Colors Of WildLife

Préambule

Nous avons découvert Colors of Wildlife il y a deux ans. Nous y avons passé des heures, à lire et relire les carnets de voyage de vous tous. Des heures qui ont finies par nous convaincre de nous lancer à notre tour dans le safari photo. Une première tentative avortée en 2008, et enfin, le 25 septembre dernier, le départ de notre belle aventure : 23 jours passés entre Cape Town et le Pilanesberg, avec étapes à St-Lucia, le Kruger et Sabie Sand. 23 jours magiques, faits de rencontres inoubliables. Une première pour nous, mais assurément pas une dernière.

Let's go !

Vendredi 25 et samedi 26 septembre 2009
Dole - Cape Town

Vendredi 25 septembre, 15h. Je sors du boulot, le train est à 16h. Le temps de claquer une dernière bise à Thalia (notre wild dog à nous), et Raymond m’emmène sur le quai de Dole City. José et Christelle nous ont rejoints, juste à temps pour voir Sophie arriver de Besançon. Ca y est, les vacances commencent ! Enfin presque ; Sophie doit encore terminer une discussion pro. Changement à Dijon, TGV pour Paris : la vrai classe, c’est que nous avons la voiture rien qu’à nous ! La traversée du bush parisien ne pose aucune difficulté, pas plus que l’enregistrement au comptoir d’Emirates. 21h50, comme prévu, on décolle. Arrivée prévue à Dubaï à 6h. Sauf que l’on avait simplement oublié de noter les 2h de décalage horaire. Nous arrivons donc finalement à 4h, les yeux légèrement brouillés par deux petites heures de sommeil à peine.

1. Le nouveau terminal de Dubaï, 100% dédié à Emirates
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L’aéroport de Dubaï est bondé de monde. Les horloges des allées sont estampillées de la marque Rolex : pas de doute, on est dans les Emirats ! 8h35 (ou plutôt 6h35), on embarque de nouveau pour notre dernière traversée, la plus longue : 10h pour rejoindre Cape Town, notre premier rendez-vous sud-africain. Le temps passera très vite : un petit-déjeuner, une couverture, et hop, la matinée se terminera têtes contre épaules, dans les bras de Morphée. Le temps d’admirer Zanzibar et les immenses étendues africaines, et nous voilà dans les nuages. Sous des trombes d’eau, nous posons nos premiers pas sur le sol africain.

2. Zanzibar, sous le soleil ...
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3. Cape Town, sous la pluie !
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Sylvie est là avec Hector et Clair pour nous accueillir, avec les cirés … Il nous faudra une bonne demi-heure pour rejoindre leur maison, avec notamment un passage devant le Township de Khayelitsha. Durant le trajet vers Noordhoek, notre lieu de villégiature, Sylvie prendra le temps de nous montrer la Table que nous parvenons à peine à détourer sous la brume, ou encore de tenter de nous prouver que l’océan est d’un bleu dure, ce que nous avons du mal à croire sur le coup … Allez, elle nous rassure en nous disant que le mauvais temps n’est annoncé que pour 24h. Lundi, c’est grand beau ! Arrivée chez Sylvie à 18h30 : il est temps de se rafraichir les aisselles, 36 heures après la dernière douche. Poulet grillé, puis séance de visionnage photo, et tout le monde va se coucher à 22h30. Fatigués, mais prêt pour le début de l’aventure.

Dimanche 27 septembre 2009
Cape Town : Water Front

Merci Hector ! Sylvie nous avait promis un réveil matinal, mais Hector était visiblement tenté par une grasse matinée. Du coup, réveil à 9h15, en pleine forme. Un long petit déjeuner plus tard, et nous partons pour le Waterfront.

4. Waterfront
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5.
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6.
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Un immense centre commercial face à la mer, très touristique mais d’un charme colonial certain. Sophie et Sylvie se laissent tenter par des colliers, Hector et Clair par des lampes de poche Disney. Le repas au Quay Four, sur le front de mer, sera un pur régal : On est charmé par le poisson du jour, excellent, alors que Sylvie craque pour le kilo de ribs … Amenés dans leur poêle de cuisson, ça fait envie ! Nous n’en revenons pas des prix : 10 euros les plats, 13 euros le Chardonnay (domaine Boschendal, ni plus ni moins qu’un très bon Saint-Aubin de chez nous), et 3,5 euros la pinte de Windhoek, excellente. Nous digèrerons tout ça à l’aquarium de la ville. La carte du Progrès nous dispensera du prix d’entrée : on aime ! Pour la visite, beaucoup de couleurs, des enfants ravis, et quelques belles sensations avec les requins, les murènes et les raies manta.

7. Poisson clown
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8. Murène
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9. Bernard l'hermite
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10. Quelqu'un a le nom de ce poisson ?
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11. Requin
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Il est déjà 18h30. Et comme nous avions promis à Clair une glace avant la fin de la journée, nous terminons chez Haagen Dazs. Il n’en fallait pas plus pour nous frigorifier définitivement. Hector le courageux, malade depuis le matin, commence à être de plus en plus fiévreux. Il est temps de rentrer. Nous terminerons donc la soirée tranquillement chez Sylvie, sans excès : les chiens se régaleront des « bones » du midi. Nous nous contenterons d’une salade dont Sylvie a le secret, arrosé d’un nouvel excellent Chardonnay : Backsberg 2006. Extinction des feux à minuit dix. Une belle première journée sud africaine !

C'est parti pour l'Afrique du Sud  :)

Superbe entrée en matière, j'en suis !

Eh ben ça y est... On a sauté le pas  (Y)
J'aime beaucoup le ton en tous cas... Prête à vous suivre...

C'est une rascasse volante (Pterois volitans).

Un nouveau carnet d'Afrique du Sud !! Super ! (Y)

Une nouvelle immersion sud africaine, dépaysante pour moi.
Nous n'avons pas été jusqu'au Cap et n'avons que transité par certaines villes, pour être au plus vite au milieu des parcs.

Des baleines, peut-être au Cap ?

Le poisson clown est mignon.

Gazelle

C'est bien la première fois que je lis un carnet sur l'AFS qui commence par une visite d'aquarium :), original (Y) (Y) (Y)

Par contre une constante se retrouve, la bonne bouffe et tout ce qui va avec ;D ;D

Il faut bien  ;)


Merci du tuyau !


Les baleines ne faisaient pas partie de notre objectif. Mais oui, on en verra tout de même une depuis le la plage, mais à 500 bons mètres. ce sera relaté dans le carnet à suivre !


 :D :D :D
C'est vrai, mais cela faisait tellement plaisir aux enfants !

En tous cas, merci pour tous vos commentaires. La suite arrive ... Conscient toutefois que photogéniquement, c'est pas grandiose, nous n'avons pas fait beaucoup d'efforts au Cap pour ramener de grands clichés ...

Lundi 28 septembre 2009
Tour de la péninsule de Cap

Sylvie bloquée du dos, Hector des bronches, la matinée sera consacrée aux soins. Ce qui permet de retraiter quelques photos et de compléter le carnet de voyage. Nous prendrons également le temps d’aller promener les chiens sur Longbeach. Baïkal, Brière, Zulu et Maya s’en donnent à cœur joie et se régalent de quelques morceaux de phoques pourris (gloups !) La promenade est des plus tonifiantes, tant le vent balaye la plage. Attention à l’appareil photo ! Nous ne le sortirons que 5 petites minutes, histoire d’immortaliser l’instant, et de tenter de capter les impressionnantes vagues qui viennent s’échouer sur la plage.

12.
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Retour au bercail, et départ pour le Pick and Pay, le centre commercial local. Ici, on invente de nouveaux métiers. Il ya le monteur de sac par exemple : une personne, noire de peau, est spécialement chargée de vider votre caddie, de décharger vos courses et de les ranger dans votre coffre. Bien entendu, vous ne fermez pas votre coffre vous-même, et vous laissez votre fidèle se charger de ranger votre caddie … Mouais, faut s’y habituer, car de prime à bord, c’est assez choquant. Mais c’est l’Afrique du Sud … Nous partons finalement sur le tard pour faire le tour de la péninsule du Cap. On a pris rendez-vous avec les babouins ! Dès le passage de la gate du Table Mountain National Park, le paysage change et passe au « fynbos » avec ses superbes protéa jaunes. Nous sommes aux aguets de la moindre apparition de baboon ! Mais nous roulons, nous roulons, sans apercevoir le moindre morceau de cul rouge. Jusqu’à l’arrivée à Cape Point. Un tour de Cable Car plus tard, et nous nous retrouvons en haut de ce point de vue tout bonnement exceptionnel : à gauche, l’océan pacifique, à droite, l’Atlantique. Un coin de bout du monde, avec ses falaises abruptes, sa mer déchaînée, un vrai paysage de carte postale.

13.
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14. A gauche, l'Indien, à droite, l'Atlantique
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15.
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16. Beaucoup de vent la haut ...
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Histoire de, on décide de terminer par le Cap de Bonne Espérance. Beaucoup moins spectaculaire que Cape Point mais c’est Hope Cape … et surtout, cela nous permet enfin d’apercevoir des babouins. Certes, ils sont loin. Même trop loin pour nos objectifs. Mais on les voit ! Et on verra aussi autruches, élan, et quelques dindes sauvages à tête bleue. Bref, une jolie fin d’après midi !

17.
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18.
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19. Premier animal rencontré ... Là, on se rend compte que la photo animalière, c'est pas si simple !!!
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20.
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De retour à la maison, je suis chargé de faire le braï. Beaucoup de pressions sur mes épaules au pays du barbecue … Je crois que je m’en sortirai pas trop mal, avec une cuisson certes un poil trop poussée en ce qui concerne la côte de bœuf, mais une boerevors (la saucisse locale) parfaite. Le tout arrosé d’un Alto Rouge 2007, assemblage de Syrah, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Merlot très tannique, parfait pour rehausser la viande. Et également un excellent avant-goût de ce qui nous attend le lendemain : Franschhoek et la route des vins …

Mardi 29 septembre 2009
La route des vins

24°C, un ciel bleu dure : la journée commence bien ! Comme d’hab, nous prendrons le temps le matin. Après le traditionnel bol de céréales-myrtilles-fraises-amandes, nous prenons la route des vins direction Franschhoek.

21. Vue de la Table depuis les hauteurs du Cap
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Rien d’extraordinaire sur le route, mais l’arrivée dans la Napa Valley sud-africaine n’a rien à voir avec son homologue américaine. Alors que nous avions été déçus il y a trois ans en parcourant les vignes au nord de San Francisco, nous tombons sous le charme de cette région enclavée dans la montagne, mais avec un vignoble en coteaux parfaitement entretenu.

22.
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23.
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Franschhoek est la ville française par excellence. Les huguenots, chassés de France il y a une paire d’année, y avaient installé leur QG. Résultat : une emprise française sur la majorité des sites, des noms de rue hexagonaux, et bien entendu, des vins très francisés. Nous déjeunerons dans une pizzéria du centre-ville, très touristique, avec une fois encore un rapport qualité-prix qui nous coupe le souffle. Puis vient le temps de la dégustation. Sylvie nous a choisi le domaine Haute-Cabrière. La dégustation commence par un assemblage de Pinot noir (60%) et Chardonnay (40%) qui ne nous séduit pas vraiment. Nous préférons de loin le 60% Chardonnay, 40% Pinot Noir, sans être totalement emballé. Les rouges nous conviendront finalement mieux : le Sauvignon rouge est honnête, alors que le pinot noir, vieilli en fût de chêne, se révèle très convainquant. On regrette néanmoins de ne pas avoir pu goûter un 100% Chardonnay ou un vrai Shiraz. Peut-être pour plus tard ? Comme dit Sylvie, « vous resteriez 10 jours de plus, on aurait le temps d’en voir d’autres ! » le retour se fera par la Baden Powell Drive, une route inconnue de Sylvie : une vraie route touristique pas connue des touristes ! Un long passage à flanc d’océan avec une mer déchaînée et du sable volant, puis de nouveau une brève apparition devant le Township de Khayelitsha. Comme le premier jour. Sauf que cette fois-ci, nous sommes sur une route qui surplombe le bidonville. Les shacks (ces cabanes faîtes de tôles ondulées et autres matériaux de récupération) s’étendent à perte de vue. Impressionnant. Flippant aussi.

24. Photo volée, prise en conduisant, du Township de Khayelitsha
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Le retour à la maison se fait vers 19h. Tout le monde est exténué. Un petit Wok de légumes et poulet, servi avec un multi-cépage 2004 de chez La Motte ( cuvée Millénium), tirant tout de même à 14,5° ! Sublime de finesse. Puis au lit, demain, dernière journée au Cap, et encore beaucoup de choses à découvrir !

Peut-être plutôt des pintades casquées....

J'embarque immédiatement pour ce nouveau carnet en ADS.

 ;)

Heu oui oui, c'est ça, des pintades casquées !!! C'est le début du voyage, on n'avait pas encore acheté notre guide des animaux d'Afrique !

Mercredi 30 septembre 2009
Pingouins !

Comme d’hab., nous allons traîner toute la matinée ! Une petite sortie au Pick and Pay pour Sophie et Sylvie, moi, je garde Hector et je traite quelques photos. Le décollage n’aura lieu que sur les coups de midi trente. Direction Bouders Beach et ses pingouins. Un petit arrêt sur la route pour admirer une baleine qui s’amuse au milieu d’une mer toujours aussi déchaînée. Il faut dire que le vent est énorme aujourd’hui. La baleine est loin, très très loin, on ne s’attarde pas. Arrivée à Boulders, nous prenons notre Wildlife Card, qui nous permettra de pénétrer dans tous les parcs d’Afrique du Sud durant une année. Sait-on jamais ? On accède à Boulders par un petit sentier balisé autour duquel commencent déjà à se prélasser quelques pingouins. Puis vient la plage, avec la colonie au grand complet. Ils sont 3 000, et se prêtent allègrement aux objectifs des photographes. Le vent et le sable ne nous retiennent pas très longtemps.

25. Notre premier pingouin
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26. La plage de Boulders
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27.
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28.
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31. Une petite chenille à la sortie
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L’après midi sera consacré au centre historique du Cap. Une découverte pour Sylvie qui n’y a jamais mis les pieds. Greenmarket (marché aux puces local, transformé progressivement en marché de souvenirs pour touristes), la cathédrale Saint-Georges (où officiait Desmond Tutu), Government Avenue et ses écureuils, le tout sous un beau soleil. Pas question néanmoins de sortir l’appareil photo. On ne se sent pas en complète insécurité, mais tout de même … Pour terminer la journée, Sylvie nous propose une promenade en voiture le long de la côte. Magnifique ! La montagne d’un côté et les maisons en cascade, la mer de l’autre : Camps Bay, Hout Bay … un vrai coin de paradis, qui aurait mérité plus d’attention, et quelques arrêts photos prolongés.

