves namibiens paradoxalement ne sont pas des sanctuaires pour le Guépard. L’espèce y est relativement peu présente et c’est plutôt sur le territoire des grandes fermes privées que se situent la majorité des individus. Il semble qu’ils y trouvent davantage de tranquillité, notamment l’absence de prédateurs alors que dans les parcs, les populations de Lions et d’Hyènes sont des facteurs limitants. 298. Girafe, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0133178001449506287-781151582.jpg) C’est l’esprit plus léger que nous poursuivons la piste, observant quelques oiseaux par ici, en photographiant d’autres par là dont un magnifique mâle de Cordonbleu grenadin. 299. Cordonbleu grenadin, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0795725001449506315-781151582.jpg) 300. Cordonbleu grenadin, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0316573001449506338-781151582.jpg) En cherchant davantage, on découvre un petit groupe de Sporoppipes squameux s’affairant dans les herbes blanchies du bord de la piste. 301. Sporoppipe squameux, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0737645001449506361-781151582.jpg) Nous sommes loin du camp, l’heure avance, il est temps de faire demi-tour quand, dans l’ombre au pied d’un buisson, se dessine à nouveau la silhouette d ‘un Guépard. Un deuxième individu. A peine le temps de l’observer quelques secondes qu’il s’affale dans les herbes. Nous patientons plus de 10 minutes en vain, il ne nous se montrera plus, seule sa queue dont il se sert pour chasser les mouches fera de brèves apparitions. 302. Gonolek rouge et noir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0627429001449506428-781151582.jpg) 303. Calao à bec noir, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0150257001449506450-781151582.jpg) 304. Jeune oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0290607001449506473-781151582.jpg) 305. Jeune oryx, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0602169001449506493-781151582.jpg) 40 km pour retourner au camp avec un arrêt au point d’eau de la Lionne rachitique de ce matin. Mais elle n’y est plus. Nous découvrons une Rynchée peinte s’alimentant à découvert mais il n’y a plus de lumière pour la photo. Rapide crochet par le point d’eau de la Dik dik drive où un groupe d’éléphants s’abreuve alors que le soleil frôle l’horizon. Il est temps pour nous de rentrer. 306. Eléphants près de Namutoni, Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0977579001449506520-781151582.jpg) 307. (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0535202001449506545-781151582.jpg) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 07 Décembre 2015 à 17:56:39 eh ben! encore une belle journée qui se finit en beauté avec ces éléphants
elle n'avait pas l'air en grande forme la lionne effectivement... aucun autre lion autour? elle était seule? belle rencontre également ce guépard (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 07 Décembre 2015 à 20:09:31 Eh ben, Etosha vous aura gâté ! Que d'observations (Y) (L) mention particulière pour le guépard et les nombreux oiseaux
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 08 Décembre 2015 à 09:00:27 Vu le nombre d'oiseaux que tu nous présentes, ce carnet ne peut que ma plaire. "w"
Je comprends mieux la moisson de photos quand on lit que vous êtes restés 9 jours dans le parc. En tout cas bravo pour ce fil (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 08 Décembre 2015 à 12:43:55 Effectivement, 9 jours à Etosha ça multiplie les belles rencontres !
Notamment avec le guépard (L) De beaux oiseaux encore avec ces Gonoleks, cordons grenadins, et rollier pourpre (Y) (Y) (Y) On en redemande :D Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 08 Décembre 2015 à 18:56:12 Que d'oiseaux "k" et la dernière rencontre éléphantine (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: avet le 08 Décembre 2015 à 23:07:33 Beaucoup de belles rencontres, très bien mises en boîte (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 13 Décembre 2015 à 11:13:07 Jeudi 13 août
Dernier lever du soleil pour nous sur Etosha. Après démonté et plié notre tente, nous refaisons une dernière fois la Dik dik drive sans plus de succès que les matins précédents. Il semble que nous ayons épuisé notre quota chance ici ! Il est temps de partir à la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles ambiances namibiennes. Vers 8 heures nous sommes à la gate de sortie. Un peu de paperasse et avant de quitter définitivement le parc, une ranger nous demande si nous avons une place dans la voiture pour un gamin. Pas de problème, nous voila donc en route vers Tsumeb en compagnie de Jordan âgé de 12 ans. La route est goudronnée et se fait facilement. Durant les premiers kilomètres, on sent encore l’influence du parc avec des Phacochères qui gambadent sur le bord de la route et un aigle martial au sommet de son arbre. 276. Aigle martial à la sortie du parc d'Etosha (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0123866001450001135-781151582.jpg) Mais au fil des kilomètres, les espèces sauvages disparaissent alors qu’apparaissent les premiers champs cultivés que nous croisons dans le pays. Nous déposons Jordan à l’entrée de la ville sans avoir bien compris s’il devait se rendre à l’école ou rendre visite à de la famille. Puisque nous y sommes, nous prenons le temps de faire des courses au Spar du coin avant de se lancer dans les 300 km pour rejoindre notre ville étape de ce soir. Cette remontée vers le nord du pays s’accompagne d’une évolution des paysages. Nous avons quitté les zones rases d’Etosha pour à présent, une sorte de maquis arbustif dense. Sur des dizaines de km, nous suivons les clôtures de grandes propriétés où paissent des troupeaux de vaches. Peu d’oiseaux jusqu’à ce que nous tombions sur une petite oasis où sur quelques centaines de mètres, nous croisons un Calao de Bradfield, un Eurocéphale à couronne blanche ainsi qu’un couple de Petit épervier. Une nouvelle clôture vétérinaire s’élève devant nous. Nettoyage des roues et des chaussures et nous découvrons une nouvelle Namibie. Des petits villages constitués de cases en bois et en terre, s’étirent sans discontinuer tout au long de la route. Des enfants, des femmes, des hommes, des vieux …, des vendeurs de fruits et de légumes, de statuettes, de sculptures en bois, toute une vie. Nous avons enfin trouvé les habitants de la Namibie. Si jusqu’à présent, les vastes étendues désertiques que nous avons traversées avaient des densités d’habitants très faibles, ce n’est plus le cas maintenant. Il devient même difficile de trouver un endroit sans une case ! Un espace aménagé pour le pique nique à 200 m de toute habitation, c’est parfait, on s’arrête. Pendant que nous mangeons, nous sommes dérangés par un pic qui tambourine dans l’arbre mort voisin. Rapide contrôle, il s’agit d’un Pic cardinal. Chemin faisant, nous arrivons à Rundu, tout au nord de la Namibie, ville qui sera notre escale pour cette nuit. Après quelques errements, nous finissons par trouver le spot ornitho de la ville, les bassins de la station d’épuration près de l’université. 277. Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0308080001450001190-781151582.jpg) Le niveau d’eau n’est pas très haut mais suffisamment pour trouver des Grèbes castagneux et des canards telles les Sarcelles hottentotes. 278. Sarcelle hottentote, Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0130416001450001222-781151582.jpg) Sur les zones de vasières, des limicoles s’alimentent et nous sommes surpris de croiser des Chevaliers combattants déjà de retour des terres scandinaves. Un cordon de végétation palustre ceinture une partie des bassins et offre un havre de quiétude pour des passereaux paludicoles. Dans les buissons autour des points d’eau, se rassemblent des Guêpiers nains et des Tourterelles à collier et maillées. 