Colors Of WildLife

Hello

Cela faisait un bon moment depuis mon dernier carnet de voyage sur ce site.

Après un premier contact avec Madagascar en 2008 (cf http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,11865.0.html (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,11865.0.html)), je voulais retourner à Madagascar, mais sur une route suffisamment différente au premier voyage. Ce n'était pas évident, la majorité des circuits proposant en gros un paquet de base relativement similaire avec quelques petites variantes. Mon voyagiste allemand habituel, spécialisé dans les circuits nature en petit groupe, a tenté de proposer un voyage sortant vraiment des sentiers touristiques habituels, avec Ankarafantsika, Kirindy, les Tsingy et la forêt pluviale de Masoala. Je n'ai pas hésité une seconde, le circuit ne contenant pas le moindre point commun avec le tour précédent, mis à part évidemment la capitale. Ce circuit quittait les sentiers touristiques à tel point qu'à la fin, on était juste deux participants, et en plus, deux habitués de l'Afrique et récidiviste à Madagascar pour les deux.

Une petite carte donnant un aperçu de l'itinéraire:
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Dimanche, 16.09.2012, Arrivée à Madagascar

C'est le grand départ, embarquement à 7:00 pour le premier vol de la journée d'Air France de Genève pour Paris puis long courrier pour Tana où on arrive dans la nuit. Après la procédure d'immigration, notre guide local Nary pour l'intégralité du voyage nous souhaite la bienvenue et on se rends à l'hôtel "Relais des Plateaux" situé à quelques minutes de l'aéroport. On atteint l'hôtel à 23:30... C'était une bien longue journée.

Demain dès l'aube, j'embarque avec toi  :)

Lundi, 17.09.2012: L'aventure commence

Après une nuit bien tranquille et reposante, on quitte l'hôtel à 9:30 en direction de l'ouest. On traverse tout d'abord villages et rizières. Ensuite, des collines remplissent le paysage et la densité de village diminue.

1 Village sur la route vers Ampefy
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Le voyage précédent était en mars/avril, à la fin de la saison des pluies. J'avais un souvenir dans la tête de paysages bien vert. Maintenant, en septembre, c'est bien sec. Les rizières commencent à faire place à des cultures de mais et de manioc.

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Ce trajet de Tana pour Ampefy ne montre pas l'image qu'on aimerait voir. La véritable richesse du pays est sa nature unique, mais celle-ci est massivement sous pression. La partie centrale de l'île était à l'époque une immense forêt, aujourd'hui, il n'en reste quasi rien. De la végétation que l'on voit, à l'exception de quelques rares espèces, rien ne provient de Madagascar. La végétation d'origine a été remplacée par des eucalyptus ou des pins. En gros, ce qui ne pousse pas assez vite pour fournir du bois de construction ou pouvant être utilisé pour quelque chose a été arraché ou brûlé pour laisser la place à des espèces plus utiles.

On atteint l'hôtel Kavitaha à Ampefy vers midi. L'hôtel est situé directement au bord d'une rivière. Dans cette région, on cultive surtout la papaye. Au marché, on voit également passablement de tomates et de courges. A proximité de la rivières, les gens proposent également du cresson.

Après le repas de midi, on entreprends une balade vers les "Chutes de la Lily". Il s'agit d'une chute d'eau située directement en aval d'un village. Durant l'intégralité de la balade, on semble être l'attraction de la journée pour les enfants du village, ils sont partout et nous suivent partout, évidemment essayant de nous vendre des souvenirs.

3 Chutes de la Lily
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L'oeil entrainé de notre guide local nous montre quelques bêtes:

5 Zonosaurus Laticaudatus
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6 Ligodactulus blancae (Blanc’s dwarf gecko)
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Les gens du villages cueillent le cresson
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Après ces chutes d'eau. On retourne à l'hôtel à Ampefy. En chemin, on s'arrête à chaque fois que le guide local aperçoit un caméléon, mais ceux-ci sont au moins aussi poussiéreux que la piste. Le guide nous indique cependant que d'ici la fin du voyage, on devrait être en mesure nous même d'apercevoir les caméléons depuis la voiture...  On est de retour à l'hôtel vers 16h.

J'embarque avec plaisir pour retrouver ce pays : un vrai coup de cœur pour moi en 2007

Ah oui ça m'intéresse Mada, je suis de la partie!

Super Mada  (Y) !! Je vais suivre cela avec grand intérêt et je sens que cela va être bien dépaysant  :).

Une destination qui me fait vraiment rêver "w"
J'embarque aussi ;)

Itou !  :)

En route ....

J'embarque également ! ;)

J'avais adoré ce pays plein de couleurs , de contrastes , de sublimes paysages et de gens si  adorables  :)

Les paysages sont très attrayants ici aussi  "w"

J'embarque également  ;)
 

Je ne connais pas, et ne demande qu'à découvrir, alors je monte aussi !

Merci pour tous ces messages, j'ai l'impression que ce sera un carnet bien suivi...

Mardi, 18.09.2012: Geyser d'Amparaty

Je me lève tôt ce matin pour quelques photos autour de l'hôtel.

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Le moment de la journée devrait être propices pour apercevoir quelques oiseaux, mais mis à part quelques guêpiers de Madagascar, il n'y a rien:

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Le guide a remarqué le premier jour que j'étais bien équipé question matériel photo (il faut dire que le 645D ne passe jamais inaperçu) et du coups, il s'efforce d'arranger le programme au mieux pour profiter de bonnes conditions de lumières. On quitte donc l'hôtel à 8h du matin pour espérer profiter au mieux des belles lumières aux Geysers d'Amparaty.

On prend tout d'abord la route pour rejoindre le village d'Ampefy

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On s'arrête rapidement à un stand au bord de la route pour des papayes, un vrai délice

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Beau début pour ce carnet sur Mada

Vers 9h, on atteint le site des geysers d'Amparaty.

Ces geysers-ci, contrairement à ceux d'Islande, n'ont pas d'origine volcanique. Ici, sous la surface de la terre, une poche d'eau se trouve entre deux couches imperméables. La pression fait jaillir de l'eau en surface par quelques trous.

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A en croire les couleurs, l'eau doit avoir une légère teneur en souffre dû à un passé volcanique lointain, mais contrairement à l'Islande, le souffre ne se fait pas sentir.

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16 Euphorbia milii
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Après cette visite, on reprend la route. On s'arrête encore vers une rizière, mais la lumière devient définitivement très forte pour les photos

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Selon le programme initial, on aurait dû prendre la route pour Ankarafantsika. Mais comme on était que deux participants, le voyagiste a tenté de nous proposer le circuit au même prix (que pour les 6 participants prévus initialement), il a dû légèrement changer le programme. La voiture avec son chauffeur pour quelques jours pour nous prendre à Ankarafantsika coutait plus cher qu'un aller-retour en avion de Tana à Mahajanga. On retourne aujourd'hui donc à Tana.

Superbes couleurs, on est bien dans l'ambiance!

Merci. En tout cas, c'était une bonne idée de notre guide d'essayer d'être vers 9h vers ces geysers pour profiter d'une lumière encore relativement douce.

Sur la route qui nous mène à Tana se trouve peu avant la capitale le "Lemur's Parc", un parc abritant 9 espèces de lémuriens. Même si aucun de nous deux n'est un grand fan de ce genre de parc d'attraction et qu'on préfère voir ces bêtes en liberté, l'après-midi n'est pas encore très avancé et il nous reste au programme aujourd'hui que le retour à l'hôtel à Tana, on décide donc de visiter ce parc.

Les animaux ont l'habitude des visiteurs et il est surprenant de voir à quel point on arrive à s'approcher des lémuriens. Cependant, si les espèces de lémuriens vivant en région aride se portent à merveille dans ce parc, les lémuriens habitués au forêts tropicales n'ont pas bonne mine.

18 Caméléon sur un euphorbe
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Une mère propithèque de Coquerel semble vouloir nous montrer son petit de 10 semaines. Elle passe à même pas 2 mètres de nous et se pose sur le sol à une distance d'environ 3 mètres:

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20 Lémur vari
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Mis à part le propithèque de coquerel avec son petit, un hapalémur gris nous surprends vraiment. Je devais finalement reculer car il se trouvait en dessous de la distance minimale de mise au point de l'objectif:

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Après cette visite, on retourne à la capitale et on prends nos chambres au Relais des Plateaux pour la nuit.

Oui, je comprends parfaitement! J'avais très bien aimé mon premier voyage en 2008 dans ce pays et je voulais absolument y retourner à condition de voir des régions bien différentes du premier voyage, et avec celui-ci, je ne pouvais difficilement faire mieux. D'ailleurs, avec le guide local et le second participant, on est en train de prévoir un éventuel voyage supplémentaire...

J'avais fait cette partie nord du pays où j'avais entendu toute une nuit une cérémonie de retournement des morts  - mais également la route vers le sud avec anakao en partant en 4 x 4  à travers les villages de "brousse"
J'avais choisi un guide local

C'est beau et coloré  (L)

Le p'tit bout sur la 19 est superbe !  (Y)

Et beh!!!! Moi qui ne me sentais pas trop attiré par Mada, tes photos font tout l'effet inverse!
Quelles couleurs, ça a l'air magnifique (en tous cas tes photos le sont) !!!  :)

Merci pour ces commentaires. En tout cas, un conseil pour ceux qui seraient intéressés à un voyage à Madagascar, faites le plutôt aujourd'hui que demain. La majorité des parcs nationaux ne sont plus suffisamment grands pour garantir la survie des espèces qu'ils abritent. La déforestation ainsi que la chasse pour le "bush meat" non seulement continue mais s'est intensifié depuis le putsch de 2009. Certains parcs nationaux ont même commencé à l'exploitation des parcs en y plantant des eucalyptus et des pins.

Mercredi, 19.09.2012: Départ pour Ankarafantsika

Ce matin, pas besoin de se lever trop tôt, le vol n'est qu'à 13h. On quitte l'hôtel vers 11h, le checkin se fait très rapidement et on quitte finalement Tana à 13h30 à bord d'un ATR-72 même pas rempli à la moitié. Depuis le ciel, le haut-plateau de Madagascar montre vraiment l'ampleur des dégâts:

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Une forêt devait un jours recouvrir l'île, c'est du moins la seule explication pourquoi on trouve aujourd'hui quelques espèces communes de grenouilles entre la forêt de Masoala et le parc national de Isalo. Mais depuis l'avion, il ne reste définitivement rien de cette forêt, les collines ont été déboisées jusque tout en haut.

Après une heure de vol, on arrive à Mahajanga et on monte tout de suite à bord du véhicule qui va nous prendre dans le parc national de Ankarafantsika. Le traffic à Mahajanga est très dense. Peu à peu, on quitte la ville pour traverser le grenier de riz de Madagascar. A côté des rizières, on cultive ici également bananes et mangues, le climat est devenu tropical. Peu avant d'arriver à Ankarafantsika, le paysage change, les rizières et étangs laissent la place à des surfaces arides avant d'entrer dans une forêt sèche, la forêt sèche d'Ankarafantsika. On arrive au parc à 17h30 et on prend nos chambres, des bungalows tout simple caché dans la forêt juste à l'entrée du parc national. La coulisse sonore est impressionnante avec des oiseaux qui chantent ainsi qu'un bon nombre d'insectes. Les prochains jours s'annoncent prometteurs.

On quitte nos logements à 18:15 pour notre première balade de nuit. Je me réjouissais déjà, on ne voit pas forcément grand chose, mais l'impression de se balader dans une foret de nuit avec l'ambiance sonore et les odeurs est une expérience incroyable.

Les choses ont cependant changé ici aussi. Depuis deux ans, il n'est plus permis à Madagascar d'entrer dans les parcs nationaux une fois la nuit tombée. Des braconniers avaient été capturés avec des sacs remplis de différents reptiles. Le gouvernement a alors pris la décision de tout simplement interdire l'accès aux parcs nationaux la nuit. Du coups, les braconniers peuvent désormais travailler tranquillement sans être déranger par des touristes ou des gardes des parcs... >:D

A la place de faire la balade de nuit dans le parc, on longe le bord du parc. On aperçoit ce soir quelques caméléons, 3 espèces de lémuriens dont même le Microcèbe brun-doré, mais il était définitivement plus rapide que moi. Un gecko se trouvait sur la piste:

23 Paroedura Stumpffi
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Après ça, on rentre au campement pour le repas du soir et une bonne nuit de sommeil au milieu de cette forêt.

Jeudi, 20.09.2012: Ankarafantsika

Aujourd'hui, on a un programme complet. La journée commence même avant le petit-déjeuner par une balade à 6h dans le parc national de Ankarafantsika, la plus grande forêt sèche de l'île.

La coulisse sonore de cette forêt est bien différente de ce qu'on avait les journées précédentes. En début de journée, les températures sont agréablement fraîches. On aperçoit beaucoup d'oiseaux, mais la majorité reste soit hors de portée des objectifs, ou trop bien camouflé parmi les branches. On aperçoit entre autre Rufous Vanga (Shetba rufa), Falculie mantelée (Falculea palliata), perroquet noir (Coracopsis nigra) et Tchitrec malgache (Terpsiphone mutata).

24 Perroquet noir
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25 Rufous Vanga
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On nous rends également attentif à quelques plantes

26 Duplicteria sp.
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27 Ucarina sp.
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Dès qu'on s'arrête et qu'on prends le temps d'observer un peu, on aperçoit fréquemment des caméléons  ou nettement mieux visible, des geckos (Phelsuma Kochi):

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On trouve également des orchidées qui poussent sur les arbres, mais ce n'est pas la saison pour les fleurs

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Vers 8h, on est de retour au campement et on prend notre petit déjeuner avant d'affronter la suite du programme...