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Mais nous n’avions malheureusement plus le temps. Car ce soir, nous sommes attendus au restaurant. The Foodbarn. Un resto tenu par un chef français, à deux pas de la maison de Sylvie. Ce chef officiait auparavant à La Colombe, resto chic et réputé de Constantia. On comprend pourquoi : Sophie se rappellera longtemps de sa crème de parmesan aux truffes, et moi de mon carré d’agneau rosé à souhait : « Gob Smacked ! ». Nous terminerons le repas par un Klein Constantia, le vin de dessert préféré de Napoléon. Un muscat de Frontignan parfaitement maîtrisé. Bref, une fin en apothéose concluant un séjour au Cap que nous n’oublierons certainement pas. Retour au bercail, dodo, et demain, départ pour Santa Lucia. Sans guide cette fois.

Ouh la la la la ! Maddy tu vas te faire allumer  ;D  ;D
Ce ne sont pas des pinguoins mais des manchots
Manchots du cap en l'occurrence bien sympas  ;)

J'en ai déjà pris une première avec les dindes, j'encaisserai aussi avec les pingouins !!!
Très très désolé pour ces lamentables erreurs !!!

Dire qu'il y a tous les oiseaux et les antilopes qui vont suivre : j'ai pas fini de m'emmêler les pinceaux moi !!!

Trop de bonne bouffe et trop de bons vins, tout cela nuit au bon fonctionnment de tes neuronnes :P

J'aime bien la chenille :)

Jeudi 1er octobre 2009
Cape Town – Santa Lucia

Grosse journée de transit prévue aujourd’hui. Pour notre dernier jour au Cap, Sylvie nous a préparé un english breakfast. Nous ne le savions pas, mais cela constituera notre seul repas du jour … Il est désormais temps de quitter Cape Town, à regret. Nous avions encore tant de choses à découvrir : la Table (impossible d’y monter durant notre séjour, trop de vent), le quartier historique du Cap, Stellenbosch, Constantia, la route des jardins, les plages côtières, les town ships … Le temps de dire au revoir à Sylvie et nous voilà parti pour Durban avec Kulula. Décollage supersonique, pour nous retrouver au dessus du Cap, cette fois-ci par beau temps ! La mer, la montagne, les lacs, la ville : absolument fabuleux vu du ciel.

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2 heures plus tard, nous atterrissons à Durban, prise du 4X4, et route vers Santa Lucia. Pas de temps à perdre, nous avons trois heures de route et il est déjà 16h. Trop pressés de partir, on en oublie de consulter le manuel du 4X4 : la position automatique n’est pas enclenchée, et il me faudra gérer cette boîte manuelle jusqu’à la fin du voyage, car pas question de s’arrêter sur l’autoroute. Un 4x4 en boîte manuelle et une conduite à gauche à appréhender en même temps, pas simple ! D’autant plus qu’un vrai déluge commence à s’abattre, et ce n’est que le début ! Tant bien que mal, nous parvenons à prendre la bonne direction. Sophie sert les fesses, trouvant que j’ai parfois tendance à retrouver mes réflexes d’européen en me déportant sur la gauche … Or, sur la gauche, il y a des gens qui marchent. Oui, oui, sur l’autoroute, ils sont comme ça ici ! Bref, après 3h de conduite plutôt stressante, une pluie qui a redoublé et la nuit qui est tombée, nous sommes pressés d’arriver à St-Lucia. Nous prenons la bonne sortie, mais nous ratons la bifurcation à Mtubatuba. Certains de notre route, nous nous engageons pour nos 30 derniers kilomètres sur une voie complètement déserte, dans le noir le plus total. Je ne vois plus grand-chose, et après avoir tenté de les éviter une bonne partie du temps, je ne peux plus rien faire pour ses pauvres crapauds qui viennent s’exposer sous mes pneus. Ces 30 kilomètres sont interminables, et sans panneaux indicateurs, nous restons confiant (enfin, on essaie), jusqu’à ce que nous arrivions au panneau « Vous entrez dans la réserve animalière de Hluhluve ». Petit coup d’œil sur le plan : on est à l’opposé de là où on devrait être ! Et hop, rebelote pour les 30 km dans l’autre sens, en sachant qu’on a toujours les 30 pour Santa Lucia, et qu’il est 19h30 ! Je suis cette fois-ci sans pitié pour les pauvres crapauds. Vidés, nous rallions enfin notre destination. Il est 20h45, et nous n’avons rien mangé depuis le matin. Mais nous n’avons ni l’envie, ni le courage de ressortir. Avec fierté, Sophie sort de son sac deux sachets de pâtes chinoises, que nous avalerons dans notre splendide chambre de l’Avalone Guest House. Sans mentir, je les ai adoré ces nouilles ! Vannés, nous nous écroulons en espérant que la journée suivante serait meilleure.

37. Repas frugal de nouilles chinoises !
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Vendredi 2 octobre 2009
Santa Lucia

Ploc, ploc, ploc … et ploc, ploc, ploc … Sans arrêt, ou presque, la pluie s’est abattue aujourd’hui sur la baie de Santa Lucia. Pas de quoi tempérer nos ardeurs, et c’est donc avec un appétit de photographes voraces que nous mettons notre réveil à 6h45. Le petit dej de l’Avalone est gargantuesque, et c’est l’estomac plein comme un hypo que nous nous dirigeons sur la « Main Beach ». Une petite balade matinale pour patienter, notre croisière sur la baie débutant à 10h. Cela nous permettra de vivre notre première grosse sensation ; au détour d’un chemin parallèle à la plage, je suis intrigué par une trace sur le sable. C’est énorme. Même dans Jurassic Park, il n’y en a pas de telles. Oui, ce sont bien des empreintes d’hippopotames. Gloups ! Pourvu qu’il n’y en ait pas dans le coin : il parait que les hypos tuent chaque année plus d’hommes que les lions …On immortalise l’instant en comparant notre empreinte de pied à celle du pachyderme, avant de l’apercevoir, lui le molosse au pied de plomb.

38.
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Ouf, il est derrière la berge ! Toutes ces émotions nous font quelque peu oublier l’heure, et on doit désormais se dépêcher pour ne pas rater l’embarquement. On croisera sur la route quelques « Vervet Monkey » (notre bouquin sur les animaux  d’Afrique est en anglais …), et 5 minutes de plus de perdues pour les photos.

39.
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Le bateau nous a attendus, nous pouvons donc tout de même embarquer. Pour 2 heures de croisière fantastique. Certes, la pluie est toujours là, mais qu’importe. Nous savons que nous ne ferons pas les photos du siècle aujourd’hui, mais ce que nous voyons suffit à notre bonheur.

40. Histoire de planter le décor ...
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Une famille d’hippopotames, d’entrée, avec le petiot occupé à mâchouiller quelques brindilles. Puis un croco, et un autre, encore plus gros. Et un « African Fish Eagle », majestueux en haut de son arbre. En tout, nous compterons une bonne trentaine d’hyppos, pas très actifs, peu de crocos finalement, mais une belle colonie d’oiseaux de pêche : « african spoonbill », « pied kingfischer », hérons gris, « great egret », « white breasted cormorant », « southern masked weaver » … Pas de grands souvenirs photographiques, mais de belles rencontres, assurément.

41.
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42.
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44.
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46.
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47.
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Nous déjeunons au Quaterdeck Seafood Grill, avec calamar et langouste au menu. Pas top. Le temps de rentrer nous sécher rapidement à la guesthouse, et nous repartons en fin d’après midi pour une petite balade à pied au cœur de la mangrove. Encore des hyppos au programme, et d’autres oiseaux : « woodland kingfischer », « red capped robin chat », « dark capped bulbul », et quelques autres non référencés dans notre guide.

48.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0551231001256245821-8816517143.jpg)

49.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0517579001256245858-8816517143.jpg)

Avant la tombée de la nuit, nous croiserons également quelques impalas exhibant leurs cornes parfaitement symétriques. Puis un phacochère ? Sophie semble persuadée d’en avoir aperçu l’arrière train. Cet animal que nous traquons depuis le matin se ferait-il un malin plaisir à nous narguer ? Rira bien qui rira le dernier …

Superbe cette 37 qui colle parfaitement au récit
L'Aventure, avec un grand A.....

Quand tu dis pas de grands souvenirs photographiques, je ne suis pas d'accord l'African Fish Eagle, là sous là pluie, est une superbe image, comme les rencontres avec les hippos (42)

Encoreeeeeeeeeeeeeeeeee  (L)

L'océan à flanc de falaise... C'est toujours un plaisir d'observer la fougue de ses vagues, la couleur bleutée de son eau.
Bien sympa la rencontre avec les manchots...
Dommage pour Table Mountain, ce sera l'occasion d'y retourner!

Olàlà... Oui, Hluhluwe est complètement dans la direction opposée de St Lucia. :P
De plus de nuit, cette route n'est vraiment pas évidente.

Cap sur le Kwazulu Natal!

Très agréable le ton de ce carnet.

Simba

Le pygargue sous la pluie ;D ;D quelle tronche, bien moins majestueux que d'habitude (Y)

C'est vrai que le pygargue  ;D il est moins majestueux trempé  ;) joli photo en tous cas
Le bébé hippo est trognon et l'expression est bien saisie
Dommage toute cette pluie  :(

Vous avez amenés vos chiens depuis Dôle  ???

Faute avouée ...  ;)

Non, non, rassure-toi ! Mais nous avons une amie qui habite au Cap et qui nous a hébergé durant notre séjour. Et elle a juste 4 chiens !!!

L'Afrique sous la pluie présente un autre ................. Charme  ???

En tout cas cela permet des images différentes.....

 ;)

Samedi 3 octobre 2009
Imfolozi

Wonderful day ! Aujourd’hui, nous entamons notre première vraie journée de safari. La météo annoncée ne nous incite pas à nous lever de trop bonne heure. Bien nous en prends, puisqu’à 7h15, c’est sous une légère bruine que nous déjeunons … La poisse semble nous poursuivre. Jusqu’à notre départ tout du moins. Car miracle, le soleil apparaît dès les premiers tours de roue pour le parc de Hluhluwe-Imfolozi. Finalement, la journée sera magnifique. Arrivés à la gate à 9h, nous prenons la direction d’Imfolozi. Un peu au pif … 4 zèbres vont constituer notre première rencontre. Puis se succèdent des cohortes d’impalas et autres antilopes aussi gracieuses les unes que les autres, et quelques gnous.

50.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0183771001256306508-19325349211.jpg)

51.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0074726001256307195-19325349211.jpg)

52.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0330367001256306607-19325349211.jpg)

Nous quittons la « main road » rapidement pour un chemin plus chaotique. Au loin, se dessinent quelques masses dans le paysage : ce sont nos premiers rhinos. Les appareils sont froids, mais se réchauffent très très vite ! Ca crépite, on ne sait jamais, peut-être que nous n’en reverrons pas de la journée ? Même réflexe avec notre première girafe, avant de croiser un 4x4 qui nous promet des lions à 300m. Vu l’attroupement de voitures, effectivement, on le croit ! 1 lion et 5 lionnes se reposent à flanc de montagne, à 100 mètres de nous. C’est un peu loin, mais c’est suffisant pour nous procurer une première grosse émotion. D’autant plus que l’on ne s’attendait pas à voir de lions à Imfolozi, les guides nous indiquant une population inférieure à une centaine de têtes dans ce parc. La journée débute bien !

53.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0871274001256306632-19325349211.jpg)

54.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0627399001256306726-19325349211.jpg)

55.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0648558001256306751-19325349211.jpg)

De hides en view point, nous apercevrons ensuite dans la matinée des oies, quelques rhinos bien cachés, une famille de babouins effrayée par notre voiture, et, bien entendu, beaucoup, beaucoup d’antilopes (je dis antilopes, car nous ne sommes pas assez experts pour pouvoir distinguer les différentes races ...) dont nous ne nous lasserons jamais d’admirer la grâce. Jusqu’à ce que … là, derrière les buissons, dans l’eau, un phacochère ! Le temps de garer la voiture dans le bon sens, et … plus rien. Disparu. La malédiction est sur nous. Quand pourrons-nous enfin capter ce fascinant goret ??? La pause déjeuner se fera au spot de Sontulli. Un croco à l’affût dans le bas de la rivière sera notre unique observation méridienne. Le sandwich avalé, nous reprenons notre périple avec la rencontre avec notre premier nyala. C’est grand un nyala ! Quelques dindes, un gnou, pas mal de rapaces (aigles ?) puis nous montons en haut d’un plateau. Le miracle se produit : trois phacochères, à moins de 50 mètres et en parfaite position de shoot s’offrent à nous. Enfin !!! L’objet de nos désires est là, puis encore là, 100m plus loin avec une famille au grand complet. Nous en verrons finalement tout l’après midi, pour notre plus grand bonheur ! Un après midi d’ailleurs plutôt calme, avec de longues périodes vierges de toute observation. Mais tout de même une grande rencontre : 4 rhinos en train de prendre leur bain, à moins de 5 mètres de nous. On entend leur souffle. D’ailleurs, les deux autres voitures garées devant nous sont prises en grippe par les pachydermes qui n’hésitent pas à jouer du sabot pour intimider les dérangeurs. Cela fonctionne, et les deux véhicules préférent s’éclipser. C’est donc seuls que nous assistons à leur bain de boue, aussi impressionnant qu’émouvant.

56.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0412270001256306916-19325349211.jpg)

57.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0372455001256306940-19325349211.jpg)

58.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0575001001256306964-19325349211.jpg)

Plein d’images, aussi bien dans les boitiers que dans les têtes, nous nous apprêtons à regagner la gate. Le soleil commence à fléchir, les couleurs virent au jaune. Les impalas deviennent d’un orange sublime, alors que nous croisons de nouveau nos lions, quasiment au même endroit que le matin même. Nous terminerons notre journée avec la rencontre d’une colonie de girafes (une dizaine) et une grande famille de babouins affairés dans une séance de dépouillage en règle.

59.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0198500001256307016-19325349211.jpg)

60.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0288095001256307040-19325349211.jpg)

Enchantés par notre premier safari, c’est avec le seul regret de ne pas avoir croisé d’éléphants que nous quittons Imfolozi. Mais comme la chance est avec nous aujourd’hui … nous en croiserons une famille entière 500 mètres après avoir quitté la gate, le long de la route nationale ! Une dizaine de colosses de toutes tailles ! Les appareils photos ne sont pas réglés, la lumière est basse, donc pas de grands clichés souvenirs. Peu importe, ils étaient là, et nous aussi …

61.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0522015001256307084-19325349211.jpg)

Des images plein la tête, nous rejoignons Santa Lucia pour un braï dans notre guesthouse. Rapidement avalé, nous regagnons notre chambre pour le traitement des photos et l’écriture du carnet de voyage. Il est maintenant 22h30, et il est temps de s’endormir : demain, retour à la mangrove et aux hippos, avant la grande aventure du Kruger …

Très beau game drive, riche en rencontres (Y) (Y) 3 big five dans la même journée (Y) (Y)

Je retiens particulièrement le bain des rhinos, tu n'aurais pas un plan plus large?

Tu as l'air obnubilé par les phacos et tu ne nous mets même pas une photo (N)

Des dindes ??? Tu es sur ;D

Vivement la suite.

