Colors Of WildLife

Vincent Munier avec sa gentillesse, sa modestie ....
http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/il-a-rencontre-le-loup-blanc-inapproche-par-l-homme-depuis-25-ans-8539081.html (http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/il-a-rencontre-le-loup-blanc-inapproche-par-l-homme-depuis-25-ans-8539081.html)

Gilles  ;)

Qu'il soit peu photographié je dis pas, mais 25ans! Jean-Marie Séveno l'a photographié en 2010 par exemple. Et je serai surpris qu'aucun scientifique ne s'y intéresse non plus!
Au final, faut surement un peu de romanesque pour intéresser! C'est comme quand il lui a fallu des jours pour trouver les loups d'Abyssinie..  ;D

M'enfin, ce qu'il présente est superbe et l'aventure assez incroyable et ça fait parler de faune sauvage! (Y)

clair Julien

Mon pote Eric l'a photographié il y a une bonne dizaine d'années sur Ellesmere .......

d'ailleurs si vous souhaitez partir avec lui ..... http://eric-pierre.com/gallery/grand-nord/ (http://eric-pierre.com/gallery/grand-nord/)

la plupart des photos de son site ont été faites en argentique...... mis a part ses boeufs qui lui ont valu un joli prix !

Quelle rencontre et de bien belles photos à l'arrivée.
25, 20, ou 10 ans, peu importe : la rareté de ces photos ne les rend que plus appréciables.

Il me semble qu'on avait déjà vu les images sur COW issues d'un reportage sur france3. Il n'en reste pas moins que c'est super de médiatiser de telles rencontres et tant pis si c'est romancé c'est le propre de n'importe quel reportage et cela ne fait de mal à personne dans ce cas et voir de telles images sur TF1 ce n'est pas si fréquent me semble-t-il.

C'est un peu la même chose que le reportage sur les éléphants à 20h45 sur france 2. Perso j'ai été un peu déçu mais des éléphants en prime time sur une chaîne généraliste c'est super et les personnes de ma famille qui connaissent mon addiction aux animaux sans avoir eu la chance d'aller en afrique ont regardé, à la base  plus par curiosité pour essayer de comprendre ce qui m'attirait dans ces voyages, mais se sont pris au jeu et ont trouvé ce reportage extra donc contrat rempli pour la chaîne je trouve.

Une partie de l'exploit tient aux conditions extrêmes de l'expédition. L'émotion en tout cas semble authentique et elle est communicative. Pour rien au monde je n'affronterais cet enfer blanc. Chapeau bas l'artiste !

Jérôme

Oui tu as raison Jérôme, chapeau bas.
Son émotion est touchante quand il voit arriver les loups et les conditions extrêmes l'accentuent peut-être un peu plus.

par contre j'aurais aimé savoir comment il gérait son matériel dans de telles conditions et comment ils sort de tels clichés à moins 47°  :o

Oui l'émotion était réelle ça je ne dis pas le contraire du tout!

Moi, il m emeut toujours autant ce Vincent Munier !
Et je ne me lasse pas de voir et revoir ses images  "w"

Oui moi aussi j'aime ses images, il fait de très belles choses.
Mais j'avoue qu'il m'avait un peu gonflé avec sa "quête du loup d'Abyssinie" alors qu'on a pu constater ici qu'il était très facile de les observer.
A-t-il vraiment besoin de ce genre de supercherie ?

Pour le loup blanc, en revanche, ça passe beaucoup mieux car on voit bien que ce n'est pas du pipeau. Ce sont vraiment des conditions extrêmes et des rencontres magiques qu'on rêve tous de faire.

J'ai déjà fait des photos en Laponie pendant 2 jours à -38° (bivouac sur un lac gelé), et le matériel s'en sort très bien.
Il suffit de ne pas le ramener trop rapidement à température ambiante pour éviter la condensation (ou alors bien sécher après !). Mon sac photo dormait dehors, abrité de la neige et je n'ai jamais eu de pb. Coté accu, il faut en garder un au chaud dans la combinaison et intervertir régulièrement.
Non, plus que le matériel, c'est la gestion du bonhomme qui est problématique : pas moyen d'enlever les gants plus de 2 minutes sans avoir les doigts gelés. Et manipuler le boitier avec des gants, c'est pas facile.

c'est exactement là que le bas blesse. c'est dommage, mais a mon avis, il n'est pas maître de la communication.....