Roooo, j'veux un lému et un stumpffi  "w"

(Désolée pour l'intérêt énorme de ce commentaire  :-*)

Super ces geckos, quel vert pétant!

La 18 et la 21   "w" "w"

C'est bien joli cet itinéraire alternatif à Madagascar ! Très diversifié

Le petit sur la 19  "w" (L)

Les paysages du début sont magnifiques, ainsi que les couleurs des geysers   "k"

Suis contente d'être venue  ;)
:k:

Superbe le gecko !

J'embarque également.... Mada est dans ma liste depuis longtemps
Quelle tristesse de voir ces paysages dépouillés de forêts! quand on connait les conséquences  :'(
Trop mimi les geckos et le Paroedura Stumpffi me plait également beaucoup  (Y)

Merci pour vos commentaires.


Ce qui m'attriste, ce n'est pas seulement la destruction du paysage, mais c'est surtout de constater l'évolution depuis mon dernier voyage en 2008, le putsch semble avoir accentué la destruction massive de l'environnement.

Après le petit-déjeuner, on quitte le campement à pied pour nous rendre au lac Ravelobe à proximité. On embarque sur un petit bateau pour faire un tour sur l'eau et regarder ce qu'on arrive à voir comme oiseaux. Habituellement, ce tour en bateau prend une heure pour un groupe de touristes "standard". Pour nous, notre guide local prévoit une sortie de deux heures.

Cette étendue d'eau semble être un paradis aquatique dans cette forêt sèche. Je ne suis malheureusement pas un spécialiste des oiseaux et là, on en aperçoit tellement, que je n'ai pas le temps de vraiment suivre. En tout cas, dans la première demi-heure, on aperçoit toutes les espèces de hérons que cette région de Madagascar abrite! On aperçoit Héron de Humblot, Grande Aigrette, Héron Pourpré, Héron garde-boeuf, Crabier chevelu et Aigrette ardoisée. Les Crabiers chevelu ont même établi une colonnie.

31 Héron de Humblot
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La lumière devient malheureusement déjà très forte.

33 Crabier chevelu
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J'embarque à mon tour.

Sympa un petit tour à Mada. Je retrouve avec plaisir ses paysages, ses constructions très typiques et ses visages souriants, mais effectivement la forêt semble fortement souffrir.

Musu.

On aperçoit également l'Ibis falcinelle, des gravelots ainsi que le Pygargue de Madagascar malheureusement hors de portée de l'objectif.

Mais on aperçoit également des crocodiles:

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Je termine ce tour en bateau par deux paysages par une lumière bien trop forte:

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Vers midi, on est de retour au campement. Sur les pierres autour du parking, des lézards assez grand se réchauffent au soleil, mais semblent être suffisamment habitués aux touristes pour laisser s'approcher assez facilement. Le nom scientifique serait "Oplurus rochii", mais je n'ai pas trouvé son nom français...

37 Oplurus rochii
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Le gecko vert en 28 , ca flash  :)  (Y)

Après le repas de midi, on quitte le campement à 14h pour une petite balade digestive vers un groupe de 4 baobabs.

La majorité du chemin se fait heureusement à l'ombre dans la forêt, seul une rivière est à traverser au soleil, sur un petit pont suspendu:

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On atteint rapidement les 4 baobabs:

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Puis, retour au campement...

Sur le chemin du retour, le guide me demande le meilleur moment de la journée pour prendre des photos de paysage par une belle lumière. Je lui répond qu'à priori le meilleur moment, c'est soit au levé du jours, soit dans les 10-20 minutes avant le coucher de soleil. Sur le chemin du retour au campement, il commence à réfléchir. Je ne sais pas trop à quoi, mais arrivé au campement, il nous annonce qu'on repart tout de suite pour être au bon moment au bord d'un canyon...

On traverse le campement et on s'enfonce dans le parc national de Ankarafantsika. Cette forêt qui était si bruyante se matin avec le chant de nombreux oiseaux est absolument silencieuse, il n'y a pas le moindre oiseau qui chante, aucun insecte n'est à entendre, il n'y a même de vent pour souffler dans les branches, c'est un silence absolu. Plus on avance et plus le chemin devient sablonneux, c'est en train de devenir relativement pénible, surtout que sans le moindre vent, la chaleur commence à devenir étouffante. Dans la forêt, le guide aperçoit un lépilémur en plein sommeil:

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Sur quelques branches, on découvre de bien drôles de bêtes, leur nom scientifique serait "Flatida coccinea":

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Après une bonne heure de marche, on sort de la forêt. Une plaine s'ouvre devant nous, et là, je dois bien dire qu'avec de l'herbe sèche dorée et des pistes de sable rouge, je n'ai pas l'impression d'être à Madagascar, mais ça me rappelle un peu des régions dans le désert du Kalahari:

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Dans les buissons, on trouve des fruits bizarre, même le guide ne les a encore jamais vu:

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On suit la piste de la photo 44 durant près de 1h, le soleil commence à s'approcher de l'horizon, il est passé 17h, la lumière devient magique et sans avertir, un canyon s'ouvre devant nous, le canyon de Ambalabongo. Par contre, il faut faire vite, le soleil se couche dans notre dos, d'ici quelques minutes, la belle lumière ne va pas servir à grand chose si le canyon est plongé dans sa propre ombre.

46 Canyon de Ambalabongo
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0537576001358279060-9210435179.jpg)

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Super beau ce canyon  (L) (L)
Ça me fait un peu penser à un mélange de Yellowstone canyon et de Bryce canyon.

Impressionnants les baobabs ! Par contre, les bêbêtes en 43, très peu pour moi !

Ce canyon est fabuleux "w" "w" "w"

Génial le canyon  (Y)

C'est vrai que ce canyon est très beau

On a du mal à évaluer sa profondeur : sur la 46, on a l'impression qu'il fait 100m

et sur la 47, il semble en faire 500 !

Superbes les baobabs en 41 et les couleurs / formes du canyon en 47  (L) (L) Vous êtes allez marcher dedans, cela à l'air splendide vu du bas aussi  ???
Etonnantes ces bestioles en 43   :)

Merci.

Ce canyon était vraiment impressionant. Je dirais que sa profondeur doit être aux alentours de 150-200m. Depuis ce côté-ci en tout cas, il n'y avait pas moyen de descendre dans le canyon, on est resté en haut le temps de prendre les photos et d'une petite pause, mais avec le soleil déjà proche de l'horizon, on ne pouvait pas trop tardé, on devait retourner au campement.

Par contre, contrairement aux canyons qu'on connait habituellement, celui-ci est agé de tout juste 30 ans et est dû à l'érosion après la déforestation.

Eh bien ça valait le coup de marcher, très joli canyon  (Y) rigolo ces "insectes-fleurs(43)"  :v:

Ça, c'est un peu désolant  :(

Quoique fort beau, ce canyon est donc l'évolution de lavaques (lavaka ?) qui sont fort répandues à Mada. Quand on voit celui-ci et le nombre de lavaques et donc de canyons potentiels, on a de quoi trembler pour la faune endémique (lémures notamment).

Le sable rouge de la 44 rappelle effectivement celui du Kalahari, mais je crois bien que le surnom de l'ile est justement l'île rouge. (?)

Jolie prise que la 43, on dirait des mouches à la barbapapa.   ;)

Ce qui m'impressionne le plus est d'essayer d'imaginer qu'un tel canyon (oui, lavaka en malgache) se forme en tout juste 30 ans.



Après ce canyon, on rebrousse chemin. Le soleil disparaît à l'horizon, on a encore le temps de traverser ce paysage de savane dans ce qui reste de lumière. On atteint la forêt dès la nuit tombée et la traversée de cette forêt sera notre balade de nuit. Cette balade n'a rien à voir avec celle de la veille. En une seule promenade, on a la chance de voir toutes les espèces de lémuriens nocturne de cette région. Malheureusement, pour la photo, ces lémuriens sont bien trop agile et on a déjà de la peine à les suivre avec nos lampes de poche.

Point de vue photo, je me concentre donc sur ce qui est plus prêt et moins rapide:

48 Un caméléon
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0642755001358364708-9210435179.jpg)

49 Une araignée
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0481156001358364730-9210435179.jpg)

50 Un rat
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0665334001358364746-9210435179.jpg)

On atteint le campement à 19:30 après une journée très bien remplie et des images plein la tête.

Vendredi, 21.09.2012: Les bonnes choses ont toujours une fin

Tôt ce matin, un groupe de propithèques de Coquerel s'affaire dans le campement. Même si ceux-ci sont sauvages, ils se sont habitués à la présence humaine et se laissent approcher sans trop de problème:

51
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0296836001358365134-9210435179.jpg)

Après le petit-déjeuner, on retourne dans la forêt pour une balade relativement éprouvante. Le chemin aujourd'hui n'est pas seulement pénible en raison du sable, notre expédition dans la forêt ressemble plus à une marche traversant un champ de dune de sable. La végétation permet aux flancs des dunes d'être relativement raide.

Certaines branches sont bien recouvertes des Flatida coccinea:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0185060001358365399-9210435179.jpg)

Un Tchitrec malgache se montre même relativement coopératif:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0063602001358365473-9210435179.jpg)

Le but de la balade était de nous montrer des "Pachypodium Rosulatum", mais la lumière au sommet des dunes était déjà très forte pour des photos encore corrects:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0950738001358365561-9210435179.jpg)

On est de retour au campement vers 10:30. Le temps de prendre une douche après l'effort, plier nos affaires et le repas de midi, on quitte ce parc national de Ankarafantsika.

On reprend la route pour Mahajanga pour atteindre le vol de Air Madagascar en fin de journée pour Tana. A mi-chemin, on est de retour dans la civilisation, on est à nouveau à portée des antennes de téléphonie mobile... Le guide local reçoit un message de la part de Air Madagascar, notre vol de ce soir est tout simplement annulé...! A la place de nous rendre à l'aéroport, on va au centre ville de Mahajanga aux bureaux de Air Madagascar pour discuter la suite.

La compagnie change nos réservations et nous met sur le vol du samedi soir. Le problème c'est que nous, le samedi matin, on avait prévu de prendre le vol de Tana pour Morondava. Air Madagascar nous déplace également ce vol de 24h, mais pas le retour depuis Morondava. En gros, la compagnie nous a troqué une journée de l'étape Morondava (qui comprend également les Tsingy) par une journée à Mahajanga où il n'y a rien à voir ou à faire. On essaie de faire déplacer le vol retour depuis Morondava d'un jours également, en vain, on est sur la liste d'attente.

Air Madagascar nous réserve un petit hôtel sympatique en ville, le Tropicana. Un hôtel dans un petit jardin avec piscine. Dans la soirée, on découvre que l'hôtel a une excellente cuisine.

Pas cool  >:(

C'est toujours ça de pris  ^-^

Le propithèque de Coquerel et Le tchitrec  "w" "w" "w"
Quelle diversité (Y)

Quelle diversité et faune étonnante à Mada  (Y) (Y) Le propithèque de Coquerel est tout simplement mignon  "w" "w"
Pas cool les pbs de vols domestiques  :(

Sympa ce canyon, effectivement la nature a été rapide.
Jolie aussi la marche de nuit, avec pas de rencontres.

Samedi, 22.09.2012: Une journée à Mahajanga

Pas de nouvelles de Air Madagascar ce matin. La compagnie est censée nous contacter dès qu'elle a des nouvelles sur le déplacement d'un jours qu'on a demandé pour retourner de Morondava sur Tana pour ne pas perdre une journée de programme dans la région Morondava/Tsingy.

Après le petit-déjeuner dans l'hôtel, on discute de ce qu'on pourrait faire de cette journée à Mahajanga. Il n'y a à vrai dire pas beaucoup de possibilité, on pourrait sortir de la ville pour passer une journée à la plage, mais pour Air Madagascar, on est censé ne pas trop s'éloigner de l'aéroport, il se pourrait que le vol du soir soit avancé. On décide donc de visiter le marché de la ville.

On quitte l'hôtel à pieds pour prendre la direction du centre ville. Cette fois, je n'ai pas pris le gros matériel photo, je me limite à un petit compact.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0739653001358455916-9210435179.jpg)

Le visite de la ville est intéressante, on a l'impression que les différents quartiers ont leurs spécialités. Dans un quartier, tous les étalages ne proposent que des lunettes à soleil, un peu plus loin se trouvent des vendeurs de radios. Un autre quartier semble être spécialisé dans la vente de CD musicaux, chaque vendeur essaye de jouer ses CDs plus fort que son voisin, c'est assez bruyant.

Ce qui m'étonne le plus, les gens nous laissent tranquille! De temps à autres, on nous demande "Pousse-pousse?", et ça s'arrête déjà là. Mais on préfère marcher.

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La circulation au centre-ville est assez dense. Camionnettes de livraisons, taxi-brousse, quelques voitures, beaucoup de piétons et des pousse-pousses partout.

On atteint le marché. On y trouve fruits et légumes, fleurs, plantes médicinales en tout genre et aussi poissons et viandes à nous faire perdre l'appétit.

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On est de retour à l'hôtel vers midi. Je profite de l'après-midi de libre pour mettre à jours mes notes et commencer un premier tri sérieux des photos. On profite encore midi et soir de l'excellente cuisine de l'hôtel et à 20h, un taxi vient nous chercher pour nous prendre à l'aéroport.

On quitte finalement Mahajanga avec 26h de retards, à Tana, transfert à l'hôtel Tana Plaza au centre ville. On est toujours sans nouvelles de Air Madagascar pour le report du vol retour, on ne sait pas si le programme de la région de Morondava/Tsingy pourrait être fait selon le programme ou si le séjour y sera raccourci d'une journée.