Oui, nous avons vraiment adoré ce drive. Magnifique réserve que celle d'Imfolozi.
Pour les rhinos, non, pas de plan plus large. On n'était trop près ...
C'est vrai ça, même pas une photo de phaco !

Allez, en voilà une :

62.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0596815001256329528-8816517143.jpg)

Heu les dindes, oui oui, je suis sûr, c'étaient les même que celles du Cap  :D :D :D

Belle journée !!! (Y)

Dimanche 4 octobre 2009
St-Lucia

« Cloudy ». Une fois n’est pas coutume, le ciel n’est pas avec nous aujourd’hui. Nous allégeons donc notre programme. De toute manière, Sophie a la crève depuis hier soir, elle n’a rien dormi de la nuit, donc inutile de trop charger la mule. Nous ne ferons donc pas Hluhluwe, préférant pénétrer de nouveau dans la mangrove de St-Lucia, paysage que nous ne reverrons plus d’ici la fin de notre périple. Pour changer, nous choisissons un trek à pied, en autonome. Partis pour une heure, nous mettrons trois bonnes heures à rallier l’arrivée, nous perdant dans les multiples chemins. A notre actif, pas mal d’antilopes, des zèbres, des gnous, une course poursuite entre phacochères et bushpigs, des pintades (et non des dindes  ;)), des chenilles, et … une multitude de cloportes énormes, qui font bondir Sophie à chaque détour de chemin.

63.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0705597001256372284-8816517143.jpg)

64. La verdure, ça change !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0584080001256372334-8816517143.jpg)

65.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0046086001256372389-8816517143.jpg)

66. Les amies de Sophie ...
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0380764001256372446-8816517143.jpg)

67. Des arbres qui piquent, comme ceux de tcom !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0867371001256372598-8816517143.jpg)

Bref, une balade tranquille, pas rassurante au début (« KZNNCS accepts no responsability for any death » qu’ils marquent sur le panneau de départ du trek !), mais finalement très agréable. Nous terminerons la matinée par un détour sur les plages de Santa Lucia pour aller mater les crocos, les pélicans et quelques magnifiques toucans perchés dans les arbres en pleine dégustations de chenilles.

68.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0942652001256372646-8816517143.jpg)

69.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0306702001256372685-8816517143.jpg)

De retour à la guesthouse pour déjeuner, nous passerons un bon moment à capter le balai aérien d’un guêpier afféré sur son nid.

70.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0864767001256372729-8816517143.jpg)

Une petite sieste plus tard, nous avons rendez-vous à 16h sur le quai pour notre seconde croisière « hippo-croco ». Le temps était tellement pourri la première fois que nous nous sommes décidés à remettre le couvert. Ce n’est que guère mieux aujourd’hui, mais au moins, il ne pleut pas … Nous commençons par l’observation de plusieurs piafs : pied kingfischer, giant kingfisher, grey heron, little egret, et un nouvel African Fish Eagle : un peu moins pataud sans pluie !

71.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0797939001256372813-8816517143.jpg)

72.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0226164001256372843-8816517143.jpg)

73.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0860028001256372873-8816517143.jpg)

Nous poursuivons avec une colonie de guêpiers occupés à construire leurs nids, et enfin notre premier croco. Ce sera d’ailleurs le seul de l’après midi. Un peu plus loin, nous atteignons le repère de notre première famille d’hippos. Toujours aussi pâteux, ils sont néanmoins un peu plus actifs que le matin. Ca baille, ça joue, ça plonge … pour le plus grand bonheur de nos lorgnettes ! Un petit conseil : ne pas rester derrière un hippo lorsque le besoin d’expulser le superflu de son repas se fait sentir !!! Éclaboussures assurées …

74.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0095766001256372959-8816517143.jpg)

75. No comment !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0792055001256373038-8816517143.jpg)

Retour à la guesthouse vers 18h30, et repas brésilo-portugais au Braza : Un super plan, et sans aucun doute notre meilleur repas à St-Lucia. Snails pour commencer pour Sophie, bœuf style « fondue bourguignonne » pour moi, puis un stirloin steack pour madame et une brochette de viandes absolument divine pour moi. Le tout arrosé d’un Bushendale Chardonnay splendide acheté au surpermarché d’à côté. Nous partons sur ces excellentes notes de St-Lucia, ravis de notre passage dans ce coin perdu d’Afrique du Sud absolument superbe. Demain, décollage pour Joburg, destination Kruger : on a hâte !!!

Impressionnant la 74  (Y)
Et 75, effectivement, no comment  ;D

74 (L) (L) (L) superbe


Heureusement avec cette photo tu rattrapes les erreurs d'identification ;D ;D
Ton cloporte, m'a tout l'air d'un bousier, le toucan est  un calao, crowned hornbill, je pense et ton guêpier est un tisserin, spectacle weaver.

A part ces détails tout baigne ;), la suiiiiiittttte.

Pas de problèmes de caries le 74 :) :)

Et heureusement qu'il y a des naturalistes bien meilleurs que moi sur ce forum  ;)
Bon, je vais encore tenter de faire quelques efforts pour m'améliorer !!!

Lundi 5 octobre 2009
St-Lucia - Kruger

Grosse journée de transit aujourd’hui. Donc lever de bonne heure, et départ à 5h45 pour l’aéroport de Richards Bay, à une heure de St-Lucia. Nous atterrissons à Johannesburg à 9h30. Le temps de checker les mails au hot spot WIFI de l’aéroport, et nous embarquons dans notre nouveau véhicule, un Honda CRV. Direction le Kruger ! La route est longue, mais excellente. Monotone durant 2 heures, puis vallonnée à l’approche de Nelspruit. Nous atteignons Malelane Gate à 16h. Pas de temps à perdre, nous n’avons que 2h pour atteindre le camp de Skukuza, situé à 61 km. Autant dire que notre première immersion dans le Kruger s’est faite au pas de course ! A 40 km/h, difficile de voir un animal au milieu du bush … Ceci-dit, nous aurons toutefois la chance de voir, en si peu de temps, pas mal d’oiseaux dont un aigle brun et un bateleur côte à côte sur une branche d’arbre (superbes !), différentes antilopes, des grand koudous, des girafes et … un 4/5. Comprenez 4 des big 5 : pas mal pour un safari express ! En entrant dans Malelane, nous avons effectivement croisé nos deux premiers buffalos : à 200 bons mètres de nous, mais déjà très impressionnants. Puis quelques éléphants, des rhinocéros noirs (alors que nous n’avions vu que des blancs à Imfolozi), et un lion et ses deux femelles se prélassant sur un rocher, là encore beaucoup trop loin de nous pour en profiter pleinement. Et comme en plus nous roulons au pas de course … Finalement, nous rallions Skukuza dans les temps, 10 minutes avant la fermeture du camp. Notre lodge est superbe, avec vue sur la Sabie. Quelques courses, un resto rapide, puis dodo. Demain, safari matinal puis réserve privée. En espérant que Sophie ira mieux, c’était encore une journée galère pour elle avec une grippe tenace qui l’empêche de profiter pleinement des vacances …

76.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0617377001256461122-8816517143.jpg)

77.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0276507001256461145-8816517143.jpg)

78.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0779064001256461165-8816517143.jpg)

79.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0107672001256461190-8816517143.jpg)

80. Photo quelconque, mais si quelqu'un peut m'identifier la race de cette antilope ...
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0845947001256461217-8816517143.jpg)

81. Nos premiers lions du Kruger. Bien trop loin pour nos lorgnettes !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0853367001256461246-8816517143.jpg)

82.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0676333001256461276-8816517143.jpg)

On en veut encore et encore. Quel partage dont on ne se lasse aucunement.
La suiiiiite comme dirait Zabi.

 C'est un raciphiphère de Steenbock, en bref une steenbock ;)

N'importe quoi Zab  :P

C'est un Raphicère champêtre - Raphicerus campestris ou encore steenbok en anglais

Ha oui j'oubliais, carnet très agréable, de bien belles photos avec un + pour la 74  (Y) (Y)

Spectacled weaver en 70 = tisserin à lunettes

Ouaouh, j'avais du retard

La 74 est superbe et la lumiere sur la 77 est bien agréable

Sinon la 73 est une belle image pour moi,

Bravo !

Un grand connaisseur de raphicère champêtre ce Vinny  ;)

Toujours de belles images sur ce fil.

 ;)

Merci à tous pour vos commentaires, et pour les identifications d'espèces !
Allez, la suite ...

Mardi 6 octobre 2009
Kruger – Sabie Sand

Quelle journée ! Il y a des moments dans une vie qui valent d’être vécus. Ce mardi 6 octobre 2009 restera assurément dans nos mémoires. Souhaitant profiter au maximum du Kruger avant de nous rendre en réserve privée à Sabie Sand, nous nous levons à 5h. A 5h45, nous sommes devant la gate, appareils photos en bandoulière. Nous avons un peu plus de 100 bornes à faire pour rallier Orpen Gate. Le soleil est de la partie, et nous débutons notre trip avec quelques buffalos aperçus au loin. Puis, enfin, tout près, des éléphants ! Nos vrais premiers éléphants tout proches. Une maman et deux de ses garnements, dans une belle lumière. Clic-clac Kodak !

83.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0232621001256504815-8816517143.jpg)

Les rencontres sont riches en ce début de matinée : hippos, une multitude d’oiseaux et d’antilopes, koudous, zèbres, une grande famille de girafes (13), un croco, des phacochères, … le tout dans une excellente lumière de début de journée.

84.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0841687001256504865-8816517143.jpg)

85.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0445063001256504946-8816517143.jpg)

86.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0541061001256504980-8816517143.jpg)

87.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0907968001256505025-8816517143.jpg)

Nous nous attarderons également longtemps sur une famille de babouins, dont les jeunes aux tronches de grand-mère juvéniles nous ferons passer de jolis moments photographiques. Rencontre insolite également avec une tortue, que l’on n’aurait pas soupçonné trouvé à pareil endroit, en plein milieu d’une zone aussi aride. Nous croiserons également notre première autruche dans le Kruger, et au loin, deux énormes « southern ground-hornbill ».

88.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0957020001256505079-8816517143.jpg)

89.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0530445001256505111-8816517143.jpg)

90.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0228620001256505133-8816517143.jpg)

91.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0081323001256505155-8816517143.jpg)

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Les nombreux arrêts nous ont fait perdre du temps, et c’est avec une heure de retard sur notre programme que nous arrivons à Orpen. Un ranger nous aiguille pour nous rendre à Sabie Sand. Une heure et demie de chemins de terre plus tard, et quelques passages insolites dans des villages africains isolés de tout, nous arrivons dans la réserve privée de Sabie Sand et au Nkhoro Bush Lodge. Accueillis comme des princes, nous sentons rapidement que le luxe est à portée de main. On en est même quelque peu mal à l’aise. Notre suite est sublime (rien que 4 douches dont 2 extérieures …), l’endroit est splendide, avec une piscine à débordement donnant sur un « water hole » où viennent s’abreuver impalas, phacochères, kudus, et même éléphants. Je profiterai de cette vue durant une partie de l’après midi, seul au milieu de la piscine, pendant que Sophie se repose et continue de soigner son rhume, entaché d’une migraine … 17h, le tam tam sonne, c’est l’heure de notre premier drive ! Nous embarquons dans notre 4X4 ouvert avec Greg, notre ranger, pour un safari de 2h30. A peine sortis, nous passons devant un magnifique aigle martial, splendide sur sa branche, qui nous gratifiera d’un envol à ailes déployées impressionnant. Puis un lion et sa lionne, comme ça ! A 30 mètres de nous, et ça ne pose pas de soucis à notre ranger de couper le moteur. Hallucinant !!! Et ce sont nos appareils photos qui en profitent. Un aigle martial et un couple de lions en 10 minutes, le drive commence fort … il finira en apothéose.

94.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0780788001256505361-8816517143.jpg)

95.
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96.
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Après une petite pause devant une marre à hyppos, Greg reçoit un appel d’une autre jeep : leos !!! Première, deuxième, nous voilà partis à la chasse au félin. La jeep écrase tout sur son passage pour nous retrouver au beau milieu du bush, très loin des sentiers battus. C’est certains que seuls, nous ne serions jamais arrivés ici. La lumière devient basse, mais le spectacle est au RDV : une mère léopard est là avec ses deux rejetons, en train de déguster quelques restes d’impalas. Nous sommes à 5 mètres à peine, nous n’en croyons pas nos yeux. C’est madame qui déguste, et pas questions pour les minots de toucher à sa pitance : elle le leur fait comprendre avec autorité. Les petits doivent prendre leur mal en patience … Puis soudain, l’un des deux se dresse. Il semble attiré par un bruit lointain. Ni une ni deux, le voilà en haut d’un arbre, imité trois secondes plus tard par le frangin. La mère, elle, n’a encore rien vu venir. Elle comprend le danger lorsqu’à 3 mètres d’elle, surgit une hyène affamée. Il ne lui faut pas deux secondes pour remballer la marchandise et rejoindre ses bambins en haut de l’arbre. Laissant au passage quelques restes à la hyène, histoire que tout le monde soit satisfait de l’instant.

97. Lumière vraiment limite, mais superbe moment !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0198383001256505541-8816517143.jpg)

98.
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99.
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100.
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101.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0121315001256505673-8816517143.jpg)

Nous laisserons alors tout ce petit monde finir la journée, alors que la nuit a commencé à tomber. Dans le 4x4, ca cause dure durant le retour ! Tout le monde commente à sa manière ce qu’il vient de vivre. Il fait désormais nuit noire, et nous arrivons à notre lodge pour la soirée. Mais Greg a senti quelque chose. Nous aussi, et cela devient de plus en plus prenant. Une putréfaction d’animal faisandé depuis un moment. Le 4x4 s’engouffre une dernière fois dans le bush, à la lumière de ses phares. Nous croisons une lionne à 2 mètres, Greg ne s’arrête même pas ! Et pour cause : 100 mètres plus loin, l’odeur devient intenable : un buffle est là, affalé sur le sol, et six lions (2 mâles, 4 femelles) en font leur festin. Nous nous garons à 4, 5 mètres au plus. Eclairés par les phares, les fauves sont un peu surpris. Nous n’en menons pas large sur notre siège : ca gronde, ça grogne, ca craque (hum, le bruit des os …) Ces nounours jaunes que nous avions observés jusqu’à maintenant serait-ils de véritables prédateurs ? Nous comprenons désormais pourquoi ils sont surnommés « roi des animaux ». IMPRESSIONNNANT, pour ne pas dire TERRIFIANT. L’adrénaline monte encore un peu plus lorsqu’un septième lion souhaite se mêler au festin. Visiblement, celui-ci n’a pas participé à la chasse, et les 6 autres le lui font très rapidement comprendre. En un fragment de seconde, les deux males se rebiffent, la poussière vole, les rugissements deviennent graves : le dernier venu baisse pavillon, et se couche à deux mètres de la meute, regardant ses congénère se rassasier. Ouch ! Quel instant !

