Colors Of WildLife

Hier matin, la rivière Ewaso Ngi'ro a connu des crues exceptionnelles au point de détruire un camp de recherche et de mettre bon nombre de lodges et des campements sous les eaux. Pas de victimes humaines mais de gros dégâts matériels, principalement dans le camp de recherche de Save the Elephants créé par Iain Douglas-Hamilton.
Un appel aux dons a été lancé dès hier afin de reconstruire le centre au plus vite.
Save the Elephants se bat pour protéger les éléphants et lutter contre le braconnage, étudie la biologie des pachydermes et a mis en place un programme d'éducation pour venir en aide aux communautés locales.
J'ai eu la chance de rencontrer Iain Douglas-Hamilton et de visiter le centre de recherche le 13 février dernier. Ca fait vraiment bizarre d'imaginer qu'il est aujourd'hui détruit !
Si vous souhaitez en savoir un peu plus, n'hésitez pas à aller sur notre site :

www.afrique-horizons.org (http://www.afrique-horizons.org)

Et dans deux jours on sera à Samburu, espérons que ça le fasse...

On peut faire confiance à Tony et Simon pour savoir qu'elle sera la meilleure solution...

Oui j'imagine, de toute manière il n'y a rien d'autre à faire...

Voici des autres nouvelles
http://www.nation.co.ke/News/-/1056/873512/-/vr6ga0/-/index.html
http://www.youtube.com/watch?v=B_xHKMeJrsQ
C'est pas la joie  :(

hello everybody from the kenyan bush...
effectivement, nous avons eu vent des inondations exceptionnelles à Samburu (beaucoup de pluies aussi à Mara). En fait tous les camps situés le long de la rivière on souffert et tous ont fermé pour quelques temps, les dégats sont parfois considérables, des tentes emportées surtout.
Pas de soucis pour nos compagnons de voyages, Simon organise déjà le plan B, un transfert sur un autre camp côté Buffalo Spring.
Il n'y aura pas vue sur la rivière de votre chambre, mais nous serons dans le parc tout de même.
Pour info nous y avons vu une horde de 25 lycaons voici 3 semaines... et le beau temps semble revenu, voici (si ca passe) une image de la mascotte du Mara actuellement...

(http://photo.colorsofwildlife.net/201003-0466862001267788499-196201208202.jpg)

Jolie la mascotte  :) bigre... On change de camp ? Va falloir prévoir les bottes de pluie...
J'espère qu'on aura beau temps  :'(
Ne nous oubliez pas mercredi matin hein  ;)

Quelle belle mascotte

Vivement demain

Merci Tony pour ces informations...

La mascotte je pense qu'on l'a déjà adoptée... Magnifique  (L)

RDV mercredi matin...  ;)
Je n'ai pas encore fini ma valise... Va falloir prendre des bottes en caoutchouc... :(

A part ça sans déconner, pour vos safaris vous prenez autre chose que des souliers de rando bas?

Ben non

Si une paire de tongue pour la douche

Dans un premier temps non, mais Tony m'a quand même conseillé de prendre une deuxième paire de chaussure au cas ou les autres seraient mouillées...

En plus des tongues, une paire de sandales avec lesquelles on peut marcher dans l'eau...

Rassurez-vous....

Vous vous souvenez d'El Nino dans les années 90 je crois. Nous étions allés au Kenya juste après les grandes inondations, nous étions arrivés dans un lodge où nous étions les seuls....   tous avaient annulé leur voyage. Mais c'est sans connaître la débrouillardise des Africains.... Cette année-là, (à part les pistes complètement coupées) nous avions vécu un séjour formidable, sans personne sur les pistes....  ;)

Vous avez la possibilité de partir, alors partez et régalez-vous...

La mascotte vous attend.

 ;)

Et puis les photos de lions sous la pluie c'est génial  ;)

Et pendant ce temps-là des gens ont tout perdu !!!
C'est vrai que leur professionnalisme vous permettra sans doute de passer de bons moments à faire de jolies photos mais pendant ce temps-là, d'autres ont tout à reconstruire !

Tout à fait, faut relativiser.