279. Tourterelles maillées, Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0696043001450001246-781151582.jpg) Nous passons plus d’une heure trente sur le site, accompagnés de quelques gamins, qui, un lance-pierres dans la main, découvrent à travers la longue-vue, les oiseaux de leur marais. Vers 16h30, nous quittons le site et rejoignons le Sarasungu river Lodge, un camping que nous avions repéré depuis la France, car bon marché (85 dollars namibiens par pers soit 5,5 euros) et situé sur les rives du mythique fleuve Okavango. Le cadre est excellent, nous avons le choix de l’emplacement car le camping est quasiment vide. Nous choisissons la vue sur le fleuve et l’Angola. Une fois la tente montée, nous rejoignons le rivage pour profiter de la quiétude de cette soirée et du retour vers le dortoir des oiseaux. 280. Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0008519001450001281-781151582.jpg) Cette petite séance d’observation amène son lot de nouvelles espèces. Hérons crabiers, Bec-ouverts, Aigrettes ardoisées, Hirondelles paludicoles et le clou du spectacle viendra juste après que le soleil ait disparu derrière l’horizon avec une observation inattendue d’un Hibou du cap en chasse au dessus de la roselière, à moins de 15 m de nous. Les Cratéropes qui se sont réfugiés pour la nuit dans les roseaux voisins alarment, le hibou fait demi-tour et s’éloigne en reprenant sa chasse. Quelle excellente rencontre ! C’est une espèce sur laquelle nous n’aurions pas misé un euro ! 281. Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0164463001450001304-781151582.jpg) 282. Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0180260001450001321-781151582.jpg) 283. Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0365423001450001342-781151582.jpg) 284. Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0191096001450001361-781151582.jpg) Le repas de ce soir est constitué d’une soupe et d’une pizza et, tandis que l’on envoie quelques mails, un Engoulevent musicien se met à chanter. Vendredi 14 août 285. Coucal du Sénégal, Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0606811001450001384-781151582.jpg) Alors que le soleil n’est pas encore levé, de l’autre côté du fleuve Okavango s’élève le chant d’un coq angolais, puis celui d’un deuxième avant d’avoir droit à un mini concert par tout un poulailler. Nous apprécions ce réveil champêtre, bien plus agréable à nos oreilles que le tintamarre des casseroles. Les oiseaux de jardin prennent le relais suivis quelques minutes plus tard par les premiers ardéidés descendant le fleuve d’un vol nonchalant. Les Drongos et les Touracos concolores rivalisent de chants tandis qu’un Merle Kurrichane quadrille la pelouse du camping à la recherche de la moindre miette de notre petit déjeuner. Nous repartons sur le même spot ornitho qu’hier soir, les bassins de la station d’épuration afin d’approfondir aux bonnes heures la recherche des espèces présentes sur le site. Sur le papier, des espèces relativement localisées dans le sud de l’Afrique sont ici contactées assez régulièrement. Nous tentons notre chance en déambulant entre les détritus qui parsèment le site … Premier constat, les oiseaux sont assez farouches ! il faut dire que les locaux leur mènent la vie dure. Des bandes de gamins errent sur les rives, un lance-pierre à la main à la recherche de tout ce qui pourrait finir dans leur estomac. Alors que nous observons les oiseaux, deux chiens surgissent devant nous, pas moyen d’être tranquille. Ils ne sont pas seuls, leur maître les accompagne et lui relève ses pièges. Il ressort avec un foulque pris au collet. Nous nous éloignons pour trouver un peu de quiétude. Depuis les fils électriques, des Guêpiers nains se livrent à une partie de chasse. Sur les vasières, comme la veille, des limicoles vont et viennent. Des Chevaliers sylvains, Guignettes et Combattants … s’il n’y avait pas les Pluviers à triple bande, on se croirait dans une quelconque roselière chez nous ! De la roselière derrière nous s’élève un chant fluté se terminant par les cris typiques de rousserolle. Il s’agit de la Rousserolle à bec fin. Il faudra patienter de longues minutes pour l’entre-apercevoir derrière un mur de roseaux tandis qu’une Talève africaine s’enfuit à ses pieds. Des trois espèces remarquables du site, nous n’en verrons aucune. Ni la Talève d’Allen, ni le Petit Jacana pas plus que la Petite Poule d’eau. Nous sommes par contre gâtés côté hirondelles avec pas moins de 4 espèces, la striée, la paludicole, à long brins et à gorge perlée ! 286. Tourterelle à collier, Rundu (http://photo.colorsofwildlife.net/201512-0369670001450001433-781151582.jpg) Vers 9 heures, l’activité se calme, nous avons bien fait le tour des oiseaux présents, il est temps de quitter Rundu et de poursuivre notre voyage vers l’est et d’entrer dans la Bande de Caprivi … A suivre Espèces observées sur Rundu : Sarcelle hottentote (Hottentot Teal) 5, Grèbe castagneux (Little Grebe) 15, Anhinga d'Afrique (African Darter) 1, Héron cendré (Gray Heron) 1, Grande Aigrette (Great Egret) 1, Aigrette garzette (Little Egret) 1, Héron garde-boeufs (Cattle Egret) 6, Crabier chevelu (Squacco Heron) 3, Héron strié (Striated Heron) 1, Bihoreau gris (Black-crowned Night-Heron) 12, Râle à bec jaune (Black Crake) 1, Talève africaine (african Purple Swamphen) 2, Poule d'eau 20 (Eurasian Moorhen), Foulque à crête (Red-knobbed Coot) 2, Échasse blanche (Black-winged Stilt) 3, Gravelot à triple collier (Three-banded Plover) 20, Jacana africain (African Jacana) 1, Chavalier guignette (Common Sandpiper) 1, Chevalier aboyeur (Common Greenshank) 3, Chevalier sylvain (Wood Sandpiper) 8, Combattant varié (Ruff) 6, Bécasseau cocorli (Curlew Sandpiper) 1, Tourterelle à collier (Red-eyed Dove), Coliou kiriva (Red-faced Mousebird) 2, Alcyon pie (Pied Kingfisher) 1, Guêpier nain (Little Bee-eater) 2, 2 Gonolek à ventre blanc (Gabon Boubou) 1, Corvinelle pie (Magpie Shrike) 2, Hirondelle paludicole (Plain Martin) 2, Hirondelle à longs brins (Wire-tailed Swallow) 2, Hirondelle à gorge perlée (Pearl-breasted Swallow) 5, Hirondelle striée (Lesser Striped-Swallow) 3, Rousserolle à bec fin (Lesser Swamp-Warbler) 8, Souimanga marico (Mariquo Sunbird) 6, Astrild ondulé (Common Waxbill) 3, Astrild à moustaches (Black-faced Waxbill) 1, Amarante du Sénégal (Red-billed Firefinch) 10, Tourterelle maillée. Espèces observées au camping de Rundu : Bec-ouvert (African Openbill) 1, Cormoran africain (Long-tailed Cormorant) 2, Ombrette (Hamerkop) 1, Aigrette garzette (Little Egret) 2, Aigrette ardoisée (Black Heron) 1, Héron garde-boeufs (Cattle Egret) 1, Crabier chevelu (Squacco Heron) 4, Tourterelle à collier (Red-eyed Dove), Coucal du Sénégal (Senegal Coucal), Hibou du Cap (Marsh Owl) 1, Engoulevent musicien (Fiery-necked Nightjar) 2, Martinet des palmes (African Palm-Swift), Alcyon pie (Pied Kingfisher) 3, Guêpier nain (Little Bee-eater) 4, Gonolek à ventre blanc (Gabon Boubou) 1, Hirondelle paludicole (Plain Martin) 2, Bulbul à cape noire 1, Merle Kurrichane (Kurrichane Thrush) 2, Coucal des papyrus (Coppery-tailed Coucal). Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 13 Décembre 2015 à 16:07:51 Merci pour ce compte-rendu précis des espèces rencontrées.
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 10 Janvier 2016 à 11:41:15 Bonjour à tous et tout d'abord tous nos voeux de bonheur pour cette nouvelle année ! Des voyages, des rencontres et de belles observations pour tous les amoureux de la nature ! Nous revenons tout juste du Sénégal (ce qui fera l'objet d'un nouveau carnet de voyage) ... en attendant, voici la suite de notre voyage en Namibie ... avec un détour par le Botswana !