102.
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103.
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104.
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105.
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C’est plein d’émotions que nous retournons au lodge pour un rafraîchissement bienvenu. Avant d’enchainer par notre premier boma. Celui-ci sera quelque peu gâché par une espèce de mal-être que nous avons du mal à dissimuler. Les blancs assis, les noirs au service ...  Décidément, nous avons du mal à nous y faire. Clou du spectacle, un chant zoulou entamé par les serveuses pour célébrer l’anniversaire d’une résidente. A voir la mine de ces pauvres femmes, un mélange de honte et de tristesse, nous sommes limite écœurés. C’est avec ce sentiment mi figue mi raisin que nous rentrons nous coucher. Nous ne résistons pas à la tentation de visionner les photos du jour, malgré l’heure tardive. Et c’est avec plein d’images « jaune bush » que nous fermons les yeux, et la perspective de remettre le couvert le lendemain. Vivement le réveil …

WAOOOOOHHHHH (L) (L) (L) (L) (L)


Les spécialistes de Sabi Sand vont certainement te donner le nom de la femelle léo ;)

Le festin nocturne est terrifiant, effectivement et c'est sans le son ni les odeurs ;)

Evidemment les léopards...  (L)  (L)  (L)

Superbe mise à jour. Vos rencontres sont de plus, très bien narrées ; le repas des félins la nuit : on s'y croirait.

La rencontre avec la famille léo : waouhhhhhh.

 ;)

Ah la vache!!!! De sacrées rencontres  :o
Dans le désordre... Les attitudes des vervets sont à croquer  (L)
L'oeil mi-clos de la 83 me fait fondre...
Les léopardeaux... Ben suis fan hein!!
Le vert va effectivement très bien aux zèbres...
Un festival!!! Un festival!!!

J'allais oublier... La 74 avec ce bâillement à se décrocher la mâchoire  ;D
Et bien sur comme les autres le bain des rhinos  (Y)

Quelle journée à Nkhoro  (L) (L)
Le léo qui va mettre sa prise à l'abri et surtout le repas des lions dans le noir, ça a du être très fort ces moments-là !

Pour l'aspect "Les blancs assis, les noirs au service ...  ", je pense qu'il ne faut pas tomber non plus dans l'excès de culpabilité.
S'ils avaient été blancs, qu'auriez-vous pensé ? sans doute quelque chose du style 'ils pourraient faire travailler les gens du coin', non ?
Ces gens-là travaillent et gagnent leur vie plutôt mieux que les autres.
Ca m'est arrivé de manger dans des restos 3* (en France) et, là aussi, il y avait des serveurs qui étaient debout (certes ils étaient blancs, encore qu'il devait y avoir aussi des noirs, mais qu'est-ce que ça change ?).

Ce mardi 6 octobre est effectivement gravé dans nos mémoires à jamais ! Tout comme le mercredi 7 d'ailleurs, mais ça, c'est pour dans un instant  ;)
Nous ne nous étions pas préparé à vivre de tels moments. En fait, on a vraiment été surpris de pouvoir approcher les animaux d'aussi près. Ce fût vraiment, vraiment fantastique ...

Sinon, pour en revenir à ma remarque sur notre malaise à Nkhoro et le commentaire de ViBra, je sais que ce forum n'est pas fait pour entretenir ce genre de discussion. Mais ce carnet de voyage est aussi un carnet d'humeur que nous avons enrichi au jour le jour. Les textes ont été écrits chaque soir, et peut-être ai-je fait ressortir un peu trop mes émotions le soir du 6 octobre. Mais si je l'ai fait, c'est véritablement parce que que je ressentais ce malaise. Je crois aussi que dans n'importe quel autre pays d'Afrique, je n'aurais pas senti ce mal-être. Mais en Afrique du Sud ... Désolé ViBra, mais il m'est très difficile de faire la comparaison avec nos serveurs costume trois pièces de nos restos 3* ...

Allez, sur ce, chacun se fait ses opinions, chacun ressent les choses à sa façon, et encore une fois, là n'est pas le sujet. Je tente de poster la suite du récit dans la soirée ... Pfiouuuuuu ... c'est long à trier les photos !!!

Encore merci à tous pour vos commentaires, c'est toujours très agréable !

Tu as raison, l'humeur est un élément essentiel dans un voyage.
Ce n'est peut-être pas le bon fil, mais il me semble qu'on peut aussi discuter sérieux sur COW.

C'est bien là le truc. Si on fait preuve de respect, et je suis sûr que c'est le cas, ils font très bien la différence entre un touriste et un colon des anciens temps. Dommage que vous ayez été mal à l'aise car je pense qu'eux ne partageaient pas ce sentiment.

Comparaison sans doute poussée, mais pourtant, je pense que si ressentiment il y a, c'est plus dû à l'écart de niveau de vie qu'au poids du passé (auquel nous n'y sommes pour rien).

Allez, place aux photos !

Mercredi 7 octobre 2009
Sabie Sand

Cette réserve est complètement dingue ! Comme la veille, Sabie Sand nous réserve en ce mercredi 7 octobre des rencontres extraplanétaires. Réveillé à 5h, c’est avec des yeux encore un peu englués que nous montons dans notre jeep. Le brouillard matinal ne laisse pas présager des grandes photos, mais c’est avec entrain que nous partons pour notre premier drive de la journée. Greg a repéré un autre buffle chassé par des lions. Arrivés sur les lieux, ils ne sont plus que deux à s'occuper d'une carcasse déjà largement dépouillée. Nous nous postons une fois encore idéalement pour observer la scène. Il est tôt, le brouillard est dense, mais qu’importe. Le moment est une nouvelle fois magique et inoubliable. Peut-être encore plus fort que la veille, de nuit. Le brouillard ajoute quelque chose de plus. Deux hyènes sont également au RDV. Elles se montreront néanmoins moins intrépides que la veille avec le léopard. Le chacal, en revanche, aussi fluet soit-il, tentera sa chance par moment, parvenant parfois à s’approcher à moins de 3 mètres de son festin virtuel.

106.
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107.
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109.
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110.
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111.
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Le drive commence bien, et nous repartons dans le bush sous un soleil qui fait son apparition progressivement. Il se lève définitivement lorsque sur notre route, se prélassent une meute de lionnes, en pleine sieste. En s’approchant, nous constatons qu’il s’agit en fait d'une seule lionne, les autres étant des lions juvéniles. La lumière est parfois superbe, et c’est avec grand plaisir que nous nous amusons à tirer leur portait. Sur le départ, nous croiserons la lionne qui frôlera notre voiture, donnant à Sophie quelques frissons …

112.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0917328001256588274-8816517143.jpg)

113.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0313199001256588332-8816517143.jpg)

114.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0033938001256588360-8816517143.jpg)

115.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0162800001256588384-8816517143.jpg)

116.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0370248001256588411-8816517143.jpg)

La suite du trip fait étape devant une femelle éléphant morte depuis quelques jours. Une hyène en fait son festin, alors qu’une bonne cinquantaine de vautours et un affreux marabout attendent leur tour. Ambiance assez particulière, mais on adore !

117.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0875265001256588587-8816517143.jpg)

118.
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119.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0042468001256589416-8816517143.jpg)

120.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0970372001256588555-8816517143.jpg)

121.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0735726001256588469-8816517143.jpg)

122.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0777063001256588648-8816517143.jpg)

123.
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Le temps de prendre les quelques clichés, Greg est appelé à la radio. Leo à nouveau en vue ! C’est du bol ou bien ? Arrivé sur les lieux, nous faisons la connaissance de « Safari », une femelle de 16 ans bien connue du coin, car borgne d’un œil. Nous la suivons dans ses déplacements, avant qu’elle ne se poste sur un promontoire pour observer un troupeau d’impalas. On sent dans son regard que certains lui font envie. Les impalas, à 100 mètres, ne la quitteront pas des yeux. Encore un instant magique.

124.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0468952001256588734-8816517143.jpg)

125.
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126.
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Nous conclurons ce nouveau splendide drive avec une rencontre de deux buffles, pas forcément photogéniques, mais ce sont les plus près que nous ayons vus jusqu’à présent. Le retour au lodge se fait donc dans la bonne humeur, et c’est avec excitation que nous repartons une demi-heure plus tard pour le « bush walk ». Armés de « gun », notre ranger nous fait parcourir le bush à pied, nous montrant quelques détails invisibles à bord du 4X4 : la reconnaissance de traces de hyènes, les arbres à amarula, les trous de mangoustes, les ossements de koudous, les terriers de tarentules … Nous ne croiserons aucune bête, mais nous en tirerons beaucoup d’enseignements.

127. Il ne reste plus grand chose du buffle croisé la veille ...
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0466804001256588885-8816517143.jpg)

L’après-midi sera consacré à la sieste et à la piscine. Nous avons déjà hâte d’être à 17h … Ce dernier game drive du soir se révélera pourtant moins spectaculaire. On devient difficile ! Tout de même, notre première rencontre avec un troupeau d’une quinzaine d’éléphants.

128.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0056138001256588948-8816517143.jpg)

129.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0611423001256588972-8816517143.jpg)

Puis 8 lions et lionnes près d’un point d’eau, visiblement repus et décidés à siester. Nous les suivrons ensuite de nuit, jusqu’à l’approche du lodge de Chitwa Chitwa. Les lions sont aux aguets, un impressionnant groupe d’éléphants étant en train de boire au water hole. La rencontre entre les deux big five n’aura jamais lieu, mais l’instant fût bon à vivre.

130.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0122463001256589052-8816517143.jpg)

131.
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132.
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133.
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134.
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135.
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136.
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La suite, vous la connaissez : retour au lodge, boma ... Dodo de bonne heure, décharge des cartes photos : demain, dernier drive à Sabie Sand, avant le départ pour Manyeleti : la réserve a subi un important feu de bush dans la journée, on ne sait pas ce que nous trouverons là bas. Wait and see …

Encore une superbe journée riche en observations  (L)
Sabi Sand est fidèle à sa réputation  (Y)

Fieeeewww !! Ca c'est de l'observation !
Je ne saurais choisir, toutes belles ou surprenantes  (Y)

Une ambiance automnale, des observations majeures (L) (L) (L) (L) du tout bon

Oh mais que voilà de bien jolies rencontres... Les lions dans la brume ont du charme, portrait d"éléphant (129), la hyène le nez en l'air... Safari qui année après année semble avoir fait fi de son handicap  :)
Tout bon... Du tout bon  (Y)

Magnifique les rencontres  (L) (L) (L)
112 les lionnes dans la brume (L)
119 l'expression de la hyène (L)

Magnifique les lions mes préférées 108 et 113

De très belles images, ma préférée : 112 (sans que les autres ne déméritent bien sûr). Aurais-tu un plan encore un peu plus large avec les arbres au fond  ???  ::)
109  (Y)

 ;)

J’adore le croco en 68.
Olàlà Sabi Sand vous a réservé une activité animalière intense, de jour comme de nuit. (Y)
Cela devait être palpitant le festin des rois, la nuit.
Ton récit et tes images, nous plongent de suite dans l’ambiance et c’est super.

Gazelle

 :) Tu as de la chance Maddy d'avoir réussi a saisir la vie sauvage "le repas collectif" avec tes belles photos
smokey

La femelle léopard avec ses deux jeunes se nomme Salaheshe  :)
Que d'observations à Sabi Sand. Vous avez été choyés.
Du félin à profusion et actif en plus!  :) Et que dire des charognards : hyène, chacal, vautour.
La brume où la nuit, autant d'atmosphères qui magnifient les rencontres et décuplent les sensations.

La suite, Manyeleti, au Pungwe Bush Camp ?

Simba

J'aime bcp la 119 et la série sur les lionnes allongées sur la piste. Une très belle ambiance dans le cas de cette dernière. :)

Merci Simba pour l'identification du léo  ;)
Pour le Pungwe ... Ben c'est là le hic ... La grosse tuile pour nous, mais surtout pour Loot et Cila. Le feu que nous avions aperçu la veille a durement touché la concession du Pungwe. La parcelle a complètement cramé, eux et leur équipe ont passé la nuit à lutter contre les flemmes. Ils ont réussi à préserver l'essentiel, mais deux chalets et le magasin sont tout de même partis en fumée. Ils n'étaient bien entendu pas en mesure de nous recevoir dans ces conditions, et c'est avec beaucoup de regret mais surtout de tristesse pour eux que nous les avons laissé. J'invite tous ceux qui les connaissent à leur adresser un petit message, je pense que cela leur fera le plus grand bien, car ils semblaient vraiment abattus. Enfin, je vous raconte tout ça dans un instant avec la suite du carnet !

J'avais un peu recadré la photo. Voilà l'original  ;)

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Et puis une autre que j'avais oublié de publier. Sans retraitement, pour restituer la vraie ambiance. Finalement, je ne trouve pas ça plus mal !!!

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Jeudi 8 octobre 2009
Sabie Sand - Manyeleti

Last day in Sabie Sand. Le réveil à 5h est un peu plus difficile. A 5h30, nous sommes tout de même prêts à embarquer. Greg nous promet aujourd’hui des rhinos, les seuls big five que nous n’ayons pas approchés de très près à Sabie Sand. Nous partons sous un splendide lever de soleil.

137.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0265322001256673279-8816517143.jpg)

La route est néanmoins relativement dégarnie d’animaux. Même les impalas ne sont pas au RDV. Il nous faudra une bonne demi-heure pour tomber tout de même sur un troupeau de buffalos. Greg s’approche au plus près. Nous sommes encerclés, les bovins semblant plutôt craintifs malgré leur impressionnante masse musculaire.

138.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0553172001256673324-8816517143.jpg)

139.
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Mais Greg a décidé de chasser le rhino ce matin. Il reprend donc la route rapidement. Il cherche, il fouine, il se renseigne auprès des autres 4x4. Durant une heure et demie, nous ne croiserons qu’une petite tortue et quelques koudous. Puis un appel de ranger : Rhino ? Non, léo ! Une nouvelle femelle de 2 ans que nous n’avions pas observée jusqu’à maintenant. Nous sommes le troisième 4X4 à arrivé sur les lieux, et nous ne sommes bien évidemment pas prioritaires pour les photos. D’autant plus que les deux autres semblent embarquer à leurs bords des photographes pro au matos légèrement plus compétitif que le notre ! Nous ne resterons donc que quelques minutes, Greg ayant toujours en tête de nous débusquer notre rhino.

140.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0088442001256673444-8816517143.jpg)

141.
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142.
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144. Les pros !
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Malheureusement, nous chercherons encore notre pachyderme durant une heure, en vain. A sa conduite, on sent que Greg est légèrement tendu. Le retour au lodge est un peu glacial. Jusqu’à ce que Greg lève les bras au ciel, frappe dans ses mains : son honneur de ranger est sauf ! A 200 mètres du lodge, le rhino est tranquillement en train de paitre. Nous nous approchons à une quinzaine de mètres, pas forcément très rassuré. L’animal est gros, mais semble encore plus apeuré que nous.