Les couleurs, les odeurs, la vie quoi  :-*
Et quel ciel bleu !! (55)

De superbes images  "w" cela donne vraiment de découvrir cette ile  ;)

Sympa les petites crevette grises sur la 57   ;)

en tout cas plus sympa que la crevette de la 49   :)


Je bisse

Merci pour vos commentaires. Je ne peux que recommander un voyage à Madagascar, très beau pays, les gens sont très accueillant et point de vue nature, c'est simplement unique.

Dimanche, 23.09.2012: En route pour Morondava

Notre guide local nous prend à l'hôtel peu avant 9h du matin pour le transfert à l'aéroport. En chemin, on discute les différentes options. Partant de l'idée que le report du vol de retour de Morondava pour Tana ne sera pas possible car le vol souhaité serait plein, il nous faut définir comment faire le programme prévu avec un jour de moins. A la base, on devait y voir l'Allée des Baobabs au coucher de soleil, les Tsingy ainsi que la réserve de Kirindy aussi bien en allant aux Tsingy qu'au retour. Le guide essaye de nous convaincre de tout faire, mais on se rend compte que ce n'est possible qu'en passant vraiment la majorité du temps dans le véhicule. Nous, on préfère bien voir ce qu'on veut plutôt que d'être stressé par le temps partout et au final n'avoir vu du tout. On se décide à renoncer à l'Allée des Baobabs au coucher de soleil, on y passera en plein jours, mais cela nous donnera du temps d’observation dans la réserve de Kirindy.

Le checkin à Tana se fait rapidement, on décolle finalement de Tana avec 30 minutes de retard à bord d'un ATR-42 à moitié plein. Il nous est difficile d'imaginer que le vol du retour soit plein et nous empêche de le reporter d'un jour.

Après une heure de vol, on arrive à Morondava, on récupère nos bagages et on se dirige vers les bureaux de Air Madagascar pour le vol de retour, mais le bureau est fermé, il est midi. On prend donc la route pour la plage et y manger quelque chose pour revenir après la pause de midi.

Le guide local nous trouve un petit bistrot sur la plage, fort sympathique. Je profite du temps d'attente dans le bistrot pour un petit tour sur la plage. Mais à midi et en plein soleil, je ne tiens pas le coups longtemps, le temps de prendre une photo pour prouver que j'étais à la plage et je retourne à l'ombre dans le bistrot.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0553886001358541955-9210435179.jpg)

Après le repas de midi, on retourne aux bureaux de Air Madagascar. Il est 14h et les bureaux sont encore fermés et là, on se dit que ils n'étaient pas fermés à cause de la pause de midi, mais parce que on est dimanche...... >:(

On quitte la ville en direction de Kirindy. On longe des rizières et des plantations de cannes à sucre. Après une heure de route, on aperçoit les premiers baobabs

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0398656001358542242-9210435179.jpg)

On demande au guide local de nous poser au bord de la route pour faire quelques mètres à pieds et mieux apprécier ce paysage. Habitué de l'Afrique, ce n'est pas la première fois que je vois des baobabs, mais certainement en un tel nombre

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Le guide nous récupère en voiture pour nous prendre jusqu'à l'Allée des Baobabs. En chemin, il nous explique que ces baobabs ont un problème. C'est un arbre que l'évolution a développé pour résister à de longues périodes de sécheresse, mais ici, les baobabs ont les pieds dans l'eau, l'eau des rizières ainsi que l'eau utilisée par une usine de cannes à sucre à proximité. Les baobabs seraient en train de verser les uns après les autres, pas habitués à une telle quantité d'eau.

Donc, en résumé, une fois de plus, si vous voulez voir l'Allée des Baobabs, il faut plutôt y aller aujourd'hui que demain.

Il est 15:30 lorsqu'on atteint l'Allée des Baobabs. Ce n'est pas le soleil couchant, mais c'est déjà pas mal et surtout, il y a relativement peu de visiteurs et il est facile de prendre les photos.

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Le temps avance et on a encore de la route à faire. On quitte l'Allée des Baobabs. On continue de longer des rizières, mais le paysage devient de plus en plus sec.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0844723001358543270-9210435179.jpg)

A 17h on atteint le campement de la réserve de Kirindy, comme Ankarafantsika, une forêt sèche. Un hébergement aussi simple qu'à Ankarafantsika, mais de tout façon, on est ici pour voir quelque chose. On prend nos chambres.

A 18h, notre guide local nous présente notre guide local pour cette réserve. Voilà, on est juste deux participants, et on a 2 guides. On quitte le campement pour une première balade nocturne. L'avantage de la réserve par rapport au parc national, c'est que l'interdiction de ne pas entrer dans les parcs de nuit n'est pas valable pour une réserve. Cette balade de nuit se fait véritablement en pleine forêt.

Cette réserve est une station de recherche allemande voulant étudier ce biotope de forêt sèche. Du coups, un réseau de chemins quadrille cette forêt avec une signalisation parfaite, sans carte ni GPS, impossible de se perdre, rien de tel que la rigueur allemande!

Cette balade est extrêmement productive, en très peu de temps, on a la chance de voir et même de bien voir les six espèces de lémuriens nocturne de cette région. Mais comme d'habitude, à moins d'utiliser des gros flash, la photo est impossible. A côté des lémuriens, on voit également un bon nombre de petits geckos avec un mimétisme quasi parfait par rapport aux feuilles mortes sur lesquelles ils se trouvent. Je me demande d'ailleurs toujours comment le guide du parc arrive à en voir autant, de nuit, avec une seule lampe de poche:

68 Gecko (Papedura bastardi)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0795780001358543998-9210435179.jpg)

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On aperçoit également un gros caméléon: (Fucifer Ustaleti)

70 Caméléon (Fucifer Ustaleti)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0692927001358544072-9210435179.jpg)

Vers 20h, on est de retour au campement et on prend notre repas du soir. Ensuite, on a droit à un programme spécial... La réserve ne le fait pas pour la majorité des touristes. La grande majorité n'en connait pas l'existence et préfère aller dormir. Mais, pour ceux qui connaissent, on peut demander au guide de la réserve de voir le Rat sauteur géant de Madagascar (Hypogeomys antimena)...

On quitte donc le campement une nouvelle fois à 21:30, à la recherche de ce rat sauteur. On nous montre d'abord son terrier et il est d'abord bien difficile de croire qu'il s'agit d'un rat à voir le gros trou. On continue la recherche, mais sans succès. Après une demi-heure, on retourne au campement, mais on nous demande d'attendre avant d'aller dans les chambres et de rester dans un silence absolu. Huit minutes plus tard, on vient nous chercher. Au loin, on peut apercevoir une bête sur le sol, bien trop loin pour identifier quoi que ce soit. On nous demande de nous mettre un peu sur le côté et de maintenir le silence absolu. La bête au loin s'approche, lentement mais sûrement. Je commence à mieux distinguer, mais "rat" est définitivement pas le premier mot qui m'est venu à l'esprit. Un lapin ou un lièvre décrit bien mieux la bête. Le rat passe à quelques mètres devant nous à toute vitesse puis s'installe à une distance de probablement 5-7 mètres et semble véritablement poser pour la photo:

71 Rat sauteur géant de Madagascar (Hypogeomys antimena)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0107435001358544720-9210435179.jpg)

En analysant la photo, il devient clair pourquoi le rat s'arrête à cet endroit, les employés y ont déposé du riz pour attirer le rat.

Aaaaah, cette allee des baobabs, toujours aussi beau a voir  (L) (L) et cette faune atypique...  (Y)

+1

Un vrai plaisir de te suivre.

Superbe, cette allée de baobabs !  (L)

Les photos avec les baobabs sont royales, quels beaux cieux en plus! (Y) (Y)

Les baobabs sont vraiment impressionnants  ;)

La 68 et 69 (Y) (Y)

Oui cette allée des baobabs est vraiment magnifique... mais je ne savais pas que eux aussi étaient menacés  :'(
Trop mimi ce rat (effectivement on dirait plutôt un lapin sauteur)  (Y)

C'est superbe effectivement.
J'adore cette ile et les photos rendent magnifiquement son côté unique et sa beauté.

Et un gros plus avec les noms de tous ces "petits" animaux que l'on a parfois trop tendance à ignorer dans nos voyages africains comme les lézards. Je ne sais pas comment tu fais pour connaitre tous ces noms scientifiques et les distinguer mais c'est vraiment magnifique.
On en redemande ...

Que c'est beau, que c'est beau, et comme on a envie d'y aller !
Les baobabs sont déjà spectaculaires lorsqu'ils sont seuls, mais alors ceux-là ....  "k"
 
Une fois de plus, l'activité humaine va détruire tout çà à plus ou moins long terme si je comprends bien  :(

Je découvre le rat-sauteur géant... jolie bête !
Et cette promenade nocturne est tout à fait intéressante  :)

Ce fil est super à suivre, pas de risque que je le perde !  ;)

merci !

Merci pour tous vos commentaires. Cette Allée des Baobabs est vraiment impressionante, un baobab seul au milieu du paysage est déjà magestueux, mais ici, les voir en si grand nombre, c'est superbe!


On était un groupe quand même bien particulier. Tout d'abord, on était un petit groupe d'un voyagiste Allemand spécialisé dans les voyages natures. Le voyagiste a des excellents contacts sur place, du coups, pour ce voyage, on avait comme guide un botaniste. Le guide était tout content d'avoir un groupe où les participants s'intéressent à plus que simplement les lémuriens. Il connaissait très bien son domaine, du moins dans ces régions-ci, dans la forêt de Masoala, c'était un peu différent. L'autre participant n'avait pas une formation de biologiste, mais il s'intéressait à tout et plutôt que d'apprendre le noms des bêtes en Allemand (noms qui changent de temps à autre), il a pris l'habitude d'apprendre les noms scientifiques. C'était surprenant au début... En se promenant dans une forêt, tout à coup il disait, "oh, regarde, un Phelsuma Kochi", j'ai mis du temps à savoir ce que je devais chercher...

Heureusement, je voyageais avec un laptop pour commencer le tri de photo sur place et prendre quelques notes. J'ai souvent utilisé l'attente dans les aéroports comme séance de tri pour les photos. Ni le guide, ni le second participant ne voulaient manquer ces séances et m'identifiaient la majorité de ce que j'avais pris en photo, je n'avais plus qu'à remplir les champs correspondant dans Lightroom.

Très pratique  (Y) toujours partir avec des spécialistes  ;)

Désolé de la petite pause dans ce carnet de voyage, je couvrais un évènement un peu particulier ce weekend comme photo-journaliste (le résultat sous http://ipaimpress.com/belalp-hexe-2013/ (http://ipaimpress.com/belalp-hexe-2013/) pour les anglophones, ou http://www.pbase.com/tcom/belalp2013 (http://www.pbase.com/tcom/belalp2013) pour les images), mais ça n'avait rien à voir avec l'Afrique.

Donc, suite...

Lundi, 24.09.2012: en route pour les Tsingys

La journée commence très tôt par une première balade à 5:30 du matin. On y découvre les propithèques qui se réveillent

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0893346001358797356-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0467368001358797369-9210435179.jpg)

On aperçoit aussi différents oiseaux, mais ils ne veulent pas être pris en photo de si bonne heure. De retour au campement, une surprise de taille nous attends, un fossa!

74 Fossa (Cryptoprocta ferox)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0596506001358797532-9210435179.jpg)

On apprends de la part du campement que le fossa semble avoir élu domicile à proximité du campement et vient volontiers regarder ce qui se passe.

On prends notre petit-déjeuner et à 7h, on quitte le campement. A notre surprise, une demi-heure après avoir quitté le campement, la piste est mouillée, il a dû pleuvoir durant la nuit. Après deux heures de route, on atteint l'emplacement du premier ferry qu'on doit prendre.

Trois véhicules se trouvent devant nous pour embarquer sur un ferry qui n'est pas encore là. En plus des véhicules, cela semble être un point de circulation important pour toute la région, une foule attends avec bagages et récolte pour se rendre à Belo/Tsiribihina. Certains lavent leur linge dans le fleuve, d'autres s'y baignent.

Lorsque le premier ferry arrive, on n'est d'abord pas sûr s'il s'agit vraiment d'un ferry. Deux vieux bateaux sont attachés ensemble, des planches créé la surface de chargement; en gros, un catamaran réalisé à partir de deux coques de bateaux:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0512773001358798531-9210435179.jpg)

Mais il s'agit bien d'un ferry, les trois véhicules devant nous embarquent. Après les véhicules, les passagers et leurs marchandises prennent place à bord, puis le bateau s'en va.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0570127001358798621-9210435179.jpg)

Un quart d'heure plus tard, un second ferry arrive. On monte à bord et bientôt, on quitte la rive et on descend le fleuve dans un vacarme incroyable.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0968319001358798743-9210435179.jpg)

On croise d'autres embarcations similaire

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0235022001358798783-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0089334001358798795-9210435179.jpg)

Après une demi-heure de "croisière", on atteint le village de Belo/Tsiribihina. C'est la fin de la saison sèche, le niveau du fleuve n'est plus suffisant pour atteindre la rive, on nous débarque donc dans l'eau et on fait les derniers mètres jusqu'à la rive à pied.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0330193001358798921-9210435179.jpg)

La balade a l'air sympa, même si c'est dans le vacarme. Pour le fossa, je ne connaissais pas : je me coucherai moins bête, ce soir !  (Y)

La piste continue en direction du nord et je commence à comprendre pourquoi si peu de voyagistes proposent les tsingy, ils sont vraiment difficile à atteindre.