Dimanche 16 août Passage sur les rapides de Popa falls puis nous quittons le site après deux nuits sur place. Ce n’est qu’un au revoir car nous avons prévu de dormir à nouveau ici sur le chemin du retour. Nous faisons un arrêt à Divundu, la « grande ville » voisine distante de seulement une dizaine de km pour se ravitailler à la superette locale. De grands étals mais pas grand-chose dessus. Nous achetons quelques bricoles, des pacs d’eau et faisons le plein d’essence. On est paré pour une autre grande étape de notre voyage, on change de pays, cap sur le Botswana. 287. Bateleur des savanes sur la route en sortant de Popa falls (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0230667001452421694-781151582.jpg) Nous traversons la réserve de Mahango par la grande piste (pas de frais d’entrée pour rejoindre le Botswana) et sommes accompagnés durant quelques instants par un couple de Bateleur des savanes. Les formalités de sorties du territoire sont rapides et se font sans souci. Il faut dire que ce poste frontière n’est pas le plus fréquenté entre les deux pays ! On s’acquitte d’une taxe pour circuler en voiture et c’est avec le sourire que l’on est accueilli par les douaniers botswanais en pénétrant sur leur territoire. Nous roulons lentement sur la route goudronnée, non pas à cause du grand nombre de voiture, nous sommes seuls mais plutôt pour s’imprégner de l’ambiance, du cadre de vie, essayer de sentir les différences avec la Namibie voisine. Nous sommes agréablement surpris, pas d’amas de parpaings, de carcasses de voitures, de maisons à moitié construites … il y règne une ambiance de bon vivre avec ces villages traditionnels et propres ! 288. Villages du Bostwana (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0003911001452421736-781151582.jpg) En revanche, comme en Namibie les arbres à proximité des habitations ont disparu. Après une trentaine de kilomètres nous atteignons le village de Shakawe mais ce n’est pas encore la fin de notre incursion en territoire botswanais. Encore quelques kilomètres au sud et nous trouvons les panneaux indiquant « Drotsky’s cabin ». C’est là que nous allons poser nos bagages. Une piste sinueuse et sableuse nous amène devant un magnifique lodge. Imposant, tout en bois, monté sur des pilotis, tout simplement une invitation à la détente … mais ce n’est pas pour nous. On se contentera du camping plus loin là bas dans la forêt, loin de la vue des visiteurs fréquentant le luxueux lodge. L’emplacement du camping est spacieux, sous le couvert forestier juste en bordure du fleuve Okavango. Atout important, il y a un coin barbecue et du bois mis à disposition ! Nous passons à l’accueil pour finaliser l’organisation des deux sorties en bateau que nous avons réservé depuis la France. Initialement prévues le lendemain, nous essayons de voir s’il est possible de faire celle de l’après midi dès aujourd’hui. Après un petit moment, le gars de l’accueil nous indique que le guide est dispo et que d’ici 30 minutes, nous pourrons partir. 15h45, au bout du ponton, un bateau à fond plat nous attend. Nous prenons position à l’avant et c’est avec une certaine excitation que l’on s’élance en compagnie de notre guide. 289. Les rives de l'Okavango, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0153002001452421775-781151582.jpg) C’est vraiment un rêve d’enfant que de se retrouver sur les eaux de ce fleuve. Combien d’émissions d’Ushuaia nature ou d’Opération Okavango nous ont fait découvrir durant notre enfance ces lieux mythiques, dernier repère pour la grande faune africaine. En ces lieux, les Cobes lechwes sont dans leur élément au milieu des prairies humides et des roselières. Les éléphants et les hippopotames sillonnent ces marais et ces plaines inondées en laissant des sentiers visibles depuis le ciel. Les grands prédateurs ne sont pas en reste avec le Léopard, le Lion et même le Lycaon qui trouve ici un de ses derniers refuges sur le continent. Classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco en 2014, l’Okavango a la rare particularité de ne pas se jeter dans un océan mais de se perdre dans les sables du Kalahari. Il forme un vaste delta intérieur en faisant naitre une oasis de vie en plein désert. Une autre caractéristique unique de ce site, est la période à laquelle ont lieu les phases d’inondations du delta. C’est en effet au cœur de la saison sèche que le niveau d’eau monte et qu'ainsi, des milliers d’hectares se retrouvent sous les eaux. La faune et la flore se sont adaptées en calquant leurs rythmes biologiques sur cet événement. Croissance végétale, mise bas pour les mammifères, période de chant pour les oiseaux … d’ailleurs en parlant de ceux-ci, près de 500 espèces ont été recensées dans cet exceptionnel écosystème en constante évolution. Il me revient à l’esprit une image qui m’avait marqué lors d’un Opération Okavango. Lors d’une prospection nocturne sur un méandre du fleuve, Nicolas Hulot découvrait dans la lumière de son phare, à hauteur d’homme, 5 Guêpiers nains blottis sur une tige d’un roseau. J’avais trouvé cette rencontre et cette espèce tout simplement exceptionnelle. Aujourd’hui, c’est à notre tour de partir à la découverte de ces lieux et de ses mythiques espèces. Notre bateau avance lentement, le guide a bien compris notre attrait pour la gent ailée, il s’arrête pour chaque espèce et nous donne les noms. Pas de doute, notre guide s’y connait et c’est plutôt bon signe. Des Jacanas à poitrine dorée, des Martins pêcheurs géants, des Pygargues vocifères, des Guêpiers à front blanc … tous passent dans le champ de nos jumelles. 290. Guêpier à front blanc, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0258478001452421810-781151582.jpg) 291. Pygargue vocifère et Varan du Nil, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0874494001452421836-781151582.jpg) 292. Martin-pêcheur géant, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0053425001452421859-781151582.jpg) 293. Martin-pêcheur géant, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0558349001452421882-781151582.jpg) 294. Jacana à poitrine dorée, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0949491001452421911-781151582.jpg) Mais parfois nul besoin de matos tellement les oiseaux se laissent approcher avec le bateau. Çà en est même surprenant ! Pourquoi n’ont ils pas peur lorsque nous sommes dans une embarcation alors qu’en voiture, où nous sommes davantage camouflés, les oiseaux ont une distance de fuite bien plus importante ? Une fois les oiseaux classiques photographiés, on accélère un peu le rythme. A l’approche du bateau, des grappes d’Anhingas d’Afrique s’envolent des reposoirs qu’ils partagent avec les Cormorans africains quand ce n’est un Héron crabier. Il y a quand même du monde dans ces roselières ! Le guide ralentit, s’approche lentement de la berge et dans une trouée, on découvre une Aigrette vineuse. Cette superbe aigrette semble assez peu commune car ce sera la seule de notre voyage. Une flèche orange et bleu file au ras de l’eau devant nous, c’est un Martin pêcheur huppé, une espèce qui par contre est bien présente. La liste des oiseaux s’allonge rapidement. Mais si nous avons fait le détour jusqu’au Botswana, c’est pour une espèce tout particulièrement. Plus difficilement observable en Afrique du sud où elle est présente dans le nord du Kruger et dans la réserve de M’Kuze, c'est ici à Shakawe que les chances sont les plus importantes. Cet oiseau fait partie de ces espèces mythiques dont on se dit qu’elles sont quasi impossibles à rencontrer dans la nature. Nous en touchons deux mots à notre guide qui esquisse un sourire, et pour notre plus grande joie, hoche de la tête. Finie la balade en dilettante, on s’accroche, il met les gaz car il faut aller plus loin. On remonte le fleuve sur environ deux kilomètres faisant s’envoler moult dortoirs de cormorans. Le bateau ralentit enfin à l’approche d’un pan intact de ripisylve où de grands arbres plus que centenaires ont développé une importante frondaison. Notre guide nous explique que nous sommes en face d’une caserne militaire. Voila donc pourquoi ces grands arbres ont survécu ... Nous scrutons une à une toutes les branches à la recherche d’une forme ou d’une couleur qui puisse trahir la présence de notre oiseau. Certains arbres ont un dense feuillage ce qui ne facilite pas la tâche. Au milieu des vertes feuilles, se camouflent des Pigeons colombars ainsi que des Perroquets de Ruppel. Notre guide nous indique un arbre en particulier, nous redoublons de vigilance mais rien, pas la moindre plume de notre oiseau. La déception commence à apparaitre car nous arrivons au bout de la portion de forêt riveraine favorable. Nous faisons demi-tour en nous éloignant un peu de la rive pour avoir un autre point de vue. Nous repassons rapidement les arbres en revue quand une forme sur une grande branche du tiers supérieur de l’un des derniers grands arbres nous interpelle. Marche arrière et bingo ! Elle est là, la Chouette pêcheuse de Pel. Quel soulagement et quel plaisir de croiser le regard sombre de ses gros yeux. Elle nous a vu et nous fixe, certainement depuis un long moment. Même si elle est à l’ombre, on parvient à distinguer son plumage crème. 