145.
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146.
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Libéré d’un fardeau qu’il semblait peser sur son dos, c’est dans la bonne humeur que Greg nous ramène au lodge. Un dernier petit déjeuner à Nkhoro, et nous voilà reparti pour un dernier « private drive », à Manyeleti. Notre séjour à Nkhoro a été riche en rencontres. Saurons-nous trouver aussi bien à Manyeleti ? La route vers notre nouvelle réserve se fait rapidement, et en moins d’une heure, nous nous trouvons devant la gate. Nous remarquons les premières traces de l’incendie de la veille. La réserve semble durement touchée. L’impression grandit au fur et à mesure que nous approchons du Pungwe Bush Camp. Tout devient noir, des flemmes sont encore actives, nous nous sommes de plus en plus inquiets quant à notre arrivée. Enfin, nous rallions pungwe sains et saufs. Mais ici, tout n’est que misère et désolation. Le bush n’est plus que cendre, et c’est avec tristesse que Cila nous accueille chez elle. On sent la fatigue sur son visage : le feu n’est circonscrit que depuis deux heures, et jamais elle n’avait eu aussi peur pour sa maison qu’aujourd’hui. Dans l’affaire, elle y a perdu deux chalets et son magasin. En plein désarroi, elle nous avoue ne pas pouvoir nous accueillir dans ces conditions. Nous comprenons évidemment la situation, et Cila nous redirige vers un autre lodge, situé au nord de la réserve, moins touché par les flemmes.

147. La concession Pungwe ...
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148.
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Nous reprenons donc la route dans l’inconnue, en direction du Honeyguide Tented Camp. En d’autres termes, un camp de tentes … Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre … Arrivés sur les lieux, nous sommes rapidement rassurés. En fait de camp de tentes, il s’agit tout bonnement de tentes de luxe montées sur pilotis en dure, complètement ouvertes et séparées du bush par une simple moustiquaire. Le décor est planté, nous croyons sincèrement mais avec une pensée affectueuse à Cilia que nous n’y avons vraiment pas perdu au change. L’impression se confirme dès notre arrivé au déjeuner, où nous sommes accueillis par les éléphants tranquillement accolés à la piscine, transformée en abreuvoir. C’est dans cette ambiance surréaliste que nous déjeunerons, qui plus est un repas gastronomique à tomber. Cette fois c’est sur, nous sommes dans un endroit idyllique !

149. Pas mal la vue pendant le repas !
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Notre game drive du soir sera-t-il à la hauteur ? Pas sur … Tout le monde ici est sous le choc d’apprendre que nous avons observé léopards et lions à moins de deux mètres. Ici, on nous parle de koudous et d’éléphants. C’est bien, mais bon, après ce que l’on a vécu … Le début du drive confirme d’ailleurs ce sentiment. Nous voyons certes pas mal d’animaux, mais de loin. De très loin. Notre ranger nous explique que contrairement à Sabie Sand, ils n’ont ici pas l’autorisation de s’engager dans le bush. Ils sont contraints de rester sur les chemins balisés, ce qui limite forcément les rencontres photographiques Qu’importe, nous sommes dans d’excellentes conditions, et c’est avec plaisir que nous profitons de ce game drive un peu différent. Car ici, la nature et les animaux sont rois. Ce n’est pas vous qui allez à leur rencontre, mais ce sont eux qui choisissent de venir à vous. Et nos pisteurs ont le don de les séduire … Ainsi, ils parviennent à débusquer quelques buffles dans une excellente lumière, et un rhino blanc bien tranquille en train de paître.

150.
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151.
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Nous partageons notre jeep avec un couple de retraités belges, au lodge depuis plusieurs jours. Nous tentons d’en savoir un peu plus sur leur vécu. C’est ainsi que nous apprenons qu’ils ont croisé la veille des « chiens horribles ». Quoi ? Non, pas des Wild Dogs quand même ? A Sabie Sand, lorsque nous en avions parlé à nos rangers, ils nous avaient avoué qu’ils n’en avaient pas vu depuis plus de 6 mois … Cette possibilité de rencontre nous donne alors du baume à cœur : nous mettons la pression sur nos rangers, qui ne semblent pas insensibles à notre demande : ils ne mettront pas plus de 10 minutes à trouver notre bonheur : une meute de 23 individus ; rien que ça ! On ne sait plus où donner de la tête, il en arrive de partout. Nous shootons à tout va, nos réglages sont merdiques, mais nous sommes tellement excités par cette rencontre. La meute comporte quelques adultes, mais surtout beaucoup de jeunes âgés de 5 à 6 mois. Nous les contemplons à moins de 2 mètres de notre jeep. Nous savons que nous vivons là un moment génial: « Ca vaut largement un big five » lâche Sophie à nos rangers qui ne peuvent dissimuler la fierté d’avoir accompli leur mission. Clou du spectacle : 4 adultes prennent en chasse un impala passé par là : ça bondit, ça trace à une allure que l’on aurait pu soupçonnée, fantastique : rien que pour ce moment vécu, nous ne regretterons jamais d’être venu à Manyeleti.

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158. Dire que ce n'est qu'un chiot ...
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159. Photo nulle, mais c'est la seule avec un lycaon en mouvement (retour de chasse infructueuse)
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Le reste ne sera que du surplus de bonheur. Nous ne serons d’ailleurs pas en reste avec la rencontre de 6 lions à la tombée de la nuit, une fois encore parfaitement débusqués par nos rangers qui auront pris la peine d’attendre un quart d’heure leur passage plutôt que d’aller les déranger sur leur lieu de sieste. Le retour de nuit nous permettra de croiser furtivement une genette, un bush baby, une civette et quelques uns de nos wild dogs de retour de chasse, du sang plein les babines. Amaizing ! Bref, un game drive totalement différent de ce que nous avions vécu à Sabie Sand, mais au combien passionnant et riche. Un nouveau repas gastronomique plus tard, nous regagnons notre tente accompagnés par notre ranger. Cette journée fût de nouveau fantastique. Vive l’Afrique.

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Tu m'étonnes !! Ca vaut même mieux  ;)
Surtout une meute pareille, 23 d'un coup, quelle chance !
En tout cas un safari bien rempli sur tous les points, de belles rencontres et de belles photos  (Y)

J'ai rattrappé mon retard, tout d'un coup. Magnifiques rencontres, et de biens belles ambiances lumineuses. J'aime beaucoup aussi les animaux dans leur environnement, pas que les cadrages serrés  :D

Un régal  (Y)

Superbe la rencontre avec cette meute de lycaons (Y) (Y). En plus dans une superbe lumière (L).

Bien triste par contre pour Cilla et Loot :(. Je viens de leur envoyer un petit mail pour avoir des nouvelles.

JP ;)

Que de rencontres!

La 137, magnifique!  (L)

Bravo, je confirme se sont bien des wild dogs ou lycaons, cette fois ci tu ne t'es pas trompé dans l'identification ;D ;D

Quel groupe impressionant (L) (L)

 ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D

Encore une fois je bave sur mon clavier   !!!!!

Que de rencontres - c'est génial de pouvoir approcher d'aussi près les animaux

La 138 avec cette belle lumière orangée est magnifique   

Tiens depuis que je suis sur cow je répète inlassablement fantastique superbe magnifique   il va falloir diversifier !!!!!!!  :-*

Merci  ;)

Quelques pistes sorties du dictionnaire des synonymes de médiatico : "éclatant, riche, somptueux, éblouissant, resplendissant, splendide, étincelant, flamboyant, brillant, rutilant, rayonnant, fastueux, lumineux, luxueux, royal, monarchique, régalien, grandiose, princier, superbe, merveilleux, radieux, admirable, majestueux, glorieux, réputé, renommé, célèbre, fameux, illustre, grand, noble, éminent, prestigieux, remarquable, marquant, supérieur, d'envergure, génial, mémorable, sensationnel, magistral, puissant, relevé, imposant, solennel, important, miraculeux, mirifique, prodigieux, mirobolant, fabuleux, fantastique, féerique, surnaturel, étonnant, extraordinaire, sublime" ...

Heu, j'espère que tout le monde l'aura compris : je ne m'autocongratule pas là, je donne juste une liste de synonymes à l'intérieur de laquelle chacun pourra venir piocher l'adjectif le plus approprié pour illustrer les nombreux carnets de voyages de COW, tous "éclatants, riches, somptueux, éblouissants, resplendissants, splendides, étincelants, ..."

Oh la vache!!!!!!!! 23 lycaons!!!!!!!!!! SUIS VERTE DE JALOUSIE...  :'( :'( :'( :'( pourquoi je n'en ai pas encore vu  :'( :'( :'( trop injuste  ^-^

+1  :'(

Mais très content pour vous  (Y)
Eh bien pour un premier safari, on peut dire que vous êtes sacrément vernis !
Manque plus que la grande migration et vous aurez tout vu  ^-^
Attention à pas trop vous habituer, ça sera pas comme ça tout le temps.

Tu es vraiment doué Maddy pour les synonymes (moi c'est pour les fautes ;)) et les recherches.

Tu pourrais peut être, effectuer les mêmes recherches pour l'identification des espèces ::)

Il existe même des livres pour t'aider et plus moderne, des sites internet ;D ;D

Merci beaucoup
A lire ce carnet j'ai une furieuse envie d'Afrique du Sud

Force est de constater que nous avons été particulièrement gâtés !
Et effectivement, on avait commencé à s'habituer à cette profusions d'animaux. Du coup, une certaine forme de désabusement s'est parfois installée par la suite lorsque nous n'observions pas d'animal durant 10 minutes consécutives !!!

Merci en tous cas pour tous les commentaires. Promis, je remets des lycaons ce soir. Oui oui, on les a recroisés le lendemain !!! Ça devenait même pénible à la fin. Des lycaons par ci, des lycaons par là ... Pfffff ... Y'a pas autre chose à voir dans ce parc  :P

Vendredi 9 octobre 2009
Manyeleti - Kruger

Aujourd’hui, c’est notre dernier game drive accompagné. Le temps est couvert, et c’est avec des couvertures sur les jambes que nous nous installons dans notre 4X4. Ca caille dure, mais la lumière reste correcte. Des impalas, quelques girafes, un gnou et notre premier big five : un éléphant occupé à se restaurer de fougères. Nous observons son balai avec délectation, et une habileté à travailler avec sa trompe et ses jambes en même temps.

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Quelques centaines de mètres plus loin, second big five : une dizaine de buffles que nous parvenons à approcher à moins de 10 mètres.

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Mais nos rangers ont reçu un appel : les wild dogs ont de nouveau été repérés ! Nous sommes sur les lieux en une dizaine de minutes. La troupe au complet fait la sieste, après avoir digéré deux impalas chassés durant la nuit. La carcasse est encore visible, et les vautours rodent. Une hyène également : nous restons là à observer la scène. Notre ranger nous indique qu’il peut y avoir combat. L’excitation est à son comble dans le 4X4. La hyène hésite, alors que les chiens sont prêts à défendre leur beefsteak, les oreilles dressées sur la tête. La hyène n’a à priori aucune chance. Elle le sait, et pour notre plus grand désarroi, elle rebrousse chemin. Nous n’assisterons pas aujourd’hui à notre premier combat de brousse …

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La suite du drive sera relativement calme, avec un gros troupeau de buffles mais très lointain, pas mal de girafes, quelques zèbres, une mangouste et encore des ground hornbill, ces oiseaux qui semblent pourtant si rares à observer et que nous rencontrons pour la troisième fois. Retour au lodge, petit dej, et route vers le Kruger pour quatre journées en individuel. Nous atteignons Orpen Gate en moins d’une demi-heure. Koudous, éléphants, girafes sont rapidement repérés. Nous assistons également à une jolie traversée de route combinée entre phacochères et girafes.

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Un « lilac-breasted roller » occupera Sophie durant de longues minutes : c’est là l’avantage du safari individuel ! Idem pour tailler le portait d’un tawny eagle (en fin on pense …), à contre jour mais relativement proche pour mériter un réel intérêt.

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Nous croiserons beaucoup d’autres animaux durant tout l’après midi, mais c’est à l’approche du camp de Oliphant que nous faisons nos plus belles rencontres. D’abord parce que la lumière devient basse, et ensuite parce que nous longeons le fleuve Oliphants. Crocos, hyppos, éléphants, impalas, koudous, babouins … puis trois superbes rhinos et une affreuse hyène auréolée d’une couronne de mouches pour clôturer ce joli drive.

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Nous arrivons tout juste avant la fermeture du camp d’Oliphant. Burger et steak à la cafet, puis dodo dans des lits limites propres. Demain, grande journée de drive en solo. Avec un objectif : débusquer un animal. Un qu’on n’a jamais vu si possible, un rare : on rêve de croiser la route d’un guépard …

HALLUCINANT cette troupe de lycaons... La chance de les revoir!!! En plus avec leurs proies  (L) (L) (L) FANTASTIQUE rencontre et superbes photos
Tout joli ton rollier à long brins  (L) et le phaco avec son pic boeuf squatteur  (Y)

OUI, vraiment beaucoup de chance !!! J'avoue avoir beaucoup pensé à tous les membres de COW durant ces rencontres. Il y a en tant qui n'en ont jamais vu. Et nous, les néophytes, on tombe trois fois dessus !!!

Une superbe mise à jour.

Fabuleuse rencontre que celle avec les lycaons.
C'est comme au jeu, peut-être la chance des débutants. L'essentiel est que vous ayez su apprécier ce moment.

 ;)

J'ai reçu quelques news de Cilla ce jour.

Pungwe est à nouveau opérationnel :). Finalement, ils ont perdu dans cet incendie la tente réservée aux accompagnants (guides, chauffeurs...), leur ancien chalet et la réserve. Visiblement, elle a eu très peur mais tout rentre tout doucement dans l'ordre. L'essentiel a heureusement été sauvé (les tentes, la cuisine et le salon-salle à manger).

JP ;)

Excellentes nouvelles ! Je me doutais qu'ils rebondiraient très vite. Merci JP pour nous avoir rapporté ces nouvelles.

Samedi 10 octobre 2009
Kruger

Pour notre première vraie journée complète en individuel, nous avons décidé de vivre au rythme des réserves privées. Lever donc aux aurores, pour être opérationnel à l’ouverture de la gate, à 5h30. Nous avons décidé de faire le chemin inverse de la veille, qui devrait être dans une bonne lumière du matin. Pas grand-chose à se mettre sous la dent sur la H5, mais la bifurcation sur la S39 va nous apporter pas mal de rencontres. Énormément de girafes (non comptées, vraiment trop nombreuses dans ce coin), vervets, babouins, gnous, koudous, zèbres, … mais aussi pas mal de petits animaux que nous prenons le temps d’observer : mangoustes, écureuils, pintades diverses.

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Sophie est d’ailleurs en train de tailler le portrait de l’une d’entre elles lorsque là, dans le contrebas de la rivière asséchée, une tache fauve et noire fait son apparition. Sophie ! Léopard !!! Même que c’est nous tout seul qui l’avons vu !!! L’animal est un peu loin, mais il est splendide. Si l’on se réfère à notre courte expérience, nous penserions à un mâle, car il semble beaucoup plus massif que ceux observés jusqu’à maintenant, tous des femelles. La rencontre ne dure que quelques secondes, avant que l’animal ne se cache derrière un buisson. Pas de problème, il est 8h du mat, on a tout notre temps !

