Colors Of WildLife

Bon allez, je me (re)lance. 8)
Je ne promets ni d'être rapide, ni forcément régulier… Mais je ferai de mon mieux.
Le carnet sera traditionnel, racontant notre périple d'Octobre dernier (je sais, je prends toujours pas mal de temps avant de me décider) en Afrique du Sud (pour changer) :-* Il ne s'agira pas de recueil de "plus belles photos du séjour", mais d'illustrations de ce qu'on a vécu, en essayant d'être un peu varié. Bien sûr, pour pas mal de monde, certains passages sembleront redondants ou "déjà vus"; mais je me dis que peut être de nouvelles têtes pourraient trouver ici des infos utiles, donc, pourquoi se priver :P
A bientôt... ;)

Alors, nous sommes prêts, mais pour les infos cruciales, fais vite on part après-demain  ;D

 ;)

C'est parti..........

 ;)  daktari

Jour 1 (Mardi 30 septembre) - Par delà les nuages....

     Notre réveil sonne à  4h45 du mat’… Histoire de se mettre déjà à l‘heure africaine !  Plus sérieusement, cette année, nous voyagerons de jour avec Air France. Train jusque Bxl midi, et Thalys vers Paris… Nous embarquons dans la voiture « silence ». Elle n’aura de silence que le nom. 3 mamas sont en train de deviser ferme à coup de grands gestes, ca piaille sévère. L’ambiance africaine est déjà présente. Celle-ci se poursuivra à l’aéroport : Le système d’acheminement des bagages est en panne. Résultat, les valises sont emmenées par des employés qui poussent des charriots branlants. Ceux-ci sont full, et on panique un peu a l’idée de laisser nos bagages en plan, au beau milieu du check in. Mais bon pas le temps vu l’heure, de trop hésiter. On abandonne donc nos valises à portée de tous, au milieu de l’amas de bagages attendant d’être convoyé. Et on croise les doigts. On n’est vraiment pas encore en Afrique là ? Last call !!! Faut qu’on speed là…
Les agents de sécurité ne l’ont pas bien compris, eux qui pousseront la fouille jusque dans les chaussures de miss Tembe.
Finalement, on attendra encore 30 minutes avant de décoller, que les derniers retardataires embarquent. Plus de peur que de mal : African time.  Au moins, nos sacs auront plus de chances d’être dans la soute du coup. Le vol est confortable, le système de divertissement bien fourni, et surtout ; le bar est en self service a volonté. Quelle belle idée…
L’arrivée sur le tarmac de Jo’burg s’opère en douceur. Il est 21h45, et il fait un délicieux 24°.
Nous logeons ce soir au Glen Gory Manor.  La maitresse de maison était sensée nous accueillir a l’aéroport, mais rien… aarghl. Africa, Africa… Après 30 minutes d’attente angoissée de slalom entre les chauffeurs de taxis, et autres convoyeurs qui se proposent à nous, on finit par apercevoir notre nom sur une feuille de papier qui s’en va au loin… Hep, m’dam’ !!
Ouf c’était moins une…
On se dirige donc vers la banlieue de Kempton Park, entassés dans la Golf Chicco de Madelene. Au moins, le périph ‘ est désert a cette heure là.  On prend possession de notre chambre pour une douche réparatrice et une très courte nuit. En effet, demain, le décollage vers Richards Bay a lieu très tôt…
1. Notre chambre au Glen Gory Manor

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2. Tant d'espace pour si peu de temps...

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T'appelles ça une chambre toi ???!!!!
Moi j'appelle ça un appartement!

 ;) daktari

Une précision pour l’anecdote.... Ce n’étaient pas des douaniers mais des agents de sureté. Les vrais douaniers, c’est pour le retour!
Au plaisir de lire la suite, j’y vais en  juillet-aout

Evidemment... J'avoue que j'avais un trou :-* voilà qui est réparé.
La suite, bin pas avant Mardi... Sorry :-[

Bon, nous aurons donc de la lecture à notre retour.  ;)

Je suis impatiente de voir et de lire tout ça  :).
J'ai déjà la nostalgie de l'AFS donc je m'y replongerais avec grand grand plaisir.

La suite  (Y)

Ca semble bien sympa tout ça!!

La suite (Y)

Jour 2 (Mercredi 1er Octobre) : arrivée au Kwazulu Natal

    3h30 !!! Wake up !!! A côté de cela, c’est clair que les réveils à 5h pour les safaris, ca va être les vacances. Mais bon, on n’a pas trop le choix vu que notre vol pour richards Bay décolle à 6H.
Dans un plus petit aéroport, on peut se permettre d’arriver presqu’en dernière minute ; mais a Jo’burg : hors de question.  4H15 partis, un petit dej’ au Wimpy  servi 3 minutes avant l’embarquement (African time, hein), et zou, direction le Kwazulu Natal.

    Le ciel couvert a l’arrivée ne nous dit rien qui vaille, mais, soit… Les 24° d’hier soir sont toujours là à l’atterrissage de notre coucou à hélices, une heure plus tard. Le mini aéroport de Richards Bay est un bonheur du point de vue organisation, et rapidité. 5 minutes après que nous ayons le tarmac de la piste, nos valises sont déjà là. Le temps de prendre possession de notre X-trail (ouf, il n’est pas rouge !), et on se met en route. Ceci étant notre première expérience avec un 4X4, on décide de sillonner quelque peu les quartiers aux alentours, histoire de se familiariser un peu avec la bête. On n’est de toute manière pas trop pressés aujourd’hui. Déjà, des petits vervets chapardeurs sautent les murs d’enceintes des maisons avoisinantes. Ils s’en donnent a cœur joie pour notre plus grand plaisir en nous mettant déjà bien dans l’ambiance. Bon, passons aux choses sérieuses : le ravitaillement. Et pour ce faire, visite au Pick ‘n Pay, bien évidemment. La liste est longue : charbon, allume feu ; thermos, couverts… Et toutes les victuailles non périssables (Café, thé, et l’inévitable sac de riz qui fera office de bean bag !)  Le temps de finir ces « petites » formalités, il est déjà temps de se diriger vers une autre grande tradition de nos visites sud africaines : le Spur ! Mhhh ces steaks, inégalables !

    Un Savanah dry plus tard, on prend la route pour St Lucia. Le soleil daigne déjà se montrer petit à petit, alors que l’on sillonne les routes bordées d’eucalyptus. Cool, il ne nous aura pas fait poireauter trop longtemps.  On continue à se mettre dans l’ambiance avec nos petites traditions : Arrêt au craft market pour quelques achats souvenirs. Pas de doute, on y est bel et bien cette fois !  On profite ensuite de cette douce après midi, pour se balader dans l’estuaire. Soleil et vent sont au rendez vous ; de même que les oiseaux, les crocodiles et les hippos. L’eau de mer n’est pas très chaude, même pour y tremper les pieds ; mais de toute manière, vu le nombre de petites méduses bleues qui jonchent le sable, mieux vaut y aller mollo…

3. La plage tranquille de Ste Lucia estuary

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    On va ensuite assister à un ballet étrange… Un jeune homme s’approche dangereusement d’un crocodile, comme s’il ne l’avait pas vu. Ce dernier ne bronche pas... Suspense hitchcockien ; lorsque notre ami arrive à hauteur de mister longues dents. Puis, tout naturellement, le gars s’arrête, se place à quelques mètres du croco, dépose son sac, et s’allume une clope ; tranquille. Il sort ensuite un petit miroir de sa poche et fait refléter la lumière du soleil sur le croco. Ce dernier ne bougera pas d’un poil. On se dit que ce type est fou, et on essaie de trouver une raison à cela… Mais cela nous laisse perplexe. Peut être, s’est on dit, est il chargé d’éloigner les crocs de la rive, pour faire place nette aux pêcheurs ?

4. Lequel des deux cèdera ?

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   Soit… Le temps passe, et on abandonne ce steak sur pattes a son sort.  On préfère aller admirer le Pied Kingfisher qui exécute des vols stationnaires entrecoupé de piqués vertigineux, mais infructueux vers l’eau. Joli spectacle que celui-là.

5. Joli ballet du Pied Kingfisher.

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    Un dernier petit achat en remontant dans la voiture, histoire de liquider la monnaie : Une monkey apple décorée, et transformée en diffuseur de parfum pour voiture. Le gamin est tellement gentil et fier de son boulot (il peut) ; qu’on ne résiste pas. 
On fait un dernier crochet par l’artère principale de Ste Lucia ; histoire d’y acheter quelques produits frais, et de déambuler entre les étals de souvenirs qui la bordent.

6. Fier comme un paon !

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     On se dirige à présent vers Riverview pour y prendre notre souper et nos quartiers de nuit au Marula Place. Ce Lodge est une habitude pour nous dans la région. Les hôtes Pete et Eone sont charmants ; de même qu’Anthony l’employé de maison.  Manque de bol, à notre arrivée, les hôtes sont absents… Partis pour le week-end a Kimberley. Zut  nous qui étions fin prêts pour le karaoké (cf carnet de l’an dernier) ! Plus sérieusement, on est un peu tristounes de ne pas les revoir… Le coup de massue arrivera quand au dessert, Anthony nous servira une glace choco–menthe ; alors qu’on espérait tant le Cape brandy pudding qu’il réalise avec un talent hors-pair.  Mais bon, ce n’est pas bien important. On prend juste le temps de réorganiser les bagages et, au dodo… Car demain, c’est safari : enfin !


7. Déchargement de la cargaison d'ananas (Ste Lucia)

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Ben et la suite de l'homme au miroir alors ?
T'es pas allé lui demander pourquoi il faisait ça ?

Y'a pas à dire ! Le belge aime se lever tôt  ;D  ;D

Dingue cette rencontre de l'homme miroir face au croco... :o
Moi aussi j'aimerai bien en comprendre le sens ?

En tout cas c(r)oco, toi tu as gardé le style humoristique de la plume, qui a fait ton premier carnet de voyage... Et c'est à nouveau très plaisant à lire.

Ah! Que serait St Lucia sans ses ananas!


Simba

Moi aussi j'aimerais connaitre la suite de l'homme au croco ??? :o

En tout cas beau début de carnet avec ce style toujours très plaisant  (L)... Alors on attend la suite  ;)

Une entrée toute en douceur dans le voyage ;)
Par "en douceur" comprenez que je veux dire, prendre le temps de renouer avec les traditions que l'on s'est créées, retrouver l'ambiance petit à petit, redécouvrir les lieux que l'on connait déjà, pour mieux les apprivoiser, mieux s'immerger dans le pays.

C'est bien aussi de se donner le temps de ne pas sauter de l'avion pour sauter dans la voiture et filer en safari ;)

Mais qu'avez vous donc encore acheté ? Vous avez encore de la place à la maison ?
Ce n'est pas que je ne craquerais pas moi même, mais premièrement je déteste marchander >:(, et deuxièmement je n'ai plus de place. :-[

Bin en effet Zab… La place commence a manquer. Mais qu'une dame semble ne pas comprendre les tendance compulsives à l'achat, de l'une de ses congénères ;ca m'étonne ;o))
Quant à l'homme au croco... On n'a pas traversé le cours d'eau pour aller le lui demander (surtout vu ce qui le peuple) :P

Achats compulsifs ;D ;D fallait le dire j'ai compris ;D ;D ;D pour moi je réserve en général ce genre de chose pour les livres ;)

Jour 3 ( jeudi 02 octobre) : de Riverview a Imfolozi

   Ce matin, c’est 6 heures… Autant dire, presque la grasse mat’ !  Le petit déjeuner concocté par Anthony est avalé avec délectation… Notre premier petit déj sudaf du séjour : Saucisses, bacon, œufs, champignons, oignons, tomates, nuggets, rösties… Ca y est, on est bons pour retourner se coucher !   :-[

     On boucle les valises, prépare le matos photo, déblaie l’épaisse couche de fleurs de marula qui recouvre le pare-brise : et en route pour Hluhluwe-Imfolozi.  Les routes vivante et bordées de gens du Kwazulu sont toujours un régal ; jamais lassantes ! On est aux portes du parc en moins de temps qu’il ne faut pour le réaliser. On n’avait pas été trop gâtés l’année dernière, donc on se dit que ça ne peut être que mieux. Et en effet, ca commence plutôt fort, lorsqu’un rapace vient effectuer un vol de surplace à hauteur de notre pare-brise, alors que nous descendons tout doucement vers la gate d’entrée.  Un grand moment d’émotion assurément.   (L)

     Nos premières heures de drive dans le parc nous offriront des zèbres, girafes, et un gros bull éléphant. On retrouve avec tellement plaisir tous ces animaux sur notre route. Le ciel est couvert, et les conditions photographiques médiocres, mais on est tellement contents d’être de retour en drive qu’on s’en fiche pas mal.  On se dirige vers le centenary center pour une pause bien méritée.  Mais même là, il y a toujours de quoi faire. (Et je ne parle même pas du craft market qui s’y trouve) ;D
3 jolies chauve-souris ont élu domicile sous la toiture en chaume du comptoir ; elles sont toutes minouches. Rein a voir avec les vampires qu’on peut parfois imaginer. De jolis oiseaux dont un sunbird aux couleurs chatoyantes peuplent les lieux, ce qui donne a notre stop une coloration très agréable. 

8. Une des 3 résidentes du Centenary Center

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    On n’est pas encore redescendus de notre nuage lorsque l’on reprend notre route vers le camp de Mpila, sous un ciel toujours plombé.  On croise la black Imfolozi complètement asséchée… Du moins en apparence. Car un gros bull éléphant est occupé a creuser le lit de sa patte antérieure droite. Et miracle, il en sort de l’eau boueuse dont il s’asperge copieusement. C’est fascinant à regarder… On le comprend d’autant mieux que la chaleur commence à peser…

9. Portrait d'un sacré sourcier

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    Arrivés à Mpila vers midi, la température devient difficilement supportable. Le thermomètre de la voiture indique 48°c !!!   ^-^On se rue dans la boutique pour acheter quelques boissons fraiches, et on déambule à  l’ombre des grands arbres en attendant 13h ; heure à laquelle notre tente sera  accessible.  Les babouins ont réquisitionné le camp et on assiste à des scènes délicieuses, mais à distance respectable. En un bâillement, les grands mâles ont vite fait de nous convaincre de leurs arguments dentaires, donc…

10. Petite famille baboon dans le camp de Mpila

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Un couple de barbets nous occupera aussi un bon moment. Leur chasse sera fructueuse !

11. bon appétit !

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   C’est aussi cela qu’on aime en Afrique : Il y a toujours quelque chose à voir pour qui veut prendre le temps de regarder.  A 13h, on décharge le matos, et on se prépare une petite salade grecque a déguster sur le deck en bois de notre tente sur pilotis. Le tented camp de Mpila est décidément un endroit qu’on adore ! Le lunch  est pris calmement, en compagnie des vervets, des guineafowls, et de deux petites femelles nyala qui se font une toilette mutuelle pleine de tendresse, à quelques mètres de nous. 
On termine notre pause par une bonne douche, car la chaleur est vraiment effarante ; d’autant que le soleil fait quelques apparitions efficaces. 

12. Un impala passait par là....

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     On repart vers 14 :30 vers la Sontuli Loop.  Au pan de Bekaphanzi, un beau mâle rhino blanc accompagné de son petit se reposent tranquillement. Notre arrivée, bien que subtile, les dérangera quelque peu  car ils finiront par se relever et quitter les lieux peu de temps après.

13. Pour une fois, c'est papa qui s'y colle.

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 Le temps se recouvre petit à petit, et au picnic spot de Sontuli, on se dégourdit les jambes en observant le lit de la rivière en contrebas. Les lieux sont déserts, et d’un calme absolu : le pied !  On peut regarder a l’aise les animaux qui se relaient sur le cours… De sable. Impalas, vautours, rhino, ainsi qu’une Woolly necked stork. 

14. La chasse a l'impala façon vautour !

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   Sur le chemin du retour, le vent se lève, et le ciel se couvre d’avantage encore.  Après avoir croisé la route de notre premier groupe d’éléphants, de girafes , et de 4 rhinos dont l’un avait une corne gigantesque ; on réintègre le camp dans la pénombre sous un vent a décorner les bœufs… Ca sent l’orage.  A peine le feu allumé pour le BBQ, vlan :  la drache !  Et pas une petite… Tout juste le temps de courir pour refermer les toiles de la tente, et déjà, on est trempés jusqu'aux os ! Finalement, le steak sera poêlé… Pas le choix. :(  Encore que : après que les trombes d’eau eurent cessé, on se rend compte que le feu a bien pris.  Donc, on transfère évidemment la viande sur le grill.  :D  C’eût été trop bête de devoir annuler le premier braai. Un gentil gecko veille sur la cuisine à ciel ouvert, tandis que j’ai quelques impalas comme compagnons pour la cuisson de la viande.  Un bon Porcupine Ridge pour arroser le repas, tri des premières photos, et dodo a 21h, sous un vent toujours aussi prenant.

Superbe barbet !  (L)

Un récit agréable agrémenté de très belles photos, carnet à suivre absolument !!!!!

Merci pour ce nouveau plongeon en Afrique du sud.

Ombrette

Belles photos  (Y)
+1 pour le barbet
c'est quoi un woolly necked stork ?

Les rhinos en 13  (L) (L) (L) (L), superbes, un coup de coeur pour moi  (Y), et la 11 ce barbet en plein repas, superbe aussi  (L) (L)

Récit toujours agréable et les photos de qualité, un cocktail réussi !! :)

Les rhinos et la chauve-souris sont superbes  (Y) (Y)



C'est une cigogne épiscopale, Vinny.

Franck

 :-[ Comme toujours, je ne suis pas trop doué pour remettre les noms en français; sorry
Merci Franck

Ah!! Au fait, ton nouvel avatar est superbe  (L), une photo que vous avez prise lors de votre dernier séjour ??? On peut la voir en plus grand ?? :)

Eeeet non... C'est le grand rêve de miss Tembe de voir des lycaons. Ils se sont toujours refusés à nous jusqu'ici, et ce n'est pas faute d'avoir essayé, notamment à Madikwe l'année passée. Mais je la trouve tellement belle : on va dire que c'est pour conjurer le sort et tenter de nous porter chance dans qqs semaines ;o)

Pour moi 9, 11 et 12 sont mes préférées  (Y)
La 14, je l'aurais probablement recadrée un peu.

Moi aussi j'aurais bien aimé savoir pour le croco ...

Jour 4 (Vendredi 03 Octobre) de Mpila à Mbazwana


          Le réveil est réglé sur 5 heures ce matin, et on émerge un peu difficilement après une nuit bien agitée.  Un babouin s’est acharné sur notre poubelle en faisant un vacarme pas possible ; puis plus tard c’est une hyène qui est passée au ras de la tente en poussant ses ricanements lugubres typiques. Un grand moment ceci dit ! Dans l’obscurité totale, à travers une toile de tente, on aurait vraiment dit qu’elle était à 30 cm…

               C’est donc pas très frais que l’on se douche et s’habille à la lueur de la frontale (les générateurs ne sont pas encore en route  à cette heure là).  Petit dej’ sur le deck en compagnie des guineafowls, et on  se met en route, direction Hluhluwe ; Il est 6H20.  Le temps est très couvert, avec même quelques gouttes de pluie par ci par là.  Cela ne laisse rien présager de bon en termes de rencontres. Les 18 degrés nous font par contre beaucoup de bien. 
           On se dirige vers le point de vue de Umghanu, sur la rivière On y a souvent vu des nyalas par le passé ; on tente donc notre chance. Un gnou foldingue se roule a qui mieux-mieux dans la terre, nous passons quelques minutes avec lui avant de redémarrer. Et là ; le choc !  Une quête du graal personnelle enfin assouvie !  Sur le talus surplombant la piste, à quelques dizaines de mètres de nous, deux Cheetahs se prélassent en observant les alentours.  Je n’en crois pas mes yeux.  La lumière est horrible, ils sont loin pour notre 400mm, mais qu’importe ; l’essentiel est la rencontre fabuleuse que l’on vit.

15. Guépards sur la butte de Umghanu

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     Bizarrement, on n’avait jamais eu l’occasion d’en croiser, et vu qu’il s’agit d’un de mes animaux favoris, je suis aux anges.  On les observera une bonne heure, en ne manquant pas de faire fièrement partager notre trouvaille aux véhicules de passage. Ca baille, ca s’étire, sa se relève en alerte, et sa se recouche. Bien plus vivant que les rois de la jungle !  Quand tout à coup, on sent qu’ils vont  se mettre en route. Et là, il faut jouer serré...Par où vont-ils aller ? Vont-ils descendre le talus vers nous ? Sur l’autre versant ? Il faut faire un choix. On observe le démarrage, et on se dirige sur la route goudronnée située plus loin de l’autre côté de la colline. Le stress monte : on les précède, mais a-t-on fait le bon choix ?  Bingo : les voilà ! Ils vont traverser ; mais malheureusement, les véhicules que nous avions rameutés ne permettent pas des masses de manœuvres. On choisi notre spot, et en trois secondes, ils s’élancent de la colline, traversent le bitume, et s’enfoncent en courant dans le bush.  Wow ! Magnifiques mécaniques. Mais rapides. Trop rapides. Evidemment, l’émotion, le manque de lumière, le caractère furtif de la scène, et la mauvaise position font tomber un verdict sans appel : flou, flou, flou. :'( Mais qu’importe : encore une fois, quel moment magique pour nous. Quel bonheur ! On les suivra encore un peu  à travers la végétation, alors qu’ils trottinent parallèlement a la route, mais très a couvert…comme pour nous narguer. Une dernière traversée dans l’autre sens a grande vitesse, et c’est terminé. Disparus définitivement.

             Il n’est que 8H30 et la journée est déjà un beau succès !  Notre timide recherche sans beaucoup d’espoir de les retrouver nous apportera quand même une belle rencontre avec un gros rhino.
Mais il est temps de passer d’un parc à l’autre.  Sous le pont faisant la jonction entre Imfolozi et Hluhluwe, une jolie chenille toute poilue a trouvé refuge. C’est aussi un plaisir de s’intéresser a l’infiniment petit dans les parcs.  Toute poilue, on la baptisera la chenille porc–épic.

16. Chenille porc épic

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     C’est au tour d’un purple crested touraco de nous appeler. Une autre grande première pour nous. Il est splendide, mais « inshootable » en raison du contre jour, du ciel laiteux et des feuilles dans le champ de vision. On peste parfois pour ce genre de choses (enfin, souvent même) ; mais on se console en se disant que rien ne peux nous enlever ces rencontres saisies avec les yeux. Après tout, on n’est pas ici en reportage photographique, mais en vacances  se dit-on, comme pour se rassurer. 

          Quelques girafes plus loin, on tombe sur la piscine privée d’un couple de rhinos qui retourne la bouillasse à grands coups de cornes nous offrant un spectacle terrible. On est un peu sur nos gardes car il faut longer la mud pool de très près pour continuer notre piste, mais les mastodontes resteront très placides  à notre passage.

17. il parait que c'est bon pour la peau....

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             C’est ensuite au tour des girafes de nous étonner. On avait toujours eu dans l’idée qu’elles dormaient debout, ou se couchaient hyper rarement pour être moins vulnérables (elles mettent d’ailleurs bas de cette manière) Quelle ne fut dès lors pas notre surprise de voir plusieurs girafes tranquillement allongées dans les hautes herbes, en plein repos paisible ! 
           D’autres jolies rencontres encore sur notre chemin vers Hilltop camp. Grey heron, lesser stripped swallows, nyala mâle etc… un petit stop pour admirer la luxuriante végétation environnante au picnic spot  au nom imprononçable de « Siwasamakhosikazi » (si j’ai un gamin, je l’appelle comme ca, c’est décidé !) ; au son d’un trumpeter hornbill planqué dans les palmiers. L’endroit est sublime et mériterait qu’on y revienne dans le futur.
Hilltop, pour le lunch rapide (enfin, pas si rapide que ca, car la serveuse nous « oublie » un peu au profit d’une tablée d’autochtones en costard cravate…chouette lieu de séminaire) 

        On reprend notre périple, et en redescendant la colline, notre attention est attirée par un vol de vautours.  Non sans raison car une carcasse de buffle gît en contrebas de la route ;  et une troupe invraisemblable de volatiles fait son festin de rois. Incroyable, on est passé là il y à une heure sans rien voir ! On a bien « reniflé » quelque chose mais, sans plus.  Comme quoi, rien que l’angle de vue peut tout changé.  On se poste en bonne position pour ne rien rater, malgré quelques branchages dans le champ de vision.  Ca s’agite frénétiquement et ça bagarre ferme pour les meilleurs morceaux.

17. l'approche

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         Une odeur insupportable remonte par moment jusque dans l’habitacle, merci pour la digestion !  Certains spécimens  poussent des cris grinçants à vous glacer le sang en prime.  Lorsque l’un d’eux glisse son cou jusqu'à la garde dans la cavité oculaire évidée du bovidé, c’et est assez : On laisse donc tout ce beau monde à  son banquet ; avant de risquer de leur donner de la matière supplémentaire. 

18. Le festin du vautour colvert ;D

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        Un couple de nyalas en route, le soleil n’aura pas montré le bout de son nez de la journée.  On s’arrête sur un lookout  point, et on aperçoit au loin une carcasse de buffle  près d’un filet d’eau (décidément, ce n’est pas leur journée) ; et une hyène patrouillant pour sécuriser son repas. 