Juste des infos récentes qui résument la situation dans le pays que vous allez très bientôt découvrir :

Fortes pluies et inondations au Kenya: six tués, 500 touristes évacués
NAIROBI - Des inondations dans plusieurs régions du Kenya, provoquées par des pluies torrentielles, ont fait au moins six morts et des dizaines de disparus, nécessitant l'évacuation par hélicoptères de plus de 500 touristes dans des parcs, selon la police et la Croix Rouge.

"Six personnes ont été tuées depuis hier (jeudi). Trois d'entre elles ont été emportées par les flots à Nakuru (ouest) et trois enfants sont morts à Marsabit", a indiqué à l'AFP un responsable de la police

Selon la Croix Rouge kényane, près de 500 personnes ont dû fuir leur maison devant la montée des eaux dans la région de Garbatula (est), où une centaine d'habitations ont été submergées.

"Nous avons reçu des informations sur des personnes disparues et près de 2.000 têtes de bétails emportés par les eaux. Les populations ont été prévenues de se réfugier temporairement sur des zones surélevées, car nous ignorons quand les pluies vont cesser", a précisé la source policière.

Selon une autre source policière, près de 550 touristes ont été évacués de leurs résidences et hôtels dans les zones touchées par les inondations.

"Ces touristes avaient réservé dans des hôtels à Samburu (sud) et Isiolo (centre). Tous sont sains et saufs et ont pu être évacués par hélicoptères", a expliqué cet officier.

La Tanzanie et la Somalie ont également été touchées ces derniers jours par des inondations provoquées par de fortes pluies. Dans l'est de l'Ouganda, près de 300 personnes sont portées disparues et plus de 80 ont été tuées en début de semaine dans un glissement de terrain provoqué par la pluie.

(©AFP / 05 mars 2010 17h01)

Après ça, pas forcément facile de relativiser...

D'accord avec toi Massago.
Qui va se dévouer pour expliquer calmement aux sinistrés qu'il faut relativiser sur un sort qui s'acharne actuellement sur les plus démunis !
Aussi merci pour ton site (en français SVP !) Je le mets dans mes favoris pour l'explorer un peu plus tard  (Y)

Merci Mondoro.
Nous allons essayer d'agrémenter notre site d'informations liées à ce qui nous paraît indispensable de communiquer et de partager. Nous n'avons pas l'ambition de changer le monde mais nous voulons participer à certaines actions car, comme tous ici, nous profitons des beautés de l'Afrique, des beautés qui risquent de devenir de plus en plus rares. Je n'ai vraiment pas envie un jour de me contenter d'animaux enfermés dans des grands ranchs privés.
Alors, il me semble décent de donner quelque chose en retour... Et indécent de fermer les yeux et de se taire !

Si nous voulons préserver cette faune unique sur cette terre magnifique, si nous voulons toujours en rapporter de belles images, il va falloir ouvrir les yeux, car au rythme où vont les évènements, la situation devient catastrophique!
Je pense qu'il n'est pas trop tard pour changer le cours des choses, chacun à notre niveau et selon notre coup de cœur.
Nous sommes si nombreux à aimer ce pays que rien n'est impossible! Non?  ;)

Kenya terre de contraste !
La première fois que j'ai visité les Réserves Nationales de Samburu et Buffalo Springs,
c'était en juillet 2006, la rivière Ewaso Ngi'ro était à un niveau que je qualifirais de moyen :

(http://www.digiteye.net/cow/ewaso/060714-18h29m11_L2K06664.jpg)


Mais pour mon second passage, en août dernier, elle était complètement à sec :

(http://www.digiteye.net/cow/ewaso/090810-12h32m53_L9K00483.jpg)


Quand j'y suis retourné en février dernier, son niveau était, jusqu'au 05 février, disons réduit :

(http://www.digiteye.net/cow/ewaso/100205-09h06m29_L2K29944.jpg)


Mais après une bonne pluie, le niveau avait sensiblement monté le 06 :

(http://www.digiteye.net/cow/ewaso/100206-16h08m04_L2K30127.jpg)




On a dû voir les mêmes !
Voilà une partie de la meute, photographiée le 07 février :

(http://www.digiteye.net/cow/100207-07h23m49_L3K07182.jpg)

A+ !