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Nous planquons durant 20 minutes, sans résultat. Nous décidons alors de bouger de quelques dizaines de mètres, afin de plonger sur l’arrière du buisson : toujours rien : ce n’est pas possible, il n’a pas pu se volatiliser tout de même ! Malgré nos différents mouvements, nous en parviendrons pas à le retrouver … Tant pis, on repassera en fin de matinée, sait-on jamais ? Nous piquons alors sur le spot de Ratelpan : un point d’observation magnifique au niveau du fleuve Olifants. Nous y resterons une heure pour observer les crocos et de nombreux oiseaux. Sur le départ, je m’aperçois que nous sommes épiés par un agame, situé à moins de deux mètres de nous. Ce gros lézard venu de la préhistoire nous occupera lui aussi un moment.

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De retour à notre campement, nous nous arrêterons encore de longues minutes au dessus de notre plaine à léopard, mais nous ne verrons que koudous, girafes et babouins. Également un « kori bustard », impressionnant oiseau que nous n’avions encore jamais vu.

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Nous terminerons la matinée par un long arrêt sur le pont de la rivière Olifants : éléphants, babouins et crocos seront nos principales cibles.

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Nous déjeunerons au restaurant d’Oliphant, avant une petite sieste réparatrice. Nous ne ressortiront qu’à 16h30 pour notre game drive du soir. Nous avons choisi de faire une petite boucle (20 km), mais de la faire au ralenti, afin de bien observer les recoins du bush. Nous débusquerons un éléphant mais en mauvaise position de shoot, quelques koudous, mais rien de plus. Nous sommes une fois de plus limite pour rentrer à temps avant la fermeture de la gate, mais là, à un kilomètre des portes, un varan (rock monitor) traine ses gaines le long de la route. La langue sortie, l’animal est impressionnant (environ un mètre de long ?), et c’est avec une assurance limitée que Sophie pointe son objectif sur la bête, à moins de deux mètres d’elle. Lorsqu’il fait face, je ne peux m’empêcher d’enclencher la marche arrière. Sans doute est-il inoffensif, mais il est quand même bizarre le truc !!! Du coup, c’est avec entrain que nous regagnons notre roundavel : nouveau resto du parc, une attente interminable qui nous permet de préparer le trip du lendemain, et dodo. Demain, route vers le sud et Satara.

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Kori bustard = outarde kori ;)

Magnifique le petit écureuil en train de manger (Y)

Et j'allais oublier :o ^-^ où ai-je la tête, les lycaons (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L) (L)

Et le babouin dans les fleurs (Y)

Belles variétés de rencontres, la chance des débutants c'est sur, mais un bon coup d'oeil aussi par la suite :)

Pfff !!
Première journée dans le Kruger et un léo un ! J'suis dégouté  ;D  ;D

Belle rencontre que celle de l'outarde de Kori également, on en voit pas beaucoup...

Dans le même esprit que mes camarades, pour un premier safari faire d'aussi belles rencontres c'est vraiment superbe  (L).
Je suis fan de la 157 et surtout les jeunes lycaons avec des grandes oreilles comme Mickey, là je suis jaloux, j'aimerai tant en voir. :'(
Manque plus que des guépards et c'est la cerise sur le gros gâteau. ;D

Encore Bravo

fredd

Que de rencontres  :)
Une grande diversite et beaucoup de belles images  (Y)

Mais alors la 109 :  le lion en automne je l'adore  (L)

Et la rencontre avec les lycaons un moment exceptionnel.  BRAVO  (Y)  (Y)  (Y)

Le petit agame bleu de la 188, je n'en ai encore jamais vu de cette couleur.
 

Dimanche 11 octobre 2009
Kruger

Pas mécontent de quitter Olifants. Le camp ne nous a pas plu : lits limites propres, resto en travaux … nous partons donc pour Satara. D’entrée, nous tombons sur un éléphant solitaire. Le pachyderme est à 200 bon mètres, mais notre désormais relative expérience du bush nous permet d’anticiper sa course. Effectivement, il passera à 2 mètres de nous, traversant la route en nous lançant un regard plein d’assurance : OK, on a bien compris, on ne fait pas le poids !

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Nous traverserons la rivière Olifants et un petit arrêt pour observer les mouvements de la veille : les crocos ont disparu, mais nous assistons, certes d’un peu loin, à un joli combat de waterbuck. Un aigle nous occupera également un long moment.

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La suite du drive nous permettra de rencontrer de nombreux zèbres, quelques girafes, des autruches, un couple de chacals, des gnous et de nouveau deux kori buzard, dont un difforme avec un cou gonflé comme une pastèque : danse nuptiale ? Maladie ?

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Nous arrivons à Satara vers 10h30, avec un éléphant pour nous accueillir, et un bush baby dans l’arbre de la réception du camp. Le check-in n’est qu’à midi, nous repartons donc sur les routes pour patienter. Sur la S100, nous rencontrerons quelques waterbucks et deux tortues à un point d’eau. De retour au camp, nous nous amuserons à observer une famille de vervet monkeys occupés à dévaliser le placard de touristes un peu étourdis. C’est certain, ce soir, ils ne mangeront ni bananes, ni maïs !

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Nous entamons notre game drive du soir à 15h. Nous avons prévu de refaire la S100, mais en entier. Avec un passage au dam de Sweni : nous y resteront finalement jusqu’au coucher du soleil. Le point d’eau est infecté de crocos, et nous espérons assister à un de leur repas : malheureusement, les 2h d’attente ne nous le permettrons pas, malgré la tentative de l’un d’entre eux sur une tourterelle venue s’abreuver un peu trop près de lui. Peu importe, nous avons passé un excellent moment à les observer dans notre petite cabane de bois, dans un silence de religieux. Nous y aurons également croisé quelques hyppos, un african spoonbill, des tortues, des vervets monkeys, ainsi qu’une girafe, des koudous et des impalas venus s’abreuver.

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Il est maintenant 17h15, et nous n’avons pas de temps à perdre, pour rentrer avant la fermeture du camp. Malheureusement (ou heureusement ?!?), le retour sera riche en rencontres : phacochères, ground hornbill, avant de piler à un point d’eau magique : à droite, un éléphant au premier plan, un vervet au second et trois rhinos en arrière plan : à gauche, deux hyènes occupées à se disputer un os. Nous ne savons plus où donner de la tête ! Mais le temps presse, et c’est en accéléré comme nous compilons les photos.

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Nous franchirons finalement la porte du camp à 17h59, juste à temps ! Le resto du soir sera tout simplement délicieux : non pas pour la nourriture, mais par l’ambiance. Idéalement installé sur une petite table éclairée à la lanterne, nous donnons sur le point d’eau du camp : durant la soirée, 3 des big five y passeront ! Une belle lionne tout d’abord, puis un éléphant, et un troupeau de buffles : impressionnant ! Nous y verrons également une hyène et un chacal. 21h30, extinction des feux : demain sera notre dernière grande journée dans le Kruger.

Whaou ! Quelle mise à jour

Laisse moi quelques instants je regarde et je reviens !!

Bon me revoilà  ;D

Je reprends a la journée du 6 octobre (wouaou ca fait pas un mois  >:D , alors que nous ca fait bientôt 3 mois qu'on est revenus !!!)

Oui la lumière du matin est superbe et l'éléphant est top ! Tout comme l'oiseau de la 84, le fond est génial

Toute cette série de bonne heure est agréable, j'adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre le bb babouin de la 91 est génial, le regard expressif, entrain de s'amuser, Superbe !!

J'aime bien le lion de la 95, quel regard, peut être aussi fort que le guépard de la 97

Les scènes de nuits sont impressionnantes, quelle proximité ! Et à chaque fois des images bien nettes, bravo !

Question regard, la 108, c'est quelque chose !! Et la tronche de la hyène dans le brouillard, superbe attitude. Dommage pour les pattes un peu proches du bas du cadre (voire coupées  :'( )

Bien joué sur la 116, quel bâillement !

Et merci pour les hyènes sur la carcasse, un bel instant, une belle compo d'un de mes animaux préférés, même si je n'ai jamais pu faire de photo correcte à ce jour  :(

Sinon oui la lionne sur la piste dans le brouillard sans traitement, au tirage tu verras encore plus de nuances !

Le making off avec les photographes, Top clin d'oeil !!

Tu as vraiment été gâté avec les observations, les lycaons, sont TOP  (L) et la 165 est impressionnante !!

Apres plus loin je suis resté scotché sur les ailes de l'aigle, superbe rendu !

Merci pour ce beau partage en tous cas :)

Superbe carnet, passionnant à suivre au moins autant pour le récit que pour les photos !
Et que de rencontres...

Bon bah allé, on continue ! Encore de belles rencontres aujourd'hui ... Ce sera moins riche par la suite, je vous préviens de suite !!!

Lundi 12 octobre 2009
Kruger

Ciel bleu, pas un nuage à vue : la journée s’annonce belle. D’ailleurs, nous croisons notre premier big five avant même la sortie du lodge : un troupeau de buffalos nous fait attendre 10 minutes, pour notre plus grand plaisir.

207.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0617089001256921429-8816517143.jpg)

Ce matin, direction la S100, réputée pour être un excellent point d’observation. Nous ne serons pas déçus. Après avoir croisé quelques Waterbuck, nous tombons sur notre premier porc-épic. C'est marrant ça, on venait juste d'en parler : "Ca serait cool de voir un porc-épic". Une rencontre furtive, qui ne nous permet pas de faire une photo digne de ce nom, mais qui nous met de bonne humeur. Un peu plus loin, deux 4X4 sont arrêtés. C’est bon signe … Effectivement, deux splendides lions sont en train de se la couler douce au soleil, à 50 mètres de nous. Mais en même temps, un buzard rôde au dessus de notre tête et se pose 100 mètres plus bas : tant pis, on fait le choix du buzard, les lions devraient nous attendre !

208.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0641446001256921588-8816517143.jpg)

Effectivement, les deux pachas n’auront pas bougé d’un pouce quelques minutes plus tard. Ca ronronne sec, l’un d’eux nous gratifiant en outre d’un joli bâillement, parfait pour nos boitiers.

209.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0976962001256921633-8816517143.jpg)

210.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0017473001256921657-8816517143.jpg)

211.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0648046001256921681-8816517143.jpg)

Quel début de journée ! Un régal, qui se poursuit 5 kilomètres plus loin par une nouvelle famille de lions : 3 femelles en pleine sieste, et un mâle avec madame à l’écart : à voir les papouilles qu’ils se font, il semblerait que ce soit elle qui ait eu ses faveurs ce matin. Nous supposons également que toute cette famille a bien mangé cette nuit : les estomacs sont bien remplis, et la peau des ventres n’est pas loin de craquer, notamment celle du lion ! On croirait le miens après deux semaines de burger-frittes …

212. Photo de qualité moyenne, mais j'ai trouvé l'instant tellement tendre !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0639559001256923781-8816517143.jpg)

213.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0781651001256921813-8816517143.jpg)

214.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0313447001256921834-8816517143.jpg)

215. Un peu gras le pépère !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0997697001256921857-8816517143.jpg)

La suite du drive nous permettra de rencontrer crocos et hippos sur la S41 dans une ambiance vaseuse magique, avant une nouvelle halte à la cachette de Sweni.

216. Grosse erreur dans mes réglages, fallait aller vite, mais finalement, je l'aime bien cette photo !
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0599484001256923838-8816517143.jpg)

217.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0305396001256923877-8816517143.jpg)

Nous avions adoré la veille au soir, nous en voulions pas nous priver d’un nouvel arrêt. Nos crocos sont toujours là, toujours aussi amorphes. Nous croiserons également quelques « goose », un nouveau varan, toujours notre african sponnbill, des girafes et des impalas au ravitaillement. Mais toujours pas de scène de meurtre … Nous quittons le point d’eau à 10h, alors que le soleil a commencé à fléchir. Il fait lourd, les animaux ne sont plus au rendez-vous, hormis 4 rhinos en pleine sieste à l’ombre. Nous n’avions pas prévu de passer par Lower Sabie, mais nous avions mal jugé de notre niveau d’essence : un poil stressé, avec 35 kilomètres d’avalés sur la réserve, nous rallions tout de même la station, pas loin d’être complètement à sec. Nous en profitons du coup pour faire un stop, la chaleur rendant inutile les drive en journée. Nous croiserons dans le camp notre premier serpent : il semble amuser beaucoup de monde, nous y compris. Le temps de le prendre très rapidement en photo, de consulter notre manuel : gloups ! Il ressemble fort à un serpent mortel !!! Quand on y repense, nous n’étions pas très loin quand même …

218. Si quelqu'un peut nous aiguiller sur ce serpent ... On a eu chaud ou non ?!?
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0699743001256922470-8816517143.jpg)

Nous repartirons vers 14h30, avec une longue route pour Crocodile Bridge.

219.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0395777001256923187-8816517143.jpg)

220.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0958306001256923312-8816517143.jpg)

221.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0261493001256923377-8816517143.jpg)

222. Image de qualité moyenne, mais c'est la première fois que nous en voyons un avec un regard aussi terrifiant ...
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0381614001256923431-8816517143.jpg)

223.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0667213001256923964-8816517143.jpg)

224.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0495887001256923984-8816517143.jpg)

225.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0270501001256923572-8816517143.jpg)

Nous hésiterons un moment avant de repartir en drive du soir : il est tard et nous commençons sérieusement à accuser le coup. Allez, ce n’est pas le moment de flancher, ce n’est pas dans une semaine à Dole que nous aurons l’occasion partir dans le bush le soir ! Nous reprenons donc la route avec … notre second serpent. Sophie  ne s’en est pas rendue compte, mais elle lui a roulé de dessus ! Marche arrière … ouf, le snake est indemne : prise de photos, heu … la vitre à moitié entre-ouverte, le reptile est un peu impressionnant malgré sa petite taille : nous ne savons pas vraiment ce que c’est. Au retour ? La suite du drive nous permettra de rencontrer quelques vervets, un magnifique aigle brun-jaune malheureusement caché derrière une branche, une famille de phacochères (hyper nombreux dans cette zone), des girafes et un nouveau rhino.

226. Et celui-là, quelqu'un connait ?
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0961714001256923644-8816517143.jpg)

227.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0470939001256924010-8816517143.jpg)

Retour au camp, salade maïs-thon que nous transportons depuis trois jours, et de nouveau au lit de bonne heure. Demain, dernière journée dans le Kruger avant un départ pour le Pilanesberg. Pffff … plus que 5 jours de vacance …

Mardi 13 octobre 2009
Kruger - Nelspruit

Dernière journée dans le Kruger. Le ciel est plus que voilé, orageux même. Nous avons un pressentiment : la journée pourrait ne pas être riche en photos … Nous sommes pourtant sur le pont à peu près à l’heure, à 6h à la porte du Crocodile Bridge. La veille, nous avions fait un morceau de la S25, nous n’y avions pas vu un chat. Nous retentons l’expérience aujourd’hui, plus par obligation pour rallier Malelane que par choix. Le terre rouge du secteur ne nous inspire pas vraiment … Pourtant, le drive commence à merveille avec quelques phacochères dès la sortie du parc puis deux hyènes à priori surprises par notre voiture à une heure si matinale.