296. Chouette pêcheuse de Pel, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0808741001452422072-781151582.jpg) Cette chouette est relativement rare en Afrique et originale de par son régime alimentaire. Elle se nourrit de crustacés, d’amphibiens et de poissons. C’est l’une des trois espèces africaines de chouettes pêcheuses. Pour la petite histoire, Elle a été décrite la première fois en 1850 par un ornithologue français, Charles Lucien Bonaparte, neveu d'un certain ... Napoléon. Notre guide négocie avec les militaires pour que nous puissions poser pied à terre. Petit arrêt de trois minutes, histoire de mieux la voir et de pouvoir la photographier. 297. Chouette pêcheuse de Pel, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0314769001452422098-781151582.jpg) Ces trois minutes s’écoulent très rapidement et déjà nous devons regagner le bateau. Le retour au camp se fait sans escale, sauf pour un hippo, et en mode rapide. 298. Hippopotame, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0956196001452422123-781151582.jpg) Parfait pour nous, la mission est remplie et nous sommes aux anges ! Nous arrivons à l’embarcadère alors que le soleil est bas sur l’horizon. Nous profitons de la dernière heure pour se balader dans le camp où nous observons quelques espèces d’oiseaux et deux Guibs harnachés. 299. Pic barbu, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0437597001452422150-781151582.jpg) 300. Tisserin à gorge brune, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0052239001452422184-781151582.jpg) 301. Cossyphe de Heuglin, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0040615001452422204-781151582.jpg) Nous retournons à notre emplacement de camping afin de préparer notre barbecue du soir. Ce sera saucisses et pommes de terre à la braise, histoire de fêter dignement notre obs du jour Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 10 Janvier 2016 à 13:36:54 Une belle nouvelle étape. Un "plus" pour le Martin Géant Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 10 Janvier 2016 à 16:05:26 Encore une superbe mise à jour avec des variétés rares telle la chouette de Pel
qui apparemment est visible dans ce coin :) Un gros plus pour la martin- pêcheur géant (292) (L) (L) Si tout va bien je serais dans cette région paradisiaque en septembre prochain ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 11 Janvier 2016 à 11:59:53 pareil la 292 :v:
ah oui la chouette pêcheuse de Pel, nous aussi on était bien contentes de la voir (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 11 Janvier 2016 à 23:21:10 Encore une belle mise à jour (L)
Ma parole, tout le monde l'aura vu là-bas la chouette pêcheuse de Pel, sauf nous "k" ;D Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: genir le 11 Janvier 2016 à 23:38:19 Comme beaucoup la 292 me plait particulièrement (L) et merci encore pour les textes qui nous font réellement partager votre voyage :v:
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 12 Janvier 2016 à 19:21:24 Superbe le martin géant (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: avet le 12 Janvier 2016 à 23:38:26 Comme beaucoup la 292 me plait particulièrement (L) et merci encore pour les textes qui nous font réellement partager votre voyage :v: IdemTitre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 13 Janvier 2016 à 17:07:20 Lundi 17 août
Finalement nous avons passé la nuit dans la voiture. Non pas qu’elle soit plus confortable que la tente mais il y a un inconvénient à dormir sur les berges du fleuve Okavango. A la nuit tombée, les impressionnants grognements des hippopotames parfois à moins de 50 mètres ont laissé planer un sentiment d’insécurité … et ont eu raison de notre volonté de dormir dehors ! On le sait, l’hippopotame est, avec le buffle, l’animal le plus dangereux d’Afrique, à l’origine du plus nombre de décès chez les humains. De plus c’est principalement durant la nuit que les accidents se produisent lorsque les hippopotames sortent de leur fleuve pour gambader sur les berges à la recherche de pâturages. Réveil à 6h30, heure du Botswana mais 5h30, heure namibienne, par un concerto d’oiseaux. Plusieurs espèces donnent de la voix, certains ont un chant mélodieux, d’autres moins ce qui donne parfois l’impression d’une cacophonie ! Le soleil n’est pas encore levé que déjà nous démontons notre tente. Mais nous ne sommes pas seuls. Des vervets nous observent depuis les arbres, puis prenant petit à petit confiance, ils descendent et viennent inspecter les lieux à la recherche de tout ce qui peut être comestible. Erreur de notre part, nous avons laissé hier soir deux pommes de terre enrobées de papier alu dans les cendres en pensant les récupérer ce matin. Elles devaient nous servir de repas de midi …. Bien qu’entièrement ensevelies sous les cendres, un vervet parvient à en trouver une, la retire et s’enfuit le butin dans les dents avant que l’on ait pu réagir … Nous gagnons la réception, non pas pour nous plaindre des vervets, mais pour rejoindre notre guide de la veille. Nous avons réservé ce matin un autre tour en bateau mais cette fois-ci pour 3 heures. On prend place et de nouveau, nous voici sur les eaux de l’Okavango. La lumière ce matin est parfaite. 302. Papyrus, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0121234001452700126-781151582.jpg) 303. Aigrette ardoisée, Grande aigrette, Aigrette garzette, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0249663001452700228-781151582.jpg) De nombreux ardéidés sont rassemblés au sommet des Papyrus et se laissent photographier. Grandes Aigrettes, Aigrettes ardoisées, Aigrettes garzettes, Hérons crabiers, pourprés et même un Blongios nain. Une belle brochette ! 304. Aigrette ardoisée, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0796631001452700159-781151582.jpg) Une fois toutes les espèces dans la boite, nous filons car l’objectif du jour est l’African Skimmer ou Bec-en-ciseaux africain. Pour cela nous devons gagner les bancs de sables situés plus en amont. Nous dépassons le spot à Chouette pêcheuse de Pel sans parvenir à la voir car elle n’est plus sur le perchoir de la veille. A l’approche de notre destination, le milieu évolue. Les vastes étendues à Papyrus du début du parcours laissent place à une roselière dégradée par le pâturage et le faucardage. Ces zones servent d’alimentation pour bon nombre d’espèces d’oiseaux qui s’y concentrent. 305. Vanneau à ailes blanches, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0038321001452700256-781151582.jpg) Nous repérons notre premier Bec-en-ciseau posé sur une vasière. 306. Bec-en-ciseaux, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0482283001452700288-781151582.jpg) On poursuit la remontée du fleuve sur quelques centaines de mètres et atteignons le reposoir principal où 74 oiseaux dorment paisiblement. Nous nous approchons tout en maintenant une distance respectable afin de ne pas les déranger. Nous sommes surpris lorsque notre guide nous demande si nous voulons qu’il les fasse s’envoler. « NON, hors de question de les déranger !» S’il nous propose ça, c’est qu’il doit avoir l’habitude de le faire pour d’autres touristes ornithos de passage. Le Bec en ciseaux est une espèce rare sur le continent africain où la population ne dépasse pas les 10 000 ind. En Afrique australe, ce sont moins de 1 000 ind qui ont été recensés. La partie aval du fleuve Okavango est une zone à enjeu pour cette espèce car on y trouve des bancs de sables utilisés comme reposoirs et comme site de reproduction. La période allant du mois de Juin à décembre correspond à la période de reproduction pour cette espèce et il est expressément demandé de ne pas pique niquer, pêcher ou nager depuis les bancs de sables. Dans tous les cas, tout au long de l’année, il convient de garder une distance de sécurité afin de ne pas effaroucher les oiseaux. Cette sensibilisation des utilisateurs du fleuve se fait à partir de panneaux informatifs. Il y en avait près du ponton d’où nous sommes partis avec le bateau. Notre guide dépasse le banc de sable puis coupe le moteur. Le bateau dérive lentement sous l’effet du courant. Sans un bruit, nous observons les Bec en ciseaux. Un moment vraiment excellent. 308. Bec-en-ciseaux, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0260105001452700333-781151582.jpg) Deux oiseaux commencent à s’activer. Prennent leur envol, se pourchassent au dessus des flots puis viennent se reposer en poussant de petits cris. Les autres restent paisiblement sur le banc, la tête dans les plumes mais l’œil aux aguets. 309. Bec-en-ciseaux d'Afrique, Okavango, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0172864001452700424-781151582.jpg) Inéluctablement le courant nous éloigne et nous nous retrouvons sur la zone de roseaux fauchés. Spatules africaines, Tantales ibis, Bec-ouvert patrouillent au milieu des Jacanas à poitrine dorée et limicoles de chez nous (Chevaliers guignettes, aboyeurs, combattants). 