19. Crime sceneen plan large

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       On descend donc pour tenter de se rapprocher de la scène, mais quelques 4X4 sont déjà sur place ; et la configuration des lieux nous empêchent de bien distinguer ce qui se passe.  On pousse donc jusqu'à l’aire de picnic de Mapuphulo ; ou le niveau d’eau n’est pas pus élevé que les autres années. Ce vieux rafiot a-t-il eu l’occasion de bouger depuis la dernière guerre ?  A chacune de nos visites, c’est désespérément à sec.

20. A sec !

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              Après un bon café/thé pris sur place au calme (quel bonheur ces aires de picnic désertes !), on décide de retourner voir si notre hyène a bougé. Et bingo, tous les véhicules ont déserté la place, tandis que l’hyène remonte le talus vers nous. On aura le plaisir de la suivre dans ses déambulations jusqu’au moment où  elle décide de se coucher dans les hautes graminées a deux mètre à peine de la voiture.  Elle est si proche et pourtant quasi invisible. Il ne leur faut pas grand-chose pour se planquer.  Elle relève la tête dès qu’un véhicule se pointe a l’horizon, et se retapit  ensuite poursuivant sa sieste digestive.


21. Elle a pourtant l'air tellement douce..

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             Le jour décline déjà, et il est temps de se diriger vers la sortie. Dans 20 minutes, ca ferme !  Plus de rencontres particulières ensuite, si ce n’est deux rhinos dont l’un avec une corne démesurée. Nous sommes donc à temps à la gate ; malgré le troupeau de buffle squattant la piste qui nous obligea à un petit détour. 
A la sortie, il fait déjà nuit. Deux bouts de chou dansent tant qu’elles peuvent en nous voyant arriver, grands signes et grand sourire. On craque. ;)
  Princess & Precious  sont tout heureuses de nous voir nous arrêter.  On se déleste de pas mal de provisions  qui nous auraient sans doute encombrés de toute manière.  Et c’est les bras chargé de victuailles et les yeux emplis de gratitude qu’elles nous saluent d’un « God bless you » après un petit brin de causette.

      Un nouveau safari s’engage car on doit rejoindre Mbazwana, distante de 80 km, et ce dans le noir… les gens et les chèvres jonchent le parcours, et on a même droit a notre frayeur lorsqu’on tombe sur un troupeau de vaches en plein milieu de la chaussée, dans le noir le plus complet. Pfiou !  On atteint le village après une grosse heure de route, et malgré un bon plan, difficile de trouver l’hôtel planqué derrière une station service.

            On tombe un peu comme un cheveu dans la soupe…c’est un hôtel pour locaux semble t il.  Ca change radicalement des lodges tenus par des riches blancs dans lesquels nous logeons habituellement.  L’accueil est fait par une réceptionniste à la  courte chevelure peroxydée contrastant avec son teint d’ébène, et par son policeman de compagnon… rassurant.  La chambre est basique, on sent bien qu’on nous regarde un peu bizarrement…Pas de lumière dan la salle de bain…pas de soucis : dans la police, on est multicasquettes apparemment. Mr Policeman, équipé de son escabeau va arranger tout ça. La petite angoisse du départ se dissipe vite ; et on trouve finalement nos marques.  Ce soir, c’est buffet au menu.  Simple ; mais très bon.  A voir les regards étonnés des autres convives, on se dit qu’on est peut être les seuls blancs a s’être aventurés ici depuis bien longtemps mais bon, cela est fait sans animosité  aucune pour autant, donc ca finit par nous amuser.  De retour dans la chambre, tout est là, pas de soucis…on s’endort donc sur le coup de 22 heures après une journée très riche, qui nous a bine réconciliés avec Hluhluwiiiiiii !

Une belle journée encore !

Malgré la lumière, tu t'en es très bien sorti : le rhino et son masque de boue, le vautour à l'atterrissage, la hyène et les chittahs sont superbes.

Ombrette  ;)

Trop bien la gueule du rhino  (Y)  (Y)
et le vautour à l'approche tip top  (Y)

Terrible le rhino! ;D

Ta rencontre avec les guépards me console, je me rends compte que je ne suis pas le seul à faire de la photo floue quand il faut aller vite, et que l'émotion nous gagne. (Cf mes lycaons).
Superbe moment tout de même! :)

Au plaisir de lire la suite.

Plaisir que de se replonger dans le Kwazulu Natal. :)

Barbican à collier avec son déjeuner en 11, les frères guépards en 15 (jamais rencontré pour notre part dans Umfolozi), le vautour en 17 et bien d'autres encore.
La plume quant à elle, reste bien "torchée" et très plaisante à lire.

The suite please…

Simba

Un faible pour "Bon appetit" et le rino boueux, bien sur  (Y)!

Je reprends la lecture de ton carnet.
De belles photos  (L)
la 8
la 11
la 15
Et la 17 (pas mal la thalasso pour rhino !)
Au fait : l' impala c'est carnivore ???  Il voulait te piquer ton steak ?  :-*

La suite......

 ;) daktari

Bravo pour ces clichés  (L):

15-Les 2 frères guépards
17- no1- la gueule du rhino
17- no2 - le vautour qui approche... (un petit blême dans le comptage, on dirait !!! ;D)
21- la hyène qui approche


Finalement, je me rends compte que tout le monde fait de superbes rencontres et de superbes photos quand le temps est humide  :o ....Vive la pluie, alors !!! :-*

Jour 5 (Samedi 04 Octobre) De Mbazwana a Kosi bay

     On à un peu plus le temps aujourd’hui, on se lève donc vers 6H20. La nuit fut bonne, et c’est donc de bonne humeur que l’on se dirige vers le buffet petit déjeuner. Celui-ci est bien fourni, et finalement, ce logement bien qu’inhabituel s’est révélé très correct. 

    Après le rempaquetage des valises, on se met en route  pour Sodwana Bay, vers 8H15.  Nous sommes attendus à Kosi Bay pour midi, donc, on peu se balader un peu…  Le soleil est là, la température  est excellente, bref, le bonheur…
La route est agréable, les bas côtés se transforment petit à petit en dunes et le sable envahit quelque peu le bitume…on s’approche clairement de la baie. 
     A l’arrivée, c’est un peu la surprise. Quel monde !  On ne sait pas exactement ou se parquer, et on est assailli immédiatement par des jeunes nous demandant de l’argent pour pouvoir se garer ici où là.  On rebrousse donc chemin sur quelques kilomètres pour déambuler entre les étalages d’un craft market haut en couleur croisé plus tôt.  On est vraiment en configuration « douceur de vivre ». Il y a des étoffes de toutes les couleurs, des fruits frais, des femmes occupées à tresser des paniers… 

22. Le craft Market haut en couleurs de Sodwana bay

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         Evidemment, Delph craque pour l’une ou l’autre bricole. Rien à dire, les femmes ont toujours des arguments imparables pour justifier le shopping.  Après les indispensables chapeaux de soleil durement négociés, on décide d’aller sur la plage. On trouve un parking surveillé par un gardé, et gratuit qui plus est.   Bon, on est contents de se trouver à la côte, mais autant être clair : Sodwana Bay  n’a de sens que pour les plongeurs. En effet, même si l’endroit est joli, c’est bourré de monde.  Les écoles de plongée squattent la plage avec leurs échoppes, et surtout, le sable est rempli de  gros 4X4. On est clairement à Daytona beach. ^-^
 Vu l’autorisation de rouler au bord de l’eau à cet endroit, certains s’en donnent a cœur joie.  Une petite piqure de méduse sonnera le rappel des troupes, on  ne prolonge pas l’expérience bien longtemps, et hop : direction Kosi Forest !

23. Ca y est , j'ai le plus grand nombre de photos d'ananas du site... ;D

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            Les paysages en route sont très beaux. Arrivés au village de Kwanganase, vu que nous avons un 4X4, nous pouvons poursuivre  vers le lodge situé à  une demi-heure de piste.  Pour les berlines, le trajet s’arrête ici, et un pick up est prévu deux fois par jour pour amener les invités au Kosi Forest lodge.  On s’engage donc  sur la latérite, en se disant que ce n’est quand même pas bien méchant…Puis, on distingue un petit panneau de bois nous invitant à changer de direction. Là on comprend beaucoup mieux pourquoi le 4X4 était obligatoire. Deux sillons ensablés à moitié recouverts de graminées doivent nous mener au lodge. Grande première, donc  on n’est pas très rassurés. Ca patine, rebondit, dérape, mais tout va bien… pas de plantage. Les paysages sont encore une fois superbes et les autochtones croisés nous gratifient d’un grand signe de la main.  On atteint donc le lodge, tous seuls, comme des grands.

      L’endroit nous séduit d’emblée par sa quiétude. L’accueil de Connie et Zoé, les managers, est parfait.  Petit tour du propriétaire un ice tea à la main, quelques explications sur le déroulement du programme, et on emménage dans notre case.  Ca y est, on n’a plus envie de décoller d’ici. C’est un vrai petit paradis.

24. Notre nid

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 Le logement est délicieusement décoré, et le clou en est sans nul doute la salle de bain a ciel ouvert, avec baignoire nichée dans le sable.  En attendant le lunch de 13h, on en profite pour piquer une tête dans la piscine qui donne sur le lac. Le cadre est génial… Après un délicieux pitta pocket de bœuf au curry, avec salade grecque et crumble aux fruits de la passion, on démarre pour l’activité de l’après midi. 
      Pour nous, ce sera  la ballade en canoë.  On est accompagné de Joseph, notre guide, et d’un jeune couple de sud africains calmes et discrets… tout ce qu’il nous fallait.  Connie nous véhicule en 4X4 jusqu'à l’entrée de la forêt, d’où nous continuerons à pieds  jusqu'à la mangrove.  Le parcours est plaisant et Joseph s’avère être un guide passionnant et drôle.  Un canoë pour les jeunes courageux, et un pour Joseph et nous. . Lui pagaie, et nous, on profite… le grand pied que de se laisser guider ainsi dans les canaux, par un calme absolu au soleil déclinant.

25. Ballade en Canoë

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       On passe un moment de rêve.  Le vent nous empêche de nous rendre sur le lac attenant, dommage, c’est là qu’il y a le plus d’oiseaux. Nous en verrons tout de même sur notre parcours, ainsi qu’un water monitor.  Le moment le plus propice pour les volatiles est tout de même le matin apparemment…Information bien notée pour la prochaine fois !  On navigue entre les nénuphars dont Joseph, en deux temps trois mouvements, confectionne un collier pour Delphine.  C’est super joli, mais l’odeur tourne vite à la chaleur, on s’en rendra compte plus tard…

26. Dejà les nénuphars se referment

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           On regagne le lodge pour un bon bain a la lueur des étoiles ; un instant divin.

27. Ca c'est le petit plus des lieux

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 Vient le repas du soir. Celui-ci sera délicieux : Tartelette au feta, tomates cerise et oignons, puis poulet à la sauce au Brandy avec des cheveux d’anges, et pour terminer, un dessert inconnu de nos papilles. Une sorte de gâteau au caramel (style fudge) à  tomber par terre.  Le seul petit inconvénient est que le lodge est à présent squatté par un groupe de sexagénaires norvégiens en goguette. La quiétude des lieux en prend un petit coup ; rien de pire que les voyages organisés. On s’isole dès lors pour prendre notre thé au coin du feu de bois. Une fantastique journée d’Afrique s’achève

28. Immortalisons ce dessert ( remarquez la pub déguisée...)

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Hummm ! C'est bon ça !!
J'ai hâte d'y être... Et de battre le record des ananas  ;)

15, 17, 21  (Y) (L)

Ca a l'air bien sympa Kosi Bay. J'attends la suite...

Le lodge et la salle de bain  (L)

 ;) daktari

Il n’est jamais trop tard pour écrire un carnet. ;)

C’est très agréable à lire, plein de détails et de touche humoristique.
Entre scènes de vie locale et les réserves sauvages, ce carnet nous fait voyager dans diverses atmosphères.

La 11, les deux 17  :D, la 26 sont mes préférées. (Y)

Et puis que de charmants endroits où vous avez séjourné.
Pas mal aussi le pull. ;)

Gazelle

Jour 6 (Dimanche 04 Octobre) : Kosi Mouth

             Debout vers 6h30 (c’est vraiment les vacances là) et douche en plein air (bis). On prend du bon temps dans le hamac tendu en face de notre tente, en buvant le café confectionné grâce au thermos d’eau chaude qu’un employé du lodge est venu déposer devant la toile.  Je m’escrime à vouloir photographier un papillon, en vain.   
    Le temps est très couvert, et quelques gouttes se mettent à tomber. Le Kwazulu, c’est vert…On sait pourquoi.  Un bon breakfast a 8h, et départ pour l’activité du jour à 9h. Tout est parfaitement réglé, sans nous pousser  trop.  On aurait aimé faire la croisière en bateau sur le système des 4 lacs de Kosi Bay, mais  encore une fois, le vent rend la chose trop délicate.

       Qu’importe, ce sera l’excursion d’une journée à Kosi Mouth dans ce cas.  On embarque donc dans le 4X4 avec notre couple de Sudafs, et  Jerôme pour guide.  Le lodge fournit des ponchos. C’est que le 4X4  est, j’avais oublié de le préciser, à ciel ouvert.  La température est agréable, ca secoue un brin, mais relax…Arrivés sur le goudron, avec les 80km/h ça le fait de suite moins…Vive les ponchos !
           C’est dimanche aujourd’hui, et les abords des routes sont remplis de gens se rendant à la messe. Costume pour les hommes, tenues blanches ou mauves pour ces dames… Une bien belle tranche de vie.  Les plus jeunes nous gratifient toujours d’autant de sourires et signes amicaux ; et la lessive dominicale est étendue à sécher sur le moindre buisson disponible.  On en prend plein les yeux ; ces scènes de vie locale nous émerveillent toujours autant.  Après une heure de route et la traversée de quelques villages, nous atteignons les portes de la réserve. Il pleut, super….

29. Le dimanche , les chapeaux blancs sont de rigueur

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             Une piste sableuse nous emmène jusqu'à un point de vue magnifique sur tout le « système » de Kosi Bay. C’est splendide, malgré le temps pourri, et la luminosité à zéro. On n’ose imaginer la scène sous un ciel bleu. L’eau et le ciel se confondent aujourd’hui dans un gris qui ne les met  guère en valeur, mais bon, ça reste un terrible panorama.  On aperçoit d’ici les pièges des pêcheurs  Tongas (les fish Kraals) et Jerôme en profite pour nous faire un cours détaillé sur la région et la communauté locale. 

30. Jerôme nous explique le piège parfait

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On sent que ces guides sont passionnés, et c’est très bien ainsi.  Une fois nos connaissances en pêche traditionnelle remises à niveau, on descend vers Kosi Mouth.  Au programme : Snorkeling !

             Dommage encore une fois que le soleil ne soit pas de la partie pour illuminer d’avantage les flots.  Sous une petite pluie fine et battante, Jerôme nous indique l’endroit de plongée, et nous apporte le matériel (tuba, masques, palmes, draps de bain). Le courant est relativement fort, et il n’est pas très évident de ne pas dériver. C’est assez épuisant, mais le spectacle est au rendez vous. Mes  maigres connaissances m’empêchent de détailler nos rencontres, mais en tous cas : un petit requin, un dangereux lionfish (rascasse volante?), et d’autres magnifiques poissons furent au programme (dont Dory, oui oui. Mais si, dans Nemoooo… voilààà !;o)  On boit un peu la tasse, on prend notre ration de sel pour la semaine, on s’écorche un peu les jambes, mais on voit des choses magnifiques.

31. Les fish kraals

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            Allez, retour sur la plage, au calme, pour le lunch.  Varié et délicieux encore une fois.  Je ne sais as où ils engagent leur personnel de cuisine mais franchement : chapeau ! Même une bête salade de pâtes devient un pur régal…
Assis sur une branche basse d’un arbre qui abrite quelques vervets intéressés, on se régale.  L’après midi sera consacrée a une petite ballade sur la plage. On y trouvera de nombreux petits coquillages extras, et même une étoile de mer (que l’on a rejeté a l’eau, qu’on se rassure dans les chaumières.)  Mais le vent et la pluie enlève un brin au caractère idyllique de l’endroit, et c’est de commun accord avec nos compagnons de voyage que l’on rebrousse chemin pour retourner vers le lodge. Mouillés et fatigués comme nous sommes, le trajet du retour sera un peu plus pénible malgré le beau giant kingfisher aperçu en route.

32. Giant kingfisher

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           De retour au lodge, un bain bien chaud et dessalant nous fera le plus grand bien.  Il n’est que 16h, on décide donc de faire une petite ballade en duo vers le bird hide, et aux alentours.  La nature est belle, on croise l’une ou l’autre Giant lily.

33. Giant Lily

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 Le hide est désert. On ne s’y attarde donc pas trop et poursuivons notre marche.  C’est calme ? Qu’importe, on va animer les choses nous même.  Première étape : la traque à  la mangouste. Aussitôt repérées les traces de patounes, on interprète, on suit, on perd la piste, qu’on retrouve plus loin… comme des enfants jouant au club des 5. Autant préciser qu’on ne trouvera jamais  la bestiole….

34. La traque

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Pas grave, le soir tombe un peu, et il est temps de se faire peur…et si un des hippos résidents du lac était dans ce buisson ? (bin oui après tout, après avoir croisé pas mal de déjections de ces mastodontes…on se dit que vu l’heure , rien n’est impossible) ca rendra la fin d’après midi passionnante  jusqu’au repas du soir…

      Un petit verre de vin au coin du feu, et un goulasch d’autruche succulent nous poussent sous les draps.  On se dit qu’on a encore une fois vécu une journée  magnifique, et que ce lieu magique méritera qu’on y revienne, et si possible sous le soleil.

Sympa la 34  (Y)

 ;)  daktari

Lecture toujours très agréable. (Y)
Ca change cette ambiance pluvieuse.
Pas trop de moustiques dans ces zones humides infestées de palu?

Jour 7 (Lundi 05 octobre) Kosi bay & Tembe elephant park

         Comme la veille, après notre petit café sur le deck de la tente, on prend notre petit dej’  en compagnie d’un petit oiseau qui attend patiemment sur une branche basse.  Il guette assidument le moment où on se lèvera de table. En effet, le temps est compté entre notre départ, et l’instant où l’employée du lodge viendra débarrasser nos miettes.  Il faut donc être rapide et vigilant...c’est dur la vie de piaf ! On a repéré son manège, et on choisit donc de quitter la place au moment ou tout le monde est reparti en cuisine. Bon app’ piou-piou ;-)

             A 8h30, après avoir rempaqueté nos affaires, c’est le départ pour la raffia forest walk . On nous droppe  sur place en 4X4 à l’endroit ou la mini rando débute. Cette fois, notre guide se prénomme Jabulani ( après Joseph et Jerôme, apparemment , si ton prénom ne commence pas par un « J » , pas la peine de postuler).  Il fait chaud mais couvert. La ballade est agréable, et Jabulani (qui veut dire « happy ») transporte les ponchos et le frigo box avec les boissons.  On entame, alors que nous traversons de hautes fougères, une conversation des plus intéressantes  sur les peuples Zulu et Tonga. 

35. Indiana Jones , c'est rien a côté ;o)

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    Bien évidemment, les plantes, arbres, insectes et autres n’ont plus aucun secret pour Jabulani qui partage son savoir avec enthousiasme.   
On se ballade le long du channel, puis c’est la traversée en Ferry ! Ok, je m’explique : le ferry, c’est une petite barge de balsa qui doit peser a tout casser 1kg. Il suffit d’embarquer dessus et de tirer sur la corde attachée de part et d’autre de la rivière pour ainsi se faire voguer vers l’autre rive…ingénieux . 


36. Enfin ouverts !

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        On poursuit le parcours jusqu’au Lake n°3, ou notre guide confectionne deux collier de waterlillies. (ah ils savent s’y prendre avec les dames). Pause boissons, et retour par l’autre rive.  La promenade nous permettra d’admirer un beau fisheagle perché dans un arbre , mais inactif, et un Jacana  pianotant de ses grandes pattes agiles sur un  tapis de nénuphars.

37. Jabulani les doigts de fée

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38. Le "channel"

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    Arrive enfin la rencontre espérée… un couple de Palm-nut vultures se tient a une centaine de mètres de nous , perchés en bordure de la raffia forest. L’œil de lynx de Jabulani les a spottés... chapeau.  On quitte alors le sentier pour s’approcher à  pas de loup, histoire de ne pas les faire fuir ; Grrr c’est encore loin pour la photo. Encore un peu…Finalement, Jabulani me dit d’approcher seul, lentement. Je me retourne régulièrement pour  voir s’il m’autorise à progresser encore. Tous les deux mètres, je déclenche, au cas où.  Je m’arrête finalement a distance respectable, un peu gêné de les déranger.. fais quelques clichés, et rebrousse chemin.  On est tout heureux de cette rencontre, c’est encore une fois une première pour nous, que d’apercevoir ce volatile assez rare en afsud ; et qui est principalement végétarien. 

39. Palm-nut Vulture

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             De retour  à la case départ, on aura le loisir d’observer un gros dung beetle en plein travail, en attendant que le 4X4 vienne nous rechercher.  De retour au Kosi forest lodge, un dernier thé sur le deck, et déjà le moment des adieux a cet endroit idyllique. On  reviendra  c’est clair !  Pfft, il va nous falloir des voyages deux fois plus longs, et  9 vies si on veut retourner partout !


         En route pour Tembe… les potholes sont plus violents que jamais. C’est vraiment un petit arrière goût de champ de mine.  Autant la première partie de route était aisée suite au vœu du gouvernement de refaire les voiries du Kwazulu…autant cette portion traditionnellement difficile ne faillit pas a sa réputation. La prochaine fois on vient en tank !  Un dung beetle squatte quelques minutes notre pare brise avant de reprendre sa route…resquilleur !  On arrive vers 13heures aux portes de la réserve. Vu que l’on est en 4X4, pas besoin de venir nous cueillir au parking : on peut progresser jusqu’au camp seuls.  On s’enfonce donc  sur les pistes sableuses  a faible vitesse, l’œil en alerte. On ne sait jamais, ils ont même réintroduit quelques lions  l’an dernier.  A l’arrivée au camp, on nous accueille en chanson sur le parking, comme à l’habitude…Dieu qu’elles chantent bien !!! ca nous met la chair de poule à chaque fois.  Nous héritons de la Suni suite n°6 comme l’an dernier.   Le light lunch composé de samossas, sandwiches et autres petits amuse bouches avalés, on se prépare pour le drive de 15h.

           Patrick et Nduh seront nos guides pour les 3 heures à venir.  Nos voisins de banquette sont trois sympathiques retraités British-Zimbabweens, fous de piafs.  Red duiker, grey duikers, impalas, un gros bull éléphant, un couple de rheedbuck…les rencontres sont nombreuses, dans des paysages toujours inégalables à nos yeux. C’est la principale raison pour laquelle on aime cet endroit. (avec la gentillesse des hôtes bien sûr)  La végétation y est si variée, et les écosystèmes différents très nombreux. Un régal.

40. Rheedbucks (tembe)

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         Arrivées au bord d’une clairière, nous tombons sur un groupe de 4 lions qui se prélassent !
Ils ne sont pas nombreux dans la réserve  depuis leur réintroduction , c’est donc la toute belle surprise pour nous (sans doute moins pour les guides qui ont dû les apercevoir ici le matin ;o)
On passe un beau moment a les observer, notamment un couple qui semble presque faire montre de tendresse (aaah animisme quand tu nous tiens.)

41. sont y pas mignons?

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        On les laisse ensuite a leur digestion pour prendre le sundowner… à bonne distance tout de même, sait on jamais.  On observe a cette occasion un troupeau de buffles au loin qui semble bien nerveux, faisant s’envoler les garde bœufs. Le spectacle est joli bien que lointain. Mais soudain, notre british zimbabween en chef qui scrutait le tout a la jumelle nous lâche : « dites moi si je deviens fou, mais n’y a-t-il pas un black rhino perdu au milieu du troupeau ? »
Tout le monde aux jumelles ! Incroyable, en effet , il y a un black rhino au beau milieu du groupe , en train de faire sa loi .Il chasse les buffles les uns après les autres  sans s’en laisser conter. Très impressionnant !
La fin du drive sera plus calme, mais on a eu notre quota de belles scènes. Retour au camp où nous observons un grand galago tenter de s’introduire furtivement derrière le bar .. mais bon , le serpent en plastique veille au grain !

         Le repas du soir sera délicieux (mmh ces warthogs legs…). Nous partageons notre table avec Stephan , un namibien spécialisé dans les voyages d’aventures,  et son épouse  dont c’est l’anniversaire. Cela nous vaudra  de magnifiques chants de célébration entonnés par le personnel (c’est une ancienne chorale reconvertie à mon avis, pas possible autrement) ; ainsi qu’une part du gâteau de la jubilaire.
C’est donc prêts à exploser , après un dernier rooibos un coin du feu crépitant , qu’on se dirige sous la toile pour un repos bien mérité.. (dure la vie)

Je viens de rattraper mon retard sur ce carnet de voyage.

C'est un régal de lire vos aventures agréablement illustrées.