228.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0590562001256943347-8816517143.jpg)

229.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0354241001256943387-8816517143.jpg)

230.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0259309001256943413-8816517143.jpg)

Puis vint le festival des rapaces. Jamais nous n’en avions vu autant que dans ce secteur : sans parvenir réellement à tous les identifier, nous avons enfin la chance de tomber sur un bateleur en position respectable pour nos boitiers. Après le Martial de Sabie Sand, nous tenons les deux aigles qui nous tenaient tant à cœur !

231.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0983771001256943471-8816517143.jpg)

232.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0843846001256943497-8816517143.jpg)

233.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0048197001256943525-8816517143.jpg)

234.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0762901001256943550-8816517143.jpg)

Alors que la pluie a fait son apparition, nous rencontrerons également notre premier serpentaire, en mauvaise position de shoot, ainsi que quelques rhinos, des éléphants dont un juvénile apeuré, des vervets … Finalement pas mal pour un drive que nous sentions moyen !!!

235.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0047881001256943600-8816517143.jpg)

236.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0359137001256943644-8816517143.jpg)

237.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0023377001256943668-8816517143.jpg)

238.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0722616001256943691-8816517143.jpg)

A 10h30, nous atteignons Malelane et nous disons au revoir au Kruger. Le séjour fût hyper riche en rencontres. Un seul (léger) regret : la sécheresse qui a régné sur cette région durant notre séjour. Nous nous sommes trop souvent cassés les dents sur des « loops » qui devaient être magnifiques en temps normal, mais complètement asséchés lors de notre venue. Bon, on ne peut pas tout avoir, et sans doute aurions nous vu moins d’animaux par temps de pluie. A 11h30, nous arrivons à Nelspruit, ville étape dans notre périple. Nous sommes en avance sur l’horaire du check in de notre guesthouse. Direction le centre-ville donc pour un repas dans un pub irlandais : viande bien saignante, purée et icecream au whisky : ça fait du bien après 4 jours de Kruger aux restos formatés ! Pour digérer, nous choisissons la visite du Botanical Garden. Réputé dans le coin, ce jardin ne nous laissera pas un grand souvenir : sans doute intéressant pour les puristes, nous n’y avons pas trouvé notre compte ; il faut dire que la période ne devait pas être la meilleure, aucune plante n’étant en fleur en ce moment … Nous finirons donc l’après midi à la piscine de notre guesthouse : une maison d’hôte dans le Berverly Hills de Nelspruit, sur les hauteurs de la ville. Une villa sublime entourée de barbelés, gardée la nuit, un peu too much pour nous, mais avouons-le, hyper agréable. Splendide diner aux chandelles dans le jardin luxuriant, puis direction la chambre et sa connexion wifi : ce n’est pas si souvent, on en profite ! Un petit verre d’Amarula (on n’avait pas encore testé la gnaule locale) et au lit. Demain, longue journée de route pour rallier Pilanesberg et notre dernier parc. Déjà ?

Bonjour Maddy,

Voici ce que j'ai trouve pour tes serpents:

218 Mole Snake - Pseudaspis cana. Pas sur a 100%, mais ca y ressemble... Ils sont très varies dans leur aspect.
226 Vine snake - Thelotornis capensis - Serpent liane du Cap

Pas trop de danger si le 218 est bien un Mole Snale, par contre il vaut mieux se méfier du Vine Snake... Il n'est pas agressif, son venin n'est pas un des plus dangereux d'Afrique... Mais bon, il y a de meilleures façons de passer ses vacances que de se faire mordre par un Vine Snake :)

Pour les oiseaux, les 194-195 ne sont pas un aigle, mais un Yellow Billed Kite - Milvus aegyptius - Milan parasite
Et le somptueux 208 n'est pas un buzard mais un African Hawk-Eagle - Aquila spilogaster - Aigle fascié.

Amitiés

Art

Merci Art ! J'avais oublié de préciser, pour le 218, qu'il avait la fin de la queue bleue-verte. Si ça peut renforcer la théorise de mole snake...

Oserais-je abuser et te demandant également l'identification des 227, 231, 233 et 234 ?

Merci en tous cas !!!

Le maitre à parler (Y) (Y) (Y) c'est super d'avoir un expert comme Art :) en plus à son contact on a, en tous les cas moi, envie de progresser dans l'identification, surtout des oiseaux.
Merci Art de ta générosité :)

Sur ce, Maddy, j'aime beaucoup le portrait de l'éléphanteau, visiblement il n'est pas rassuré.
Le trot de la hyène, me rappelle une que j'avais croisé lors de mon tout premier safari, elle donnait l'impression que rien ne la détournerait de son but et surtout pas une voiture sur sa piste.
Le bateleur en 232 (Y) (Y) et bien sur les lions :)

La 233 c'est un bateleur juvénile ;)

Une meute de 23 lycaons. Amazing!  (L) Un des moments forts du périple, à n'en pas douter.
Impressionnante l'image où ils sont tous couchés, à la suite les uns des autres (165)
Sans oublier, le festin des chiens sauvages...
Ce voyage fut véritablement riche en rencontres animalières et pour le coup, vos lorgnettes ont grandement apprécié.

Triste pour l'incendie à Pungwe... Il est vrai que l'Afrique du Sud n'a pas non plus été épargnée par la sécheresse...
Nous avons également constaté cela, au niveau des différents environnements cotoyés.



Je me demande s'il ne s'agit pas Mbilu (signifiant coeur en Shangan).

Le Kruger n'a pas démérité, en rencontres variées : mammifères, oiseaux (Rapaces, 208 surtout), reptiles...
J'aime la hyène lancée en course (230)

227 Aigle ravisseur, il me semble.
233 Juvénile Bateleur des savanes


Simba

Re-bonjour...

Pas de probleme. Zabinouk et Simba ont deja fait la moitie du travail ;)
231 Martial Eagle (qui tire vers le plumage adulte) - Polemaetus bellicosus - Aigle martial
234 Tawny Eagle - Aquila rapax - Aigle ravisseur

Comme tous, je suis scotche par les lycaons! Bravo pour les avoir bien mis en valeur...

Amities

Art

Merci à tous ! C'est vrai, nous avons été particulièrement gâtés. Nous nous en étions rendus compte sur place, et nous en prenons encore d'avantage conscience maintenant. La suite, c'est le Pilanesberg, mais beaucoup moins de rencontres spectaculaires ... Peut-être attendions nous trop du Pilanesberg ?

14 octobre 2009
Nelspruit - Pilanesberg

Autant le dire de suite : cette journée ne restera pas gravée dans nos mémoires. Rien de bien excitant : 450 kilomètres de route avalée dans la matinée, un drive dans le Pilanesberg vierge de toute bestiole … Une mauvaise journée quoi ! La seule chose amusante qui nous soit finalement arrivée est le souvenir du cauchemar nocturne de Sophie : où comment des porcs-épics sans pics se transforment en tortues féroces sans carapaces, capables de déchiqueter un crocodile ! Pour le reste, c’est donc une route monotone durant une grande partie de la journée, avec une arrivée à l’Authentique French Guest House à 13h30. Parfait pour prendre le temps de se changer et de partir en game drive dans le Pilanesberg, situé à une demi-heure de la guesthouse. La route est en chantier (coupe du monde 2010 oblige), et nous atteignons la gate à 15h, après un court arrêt en station service pour s’offrir deux « cheese burger » à 9 rands. Nous sommes tous les deux persuadés de faire de grandes rencontres dans ce parc : il est beaucoup plus petit que le Kruger, avec donc des chances plus importantes de croiser des animaux. Enfin, c’est ce que nous croyions … De suite, nous comprenons que la partie ne sera pas si simple : les pluies se sont abattues sur la région la semaine précédente, et le parc a retrouvé de la verdure. L’herbe a poussé, les arbres ont retrouvé leurs feuilles, la végétation est dense : il nous faut une concentration de tous les instants pour espérer apercevoir le moindre mouvement dans ce bush aussi riche. Et malgré nos efforts, nous rentrerons bredouille de toute rencontre étonnante. Certes, nous observerons bien quelques girafes et phacochères, pas mal de zèbres et une quantité importante de gnous. Mais pour le reste … Même les impalas ne sont pas au rendez-vous ! Aller, pour ne pas faire la fine bouche, citons tout de même un joli petit crocodile, quelques oiseaux inconnus pour nous et pour terminer, une famille d’élans, sortes de waterbuck sans cornes que nous n’avions là non plus pas encore rencontrés. Le paysage accidenté est plutôt plaisant, mais notre premier rendez-vous avec le Pilanesberg est décevant.

239.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0898954001256999138-8816517143.jpg)

240.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0513544001256999162-8816517143.jpg)

241.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0783848001256999187-8816517143.jpg)

242.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200910-0603039001256999214-8816517143.jpg)

Un rien abattus, nous rallions la guesthouse de nuit. Toujours aussi plaisante la route en Afrique du Sud la nuit ! On ne trouvera pas l’entrée de Fishoek pour aller dîner, et c’est finalement dans un ranch à 4 kilomètres de la Guest House que nous terminerons la soirée : un buffet à volonté de produits plutôt corrects, dans une ambiance colonialiste de guerre anglo-africaine un peu kitch. Demain sera sans doute une meilleure journée …

Maddy, c'est normal que tu deviennes difficile avec l'incroyable richesse que tu as vu auparavant.
Mais franchement entre la série de rapace au Kruger, plus ces belles photos du croco et du zèbre, faut pas trop se plaindre.
Il faut parfois savoir ce contenter de se qu'on voit, il n'y a pas des lycaons ou des léopards à chaque coins de piste non plus.
Tes oiseaux inconnus sont des hirondelles striées  ;)

Merci Vinny pour l'identification des hirondelles ! Tu as raison, j'ai sans doute fait preuve d'un peu trop d'impatience dans le Pilanesberg. C'est retranscrit dans mon récit car je l'ai écrit au jour le jour. Mais avec le recul, je peux t'assurer que je mesure la chance que nous avons durant la durée de ce voyage.

Allez, une petite suite !

Jeudi 15 octobre 2009
Pilanesberg

Déçus du Pila la veille, nous avons choisi de le pousser dans ses derniers retranchements dès ce matin. Nous sommes donc à 6h pétante devant la gate, prêts à débusquer lions, léos et autres guépard, seul vrai carnivore que nous n’ayons encore pas eu le bonheur d’approcher. A l’affût du moindre mouvement, à 15 km/h de moyenne, nos yeux tournent à 180°. Il n’y a plus un mot dans la voiture. La traque durera 1h30. Bilan : une girafe à 300 mètres, et un rhino à 200. Ah, j’oubliais aussi : un canard lors de l’arrêt à un hide ! Soit nous sommes vraiment malchanceux, soit nous sommes de piètres traqueurs ! Au bord de la rupture, notre moral reprend tout de même des couleurs lorsqu’au détour d’un loop, Sophie fait crisser les freins : des rock hirax ! Ils sont 5 à se faire dorer la pilule en haut des rochers. Enfin quelque chose à se mettre sous la dent ! Une belle rencontre qui a le mérite de nous redonner un peu d’entrain.

243.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0593688001257030837-8816517143.jpg)

244.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0994855001257031546-8816517143.jpg)

Nous filons vers l’ouest, où les lions sont annoncés. Il nous faudra peu de temps pour les trouver : deux mâles sont couchés à l’ombre d’un arbre, malheureusement trop loin pour nos boîtiers. La situation est néanmoins cocasse, avec un troupeau de gnous et de zèbres semblant défier les félins à moins de 50 mètres, droits dans les yeux : se protègent-ils en restant groupés les uns contre les autres ? En tous cas, les deux tueurs ne semblent pas prêts à l’affrontement.

245.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0792868001257031145-8816517143.jpg)

Nous les laisserons donc terminer leur sieste, pour croiser notre premier rapace : une sorte de petit faucon blanc aux yeux rouges perçants. Sublime !

246.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0683662001257031190-8816517143.jpg)

La fin du drive matinal nous permettra également de croiser notre premier éléphant, ainsi qu’une lionne assez lointaine mais qui nous occupera tout de même un long moment. Ouf, enfin quelques belles rencontres !

247. Photo pas sensas, mais ce sera le seul éléphant que nous croiserons dans le Pilaneserg
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0789200001257031240-8816517143.jpg)

248.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0305296001257031298-8816517143.jpg)

C’est quelque peu apaisé que nous rejoignons la guesthouse pour le petit déjeuner. Une sieste plus tard, et nous repartons à la conquête du Pila. C’est après midi, nous avons décidé de transpercer le parc du nord au sud. Comme ce matin, nous choisissons la conduite au ralenti. Cela nous a tellement bien réussi !!! Même causes, mêmes effets : nous ne rencontrerons rien durant 1h30. Si, tout de même un petit chacal, à peine à 5 mètres de nous, mais complètement noyé dans le bush. La fin de l’après midi se révélera un peu plus riche, avec énormément de rhinos croisés, peut-être une bonne vingtaine en tout.

249.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0257436001257031344-8816517143.jpg)

250. Cadrage raté ...
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0704109001257031400-8816517143.jpg)

251.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0195216001257031436-8816517143.jpg)

252.
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0543193001257031457-8816517143.jpg)

Alors qu’il fait quasiment nuit, nous sommes intrigués par une colonie de voitures arrêtée avant la sortie du parc. On sent le lourd, mais à notre arrivée, les voitures ont déjà remis en marche les moteurs : à 5 minutes près, on avait notre léo du Pila. Rhaaaa … Un brin énervés, nous rejoignons le cottage de Bakubung pour le dîner. Un buffet absolument sublime, cadre enchanteur. Route de nuit pour rejoindre la guesthouse et son chemin caillouteux, un bush baby de réveillé à l’entrée, et nuit réparatrice. Toujours aussi peu emballé par le Pila (oui, on est devenu très difficile après trois semaines de rencontres aussi riches !), on se demande vraiment si nous aurons le courage de nous lever demain matin …

252, le duo de guêpiers d'Europe est absolument magnifique, sublimé par un bokeh du tonnerre  (L)  (L)

246 ton petit faucon est un élanion blanc très très joli également

Que de belles rencontres !!

Pas chanceux, au Pila. Tsss Tsss Tsss  :P
Pour la petite info : Y rencontrer des lions, n'est pas aussi courant qu'au Kruger.
2 rencontres sur 3 drives, pas mal le décompte finalement.
Si ça peut te rassurer, nous y sommes restés 3 nuits : 0 lion, 0 guépard, 0 léopard. ;D
Et puis le Pila, c'est le plein de rhinos, la beauté des paysages surtout et les piafs.