310. Bec-ouvert, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0398187001452700458-781151582.jpg) En arrière plan, les Oies armées de Gambie semblent énormes en comparaison des Dendrocygnes veufs. Des Anhingas en bordure décollent à notre passage alors que nous glissons toujours au fil de l’eau. Nous quittons la zone avec une belle observation de deux Glaréoles à collier. 311. Glaréole à collier, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0564670001452700489-781151582.jpg) 312. Tantale ibis, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0339428001452700514-781151582.jpg) La présence d’Hippopotames oblige notre guide à remettre le moteur en route pour les éviter. Quand je dis éviter, c’est longer la rive droite du fleuve quand les hippos sont côté gauche. Leur irascibilité ne doit pas être une légende ! Prochaine cible, la Loutre. A peine le temps d’en toucher deux mots à notre guide que nous voyons une tête émerger puis disparaitre aussitôt. C’est une loutre mais trop rapide pour avoir pu apprécier. Nous nous engageons sur un bras secondaire plus étroit du fleuve propice pour l’espèce. La végétation palustre est bien développée et lorsqu’un front de berge se dégage, un couple de Martin pêcheur huppé prend la pose. D’abord sur un roseau puis un individu descend dans un minuscule terrier situé à peine 5 cm au dessus du niveau des eaux. Selon les espèces, la période de reproduction s’étale tout au long de l’année. Nous sommes aussi amusés par la différence de taille avec le Martin pêcheur géant. 313. Martin-pêcheur huppé, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0515780001452700554-781151582.jpg) Une deuxième Loutre fait son apparition et se laissera un peu mieux observer avant de disparaître à son tour dans la roselière. Il s’agit probablement de la Loutre à cou tachetée, la plus petite des deux loutres présentes sur l’Okavango. 314. Guêpier nain, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0582814001452700585-781151582.jpg) On croise régulièrement des Pygargues vocifères, des adultes et des immatures, mais ils ne sont pas les seuls rapaces à fréquenter les rives du fleuve. 315. Pygargue vocifère, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0777582001452700613-781151582.jpg) Le vicariant du Busard des roseaux est en Afrique australe le Busard grenouillard. De même envergure, son plumage est un mélange de Busard des roseaux et de Busard st Martin. Le nom anglais d’Harrier lui sied parfaitement car, il passe son temps à patrouiller au dessus de son territoire à la recherche de toute proie imprudente. C’est un redoutable prédateur car à son approche, limicoles et canards prennent leur distance. 316. Busard grenouillard, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0432051001452700686-781151582.jpg) 317. Busard grenouillard, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0553056001452700702-781151582.jpg) Autre habitant, le Milan à bec jaune, remplaçant africain du Milan noir de chez nous et dont les cris sont très proches. 318. Milan à bec jaune, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0139316001452700722-781151582.jpg) Nous croisons également la route d’un Elanion et pour le coup, c’est le même qu’en Europe ! Un héron pourpré étire son cou et devient parfaitement mimétique dans son environnement. 319. Héron pourpré, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0597716001452700753-781151582.jpg) Une centaine de mètres plus loin, c’est un autre ardéidé et des plus impressionnants que nous rencontrons. Son nom évoque à lui tout seul la bête. Le Héron goliath. 320. Héron goliath, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0083539001452700794-781151582.jpg) C’est le géant de la famille, il domine en taille tous les autres hérons du monde. Un héron cendré posé à côté de lui parait ridicule. Même une Cigogne blanche est plus petite ! Il peut vous regarder presque dans les yeux avec son mètre cinquante. La plupart des individus que nous avons rencontrés ce matin se sont montrés farouches mais celui-ci, sûr de lui, ne bronche pas au passage de notre bateau. Son bec est puissant et l’on imagine les dégâts causés par un tel bec lorsque la proie se fait transpercer. Il est capable d’attraper des poissons dépassant le kilo et demi ! 321. Héron goliath, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0823711001452700860-781151582.jpg) 322. Héron goliath, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0490121001452700880-781151582.jpg) Nous repassons devant le site à Chouette pêcheuse mais elle n’est toujours pas là. Des bruits dans les roseaux, c’est un Varan du Nil qui s’enfuit avant que nous le détection. Sur une petite langue de sable, un gros crocodile se fait dorer au soleil qui commence maintenant à bien réchauffer l’atmosphère. 323. Crocodile, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0946419001452700904-781151582.jpg) Les reptiles sont de sortie. Un jeune crocodile, un autre Varan, il y a vraiment de quoi s’occuper dans ces chenaux. 324. Crocodile, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0041082001452701102-781151582.jpg) 325. Oedicnème vermiculé, Shakawe (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0810814001452701119-781151582.jpg) Nous revenons vers le camping et passons devant un pan de rive constellé de trous de Guêpiers. Petite question à notre guide « Est-il possible de voir le Guêpier carmin en ce moment ? » (NDLR, il s’agit probablement d’une des plus belles espèces de guêpiers au monde). Réponse négative, pour le moment aucun n’a encore été vu pour cette saison, on est encore trop tôt. Bon ce n’est pas grave, on ne peut pas gagner à tous les coups et il y a déjà dans notre besace, bon nombre d’espèces splendides. Nous ne regrettons pas cette incursion en territoire Botswanais et sommes reconnaissants envers un ornitho belge que nous avons rencontré lors d’une sortie en mer, de nous avoir conseillé ce spot. C’est probablement l’un des meilleurs moments ornitho de notre voyage, découvrir toutes ces espèces, pouvoir les approcher dans de telles conditions et avoir ce sentiment d’être seuls sur ce fleuve avec notre petite embarcation. Une sorte de moment hors du temps. Quelques Guêpiers nous survolent comme pour nous dire au revoir. Le temps de réagir, ils prennent de l’altitude et c’est un peu surpris que l’on se regarde. Des Guêpiers carmins ! La chance nous aura vraiment sourit jusqu’au bout. Nous cochons donc ici la dernière espèce de Guêpier qui nous manquait dans cette partie de l’Afrique. De retour sur terre, nous effectuons un petit tour dans les jardins, et allons nous poster non loin de la colonie de guêpiers. Après 30 minutes, pas la moindre touche de carmin. La chance a ses limites ! Nous rejoignons le lodge principal afin de régler notre séjour et les sorties en bateau. La note est un peu salée mais il faut savoir se faire plaisir. Nous profitons de la connexion internet pour donner quelques nouvelles à la famille et nous voila repartis. Arrêt au kraft center un peu avant la frontière. Ici sont vendus des produits (collier, paniers…) fabriqués avec les matériaux locaux par les villageois. C’est l’occasion de revenir avec quelques souvenirs non estampillés « Made in China » et d’aider au développement des populations locales. Passage en douane, encore de la paperasse à remplir, je commence à connaitre par cœur le numéro du chassis de la voiture ainsi que le numéro du moteur… mais encore une fois, nous sommes agréablement surpris par la gentillesse des douaniers botswanais qui nous accueille avec le sourire et s’enquièrent de savoir si l’on a aimé le Botswana. La réponse va de soi … Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 13 Janvier 2016 à 17:25:30 encore une belle mise à jour (Y) vous avez vu des espèces différentes de nous à quelques semaines d'écart (nous avons eu la chance de voir des carmins) et c'est intéressant de voir les différences
je ne savais pas qu'il y avait des loutres là-bas?? si j'avais su je les aurais cherché en plus les photos sont superbes... merci :v: Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 13 Janvier 2016 à 17:31:35 Merci beaucoup Floflo pour tes commentaires,
pour les carmins, on a malgré tout fini par les voir à la fin de la balade contre toute attente ! ils venaient juste d'arriver d'après notre guide ! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 13 Janvier 2016 à 18:53:09 Quelle mise à jour "w" "w"
Ce coin est décidement un régal pour les ornithos! Un gros coup de coeur pour l'aigrette ardoisée(304), le vanneau à ailes blanches(305) et le busard grenouillard (L). Bele prise aussi avec la glaréole à collier que vous avez sûrement aperçu au Djoudj ;) Question: Pour le bateau à Shakawe, vous êtes partis du village de Shakawe vers le sud ou remontés vers le nord? Stephane Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: gégé red léo le 13 Janvier 2016 à 19:26:27 Encore une belle série de photos variées Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 13 Janvier 2016 à 19:38:14 Bonsoir Stéphane !