Je serai, autant que mon emploi du temps m'en laissera le temps, une fidèle lectrice

 ;)

Les couleurs de la 36  (L)

 ;) daktari

Jour 8 (Mardi 06 Octobre) De Tembe à Jozini

            Ce matin la nuit sera quelque peu écourtée…Un singe a décidé de foutre le bronx sur le toit de notre tente. Après avoir joyeusement gambadé sur la toile… Le bruit qui suit ne laisse plus planer aucun doute : monsieur soulage sa vessie tranquillement au dessus de nos têtes !  Y a plus de jeunesse…
           Je tente de me rendormir tant bien que mal, au contraire de Delphine qui décide de se lever et d’observer la nature environnante depuis notre deck.  A mon réveil, le temps est gris mais la température très douce. Les vervets et duikers ont tenu compagnie à ma moitié jusque 6h, heure du « light breakfast » Jus de fruits, rusks en béton, céréales, fruits frais... De quoi prendre quelques forces avant le drive matinal.

42. Draculaaa

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         Démarrage à 6 heures tandis que le soleil pointe le bout de ses rayons.  Patrick nous briefe sur les écosystèmes du parc, tandis que défilent les petits oiseaux, waterbucks, nyalas, koudous etc… Un brown-hooded kingfisher, et un couple de purple crested touracos nous occuperont un moment. Ces derniers sont vraiment de beaux spécimens. Chaque envol dévoile un rouge vif sous leurs ailes, qui est du plus bel effet. Malheureusement, la distance et le ciel full-cream nous empêchent de leur tirer le portrait valablement.

43. Koudou cache-cache

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       Après avoir observé l’affairement d’une bonne centaine de dung beetles occupés a ravager les productions  éléphantesques ; on se dirige vers le hide de Ponweni, pour la pause café.  On arrive malheureusement tout juste trop tard. Un groupe d’éléphants est occupé à quitter les lieux lorsque l’on pénètre dans la cache.  On aura tout juste le temps de prendre quelques clichés des retardataires. L’endroit est superbe, et parfait pour se délasser un moment avant de reprendre la piste.

44. Ponweni hide 

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         La fin du drive sera très calme, et le retour au camp se fera vers 10:15.  En attendant le brunch, un trio de samango monkeys vient nous rendre visite à proximité de la tente. Que de branches entremêlées ! Ils sont drôles et semblent jouer à cache-cache avec nous. On est très heureux de les revoir, nous qui pensions que notre rencontre avec eux l’an dernier à Cape Vidal resterait sans lendemain.  Le brunch avalé (bacon, sausages & co) ; les valises bouclées, nous prenons congé de ce lieu non sans un pincement au cœur… Comme chaque fois.
          En pénétrant dans le X-trail resté stationné là depuis là veille, on a un haut le cœur.   A-t-on oublié un cadavre dans le coffre ? Une odeur insupportable que la chaleur n’aide pas a atténuer emplit l’habitacle. Les coupables sont vite démasqués : les 3 colliers de waterlillies tout flétris ont décidé de transformer leur parfum frais et délicat du premier jour en une effluve nauséabonde du plus gros effet.
Il nous faudra un bon quart d’heure avant de nous habituer à notre nouvel environnement, et les 3 colliers devenus gluants seront abandonnés sans regret sur le parking.
Encore une fois, le fait d’avoir notre propre 4X4 va nous autoriser à patrouiller dans la réserve avant de reprendre la route.
On prend la piste du Mahasela Hide où nous avions aperçu de beaux éléphants par le passé.  En chemin, un tas d’excréments attire notre attention. Oui, ce sont bien deux papillons magnifiques occupés a butiner la chose…Comment de si beaux êtres, si gracieux, peuvent manger de la… La nature est décidément fascinante.

45. Contraste saisissant...

(http://photo.coloursofwildlife.net/0336692001237057232-81242160245.jpg)

    Arrivés au Hide, on retrouve nos compagnons de drive. Cela nous donne  l’impression de ne pas être vraiment partis ;o)  Trois beaux éléphants sont sur place ! Cool ! Autant dire qu’on va passer un sacré moment a les contempler s’asperger tantôt d’eau noirâtre, tantôt de poussière.  Nos voisins repartent en drive et on a le privilège d’occuper la place seuls.
Deux autres magnifiques pachydermes viendront relayer les trois premiers, pour notre plus grand plaisir. On mitraille jusqu'à remplir toutes les cartes mémoire ! Gnous, Nyalas mâles, warthogs se succèdent en arrière plan. Hum, pas vu le temps passer. Il est temps d’y aller là… Bye bye Tembe, et en route pour Jozini.

46. Mahasela Hide

(http://photo.coloursofwildlife.net/0129301001237057311-81242160245.jpg)

          La route minée est toujours aussi propice a la conduite sportive, et bordée d’une vie trépidante. C’est jour de marché apparemment. Il y a de la vie !  Passage par Jozini où un camion chargé de canne à sucre, arrêté au bord de la route, fait le grand bonheur de tous les enfants sortis de l’école. Ils s’en donnent a cœur joie pour chaparder quelques tiges à mâchouiller ; de quoi égayer leur longue route de retour.  La nôtre passe par Mkhuze, où un stop-ravitaillement est bien nécessaire.

47. On ne s'attardera guère pas envie d'être marabouté !

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       Quelques courses pour le repas du soir et on pénètre dans la réserve de Lake Jozini. Direction Nkonkhoni Fishing camp. Toujours aussi calme et délicieux, notre chalet est parfait. Le camp est vide (ne comporte que 4 logements) Le soleil est là, et on en profite pour aller piquer une tête dans la piscine sous ses derniers rayons.  A notre retour, une petite rencontre va mettre un peu de piquant dans la fin de journée.  Quelle ne fut pas ma surprise de tomber nez à nez avec un scorpion dans les toilettes ! Je filme, fais quelque photos, rassuré. Il ne bouge pas d’un poil, il est clairement mort.  Et bien en fait, que nenni, une petite sollicitation de son aiguillon me démentira immédiatement. Un petit frisson rétrospectif me parcourt à la vue de sa cambrure soudaine. 
             Scorpion, serpent, araignée… On a souvent imaginé la rencontre, et ben voilà… C’est le moment tant redouté.  Histoire de ne pas commettre de bêtise du style dégommer une espèce hyper protégée ou un truc du style, on part chercher Neville, le concierge. Enfin, «on»… Delphine part chercher Neville devrais je dire. Car, hors de question que je quitte le bestiau des yeux. Bien trop peur qu’il n’aille se fourrer dans un petit recoin en notre absence. Le maitre des lieux, sans état d’âme l’écrasera tranquillement d’un coup de manche de brosse.  On peut partir faire notre dernière petite ballade de fin de journée rassurés.
          A notre retour, inspection minutieuse des lieux tout de même. Sans verser dans la paranoïa, on se rend quand même mieux compte  que tout est possible.  Un bon vieux bolo plus tard (où la viande de bœuf hachée aura quand même un sacré arrière goût d’agneau), on part se coucher, non sans souhaiter une bonne nuit au Geckos et a notre bruyant compagnon de cuisine qui est chargé de l’extinction des feux (voir photo) ;o)

48. Préposé a l'extinction des feux !

(http://photo.coloursofwildlife.net/0100977001237057417-81242160245.jpg)

Excellent la 48  ;D

Impressionnant le vampire
La 43 et 46  (Y)
Et la 48 pleine d'humour !!

 ;) daktari

Sur ce dernier post, j'apprécie particulièrement Dracula  ;)

Vazy envoie la suite....

 ;)

Oui Dracula est top... (Y) Bien vu.

J'ai beaucoup de plaisir à lire ton carnet Kgalagadiste et toujours autant de mal à écrire ton pseudo !  :-* ;D

Un peu chiche tout de même en quantité de photos (excellentes par ailleurs), mais bon... Tu fais déjà mieux que certains... :-X

Ombrette  ;)

Bin, c'est parce que je n'en n'ai pas d'autres... ;D
Plus sérieusement, disons que je ne voulais pas noyer le carnet de photos. Je les utilise pour illustrer le texte. C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a des photos d'ambiance, très loin d'être "photographiquement" terribles. Je n'avais pas envie de faire "une galerie des meilleures photos de..." Parfois je me demande même si les on n'a pas trop tendance a juste regarder les photos des carnets sans vraiment les lire. Donc si j'augmente le nombre de photos, ce sera pire ? ;D
Mais je vais essayer tout de même d'augmenter un chouia  ;)

D'accord avec Kgala pour l'équilibre entre texte et photos. On a tendance parfois à survoler le texte.
Ici l'équilibre me parait au poil.
Le site regorge de fils plein de superbes photos. Il me semble que la spécificité du carnet doit justement être le récit, avec les anecdotes, le ressenti...

Continue, on attend la suite. ;)

Complètement d'accord avec vous sur le principe.

L'équilibre de ton carnet Kgalagadiste est parfait, c'est vrai.

C'était juste une boutade...  ^-^ et une envie d'en voir plus... Je ne peux pas résister, surtout quand la qualité est de la partie  :D

Merci par avance pour le chouia...

Ombrette  ;)

Très sympa ton carnet Kgalagadiste.

L'équilibre est bon.

Quand je dispose de temps, je lis avec beaucoup de plaisir les textes.

Quand j'en ai peu, je suis heureux de voir pas mal d'images et je zappe les mots.

Aussi j'apprécie de voir un "chouya" en plus

Le vampire.  (Y)

Merci pour les compliments (ce n'était pas le but recherché  8) … Je vais donc tenter d'en mettre un peu plus... Bah, j'écrirai aussi un peu plus dans ce cas… :-* :-X

PS : Sorry pour la lenteur… Veeeeery busy ces derniers temps et peu d'accès au pc.  :P

Le singe gourmand est véritablement extra  (Y), dans son attitude et je te rassure, l'écriture n'est pas en reste.
C'est un plaisir que de vous suivre aussi, au travers des lignes.

Gazelle

Jour 9 (Mercredi 08 octobre) : De Pongola à Malelane

    Aujourd’hui sera principalement une journée de transition, destinée à parcourir la route qui nous conduira de Pongola, vers Malelane.  Le réveil est programmé à 5h30, de manière a pouvoir quand même bien  profiter de la réserve ce matin.
    Comment bien commencer la journée ? Un bon petit dej’ et un bain à bulles feront l’affaire… Autant profiter de ce petit luxe proposé dans notre bungalow, non ?  Ensuite, c’est la ballade vers le bird hide, armé de notre grand bâton dégomme–scorpions.  Son utilité principale, cette fois, est d’éloigner le couple d’autruches résident… Car avec la récente naissance de leurs rejetons, ils sont peu commodes.  Le temps est nuageux (on aura vu beaucoup de gris au Kwazulu), mais il fait très doux en cette heure franchement matinale. 

49 . Banzaaaaaï !  (Nkonkoni  camp bird hide)

(http://photo.coloursofwildlife.net/0107473001237815616-81242170129.jpg)

      On s’installe donc tranquillement dans le hide, qui sent bon le traditionnel enduit destiné à protéger le bois. Armé de nos jumelles, et de notre thermos de café, l’attente n’est pas longue avant de pouvoir observer  de jolis  piafs.  Parmi eux : woodpecker, pied kingfisher, emerald spotted dove, Aigrette, ainsi qu’un phacochère perdu dans les roseaux.  Un tout petit oiseau nous fera passez un très agréable moment. Ses couleurs éclatantes malgré le manque de luminosité sont un ravissement pour l’œil. 

50. Green-Winged Pytilia (Nkonkoni camp bird hide)

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          Retour au chalet après quelques heures, et toujours observation des oiseaux depuis le deck. Un petit phaco traine le long de celui-ci, espérant sans doute grappiller quelques miettes, mais ce n’est pas notre genre…  c’est malheureusement le moment qu’a choisi mon maillot de bain, mis à sécher sur la rambarde,  pour s’écrouler dans le gazon.  Et vlan, phaco se rue dessus ! Heureusement, il n’est pas à son goût. On se décide donc à aller le récupérer.  Bon comment dire,  le phaco n’est pas bien gros...mais il n’a pas du tout l’air de vouloir abandonner son nouvel ami.  On s’approche doucement…et notre ami Pumbaa tente un assaut désespéré vers Delphine qui a eu la trouille de sa vie ! Pas de bol, j’avais justement le caméscope au poing ;o)).  Après une tactique de diversion savante, le maillot tant convoité repasse en nos mains. Mission accomplie ! Bon, à présent, il faut replacer toutes nos affaires dans la voiture ; et qui nous attend de patte ferme au bas de l’escalier ? Pumbaa !  Il va falloir à nouveau ruser, en balançant des bouts de bois bien loin pour dégager la route.  Evidemment ; ca fonctionne à merveille, la gourmandise l’emportant sur le reste. On prend donc congé, un peu gêné d’avoir grugé notre pote de la sorte.

51. Pumbaa l'intrépide

(http://photo.coloursofwildlife.net/0288530001237815909-81242170129.jpg)

           Il est 9 heures, et on se permet un détour par les rives du lac.  Les pistes de la petite réserve sont très cabossées, avec l’X-trail, pas de problèmes. Observation des oiseaux encore et toujours, puis départ a 10 pour le grand trek. On sait qu’on en a pour la journée à  rouler, donc, il est temps.   

52. Les habituelles guineafowl...

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          Les paysages sont toujours aussi magiques, le cœur se serre quand on doit quitter le Kwazulu...  Si authentique.  La cane à sucre disparait petit à petit, et les abords de route s’assèchent  au fur et a mesure de notre remontée vers le nord.  Un petit stop en route à la pompe a essence ou l’on se fait directement aborder par une vendeuse de papayes.  Petite négociation pour un seul fruit, car elle tenait absolument à nous vendre la caisse pour 25 ZAR. Mais bon, elle comprend qu’on lui achète plus pour lui faire plaisir qu’autre chose, donc, on donnera 7 rands pour notre papaye pour son plus grand bonheur. Ca ne rate pas, évidemment, tous les autres vendeurs du coin débarquent illico !  On préfère en rester là, sinon, on n’en serait jamais sortis ! 

53. A 25 rands la caisse on faisait une affaire.. mais bon...

(http://photo.coloursofwildlife.net/0649183001237816022-81242170129.jpg)

     On continue notre route vers Piet Retief, on nous faisons  le traditionnel arrêt au Spur pour le repas de midi (ou à peu près), après  le non moins traditionnel contrôle de police en route.

         Le reste de la route vers Barberton en longeant le Swaziland nous vaudra un terrible orage de grêle. Ces conditions dantesques vont durer un petit moment, mais heureusement, le temps change radicalement aux alentours  de Barberton. Le temps s’éclaircit, la savane brûlée par le soleil a remplacé le vert tendre du Natal. Les jacarandas en fleur apportent une touche de couleur magnifique au tableau. On ne peut d’ailleurs pas résister au plaisir de s’arrêter en ville pour sillonner quelques rues  à pieds, armés de nos appareils photos, pour shooter ces splendides arbres mauves. 

54. Jacaranda dans les rues de Barberton

(http://photo.coloursofwildlife.net/0631619001237816074-81242170129.jpg)

Quelques courses au Pick ‘n’ pay du coin (merci tomtom) pour le repas du soir, et on reprend la route sous un soleil couchant du plus bel effet.
       Malelane est déjà plongée dans le noir a notre arrivée ; mais nous connaissons bien le chemin du Selati 103 à présent.   On prépare la tambouille, on décharge les photos, et au plumes. Car demain, c’est enfin le Kruger qui nous attend !

;D Excellent le coup du maillot de bain avec votre nouveau meilleur ami le phaco  ;D c'est ce que je préfère... Les histoires animalières inattendues  (Y)
Elle a une bonne tête la vendeuse de papayes  :) j'espère au moins que les fruits étaient bons...

Quand à la grêle... Pas de chance! Décidément on a tous eu des météos un peu bizarres

Encore une belle journée et de superbes photos
Le kamikaze 49   (Y)
Le jacaranda  (L)
Et la petite anecdote avec votre ami pumbaa  :-*
Dommage qu'on ai pas la vidéo !

 ;) daktari

Euuh, nan, là je tiens a éviter de détruire mon mariage  ;D :-*

La vidéo, la vidéo (Y) (Y) (Y) (Y) ;)
Bien poilu l'ami pumba :D mais pas de grosses canines, un jeune peut être

Ben moi aussi je vote pour la video  ;D

Bonsoir...

La pintade et le kamikaze sont très beaux (jamais je n'aurai imaginé dire ce pour une pintade ;))

Le petit piaf colore est un Green-Winged Pytilia - Pytilia melba - Beaumarquet melba.

Amitiés

Art

Un grand merci Art

L'épisode du jeune Pumbaa l'intrépide est délicieux (son portrait aussi !) ....

Oui, je confirme, on aimerait bien voir la vidéo :
Madame Tembe,
Autorises-tu ton cher et tendre à diffuser ce moment inoubliable pour le partager avec vos COWpains ?... :P

La pintade est magnifique dans son environnement vert acidulé.

Vivement le Kruger !

Ombrette  ;)

L'anecdote avec le phaco est bien sympa....

Allez en route pour le Kruger....

 ;)

Pour la vidéo : déjà 4 votes +   ;D

Y va falloir faire quelque chose.
Tu ne vas pas pouvoir y échapper ! ;D

 ;) daktari

Rhooo, j'ai jamais eu tant de votes ici…  ;D
Allez, je propose comme thème du concours pour le mois de mai : Vidéo de phacos intrépides ! 8)

Tu peux en ajouter un. ;)

Très belle série qui présage encore un beau carnet. (Y)
La suite, la suite !

Belle qualité de photos sur ce carnet  (Y)
On aimerait en voir plus  ::)

C'est justement ce que je disais... Page précédente.

Et kgalagadiste a promis un chouilla de plus, et "chouilla promis, chouilla dû" !

Et on y compte bien !

Ombrette  ;)

Vivi, on va tenter… Mais bon, pour cette dernière journée, il y avait peu de matière exploitable  :P

Et un vote en plus pour visualiser la vidéo de l'assaut de Pumba. ;)

La 51 de l'intrépide est superbe. (Y).

Tu aurais pu prendre la caisse entière des papayes (pour le prix) et pour avoir du stock, au cas où les vervets viennent chaparder... Histoire qu'il t'en reste une ou deux au final!  :P
Ah! Les papayes, ça y est maintenant, j'en ai envie...

Allez zou, cap sur Kruger NP.

Simba

Jour 10 (jeudi 09 Octobre): A l'assaut du KNP


      Ce matin, l’excitation est évidemment palpable : c’est le jour des retrouvailles avec Kruger.
Nuages et éclaircies alternent dans le ciel, mais la température laisse présager une chaude journée. Il n’est que 7 heures  et cela cogne déjà, au moment de se rendre  dans la salle du petit dej’. Œufs au bacon et tomates, café et jus…c’est bon on a fait le plein !  On aurait bien profité plus longtemps du jardin en pente douce qui offre une vue sur la vallée, avec la sucrerie Selati en toile de fond, mais l’appel du Park est pressant.   Une fois passée la gate de sortie du quartier hautement sécurisé ou se trouve notre lodge, on entame la descente longue d‘à peine quelques centaines de mètres qui nous amène au pont de la Crocodile River.  Le niveau d’eau n’est pas si bas, malgré qu’il n’ait pas encore plu cette saison, aux dires de notre logeuse.   Au loin, déjà se dessine la gate d’entrée à parc, alors que deux jeunes employées jouent à la marelle devant la barrière. Elles ne peuvent réprimer un rire gêné en nous voyant arriver.  Formalités vite expédiées (merci  à l’indispensable Wild Card), et vroum, en route pour les aventures Krugeresques !

55. C'est là que tout recommence....

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     Il est 8 heures, soleil et chaleur sont au rendez vous.
On pénètre dans le parc par la S110, et déjà, notre premier Big 5 ! Bon, sans vouloir être difficile, c’est un peu celui qui nous impressionne le moins, mais bon : joli troupeau de Buffalos.  On a même le privilège d’assister a une tétée. Comme d’hab, ca nous fait fondre.  Des hérons garde bœufs sont disséminés dans le troupeau, toujours a l’affut d’un bon promontoire.

56. Dont acte (KNP , alentours de Malelane gate)

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      Suit notre première girafe, ainsi que quelques corvinelles.  On fait un stop au camp de berg-en –Dal pour se ravitailler en boissons, et faire une petite ballade au dam. L’endroit est bien peuplé, comme souvent.  Deux marabouts sont en pleine pêche, tandis qu’un pic a queue dorée martèle un tronc sans relâche.  Un babouin s’est calé tout en haut d’un arbre sec, semblant surveiller les environs.  D’autres fouillent les sols, entourés de bushbucks et d’impalas.

57. Alentours de Berg en Dal

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        Les vervets squattent les arbres proches du chemin, sans doute à l’affût d’un bon coup. Un African hoopoe viendra même nous saluer alors que nous reprenons la route en direction de Matjulu. Bref, beaucoup de vie dans ce camp où l’on se dit qu’on devrait peut être passer une nuit à l’ avenir.   
Sur cette boucle poussiéreuse, pas grand-chose pour une fois. Des impalas, des koudous, et un guêpier à front blanc.  Il virevolte d’un côté à l’autre de la voiture, le bec grand ouvert. On en comprendra mieux la cause, après une petite observation à la jumelle. Impossible pour lui de le fermer, vu le gros insecte qui est coincé dans sa gorge. Bon appétit !  Quelques mignons blue wax bill (qu’on appelle entre nous les « chocolat bleu-pâle »)  se posent sur le rebord du réservoir d’eau. Très petits et trop loin pour n’en tirer autre chose que des photos souvenirs ; mais chouette à observer.

58. On ne chante pas le bec plein ! (Matjulu waterhole)

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         La 120 puis la S118 vers l’Est nous apporteront 2 femelles Koudous en pleine sieste à l’ombre, des Dwarf Mongoose, Eléphants … Au point d’eau d’Ampie se boorgat, git une impressionnante carcasse de girafe. Cela nous permet de prendre un petit cours d’anatomie en observant son squelette décharné.  Seul un spréo semble encore y trouver un intérêt, lui qui passe de vertèbre en vertèbre. Scène un peu surréaliste. 
Une autre carcasse, bien plus charnue celle–là attirera notre attention dans un arbre un peu plus loin. C’est sûr : il y a du léo dans le coin !  Mais on aura beau scruter les rochers alentours avec minutie : rien ;o) 
Un arrêt au hide de Gardenia pour prendre notre picnic. Manque de bol, rien à y voir, et une chaleur torride… J’observe donc l’abri plus en détail : grave erreur ... mmmh C’est quoi  ces petits nids blancs partout…? Oups, spiders ! Une petite photo, et puis s’en va…  je n’aime pas les savoir dans mon dos !

59. Gardenia hide , compagne de picnic

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    On poursuit la route toujours vers l’est pour rejoindre le camp de Crocodile bridge où nous logerons ce soir.  On longe à présent la Crocodile river, ce qui nous permet d’observer une belle colonie d’éléphants, d’une cinquantaine d’individus, avec des petits… plusieurs groupes se relayent en fait sur la rive, dans un ordre méthodique ! On est aux anges. Notre période heureuse va se poursuivre encore un peu, lorsque l’on tombe nez à nez avec un Léopard sur la S25. Il traverse gentiment, file se poster sur un arbre couché pour scruter l’horizon en contrebas, et disparait, en 2 minutes. Pourquoi ce contre jour ? Pourquoi toutes ces branches mortes dans le champ de vision ? Aaarghl ! Mais bon, une rencontre pareille hors réserve privée, ca nous laisse toujours sur un nuage !
On en redescendra rapidement, lorsque deux minutes plus tard, c’est une maman Black Rhino et son petit qui se sauvent dans les fourrés a notre arrivée.  On les suivra quelques minutes a travers l’épais bush, mais ils ne semblent pas décidés à revenir vers la piste. Dommage… mais 4 Big five en une demi journée… ca démarre fort !
Le temps s’est en plus bien couvert entretemps, et vlan, voilà la pluie ! La première de la saison dans la région, fallait que ca tombe sur nous !  Le vent se lève, et ca sent franchement l’orage.  Dire qu’on a réservé un sunset drive au camp, ca la fout mal. Lorsqu’on y pénètre sur le coup de 16h, il pleut franchement ! Quelques courses au shop pour manger ce soir, sous le regard amusé des employés de nous voir dépités ; eux qui l’attendaient avec impatience, cette drache !  On hérite du chalet n°9, pile poil ce qu’on avait demandé. Il est situé au coin du camp, avec vue sur la rivière d’un côté, et le grillage sur le bush de l’autre.  Tranquille ! 

60.White helmet crested shrike

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      Allez 17h, départ du sunset drive. Le temps hésite, éclaircies, vent, quelques gouttes, ciel noir, éclairs, lumière dorée qui filtre. On n’a plus qu’à croiser les doigts ; mais le vent et la pluie, pas bon pour les rencontres çà  en général !
Départ sous un tonnerre grondant, en empruntant une route de service interdite au public. Chouette, on a un peu plus l’impression d’être privilégiés au moins. Un rollier, tente de garder l’équilibre sur une petite branche, sous un vent le faisant chanceler… le tout arrosé d’une lumière devenant irréelle.