Il m'a l'air sincère et ne semble pas jouer la comédie. Il arrive à conserver son étonnement juvénile face au spectacle de la nature. La rencontre avec le Loup d'abyssinie et surtout le Loup arctique a tout pour moi d'une quête fantastique. Et bravo à ceux qui l'ont déjà accomplie  ;)

Jérôme

Ce sont des moments magiques, on est bien d'accord et peu importe si c'était dur à faire ou pas.
Mais pourquoi faire croire qu'il faut chercher pendant des jours quand l'observation est quasi garantie en une journée (pour le loup d'Abyssinie je précise !) ?

J'ai réécouté ses propos (interview, Ba, rushs) et et je n'ai rien trouvé qui soit en contradiction avec ce que l'on sait de ces sites et sur cet animal. Ce que j'en ai retenu, c'est que Vincent Munier avait une fascination pour le Loup d'Abyssinie et que ce soit Vincent Munier ou des amoureux de nature comme nous, quand on éprouve une telle fascination on est toujours surpris quand l'occasion d'observer l'animal nous est donnée. Et je trouve que c'est une des qualités de Vincent Munier de faire passer cette émotion.

Jérôme

Effectivement, j'ai réécouté aussi et je ne vois rien de dérangeant dans ses propos.
En fait, ce sont surtout les médias qui en rajoutent et qui sont responsables de ce sentiment de supercherie.

Par exemple, j'ai relevé :

Réfugié sur les hauts plateaux d'Éthiopie, à 4.000 mètres d'altitude, le loup d'Abyssinie ne se livre pas facilement.
LaNouvelleRepublique.fr

Comme l'avion furtif, le loup d'Abyssinie a sans doute été créé pour échapper aux radars des hommes. Repérer ce petit canidé rouquin dans son milieu naturel, les hauts plateaux éthiopiens, immenses étendues arides qui s'étirent à 4 500 mètres d'altitude, exige un œil averti.
Quand, au terme d'une quête de plusieurs semaines, le photographe Vincent Munier y parvient enfin, ...
Telerama.fr

Non, le gars est honnête dans son approche et vraiment passionné y a rien à dire. Mais ce même propos "Quand, au terme d'une quête de plusieurs semaines, le photographe Vincent Munier y parvient enfin" est repris dans "l'appel du loup" car il les trouve seulement après 10 jours sur le plateau de Sanetti, je me souviens avoir bondi quand je l'ai entendu (je viens de regarder le film rapidement). Bon, il a certes pris une approche sans 4x4, en mule, souvent a pied.. mais quand même..

Oui en effet tout dépend de l'approche, de la philosophie et des objectifs du périple. On peut sans doute voir en Ethiopie des Loups d'Abyssinie de façon presque "garantie" et assez rapidement - en tout cas en moins de 10 jours sans aucun doute. Mais dans une approche qui consiste à essayer d'aller un peu plus loin et montrer d'autres angles de vues que ceux photographiés habituellement, je suppose qu'il faut sortir un peu des sentiers battus  et là cela devient une autre affaire. 10 jours pour voir des Loups d'Abyssinie dans ces conditions là, cela ne me fait pas bondir bien au contraire. Je suis personnellement étonné du contraire : produire un tel document en si peu de temps (3 semaines) !

Avec la qualité de l'information que l'on peut avoir sur les spots en consultant internet et avec le développement de l'écotourisme tout semble aujourd'hui immédiatement accessible. Mais tous les sujets qui nous font rêver dans les magazines ou les documentaires sont le résultat d'un investissement lourd en temps, en énergie et obstination déployées. On peut toujours prendre des raccourcis, souvent d'ailleurs en tant que touriste on n'a pas les moyens de faire autrement, mais on n'obtient pas le même résultat.

Jérôme

Là, je te rejoins complètement.
Mais il aurait du dire qq chose du style "j'ai mis 3 semaines pour sortir les images que je voulais" et non pas "j'ai du attendre 3 semaines pour le trouver".
C'est ça la supercherie.

Il ne me semble pas qu'il ait dit qu'il avait mis 3semaines pour les trouver. Ce que je voulais dire précédemment c'est que dans d'autres conditions d'approche que celles permettant au touriste pressé d'apercevoir plutôt rapidement l'animal, cela ne m'étonnait pas que l'on puisse passer beaucoup plus de temps dans l'approche.

En fin de compte, difficile de connaître exactement comment s'est déroulé le tournage, quelles étaient les conditions, les objectifs et l'approche. C'est pour cela que j'ai du mal à prendre à mon compte des critiques portant sur la sincérité de ses propos.

Jerome