Que c'est intéressant de voir tous les visages de cette rivière!sympa d'avoir mis ces photos Msongo!!
Son niveau peut donc monter très vite?

Faut relativiser, dans le sens que nous sommes des chanceux, c'est ce que je voulais dire.

Merci pour les derniers témoignages, d'espoir de la part de Patchouli, et visuels de la part de Msongo.
Mon seul désir est la prise de conscience de nous tous vis-à-vis de ces contrées lointaines vers lesquelles nous aimons tant nous diriger.
Seul hic, c'est que ça se gâte terriblement et à un rythme devenu incontrôlable.
Alors que faut-il faire pour changer le cours des choses ?
Témoigner est déjà bien mais pas suffisant.
Bien évidemment, si l'on se contente de safari-photos à l'intérieur des parcs nationaux et des réserves, tout semble aller bien, surtout quand certains se vantent de les proposer hors des sentiers battus !!! Mais à la frontière de ces parcs, à l'extérieur de toutes ces réserves, quel avenir sommes-nous en train d'offrir à la "vie sauvage" ?
Quand on sait le nombre de pièges découverts dans le mara triangle (4176 en 2009 pour 198 arrestations), on peut commencer à s'inquiéter, donc à s'intéresser au sujet.
Alors en plus, lorsqu'une catastrophe naturelle vient s'ajouter aux difficultés des ONG qui oeuvrent sur le terrain, j'ai envie de dire qu'il serait bien de penser autrement...

Massago,il est urgent que l'on pense autrement!!!!et il n'y a d'espoir que si les gens se bougent!!!!!!!!!!!!!! :(

Population du Kenya.

1948:  5.4  millions d'habitants
1962:  8.6   "        "
1969: 10.9   "       "
1978: 14.8   "       "
.....

2006: 35   millions d'habitants.

soit un sextuplement de la population en 50 ans. En regardant la pyramide des âges on imagine la suite. Aucun espoir pour la grande faune en dehors des parcs.
S'il reste encore ces petites zones où la faune subsiste c'est parce que des touristes comme nous,  sont prêts à dépenser leur argent pour traverser la planète et venir les voir et parceque des réceptifs nous permettent de le faire.
Et même là, c'est insuffisant:

http://www.lematin.ch/flash-info/sciences-environnement/kenya-faune-masai-mara-decline-maniere-alarmante


"Penser autrement"? "se bouger"? vous pouvez préciser? ???

Teddybear, ce n'est donc pas connaître le travail de bon nombre d'ONG qui se battent comme des fous pour préserver la faune. Je ne vais pas toutes les citer ici.
Et quand je lis qu'il n'y a plus d'animaux en dehors des parcs, déjà là, c'est absolument faux !!! Il serait bon de se renseigner...
De plus, quand je lis que c'est seulement grâce aux touristes comme toi à priori prêts à dépenser des petites fortunes pour sauver la planète que les choses vont encore à peu près bien dans certains îlots de verdure, là, je m'aperçois qu'on ne fait pas partie du même monde.

Pour répondre à tes questions :
"Penser autrement" = ne pas se contenter de son seul plaisir perso et donc de s'interroger et de se préoccuper de l'avenir de ce que l'on a la chance d'observer en Afrique. Rien que d'en parler, d'échanger sur ce sujet, de partager nos craintes, ce serait un grand pas.

"Se bouger" = Participer à des actions au sein d'ONG, qui, dans un premier temps, peut être une petite contribution financière, mais aussi de prendre contact avec ces gens (la plupart sont des scientifiques européens, américains et kenyans pour le Kenya). C'est aussi d'en parler autour de soi, d'adhérer à une association, de réfléchir sur les solutions, de comprendre ce qui se passe. Il y a tellement à faire...

En fait, et pour résumer, c'est devenir ACTEUR au lieu de rester simple observateur.

Et c'est là que doivent intervenir les organisateurs de safaris. De permettre aux gens qui s'inscrivent à leurs safaris de savoir et de comprendre. Malheureusement, il est évidemment plus raisonnable de dire que tout va bien pour préserver un business juteux !!!