61. Sunset drive Crocodile bridge

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     Arrivés a proximité du point d’eau de Gezantfombi, 3 rhinos blancs s’encourent. Un couple avec leur progéniture. Ils fuient de quelques mètres avec leur petite queue recourbée, d’un pas leste mais élégant.  La lumière est toujours étrange, et nous assistons à quelques moments de tendresse magnifiques.

62. On aurait dit de la tendresse.

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         Mais point le temps de traîner en chemin : 3 jeunes lions nous attendent en bord de piste quelques centaines de mètres plus loin à peine.  Et voilà : Big 5 accompli ! Notre guide doit avoir une patte de lapin ;o) car c’est loin d’être fini !  Finalement, c’est cool le vent et l’orage pour l’observation des animaux ;o))

63.En attendant patiemment l'orage

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64. Une lumière irréelle...

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      Le soir est tombé a présent, et c’est donc a la lueur des spots que le drive se poursuit. 
Rebelote : on tombe à présent sur un terrier de hyène ou sont présentes deux femelles, rejointes très rapidement par trois autres plus jeunes.  On observera avec ravissement ce curieux quintet, en tentant désespérément d’apercevoir un petit. Seuls deux yeux furtifs émergeront du trou un quart de seconde. Juste assez pour faire exploser nos voisins espagnols, bruyants et vulgaires au possible.  Aah les joies du voyage en groupe.  Déjà qu’ils avaient confondu les hyènes avec des léopards... hum... no comment. Ils sont très enthousiastes, trop, lâchant a qui mieux mieux des « Hij…de put… »sans arrêt.  Grrr.

65. Curieuses comme pas deux ...

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        On redémarre après ce moment haut en couleur, lorsque des taches sont aperçues sur le bas côté. Les cris ne se font pas attendre : « leppard ! » «  leppard ! » puis comme l’on s’approche, ils se rendent compte que c’est quand même un rien petit  et scandent donc : « baby leppard ! ». On est morts de rire, mais très excités aussi, car il s’agit d’un Serval. Une première pour nous. L’apparition sera évidemment de courte durée, avec un déclenchement désespéré, mais l’observation fur de qualité !  Décidément, je ne dirai plus jamais de mal des drive organisés au Kruger. On fait carton plein ce soir.  On poussera même le vice jusqu’à y ajouter des scrub hares, un brown house snake, des bushbabies (mais bien trop rapides !) et pour finir en beauté : une small spotted genet !

          Ca va être dur d’égaler ce score à l’ avenir, car même si les opportunités photographiques n’étaient pas très nombreuses, les observations furent excellentes !

       C’est donc tout ragaillardi par le froid tombé, et par les jolies rencontres de cette fin de journée que l’on regagne le camp sur le coup de 20H15. Le vent souffle fort, et je sens déjà que pour le braai, ca ne va pas être simple !  Impossible de le faire prendre…le T-bone grillera donc à la poêle. On prend le repas en polaire (merci COW) car avec ce vent et ce froid, ce n’est pas du luxe.  Tandis que l’on fait notre petite vaisselle, une ombre se faufile le long de la clôture : vite, la lampe frontale. On espérait une hyène, c’est encore mieux : une civette patrouille avec son style débonnaire.  Dernière belle vision de la soirée  alors que ce fichu barbecue a fini par prendre, bien trop tard….

Moi j'appelle ça avoir le cul bordé de nouilles !! ;D  ;D
Tu renvoies d'un coup Pika et Vahi aux oubliettes de la chance en safari  ;)
Autrement ce rollier est une perle absolue  (L)  (L)

Beuh, pas sûr… Car comme tu vois, pas de photos du Léo, ni des Black rhinos, ni de la genette, ni de la civette, ni du serval… etc. Le cul bordé de nouilles s'ils avaient accepté en plus de poser pour moi… Alors là, oui ok  ;D :-*

Mouais, j'suis pas convaincu, moi j'en ai jamais vu et le principal c'est de les avoir vu nan ?

Je te rejoins tout à fait. Malgré le fait que les conditions photos étaient impossibles... L’essentiel est gravé dans nos mémoires, et c'est le plus important, tu as raison (Y)

Je partage entièrement cet avis. Il faut toujours savoir apprécier les spectacles avec les yeux. La brousse uniquement par l'intermédiaire du viseur de l'appareil photo est bien triste. Un juste partage des deux alternatives est nécessaire. (comme en toutes choses)

Un début de safari au Kruger mené tambour battant :D

Les couleurs de ce rollier sont très belles.

 ;)

Un de plus pour la vidéo  ;)

Et puis le démarrage en fanfare du Kruger   (Y)

et s'il n'y a pas d'images, il n'y a que nous qui sommes lésés  :'(

Vous vos têtes en sont pleines........

ben moi j'aime beaucoup le moment de tendresse "rhinocérosque" avec un ch'tit côté sepia et ce "flou"  (L) original!

mais les autres sont également superbes...  (L) (Y)

merci a tous  ;)
Pour floflo : le pire c'est que j'ai mis un peu de flou pour accentuer le coté tendresse. Par contre je n'a pas touché aux couleurs; la lumière était vraiment tres speciale. :D

Belle moisson pour cette première journée et premier drive de nuit au Kruger !

Je ne connais pas ce petit oiseau en 60 "White helmet crested shrike", quelle drôle de tronche !

Et le rollier en 61 est superbe !!!  (L)

Les rhinos en 62 ne sont pas en reste, beaucoup de douceur dans cet effet hamiltonien.

Vivement la suite.

Ombrette  ;)

Tout a été dit :) donc la SUUUUUIIIIITTTTEEEEEE :D :D :D :D

Ce que tu viens de nous montrer c'était avec ou sans le chouilla en plus?  ???

Bah, 11 photos pour un jour (contre 6 ou 7 d'habitude) c'est un sacré effort, non? ;D

C'est vrai, mais comme tu parles surtout de ce que tu ne montres pas... ;)

Allez, envoie la suite.

Belle journée dans le Kruger !!
Quel palmarès!
Le rollier est superbe avec cet arrière plan (L)
Et la photo des rhinos est magnifique  (L) toute en douceur et tendresse.

 ;) daktari

Jour 11 (Vendredi 10 octobre) : De Croc Bridge à Skukuza

           4H30.. mais c’est quoi ce raffut ?  Bon, heureusement, le réveil allait sonner dans un quart d’heure mais quand même… Bingo, on a une chauve souris dans la rondavel. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle vole à ras des lits.  Delphine est un peu horrifiée, et la traque a la frontale. Moi, ca m’amuse évidemment. Et quand je lui ai expliqué qu’avec une chauve souris dans la chambre, il y a plus de chance qu’on aperçoive ni araignée,  ni mosquito, elle est  définitivement convaincue.
Il est de toute manière temps de se lever. Douche et petit déjeuner très rapide.  Préparation des paniers frigo pour la journée, et en route. La gate ouvre à 5h30.

       Le soleil n’est pas encore levé tandis qu’on s’engage sur la terre rouge de la piste. On croise bien vite un troupeau d’éléphants qui traversent devant nous. Cela fait toujours une sensation bizarre...On se sent bien petits. 
On monte plein nord ensuite, sur la H4-2. J’ai ma petite idée derrière la tête ;o)

         Impalas, koudous, et gnous sont de la partie, alors que le soleil se lève, embrasant l’horizon pour un court moment. La lumière dure sera très vite là ; mais malheureusement, point de belle rencontre à immortaliser dans cette furtive lumière de feu, si ce ne sont quelques pics-bœuf s’acharnant sur… des impalas.  Bifurcation sur la S130, ou on aperçoit deux couples de rhinos, à quelques centaines de mètres d’intervalle.  Une petite mangouste curieuse sort également la tête de son terrier, et nous « renifle » de manière consciencieuse. Elle finira par juger que l’on n’est pas dangereux, et s’aventurera au dehors plus tranquille.  S137, on y est…

66. Pic boeuf au petit matin

(http://photo.coloursofwildlife.net/0229764001238179889-81246226178.jpg)

           Ayant scrupuleusement noté l’endroit exact de notre rencontre avec les hyènes d’hier, j’ai décidé de retourner sur les lieux… qui sait ?  Vu la distance, on espère ne pas être trop tard pour les voir encore au dehors. A notre arrivée : personne…On décide quand même d’attendre un peu en faisant la pause café. Les petites tartelettes aux noix de pécan achetées au shop sont le meilleur moment de la matinée. Ca aussi, on le note scrupuleusement ;o)
Car évidemment, on ne verra pas la moindre touffe de hyène à l’horizon. Coup dans l’eau. Bah, on aura essayé ;o)
On reprend donc notre route via la S28, qui nous gratifie de paysages somptueux, avec des vues au loin à couper le souffle. Quelques éléphants solitaires sont disséminés ca et là dans le paysage qui s’étend à  perte de vue.  Toujours au loin, on peut distinguer de grands troupeaux de gnous, ou d’impalas, ainsi que quelques girafes. Cela donne une ambiance assez irréelle de les voir évoluer lentement au loin.

          On arrive à présent dans le coin d’hippo pools.   La particularité sympa de l’endroit est qu’un guide y est présent à certaines heures de la journée. On abandonne donc la voiture pour une courte ballade a pieds en sa compagnie (et celle de son rifle), jusqu'à la piscine aux hippos. Quelques mastodontes sortent la tête de l’eau, un croco se prélasse sur l’autre rive. On est quand même sur nos gardes, car on ne sait jamais se qui se trouve derrière chaque fourré.  Comme dirait Coluche,  « ce fut court, mais bref ! » Mais très sympa, et ca nous a permis de nous dérouiller les jambes en approchant l’eau en relative sécurité. 

67. Armé ; mais timide quand même....(Hippo pools)

(http://photo.coloursofwildlife.net/0332604001238179963-81246226178.jpg)


          On file Nord-Ouest par les pistes de terre S25 et S26 sans y voir grand-chose d’intéressant. L’heure n’est pas très propice non plus d’ailleurs.  Lorsque l’on arrive via la S102 au Barrage de Mpondo, un couple de lions est allongé là, sur le contrefort du dam. Ils sont un chouilla  loin, et dans les herbes… Il fait en plus une chaleur de fou ! Mais notre petit doigt nous dit qu’il va sans doute se passer quelque chose.  Bingo, quelques minutes plus tard, ca ne rate pas… Monsieur se décide à conter fleurette à madame. C’est court et intense, suivi de remontrances assez virulentes de la lionne.

68. Quoi , déjà fini? grrr (Mpondo dam)

(http://photo.coloursofwildlife.net/0753574001238180029-81246226178.jpg)

        Nos deux acolytes vont remettre le couvert quelques fois, a une dizaine de minutes d’intervalle chaque foi ; sous le regard attentif de deux pauvres belges complètement carbonisés / desséchés dans leur X-Trail.  Magnifiques scènes auxquelles nous n’avions jamais eu le plaisir d’assister auparavant, ca valait bien le sacrifice.  L’accouplement, permet de détailler la musculature absolument phénoménale du mâle qui nous tourne le dos. On comprend mieux pourquoi il vous arracherait la tête d’un coup de patte.

69. Photo 69.. j'aurais voulu le faire exprès... :-*

(http://photo.coloursofwildlife.net/0442623001238180121-81246226178.jpg)


      L’heure tourne, il est temps de reprendre la route ; la faim nous tenaille quelque peu. On remonte par la H5, en se disant qu’au moindre petit coin d’ombre sympa, on s’arrêtera pour le picnic.  Grave erreur…il n’y a pas le moindre endroit propice, pas même un arbre assez gros pour nous donner un peu de couverture… Kilomètre après kilomètre, cela devient un peu pénible. On atteint le Renonster koppies waterhole, ou viennent se relayer Girafe, phacochères, zèbres, Gnous…   Allez, c’est décidé, on picnic là en vitesse…Il fait torride, mais il est déjà 14H. On ne peut plus attendre. Deux calaos ont vite fait de repérer notre manège et tournent autour de la voiture sans discontinuer, tandis qu'une cape glossy straling(?) se livre a un curieux balai dans les brindille , il s'applatit comme une crèpe et se frotte au sol comme si sa vie en dépendait.

70. Renonster Koppies Dam (cape glossy starling , sauf erreur )

(http://photo.coloursofwildlife.net/0972924001238180270-81246226178.jpg)

     On atteindra Skukuza vers 15H, via la S114 sans encore une fois croiser grand monde.  Check in rapide dans notre chalet. Avant de repartir, un raffut attire notre attention. Les vervets ont encore frappé.  Un voisin négligeant a laissé une palette de yaourt sans surveillance ; il n’en fallait pas plus pour que ces chapardeurs s’en mêlent.  Ils ont une technique très au point : vite saisir un pot, et délicatement ôter l’opercule… pour pouvoir y tremper goulûment les doigts.  Quelle adresse.

71. Chapardeurs !

(http://photo.coloursofwildlife.net/0617589001238180333-81246226178.jpg)

   Une petite crevette s’en donne notamment a cœur joie, il est si « humain » avec son pouce en bouche. Comment ne pas fondre… (On va encore me taxer d’anthropomorphisme aigu... mais concernant un primate, c’est plus acceptable non ?) ;o))

72. Il est pas mimi?

(http://photo.coloursofwildlife.net/0002936001238180373-81246226178.jpg)

       Allez Hop, drive de fin de journée.
On emprunte la H4-1 le long de la rivière dans laquelle se ballade un bec en spatule, sous le regard vide de quelques crocos.  Mangoustes et éléphants sont au menu jusqu’au pont surplombant la jonction entre les rivières Sabie et Sand.

73. Baboon veille au grain

(http://photo.coloursofwildlife.net/0047975001238180440-81246226178.jpg)

C’est là que nous faisons demi-tour pour retourner vers le camp. Un rollier varié , et un grey duiker viendront encore égayer notre parcours....

74. Rollier Varié

(http://photo.coloursofwildlife.net/0736046001238180511-81246226178.jpg)

      Les routes aux alentours de Skukuza sont surchargées, aspect dont on tiendra quand même compte a l’avenir. On n’a pas trop de chance ce jour, car la bestiole la plus étrange que l’on verra sera un policeman affublé de son radar, en bord de piste. Belle initiative, quand on voit a quelle vitesse certains se permettent de circuler.

75. Paisible grey duiker sur la H4-1

(http://photo.coloursofwildlife.net/0026982001238180564-81246226178.jpg)


       Retour au camp sous un beau coucher de soleil, pour un buffet bien mérité. Un peu cher cette année…d’autant qu’il n’est pas spécialement varié.  Mais rien que pour la décoration sponsorisée entièrement par Amarula, ca valait la peine ;o)  Un constante également un peu décevante par rapport au passé : la qualité du vin. Autrefois, on commandait toujours le vin au verre, et la piscine de rouge servie était toujours délicieuse. A présent, il nous est quand même arrivé plus d’une fois d’avoir de la piquette… Ca s’européanise sévère de ce côté là. Grrr !

76. Le soleil couchant pare les toiles d'araignée de leur plus beaux atouts.

(http://photo.coloursofwildlife.net/0325184001238180634-81246226178.jpg)

         La vraie récompense sera pour la sortie. Une troupe d’éléphant est occupée à se restaurer, juste au grillage. Cela nous permet, dans l’obscurité de nous approcher a 2 mètres a peine des pachydermes. Pouvoir écouter tous ces bruits, sentir toutes ces odeurs, etc…c’est un moment très intense que nous vivons là !  Et au moment où une matriarche commence à gronder, puis barrit de toutes ses forces pour appeler un plus jeune, le cœur s’emballe et la respiration s’arrête net.  On a rarement été si impressionnés.  En récupérant la voiture au parking, on tombera nez a nez avec un grand galago qui de sa démarche patibulaire s’en ira tranquillement dans les fourrés.
 
      La journée se termine en foce, et c’est enchantés par cette nouvelle journée d’Afrique que l’on regagne nos pénates. Evidemment, des quinquagénaires hyper bruyants sur leur terrasse malgré l’heure tardive nous rappellent que la civilisation n’est pas loin, et que Skukuza n’est pas le plus intime des camps…Mieux vaut fermer les yeux et les oreilles pour rêver a demain.

Haut de gamme ce carnet ! Mon plaisir est à chaque fois renouvelé. Merci Kglaga !

Le texte est toujours aussi plaisant et les photos  (L)

Le babouin, l'accouplement de lions, la toile d'araignée au couchant  (L) (L)

Un connaisseur sait-il ce que fait le starling applati en 70, en avez-vous une idée Art ou Franck ou...?

Ombrette  ;)

Bonsoir,

Très chouette carnet, en effet.
Le starling (qui est un Burchell's Starling - Lamprotornis australis - Choucador de Burchell) prend probablement un 'bain' de fourmis... C'est assez fréquent chez les étourneaux africains.
Le Duiker sympathique est un Bush Duiker - Sylvicapra grimmia - Cephalophe couronne.

Amitiés

Art

Art, un bain de fourmis, qu'est-ce à dire ?
Il se roule dedans pour qu'elles grimpent sur lui et les manger plus tard ?

Ombrette  ???

Journée bien remplie !
Le pic boeuf dans la lumière du matin  (Y)
La dégustation du yaourt est sympa
Bel effet la toile d'araignée au soleil couchant  (L)

 ;) daktari

C'est toujours aussi bien. (Y)
Quel moment que l'accouplement des lions en 69. ;D

Pour moi aussi, le pic boeuf dans la lumière du matin ; j'aime...

Le portrait du babouin m'interpelle également, sans parler du jeu érotique des lions...

 ;)

Merci pour les précisions sur le chouca Art, j'y connais trop rien  8).
Pour le duiker par contre... Bin… Cephalophe couronné, céphalophe de Grimm, common Duiker, grey  duiker… etc c'est pareil tout ca non? Je les retrouve tous, suivant les bouquins sous l'appellation Sylvicapra Grimmia… ???

Excellente suite  (L) les chapardeurs sont d'enfer... De belles lumières... De belles pépites
et le texte n'est pas en reste...  (Y) (L)

Bonjour Kgalagadiste,

Il y a probablement des petites différences suivant les pays ou ils se trouvent (Angola, Benin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo,  Eritrea, Ethiopia, Gabon, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea Bissau, Kenya, Malawi, Mali, Mozambique, Namibia, Niger, Nigeria, Rwanda, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Africa, Sudan, Swaziland, Togo, Uganda, United Republic of Tanzania, Zambia, Zimbabwe)... Mais tu as raison, ils sont tous couronnes, de Grimm, Common, Grey... Et tous S. grimmia. Mes guides ne donnaient pas "Grey" comme nom vernaculaire. Une rapide recherche sur le net a corrigé tout ca...


Bonjour Ombrette,

Non, il ne sont pas des gardes manger volant. Mais excitées, les fourmis projettent de l'acide formique qui débarrasse les oiseaux de leurs parasites. Le bain de fourmis est ossi appelé le formicage.

Amitiés,

Art

Décidément, grâce à toi, on apprend tellement de trucs passionnants, 1000 mercis  (Y) (Y) (Y)

Ahhhhh ! Attention : entre la photo 69 et le formicage du choucador, ce carnet dérape !!!  :-* :-*  ^-^

Plus sérieusement, j'ignorais totalement cette pratique. Merci Art !  :)

Ombrette  ;)

Il faut bien faire attention à l'orthographe, c'est un fait........ :-*

Sinon merci Art pour cette leçon sur les comportements animaliers  (Y)
Très intéressant

 ;) daktari

De fait... Il ne faut pas l'ecrire avec un 'q'  ;)

Amitiés

Art

Ca vient de la période printanière probablement. Ca ne dérape pas que sur ce fil mais un peu partout sur COW ces derniers temps. ;)
Que font les administrateurs ??? ??? (finalement je ne préfère pas savoir ;D)

 ;D  ;D

C'est déjà le printemps à Mons ?  :P

Jour 11 (Samedi 12 octobre) : Vers Pretoriuskop and back.

Toujours plus tôt ! 4H15 cette fois, mais de notre plein gré ;o)
En effet, on a rendez vous a 4H45 pour un morning drive. Notre chauffeur est un clone parfait de Tricky, et le camion est plein de Hollandais... hum…
Il fait encore nuit noir lorsque nous démarrons. On va tenter de profiter au mieux de la demi-heure de privilège qui nous est accordée, avant que ne débarque la meute de voitures et autres camping cars vomis par le camp de Skukuza. Comme je l’avais laissé sous entendre, l’encombrement des lieux m’est parfois pénible. Bref, le petit matin nous offre la rencontre de l’un ou l’autre hippo de retour vers la rivière, gambadant dans les fourrés. Une hyène se dirige droit sur nous en trottinant, mais à une vingtaine de mètres du camion,  elle bifurque elle aussi vers la rivière. Ce début de drive est très sympa.

      Le jour se lève petit à petit lorsque l’on tombe sur trois jeunes lions allongés en bord de route. Ils ne sont pas très actifs malgré l’heure matinale.  La chasse a sans doute été bonne cette nuit, ça sent la digestion a plein nez cette affaire là :o)  Absorbés par le tableau qui nous est présenté, on n’a même pas remarqué le gros mâle qui pionce une dizaine de mètres plus loin.  Un petit redémarrage de camion pour se poster a sa hauteur... Il vaut jouer des coudes avec les bataves qui voyagent d’un côté a l’autre du camion. Je décide donc d’aller sagement m’accroupir  à hauteur du marchepied : au moins personne ne sera dans mon champ de vision, et je ne gênerai personne non plus. Evidemment, ca me rend plus appétissant pour le gros mâle à la tête de Scar qui me toise a présent. Le rapprochement à  travers l’objectif est assez intimidant.

77. Scarrrrrr

(http://photo.coloursofwildlife.net/0914457001238263811-81246238122.jpg)

   Il est encore à l’ombre, mais le soleil progresse, j’attends le moment propice ou il sera éclairé.  La lumière commence à filtrer, et je tente mes premiers clichés tandis que le vrombissement des premières voitures se fait déjà entendre.  5h40, ils ont fait vite les bougres.  Evidemment ca ne rate pas, au vu des premiers véhicules qui s’amoncellent, le chauffeur décide de lever le camp. Aaarghl, un rien trop tôt : seules les coucougnettes du lion sont sous une lumière dorée parfaite (non non, je ne mettrai pas la photo prise par dépit) ;o)
On redémarre donc, pour  trouver plus loin quelques babouins en pleine séance d’épouillage.  Ce genre de scènes m’éclate toujours, surtout qu’il y a à nouveau une crevette dans le lot ! Avec son petit nez tout rose, il est trop….

78. Pour lui , l'épouillage , ce sera pour plus tard...

(http://photo.coloursofwildlife.net/0421345001238263929-81246238122.jpg)

      On poursuit notre route sur la H 4-1, ou  on va assister à une scène très intrigante. Un rapace est en pleine chasse, mais d’une manière que l’on n’avait encore jamais vue auparavant. Point de vol ni de piqué ou quoi que ce soit du genre. Il se tient accroché a un tronc sec, les ailes déployées autour de celui-ci, et grimpe par petits bonds tel un ouvrier des télécoms.  Il scrute le tronc, à la recherche de nids d’écureuils nous dit Tricky. C’est un juvénile  dont on n’a pas trop compris l’espèce. On a beau lui faire répéter (Gymno Jim ?) … Il ne semblait pas très assuré non plus, donc on s’en contentera. 
(nb : Gimnogene en fait , merci  Art  (Y))


79. C'est quoi son p'tit nom déjà? Gimnogene m'sieur

(http://photo.coloursofwildlife.net/0596158001238263986-81246238122.jpg)

    Le rapace fera chou blanc, et finira par s’envoler. Très intéressant d’avoir observé ce type de comportement !
On sillonne les petites loops qui longent la rivière, traversée du pont sur la H12 et boucle du Marula (S83). Par moments, pas mal de fumée rend le parcours un peu désagréable,  et la forte odeur de brûlé doit sans doute déranger pas mal d’espèces.
Une dernière boucle sur la Sabie river nous permettra d’observer des marabouts perchés dans un arbre aux jolies fleurs violettes ; qui contrastent à merveille avec la dégaine morbide de ces semi-charognards. Il est à présent 8heures, fin du morning drive.

    Une petite douche et un petit déjeuner tardif, et nous voilà repartis vers 8h45. Direction : Pretoriuskop. On n’a jamais exploré cette partie du parc, donc, on en profite. Le fait est qu’il s’agit vraisemblablement d’un territoire apprécié des wild dog, donc, ca nous branche d’autant plus.  On va donc suivre les méandres de la route H1-1 qui descend  (en regardant la carte) à l’ouest vers le camp le plus en altitude du KNP.   
Arrivé au point d’eau de Delaporte : énorme embouteillage ! On va quand même aller jeter un œil ;o)  le problème, c’est que l’accès est étroit et qu’il est impossible de se croiser a deux véhicules lorsqu’un autocar (si si je vous jure) est au milieu du chemin. Si on avait su. On ne se serait pas engagés. Nous voilà à présent bon pour poireauter dans la « file » attendant que d’autres s’en aillent, ou que ce gros bus dégage l’accès.  Soudain, la raison du bug fait son apparition : un gros lion mâle traverse la savane et va se planquer dans les hautes herbes à l’ombre. Fin de la représentation !  Il faudra encore un sacré moment pour que tout le monde se sorte du pétrin, quelle perte de temps inutile pffft.