81 La piste
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0920043001358799438-9210435179.jpg)

Vers 14h, on atteint le second ferry et dix minutes plus tard, on atteint notre hôtel pour les deux nuits qui suivent. On aura eu besoin de 7h pour faire les 150km séparant Kirindy des Tsingy.

Après une petite pause, on quitte l'hôtel à 14:30 pour une visite des petits Tsingy. Le guide local qui fait l'intégralité du voyage avec nous veux utiliser l'après-midi pour se renseigner pour le report de notre vol retour ainsi que différentes choses administratives pour la suite du voyage. Il nous confie à un guide local du parc et la découverte des petits Tsingy commence.

Le chemin est vraiment pénible. On voit les tsingy depuis en bas, depuis en haut, en passant sur des échelles, des ponts, des cavernes et des passages tellement étroit qu'il ne faut définitivement pas être claustrophobe ni d'être trop enveloppé. Cette balade n'est définitivement pas pour tout le monde.

82 C'est étroit
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0220684001358799460-9210435179.jpg)

83 Voire même très étroit, voici celui qui voyage avec moi
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0214208001358799485-9210435179.jpg)

Inutile de le dire, le sac à dos photo est de trop. Je dois sans cesse enlever le sac à dos et soit le pousser devant moi ou le tirer derrière moi, c'est vraiment étroit.

Mais à part ces difficultés, l'endroit est absolument magnifique. Entre les rochers, la température est agréablement fraîche. Les formations sont impressionnantes, mais il faut faire très attention, les arêtes sont tranchantes comme des lammes de rasoirs.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0912630001358799666-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0866253001358799678-9210435179.jpg)

Les photos rendent malheureusement très mal la taille de ces rochers.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0095944001358799709-9210435179.jpg)

Dans les cavernes, on trouve même des chauves-souris:
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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0275921001358799721-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0423019001358799755-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0014521001358799766-9210435179.jpg)

Après la balade dans ces petits tsingy, le chemin continue dans l'exploration de la forêt entourant ces tsingy. Le guide du parc montre malheureusement rapidement une des critiques qui est souvent faites aux guides des parcs à Madagascar. Pour visiter un parc national à Madagascar, il faut impérativement prendre un guide local du parc. C'est une mesure visant à faire profiter la population locale du parc national en créant des emplois. Je n'ai absolument rien contre cette idée, c'est souvent la seule façon de faire accepter la présence d'un parc national. Mais l'utilité de ces guides locaux pour les visiteurs se limite parfois à un guide ne connaissant que le chemin, il évite aux visiteurs de ce perdre. Ce guide local fait malheureusement partie de cette catégorie. Quelques oiseaux se trouvent en haut d'un arbre, le guide nous les montre et dit: "Pélican", alors qu'il s'agit de hérons. Pourtant, dans cette région-ci, la différence entre héron et pélican est très facile, il n'y a pas de pélican ici.

Le chemin à travers le parc des petits tsingy est long et ardu. Il faut gravir des bouts assez raide et glissant, se faufiler entre deux parois quasi verticale et pour arranger le tout, mes genoux commencent clairement à se faire sentir. On quitte les petits tsingy à 18:30 et on retourne à l'hôtel.

Je suis un peu inquiet pour la suite. Les genoux me font mal et ce bien évidemment la veille de la visite des grands tsingy...

Wowww!! Une rencontre avec un fossa: quelle chance  (Y) :v:
Superbes ces tsingy, même si ceux-ci sont petits  :) ;) On attend les grands avec impatience... 8)

Le fossa  (Y) (Y)
Toujours aussi majestueux ces tsingy  (L) (L) même si, je suis d'accord avec toi, c'est pas facile de les photographier.

En 95, nous avions fait la descente de la rivière Manambolo en pirogue, depuis Ankavandra jusqu'au village de Bekopaka. De là, nous avons visité les petits tsingy et nous devions faire également les grands tsingy qui venaient juste d'être accessibles aux touristes.
Mais j'avais attrapé une tendinite à force de pagayer et j'étais pas sûr du tout de pouvoir faire la visite des grands tsingy.
Et puis nous avons appris que le bac de Belo venait de tomber en panne. Nous risquions d'être bloqués pour plusieurs jours alors nous avons du annuler la visite pour trouver rapidement une solution logistique pour passer de l'autre coté et rejoindre Morondava.
Une autre aventure ...

Je vois ViBra, que tu as aussi eu ta dose d'aventure à Madagascar.

Une sortie en pirogue vers les petits tsingy était bien au programme, mais Air Madagascar en a décider autrement en nous enlevant un jour dans cette région.

Si je ne me trompe pas, le fossa est une grande première sur COW ? Il mériterait un petit fil pour lui tout seul  ;)
Bravo pour l'observation et la photo.

Ah oui le fossa j'en avais entendu parler mais il est très rare de voir des photos de cet étrange animal... bravo
Je ne pensais pas que les Tsingy étaient si compliqués à visiter... effectivement ça a l'air sportif et cela ne doit pas être facile de les photographier (surtout quand on galère pour transporter le matériel)
J'espère que tes genoux ont résisté aux grands!

La rencontre avec le fossa... extra  (Y)

Super original ce carnet. Je ne connais pas du tout le fossa ??
J'espère que tes genoux auront tenus le coup....

Le fossa était en effet une très bonne surprise. Il fait partie des animaux qu'on aimerait bien voir, mais qu'on sait parfaitement que les chances sont reste extrêmement faible. La rencontre était superbe. L'animal est une véritable boule de muscle. Il semble s'être habitué à la présence humaine dans le campement est s'approche à 6-8 mètres, vraiment impressionnant!

Je ne pensais pas faire une première avec le fossa, mais il semble bien que je vais pouvoir lui ouvrir un fil.

Mardi, 25.09.2012: les grands tsingy

Après les petits tsingy la veille, aujourd'hui, c'est au tour des grands tsingy.

La visite de la veille dans les petits tsingy a par contre laisser des traces sur mes genoux. Ils ne sont pas sans douleur ce matin. Mais bon, je ne sais pas ce qui m'attends, on y va. Après le petit-déjeuner, on quitte l'hôtel à 6h du matin et on prend la piste en direction des grands tsingy.

Après un moment de piste, on arrive à un parking, le point de départ de la visite. Les tsingys ne sont pas visible depuis le parking. Le chemin nous mène d'abord à travers la forêt. Le chemin à l'ombre des arbres est bien agréable. Mais un peu partout, des rochers de taille relativement importants doivent être passé, ça devient sportif. De temps à autre, il faut à nouveau passer comme la veille des passages bien étroits avant de passer dans une caverne bien étroite, rien pour se tenir convenablement et un sol très sablonneux et bien glissant. A sa sortie, on se trouve entouré de hautes parois rocheuses quasi verticales. C'est vraiment impressionnant, mais on se demande où continue le chemin, le guide a réponse à tout: il nous distribue l'équipement nécessaire pour nous assurer dans la parois, mais malheureusement, mes genoux ne sont pas d'avis à gravir cette parois, je dois abandonner. 

Le guide local du parc continue l'ascension avec le second participant, le guide local pour tout le circuit m'amène à un autre point, mais je n'arrive décidément pas à gravir une parois quasi verticale.

Désolé, je ne peux que capturer l'ambiance au pieds des grands tsingy.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0809440001358887487-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0337342001358887499-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0531846001358887524-9210435179.jpg)

Mais ça a quand même du bon de rester en bas, j'ai eu la chance de voir deux mangouste à queue annelée (Galidia elegans), mais le téléobjectif est évidemment à l'hôtel. Ce n'était pas mon jours...

Le guide local du parc et le second participant nous rejoignent et on retourne au parking. Vers 12:30, on est de retour à l'hôtel. L'après-midi est libre et on profite d'un peu de repos, par 34°C à l'ombre, on ne peut de toute façon par faire grand chose. Mais un après-midi de repos a fait le plus grand bien aux genoux.

AH mince dommage. Les exifs de tes photos n'apparaissent pas; c'est dommage car j'étais intéressé par la focale et les ISOS pour les photos en sous bois.
Merci

Oui, j'ai vraiment regretté de ne pas pouvoir monter, dommage, mais comme le circuit durait encore quasi 10 jours, je ne voulais pas trop forcer sur les genoux.

Pour ce qui est des focales et ISOs, j'enlève effectivement les exif (pour rester plus facilement dans la limite des 120k par photo). Tu trouveras cependant ces exifs sous http://www.pbase.com/tcom/mada2012 (http://www.pbase.com/tcom/mada2012) (pour les photos au 645D, il te faut appliquer le facteur de conversion d'env 0.75x pour trouver la focale équivalente 24x36).

Ah, ça doit être rageant de manquer cela, surtout que tu nous as bien mis l'eau à la bouche avec les petit Tsingy et ces vues d'approche des grands Tsingy.

Bravo pour le fossa,  (Y).

C'était rageant, surtout que les Tsingy et la forêt de Masoala étaient les deux raisons principales pour moi pour avoir choisi ce voyage. Ces grands Tsingy étaient le premier point fort prévu du voyage (le fossa était évidemment également un point fort, mais il n'était pas prévu), et j'ai dû abandonner au pied de la parois.

C'est quand même étonnant qu'il faille grimper une paroi rocheuse, non ?
Il n'y a pas d'alternative pour une visite des grands Tsingy ?

Très beau carnet, très varié avec les tsingy mais c'est sur que le fossa c'est une superbe coche! C'est quand même un animal très particulier une sorte de forme transitionelle entre les herpestidés et les félins. Peut-être ce à quoi les ancêtres de nos amis ressemblaient avant que Mada ne se sépare du continent! Fascinant..

Que de rencontres exceptionelles ! Le fossa évidemment, le caméléon d'Oustalet qui est l'un des plus grands du monde, deux espéces de propithéques, l'hapalémur (même si en captivité). Je retiens surtout l'observation de galidies élégantes, superbe mangouste malgache et le rat sauteur géant. L'animal est classé en danger critique par L'UICN et Kirindy est le seul endroit au monde où il survit. Avais-tu prévu Kirindy dans l'espoir d'observer cette espéce ?

Il me semble également que la trés riche avifaune malgache ne s'offre pas facilement aux objectifs des photographes ?

Ah c'est bien vrai que les Tsingy sont bien plus impressionnant à voir depuis le haut  (L) (L) (L) Du coup, les photos rendent mieux avec les petits Tsingy  ;) Bah! l'essentiel pour toi c'est quand même d'y avoir été  (Y) Tout le monde ne peut pas faire comme Nicolas Hulot et tout voir depuis ULM ou mongolfiere ou avion  "k"

Le fossa  (Y)

Je ne pense pas que les exifs t'empêche de poster en respectant la taille, ça prend pas bcp de place, parce que faire les aller retour entre les deux sites n'est pas très commode.
Sinon tu peux quand même me donner le type d'objectif que tu as utilisé pour les sous-bois ? Merci

@ViBra: J'avais demandé si un autre chemin était possible, la réponse était négative.

@flying1: C'est sûr que je ne m'attendais pas à une rencontre avec un fossa, et encore moins sur cette distance.

@Therabu: Tu m'as l'air de bien connaître le domaine! A vrai dire, je ne connaissais pas ce rat sauteur avant le voyage. En arrivant à Kirindy, notre guide local demande immédiatement au campement de nous réserver une seconde balade de nuit pour justement voir ce rat sauteur. L'avifaune a malheureusement la tache facile pour se camoufler dans ces forêts denses, rendant la photo difficile.

@samapi: Effectivement la mongolfière aurait été idéale pour la visite des grands tsingy, surtout avec un genou en grêve.

@nelson: les exifs prennent environ 20-40k selon l'appareil, soit un tiers de la taille autorisée. En général, c'est effectivement pas un problème et je veux essayer d'y laisser les exifs, mais particulièrement pour des photos d'ambiance en forêt, le niveau de détail fait qu'on atteint rapidement les 120k limite et je préfère utiliser ces 120k pour les détails que pour les exifs. Mais pour répondre à ta question, j'ai emporté sur ce voyage:

Pentax K-5 avec DFA 100/2.8 WR pour la macro et DA*60-250/4 pour l'animalier
Pentax 645D avec DFA645 25/4 et DFA645 55/2.8 pour les paysages

Le choix m'avait l'air bon avant le départ, mais sur place, c'était pas l'idéal. Je voyage toujours avec deux boîtiers sur ce genre de voyage pour éviter de toujours changer d'objectif. Sur un safari normal, un boîtier pour les paysages et un boîtier pour l'animalier, à priori télé dans le véhicule et de temps à autre un objectif macro. Mais lorsqu'on se balade en forêt à Madagascar, on alterne surtout entre macro et télé. Les paysages ont l'avantage de ne pas s'envoler.

Mercredi, 26.09.2012: On quitte les tsingy

On quitte l'hôtel vers 6:30 du matin pour le long retour sur Kirindy. On voulait partir suffisamment tôt pour encore être en mesure de profiter un peu de la réserve de Kirindy et peut-être ajouter quelques observations.