J'espère avoir répondu correctement à tes questions.
Si ce sujet est à polémique, j'aurais eu le mérite de l'avoir lancé car, encore une fois, j'aimerais que chacun prenne conscience de la fragilité des écosystèmes mais qu'il est vraiment possible de faire quelque chose. Si certains pensent le contraire, tant pis. Cela m'empêchera pas de continuer.

PS : D'après toi, pourquoi les masaï se sont-ils sédentarisés ?

Faut-il opposer actions caritatives et tourisme ? Les 2 sont bien utiles à l'Afrique en particulier lors de ce genre d'événement. A chacun suivant sa sensibilité et ses mobiles personnels. En tout cas c'est une question compliquée et en pesant les "pour" et les "contre" j'aurais bien du mal à dire ce qui en fin de compte a le plus d'effet positif sur les conditions de vie des habitants.

Jérôme

Quelques chiffres pour faire réfléchir:
Densité de population par km2 en Belgique: 342
                                          en France:    110
                                          au Kenya:      59
De quel droit leur reprocher leur croissance démographique?
Notre gestion de l'environnement, en Belgique en tout cas, est une course au bétonnage. Comment osons nous critiquer l'Afrique alors que l'Europe a si bien piller leurs ressources?
Au Kenya, comme partout ailleurs, la densité de population augmente surtout dans les villes, elles agissent comme un aimant.
Il ne resterait plus que 2000 lions dans ce beau pays, le guépard est certainement condamné à disparaître...
Penser différemment? Donner de l'argent aux ONG? oui... peut-être, mais cela ne changera malheureusement rien au fait que la croissance, qu'elle soit démographique ou économique est destructrice.
Et la faune et la flore en pâtiront.

Bien évidemment qu'il ne faut pas opposer le travail des ONG et le tourisme. Le Kenya a besoin de ce secteur d'activité. Mais admettons que le tourisme a aussi un impact négatif dans les réserves et parcs nationaux, en particulier à Masaï Mara dont voici quelques chiffres :
- en 1963, c'était la construction du 1er lodge à Masaï Mara (Keekorok), en 1997, il y avait 25 lodges permanents sans compter les camps permanents et temporaires aux limites de la réserve. Combien y a-t-il aujourd'hui d'infrastructures touristiques à Masaï Mara. Chacun y va de l'acquisition de son petit lopin de terre pour y implanter son campement ! Ah oui j'oubliais, dans le respect de l'environnement et en pratiquant l'écotourisme... Bein voyons, je les crois !!!
- 114000 visiteurs en 1980, puis 255000 visiteurs en 1990 !
- 17160 véhicules ont circulé dans la réserve en 1980, 33110 véhicules en 1990 !
- Il fut un temps, le hors piste était toléré, imaginez les dégâts sur la flore et le dérangement pour les animaux (guépards, lions, rhinos...).
- 44 villages masaï en 1950, 368 en 2003. Ne me dites pas que le tourisme n'y est pour rien, du moins indirectement et directement pour certains villages bien installés aux entrées des parcs.
Et on peut se mettre à parler des déchets et des décharges que certains animaux fréquentent près des lodges : babouins, hyènes, éléphants. A Amboseli, des éléphants sont morts après avoir ingurgité des déchets dans les décharges de lodges. A l'époque, fallait attirer les animaux près des lodges pour satisfaire les touristes. Du coup, éléphants et léopards sont devenus inféodés à ce qu'on leur donnait.
Vous savez sans doute que certains lodges continuent à nourrir hyènes, léopards et crocodiles !!!

Bon, j'arrête pour les chiffres car il y aurait encore beaucoup à dire. Je vais, cette semaine, faire un dossier sur le sujet et il sera en ligne sur le site de notre association.

Par contre, Jérôme, je ne vois pas le rapport entre le tourisme et ce genre d'évènement, car, au contraire, il arrive souvent que des séjours soient annulés à cause de ce type de catastrophe. Du moins, concernant Samburu, je ne vois pas ce que le tourisme va apporter comme aide puisque certains lodges sont fermés.