     Allez, continuons la route vers Pretoriuskop. Point d’eau de Transport : Fish eagle, impalas, koudous, girafes… On longe ensuite les impressionnant rochers du Napi, jusqu’au waterhole de Shitlave, d’où deux bulls éléphants viennent de partir.  Zut, tout juste trop tard. Les voir s’éloigner ainsi dans la savane jaunie à perte de vue est cependant un ravissement pour l’œil. 

80. Rochers du Napi

(http://photo.coloursofwildlife.net/0616819001238264027-81246238122.jpg)

     On atteint le camp juste pour l’heure du picnic, c’est complètement désert, si ce n’est un groupe d’ouvriers occupés  à  la réfection du camp. On consulte le tableau des sightings, mais pas de wild dogs dans les environs immédiats  aujourd’hui, gggrrrr… L’endroit est agréable,  et le sera semble-t-il encore davantage dès les travaux terminés.  Notre dessert (salade de fruits) attire un visiteur inattendu. Un tintamarre incessant dans un grand arbre au dessus de nos têtes, nous pousse à sortir les jumelles.   On scrute, mais il n’est pas facile à dénicher…
Le voilà enfin notre compagnon : un brown hooded parrot bruyant, au corps aussi vert que le feuillage dans lequel il se dissimule.  Il se passe décidément toujours quelque chose dans les camps du Kruger.  Encore une espèce à cocher dans notre guide ;o)

81. Brown hooded parrot (Pretoriuskop)

(http://photo.coloursofwildlife.net/0046617001238264103-81246238122.jpg)

     L’après midi sera ennuyeuse au possible…rien à se mettre sous l’œil. On sillonnera les boucles autour de Pretoriuskop sans succès (S8 – S14). Il fait étouffant, les animaux se planquent sans doute. La plus belle vision sera  celle d’un petit plan d’eau à cheval sur la piste, truffé de nénuphars mauves. 10m² de paradis au milieu de la désolation.
 
   On abandonne donc notre Graal de lycaons pour rebrousser chemin vers Skukuza.  En chemin, on roule au pas dans la région ou des wild dogs ont été aperçus les jours précédents. On finit par repérer des traces qui ressemblent  furieusement à celles de nos canins chéris. Traque intense, aller-retour, inspection du moindre trou, du moindre excrément… en vain. Il est plus que temps de continuer notre route. 

82. Steenbock (S65)

(http://photo.coloursofwildlife.net/0062194001238264168-81246238122.jpg)

    Au croisement de la S65, on décide tout de même de bifurquer malgré l’heure avancée.  Rien sur les 13km de piste poussiéreuse nous amenant à  la S1 goudronnée. A croisement, un monticule attire notre attention. On sera vite fixés : deux mangoustes en sortent, et nous observent avec intérêt. Ce séjour sera vraiment celui de ces petites bêtes à fourrure. On en aura vu un sacré paquet ! 

83. Mangouste au croisement S65-S1

(http://photo.coloursofwildlife.net/0120127001238264196-81246238122.jpg)

       Deux voitures débarquent à notre hauteur, semblant tout excités et nous demandent si on a vu les lions... « Euh, non, sorry » On se dit qu’on a encore loupé quelque chose, mais on se dit surtout que vu les 25 bornes qui leur restent  à couvrir avant de ressortir du parc, ils vont devoir faire vite.  On poursuit donc d’où ils viennent, en se disant que forcement, il n’y aura donc rien d’intéressant, sinon, ils l’auraient mentionné.  Et bien que nenni ! A 1km à peine survient une belle récompense pour nous. Deux petites hyènes sont allongées au bord du bitume, rapidement rejointes par deux « adolescentes ».

84. Quelle malice dans le regard !..

(http://photo.coloursofwildlife.net/0444135001238264275-81246238122.jpg)

      On est aux anges !!! Quel était donc le problème de nos interlocuteurs d’il y a cinq minutes ? Manque de fair-play ? Myopie prononcée ? Désintérêt total pour tout ce qui ne rugit pas ?  Qu’importe, chacun son style. Nous on se délecte de l’instant que l’on vit. Elles sont absolument magnifiques sous une lumière qui faiblit déjà. On mitraille tant et plus ces petites boules de poils à l’air si inoffensif.  La mâchoire la plus puissante du règne animal, ca ? Comment le croire… On se liquéfie littéralement de bonheur en les observant.

85. Le tableau d'ensemble , sous le soleil couchant.

(http://photo.coloursofwildlife.net/0881792001238264329-81246238122.jpg)

    Le soleil se couche dans des tons sublimes, mais cela nous rappelle aussi que l’heure du retour est venue. Snif… on serait bien restés en compagnie de la bande des petits coussinets plus longtemps ; mais on ne tient pas à devoir speeder comme certains imb…

86. Le soleil nous gratifie d'une révérence magnifique

(http://photo.coloursofwildlife.net/0944247001238264387-81246238122.jpg)


      Le calcul fut bon : 17H55 a la gate. Just in time.  Un peu de shopping pour le lendemain, affinage des notes a l’apéro, et direction le Selati Grill.  On s’accroche a Skukuza presque uniquement pour ca ;o)
L’ambiance dans ce resto aménagé dans l’ancienne gare est toujours aussi chaleureuse ; et la cuisine délicieuse.  On opte pour un ragout de bœuf servi dans une mini marmite en fonte, au nom imprononçable. Le tout pour 49 rands… qui dit mieux ?
Explosion des papilles, et retour au chalet  pour une nuit fort heureusement plus calme que la précédente…

Le lion mâle. (L)
Les hyènes sur le bord de la route, rencontre craquante.

Sympa de faire un drive avec Tricky! Ca sentait pas trop la marie-Jeanne? ;)

Bonsoir,

Sur la 79, c'est un juvénile de Harrier-Hawk - Polyboroides typus - Gimnogene... :) presque Gymno Jim  :D :D :D

Amitiés

Art

Waarf ca alors, tricky nous balbutiait le nom français ?? J'en reviens pas !
Merci Art  (Y)

Moui et non... En RSA, il est parfois appelé Gymnogene ossi... Ca dépend de la formation et des bouquins  ;)

Amitiés

Art

Encore une belle journée...

L'observation du comportement du gimnogene (inconnu pour moi jusqu'ici) a du être un sacré moment, ces épisodes de découverte totale en pleine brousse sont un délice.

Les lumières sont top. Du beau travail Kgala !

On voudrait que ça s'arrête jamais...

Ombrette  :D

 :-[ :-[ :-[ 8)

Encore de superbes photos
Qui résument bien cette journée
Le lion, le steenbok, les hyènes au soleil couchant et les couleurs de 86   (L)

 ;) daktari

Très intéressant la Gym du Gimno sur son tronc!!! Peut-être inspiré par les ouvriers des Télécoms  ;D
En tous cas on apprend plein de truc sur ce carnet... Ca et le formi quelque chose  ;D

Les hyènes sont bien belles et confirment que pour certains seuls les big five sont intéressants... Ne savent pas ce qu'ils manquent!

Du tout bon Kala (Y) (Y) (Y) (Y) et que d'informations intéressantes sur les comportements de nos amis les zanimos ;)

Jour 13 (dimanche 12 Octobre) : De Skukuza à Lower sabie

      Pas de réveil a l’impromptu ce matin…ca nous change ;o) Il est cinq heures moins quart quand on émerge. On doit remballer les affaires car on change de camp ce soir.

      Je me tartine de crème solaire aujourd’hui, pour ne pas vivre la même mésaventure qu’hier.  En effet, mon avant bras et une partie de ma cuisse droite son cramés.  Le soleil passant par la fenêtre de la voiture aura suffi à me faire rôtir.  La porte est ouverte depuis cinq minutes lorsque l’on dépose les clefs dans la keybox située a l’entrée du camp. 
      L’idée est ; ce matin de sillonner un peu les alentours de  Skukuza.  On reprend donc encore une fois la H4-1 le long de la rivière. On se met a la recherche des lions vus hier matin, ils ne doivent pas être trop loin pense-t-on.
Une minutieuse traque  nous donnera raison au bout d’une demi-heure.  Deux vautours repérés dans un arbre nous aideront à circonscrire la zone, ou nous finirons par dénicher notre gros mâle d’hier en bonne compagnie.  Malheureusement cette fois, ils sont au bord de l’eau, dans un talus en contrebas, assez éloignés qui plus est. On aura tout de même la chance de voir le mâle faire quelques pas au soleil, avant de se recoucher près de sa moitié pour un somme qui sera sans doute long.
     On poursuit donc notre route, qui est bien vite stoppée nette par deux vervets espiègles occupés à se livrer un véritable combat de catch en plein milieu du bitume. Morts de rire, on assiste a des prises invraisemblables, des bonds dans tous les sens…Ils finiront pour s’asseoir sur le goudron côte à côte, nous exposant leurs dos, sans se soucier de nous. 
Quelques intéressantes rencontres à plumes égaient ensuite le parcours. Tout d’abord un brown hooded kingfisher trône sur une branche, impassible. Ensuite, ce sera l’observation d’un magnifique mais très petit red billed firefinch qui nous occupera un moment. Il est tout rose, avec quelques points blanc sur le torse. Et est affairé à fouiller le sol sans relâche. Pppfft, un 500mm m’aurait bien servi sur ce coup là. :o)) 

      Heureusement un peu plus gros, le green wood-Hoopoe pourra être mis en boite tant bien que mal. Il nous fait un peu penser au Gymnogene d’hier avec sa façon de sautiller (latéralement , concernant le hoopoe) sur les petit troncs , en fouillant les cavités de son bec. Un petit coup de jumelles nous prouvera qu’il est apparemment très efficace, son bec crochu se garnissant  régulièrement d’insectes en tous genres.

87. Green wood-Hoopoe

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      De grands groupes de babouins sont à présent en marche, ils colonisent véritablement la route… tout le monde observe religieusement, en remontant ses vitres au passage des plus grands mâles.  Si  ce n’est un hurluberlu qui tentera de forcer le passage !  Quand ces impatients comprendront ils qu’on est que des invités sur leur territoire ? Il se passera décidément très peu de jours sans que l’on ait à pester sur l’un ou l’autre humain.  Arrivés sur le pont de la H12, les hippos sont toujours là, comme chaque année, a chaque visite…c’est leur place, manifestement.  La fumée est encore plus présente qu’hier. Espérons que tous ces feux soient  bien contrôlés. Par moments, c’est difficilement supportable, au point que les fumées voilent complètement le soleil par endroits. Il en résulte une atmosphère étrange, une lumière quasi  jaune donnée par le soleil qui peine à filtrer cet écran opaque. 

88. le feu couve dans toute la région...

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         On se dirige vers le barrage du Manthimale, ou un énorme troupeau de Buffalos se repose tranquillement. Il y en a des centaines, c’est ahurissant. Jamais je n’ai vu un tel nombre de têtes. C’est également l’avis de pas mal de conducteurs avec qui nous échangeons quelques impressions. 

89. Wattled starlings

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      Cela attire également pas mal de voitures, on laisse donc la place pour poursuivre vers Jones Dam.
En chemin, nous croisons la rivière N’ watindlopfu au creux  d’une dépression, ou seule une flaque d’eau subsiste. Un impala est occupé à boire en compagnie d’une ombrette. On se dit que l’endroit mérite qu’on y attende la venue d’autres espèces. Cela sera productif, car en plus des deux précités, un monitor  et un phacochère muni de sacrées canines se relaieront sur place en quelques minutes à peine.  Le monitor est particulièrement beau à regarder. Il campe sur un rocher, dressé sur ses pattes avant, en adoptant quasiment des attitudes d’aigle royal, avec ses griffes acérées. Un régal.

90. Der Kaiser monitor (N'watindlopfu)

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       Deux bee-eaters feront également leur show pour nous, entrant et sortant de leur nid, à flan de talus.  Leurs couleurs éclatent au soleil, qui tape dur.  Je dois d’ailleurs couvrir mon bras et ma cuisse d’une veste pour éviter d’aggraver la brûlure malgré la crème protectrice.

91. Bee-eater a N'watindlopfu

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     Plus loin, un éléphant aux défenses énormes est occupé à tenter d’arracher des racines dont il se délecte. Ses défenses sont toutes noires, il a sans doute dû fouiller la terre couverte de cendres de la région. Que de dégâts pour une petite racine ! Tout l’arbre y passe !  On comprend mieux pourquoi leur nombre doit parfois être contrôlé dans certaines parties du parc.

   On en croise d’ailleurs deux autres peu de temps après. C’est la bonne heure apparemment ;o) un rapide coup d’œil sur la carte….pas de doute, ils vont clairement aller a la au lieu dit « mare aux éléphants » situé  à quelque kilomètres de là. On prend le pari, et on fonce se poster là-bas (façon de parler bien sûr) On sait de toute manière que les pachydermes peuvent être très lents a parcourir quelques bornes si la nourriture en chemin les comble.  On les attend de pied ferme, naviguant entre le point d’eau, et le réservoir, distants d’une cinquantaine de mètres l’un de l’autre. Seuls deux vervets profitent des flaques laissées précédemment par les mastodontes s’étant abreuvés au réservoir.  Mais vu le nombre de bouses sur place, l’endroit porte bien son nom. Après une demi-heure ils arrivent enfin. On est parfaitement placés, et les deux compères sont détendus.  L’émotion sera surtout auditive. On est seuls avec eux, pas un bruit à la ronde …les entendre boire est  impressionnant. L’aspiration, la déglutition, le rejet …etc. un sacré moment privilégié. 

92. On prend la pose à la mare aux éléphants.

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    Le temps a sacrément passé en leur compagnie... On se dirige vers Nkhulu pour un petit burger de midi. En chemin, notre route croise celle de deux Ground Hornbills toujours aussi élégants dans leur démarche. Depuis la réintroduction de quelques couples dans la région il y a quelques années, on en croise beaucoup plus souvent que par le passé. Ils se sont très bien acclimatés à l’endroit. C’est toujours une victoire pour une espèce semble t il relativement menacée (si l’on en croit les demandes d’aide au recensement qui fleurissaient ici il y a quelques années).

93. les ground hornbills ont bien réinvesti les lieux

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   Nkuhlu, toujours autant bercée par les piaillements de starlings. Les singes sont un peu moins envahissants…Le lance-pierre et le serpent en plastique y sont sans doute pour quelque chose.
Delphine met ses notes en ordre tandis qu’un monitor se déhanche a peine a quelque mètres de la table. On est moyennement rassurés... ca mord ? 
Je profite de l’attente pour traquer les petits lézards et les fleurs du site (ces dernières étant bien plus dociles ;o))  Les toilettes sont le théâtre d’une rencontre surprenante également. En levant la tête on y découvre des tas de chauve-souris, bien moins mignonnes que celles de Skukuza… avec leurs nez de cochon, elles sont moins avenantes…et quelle indiscrétion ;o) 

94. Impala Lilly , Nkulhu picnic site

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    La chaleur est toujours pénible, et on peine a quitter notre coin d’ombre pour reprendre la route.
L’après midi sera consacrée a la descente au Sud vers le camp de Lower Sabie.  Fish eagle, impalas, waterbucks, koudous, éléphants... etc, la route sera bien peuplée. Même trois lionnes couchées dans les buissons agrémenteront le parcours d’environ 25 km jusqu’aux portes du camp.

95. Le moindre rayon de soleil révèle les couleurs des lézards de l'aire de picnic

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     Arrivés sur place, on aspire qu’à prendre une douche froide pour se rafraichir. Le chalet 73 dont on hérite est très bien situé  et de plus, entièrement remis à neuf. Ils ont vraiment fait de sacrés efforts de modernisation. On comprend un peu mieux pourquoi toute une partie de ce camp était fermée pour travaux l’an dernier. Ca valait la peine ! Une  jolie terrasse meublée, des grilles avec cadenas devant les frigos, une décoration intérieure entièrement refaite, une baie vitrée comme accès…la classe !

96. La remise a niveau des bungalows de Lower Sabie est une sacrée réussite

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        Retour en drive pur cette fin de journée, en descendant un peu vers croc bridge, après un passage par le sunset dam.  Celui-ci est plus beau que jamais ; entièrement nettoyé de la plante invasive qui avait menacé l’écosystème complet des lieux l’année dernière. Plus la moindre tache verte dans l’eau à présent ! Une vraie bonne nouvelle, car bien que cela fut sympa sur le rendu des photos, c’était un véritable problème écologique.

    Un autre vrai problème écologique, ce sont certains visiteurs du dimanche (et oui, aujourd’hui c’est dimanche.) On croise notamment un minibus bourré d’autochtones qui hurlent a tout va, avec la musique a fond ! On se demande parfois qui est touriste, et qui sont les locaux devant de tels comportements… On module donc notre parcours en fonction de ces intrus... histoire e ne pas les retrouver trop sur notre chemin. 

      On repasse encore en vitesse aux alentours du terrier de hyènes d’ il y a deux jours…sans plus de succès que la veille.
La boucle S28 –S137 nous ramène sur le goudron de la H4-2 pour remonter vers Lower Sabie.
On croise en chemin un bateleur de savanes, perché dans un arbre. Il est superbe ! Sa moitié survole la scène pendant quelques minutes avant de venir se poser à ses côtés. Il s’ensuit alors un farfouillage de plumage mutuel très attendrissant (oui, je sais, appelez –moi Anthropomorfix ;o))

97. Couple de Bateleurs des savanes

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  Quelques rhinos seront encore au programme, ainsi qu’un groupe d’éléphants sous un soleil déjà parti rejoindre les bras de Morphée. 
Arrivés au camp pour la traditionnelle trilogie Shop-apéro-Resto. La table réservée, avec vue sur la rivière  durant l’après midi , est nickel. On aura qu’a tendre le cou pour regarder passer une hyène, ou quelques éléphants. Le buffet est très bon, les hippos chantent au loin. Fin de journée parfaite…

Le voyage reste passionnant.

 ;) daktari

Et les photos toujours aussi bien  (Y)
J'ai bien hâte d'y être  ^-^

Superbe...

N'y aurait-il pas une petite photo de ce grand troupeau de buffles  ???

Vite la suite

 ;)

C'est tout beau, c'est tout bon !  (Y)

Il y a de belles rencontres et de très belle lumières.  (L)   (L)

Passionant et très beau !!  ;)
PM

Toujours de belles photos qui illustrent un texte décidément très agréable à lire.

Je suis fan.

Ombrette  ;)

Bon, j'ai rattrapé mon retard de lecture  :-[.... Impressionnant toutes ces rencontres  :) ... La qualité des photos est toujours au rendez vous, la lumière est belle...

J'ai un gros coup de coeur pour ce pic boeuf dans cette lumière douce et chaude, no66  (L)

No77, un roi rouquin  (L)

No91, le bea eater avec cet arrière plan chocolaté  (L)

Enfin bon, un très beau carnet bien fourni  :)

vahiné : ça ne te donne pas envie de faire un gâteau ? Au chocolat.  :-* :P

 ;) daktari

Un grand merci à tous pour vos encouragements  :-[
Pour Shaba : malheureusement, rien de représentatif pour les buffles. Le troupeau était réparti des deux côtés de la route, et dans les fourrés, sur une très large distance.  :(

 :-[   .....  (L)

J14 (Lundi 13 Octobre) : de Lower Sabie à Satara.

       Lever a 4H45 comme chaque jour où les portes du camp ouvrent a 5H30.  Ces 45’ doivent êtres suffisantes pour nous permettre de prendre une petite douche, un café, et rempaqueter les affaires dans le véhicule…sans oublier le remplissage des paniers frigo.  Le soleil se lève très rapidement sur le camp de Lower Sabie. En dix minutes à peine il fait totalement clair.
Les babouins sont déjà sur la brèche. Une clôture  est érigée tout au long du camp, et elle a été renforcée au sol pour éviter les intrus... Pas suffisamment apparemment. Un gros mâle baboon se ballade entre les bungalows et dévaste dans un grand fracas toutes les poubelles qu’il croise en chemin.  On a beau se mettre a deux et faire de grands gestes pour le faire déguerpir , il n’a pas l’air très impressionné. Et quand il pousse un cri guttural en dévoilant ses canines, là, c’est nous qui nous sentons petits.  Qu’importe on tient bon et il finit par se sauver mais c’est peine perdue, l’invasion est en marche. Rien de plus simple pour eux…en effet, un tronc d’arbre coupé gît au pied de la clôture. Ils s’en servent comme rampe de lancement pour, d’un saut impressionnant, franchir cet obstacle qui n’a finalement rien de redoutable.

99. Mister baboon  après son méfait (Lower sabie camp)

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  Quand on pense aux précautions prises en installant ces couteuses barrières électrifiées, on se demande comment les responsables du parc ne songent pas à en dégager les alentours de tout promontoire improvisé.
Après avoir fait un peu la « police » sous le regard amusé de japonais qui mitraillent la scène, on se décide à prendre la route, un peu en retard. Il y aura du boulot pour nettoyer le carnage, en tous cas.


       Direction : le Sunset Dam. L’endroit est paisible, pas trop de voitures pour une fois.  Seuls quelques hippos et ouettes d’Egypte peuplent le bord du plan d’eau.  Au loin, quelques impalas tentent de se désaltérer, mais manifestement, la peur du crocodile est la plus forte pour l’instant. On pousse de quelques kilomètres sur la H4-1 qui longe la Sabie River, pour ensuite faire demi-tour.

100. Sunset dam

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    On remontera vers Satara en empruntant la H10 un peu plus a l’est.  En route, on trouve deux rhinos blancs en pleine sieste au soleil... bien que déjà haut dans le ciel, celui-ci ne tape pas encore vraiment.  Ensuite, une autruche fait son apparition. On n’en avait presque pas vu jusqu’ici… On bifurque ensuite sur la S68 pour nous rendre au barrage de Mlondolozi.  L’aire de picnic est située en haut d’une colline surplombant le dam…qui est totalement asséché cette année.  La vue est superbe, et  on prend plaisir à scruter l’horizon de plaines avoisinantes à la jumelle, a la recherche d’occupants.

101. Bulbul sur l'aire de Mlondolozi

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       Vervets, impalas et phacochères viennent tour à tour s’abreuver au petit point d’eau situé en contrebas.  Un vervet qui a grimpé la colline tente de visiter la poubelle du site… qui n’est pas sécurisée !  On le chassera, avant de mettre une grosse pierre sur le couvercle pour lui en empêcher l’accès. C’est décidément notre journée  gardiennage aujourd’hui.  L’employé présent sur place a l’air de s’en soucier comme de sa première chemise ; sans doute est il encore trop tôt.
Retour sur la H10 en longeant les points d’eau de Muntshe et Mlodolozi jusqu’au point de vue de Nkumbe.  Le paysage est encore une fois impressionnant. Ces collines isolées au milieu de vastes plaines offrent une vue panoramique qui s’étend a des kilomètres à la ronde.

   De retour sur le goudron, peu avant l’embranchement pour Orpen dam, un attroupement de véhicules… Il y a là un groupe de 7 lions/lionnes sur le bas côté. A peine est on arrivés qu’ils se lèvent, l’un après l’autre, pour aller se planquer une dizaine de mètres plus loin, bien à l’ abri. Ils en ont sans doute eu marre d’être observés ;o) zut on est un rien trop tard. 

       Vu qu’on n’est pas loin du barrage, on se dit, sait on jamais, que peut être la troupe viendra s’y désaltérer ? On abandonne donc les autres safariteurs (le français est une langue vivante que diable.. vivent  les néologismes ;o)) pour monter au dam.  Cette année, le barrage est vraiment presqu’a sec. Après l’avoir vu plein d’eau l’année précédente, quel choc ! Il ne reste qu’une toute petite mare boueuse où s’agglutinent tant bien que mal trois pauvres hippos, et un crocodile. Ce dernier semble affamé car il vient s’intéresser à toute forme de vie venant se désaltérer dans le reste d’eau visqueuse. Même le moindre oiseau attise sa convoitise.  Les hippopotames font vraiment pitié, collés les uns aux autres, ne parvenant même pas à s’immerger totalement dans la mélasse.

102. lutte pour la survie (orpen dam)

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     Après une longue attente vaine, on décide d’abandonner la piste des 7 lions qui roupillent sans doute à  l’ombre en se marrant de nous ;o)
       Il est l’heure de casser la croute, et Tshokwane arrive à point nommé pour ce faire. Enfin, il n’est que 11h, mais vu qu’on est là… On se disait a tort que l’endroit serait plus calme à cette heure–ci... hum…c’est surpeuplé. Quelques voitures anciennes, décorées façon rallye, attirent notre attention sur le parking. Il s’agit apparemment d’une randonnée automobile pour ancêtres, qui traverse notamment le Kruger… Il y a quand même des gens aux idées bizarres.  En attendant, ca fait du peuple ! On opte pour une Boerwors au barbecue, accompagnée d’une salade grecque et de Sheba (pas la bouffe pour chats hein ! Il s’agit d’un genre de sauce aux oignons destinée à accompagner la saucisse). Les choucas s’en donnent à  cœur joie pour piquer dans le grand plat de salade dès que la préposée à  la cuisson tourne le dos.  Un calao semble également très intéressé par le contenu de notre assiette, poussant la témérité jusqu'à s’installer sur le dossier de la chaise nous faisant face.
On avale tout ca en vitesse, histoire de repartir avant l’équipée sauvage occupée à festoyer.  Le bac frigo rechargé, (quelle chaleur encore une fois, le thermomètre indique 42 degrés) on s’engage sur la boucle du Nwaswitsontso.  Un petit détour vers le baobab le plus au sud du continent, et poursuite du parcours vers Satara via Nkaya. Comme d’habitude, la savane s’est quelque peu endormie à cette heure là. On atteint donc le camp sans avoir fait d’autres rencontres particulières.