On s'arrête brièvement au village avant de prendre le ferry pour le rituel matinal de notre guide local. A Madagascar, comme dans beaucoup d'autres pays Africains, le téléphone mobile s'est imposé, mais un abonnement de tél. reste cher. Du coup, on utilise surtout des solutions à pré-paiement avec des cartes à recharger. Ainsi, chaque matin où on est en déplacement, on s'arrête au premier village pour trouver un kiosk vendant cartes de recharge. Evidemment, l'appareil est toujours prêt dans ce genre de cas et ce matin, une légère brume recouvre la paysage

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0908510001359055358-9210435179.jpg)

On attend le premier ferry, les pirogues seraient prêtes à embarquer des touristes, mais ce ne sera pas pour nous.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0240876001359055409-9210435179.jpg)

Après le premier ferry, on reprend la piste retour. On s'arrête à plusieurs reprises. Le première fois pour des Inséparables de Madagascar. Il y en avait juste partout, dans les buissons, les arbres et à même le sol, mais ils avaient la mauvaise habitude de garder une distance d'au moins 60m quoi qu'il arrive avec les photographes... C'était superbe, même avec des genoux qui ne sont pas encore parfaitement remis.

Un peu plus tard, des fleurs bien rouge attirent notre attention:

96 Santoxylum
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0551626001359056138-9210435179.jpg)

La piste devient humide et du coups, l'eau semble attirer des papillons:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0302415001359056224-9210435179.jpg)

On atteint Belo vers midi où on prend une petite pause avant de prendre le second ferry. On atteint Kirindy encore avant 15:00, ce qui nous donne un peu de temps pour un petit repos. J'en profite pour mettre à jours mes notes.

Air Madagascar nous averti finalement que le report de notre vol retour sur Tana ne sera pas possible, les vols étant pleins... On n'aura donc pas d'Allée de Baobabs au coucher de soleil, mais je ne suis pas trop déçu, on a quand même eu une belle lumière à l'Allée des Baobabs quelques jours plus tôt, même si ce n'était pas le coucher de soleil.

Dans le campement, un Coua géant se promène:

98 Coua géant (Coua gigas)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0930191001359056547-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0901989001359056560-9210435179.jpg)

Kirindy est une réserve un peu particulière. C'est une forêt sèche où les animaux ne trouvent plus d'eau à cette époque de l'année. Du coups, le campement organise à 16h une petite distribution d'eau pour les lémurs brun

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0528111001359056769-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0407973001359056780-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0730202001359056794-9210435179.jpg)

Après cette session de portrait de lémur brun, on quitte le campement pour une petite balade dans la forêt.

Soudain durant la promenade, le guide local de la réserve s'arrête subitement et essaye de nous montrer quelque chose parmi les branches. La description est difficile et l'animal qu'il essaie de nous montrer est bien camouflé, et le guide du circuit l'identifie immédiatement, Ithycyphus oursi (je n'ai pas trouvé de nom français):

103 Ithycyphus oursi
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0224234001359057147-9210435179.jpg)

Une photo de la forêt de Kirindy:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0133162001359057225-9210435179.jpg)

Durant la balade, en plus des oiseaux camouflés parmi les branches, on aperçoit également quelques "mangouste à dix raies" (Mungotictis decemlineata), mais celles-ci ne veulent pas poser la moindre seconde et impossible à suivre dans une forêt aussi dense.

Décidément, le fossa semble être un habitué des lieux et nous fait le plus grand plaisir de poser une fois de plus:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0431731001359057354-9210435179.jpg)

La nuit tombe rapidement à Kirindy et on enchaine directement par la balade de nuit.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0220065001359057383-9210435179.jpg)

Ce soir on aperçoit régulièrement des geckos ainsi que quelques microcèbes, mais là, pour la photo, il faut vraiment oublier.

Vers 20h, on retourne au campement pour le repas du soir et une bonne nuit de sommeil parmi les nombreux bruits de cette forêt.

Belle ambiance sur la 94  (Y) (Y)
et toujours le superbe fossa  (L) (L) (au fait, as-tu dit qu'il faut prononcer 'fousse'  ???)

Merci pour tes précisions

Ils sont vraiment trop mignons tous ces lémuriens  "w" "w" La 101 est top  (L)
...et de deux pour le fossa, pinaize, si ça c'est pas du CBN   (Y)"k" Bon allez, vend la mêche: il était apprivoisé en fait, non?  ;)

Super la 105!

Le fossa n'est pas apprivoisé, mais il a élu domicile à proximité du campement et je suppose que comme avec le rat sauteur géant, le campement laisse "malencontreusement" un peu de nourriture pour l'attirer.

Jeudi, 27.09.2012: Retour sur Tana

Le vol de retour sur Tana est dans l'après-midi, on profite donc encore d'une balade matinale de 2h dans la forêt de Kirindy. Ce matin, les oiseaux posent pour une séance de photo

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0503560001359142473-9210435179.jpg)

108 Tchitrec malgache (Terpsiphone mutata)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0103490001359142527-9210435179.jpg)

109 Newtonie commune (Newtonia brunneicauda)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0448702001359142567-9210435179.jpg)

On peut se refaire une idée de la forêt sèche:
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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0626595001359142695-9210435179.jpg)

Mais notre temps dans la forêt sèche sur ce voyage touche à sa fin. A 10h, on quitte le campement et on prends la direction de Morondava. On s'arrête à proximité de l'Allée des Baobabs, mais il est presque midi, la lumière est vraiment très dure pour les photos

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0187368001359143317-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0156962001359143330-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0594910001359143360-9210435179.jpg)

Après ce petit arrêt, on reprend la direction de Morondava et Air Madagascar appelle notre guide, le vol cet après-midi aura 2 heures de retards. Plutôt que d'aller directement à l'aéroport, on prend donc la direction d'un bistrot à la plage. On y prend un poisson servi avec une sauce citron/ail (ça va faire plaisir aux autres passagers), magnifique!

On atteint l'aéroport à 14h pour le checkin. Là, il devient très difficile de croire la version de Air Madagascar qu'un report du vol retour n'étant pas possible car les vols sont tous complet. Habituellement, sur les vols interne, on avait droit à des ATR-42 ou ATR-72 et là, on est juste 13 personnes. Cependant, Air Madagascar nous démontre qu'il y a un autre moyen de remplir un vol, un avion se pose, un minuscule DHC-6 et là, le vol affiche effectivement complet. A l'intérieur de l'avion, pas facile de bouger, surtout avec un gros sac photo. D'ailleur, à l'atterrissage, je regrette d'avoir tellement bien rangé le sac photo, on atterri à Tana durant un magnifique coucher de soleil... Ensuite, transfert à l'hôtel Tana Plaza au centre ville.

Vendredi, 28.09.2012: Madagascar Exotic

Aujourd'hui, selon le programme du voyagiste, c'est journée de libre à disposition à Tana. Comme on était déjà les deux à Madagascar, l'intérêt de visiter la ville est relativement limité. Ces derniers jours, on avait demandé à notre guide de nous faire des propositions, mais rien n'était vraiment convaincant. On lui demande donc la visite du parc "Madagascar Exotic, Réserve Peyrieras" à mi-chemin vers Andasibe.

On quitte l'hôtel vers 9h du matin. On traverse Tana puis un village après l'autre à la sortie de Tana avant de se retrouver un peu plus dans la campagne. On profite de faire l'un ou l'autre arrêt pour quelques photos.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0124414001359145027-9210435179.jpg)

Vers midi, on atteint le petit parc et on y prend petite visite guidée.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0067031001359145082-9210435179.jpg)

116 Furcifer pardalis
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0232138001359145096-9210435179.jpg)

117 Furcifer pardalis
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0574906001359145112-9210435179.jpg)

118 Calumma globifer
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0272478001359145149-9210435179.jpg)

119 Leihoheteredon madagascarensis
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0544306001359145199-9210435179.jpg)

120 Uruplatus cicorae
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0188069001359145236-9210435179.jpg)

121 Uruplatus phantasticus
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0042702001359145323-9210435179.jpg)

122 Dyscophus guineti
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0799995001359145383-9210435179.jpg)

123 Brookesia minima
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0896407001359145415-9210435179.jpg)

Après cette visite, on s'arrête pour le repas de midi dans un petit bistrot dans un village, puis on prend le chemin de retour sur Tana.

Sur le chemin du retour, le guide local aborde la prochaine journée de libre prévue à Tana. Le lendemain matin, ce sera le départ pour la dernière étape du voyage, la visite de la forêt tropicale de Masoala. Le retour depuis Maroantsetra se fera la veille du vol retour pour l'Europe. Du coups, on a quasi une journée entière de libre à Tana et le guide nous propose une alternative...

Si Air Madagascar devait être à l'heure sur le vol de retour depuis Maroantsetra, on devrait arriver à Tana vers 15h. Ce qui laisserait assez de temps pour ajouter un parc national supplémentaire, le parc de Andasibe. En prenant directement la route, on pourrait y être à temps pour la balade de nuit. On pourrait encore profiter du parc national le lendemain matin jusqu'en début d'après-midi. Cette proposition nous plait évidemment beaucoup! Le guide veut nous planifier cet extra dans la soirée.

On atteint l'hôtel vers 17h30, c'était finalement une journée bien remplie.

Beaux paysages avec tous ces baobabs mais alors quelle série sur les caméléons, somptueux! + les geckos c'est tip top! (Y) (Y)

Je bisse !

Tout à fait d'accord!!!! Les baobabs amoureux et les couleurs des caméléons sont vraiment superbes  (Y) (L) (L)

Incroyables, ces couleurs et ces yeux globuleux !  (L)

Les caméléons et leurs couleurs chatoyantes sont magnifiques.  "w" "w"
Les baobabs entrelacés  (Y)

Merci pour vos commentaires. S'il devait y en avoir qui sont abonné à Africa Geographics, la photo 118 vient d'avoir été publiée dans l'édition de Janvier.

Par contre aujourd'hui, tout comme probablement demain, il n'y aura pas de suite à ce carnet, je suis comme photographe de presse au festival international du ballon de Château-d'Oex et après les prises de vue sur place, il faut trier...

Samedi, 29.09.2012: En route pour Maroantsetra

Aujourd'hui, on prend le cap sur Maroantsetra, la première étape pour la forêt de Masoala. On quitte le Tana Plaza encore avant 6h du matin pour nous rendre à l'aéroport. Le vol quitte Tana à l'heure et rejoins Maroantsetra après une courte escale à Taomasina.

Notre pilote doit encore s’entraîner à l'atterrissage. Aussi bien à Taomasina qu'à Maroantsetra, il pose l'avion sur le train avant en premier. Mis à part le coup à l'atterrissage, il nécessite également la pleine longueur de la piste (déjà largement assez courte).

Après l'arrivée à Maroantsetra, on récupère nos bagages. Dans un aéroport normal, les bagages arrivent sur un tapis roulant et les passagers prennent leurs bagages, c'est rapide et efficace. En Afrique, les petits aéroports n'ont pas ces tapis roulant, les bagages sont amenés sur des chariots puis déposé dans le halle de l'aéroport. Mais à Maroantsetra, ils ont une développé une méthode que je n'ai encore jamais eu jusque là, redoutablement efficace si le but est d'occuper les employés de l'aéroport. Les bagages sont amenés sur des chariots depuis l'avion jusque dans la halle, jusque là, c'est normal. Mais à ce moment là, un employé prend un bagage, cherche l'étiquette bagage, lit à haute voix le numéro du bagage. La passager ayant le ticket bagage avec le même numéro peut alors chercher son bagage et l'employé prend le bagage suivant puis le soulève à la vue de tous. J'avais l'impression d'assister à une vente aux enchères... 90 minutes plus tard, on a nos bagages et on prends la route pour le "Masoala Resort", un joli lodge sur la plage de Maroantsetra. Le climat est bien différent, on est clairement en région tropicale, quel contraste par rapport au climat très sec des derniers jours.

Après le repas de midi, on a droit à une pause. J'utilise le temps pour une visite de la plage. Des pêcheurs réparent leurs filets et leurs barques.

124 Plage du lodge "Masoala Resort"
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0696456001359575513-9210435179.jpg)

Le compagnon de voyage vient également sur la plage. On regarde un peu ce qu'on trouve sur cette plage, lorsqu'on tombe sur un serpent:

125 Leihoheteredon madagascarensis
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0099695001359575623-9210435179.jpg)

Les employés du lodge remarquent qu'on s'intéresse aux serpents (mais il faut dire qu'on était les seuls hôtes du lodge). Il nous font visiter le magnifique jardin tropical du lodge, en nous montrant évidemment quelques serpents.

126 Madagacarophis colubrimus
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0671718001359575795-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0718134001359575820-9210435179.jpg)

Avant la fin de la pause, je retourne un moment sur la plage

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0428795001359575974-9210435179.jpg)

Vers 15h, on quitte le lodge pour une visite de Maroantsetra.

On visite tout d'abord le marché. La grande spécialité de la région se fait rapidement remarquer, les clou de girofle. Son odeur intense rempli envahi le marché. A côté des clou de girofle, la région vit également de la culture de la vanille. On a vraiment l'impression d'être les seuls touristes dans ce marché.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0296426001359576931-9210435179.jpg)

Après la visite du marché, on part à la chasse de la grenouille tomate qui vit dans cette région. Le guide local tente de se renseigner et on suit les indications données par la population locale, on traverse à pieds quelques quartiers de la ville. L'impression d'être les seuls touristes dans la région persiste. A la recherche de cette grenouille, on passe quelques rizières.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0730649001359576874-9210435179.jpg)

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On nous montre en quoi les habitations sont construites. On n'utilise ici que des matériaux locaux pour la construction. La structure est en bois, les murs en roseaux, les toits en feuilles de palmier et le toute est tenu ensemble par des cordes fabriquées à partir de l'écorce d'un arbre. Dans les jardins poussent en général café et litchis.