Effectivement nous avons vu également des glaréoles au Djoudj mais en vol et souvent loin ! Pour le bateau, on l'a pris directement au lodge (Drotsky cabin) qui est plus au sud de Shakawe, et de là on est remonté vers le nord et on a dépassé le village de Shakawe Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 16 Janvier 2016 à 15:59:55 Toujours aussi beaux ces becs en ciseau (Y)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: jmlustrat le 17 Janvier 2016 à 18:44:02 Sophie
juste un détail je pense que Dtosky est au nord de Shakawe mais c'est tellement proche. En tout cas cela me donne envie d'y retourner mais à une saison plus favorable comme vous, car quand j'y suis allé, c'est très pauvre, à part quand même les Guêpiers carmins et la Chouette de Pel Bonne journée Jean-Marc Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 18 Janvier 2016 à 08:24:58 La fin du voyage approche ...
Lundi 17 août Nous quittons le Botswana et retrouvons les terres namibiennes. Nous traversons la réserve de Mahango, prenons notre repas de midi à l’orée d’un village puis passons à Divundu pour refaire nos courses à la superette locale. Initialement, notre voyage ne devait pas pousser plus loin vers l’Est. Le Botswana devait être le point ultime, ensuite nous devions revenir sur nos pas et visiter quelques sites au nord de Windhoek. Mais comme nous avons gagné du temps en restant moins longtemps que prévu au Botswana, nous avons une journée de marge par rapport à notre planning. Pourquoi ne pas tenter de découvrir les quelques sites plus à l’est où de nouvelles espèces au superbe plumage nous appellent … Rollier à raquettes, Rolle violet ? Nous ne sommes pas contre partir à leur rencontre. Nous atteignons Kwando et cherchons l’entrée du parc et de son camping qui sont signalés dans notre guide. Après quelques allers-retours et renseignements pris auprès des militaires du Check point, il semble qu’il n’y ait ni camping, ni parc … bref, on est un peu perdu ! Alors que le soleil passe derrière l’horizon, on se rabat sur le premier camping signalé depuis le bord de la route, Mazambala Island Lodge, que l’on atteint après deux kilomètres d’une piste sableuse. Il reste deux places au camping, le site semble propre et tranquille. Info sympa du gérant : la nuit dernière, des éléphants sont venus dans le camping pour se nourrir des feuilles des arbres sous lesquels on vient de mettre notre tente … il essaie de nous rassurer en nous disant que depuis qu’il travaille ici, c’est la première fois que les éléphants entrent dans son camping. Suite à du braconnage dans le parc voisin, ils se seraient dispersés dans les environs. On va peut être déplacer la tente, on ne sait jamais … On prépare notre feu du soir, cuisinons des œufs au plat, des œufs durs pour le lendemain et des pâtes. Ces dernières ne sont pas encore cuites que les premiers barrissements se font entendre. Les Éléphants ne sont pas loin et ils se rapprochent. Nous engloutissons nos pâtes près de la voiture, puis nous nous y réfugions pour y passer la nuit. Mardi 18 août Quelle nuit ! Il faut dire que nous n’avons pas fermé l’œil. En cause, évidemment, une poignée d’éléphants qui a envahi le camp. Barrissements, branches arrachées et passage à proximité de la voiture nous ont maintenus éveillés. Difficile de dormir dans ces conditions. Bref au petit matin, c’est avec les yeux gonflés que nous constatons les dégâts sur les arbres et la clôture de roseaux derrière nous. Un éléphant est tout simplement passé à travers ! Nous discutons avec les occupants du 4x4 voisin et pour eux aussi la nuit a été dure. Ce sont des Suisses et ils se dirigent vers les chutes Victoria. Problème, leur véhicule n’est pas autorisé à sortir du territoire namibien, ils n’ont pas pris l’extension nécessaire. Après un temps de réflexion, on se propose de se joindre à eux et de mettre en commun nos moyens, notre voiture disposant de l’autorisation de sortie. D’après leurs informations, les chutes sont à 90km après la frontière. Là nous sommes à 110 km de cette dernière soit 200 km des chutes donc 400 km aller-retour, c’est faisable sans problème dans la journée. Un peu d’improvisation dans le voyage ne fait pas de mal et ce n’est pas demain que l’on reviendra dans ce coin du monde. Soyons fous, allons voir ces fameuses chutes ! Nous avalons les 110 km qui nous séparent de Katima Mulilo en filant à 120 km/h, vitesse max autorisée à laquelle nous n’avions pas encore roulé en Namibie. Sur place, nous cherchons un lodge afin de laisser leur 4x4 dans un lieu sécurisé. Après quelques tergiversations, nous jetons notre dévolu sur le camping de l’hôtel Protéa, situé juste au bord du fleuve Zambèze. Le temps de retirer de l’argent, faire le plein d’essence et nous voila au poste frontière avec la Zambie (qui eu cru qu’un jour on irait en Zambie !, nous en tout cas, nous sommes les premiers surpris !). Le passage de la douane namibienne se fait de façon express. Celui de la douane zambienne apparait beaucoup plus chaotique. Alors que nous étions au lodge au Botswana, nous avions, par curiosité, regardé quelles étaient les modalités d’entrée en Zambie. Verdict, une taxe de 50 dollars américains par personne et elle est à payer en dollars américains uniquement ! Au guichet, après négociation, ils acceptent nos dollars namibiens. Ensuite commencent les longues attentes aux différents guichets. Au deuxième, il faut s’acquitter de 50 Kwatchas pour l’entrée de la voiture … là plus possible de payer en dollars namibiens. Deux options pour avoir de leur monnaie, soit négocier avec les innombrables agents de change qui ne vous lâchent pas dès que vous mettez le pied dehors, soit aller au distributeur. On choisit cette option. Nous remplissons ensuite 4 fois le même formulaire avec les numéros du châssis et du moteur sur de vieux cahiers (que personne ne doit lire et qui s’empilent dans un coin). Ah, j’oubliais, il faut aussi payer une taxe de 500 kwatchas pour pouvoir circuler sur les routes du pays (soit environ 42 euros) et contribuer à leur amélioration. Encore un dernier bureau à passer et enfin nous pouvons partir. A 4, cela nous a pris 2h pour passer cette épreuve ! On remonte dans la voiture, on fait 10 m et on se fait arrêter, il y a encore un cahier à remplir avec les numéros … vous deviner lesquels ! Que de paperasses pour rien ! Nous entrons sur le territoire Zambien, faisons un kilomètre et arrivons à une intersection. Une route part vers la droite, une autre vers la gauche et pas la moindre indication. Ça commence bien ! On demande à des passants, et l’on tourne vers la droite ! Visiblement, il n’y a qu’une seule route jusqu’à Livingstone. En sortie de la ville, enfin un panneau qui nous conforte dans le fait que nous sommes sur la bonne route. Toutefois nous sommes surpris par la distance affichée … 190 km ! Nous qui pensions qu’il n’y en avait que 90 ! On commence à envisager de ne pas rentrer ce soir ... Sur les conseils d’un voyageur rencontré à la douane, nous avions demandé un visa de visite de cinq jours alors que nous pensions au départ ne demander que pour un seul, juste le temps de faire l’aller-retour pour voir les chutes. Le conseil était judicieux ! En plus la route commence à se dégrader rapidement. Ce ne sont pas des nids de poules qu’ils ont dans le pays mais des nids d’autruches ! Notre moyenne tombe sous les 60 km/h, ce qui signifie plus de 3 heures pour se rendre à Livingstone. La conduite est éprouvante tant elle demande de l’attention pour ne pas fracasser la voiture dans certains des nids. Par endroits, il y a plus de trous que de bitume ! Pas vraiment d’oiseaux à observer le long de la route et de toute façon nous n’avons pas le temps. On fera un petit stop pour 4 Bucorves, 3 adultes accompagnés d’un gros jeune, déambulant à la recherche d’insectes sur le bord de la route. Ce n’est que notre deuxième obs après celle du Kruger l’an dernier. 