103. Jeune femelle koudou (Nwaswitsontso)

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   On hérite encore une fois d’un bungalow entièrement remis à  neuf.  Baie, vitrée, terrasse, micro ondes, etc... Du tout bon !
La chaleur est telle qu’on se dit qu’une petite tête dans la piscine sera sans doute le meilleur parti.  L’eau n’est pas très rafraichissante, mais c’est tout de même très agréable de s’y plonger.
  On ne tarde quand même pas trop  car la S100 nous attend.  Mais si, souvenez vous, l’incontournable, la mythique, S100 ! Celle ou l’on n’a jamais rien vu malgré qu’elle fut vantée dans tous les guides de Kruger pour sa concentration unique en félins… :o))
En prenant la voiture , on bloque net , toujours dans le camp , devant un petit rapace virevoltant a une vitesse folle. Il se pose soudain sur le bas côté : sous ses serres gît le petit oiseau qu'il vient de capter au  vol. on est tout retournés par une telle efficacité ! Quelle rapidité et quelle précision ! On le laisse tranquillement entamer son dechiquetage , là , ça nous emballe déjà moins ;o)

104. Goûter acquis de haut vol !

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  Il est 15H30, donc juste assez  de temps pour effectuer l’aller retour jusqu’au barrage de Gudzani. 
On débute cette piste poussiéreuse à souhait  (et ce sentiment est évidemment renforcé par le nombre de véhicule dégageant de la fumée sous les roues) par un troupeau de waterbucks se reposant a l’ombre. On avait plutôt l’habitude de les voir par deux ou trois. Là, ils sont une bonne quinzaine : mâles, femelles, jeunes… sympathique portrait de famille !
Des gnous, des koudous, des impalas... c’est très peuplé. Ensuite vient un groupé de zèbres, dont un très jeunes a vraisemblable ment survécu a une attaque en règles. Il semble en parfaite santé si ce n’est un morceau de viscères qui pend sous son ventre !  Avec les bactéries, la chaleur, et l’odeur du sang…on ne donne pas très cher de la peau de ce bout de chou.   On préfère ne pas trop penser au fait qu’il ne passera pas la nuit, en se disant que c’est la loi de la nature. 
On n’a pas le temps de s’ennuyer car déjà, un grand groupe d’éléphants se dresse sur notre route. Les femelles et les petits occupent tranquillement l’espace. On les observe avec un plaisir sans cesse renouvelé.

105. On ne s'en lasse pas...(S100)

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   Tout à coup, une femelle semble fort nerveuse…se met à pousser des infrasons impressionnants. Quelques pas de charge et barrissements sonores nous poussent à reculer quelque peu.  La raison de tout cela ne se fait pas attendre. Un jeune  arrive en galopant de l’autre côté de la piste, sous les barrissements puissants de sa mère. Si ça ce n’est pas de l’engueulade d’ado !!!  Evidemment, entre lui et le reste du groupe : la piste et ses différents véhicules, d’où la panique momentanée de la mère.  La voiture a vibré en tous cas ! 

106. Heu , on ne ferait pas mieux de reculer un peu là?

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   Allez, elle rentre un peu en grâce cette S100 ;o)   On arrive presqu’au bout lorsqu’un véhicule que l’on croise nous arrête : « un léopard est dans les hautes herbes côté rivière » ! On scrute tous ensemble : il apparaît enfin. Il est un peu loin, mais quel bel animal. Il marche à présent tranquillement, mais on perd rapidement sa trace tant les abords de rivière sont touffus. Dans quel sens aller ?  On poursuit sur une centaine de mètres jusqu’à un point de vue un peu plus dégagé, guettant le moindre frisson dans les graminées.  Le voilà ! On tente d’avertir les sympathiques personnes qui nous ont rencardés sur sa présence, mais ils semblent ne pas nous voir… On pourra l’observer quelques minutes avant qu’il ne décide de descendre dans le lit de la N’Nwanetsi river pour de bon.  On est un peu désolés pour ces gens qui ne l’auront finalement vu que très peu, alors que ce sont eux qu’ils l’avaient spotté.  Injuste, mais pour une fois que ce n’est pas a notre détriment, on ne va pas se plaindre non plus ;o)
Sur le chemin du retour, au soleil couchant, encore des éléphants, dont l’un des petits nous amusera beaucoup en farfouillant son oreille de sa trompe avant de la porter à sa bouche. :o))
5 Southern ground hornbills sont également sur les lieux, avançant en zigzag entre les  pachydermes.

107. Un beau mâle waterbuck passait par là (S100 Gudzani dam)

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   18 heures approchant, le retour au camp dans le bain de poussière du convoi motorisé est inéluctable…
A notre arrivée, le tambour retentit déjà pour annoncer l’ouverture du restaurant. Pour notre part ce sera un petit snack vite fait, car ce soir  on a booké un late night drive.  On s’installe sur la terrasse, déjà dans le noir le plus complet,  avec vue sur le point d’eau éclairé au spot. Mais l’action va se passer dans la pelouse à quelques mètres de nous. Discrètement, une spotted genet se faufile entre les plantations avant de grimper dans un grand arbre. Personne, a part nous, ne l’a remarquée. Mission accomplie pour elle ;o)
19h45, départ pour le drive. On avait déjà fait quelques sunset drives, mais jamais de late night. Il dure deux heures, de 20 à 22.   Notre arrivée au camion, mauvaise surprise, un club d’ornitho occupe toute la place.  Ces sexagénaires propres sur eux feront preuve d’une impolitesse crasse. Pas  un ne daignera changer de place pour que l’on puisse voyager côte à côte. Notre demande très polie essuiera un non sec, sans autre forme de procès. On est quelque peu abasourdis par leur attitude.  C’est garanti qu’on ne fera aucune concession ce soir, et que certains pourront se brosser pour qu’on bouge d’un millimètre pour leur permettre de mieux prendre une photo.  Quelques sympathiques rencontres seront tout de même au programme, tel ce hippo en pleine ballade (qui peut se monter à  15 kilomètres sur la nuit), ou ce buffle en train de se gratter l’arrière train sur une branche comme si sa vie en dépendait.  Un groupe de quelques lions couchés dans l’herbe, une genette furtive, ainsi qu’une hyène... Mais surtout une civette que l’on va vraiment avoir tout le loisir d’observer parfaitement.  Pas facile pour les photos, car sa tête est toujours entrecoupée de l’une ou l’autre herbe sèche... et quand elle arrive en terrain dégagé, le camion redémarre pour la suivre…et un camion de drive de Kruger, ça tremble fameusement !  Qu’importe, la rencontre est superbe !

108. Une civette enfin observée à loisirs...

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Le drive se termine par un scrubhare et un Mozambican Nightjar venu se poser sur la piste.
Il est 22 heures lorsque l’on revient au camp ; épuisés par cet horaire inhabituel,  mais heureux. Vite dans les plumes, car demain est encore une longue journée.

Récit toujours agréable.
La maman éléphant en colère est impressionnante.
Et le léopard tu ne le montres pas non plus? Utiliserais-tu des techniques à la Simba pour faire languir ton lecteur? ;)

Meuuuh naaan... Je n'oserais pas. Puis, c'est une tactique purement féminine ca  :P
Simplement, autant l'observation était top ; autant les conditions pour une bonne photo n'étaient pas réunies. :-[

Le paysage sur la 100  (L)
Encore de superbes rencontres animalières  :)
Il n'en est pas de même avec le genre humain malheureusement  >:(

 ;) daktari

ps : question en aparté : pour ce safari ( tes plans rapprochés ) tu as pris tes photo au 100-400 canon ?
(toujours dans ma recherche d'un objectif )   

Superbe ! C'est toujours superbe...

Le bulbul et le waterbuck ont ma préférence.

Ombrette  ;)

La rencontre avec la civette... Je prends.  ;)

et ta narration est toujours aussi agréable.  (Y)

De très beaux moments et de belles images  (Y).
La Civette : une rencontre rare. L'éléphant qui fait mine de charger : excellent. Le faucon en chasse : joli comportement (bon réflexe de l'oiseau et du photographe  :) )

Jérôme

Une bien belle suite... Je plussoie quand à l'attitude de maman éléphant pas très contente  (Y)
Toujours sidérée que même au bout du monde on rencontre des malpolis  >:(
J'attends aussi la genette, l'hippo etc de nuit  :)

Moi c'est pour la femelle koudou que je craque :) :) :)

Je m'aperçois, effectivement, que nous avons eu de la chance au KTP : aucune mauvaise rencontre humaine  :), cette espèce peut réserver bien des surprises   >:(

Moi aussi je prends la civette, le faucon.  (Y)

Merci de ce partage.

 ;)

 

Jour 15 (Mardi 14 Octobre) : De Satara à Balule

           4H45 -5H30 : on ne change pas une formule qui gagne ;o) Sauf qu’après quelques jours de safari, la fatigue commence à se faire sentir. On a donc un peut de mal a mettre la machine en route, ce qui nous voudra un départ très légèrement différé. Ce n’est pas trop grave, au vu de notre intention de refaire la S100 qui nous  plutôt bien réussie hier. Ainsi, on évitera peut être un peu le bain de poussière matinal des la colonne de véhicules partie dès 5h30.

        Sous le soleil levant, un gabar goshawk se réchauffe quelque peu en haut d’une branche, tandis que notre groupe de waterbucks d’hier est toujours bien là.  Un troupeau de gnous traverse la piste en dégageant plus de poussière que nous ;o), et quelques zèbres broutent déjà tranquillement.
Le soleil est déjà haut, et nous arrivons à Gundzani, au bout de la piste qui ne nous a pas valu d’émotions particulières ce matin. Les vieux démons ressurgissent  ;o).  Se pose alors le dilemme : retour sur nos pas ? Ou remontée par la piste S41 en direction d’Olifants… Il n’est pas tard, et on a vu de chouettes choses ici hier, donc, on se décide à rebrousser chemin jusque Satara; histoire de forcer la chance… 

      La première moitié du retour est toujours aussi calme. On vient juste de faire la route dans l’autre sens donc sauf miracle…
Arrivés à hauteur de Shibotwana, on tombe sur un belle femelle  Jabiru au beau milieu de l’herbe. (Ses yeux jaunes diffèrent de ceux, noirs, du mâle si je ne m’abuse) On va pouvoir l’observer bien à l’aise. Pour une fois qu’il n’est pas trop loin dans une rivière, ou à moitié caché dans la végétation, on en profite un max. 

109. Jabiru femelle (S100)

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      On reprend la route déjà plus enthousiastes, lorsque quelques centaines de mètres plus loin, on voit dépasser une crinière de la masse herbeuse : un mâle lion se repose. Ou plutôt, tente de se reposer. Il agite la tête sans arrêt, et semble très incommodé par les insectes.  Un petit coup de zoom nous en dira plus. I l présente en fait une grosse plaie circulaire au front. Lutte pour le territoire ? Partie de chasse compliquée avec un herbivore cornu ? La plaie est impressionnante à regarder à la jumelle, mais nul doute qu’il s’en sortira.  Excédé par les mouches, il se lève rapidement, et file se réfugier plus loin, d’un pas décidé à travers les ronces. L’observation devient plus compliquée , on le laisse donc pour pousser un peu plus loin , quitte a revenir.

110. belle blessure de guerre

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       On n’aura pas à aller loin puisque dans le tournant suivant, l’œil de lynx de Delphine repère une « tache » dans le talus de l’autre côté de la rivière.  Problème : il y a une rangée d’arbre de part et d’autre de l’eau, donc, il faut véritablement scruter entre les feuilles. Dans la lumière filtrée par la végétation, on finit par repérer 5 jeunes lionnes en pleine sieste matinale. Dire qu’on a rien vu de tout cela lors du trajet aller. On va passer l’heure qui vient à voyager entre notre mâle blessé et le groupe de lionnes. Il y a un beau point de vue dégagé sur la rivière à une dizaine de mètres en amont. On se prend donc a rêver que cela va bouger d’un côté ou de l’autre pour venir se désaltérer…

     Pour agrémenter notre attente, un bec en ciseaux viendra se poser au sommet de la masse verte, c’est une première pour nous que d’observer cet élégant oiseau sombre. 
Un éléphant débarque de la ligne d’horizon, côté Lion mâle… Ca sent le combat des chefs. Le pachyderme ne dévie pas d’un pouce de sa trajectoire, et quand il pousse un barrissement puissant, le lion ne demande pas son reste et détale vite fait ! Finalement, c’est qui le Roi de la savane ???

       La matinée déjà riche en émotions est sur le point d’exploser lorsque, passant  le creux d’une petite rivière asséchée, une voiture arrêtée nous signale une lionne planquée sur un rocher, derrière un amas de branches sèches.  On nous annonce des petits. La vue est impossible, mais qu’importe, on prend patience, on se positionne et on attend. Hors de question de rater cela ! Après un court instant, on perçoit des petits grognements. La tension monte d’un sacré cran ! Quand apparaissent trois minuscules boules de poils sur pattes, on croit défaillir.  Pour les photos, on oublie, car, il y a tellement de branchages entre nous et eux, que c’est mission impossible. Mais par contre pour la simple observation : un régal ! Ils sont véritablement minuscules ! Pour en avoir tenu d’un âge de 2.5 mois dans les bras, je peux vous assurer que ceux-ci sont beaucoup plus jeunes. Ayant un faible pour les petiots, quelle que soit l’espèce, je suis sur un nuage. On va les observer escalader, marcher très maladroitement, faire des câlins à leur mère etc… Ce sera sans doute le moment fort du voyage pour moi (heuu, je n’ai pas déjà dit ça avec les frères guépards d’Imfolozi ?)  Soudain, Maman se dit qu’il faudrait quand même aller voir de pus près qui s’intéresse tant a sa progéniture. Elle se lève, et dévale la roche, puis le talus en nous fixant.  Flanquée de son escorte princière, elle s’arrête à une dizaine de mètres de nous, nous toise, et fait demi tour, rassurée, avec ses deux petites croquettes. Notre goût pour l’anthropomorphisme aigu nous donne envie de nous dire qu’elle est venue nous « montrer » ses petits.  Mais les pauvres sont tellement mini, qu’on n’en n’a pas vu grand-chose de près, entre les herbes sèches ;o))
On retourne voir notre mâle et le groupe de femelles, rien n’a bougé. On repart donc vers la petite famille, qui en allant se repositionner sur son promontoire, s’est encore un peu plus planquée des regards indiscrets. Et pour cause : c’est l’heure de la tétée.  Décidément, on a la totale.

       Mais l’heure avance, et il est temps de continuer notre route.  En deux jours, notre opinion sur la S100 aura donc bien changé. On peut à présent grossir les rangs des personnes y ayant vécu des moments forts. 
Il est 10 heures lorsque l’on revient  à Satara. On fait le plein au shop pour le picnic du midi, et sur le parking avant de reprendre la voiture, on repère une Scoop’s Owl dans un arbre. C’est notre matinée, c’est clair à présent. Elle a les yeux grands ouverts, et est magnifique, planquée dans le feuillage. Elle semble être, renseignements pris, résidente de l’endroit : à bon entendeur… :o))


111. Scoops Owl (Satara camp)

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      On se dirige vers Nsemani Dam, via la H7. Il y a foule ! Des impalas, girafes, koudous, babouins, waterbucks… tout le monde se côtoie tranquillement. Un jeune buffle mort est enlisé dans la vase, peut être est ce tout récent ? Ou alors a-t-il souffert de tuberculose…en tous cas, il est intact.
La route est surélevée, et un tunnel passe sous elle. Des tas d’hirondelles  l’empruntent à pleine vitesse en faisant un raffut monstre. En fermant les yeux, on se croirait dans la guerre des étoiles !

112. Nsemani Dam

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     On remonte sous un soleil de plomb ver Timbavati ; via la S40. Personne au point d’eau de Girivana, ni sur le reste de la route.
 On atteint Timbavati picnic spot pour midi. Quelques voitures sont là, les occupants préparent leur braai. Le bushbuck résident qui avait disparu l’an dernier est de retour. Un grand panneau a été disposé a l’entrée de l’aire pour dissuader les gens de le nourrir ; bonne initiative. Cependant, il ne faudra pas dix minutes avant qu’on pique notre crise quotidienne sur un blaireau qui veut lui donner du pain, juste devant le panneau !!! On se prend un peu le bec avec sa dame d’une soixantaine qui nous prend de haut, en se moquant clairement de nous lorsqu’elle nous assène : « Ah, c’est donc ça le bushbuck ! » Décidément, les retraités ne me réussissent pas cette année… 

113. Petit bain (Timbavati picnic spot)

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       Après une petite discussion avec le gardien de service, Elias, qui est fort sympa, celui-ci nous emmène au bord de l’aire de picnic, et nous montre le lit de la rivière asséchée. Il est préoccupé, et il y a de quoi. Un lion fait sa sieste sur l’autre rive. Il l’observe très régulièrement à la jumelle, de peur qu’il ne vienne rendre une visite de courtoisie à ces messieurs. Le danger est vraiment partout, même invisible au premier abord…
       
       Après avoir pris congé d’Elias, qui nous a fait promettre de remettre ses amitiés à Lilly, l’intendante de Balule, on redémarre sur la S39 : la Timbavati road.
Celle-ci est envahie d’éléphants. On en verra tout le long, toujours accompagnés de petits, ce qui les rend un peu nerveux…et nous aussi par la même occasion.

114. Croquette sur la Timbavati road

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        Revenus sur le goudron, nous atteignons le pont surplombant la rivière Olifants. Un peu d’eau dans son lit, et surtout, une découverte macabre. Un hippopotame flotte les quatre fers en l’air.   L’odeur qui remonte est vraiment très désagréable. A cet endroit, il est permis de sortir du véhicule, on en profite donc, mais pas trop longtemps. On est obligés de se couvrir le visage car  des relents nauséabonds difficilement supportables  nous parviennent à chaque fois qu’un crocodile fait des vagues autour de la bête. Ils sont quelques uns à venir le boulotter par moments…triste fin.
Un rapace (yellow billed kite ?) nous fera également le plaisir de rester très calme au fur et a mesure que Delphine s’en approche a pieds pour lui tirer le portrait ;o)

115. Yellow billed kite (?) sur le pont de la rivière Olifants

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     Nous verrons encore quelques éléphants dans la montée vers Olifants (manquerait plus que çà ;o), camp que l’on atteint sur le coup de 16h. On y fait quelques courses pour notre braai de ce soir à Balule. Il fait tellement chaud que même une corneille a trouvé refuge dans la boutique, et trône sur la climatisation : même la nature a ses limites ;o)
On redescend vers Balule par la piste S91 qui nous offre de très jolies vues sur la rivière, mais pas tellement d’animation pour une fois.  Le pont qui enjambe la rivière prés du camp est, comme d’accoutumée, plus animé. On y retrouve des babouins, des éléphants, un pied kingfisher, un héron, des impalas…
Il est 17h30 lorsque l’on pénètre dans le camp, accueillis par Lilly qui nous indique notre hutte.

     On ressort pour un mini drive vers le pont, avant la fermeture du camp, dans 20 minutes. Bien nous en a pris.  Le défilé des babouins au soleil couchant est un très beau moment que nous resterons seuls à admirer, jusqu'à ce que le soleil ne finisse par disparaitre après avoir littéralement embrasé la rivière.

116. Le défilé des babouins , sur le pont de Balule

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     Rien que pour ces minutes là, c’est un vrai privilège d’être ici.

117. un coucher de soleil comme on aime en vivre....

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Nous retournons au camp, pour nous installer dans notre hutte. Une lampe à pétrole a été allumée dans celle-ci par Lilly. La hutte est simple mais fonctionnelle. Le camp est calme (seulement 6  rondavels le composent)

 En plus , ce n’était donc pas une légende : une hyène se repose dans un trou à 3 mètres de la clôture … elle se roule dans tous les sens, agacée par les mouches qui ne lui laissent pas une seconde de répits.
Un grand moment !

118. pppft ces mouches ! (Balule rest camp)

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     Le vent se lève à nouveau au moment ou je veux lancer le bbq…gggr je suis maudit. Pas moyen de le faire prendre avec ces maudites allumettes qui s’éteignent avant d’avoir atteint le charbon. Un gentil voisin, comprenant mon désarroi, vient me proposer son aide... Voilà qui nous réconcilie avec le genre humain ;o)
La boerwors cuit à présent allègrement, tandis que Delphine coupe les concombres à la lueur de la lampe frontale. Les hyènes patrouillent toujours  le long de la clôture attirées par les odeurs de grill. Nous passerons un long moment  après le repas , a juste écouter le bush , dans la seule lueur de la lune… une hyène frôlant le grillage de temps a autre , a 1mètre de nous a peine…Le pied total, on peut s’endormir heureux.

119. ...


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Ce jabiru est vraiment de toute beauté  (Y)

Bon moi je vais tout relire avec une carte dans les mains parce que là ça me fait penser aux batailles navales de notre enfance cette histoire S10-H5 touché, S40-H4 touché coulé  ;D  ;D

C'est vrai que c'est un peu barbare ces dénominations... Mais bon, je me dis que peut être cela peut aider ceux qui sont allés ou vont aller au Kruger, a s'orienter  ;)

Pfuff, le Jabiru en 109, il était drôlement proche, il est très beau, on dirait qu'il a un coeur rouge au milieu de la poitrine ou alors une médaille  ??  :-[

La chouette en 111 a de très beaux yeux oranges  (L)

Je pense que nous avons tous utilisé cette expression de nombreuses fois dans nos carnet de voyage !
Afrique quand tu nous tiens..........

La 111  (L)
La 119  (L) (L)

 ;) daktari

Le jabiru  (L) (L) (L)

La chouette  (L) (L)

Le dam en 112  (Y)

Toujours passionnant ; j'aime l'épisode sans photo de la rencontre de la lionne et de ses 3 pelotes.

Ombrette  ;)

Merci... Je pourrais bien en poster, car on en a pris plein pour le souvenir… Mais photographiquement , ca n'aurait pas beaucoup de sens… Elles nous rappellent l'émotion ressentie. Mais pour vous, je pense que ce ne serait rien d'autre qu'une "mauvaise" photo ;o)

Pareil. L'écrit est encore plus fort que le "visuel"  ;)

Moi aussi j'ai aimé l'épisode de la lionne avec ses deux petites croquettes...

Si je vais un jour au Kruger, j'imprime ce carnet de voyage.

Merci du partage.

 ;)

Le récit est toujours aussi enrichissant.  (Y)

et beaucoup de belles images
109 - 111 - 117 (entre autres)

Car si on veut tout voir nous aussi, on se doit de tout lire.  ;)

Les lionceaux  (L)   (L)
J'imagine votre émotion.

Jour 16 ( Mercredi 15 Octobre) : Kruger ...la fin

          C’est aujourd’hui notre dernier réveil dans le Kruger Park...
Le vent a tellement soufflé cette nuit qu’il a amené une tonne de nuages sombres.  Voilà donc le retour du gris après quelques très beaux jours. 
On quitte à regrets le camp paisible en se disant qu’on tentera d’y revenir avec certitude dans le futur.
On remonte vers Olifants par la piste avec pour but d’effectuer la boucle au delà du camp, constituée par les pistes S44 – S93. Il s’agit d’un parcours très vallonné dans les rochers, avec de magnifiques points de vue sur la rivière. Malheureusement, le  temps est tellement maussade que cela gâche un rien la vue.  Sans doute les animaux ont-ils un peu froid également, car on ne voit absolument rien. Seul un Klippsringer couché dans le pli d’une falaise  mettra un peu de vie sur le parcours. Arrivés au lookout point, on profite un peu de la vue bouchée, mais il est vrai que l’endroit est splendide. Quelques gouttes se mettent à  tomber, et on décide donc de rebrousser chemin pour prendre un petit dej au camp d’Olifants, plutôt que de continuer cette boucle.
Après avoir avalé le petit remontant, c’est sous la pluie qu’on reprend la route vers 8H. Gloups, la dernière journée dans le parc va-t-elle être un fiasco ?

        On redescend vers Satara, en passant par le pont pour voir l’état de ce pauvre Hippo.  Apparemment, hier, c’était encore frais car à présent, ses pattes sont relâchées et son aspect est encore plus rebutant. L’odeur est encore pire que la vielle, et deux vautours se chamaillent avec les crocos pour tenter d’avoir une part du butin.

           On poursuit vers le Sud par la route goudronnée H1-4… Il y a de pus en plus de déjections de hyènes dans le coin. Avec leur couleur blanche si particulière, impossible de les rater. On commence donc la traque ;o) Roulant au pas, on scrute le moindre tunnel sous la route, sachant qu’elles aiment s’y réfugier.  Le moindre buisson, la moindre trace est scrupuleusement analysée. On a encore rien vu ce matin, et il est déjà 9 heures…
Après la minutieuse analyse des lieux, on finit par découvrir 3 hyènes en train de roupiller dans les hautes herbes. Etonnant pour l’heure tardive de les voir en dehors de leur terrier. Mais le temps frais et gris y est sûrement pour beaucoup. Elles sont profondément endormies, seul un frémissement d’oreille  agite  par moment ce repos paisible.