Tout à fait   (Y)



Il m'avait semblé lire comme un soupçon de reproche dans tes propos vis à vis des touristes qui contunaient à se préoccuper de leur séjour au Kénya alors que la population était durement touchée par les inondations. Peut-être ai-je mal compris. Je suis d'accord avec toi : la dernière chose dont a besoin le pays serait que les touristes le fuient du fait de ces événements. Sinon, c'est la double peine : catastrophe naturelle (ou sociale, comme il y a 2 ans avec les émeutes) suivie d'une catastrophe économique. Mon point était de dire que l'on peut tout à fait considérer le fait de maintenir son projets dans des passes difficiles comme une action de solidarité avec le pays touché...au même titre que l'envoi d'un chèque ou la participation à une action humanitaire.

Jérôme

Ce qui laisse sous-entendre que lorsqu'ils sont ouverts, une partie de l'argent dépensée (si petite soit-elle, et je le déplore) par les touristes bénéficie donc aux populations locales.


Agir certes, mais il ne faut pas non plus jeter l'opprobre sur les touristes, ils ne sont pas responsables de TOUS les maux du Mara.

De plus, je maintiens que "effectivement" certains camps particuliers, même leur but est à finalité commerciale, essayent de préserver au maximum l'écologie...



 

Shaba, la population locale, malheureusement une trop faible minorité, profite du tourisme par des emplois dans des lodges. Tous les employés des lodges ne sont pas que des gens de la ville. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Le fait est que la sédentarisation est presque imposée, d'où l'implantation de villages permanents à proximité des entrées de parcs et réserves. Donc, oui, une partie de l'argent dépensé par les touristes revient aux salariés et à ceux et celles qui vendent leurs produits dans des petites boutiques ou à l'entrée des parcs.

Bien sûr que certains, je dirais même presque tous aujourd'hui, tentent de réduire au maximum l'impact qu'ils peuvent avoir sur l'environnement. Mais la multiplication des lieux qui accueillent les touristes a, de fait, un rôle négatif sur la nature et les espèces. Et on ne m'enlèvera pas de l'idée que l'emploi des expressions "respect de l'environnement" et "écotourisme" est trop souvent abusif et sous-entend une technique commerciale qui marche très bien d'ailleurs. Ce que j'aimerais, c'est participer à l'un de ces circuits pour bien écouter le discours de ceux qui les organisent ou de ceux qui les guident... N'ayant pas d'expérience à ce sujet, je n'anticiperai pas.

Jérôme, je ne peux me permettre de faire des reproches à propos des touristes, je dirais même à propos de ceux qui aiment l'Afrique, qui aiment les animaux. Je vais de temps en temps au Kenya et donc je ne me considère pas en dehors de ce phénomène. La seule chose que je souhaite, c'est encore une fois la prise de conscience de tous. Je refuse de penser que toute tentative sera vouée à l'échec. Tout est question de mentalité. Pour preuve, la différence flagrante entre les populations de la région de Samburu et celles du sud Kenya vis-à-vis des conflits hommes / animaux.

Alors, est-ce que faire des safari-photos au Kenya permet de participer à la sauvegarde des espèces et à la protection de l'environnement ? Oui, un peu, par le biais des entrées de parcs. Mais sincèrement, je pense que le travail de certaines ONG aboutira toujours a un résultant plus probant.
C'est juste mon avis...

Juste pour info, quelques photos prises à Samburu après l'inondation.
Campements détruits, pont permettant le passage entre Samburu et Buffalo Springs disparu, animaux morts (vervet, dik-dik).

http://www.afrique-horizons.org/save-the-elephants.htm (http://www.afrique-horizons.org/save-the-elephants.htm)

J'aimerais tellement lire et entendre que quelques TO reverseront un peu de leurs bénéfices pour soutenir les populations touchées et la reconstruction de certaines infrastructures d'ONG. Je sais, je suis un grand rêveur ! Mais bon, sait-on jamais...

Merci pour le lien

 ;)

Pour info, quelques nouvelles de Samburu et plus particulièrement du campement de Save the Elephants, pendant et après les inondations. Reconstruction en cours et les travaux de recherche ont repris.

Pour plus d'infos et de photos, vous pouvez consulter notre site à la page : http://www.afrique-horizons.org/save-the-elephants.htm (http://www.afrique-horizons.org/save-the-elephants.htm)