326. Bucorve terrestre jeune, Zambie (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0925075001453101060-781151582.jpg) 327. Bucorve terrestre adulte, Zambie (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0002235001453101031-781151582.jpg) Nous atteignons enfin la ville de Livingstone, du nom de l’explorateur Écossais qui fut le premier blanc à découvrir les chutes du Zambèze. En fin d’après midi, nous arrivons près des chutes qui se trouvent juste à la frontière avec le Zimbabwe. Nous laissons nos passeports au poste de douane et allons découvrir le pont qui enjambe le fleuve. Nous sommes en saison sèche et le débit n’est pas très important. L’eau ne coule que sur une petite portion du front de chute, et la partie la plus importante se trouve côté Zimbabwe … L’avantage principal de venir découvrir le site à cette époque est la visibilité. En pleine saison des pluies, le tumulte des cataractes génère un brouillard permanent rendant difficile la vue sur celles-ci. On imagine ce que peut donner 500 millions de litres d’eau s’engouffrant par minute dans ces gorges ! L’entrée dans le parc de Victoria falls coûte 20 dollars américains. Il est tard, nous préférons revenir demain matin. Mercredi 19 août 2015 Vers 6 heures du matin, nous pénétrons sur le site des chutes Victoria (Mosi-oa-tunya). Les premières lueurs du jour apparaissent à peine sur l’horizon que déjà, les Calaos trompettes s’envolent depuis leur dortoir situé sur un arbre surplombant les chutes. Ils sont au total 45. Nous les suivons et le sentier balisé nous emmène en face des colonnes d’eau. Quel spectacle ! 10 ans après sa découverte, Livingstone écrira : « Le soleil matinal dore ces colonnes de vapeur du somptueux éclat d’un double ou triple arc-en-ciel... Le soleil, si puissant partout ailleurs dans ce pays, ne pénètre jamais la profonde obscurité de cette ombre. En présence de l’étrange Mosi-oa-Tunya, nous sympathisons avec toutes les créatures qui, quand le monde était encore jeune, peuplaient la terre, l’air et la rivière en compagnie d’êtres n’ayant pas de forme mortelle… Les anciens chefs batoka allaient adorer cette divinité dans les îles au bord des chutes. On peut sans peine imaginer que sous les colonnes de nuage, au pied des arcs-en-ciel éclatants, dans le rugissement perpétuel de la cataracte dont les eaux se déversent comme éternellement de la main du Tout-Puissant, leurs âmes devaient assurément s’emplir d’une crainte divine. » 328. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0543548001453101191-781151582.jpg) Nous sommes aux premières loges, comme un premier matin du monde à observer l’un des plus impressionnants spectacles de la nature. Devant nous, s’élève la plus haute partie des chutes avec une hauteur atteignant les 108 m, soit deux fois plus haut que les chutes du Niagara. A cet endroit, le Zambèze large de 1708 m vient disparaitre dans de profondes gorges de basalte qu’il a creusées au cours de millions d’années. Le soleil se lève et l’atmosphère se remplit de fines gouttelettes. Faisant fi de la gravité, elles remontent le long des parois créant une ambiance irréelle. 329. Pluie inversée (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0958481001453101217-781151582.jpg) Les rayons du soleil traversent cette pluie inversée et créent de nombreux arcs en ciel. Leurs couleurs se mélangent au blanc de l’écume et au noir de la roche magmatique. 330. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0682799001453101243-781151582.jpg) C’est à ce moment là qu’un Pygargue vocifère choisit de prendre son envol dans le fond des gorges. Les thermiques n’étant pas suffisants, il fait plusieurs allers-retours sans parvenir à prendre de la hauteur. 5 min plus tard, il repasse devant nous, atteint le front des chutes et se pose sur un arbre accroché au dessus du vide. Il n’y reste pas longtemps, comme pour reprendre son souffle, puis repart vers l’amont du fleuve. 331. Pygargue vocifère, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0193608001453101273-781151582.jpg) 332. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0168868001453101293-781151582.jpg) Là se trouve une spectaculaire succession d’iles fluviales formées au cours du temps par l’érosion du fleuve. Les premiers touristes arrivent alors que nous traversons un pont suspendu. De là, la vue donne sur une forêt vierge exceptionnelle qui n’existe que grâce à l’humidité et la brume qui se dégage des chutes. On ne trouve donc cette forêt que dans un périmètre restreint ne dépassant pas 500 m en aval des chutes. De grands arbres aux essences variées s’y sont développés à l’ombre des impressionnantes falaises. 333. Pont, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0266882001453101320-781151582.jpg) 334. Bulbul à cape noire, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0590026001453101344-781151582.jpg) Cette forêt alluviale et les falaises environnantes accueillent des espèces remarquables comme le Faucon taïta ou l’Aigle couronné. Depuis notre point d’observation, nous suivons les Calaos trompettes volant d’arbres en arbres. Seules certaines essences produisant des noix semblent les intéresser. 335. Calao trompette, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0652657001453101372-781151582.jpg) 336. Calao trompette, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0295913001453101395-781151582.jpg) Plus discret, un autre frugivore, un Touraco de Schalow se faufile avec une grande agilité dans la frondaison des arbres en dessous de nous. Il vole peu et passe son temps à sauter de branches en branches avec une vélocité surprenante. C’est un oiseau au plumage tout simplement magnifique, de couleur vert émeraude. Lorsque l’on parvient à bien l’observer, il semble s’être maquillé avec les yeux rehaussés de rouge, de noir et de blanc. Une petite perle comme sait si bien nous offrir l’Afrique ! 337. Touraco de Schalow, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0439425001453101422-781151582.jpg) 338. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0414066001453101457-781151582.jpg) 339. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0185200001453101495-781151582.jpg) Nous contournons les chutes et remontons sur la partie amont pour se retrouver au plus près des cascades, ce qui permet d’obtenir des perspectives à couper le souffle. 340. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0502549001453101522-781151582.jpg) 341. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0509591001453101554-781151582.jpg) Un militaire vient nous voir et nous précise que cette zone est interdite sans guide ou sans un militaire car il y a des risques d’accidents. Il demande au passage si l’on n’a rien pour lui, on sort un petit billet et il va voir ailleurs ! Les back chiches semblent être une spécialité zambienne … Il n’y a pas ici de volonté politique de lutter contre, contrairement à d'autres pays voisins. 342. Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0906246001453101589-781151582.jpg) 343. Libellule, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0447313001453101621-781151582.jpg) 344. Bergeronnette pie, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0204387001453101646-781151582.jpg) 345. Hirondelle à longs brins, Chutes Victoria (Zambie) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0663597001453101672-781151582.jpg) Nous terminons la visite du site en empruntant un sentier qui donne accès à l’aval des chutes. Nous traversons une petite forêt de palmiers ce qui apporte une touche tropicale originale. Au pied de la falaise, jaillit une rivière. L’eau doit s’infiltrer plus en amont sur le Zambèze et ressort ici avec une puissance impressionnante. Le chemin se termine au pied du majestueux fleuve alors qu’un couple d’Aigle de Verreaux traverse les gorges, haut dans le ciel. 346. Scinque strié, Striped Skink (Trachhylepis wahlbergi) (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0139630001453101759-781151582.jpg) 13h, il est temps pour nous de quitter le site car nous devons passer la frontière namibienne avant 18h. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 18 Janvier 2016 à 10:38:31 Joli le Touraco de Schalow ! (L)