       Une centaine de mètres plus loin à peine, une carcasse de girafe est la cible d’une intimidation entre un chacal à chabraque et 3 hooded vultures aux yeux clairs.

120. Hooded vulture

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 On était tellement attentifs a cette scène, que l’on n’a pas remarqué tout de suite la hyène adulte couchée de l’autre côté de la route. Elle est là, paisible, un œil sur le tunnel passant sous la route à sa hauteur…hum…cela doit cacher quelque chose.  En effet, quelques secondes après que notre moteur fut coupé, deux jeunes chenapans sortent de ce terrier réquisitionné. Curieux comme pas deux, ils reniflent la route, s’approchent de la voiture, reniflent les pneus (Nooon, pas de blagues hein !) ils sont tous mignons avec leur yeux comme des billes et leurs poils ébouriffés.

121. Mère aux aguets...

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       Ils sont à présent devant ma portière, à deux doigts de moi. Je n’ose pas bouger, mais lorsque l’une d’elle lève le museau, je me dis qu’il vaut mieux rentrer le sac de riz qui me sert de bean bag à l’intérieur de l’habitacle. J’imagine d’ici le carnage si elle s’en emparait. Délicatement, je tire sur le sac qui fait tout de même un peu de bruit, ce qui a pour effet de provoquer une grosse trouille chez nos curieux qui détalent vers maman en quatrième vitesse.  La curiosité étant plus forte, ils réapparaissent bien vite. Mais à présent plusieurs véhicules sont arrêtés à notre hauteur… Ils décident donc que le spectacle est terminé et repartent se cacher sous la route pour ne plus ressortir. 

        Ca s’anime drôlement à présent. Encore une fois, la fraîcheur décale sans doute les horaires de la vie sauvage.
Un couple  à qui on renseigne les hyènes nous donne à son tour une info : un léopard se trouve à une quinzaine de kilomètres d’ici, en direction de Satara.  Ca fait loin, mais on pense quand y faire un saut.  La distance nous parait interminable quand enfin au loin, on aperçoit la ribambelle de voitures. On se dit que ça va être coton.  Mais en fait, il est tellement éloigné de la route que la vue est parfaitement dégagée. Il dort tranquillement sur une branche, sa proie hissée dans l’arbre gisant derrière lui.  Un bon 80 mètres voir plus nous séparent de la scène. Les jumelles ne sont pas un luxe sur ce coup là. Il relève de temps à autre la tête au passage d’un zèbre ou d’une girafe sous son promontoire, et se rendort aussitôt. Après une longue observation ponctuée de quelques photos très ingrates, on retourne sur nos pas vers Ngosto North, où un autre léo aurait été aperçu aux dires de certains.

122. Pourquoi si loin... :'(


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             Finalement après 5 km, ce sera un groupe de lions qui nous arrêtera. Une dizaine de femelles sont éparpillées dans le talus en pente douce. A l’arrière plan, une proie selon toute évidence, vu les deux vautours qui trônent dans le petit arbre sec au pied duquel les lionnes font quelques aller-retour. Ils sont un peu loin, mais on n’avait jamais vu de groupe si grand.  Le ventre plein, elles sont évidemment peu actives, on poursuit donc notre route à la recherche de ce second léopard. De toute manière, on devra revenir par ici ensuite.  On roule plusieurs kilomètres sans rien trouver... on rebrousse donc chemin.  Arrêt a Ngontso dam où quelques hippos sont hors de l’eau, dont deux petits aux pattes toutes roses ;o)

123. Ngontso Dam


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  Allez, retour a notre groupe de lionnes. On fait exactement ce qu’on a du mal à comprendre de la part des autres d’habitude : On roule d’un spot à l’autre (j’ai bien dit « on roule », pas « on fonce » ; o). D’ordinaire, on aime flâner, scruter, admirer la moindre petite chose…et là, on va bêtement d’une info a l’autre. Peut être l’approche de notre sortie, et le temps maussade nous poussent ils a cela ?
A notre arrivée, 4 grands éléphants sont a proximité du groupe. Ils sont robustes et leurs défenses sont loin d’êtres petites. Les lionnes se sentent menacées.  Lorsque l’un des 4 passe à proximité de l’arbre au pied duquel la troupe est à présent massée, toutes se lèvent, tendent l’oreille, se mettent en position ramassée et suivent très attentivement son parcours du regard. On les sent vraiment sur leurs gardes. Pas de grabuge finalement et les « fab four » traversent pour aller se désaltérer de l’autre côté de la bande de goudron, non sans frôler quelques voitures n’ayant pas cru bon d’anticiper leur lieu de passage (ou ayant eu trop peur de perdre leur spot pour observer les lions ?) Je dis à présent bien les lions car un autre angle de vue nous à fait découvrir le grand mâle de la troupe.

124. une des 10 lionnes du clan.

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           Le temps continue de couler inexorablement. Déjà 13 heures, il faut qu’on se remette en route.
Passant a proximité du perchoir a léopard du matin : plus personne ! Et si on avait raté un grand moment ? Bah, that’s (wild)life !
On n’y pensera guère car, on nous signale encore un pride qui se prélasse près de Mavumbye, sur la piste S90. On devient presque difficile : « Sont ils proches de la piste ? La vue est elle dégagée Y a-t-il moyen de se positionner facilement, etc… » Nos interlocuteurs on dû nous prendre pour des cinglés, mais bon, quitte a faire le détour, autant être sûrs. Car vu l’heure, on ne doit pas trop traîner.

124. un seul rayon de soleil , on en profite pour déclencher

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        Après avoir reçu quelques apaisements, on s’y rend.  Ils sont là, juste après le croisement avec la rivière. A quelques mètres de la piste se reposent un jeune mâle et 4 à 5 femelles. Le tableau est joli, l’une d’entre elles est assise, et fixe l’horizon, semblant observer quelque chose que nous ne décèlerons pas.  Le coin est décidément très prolifique, mais aussi très bien peuplé en humains.

125. La vigie.


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    La rançon de la gloire en quelque sorte.  On n’est pas fâchés d’avoir dû attendre pour faire de jolies rencontres aujourd’hui...Dame Nature se rattrape sacrément depuis quelques heures.
Mais justement, le temps n’étant pas extensible, on met le cap sur Satara, ou une petite pause pour grignoter les salades achetées ce matin à Olifants est la bienvenue.

       Bifurcation ensuite vers la H-7, la route d’Orpen.  Arrêt au Nsemani dam, beaucoup moins peuplé que la veille. Seuls quelques vautours font leur œuvre sur la carcasse du jeune wildebeest (et finalement pas buffle) mort la veille dans la vase. Il est a présent sur la berge...mais qui a bien pu le tirer de là, sans pour autant le dévorer ? Car il est encore presqu’intact…Etrange.
On a déjà emprunté ce chemin quelques fois pour sortir du parc, sans rien y voir. Peut être la démotivation joue-t-elle un rôle là-dedans. Mais on ne dérogera pas à la règle cette fois encore. On avale les kilomètres de bitume dans un silence qui en dit long. Pas envie de partir bien sûr…

         Un nouveau groupe de 5 bucorves du sud, un éléphant en guise d’au revoir ; et déjà le Kruger Park est derrière nous.
Il est 16H30 et nous prenons la direction de Klaserie, pour nous rendre au Bushbaby chalet, chez Marius et Erina.  Nous logeons quasi chaque année chez ces gens charmants, tant nous y sommes accueillis avec une chaleur sans pareille. On se sent à la maison chez nos « parents » d’Afrique sud.

            Le soleil décline déjà derrière les montagnes environnantes, et le stress s’empare de Delphine : Pourvu qu’on ne rate pas les Bushbabies. En effet, l’autre raison de nos visites récurrentes chez eux, est qu’une famille de ces adorables peluches ont élu domicile sous leur toit de chaume. Ils dorment le jour et sortent a la tombée du jour pour s’en aller vadrouiller toute la nuit. Il faut donc être là a temps.

       On atteint finalement la gate de la Blyde river Botanical Reserve à temps.  L’accueil est toujours aussi fantastique.
Allez, en place pour la sortie des petits gremlins !  Le rituel veut qu’on leur découpe une banane en rondelles dont ils viennent chiper quelques rondelles sur la plateforme réservée à cet effet, avant de disparaitre dans le bush.  Ils montrent enfin le petit bout de leur nez. Erina n’en croit pas ses yeux. Elle savait qu’une naissance avait récemment eu lieu, mais là, sous nos regards émerveillés, les parents emportent avec eux les deux petits rejetons pour leur toute première sortie !!!  Ils les déposent à l’ abri dans un arbuste puis viennent choper quelques morceaux de banane avant de s’enfoncer dans la nuit.

126. le furtif et hyper rapide bushbaby

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      Le repas (poulet… au braai bien entendu) est agrémenté de conversations intéressantes comme d’hab. Apres celui-ci, un cri d’alarme nous interpelle. Maman bushbaby est seule et pousse des petits cris stridents à n’en plus finir. Qu’est il arrivé aux petits qu’elle semble désespérément appeler ???
Ce manège durera très longtemps, et inquiètera  pas mal Marius et Erina. C’est donc u peu angoissés que l’on va se coucher, on ne peut pas s’empêcher de craindre pour la vie de ces petits bouts…

Voilà une belle dernière journée bien remplie...

As-tu des photos des petites hyènes curieuses ?

Le bushbaby est top  (Y)

Est-ce déjà la fin du voyage ?  :-\

Ombrette  ;)

J'ai enfin pu récupérer mon retard de lecture.
Une plume toujours aussi complète et passionnante...  :)

Inédite aussi pour moi, la technique de chasse du Gimnogene.

Pour les hyènes (piste Satara - Olifants), nous les avons revue en janvier, succinctement mais elles étaient bien là... Probablement une nouvelle rencontre en avril, pour vous.
En effet gaffe au been-bag!

Quelle sécheresse l'Orpen Dam  :o

Je vois qu'on n'est pas les seuls, à trouver la piste Satara-Orpen, une chouille déserte... Et dire que des lycaons y sont spottés régulièrement (plus vers orpen)  ;)

Sourire pour "la riposte : je ne bougerai pas d'un iota, si les voisins de banquette peu polis veulent avoir un autre angle de vue"...  ;D.

Des observations de léos... Très sympa pour Kruger.


Moi, j'aurais parfaitement compris! ;)

De belles images : Bulbul, steenbock, coucher de soleil tout en rose, Jabiru, bushbaby (avec des petits en plus!)



Tss Tss Tss  ;D

Simba

Suite toujours aussi intéressante  (Y) mais qu'est-il arrivé aux bébés Bushbaby  :-\ maintenant moi aussi je sus inquiète...

NB : plus tard dans le séjour, Marius et Erina nous ont envoyé un email rassurant. Les petits allaient bien et avaient refait l'une ou l'autre apparition au grand air  :D

Jour 17 (Jeudi 16 Octobre) : du public au privé


       Pas de safari ce matin, on peut donc en profiter pour se reposer un brin.  Les oiseaux font cependant un tel raffut, que nous sauterons du lit vers  6H. Sans doute l’habitude de se lever aux aurores a-t-elle conditionné notre réveil.  Petit déjeuner avec Marius et Erina à 7h30 , réorganisation des valises , et petit nettoyage de l’intérieur du 4X4. On sait déjà qu’on nous facturera sans doute un supplément « poussières » comme ça devient la mode, mais bon…

   Après quelques jours principalement passés dans la voiture , on en profite pour faire une ballade ce matin dans la Botanical Reserve , histoire de se dérouiller un peu les jambes. Le soleil a semblé vouloir lutter, mais a finalement perdu la partie. De gros nuages s’enroulent autour des contreforts du Blyde River Canyon. Pour l’instant, ce n’est pas trop dérangeant… au moins, il fait plus tempéré.  Espérons toutefois qu’il ne se mette pas à pleuvoir.

127. Blyde River Botanical Reserve

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    10 heures sonnent le départ, le cœur un peu lourd de quitter ces gens si charmants.  Le ciel est complètement plombé et on se met à songer aux aventures de Jp et Simba sous la pluie , en espérant ne pas devoir composer avec cet élément , car nous sommes en route pour…NKHORO !

    Depuis le temps qu’on nous en parle , il fallait bien qu’on teste un jour ce lodge situé dans la réserve de Sabie Sands.  On quitte le bitume à hauteur du SA Wildlife College, pour s’enfoncer sur les pistes poussiéreuses qui nous mèneront à la Gowrie Gate.  On traverse quelques villages où personne n’a manifestement fait fortune. C’est un peu tristounet , mais les signes de la main des enfants que l’on croise nous remettent tout de suite du baume au cœur.
Passée la porte d’entrée de la réserve , il nous suffit de suivre le fléchage jusqu’au lodge, que l’on atteint sur le coup de 11H45.
On y est accueillis par Greg le ranger et  Mariska qui nous indique notre chalet.
Nous héritons , comme demandé , de la honeymoon suite. Elle est gigantesque , et superbement décorée.  Il y a des fleurs fraiches disposées partout...jusque sur le rouleau de PQ ;o))

128. La honeymoon suite (Nkhoro bush lodge)

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     La vue est parfaite sur le point d’eau, le minibar est bien achalandé , et la situation en bout de camp nous assure une tranquillité parfaite. Deux grandes baies vitrées , salon , douche intérieure et extérieure , baignoire , terrasse en bois avec chaises longues. Bref tout est nickel !
On profite des lieux à notre aise , on fait le tour du propriétaire jusqu’ à l’heure du lunch , 14H.

129. Vue extérieure du chalet n°7

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         Le soleil commence à percer les nuages, ce qui est de très bonne augure.  Le loge est complet, car un grand groupe venu de France a réquisitionné les lieux, notamment.  Le repas est évidemment délicieux comme dans pas mal de lodges privés ; tandis que les éléphants  nous rendent visite au point d’eau.

Le drive de fin de journée démarre à 16h30, j’en profite donc pour tenter de photographier les tisserins qui sont en pleine confection de nids, tandis que Delphine fait une petite bronzette sur le deck. 

130. Tisserin a tête rouge.

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      Le temps passe vite, et il est déjà  l’heure de rejoindre la jeep pour de nouvelles aventures.
Greg au volant , Frankie sur le siège pisteur , et c’est parti !
Le soleil est bien là à présent, cool…  On débute par deux rhinos blancs dans les graminées.
Le hors piste nous permet de les approcher  bien mieux que dans le Kruger, ce qui n’est pas négligeable.  Les explications de Greg sont très intéressantes et son humour pince sans rire est parfait ;o)  Il nous emmène ensuite auprès d’un groupe de 300 à 400 buffles dont certains sont postés au sommet d’énormes termitières. Un spectacle très particulier !
Ils font un boucan terrible, quelques uns pris de panique passagère traversent en soulevant la poussière, le tout sous une lumière qui se dore de plus en plus. 

131. Buffalo close up (Sabi Sands evening drive)

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     Koudous , steenboks , et dwarf mongooses sont ensuite à épingler à notre tableau de chasse.
Enfin arrive le moment que l’on attend tous  lorsque l’on met les pieds à Sabi Sands : la rencontre avec un léopard.   Safari se repose sur une termitière à une trentaine de mètres de la piste. Cette femelle âgée d’une douzaine d’année est aveugle d’un œil.  Elle nous observe et Greg décide de ne pas quitter la piste pour ne pas la perturber. Elle est belle malgré son handicap, et malgré la distance , on ne peut s’empêcher de déclencher par une si belle lumière. 

131. Safari, 12 ans

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      On se remet en route car, il y a semble t il un autre léo dans les parages.  Après une belle portion de route, on le trouve enfin. Il est absolument splendide. Il s’agit de Nvula (qui signife « pluie ») , un jeune mâle de 4 ans.  Il est calmement couché au pied d’un arbre, malheureusement le soleil a déjà disparu et les conditions de prise de vue ne sont pas top. Cependant, on vit un moment terrible. On peut l’observer de près, en toute sécurité.  Greg , très sympa , voyant qu’on est assez férus de photos nous prête un bon bean bag.  Voilà une chouette attention qui nous sera bien utile ! 

132. Mr Nvula ( 4 ans)

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   Soudain, Nvula décide de se mettre en route. Il marche avec nonchalance ; tout en puissance dans la savane. Greg anticipe bien ses trajectoires pour nous offrir les meilleurs angles de vue. Il fait assez sombre, mais le terrain est dégagé et l’observation est un plaisir immense.  On le regarde marquer son territoire de manière autoritaire , puis il s’évanouit dans la nature…

133. Nvula se met en route....

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       Après tant d'émotions , on n’est pas contre le petit arrêt sundowner.  D’habitude, c’est le genre de truc que je déteste . les derniers rayons du soleil , je préférerais les voir sur un animal plutôt que de perdre du temps à ça…mais bon , pour une fois ;o))

      On sirote notre Savana Dry des images plein la tête, sous un ciel de feu.
On rejoint le camp sur le coup de 19h30, après un drive nocturne peu productif. Nous sommes accueillis par les tambours, et par un petit verre de sherry qui nous réchauffe.

      On rejoint le boma, au milieu duquel crépitent les bûches.  20 heures précises : Nelly nous déclame le menu de ce soir.
Poulet fumé , Oxtail , butternut (mmmmh) entre autres , et elle termine en annonçant fièrement le dessert : un « traffic pudding». Un bref  moment de silence , puis s’ensuit l’hilarité générale du staff. Il fallait bien sûr comprendre « dry fruit pudding»…sacrée Nelly. Elle ne parviendra pas a s’arrêter de rire pendant de longues minutes en se rendant compte de sa méprise.

134. Le boma est prêt a nous accueillir pour le repas du soir.

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   Après avoir avalé tout çà ; nous sommes reconduits à notre suite par Greg , armé.
On ne résiste pas devant la petite bouteille d’Amarula qui garnit le minibar…  Le sommeil sera bon ;o)

Sympa le lodge !!!
Le tisserin à tête rouge  (L)
Nvula  (L) (L)
Et dire que je n'ai vu qu'un seul léopard en Tanzanie, d'assez loin, et à contre jour  :'(

daktari

Ah ouf, le voyage se poursuit.... Et à Sabi Sand en + !!!!!! Un lieu incontournable...

Nvula et Safari pour commencer, c'est un excellent début. Nvula est magnifique  (L)

Le tisserin rouge fait mal aux yeux tellement sa couleur est vive.

Une bien belle suite.

Ombrette  ;)

La dernière suite! Un plaisir qui ne se refuse pas (de temps en temps  ;))


C'est pooo comme Le Lodge (cfr ton autre carnet de voyage) à Madikwe et sa vaine recherche de lycaons!  :-X

1 drive et deux rencontres successives avec des léos... Pas mal du tout!
Ah! Safari...
Nvula est superbe :) :), pas encore eu le bonheur de le rencontrer...

Simba

Quels beaux débuts à Sabi Sand.

Déjà 2 léos.  (Y)
Nvula  (L)

Et le tisserin  (Y) il n'a pas loupé la couleur  ;)

… En effet, c'est bien la première fois que je me suis dit que j'aurais dû baisser la saturation par rapport à l'original…

Le tisserin rouge a des couleurs bien flash! Rencontres avec les léo... Que dire  (L)

Ce pauv' tisserin s'est pris un pot de peinture sur la tronche ;D ;D quel éclat (Y) (Y) (Y)

Nvula est magnifique en 133 (L) (L) (L)

Ah, voilà, j'ai enfin lu le début du carnet!
Bon, que les choses soit claires, vous pouvez voter autant que vous voulez, c'est NON pour la vidéo du phaco qui charge  >:( Ceci dit, y a pas que moi qui ai eu peur, n'est-ce pas Kgala? ;D
Pour le reste, peu de choses à ajouter... Le carnet est déjà très complet!
Merci pour les interventions de tous qui nous permettent d'en savoir un peu plus sur le comportement observé de certaines espèces... Bien intéressant tout ça!
Allé, allé, la suite... Plus que 8 jours avant le prochain départ!

Encore du shopping en prévision? ;)

Je veux bien un petit séjour dans le chalet N° 7  8)

Beau début de séjour à Sabi Sand, je crois que là aussi, il faudra se décider à aller y faire un tour. Vous me faites bien envie  (Y)

Vite... La suite

 ;)

Surtout qu'elle est au même tarif que les autres donc... 8)

J18 (Vendredi 17 Octobre) : De Nkorho à Arathusa

      La nuit fut assez agitée, car un clan de Lions a rugi toute la nuit… On est donc un peu à l’Ouest au réveil.  Espérons que l’on puisse retrouver ces agitateurs au drive ce matin.

Une petite douche et départ en drive à 5h30, avec la même équipe que la veille. Le temps est tout couvert ce matin. 
Notre première rencontre sera un white rhino, blessé à la tête. Peut être lors d’un combat entre mâles ? Il a des traînées de sang autour de sa corne, mais semble bien se comporter.

139. Blessure de guerre (acte II)

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      Plus loin se sont 4 chacals qui font la sieste, recroquevillés sur eux-mêmes.  Une civette, assez rare a observer à la lumière du jour, s’encourt à notre arrivée. Belle rencontre, bien que furtive.
L’heure tourne, et on ne voit plus rien… tous les camions de drive croisés dans la matinée auront la même interrogation : où sont passés tous les animaux ???  Même Greg semble décontenancé, car on ne voit plus rien de chez rien ! Après la pause café-rusks, on retourne vers le camp. Sur le trajet, le temps commence à s’éclaircir, et quelques mangoustes passent le nez hors de leur terrier pour venir nous saluer. 

140. Curieuses elles aussi.

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    A proximité du point d’eau visible depuis le camp, le troupeau de buffalos termine de boire et s’éloigne doucement dans un brouhaha invraisemblable. Quelques dagga-boys  (ces vieux mâles solitaires) ferment la marche. A en croire l’état de leur arrière train, ils en ont profité pour se faire un petit bain de boue.
On aura vécu un drive hyper pauvre ce matin…pas de bol.

     Après un très bon petit déjeuner, on se prépare pour le bushwalk. Le soleil est à présent bien là, et nos chapeaux ridicules seront bien nécessaires.  Greg et Ernst nous accompagnent. Quelques consignes de sécurité suivies du chargement  des rifles impressionnant, et c’est parti.
Le walk est assez intéressant, comme peut l’être un bushwalk en fait. Beaucoup d’explications sur les plantes, arbres, insectes, etc…mais pas d’animal en vue. Ce n’est pas le but  de toute manière, on le sait.  Ah on aura quand même vu un kill !  L’observation patiente d’un trou de fourmillon nous permettra d’assister a la prise d’un insecte dans son piège ;o))
Il est temps a présent de faire nos adieux à  Nkorho, et particulièrement a Mika, le petit chiot de Mariska.

141. Bye bye Mika

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      On observe encore un peu les tisserins artistes à l’œuvre avant de prendre congé. On serait bien resté plus longtemps, mais malheureusement, il ne restait pas de place lors de notre réservation.
Nkorho nous laisse un excellent souvenir, malgré la pauvreté de ce dernier drive. Le personnel était charmant, à tous étages.


     En route pour le lodge d’Arathusa. Nous héritons du chalet n°5. C’est beaucoup moins classe que les réserves privées que l’on a  visitées auparavant. Les bâtiments semblent vieillots tant a l’intérieur qu’a l’extérieur.  Un peu décevant de ce point de vue là. 
Par contre il y a un énorme point d’eau juste au pied du lodge…
On prend un bon bain frais car la  chaleur est étouffante.   Le petit Jack Russel des proprios s’amuse quant à lui avec la piscine à débordement.  A 14h : le lunch. Tandis que des warthogs, zèbres et waterbucks viennent s’abreuver au point d’eau, on avale notre bobotie avec délectation. Ce n’est pas la cuisine du Kosi Forest lodge, mais c’est tout de même excellent !
Tandis que l’on se repose un peu avant le drive, on voit passer une silhouette devant la fenêtre des WC… : un Nyala mâle est venu s’égarer entre les chalets. Jolie rencontre inattendue que celle-là !

142. Nyala mâle (Arathusa lodge)

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     Il est 16 heures lorsque le camion drivé par André démarre. Le pisteur est Rifos, que nous avions déjà eu le bonheur de côtoyer à Elephant Plains il y a quelques années.  André est un amateur de photo, voilà qui devrait être une bonne nouvelle …
Le drive commence plutôt bien puisque l’on trouve un Cheetah allongé près du point d’eau d’Elephant Plains justement. Rifos doit peut être encore avoir des contacts là-bas ;o)
Le guépard est tranquillement allongé, mais cela ne va guère durer. Une véritable tempête se lève d’un seul coup ! Pas une goutte de pluie, mais un vent d’une puissance incroyable se met à souffler, balayant la poussière au grand désespoir du gros chat.  Nous même serons bien obligés de nous couvrir, ainsi que le matériel photo d’ailleurs, tant çà souffle !

143. Cheetah dans la tempête !

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    Le point positif, c’est que ce subit caprice de la nature va pousser le guépard à se lever pour chercher un meilleur endroit. On pourra donc le regarder s’étirer, bâiller, et gambader un petit moment.
Quand on a vu le super bean-bag d’André, on s’est réjoui...mais manque de bol : c’était pour son usage personnel ;o(. 
On laisse notre cheetah en paix pour se diriger dans le lit même d’une rivière asséchée.