Les habitants nous accueillent chaleureusement. Je passe sur ces chemins étroits entre les maisons, à l'ombre des arbres de litchi, ici et là des clou de girofles étendu sur le sol pour être sécher et pour quelques gamins on doit être l'attraction principale de la journée, en gros, des motifs plein la vue pour des photos, mais gêné de prendre des photos. Sur ce genre de visite, il faudrait avoir beaucoup plus de temps pour faire un peu mieux connaissance, je suis mal à l'aise à l'idée de passer bien trop rapidement à travers ces quartiers et "tirer" avec l'appareil photo sur les sujets les uns plus photogénique que les autres.

Le guide local entame la conversation avec les habitants et tout à coups, les gamins semblent venir de partout et ils courent vers nous, le guide a en effet demandé l'autorisation de prendre quelques photos et pas un gamin ne voudrait louper cette occasion de se voir sur l'écran LCD de nos appareils photos... La lumière commence malheureusement à manquer et avec des gamins qui bougent de partout, la séance photo s'annonce chaotique et pris dans le mouvement et la bonne humeur générale, j'en oublie les bases de la photo, prévoir suffisamment de profondeur de champs...

132
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0321651001359577557-9210435179.jpg)

133
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0332705001359577578-9210435179.jpg)

134
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0556707001359577660-9210435179.jpg)

Après cette séance, on s'est tous bien amusé, on se remercie mutuellement et on continue notre recherche de la fameuse grenouille.

J'aime le graphisme de la 126  (Y) (Y)

Toujours agréable ce contact avec les malgaches.
Ils doivent bien se demander pourquoi vous voulez voir une grenouille tomate  ???

Sur certains arbres parmi les habitations se trouvent des orchidées

135
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0604158001359578067-9210435179.jpg)

A un endroit, à défaut de pouvoir nous donner des indications sur la grenouille tomate, on nous montre leur animal de compagnie:

136 Pelosius subniger
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0839168001359578156-9210435179.jpg)

On doit malheureusement se rendre à l'évidence, pour la grenouille en question, c'est encore trop sec. Vers 18h, on retourne à notre lodge.

137
(http://photo.colorsofwildlife.net/201301-0855909001359578261-9210435179.jpg)

Ton fil me rappelle de bons souvenirs sur cette île atypique. Il y a de magnifiques photos, notamment l'allée des baobabs et bien sûr beaucoup d'autres. Et dire que je ne faisais pas de photos à cette époque ...... j'en pleurerais !  :'(

Les malgaches avaient déjà l'air étonné de voir des touristes se promener parmi leurs habitations, mais lorsque le guide demandait où est-ce qu'une grenouille tomate a été aperçue la dernière fois, l'étonnement devenait encore plus grand. On n'a peut être pas vu la grenouille, mais sa recherche était l'occasion pour une rencontre très agréable avec eux.

J'avoue que le 645D a l'air de bien dépoter sur tous tes paysages! Mais le K5 produit de belles choses également!

Toujours un peu frustrant ces rencontres dans les villages, surtout avec un appareil photo!
Le coup des bagages à l'aéroport, j'ai vécu ça il y a au moins 20 ans au Sri Lanka sauf que là-bas il s'agissait de gros avions de ligne  ^-^ de mémoire j'ai mis 4 heures à récupérer mon bagage... surtout que l'accent Singalais ne facilite pas la compréhension de son nom  :s:

Très sympa, ces rencontres et ces paysages. Mais on est frustrés : pas de grenouille tomate !  :'(

Les paysages sont TOP  (L)   (L)   (L)

Et les rencontres bien sympas !

Merci pour tous vos commentaires et désolé de la pause de ce carnet, je couvre en ce moment le festival de ballons de Château-d'Oex (cf http://www.pbase.com/tcom/chballon2013&page=all (http://www.pbase.com/tcom/chballon2013&page=all)).

flying1: le 645D fait des excellentes photos, mais ce n'est pas forcément le boitier idéal pour un voyage. Il est tropicalisé et solide, mais il pèse tout autant que le Nikon D4.

Samedi, 30.09.2012: Première rencontre avec la forêt pluviale de Masoala

Ce matin, je me lève très tôt, j'aimerais prendre quelques photos du lever du soleil, mais à cette distance du village de Maroantsetra, ce qui se présente à moi est bien plus intéressant... Les pêcheurs ramènent leurs prises de la nuit.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0892214001359816972-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0438192001359816992-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0357977001359817022-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0512607001359817037-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0138680001359817049-9210435179.jpg)

Cela semble être un travail difficile de ramener les filets à terre, qui semble être une affaire pour toute la famille. Les prises sont par contre bien maigre ce matin, quelques petits poissons par filet, pas beaucoup plus.

Le temps passe trop vite, je retourne à l'hôtel pour le petit-déjeuner.

A 7h30, on quitte l'hôtel pour le port. On embarque à bord d'un petit bateau à moteur, on charge encore les vivres pour le lodge ainsi que celle qui va nous faire la cuisine durant tout le séjour. A 8h, on quitte Maroantsetra. On passe d'abord par les canaux avant de rejoindre la mer.

143
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0567837001359817443-9210435179.jpg)

Une fois en pleine mer, on se rend rapidement à l'évidence, le carburant chargé pour le moteur ne doit pas être des plus propres. Régulièrement, les moteurs s'arrêtent, on doit alors sortir les bougies d'allumages et donner un coups de brosse métallique avant de les remettre et repartir. On répète l'opération environ toutes les 15-20 minutes. Après 2h passé en mer, on arrive au paradis:

144 Plage Tampolo Lodge
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0985884001359817618-9210435179.jpg)

Une grande plage de sable blanc bordée non pas par des palmiers, mais directement par la forêt pluviale. On nous explique que la forêt de Masoala est une des toutes dernières forêt tropicale allant jusqu'à la mer.

Vers 14h, on quitte le lodge pour une première balade dans cette forêt tropicale. On choisi un chemin dans la forêt longeant la mer. Le chemin est large et en excellent état. Assez rapidement, on se rends compte pourquoi le chemin est aussi large, on y trouve des traverses de chemin de fers et on nous explique que les français, du temps de la colonisation, avaient construit un petit chemin de fer dans cette forêt pour en facilité l'extraction des bois tropicaux...

Cette balade dans cette forêt est assez irréaliste. Dehors, la température atteint probablement facilement les 30°C avec une luminosité très forte. Dans la forêt par contre, ce sont d'agréable 24°C et il fait quasiment nuit. Le bruit des vagues sur la plage nous accompagne tout l'après-midi.

On ne voit pas tellement d'animaux en milieux de l'après-midi, mais on en trouve quand même:

145
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0108858001359818165-9210435179.jpg)

146 (à noter, 800iso, f/3.5, 1/25s pour se donner une idée de la luminosité)
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0250112001359818373-9210435179.jpg)

147 Guibemantis liber
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0357760001359818427-9210435179.jpg)

De temps à autre, une clairière nous laisse apercevoir la mer

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0141218001359818656-9210435179.jpg)

Avec l'humidité de la forêt, il y a des champignons partout

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0357807001359818725-9210435179.jpg)

Je trouve que le plus difficile dans cette forêt question photo, ce ne sont pas les animaux ou les plantes, mais essayer de prendre une photo qui montre la forêt elle-même, essayer de montrer à quoi elle ressemble. Il n'y a quasiment que les cours d'eau qui donne suffisamment de profondeur pour permettre une "photo paysage" dans la forêt. 

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0343801001359818858-9210435179.jpg)

A côté des clou de girofle et de la cannelle, on aperçoit également bien quelques orchidées:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0101123001359819075-9210435179.jpg)

152 Angrecum cesquipedal
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0826493001359819085-9210435179.jpg)

Il y a aussi des toutes petites araignées:

153
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0436822001359819134-9210435179.jpg)

Vers 16h, on atteint une belle plage qui invite à la baignade:

154
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0265422001359819223-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0981216001359819233-9210435179.jpg)

Malheureusement, la baignade est strictement interdite ici. Cette région fait partie du noyau d'un parc maritime international et la baignade ou une quelconque intervention y est strictement interdite.

On est de retour au lodge vers 17h. On nous accorde 1h de pause avant la balade de nuit.

La lumière de fin de journée plonge l'endroit dans une ambiance magique:

156
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0354581001359819458-9210435179.jpg)

Sur un arbre bordant la plage, je découvre une orchidée:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0866233001359819519-9210435179.jpg)

A 18h, c'est déjà le départ pour la première balade de nuit dans cette forêt. Normalement, lors d'une balade nuit, on devrait voir les lémuriens actifs de nuit, mais c'est la pleine lune et avec un ciel totalement dégagé, la nuit est trop clair, ce soir, on n'aura pas vu le moindre lémurien.

Par contre, il y a une foule d'autres choses à voir...

Des orchidées:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0833429001359820066-9210435179.jpg)

Des araignées:

159
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0407138001359820084-9210435179.jpg)

Des araignées à l'époque du mobile. Cette araignée-ci tisse sa toile entre ses pattes avant. Lorsque l'endroit ne lui plait pas ou lorsqu'elle est dérangée, elle replie sa toile et se déplace avant de la rouvrir:

160 Dynopis sp.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0325384001359820193-9210435179.jpg)

Des espèces de criquets:

161 Gryllus sp.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0851895001359820245-9210435179.jpg)

et même des grenouilles:

162
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0357176001359820270-9210435179.jpg)

On est de retour au lodge vers 20h pour le repas du soir. On a juste passé un après-midi dans cette forêt et l'impression était déjà très forte. Je sens que je ne vais pas vraiment pouvoir profiter de la magnifique plage, il y a trop à voir et à explorer. On se réjouit des prochains jours.

Merci pour le voyage. La faune et la flore sont superbes.  ;)

Les plages de ce coin de Madagascar sont splendides et la végétation luxuriante  (L) (L)
Y a-t-il possibilité de plonger dans les parages ?
Mimi la grenouille en   "w"

Superbes plages en effet  (L) 
et belle balade forestière !

Certainement frustrant de ne pas pouvoir piquer une tête dans un tel environnement  :'(

Très varié tout çà !
C'est sympa de pouvoir apprécier la flore, et la toute petite faune, tout aussi intéressantes que les grosses bêtes !

 La grenouille est toute mimi avec ses grands yeux  "w"

Et très rigolo cette araignée avec sa toile amovible, je ne savais pas que certaines araignées étaient capables de faire çà.

Ce voyage est bien agréable à suivre, merci pour le partage

L'ambiance est effectivement magique ! Adorable, la tite grenouille en 162 !  "w"

Quel carnet, des images colorées comme je les aime, une superbe qualité de photo, franchement ca donne envie de partir !!!!!

Merci Tcom, c'est hyper chouette !

La flore est vraiment riche, de superbes photos  :)

Vraiment passionnant tout ce carnet. J'adore ces araignées et en particulier la 153.
Et puis, les paysages font vraiment rêver en cette saison !

Merci pour tous vos commentaires.

samapi: je ne peux malheureusement pas te dire s'il est possible de faire de la plongée dans la région dans des bonnes conditions. Sur la plage devant les hôtel de la forêt de Masoala, il est en tout cas autorisé de faire du snorkeling, mais je ne sais pas pour la plongée.

Toujours aussi fabuleuses ces images de l'île rouge, je me régale!  (L)

Dimanche, 01.10.2012: Une journée dans la forêt de Masoala

On quitte le lodge ce matin à 6h. On embarque sur un bateau et on longe la côte un moment pour arriver au point de départ de notre balade en pleine forêt. Si la veille on découvrait cette forêt en prenant un chemin longeant la mer, aujourd'hui, on tente de voir à quoi ressemble cette forêt lorsqu'on prend un peu d'altitude.

Comme déjà observer dans la forêt sèche, la forêt est bruyante jusqu'à 9h puis devient très tranquille. Le contraste entre la forêt sèche de Kirindy et cette forêt tropicale luxuriante ne pourrait être plus grand. Les chemins sont en étonnamment bon état pour une forêt pluviale. Malgré la forte humidité, on ne voit à notre surprise que très peu de grenouilles et lorsqu'on en voit, elles sont minuscule (style 6-8mm de long). On nous explique qu'il fait encore trop froid...  

163 Plethodontohyla notosticta
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0210432001360096285-9210435179.jpg)

En plus de la chaleur et de l'humidité, le forêt nous isole bien du moindre petit courant d'air "frais", ce qui n'aide pas l'exercice à grimper les flancs dans ces collines. Tout à coups, on entend des cris strident juste derrière nous. On ne sait pas trop de quoi il s'agit, mais cela provient du haut des arbres. On rebrousse chemin pour tenter d'en savoir plus et rapidement, on tombe sur un groupe de Vari Roux perché très haut dans les arbres, quasi hors de portée des objectifs, mais bon, c'est une photo qu'il faut faire de toute façon:

164
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0107661001360096612-9210435179.jpg)

Le guide local nous trouve deux chaméléons:

165 Calumma parsoni
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0541766001360096880-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0090053001360096905-9210435179.jpg)

Plus loin, un groupe de Lémur à front blanc nous tient en haleine. Ils semblent prendre un malin plaisir à se placer de telle manière dans les arbres pour rendre la photo quasi impossible, mais dans une forêt aussi dense, ils ont un jeu facile et sont autrement plus agile parmi les branches que nous

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0051170001360097221-9210435179.jpg)

A part les lémuriens, on trouve également une grande variété d'insectes:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0136562001360097276-9210435179.jpg)

169
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0289511001360097291-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0962436001360097304-9210435179.jpg)

Avec l'humidité, on trouve également des champignons:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0235082001360097403-9210435179.jpg)

172
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0802209001360097416-9210435179.jpg)

Pour rendre une impression de cette forêt, comme la veille, une simple photo en pleine forêt semble quasi impossible telle la forêt est dense. Heureusement, il y a de temps à autre un cours d'eau donnant au moins un sujet à faire intervenir dans la composition:

173
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0153018001360097685-9210435179.jpg)

Vers 11h, on se prend une petite pause casse-croûte au milieu de la forêt. A en croire le bruit, il doit pleuvoir dehors, mais dans cette forêt, on est bien à l'abris. Après cette pause, aussi bien le guide local du parc que notre guide pour l'ensemble du tour font une découverte, un petit serpent qui semble être une rencontre rare à en croire leur réaction:

174 Liophidium sp.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0809600001360097925-9210435179.jpg)

Malheureusement, le serpent prends rapidement la fuite.