Très sympa : l'élanion et les guêpiers.

JP ;)

Avant dernier jour !!!

Vendredi 16 octobre 2009
Pilanesberg

Ce qui devait arriver arriva : pas le courage ce matin de s’extirper du lit ! Le Pilanesberg y est pour quelque chose, mais aussi la fatigue d’un voyage qui a commencé maintenant depuis presque trois semaines. Un effort surhumain nous permet néanmoins de poser pied à terre à 6h. A 7h15, nous sommes devant la gate de Bakubung. Pas franchement de regrets : comme d’hab, notre début de journée se solde par un zéro pointé : pas l’ombre dune âme, et c’est finalement au Pilanesberg Center que nous faisons notre première rencontre : une girafe occupée à lécher le sel (enfin, on suppose) d’une pierre, avec toutes les difficultés que cela comporte pour ce splendide animal au long cou.

253.
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Quelques oiseaux nous font également patienter, mais  ce sera tout pour le Pilanesberg du jour ; on change notre fusil d’épaule : virage à droite, en route pour le Predator World de Sun City. Un mini-zoo regroupant les principaux carnivores d’Afrique, ainsi que quelques reptiles et autres spécimens particuliers. On est loin de la découverte en pleine nature, mais au moins, cela nous permettra de voir ce que nous n’avons pas eu la chance de débusquer : guépard notamment, mais aussi caracal, wild cat et autre serval. Mais alors que nous sortons du Pilanesberg, l’improbable se produit : à gauche, un vieux phacochère ; en face, un affreux Tsessebe (affreux, certes, mais c’est la première fois qu’on en voit un !) ; à côté, un rhino en parfaite exposition de shoot ; et à droite, un african hoopoe, ce fameux oiseau à houppette que nous cherchons depuis des jours ! INCREDIBLE, 4 animaux découverts au même endroit dans le Pilanesberg ! Nous n’en croyons pas nos yeux ! Une heureuse surprise que nous ne manquons pas d’immortaliser.

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La route vers le Predator Worls se fait le sourire aux lèvres … Arrivés sur les lieux, nous sommes propulsés au milieu d’un groupe de Sud d’Af’ exubérant pour la visite. Ca hurle, ça ricane exagérément. Bof, ça nous plait moyen, et nous choisirons très vite de nous écarter du groupe. Première rencontre : les léos. Ah, ça fait du bien de les retrouver ! Surtout que ceux-ci sont superbes. Nous poursuivons avec les lions, et notamment un splendide lion blanc, star du petit écran dans son pays. Photos moyennes, car prises derrières des doubles grillages. Nous croiserons également hyènes (tachetées et brunes), wild dogs (bah, on connaît !!!), et enfin la rencontre avec ceux que nous avons cherché en vain. Et on comprend pourquoi ! Le caracal est minuscule, planqué dans sa verrière nocturne, tout comme le serval.

260. Une hyène brune, que nous n'avons pas croisé durant notre séjour. Photo en captivité.
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261. Un splendide léo, qui avait bien du mal à supporter le grillage ... Photo en captivité
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262. Un lion blanc, véritable star en son pays. Photo en captivité
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263. Une lionne blanche. Photo en captivité
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264. Un caracal, derrière sa verrière et en infrarouge. Petit, mais hyper impressionnant, et pas vraiment enchanté de nous voir ... Photo en captivité
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265. Heu ... un gros caméléon peut-être ?!!? Photo en captivité
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Passé l’espace aquarium à serpents, nous nous dirigeons enfin vers l’enclos des cheetahs. On va les voir. Mieux, les toucher ! On nous propose effectivement de rentrer dans l’enclos des bestioles pour une séance de caresses. J’hésite, Sophie non. C’est parti pour une rencontre frissonnante ! On nous guide jusqu’à ces deux jumelles splendides, campées sur leurs hautes pâtes. Impressionnantes ! La taille, les yeux rouges envoutants, et ce ronronnement caractéristique qui nous fait frémir. Wahouuu ! On ne s’attendait pas à une telle rencontre ! Ce sont des animaux nés en captivité, certes, mais cela reste des animaux sauvages et se trouver à côtés d’eux restera à coups sûrs un très grand moment de notre voyage.

266. Photo en captivité
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267. Avec sa mère adoptive ... Photo en captivité
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268. Pas rassuré tout de même ... Photo en captivité
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0378515001257082096-8816517143.jpg)

269. Ça se voit qu'elle est tendue ?!!? Photo en captivité
(http://photo.colorsofwildlife.net/200911-0443689001257082144-8816517143.jpg)

270. Photo en captivité
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271. A la sortie du Predator Center
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Remplis de bonheur, nous avons choisi de passer l’après midi à Sun City. Sorte de Las Vegas sorti de nulle part. Un long arrêt au crocodile center, et un super guide qui prend le temps de nous raconter la vie de ces fabuleux reptiles, puis direction Lost City et Valley of Waves pour une pause rafraîchissante.

273. Crocodile Center. Photo en captivité
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274. Photo en captivité
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275. Le repas des "minots" ... Photo en captivité
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276. Photo en captivité
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277. Spéciale dédicace pour Fredd  ;) Quelques suricates dans un enclos  :( Photo en captivité
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278. Pas vieux celui-là ... Photo en captivité
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279. Et la position caractéristique ! Photo en captivité
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Un parc aquatique plutôt bien fait mais pas super clean, et un record de vitesse au « temple of Courage » ! Un toboggan de 17 mètres de haut, dévalé à pic en une poignée de seconde. Arrivée en string assurée. Allez, fini l’amusement, on n’est pas venu en Afrique pour cela ! A 16h, nous sommes de retour sur les pistes du Pilanesberg. Non, nous ne craquerons pas ! Un babouin, quelques piafs, bref, rien de bien consistant, mais on s'en ai fait une raison.

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Fin de journée au buffet gargantuesque de Bakubung lodge, comme la veille. De nouveau un régal, arrosé d’un superbe syrah, et c’est le ventre encore un peu plus tendu que nous rallions la guesthouse pour notre dernière nuit africaine. Demain, retour en France. Plus qu’une demi-journée d’escapade ...

Bon si je puis me permettre.... Il est dommage de mettre des photos d'animaux pris en captivité dans un carnet aussi richement illustré par ailleurs  :(

Bon, d'accord chacun est libre de choisir sa façon de voir  ;)

Dans le dernier post j'aime beaucoup l'alouette en 256.

 ;)

Dernier jour ...

Samedi 16 et dimanche 17 octobre 2009
Pilanesberg - France

Dernière journée en Afrique du Sud ! Nous avons ravalé notre frustration de voir un Pilanesberg aussi peu enclin à livrer ses secrets, et nous sommes de nouveau à 6h à la gate. Aujourd’hui, nous ferons le grand ouest du parc, que nous n’avons pas encore exploré. Ce drive se révélera finalement être le plus beau de notre séjour au Pilanesberg. D’abord grâce aux paysages : certes, la météo est avec nous en ce dernier matin, mais le paysage dans cette partie du parc est simplement magnifique ; un large plateau très dégagé, très vert aussi. Nous y rencontrerons beaucoup, beaucoup d’animaux. Pas les plus impressionnants, mais la multiplication des rencontres suffit à notre bonheur. Des rhinos, bien sûr, toujours aussi nombreux, mais aussi des babouins, des phacochères, des zèbres, des impalas, une autruche, des gnous … Bref, de quoi nous réconcilier avec le Pilanesberg avant de repartir en France.

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Un départ que nous nous souhaitons repousser le plus tard possible. Aussi, nous ne résisterons pas à faire le crochet par le Lion Park avant de rejoindre l’aéroport : une sorte d’élevage dans lequel vivent deux splendides mâles et leurs 7 lionnes. Mais l’intérêt de la visite, c’est le passage dans les enclos des lionceaux. Le premier comprend 3 minuscules peluches de 4 semaines. A peine 30 cm de long, mais déjà des paluches grosses comme leur tête. Nous avons la possibilité de les porter dans nos bras, de leur donner le biberon … Évidemment, un instant magique !

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Le deuxième enclos nous apportera un peu plus de frissons : 3 mâles et une femelle de 5 mois, accusant chacun dans les 50 kg sur la balance. Gloups ! Pas rassuré l’heure venue des caresses !

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Ravis de ces rencontres, nous repartons désormais pour Joburg et l’aéroport. Un petit arrêt à Rustenburg pour l’achat des souvenirs, et une interminable attente au moment de payer : du coup, on est un peu à la bourre. Cela tombe mal, l’orage gronde, et nous nous ferons quelques frayeurs sur une route humide que nous n’aurons définitivement pas domptée en Afrique du Sud. Pas de soucis à l’enregistrement, mais comme il nous reste quelques rands à dépenser, on passe au duty free. Sauf qu’on s’est planté dans les horaires. Nous nous en rendons compte un quart d’heure avant le décollage de l’avion. Il nous faut traverser le terminal, et c’est au pas de course que nous le ferons. Le micro du terminal ne cesse de réclamer les « passenger Ducowdo », et nous embarquons finalement les derniers, 8 minutes tout juste avant le décollage ! Et bien, jolie frayeur pour ce dernier trip ! Ce ne sera d’ailleurs pas notre dernier moment de panique. La suite sera bien plus angoissante : l’orage a redoublé, et c’est avec une heure de retard que l’avion prend enfin son envol. Jusqu’à ce fameux coup de tonnerre terrible. La foudre ! Un éclair vient frapper la coque de notre engin en plein vol, 10 minutes après le décollage. Le bruit est terrible, l’avion vacille quelque peu, les lampes extérieure de l’appareil s’éteignent. Le tout en une fraction de seconde. Il n’y a plus un bruit dans l’appareil : la panique n’a pas le temps de prendre, car personne n’a réellement compris ce qu’il venait de se produire. Les visages sont malgré tout tendus, et les regards livides de l’hôtesse de l’air sur l’aile de l’engin n’inspirent pas confiance. Le commandant de bord mettra 10 minutes avant de rassurer tout le monde. Nous comprenons à peine son annonce, et c’est dans l’angoisse que nous finirons le voyage : et si une anomalie avait échappé au commandant ? Et si le train d’atterrissage ne s’ouvrait pas au bon moment ? Sophie semble plus sereine que moi ; je ne mangerai rien ce soir, trop de nœuds dans l’estomac. Finalement, atterrissage sans soucis à Dubaï, et correspondance pour Paris 3h plus tard. Le retour est long, très long. L’estomac s’est à peine démêlé, et c’est au bout d’une interminable attente que nous posons les pieds à Paris. Jamais je n’avais connu pareil moment d’angoisse … Qu’il est bon de retrouver le RER et le train jusqu’à chez nous, enfin un vrai moyen de transport safe !!! Nous arriverons à 18h à la maison. La famille de Sophie est là pour l’accueil. On raconte, on s’emballe, on ne voit pas le temps passer … et à 23h, il faut enfin penser à raccrocher définitivement. Fin des vacances. Demain, lever à 7h, pour retrouver la jungle urbaine. Place à la nostalgie.

Bonjour Shaba. A Chacun de voir, effectivement. Je peux comprendre que certains n'approuvent pas. Maintenant, c'est un carnet de voyage, et cela relate notre trip, jour par jour. Je ne me voyais pas passer à côté de cela. Et ces deux moments passés au Predator Center et au Lion Park restent vraiment de très très bons souvenirs pour nous. J'ajoute que toutes les photos postées ne montrent que des animaux que nous n'avons pas observés durant notre séjour, hormis le léopard (j'ai craqué  :D :D). Ah si, les crocos aussi  :-[ Enfin bon, chacun prend ce qu'il veut prendre, c'est un carnet "open" !!!

Merci en tous cas de l'avoir suivi.

Je l'ai suivi avec un réel plaisir. Encore bravo pour ce carnet magnifiquement illustré, que de rencontres... Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître.

 ;)

Félicitations Maddy pour ce superbe carnet. Ton gros caméléon est en fait un iguane vert qui vient d'Amérique latine mais qui s'est répandu dans les terrariums du monde entier en temps que Nouvel Animal de Compagnie.

De bien belles photos au fil des pages et un récit très sympa à lire. Merci pour le partage de vos aventures. :)

Superbe carnet de voyage, qui me donne presque envie d'y aller ;)

Par contre la frayeur lors du vol de retour ça c'est sur je n'en veux pas (Y) (Y)

Très belles rencontres tout au long du voyage, merci de ce partage  :) :)

Un carnet de voyage richement illustré  (Y)
Que de rencontres tout au long de votre parcours, pour une première c'est réussi.

C'est plus que réussi, c'est inespéré  (Y)
Mais au delà de la chance que vous avez eu (car vous en avez eu, j'insiste !), les photos ont été à la hauteur et ça c'est pas de la chance. Bravo  (Y)

Bigre! j'ai rattrapé le retard... Que de rencontres!! Vraiment vous avez eu de la chance
Les calins lionesques, les nombreux rapaces, les rhinos, les suricates (ceux en captivité ont l'air si triste...) et j'en passe
Pour un premier safari vous avez été gâtés  (Y)

Merci à tous ! Effectivement, nous avons eu énormément de chance, et avons fait des rencontres absolument magiques. Je précise que ce voyage n'aurait pas été le même sans les trois journées passée en réserve privée : les léopards (3 fois), les repas de lions de nuit ou de matin dans la brume, les lycaons ... ce sont indéniablement les instants les plus forts de notre séjour. Ça nous a fait mal au portefeuille, mais c'est vraiment sans aucun regret.

Encore merci à tous de m'avoir suivi. Je posterai dans les jours à venir quelques commentaires dans la rubrique "les bonnes adresses testées", car c'est une rubrique qui m'a beaucoup inspirée dans la préparation de mon voyage. A moi désormais d'en faire profiter d'autres !

Et bien que ce premier safari fut incroyablement riche.
Les lycaons  (Y), l'apothéose mais toutes ces autres rencontres ne sont pas en reste.

Les petits lions, nous nous n'avons pas vu les derniers nés, mais bien ceux de 5 mois. (4 mois quand nous y sommes passés) et être à leur contact était impressionnant, tout de même.  ;)

Une bien belle série sur les rhinos.

Merci pour ce voyage, richement illustré.

Gazelle

superbe carnet  (Y)
au niveau du nombre de lycaons dans la meute : là j'suis battu  ;D  (Y)

SUPERBE carnet avec de belles photos pour illustrer l'ensemble.  ;D
Merci ,pour la spéciale dédicace en 279 ;) qui au premier coup d'oeil semblerai attendre des petits.  ???

J'ai eu plaisir à suivre votre voyage et encore bravo  :)

Amicalement Fredd

Je viens de tout avaler : trop de belles rencontres pour les énumérer toutes...

La chance des débutants, c'est certainement vrai !

Quant à la qualité photographique, je tenais à vous féliciter. (Y) (Y)

Merci pour ces pages, je me suis régalée.

Sabie Sand est sans aucun doute un endroit magnifique et incontournable, cher bien sûr mais ô combien riche...

Ombrette  ;)