Eh ben, il était sacrément bas le niveau des chutes Victoria cette année ! :o J'aime bien la 328 (Y) Citation Les back chiches semblent être une spécialité zambienne … Il n’y a pas ici de volonté politique de lutter contre, contrairement à d'autres pays voisins. Pas sûr que ce soit mieux de l'autre coté de la frontière ;D Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 18 Janvier 2016 à 11:30:52 Merci Sophie pour ta réponse sur Shakawe et très belle fin de carnet avec un rare touraco de Schalow
pour couronner le tout "k" Elles sont bien belles ces chutes, j'ai hâte d'y être ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Floflo le 18 Janvier 2016 à 12:07:58 eh ben! l'aventure c'est l'aventure :D ah la paperasse aux douanes... ou comment perdre des heures et plein de dollars mais au bout la récompense est là avec les mythiques chutes! sympa le point de vue côté Zambien (j'avais fait côté Zimbabwe) et le débit des chutes semble bas effectivement
génial les calaos trompette et surtout surtout ce splendide Touraco "w" Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: vinnylove le 18 Janvier 2016 à 14:29:06 Sophie juste un détail je pense que Dtosky est au nord de Shakawe non non , Drotsky est bien au sud de Shakawe. environ 7 km pour le chemin puis encore 2 pour atteindre le lodge quant aux chutes elles sont toujours plus "à sec" côté Zambie à cause d'une légère déclivité du terrain. et en cette année de sécheresse c'est encore plus vrai que les autres années. au mois de novembre il n'y avait plus qu'un mince filet d'eau qui coulait côté Zambie. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire c'est beaucoup plus facile et moins contraignant de passer du côté Zimbabwe. Et c'est nettement mieux en toutes saisons ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 18 Janvier 2016 à 15:46:10 Merci pour ces précisions !
la prochaine fois on passera par l'autre côté ! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: petit-robert le 18 Janvier 2016 à 17:58:31 L'endroit doit être magnifique "w"
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: sophie83 le 20 Janvier 2016 à 18:31:29 Jeudi 20 août
347. Le Zambèze, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0994992001453310787-781151582.jpg) La fin de notre voyage en Namibie approche. Seulement 1200 km nous séparent de Windhoek ! Le programme pour les prochains jours est clair, il va falloir rouler. Mais en attendant, nous en profitons pour faire une petite grasse matinée car nous avons un déficit d’heures de sommeil à récupérer de ces derniers jours. On se lève donc en même temps que le soleil. Quelques grands arbres dans le camping de l’hôtel Protéa de Katima Mulilo où nous avons passé la nuit, attirent de nombreux oiseaux dont notamment des souimangas. 348. Souimanga à poitrine rouge, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0246625001453310816-781151582.jpg) Trois espèces sont principalement présentes : Le Souimanga à collier, le Souimanga fuligineux ainsi que le Souimanga écarlate. Plus rare est le Souimanga à ventre blanc. Tous s’activent à butiner en ce début de matinée les magnifiques inflorescences de fleurs orange des Erythrina Livingstonia. 349. Souimanga à poitrine rouge, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0976087001453310838-781151582.jpg) 350. Souimanga à poitrine rouge, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0928003001453310866-781151582.jpg) 351. Souimanga à poitrine rouge, femelle, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0745716001453310886-781151582.jpg) 352. Souimanga fuligineux, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0231467001453310909-781151582.jpg) 353. Souimanga à collier, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0003367001453310927-781151582.jpg) Nous passons un long moment à observer et à photographier ces virtuoses aux couleurs éclatantes. Deux Martins chasseurs à tête brune se pourchassent à travers le parc. Ils passent plusieurs fois et finissent par se percher côte à côte. Le couple en pleine parade entame de puissantes vocalises. Nous profitons du spectacle à quelques mètres d’eux. 354. Martin-chasseur à tête brune, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0201716001453310946-781151582.jpg) 355. Couple de Martin-chasseur à tête brune, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0770298001453310963-781151582.jpg) C’est l’heure pour le couple de Suisses de nous quitter, eux aussi doivent rejoindre Windhoek où un vol les attend demain soir. Nous leur souhaitons bon vent et les remercions pour les moments que nous avons passés ensemble. Nous avons un peu de marge avant de lever le camp aussi en profite-t-on pour se prélasser sur les rives du Zambèze en observant des Crocodiles et des Hippopotames. 356. Tisserin safran, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0942516001453310986-781151582.jpg) 357. Barbican à collier, Katima Mulilo (http://photo.colorsofwildlife.net/201601-0776203001453311005-781151582.jpg) Un Héron strié vient se poser et disparait aussitôt dans la minuscule roselière près de nous. Un dernier regard sur le fleuve et nous quittons à notre tour les lieux. Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: osgood19 le 21 Janvier 2016 à 15:31:22 Je viens de parcourir le carnet d'un seul coup et il y a des perles, j'adore.
Encore merci pour ce partage. J'ai hâte d'aller en Namibie. Vivement avril prochain (Y) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: samapi le 21 Janvier 2016 à 16:24:20 Superbe cette série sur les souimangas (Y) (L)
Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: MERLE le 22 Janvier 2016 à 19:52:09 J'ajouterais une prime pour la martin-chasseur (Y) (Y) (Y)
et un magnifique barbican à collier (L) Bravo pour ces clichés! Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Laurent Renaud le 23 Janvier 2016 à 08:37:53 Une variété d'oiseaux incroyable (L)
et ils sont superbement photographiés (Y) (Y) (Y) Etonnament bas le niveau des chutes Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: PAKA le 23 Janvier 2016 à 20:21:30 :s: J'ai raté le départ mais grâce au récit magnifique de votre circuit j'ai pu parcourir toutes les étapes avec un vrai bonheur, comme on ouvre un bel ouvrage en se délectant des illustrations (L)
Sublimissime ce carnet, et quelle richesse de toutes ces espèces observées et captées avec talent "k" ; et ces panoramas grandioses aux lumières irréelles caractéristiques de la Namibie "w" "w" "w" Merci pour ce délicieux partage ;) Titre: Re : Namibie : du Désert à l'Okavango Posté par: Mintou le 24 Janvier 2016 à 20:30:04 magnifique série à plumes + les chutes (L) (L) (L) (L)
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