Après ce serpent, on enchaine encore avec deux autres rencontres

175 Un insecte bizarre
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0772973001360098003-9210435179.jpg)

et un tout petit chaméléon, Brookesia supersialis:

176
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0284173001360098035-9210435179.jpg)

Vers midi, on est de retour à la plage. On longe en direction de notre lodge et là, l'image de cette fameuse forêt de Masoala connue pour être une des dernières forêts pluviale de la planète à aller jusqu'à la mer prend un sacré coup. Durant les deux heures qu'on longe la plage, on passe pas moins de 5-6 lodges construites directement au bord de la plage. Pire, pour ressembler plus à "notre image" de plage tropicale, certains lodges ont planté des cocotiers.

M'enfin, deux photos prises durant cette balade le long de la plage:

177
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0469195001360098362-9210435179.jpg)

178
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0594646001360098374-9210435179.jpg)

On est de retour au lodge vers 15h pour un petit moment de repos. J'en profite pour un peu de snorkeling sur la plage de notre lodge, mais la marrée a passablement remué le sable et la visibilité n'est vraiment pas bonne.

A la tombée de la nuit, on retourne dans la forêt tropicale pour l'habituelle balade de nuit. On n'a déjà pas vu grand chose la veille en raison de la pleine lune, ce soir, on voit encore moins. Heureusement qu'il reste quelques insectes.

La fameuse araignée à l'air du mobile
179 Dynopis sp.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0070092001360098569-9210435179.jpg)



180
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0904794001360098612-9210435179.jpg)

181
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0214894001360098631-9210435179.jpg)


La journée dans la forêt de Masoala était vraiment fort intéressante, mais jusque là, les balades de nuit sont relativement décevantes.

Superbe les couleurs du serpent  (Y)
Et encore et toujours un superbe panaché lémuriens - caméléons (L) Un régal pour les yeux...

Quelle diversité !  (Y)

On continue de se régaler avec toute cette variété !
Un plus pour les photos d'insectes...qu'on a rarement l'occasion d'immortaliser (il est vrai que j'ai (aussi) un faible pour les insectes...)
Merci, c'est bien beau et çà fait rêver tout çà   :)

Quel festival d'insectes  (Y)
J'aime beaucoup l'ambiance de la 173. La forêt semble effectivement très dense.

Moi ce sont les petits champignons que je trouve joli  (Y)
En tous cas quelle diversité...

Merci pour ces commentaires. C'est vrai que la biodiversité dans cette forêt est incroyable, si on prend le temps de s'arrêter et d'observer également les petites bêtes. Pour les touristes "standard" qui ne veulent voir que les lémuriens et peut-être les caméléons, cette forêt est peut-être moins idéale.

Lundi, 02.10.2012: Forêt de Masoala

Après une bonne nuit de sommeil et un réveil un peu plus adapté à l'horaire vacances, on quitte le lodge à 8:30 pour une balade dans la forêt.

182 La plage du lodge
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0071856001360175555-9210435179.jpg)

Le guide local du parc nous présente le programme. On va se balader dans la forêt pour nous rendre à une chute d'eau. Le but n'étant pas tellement la chute d'eau peu spectaculaire, mais le chemin lui-même. Il précise qu'un groupe "normal" est de retour au lodge après 4h environ, mais on prends néamoins un pique-nique avec nous, ne sait-on jamais. Il nous recommande aussi de bien mettre de l'anti-moustique sur les jambes.

Le début de notre balade est peu prometteur. La forêt semble silencieuse ce matin, on n'entends ni oiseaux, ni insectes. Du coup, une toile d'araignée devient déjà un motif pour une photo:

183
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0785249001360175892-9210435179.jpg)

Sur les arbres poussent une variété incroyable d'orchidée, mais la majorité n'est pas en fleur. Le bois mort offre un biotope à beaucoup de champignons, des rouges, des blancs, des noirs. Mais la forêt reste silencieuse. On continue notre chemin, de temps à autres des ruisseaux sont à traverser.

Vers 10h, les premiers insectes font leurs apparitions. En fait, on se rends compte que dès qu'on s'arrête pour observer troncs ou feuilles de ce qui nous entourent, une foule d'insectes apparaissent.

184
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0637719001360176281-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0231239001360176295-9210435179.jpg)

Notre balade devient de plus en plus lente, on dirait qu'on avance plus que de plante en plante et à chaque fois, on se prend le temps d'essayer de faire les meilleurs photos possible.

Là, c'est peut-être le moment de parler un peu des conditions de prise de vue dans cette forêt bien sombre. Le point fort de Pentax n'a jamais été son AF et pour ces insectes, les défauts se manifestent clairement. Le Nikon du compagnon de voyage semble pourtant se battre tout autant pour trouver le point. Là, je dois bien dire que j'était content qu'on n'était que deux participants, et les deux intéressés aussi bien par la photo que par tout ce qui bouge. Car la technique qu'on a mis au point consiste à ce que l'un illumine l'insecte avec une lampe de poche à LED pendant que l'autre prend la photo, puis on alterne. Inutile de le dire, on n'avançait quasi plus.

Le guide nous accompagnant sur l'ensemble du circuit était ravi d'avoir des touristes qui arrivent aussi à s'intéresser à autre chose que les lémuriens.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0998376001360176993-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0540740001360177005-9210435179.jpg)

Si un des guides étaient ravi de notre intérêt pour la biodiversité de cette forêt, le guide local du parc quant à lui devait se dire que la journée allait être longue et avec cette équipe, les 4 heures habituelles pour cette balade ne vont jamais suffire. Je lui demande s'il guide souvent des groupes s'arrêtant à chaque insecte, il répond qu'on était le troisième groupe cette année.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0188112001360177247-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0792220001360177257-9210435179.jpg)

De temps à autre, il y a aussi des orchidées en fleurs

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0897613001360177281-9210435179.jpg)

Vers 13h, la sensation de la journée, un Eurycère de Prévost, un oiseau endémique de cette forêt de Masoala:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0568922001360177400-9210435179.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0530213001360177411-9210435179.jpg)

Après cette belle rencontre, et un oiseau qui ne s'envole pas tout de suite, on traverse une rivière suffisamment large pour enfin permettre une photo d'ambiance:

193
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0264526001360177504-9210435179.jpg)

Quelques minutes plus tard, on atteint la chute d'eau et en effet, non seulement c'est impossible à cadrer, mais avec la chute d'eau en plein soleil et les alentours dans l'ombre quasi totale de la forêt, la photo est impossible. On y prend une pause un peu prolonger et on y prend notre pique-nique. En temps normal il faut donc 4 heures pour un groupe "standard" pour l'intégralité de la balade, nous en 4 heures, on fait juste la moitié.

Après la pause, on reprends le chemin en sens inverse et l'étonnement du matin quant à la biodiversité rencontrée lors de cette balade ne s'arrête pas, bien au contraire...

194
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0352350001360177810-9210435179.jpg)

195
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0305755001360177822-9210435179.jpg)

196
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0500373001360177836-9210435179.jpg)

Quelle diversité !

Peux tu me dire ce que c'est sur la 194 s'il te plait ? Des mouches ?

Un rayon de soleil sur une feuille en contre-jours, il faut que j'essaie quelque chose:

197
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0092970001360177924-9210435179.jpg)

Ce qui m'étonne le plus, tous ces insectes, on a beau essayé de les chercher, temps qu'on marche, ils sont parfaitement bien camouflé dans ce sous-bois. Si on veut les voir, il faut vraiment s'arrêter et s'approcher des feuilles et observer.

198 Bupresdidae
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0590035001360178028-9210435179.jpg)

199
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0203280001360178042-9210435179.jpg)

Les fleurs sont au moins plus facile à voir que les insectes:

200 Colea sp.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0984959001360178077-9210435179.jpg)

Malheureusement, je ne peux pas te dire. Aussi bien le guide que le lodge avaient une bibliothèque relativement importante pour l'identification, mais ne ressemblait à ce qu'on a vu en 194.

Vers 16:30, on est de retour au lodge, fatigué mais la tête et les cartes mémoires remplies d'images d'une diversité impressionnante à laquelle je ne m'attendais pas. La balade qui devait durer 4h était finalement une excursion de 8h.

On se rend d'abord au bar du lodge pour un "débriefing"

201 Ciel menaçant
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0741232001360178557-9210435179.jpg)

On décide que la journée était déjà très bien remplie et ne pas faire la balade de nuit.

Les nuages se dissipent rapidement, c'est le moment parfait pour quelques photos de cette plage au coucher de soleil

202 Bungalow integré au paysage
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0743781001360178689-9210435179.jpg)

203
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0115447001360178713-9210435179.jpg)

204
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0393848001360178724-9210435179.jpg)

205
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0612124001360178738-9210435179.jpg)

206
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0368815001360178752-9210435179.jpg)

C'était encore une journée bien remplie.

De magnifiques photos de la biodiversité tout en couleur  :v:

Des paysages je retiens la 204  "w"

Etonnant tous ces insectes  :o (Y) Et il est très beau cet oiseau: Eurycère de Prévost  (L)

Quelle couleurs magnifiques !
Les insectes ont la part belle, tous plus surprenant les uns que les autres.

Mais j'aime toujours autant ce ciel malgache si bleu, enfin quand il n'est pas coupé par les fumées de brulis.

Cest pas des termites volantes en 194?
l'Eurycère de Prévost  (Y) je ne connaissais pas cet oiseau (mais les connaitrais-je tous un jour  ::))

Joli paysage pour passer ces vacances  "w"

Très étonnant cet Eurycère déjà par la couleur de son bec mais aussi parce qu'il ressemble pas mal à un oiseau de la famille des toucans. Probablement de la simple convergence écologique (?).
Super paysages également!

Superbes paysages !  (L)

Merci pour vos commentaires.

Mardi, 03.10.2012: Dernier jours dans la forêt de Masoala

On quitte le lodge à 8:30 pour une ballade non loin du lodge. On emprunte d'abord le sentier des palmiers, on y découvre une multitude d'espèces de palmiers, certaines endémiques de la forêt de Masoala. La forêt est à nouveau calme ce matin. Heureusement, certains animaux se découvrent relativement facilement:

207 Phelsuma gutata
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0536767001360354755-9210435179.jpg)

Pour d'autres, c'est déjà nettement plus difficile, cette grenouille mesure tout juste 6mm de long:

208
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0570843001360354922-9210435179.jpg)

On nous explique que pour observer les grenouilles, on est encore un peu tôt dans la saison, il fait encore trop froid...

La forêt pluviale prend ce matin son nom un peu trop à la lettre, il pleut durant 2-3 minutes, toutes les 10 minutes. La pluie semble déranger les animaux, car à part la grenouille et le gecko, on ne verra rien sur cette balade. Vers 11h, on atteint la plage, une belle plage de sable, mais sous un ciel menaçant:

209
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0352663001360355277-9210435179.jpg)

La météo est vraiment très variable aujourd'hui, le ciel peut être aussi menaçant que sur la photo 209 et à peine 10 minutes plus tard:

210
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0173432001360355516-9210435179.jpg)

Avant de se refermer à nouveau

211
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0139051001360355534-9210435179.jpg)

Même si la mer ferait bien envie de piquer une tête, on se trouve à nouveau dans une zone de protection maritime importante et la baignade est interdite. C'est bien dommage, les alentours des différents rochers doivent certainement être bien intéressant pour les poissons

212
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0800866001360355705-9210435179.jpg)

Pour le retour au lodge, on longe la plage. Les moments secs et ensoleillés se ralongent, mais les courtes pluies s'intensifient également et évidemment, on croyait être en mesure d'avoir les habits secs à retour au lodge. Il n'en sera rien, une forte pluie nous atteint juste 2 minutes avant d'arriver au lodge, on a beau presser le pas, on arrive complètement trempe.

L'après-midi, on nous propose de refaire une sortie, mais avec la météo instable et les animaux qui ne veulent pas se montrer par un temps pareil, on préfère un peu de repos avant d'affronter la suite du programme.

Un carnet toujours aussi haut en couleurs et en diversité  (Y)   (Y)   (Y)

Merci

Mercredi, 04.10.2012: Transfert Masoala - Andasiba

Toutes les bonnes choses ont une fin et aujourd'hui, on quitte ce petit coin de paradis avec sa biodiversité incroyable.

La nuit était assez mouvementée et on craignait un peu le transfert sur la mers aujourd'hui pour rejoindre Maroantsetra. Au petit matin, c'est un soleil radieux et quasi pas un seul nuage qui se présentent à nous. On quitte cependant le lodge à 7h du matin, non seulement pour avoir de la réserve pour le vol en début d'après-midi, mais la mer serait moins agitée également. On atteint Maroantsetra à 9h30.

On se balade dans la ville et sur le marché et vers 11h, on rejoint l'aéroport pour le checkin. On espère quitter Maroantsetra à temps pour que notre "programme spécial" décidé pour le dernier jours de ce séjour reste faisable. Le vol prend du retard, un passager a fait un malaise sur le vol l'amenant à Maroantsetra et un médecin doit d'abord monter à bord. Cela s'annonce mal, mais finalement, on quitte l'aéroport avec seulement 30 minutes de retards pour arriver peu avant 16h à Tana.

Il nous reste un jours complet sur ce voyage et le programme du voyagiste le prévoyait comme journée libre à Tana. Le guide local nous avait fait la proposition de passer cette dernière journée à visiter le parc national de Andasibe, à condition d'arriver à temps à Tana. Il est tout juste 16h lorsqu'on récupère nos bagages, le véhicule nous attend à la sortie, on devrait non seulement avoir le temps de rejoindre Andasibe, mais même de participer à la balade de nuit dans ce parc. On quitte donc Tana et sans faire le moindre stop, on atteint Andasibe à 18:50 et on prend nos chambres.

20 minutes après avoir pris nos chambres, on est prêt pour la balade de nuit. Le climat a bien changé, plutôt que le climat tropical humide de Masoala, on est ici en montagne et il fait tout juste 16°C, pire, l'air est très humide, la température ressentie est encore plus basse avec une telle humidité.

A Andasibe, la balade de nuit se fait directement le long de la route. La guide locale du parc semble avoir les yeux bien entrainer pour voir les petites bêtes dans une nuit pareil.

213 Phasme
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0061348001360435357-9210435179.jpg)

214
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0680882001360435443-9210435179.jpg)

215
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0276784001360435473-9210435179.jpg)

Ce qui nous étonne, à Masoala on nous disait que l'absence de grenouille s'explique par les températures encore trop fraiche. Ici à Andasibe, il fait facilement 8 à 12°C de moins, et on nous montre une grenouille après l'autre...

216
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0159441001360435521-9210435179.jpg)

Sur cette dernière, je me laisse même tenter par un portrait:

217
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0217479001360435549-9210435179.jpg)¨

218
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0717762001360435661-9210435179.jpg)

219
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0080526001360435677-9210435179.jpg)

220
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0120924001360435690-9210435179.jpg)

L'humidité élevée condense peu à peu sur nos habits, les 16°C se ressentent de plus en plus froid avec des habits mouillés, si bien qu'après 40 minutes, on abandonne cette balade de nuit pour retourner au lodge. On n'a peut-être pas vu de lémuriens, mais ce n'était pas une sortie pour rien avec autant de rencontres.

De retour au lodge, on se rends compte du voyage inhabituel qu'on avait durant ces quasi 3 semaines. Dans les différents campements et lodge, on était quasi les seuls hôtes. De temps à autres, on partageait l'hébergement avec l'un ou l'autre couple ou un autre petit groupe. Ici, on est en plein sur une des destinations touristiques principales, dans le resto de l'hôtel, il devait y avoir bien 3-4 groupes d'env. 30 personnes (par groupe). On ne fera pas trop longtemps ce soir, surtout que la journée était quand même longue.

Quels beaux yeux cette grenouille  "w" "w" "w" et il faut de bon yeux pour trouver les phasmes  (Y)

Très expressive, cette petite grenouille !  "w"

Incroyable ce pays qui reuni le Kalahri, la foret équatoriale et la caraibe! Superbe  :) !
Comme tout le monde, je suis particulièrement séduit par le fossa  "w" !

Tes macros de grenouilles sont fabuleuses surtout le portrait en 217 et 220!  (L) (L)

Quelle diversité :o
Ce pays est un joyaux "w" "w" "w"
Merci pour ce partage (Y)

Elle est vraiment belle cette grenouille  "w" (L) (L)

Toujours aussi beau ce carnet et en plus on y a apprend beaucoup de choses sur cette belle nature malgache ! Merci pour ces partages.

PS: c'est aussi une indication que l'on peut faire de l'animalier avec autre chose que du Canikon  ;D

Merci pour tous vos commentaires. Oui, cette île est incroyable, et ça ne sera pas ma dernière visite.


Voici deux ans environs, j'ai ajouté Nikon à mon équipement Pentax. Le but était avant tout un appareil bien plus réactif lorsqu'il s'agit de couvrir des évènements de sports ou des concerts. Pour le voyage, j'avais décidé de rester à Pentax, le poids et l'encombrement réduit (à part le 645D dont le poids atteint celui du D4) en font un compagnon idéal. J'apprécie le poids réduit aussi bien lorsqu'il faut faire le bagage à mains pour l'avions que durant ces nombreuses balades en forêt à Madagascar. Mais, je dois dire que dans ces forêts à Madagscar, je regrettais l'AF de course même en très basse lumière du D4.

Jeudi, 05.10.2012: Andasibe

C'est malheureusement le dernier jours à Madagascar de ce voyage.

Ça faisait longtemps que j'avais plus eu aussi froid en vacances durant la nuit. Au petit matin, il fait encore tout juste 12°C dans la chambre et avec un taux d'humidité de passé 90%, le froid se fait bien sentir. Ce matin, pas besoin de réveil, les indris s'en chargent aisément dès les premières lueurs matinales peu avant 6h du matin. Les habits que j'avais préparé la veille pour gagner un peu de temps le matin se sont gorgés de l'humidité dans l'air. Tant pis, de toute façon, si je sors des habits secs du sac de voyages, ils seront tout aussi trempe d'ici une demi-heure. J'enfile donc les habits humides, peu importe.

On quitte le lodge pour une balade matinale dans le parc national de Andasibe. On commence par nous montrer une orchidée:

221
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0222982001360611358-9210435179.jpg)

La guide locale, bien entrainée à trouver les lémuriens, nous demande de la suivre. On s'enfile à travers la forêt entre ronces et autres buissons jusqu'à ce qu'elle nous demande d'attendre. On reste planté là, au milieu de la forêt et on ne sait pas trop ce qu'on attends. Au loin, des indris chantent. Les chants se rapprochent et on se rend vite compte, que ce groupe doit être en train de venir tout droit sur nous. A priori, on ne pourrait être mieux placé, sauf que cette forêt très dense rend l'observation très difficile. De plus, les bêtes restent dans les branches tout en haut des arbres et avec un ciel couvert, il y a heureusement photoshop pour corriger les contre-jours.

222
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0883455001360612003-9210435179.jpg)

La guide nous montre une famille de Avahi Laineux Oriental en plein sommeil:

223
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0383113001360612133-9210435179.jpg)

Comme dans la forêt de Masoala, il suffit de prendre son temps pour voir les insectes:

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0924131001360612176-9210435179.jpg)

La guide locale nous trouve encore bien quelques lémuriens, mais ils sont soit bien trop loin ou trop à contre-jours pour tenter une photo, ou alors relativement proche mais porte un collier radio-émetteur pour les suivre à la traces. On nous montre encore quelques orchidées:

225
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0244379001360612381-9210435179.jpg)

226
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0137257001360612393-9210435179.jpg)

Sur le chemin de la sortie, on aperçoit un Coua de Reynaud dans le sous-bois. La photo est difficile, mais elle a l'avantage de bien montrer la difficulté dans une forêt aussi dense:

227
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0927759001360612476-9210435179.jpg)

Un petit aperçu du parc de Andasibe, qui comme à Masoala se fait à proximité d'un court d'eau pour avoir un peu de profondeur:

228
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0555079001360612522-9210435179.jpg)

Après cette balade de 3h, on retourne au lodge pour un bref repas de midi et on plie nos affaires.

Ce que le guide nous avait pas dit, c'est qu'après le repas de midi, on se faisait encore une dernière visite du parc national. On retourne donc à l'entrée du parc national de Andasibe, mais cette fois, on prend le chemin de l'autre côté de la route, on visite une petite réserve privée.

Un serpent nous attend déjà à l'entrée:

229
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0245573001360612713-9210435179.jpg)

A l'entrée du parc privé, on prend encore un guide supplémentaire. Cette fois, on bat tous les records, on est juste deux participants et avec nous, on a le guide de l'ensemble du circuit, la guide du parc ainsi qu'un guide de la réserve privée. En chemin, le guide de la réserve privée s'arrête de temps à autre et ramasse quelques feuilles bien choisies, sans nous dire la raison.

Le guide nous amène vers une première famille de indri. Il tends son bras avec les feuilles qu'il a ramassé et appellent les indri. Ceux-ci, comme d'habitude dans les plus hautes branches des arbres, ne réagissent même pas. Ils ne tournent même pas la tête. Le guide du parc voit que cette famille ne montre pas le moindre intérêt. On continue notre chemin à travers la forêt jusqu'à une seconde famille. Le guide recommence la même cérémonie, mais là, les indris tournent au moins la tête.

On nous dit que nos chances avec cette famille sont bonnes. Nous, on ne sait pas en quoi nos chances sont bonnes, mais on veut bien attendre et voir ce que signifie cette cérémonie. Le guide local agite les feuilles et appellent les indris. Après 5 minutes, le premier animal commence à descendre de quelques mètres le long du tronc puis s'arrête. Le guide tenant les feuilles nous indique où on doit se mettre, on s'exécute. Il nous demande d'être prêt à prendre des photos dès que l'indri continue sa descente le long du tronc.

Plus personne ne bouge et on s'observe tous mutuellement. Il ne se passe rien. Le guide agite de temps à autres les feuilles, l'indri regarde tour à tour les feuilles et les visiteurs. Après 10 minutes à s'observer, l'indri s'est assuré qu'il ne risquait rien et continue sa descente. Il s'arrête à ma hauteur et je me retrouve à tout juste 2m, là, il ne faut plus hésiter, les conditions de prises de vue ne seront jamais meilleurs

230
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0463689001360613468-9210435179.jpg)

231
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0547597001360613481-9210435179.jpg)

232
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0279285001360613492-9210435179.jpg)

233
(http://photo.colorsofwildlife.net/201302-0689963001360613502-9210435179.jpg)

Je ne savais pas ce que le guide local nous préparait, mais je ne m'attendais pas à une telle séance! Après les avoir cherché le matin et tenté de les prendre en photos parmi toutes les branches et en plus à contre-jours, voilà que j'en ai un à hauteur des yeux à même pas 2m de distance: génial!

On retourne à l'entrée de cette réserve privée et on quitte Andasibe à 15h avec une expérience inoubliable. Cette visite d'Andasibe n'était pas prévue au programme. Cette visite rapide nous a quand même permis trois balades dans ce parc national avec encore de jolies rencontres.

On retourne à Tana où on a encore le droit à une chambre pour se changer et se préparer pour le vol de retour. Un magnifique steak de zébu met un terme à notre voyage. Dans la soirée, transfert à l'aéroport pour le vol pour Paris à 1:30 du matin.

C'est ici que ce termine ce carnet de voyage sur un itinéraire peu habituel à Madagascar.

Merci à tous ceux qui ont suivi ce carnet jusqu'ici.

Et quelle manière de finir ce voyage  (L) (L)
Des indris à portée de main, ça n'arrive pas tous les jours  (Y) (Y)
Merci Dominique pour ce voyage atypique sur cette île envoutante  "w"

Magique la rencontre avec les indris  (L) "w" quel regard en 231  "w"
Merci pour ce carnet riche en decouvertes! Superbe  :f:...et le fossa  "k"

Merci pour ces commentaires.

Notre guide nous a vraiment bien arrangé ce dernier jours, terminer un si beau voyage par un indri quasi à portée de main, c'était juste parfait.

Magnifique regard pour terminer un magnifique carnet.

J'avais quelques à-priori sur Madagascar, tu les as tous levés !  ;)

Ah oui quelle magnifique rencontre pour cette fin de séjour et quel regard  "w" ça a du être un moment intense...

Superbe cadeau de départ ! Tu devais être sur un petit nuage !  (L)

Effectivement, les deux boitiers ne boxent pas dans la même catégorie  ;).
Un avis également sur l'efficacité du 60-250 f4 ? Est-ce que l'ouverture à 2.8 d'un 70-200 ne manque pas trop dans ces conditions forestières ?

Pour le 229, je suppose qu'il s'agit d'un ground boa ? http://photos.wildmadagascar.org/images/Ground_boa_227.shtml (http://photos.wildmadagascar.org/images/Ground_boa_227.shtml)

Pour les indris, c'est effectivement une sorte de climax pour un tel voyage. La dernière série est magnfique avec ces regards si particuliers.

Merci pour tout ce partage.

Très beau voyage avec une belle qualité photo en plus!
Joli de finir sur l'indri. (Y) (Y)

Superbe carnet en couleur la 233  "w"

On a vraiment eu la chance de voir énormément de choses, beaucoup de rencontres mais trop peu de rencontre avec la population fort accueillante. Pour couronner ce beau voyage, à notre tout dernière sortie, un indri à hauteur des yeux et quasi à portée mains. Après cette dernière rencontre, on retournait au véhicule le sourire d'une oreille à l'autre.

@lauritz: je ne regrette pas trop de n'avoir pris "que" le 60-250 comme télé en forêt. Je savais que j'allais passer une grande majorité de mes journées à me balader dans des forêts plus ou moins difficile à passer et humides. Dans l'idéal, j'aurais pris le Sigma 120-300/2.8 OS (sur le D800) voire le Bigma 50-500, mais ces deux variantes sont simplement trop lourdes pour être portée toute une journée dans une forêt tropicale humide à passer par dessous ou par dessus des branches et racines. A part ça, oui, tu as raison, il s'agit d'un ground boa en 229.

@Breizhoo: j'ai essayé de montrer les deux aspects, aussi bien la pression que subit la nature sur Madagascar que la biodiversité incroyable que regorge encore cette île. Si je devais t'avoir donné envie de visiter cette île par toi-même, vas-y plutôt aujourd'hui que demain.

Message reçu.
"Chérie, tu peux venir STP, j'ai une idée de voyage que je voudrais te proposer..."  ;D