144. Il finit par s'étirer et se mettre en route (Elephant Plains waterhole)

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    Le sol est sableux, et la progression pas toujours évidente.  Nous y trouvons un groupe d’éléphants occupés à engloutir la végétation environnante.  Pouvoir les approcher de si près sans devoir se préoccuper de quoi que ce soit d’autre, est un luxe que nous ne refusons pas. Certains sont si proches qu’on les shootera même au grand angle. Une matriarche déracine un arbre dans un grand fracas : impressionnant ! 

145. so close ...

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146. Ultra grand angle attitude...

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    Le soleil se couche à présent, et l’on se dirige vers un léo  suite a un appel radio.  Encore une fois, la pénombre est déjà là quand on atteint notre but…mais quel but !  Non pas un, mais deux léos sont présents : Mafufanjan, le mâle de 11 ans, et son jeune fils : Thandi. L’un est massif, l’autre est enjoué. D’autres jeeps sont présentes sur les lieux, et la bataille est serrée. André choisit de suivre le gros mâle. Dommage, on serait bien restés un peu avec Thandi qui était plus accessible, et avait moins la bougeotte.  Mais qu’importe, voir évoluer Mafufanjan est également un délice. Quelle puissance ! Notre seul regret  concerne le placement de la jeep par  André.  Pour un photographe averti, il est beaucoup moins prévenant que Greg hier…

147. Le soleil se couche sur Sabie Sands

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      Il fait à présent bien sombre quand, après avoir laissé notre léo disparaitre dans la brousse, on s’arrête pour le sundowner qui n’en  n’a plus que le nom.  Après avoir dégusté des samossas et autres droewors, on se met en route pour aller voir une carcasse de Buffle. Celle-ci se trouve dans un endroit très difficile d’accès, mais Andre fait des miracles au volant.  Lorsqu’on arrive enfin sur place, il fait nuit noire. Une odeur insupportable monte à nos narines. Plusieurs hyènes sont là, occupées à festoyer.  Le nez caché dans le col, on ne perd pas une miette de la scène. Ca ricane, on entend les os croquer… c’est incroyable. Soudain, le clou….
Une hyène attrape une poche gastrique du pauvre buffle et commence à tirer de toutes ses forces, jusqu'à ce qu’elle cède. Je ne vous raconte pas l’odeur !  Mais il est clair que ce genre de scène, on ne la vit pas tous les jours.

148. Une image soft ;o))

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      Nous serons de retour au camp vers 19h, pour le repas au Boma une heure plus tard…juste le temps d’évacuer les dernières images de notre esprit. Histoire de retrouver l’appétit.
Après le repas délicieux, c’est sous quelques gouttes de pluies que nous regagnons notre chalet pour la nuit...

La 139
La 145 quelle proximité !!
Le coucher de soleil  (L)   (les couleurs sont à tomber !)
Et la bouille du fauve sur la 141  :D

 ;) daktari

Trop chou le regard de Mika  (L)
La 146  (Y) et bien heureuse de ne pas sentir l'odeur de la poche gastrique en question  ;D

Ah Sabi Sand  :)
Intéressé d'avoir ton avis : petite comparaison entre les services (drive) des deux Lodges et les zones de drive ?

Bien arrangé le rhino  :(

Les pachys, dans le sable.

Léopard, guépard, pas mal du tout les observations.

La scène avec les hyènes, ne devait pas être en reste.

Mika, pétait la forme en janvier.

JP ;)

Et ben dis donc, c'est un festival de photos de qualité  (L) (L)

Entre le rhino, les mangoutes, le léo, le coucher de soleil et le chien... Mon coeur balance  (L) (L)

Outchhhhhhhhhhhh....

Quel coucher feu de soleil !!!

La grimace du guépard (Y), l'oeil de l'éléphant "so close" et le festin de la hyène (sans l'odeur) ont ma préférence.

Ombrette  ;)

J19 (Samedi 18 Octobre) : coup de foudre....



         La nuit fut calme cette fois, et pour le wake-up call de 5 :00  on avait déjà les yeux bien ouverts.
Le  ciel est bien gris ce matin, ce n’est pas encore cette fois qu’on peut rêver de choper un félin dans une lumière à tomber…
On prend place à l’arrière de la jeep, avec la même équipe que la veille.  Le début du drive est fort calme, si ce n’est un gros mâle rhino que l’on va encore une fois pouvoir approcher de  très près.
Flanqué de son habituel partenaire pic bœuf (on ne devrait pas dire pic rhino ?), il broute paisiblement. C’est d’ailleurs bien ce qu’on leur reproche à ces bestiaux…ils ne relèvent décidément jamais leur corne ;o)

149. Détail de Mr rhino (Sabi sands)

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      On retourne ensuite vers la carcasse de buffle abandonnée aux hyènes hier soir. L’odeur a l’approche est toujours aussi subtile ;o) Par contre tous les invités au banquet ont disparu. Il faut dire que franchement, il ne reste déjà plus grand chose à se mettre sous la dent. Comme nettoyeuses  de brousse, elles sont très efficaces.
On tourne ensuite pas mal de temps sans succès, si ce ne sont quelques waterbucks ou nyalas.
On croise une jeep d’un autre lodge… vide. Quel pied ce doit être ! Ils ont semble t il refilé une info intéressante à  Andre qui écoute consciencieusement les indications de l’autre chauffeur.

    Quelques minutes plus tard, installée sur une termitière entourant un arbre sec…elle est là, la beauté des lieux !  Il s’agit de White Cloth, une jeune femelle léo, semble t il appelée ainsi d’après la région où elle est apparue pour la première fois dans la réserve.  Le coup de foudre est immédiat ! Elle est si envoutante avec ses yeux clairs.  Elle est très calme, tout au plus pose-t-elle de temps a autre son regard sur le duiker qu’elle a hissé dans son garde manger.  Cela nous rappelle quand même qu'aussi gracieuse soit elle.. elle n'en reste pas moins un redoutable prédateur !

150. White cloth

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    On profite d’une petite éclaircie pour shooter encore et toujours ses attitudes, jusqu'à ce qu’elle se couche la tête de l’autre côté du monticule. Andre redémarre la jeep et fait le tour de la termitière pour avoir un autre angle de vue.  Il s’arrête… « Euuuh,  on voit rien nous ici !! »
      Il dégaine son appareil photo et commence à shooter…On se regarde tout bête avec Delphine. Nous qui croyons que le client était roi, c’était sans compter sur la pointe d’égoïsme qui surgit parfois. On finit par regretter d’avoir un ranger qui aime la photo.  Bon, on ne dit rien, chacun son tour, et sans doute avancer plus restreindrait le champ visuel des premiers rangs. Ah ! Il redémarre. A notre tour d’avoir la bonne place.  « Hé, ho, qu’est ce qu’il fait là ? Mais il se barre ? » Là je suis abasourdi. Une fois ses propres clichés pris, avec son beau bean-bag pour lui tout seul, il dégage, et nous, on a vu que dalle de ce plan là. Je suis furax, mais muet de stupéfaction !    Celui-là c’est clair, son pourboire il peut se le fourrer ou je pense (enfin je veux dire, dans son bean bag, bien sûr). Comme quoi, parfois, trop de politesse peut vous ruiner un moment magique.

151. Je suis amoureux....   (L)

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      Quand quelques minutes plus tard, on crève un pneu, je me dis « Ca y est, on nage en plein Madikwe, là. » soudain, je vois tout en noir…la tristesse de devoir partir sans doute.  Rifos  le pisteur qui était si gentil et presque timide dans son uniforme à Elephant plains, nous apparait a présent comme un cow-boy qui se la pète avec son Stetson et son froc blanc. Bon allez, ne pas se laisser emporter par cette déception passagère.  Il ne faut pas oublier qu’on a eu un super drive la veille, et que la première partie de la rencontre avec White Cloth nous laissera aussi un souvenir impérissable.  Plus rien d’intéressant par la suite. On s’arrête juste pour aller voir une orchidée léopard…même pas en fleur ;o)

152. Le syndrôme Madikwe ressurgirait-il?

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     A quelques centaines de mètres du camp, la jeep s’arrête. « Ceux qui voulaient faire un bushwalk peuvent descendre, et rejoindre le camp avec Rifos à pieds » Une petite dizaine de minutes en somme.   Bin tiens, là, on zappe…ca ou rien c’est kif-kif.
Retour au camp vers 8H15, et petit déjeuner salvateur. On joue un peu avec ce chenapan de jack Russel avant de rempaqueter et de quitter les lieux. 

     On croisera une tortue léopard (après l’orchidée, ca en fait des leos !!!) sur la piste nous conduisant a la sortie. Il est 10 heures…retour à la vie réelle. 

      Plus on monte vers le canyon, plus le temps se gate. On finit dans un brouillard épais, sous la pluie... Ca ressemble plus à l’Ecosse qu’à l’Afsud tout à coup. Le coup est rude…
Dire qu’on avait hésité à faire le détour par les sites touristiques du Blyde…Heureusement qu’on s’est ravisés, on aurait rien vu ! 

      On atteint Graskop ou il fait franchement frisquet.  Il est temps de se sustenter un brin, au Notty Pine, comme a chaque fois que l’on passe dans la région.  Evidemment, ensuite, la pause shopping est obligatoire. ; p

153. Qui veut des papayes? (Graskop)

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   On reprend notre périple nous conduisant a Jo’burg, et une fois passé le dernier col du Blyde, le temps s’éclaircit comme par enchantement. L’herbe jaune remplace  à présent les étendues vertes et humides, et les eucalyptus se font plus rares.
Mais arrivés à hauteur de Witbank, le ciel s’obscurcit à nouveau, et de manière spectaculaire.
De terribles éclairs commencent à zébrer le ciel, et vlan, un mur d’eau s’abat sur nous !

154. Encore un col , et on sort du Blyde...

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    Cet orage démentiel nous poursuivra jusqu'à destination dans un festival de tonnerre, trombes d’eau et éclairs foudroyants. Je n’ai jamais vu un tel déchainement de la nature. Les voitures roulent au pas… .
Il est 19heures lorsque l’on se pose à l’African Tribes guesthouse.  L’endroit est propre et dégage une certaine classe dans sa déco. Mais une mini fenêtre à  4 mètres du sol  est la seule chose qui différencie notre chambre d’un bunker. Classe, mais froid…
On file se remettre de notre journée au Spur situé non loin de là (on devient presque sponsors officiels, là…) avant de revenir se plier à l’horrible corvée de réorganisation des valises...
 Car demain, on change d’air... ;o)

155. Comment faire tomber la nuit en pleine journée...(Witbank)

(http://photo.coloursofwildlife.net/0641645001239363403-9117616113.jpg)

N'y aurait-il pas une 'tite image de civette siouplé.....  :)

Belle grimace que celle du guépard  :D

Le soleil en 147 waouh !

Les hyènes : en train de dévorer, c'est un spectacle fort, garanti à chaque fois, c'est la loi de la chaîne alimentaire  ;)

Après la hyène : pause romantique avec le léopard en 151  (Y)

Quel C.., ce ranger.... Quel égoïste... d'où l'importance de l'encadrement dans un voyage, c'est la moitié de la réussite du séjour...

On dirait que l'on approche de la fin  :'(

C'est un réel plaisir que de suivre vos aventures.

 ;)

J'en ai mis une chtite au J14 je crois... Mais celle de sabi sands, elle détalait dans le petit matin calme et sombre... Donc, pas eu le temps. :-[

Bon! Je vois que tu te lances dans la macro d'animaux sauvages  ;D
Les prochaines, tu nous les fais au microscope  ???  :-*

Superbes photos encore une fois

 ;) daktari

La 151  (L) comment ne pas tomber sous le charme... Superbe attitude bien vu!!!!  (Y) (Y) (Y)
Ben ça sent la fin ce carnet  :'( j'ai horreur de ça...

Salut JP, difficile question que celle-là....
Si je fais le total des sightings, on a vu plus avec Arathusa… Mais c'est une question de chance également.
Les zones de drive se chevauchent totalement, les deux lodges étant situés dans la même portion de la réserve.
Pour ce qui est du service : aucun doute : Nkorho est loin devant. La sympathie et la prévenance de Greg n'ont eu comme réponse que l'égoïsme et la froideur d'Andre d'Arathusa.
Point de vue nourriture, ca se vaut (dans le bon sens du terme)
Point de vue situation, un plus est le point d'eau en face du lodge à Arathusa qui est beaucoup plus proche que celui de Nkorho.
Pont de vue infrastructures, j'ai été déçu par la chambre à Arathusa, qui , bien que les drives priment, est quand même un aspect a tenir à l'oeil quand on accepte de mettre un certain prix pour une réserve privée.
PS : de ce point de vue là, Elephant Plains était certainement un cran au dessus des deux autres; chez qui je reproche juste un petit manque de "privacy"  :P

P'têtre... Mais p'têtre pas... ;D :P

J20 (Dimanche 19 Octobre) : Go west !



      Il est 6 heures lorsque la sonnerie du Gsm retentit. Un  peu plus tard que ce a quoi on s’était habitués, donc.  Ceci dit, on ne doit pas trop traîner non plus, car on a un vol à prendre.
Après un petit déjeuner très correct, on met le cap sur l’aéroport vers 7h30. C’est dimanche, donc les routes sont dégagées, tout est parfait. Ecouter le GPS tenter de prononcer tant bien que mal  le nom des rues à emprunter est un grand moment de rigolade…

        9H20, notre petit coucou à destination d’Upington décolle.
L’aéroport de destination est en vue  une grosse heure et demie plus tard. Il est en pleine modernisation, bien que la coupe du monde de foot ne viendra pas se perdre par ici….et c’est tant mieux !  Cela reste cependant un petit aéroport tout sympa et extrêmement facile. Les bagages amenés sur un chariot de fortune sont instantanément là. On peut prendre possession de notre X-trail… « Ou équivalent », comme ils disent si bien. Donc, bin, pour nous ce sera « ou équivalent ».
Ria de chez First nous fournit une Honda CRV, expliquant qu’il n’y avait plus de X—trail dispo.
C’est un 4X4 également, très moderne. Pas de toit ouvrant malheureusement, mais par contre plein d’espaces de rangement très fonctionnels ! Pour çà, c’est le pied ! Elle semble un peu plus basse que l’X-trail, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche. En route vers Augrabies !

      Il n’est pas midi, et déjà la chaleur est torride. On traverse les paysages où se mêlent le désert et la vigne.  L’Oranje Rivier apporte un peu de vie dans cet environnement hostile écrasé de soleil.
Vers 13h, nous franchissons les portes du parc.  Check-in, et lunch en terrasse.
Zut, deux des plus impressionnants points de vue du parc (Oranjekom & Ararat) sont fermés au public pour aménagement des accès. Grrr, ca c’est un coup dur…

156. Un quiver tree typique de la région.

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     Sous l’œil attentif et intéressé d’une colonie d’oiseaux et de quelques écureuils, on termine notre burger en peaufinant notre programme.  Dans un premier temps celui-ci sera fort simple : installation dans notre chalet (n°7, en bout de camp) et direct dans la piscine ! Il fait intenable, et on ne peut résister à l’appel de ce petit rafraichissement bienvenu.
Après ce vital intermède, on part faire une petite ballade a pieds pur admirer les différents points de vues sur les chutes.  La chaleur ne baisse pas d’intensité, mais le pire ce sont les mouchettes. Elles vont littéralement nous pourrir la vie le reste de la journée. Pas une seconde de répit avec ces emm…
Quelques dassies profitent de l’ombre, tandis que 4 petits lézards en pleine mue se chamaillent sur le ponton.  Il y a un peu plus d’eau que l’année dernière, mais rien de comparable avec ce que peut charrier le site en pleine période de crues.  La saison des pluies n’est malheureusement pas le seul facteur entrant en jeu. En effet, d’autres, comme par exemple le volume d’eau utilisé en amont par les agriculteurs, sont également déterminants.

157. La sieste du dassie (Augrabies NP)

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     Dans l’eau, au fond de la gorge, s’ébattent un nombre impressionnant de gros poissons (chats ?) dans un brouhaha assourdissant causé par les chutes (Augrabies = the place of great noise)
Au passage on refait un petit plongeon dans une autre piscine du camp, il n’y a que ça qui nous débarrasse de la chaleur et des mouches un court instant. 

    Un détour par le shop et en route pour un petit drive de fin de journée dans la réserve. Au moment de partir, on remarque qu’un gros babouin est occupé à tenter d’ouvrir la porte du chalet : en tournant la poignée !!! Faudra vraiment être très vigilants…
Une toute petite sortie de 45 minutes pour profiter du paysage au soleil couchant. On croise une ombrette les pattes dans l’eau, et quelques tisserins, ainsi qu’un mousebird.

158. Le soleil décline enfin...

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159. Mousebird

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      A notre retour, on pense prendre l’apéro sur la terrasse, mais ces satanées mouches rendent la chose impossible !  Finalement ce n’était pas plus mal, car deux minutes plus tard débarque notre gros babouin. Il s’assied tranquillement sur notre muret tandis qu’on sirote l’apéro en profitant de la vue à travers la baie vitrée, porte d’entrée verrouillée ;o))

160. Panorama vu de notre chalet

(http://photo.coloursofwildlife.net/0714623001239380745-9117616113.jpg)

161. Révérence réussie...

(http://photo.coloursofwildlife.net/0536022001239380802-9117616113.jpg)

      Une fois le soleil disparu, en route pour le resto, à pieds, avec la frontale …on ne sait jamais, mieux vaut savoir où l’on pose le pied.
C’est comme à chaque fois excellent : springbok pour tout le monde...mhhh, un délice !
Voilà une journée moins intensive qui s’achève bien …sur le coup de 22heures.

Fantastiques ces dernières ambiances.  (L)  (L)  (L)

Ptêt ben que je suis le premier servi.  ;)

Si tu pouvais nous passer la bande son du casse croûte des hyènes  ;D  ;D  je la prends.

La qualité est toujours présente. Bravo  (L)

Wouahhhh !!!!!!!!!!! Les paysages et les lumières sont   (L)

C'est pile poil ce que je me disais en étant là-bas...

Des lumières à tomber,

Bien vu l'oreille de Mr (?) rhino...

Les paysages sont somptueux,

Que dire de White Cloth, si ce n'est qu'elle est vraiment magnifique...  (L)
Comme je comprends votre rage... ça me rappelle un c... de chauffeur/guide supporté une semaine durant en Tanzanie en novembre 2007 : conflits permanents pour partir aux aurores, moqueries continuelles... Un personnage prétentieux, mysogine, égoïste, bref détestable  >:( qui n'a même pas réussi à gâcher notre voyage...  ;D

Cela ne m'est heureusement arrivé qu'une fois....

Ombrette  ;)

J 21 (lundi 20 Octobre) : bye bye Augrabies...



          On est Lundi, il est 6 heures, le réveil sonne…ca rappelle vaguement quelque  chose, non ? ;o)
Heureusement, pour le coup, on ne va pas passer la journée derrière un bureau.  Café/biscuits en gardant un œil sur le gros baboon qui rôde toujours autour des chalets. Il y a de la vie aux alentours de notre terrasse.  Les oiseaux  viennent nous rendre visite, tandis que dassies et mangoustes viennent curieusement voir ce qu’il se passe d’intéressant dans le  coin.  Le soleil est bien de la partie, ca va encore cogner dur aujourd’hui on dirait.

162. Petit dej' sur la terrasse pour tout le monde !

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     On part vers 7h15 pour un petit drive dans la réserve. Au premier passage à gué, se tient une ombrette dont il nous semble qu’elle plante là depuis des années. On la voit à chaque passage … pour notre plus grand plaisir.
Un chacal furtif, et quelques girafes sont également dans les environs. 

163. Les pattes au frais (ombrette -Augrabies NP)

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             Mais catastrophe nationale : on a oublié notre bushbaby porte bonheur en peluche dans le chalet ! …et les clés sont déjà remises a la réception. Demi tour toutes, et négociations avec les femmes d’ouvrage déjà occupées à nettoyer les différents bungalows.  L’une d’elles nous prête une passe-partout, et on récupère notre vital compagnon de route, sous les regards mi-abasourdis, mi-amusés des nettoyeuses.

Tant qu’à faire, allons faire un petit tour aux falls. Il semble y avoir plus d’eau que la veille. Les mouches sont déjà là et semblent autant déranger les dassies que nous. 

164. Les petits points blancs...ce sont les mouches , oui , oui !

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     On fait un crochet par le resto pour un vrai petit déj’ vite fait, en compagnie des damans qui ne sont pas en reste question gourmandise !

165. La peur du vide l'emporte sur la peur de l'estomac vide   :-*

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      A 9h30, on repart en drive, pour le « grand tour » de la réserve.  Les paysages sont toujours aussi majestueux, et cela fait vraiment l’attrait du parc. Heureusement car point de vue animaux,  ce n’est pas folichon.  Que ce soit les Gemsboks, les springboks ou les autruches, tous détalent en nous entendant arriver.

     Seule une famille de klippspringers restera stoïque à notre passage. Pour une fois qu’on les voit en mouvement, et non affalés sur un rocher, c’est un petit événement. 
Peu avant midi, on atteint l’aire de picnic, qui, comme à son habitude est totalement déserte.
Une soupe, et une visite des WC remplis de geckos, et ca repart ! Les mouches ne nous ont de toute manière encore une fois pas donné  envie de nous éterniser. 
La rencontre la plus étrange que nous ferons sera finalement un monticule de quartz rose, perdu au milieu du désert…mais qu’est ce que ça fait là ?

166. Quelques girafes tout de même , dans un environnement inhabituel.

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      Il est 14h15 lorsque nous sommes de retour au camp. Morts de chaud, on a accéléré la fin de drive pour venir piquer une tête dans la piscine.  On est fatigués, et desséchés… On décide de ne pas s’éterniser plus longtemps dans le parc, et on prend la route vers Kakamas. 

167. Un tisserin vient nous saluer avant notre départ...

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        On arrive au Vergelegen guesthouse sur le coup de 15h30. Une sieste sera au programme, une fois n’est pas coutume. Mais il faut dire qu’on en avait bien besoin, et que, de  plus, en prévision de la suite, c’est une sage décision.
Le passage au Resto de la guesthouse est comme chaque année un grand moment pour nos papilles !
Carpaccio de Springbok aux coings, cordon bleu fourré aux dattes et feta. Mmmmh, on en salive encore !
20H45 à peine : dans les plumes ! il faut dire que la journée de demain sera longue, et que l’excellent vin qui a accompagné le repas nous  pousse déjà sous la couette…

168. Parfois , le désert recèle de jolies surprises....

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L'ombrette en 163 est splendide ! Tout y est, la lumière  (Y), la pose de l'oiseau, les effets de l'eau...

Vos papilles ont eu l'air d'apprécier ces mets dont seuls les noms font saliver... Ca fait aussi partie du plaisir du voyage.

Merci de ce partage de tous les sens...

Ombrette  ;)

Encore un carnet de voyage délectable!  (L)

Vous n'aidez pas à la patience avec toutes ces belles images et les textes qui les accompagnent.  ;D

Vrai qu'elle est très belle la photo de l'ombrette, surtout dans cette lumière magnifique. :)

Très sympathique l'immersion dans Sabi Sand.
Et objectif atteint : du léopard à observer.
Je n'aurais pas vraiment apprécié, non plus, l'attitude du ranger de Arathusa  >:(

La vendeuse de papayes est trop marrante.

Les paysages à Augrabies sont somptueux.

Je présume qu'après, c'est cap sur le Kgalagadi. Chouette  :)

Gazelle

En effet  le Kgalagadi sera pour samedi.. mais en vrai ! :-* :P

Oh, oh !!!

Un départ en perspective...

Après la saison des pluies, ce parc doit être magnifique.

Les paysages sont fabuleux en 160 et 161. Encore un chalet où je passerai bien mes vacances...

Vite la suite avant le départ. Merci pour ces belles images.

 ;)

l'ombrette  (L)
et le daman gourmand sur la 165  (Y)

J 22 (Mardi 21 Octobre) : KTP !



      La nuit fut pour le moins agitée !  Delphine suivait deux Cheetahs à la trace et tenait absolument à m’avertir de leur présence… Apres un trop grand nombre de jours de safari, le cerveau commence à débloquer pendant la nuit. On continue notre traque une fois les yeux fermés ; enfin surtout l’un de nous deux, suivez mon regard….

     Après un petit déjeuner bien sympa en compagnie des chats, on met le cap sur Upington. Un arrêt vital au Pick ‘n Pay pour faire le plein de victuailles , charbon , etc… et nous voilà en route sur la longiligne bande de goudron qui va nous mener au Kgalagadi.
Le panneau de signalisation indique 246 km jusqu’au parc, mais bon, le sigle qui y est représenté comporte un éléphant…au Kgalagadi... ça ce saurait, hein ;o)

169.Les routes du paradis...

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         Le ciel est toujours d’un bleu azur, Spitskop, Noenieput, les kilomètres défilent. On atteint enfin Askham, premier village digne de ce nom depuis deux cent bornes.  Finie la route en ligne droite. Mais là où par le passé débutait la piste pierreuse et cabossée, il y a une belle route de goudron, toute neuve ! Cela a pris un temps dingue (African time ;o) mais ça y est enfin.  Dépassé le village, nous espérions retrouver nos gentilles petites frimousses de l’an dernier ; mais leur « stand » reste malheureusement désert…On y dépose les photos d’elles que nous avions emportées et on poursuit notre route un peu tristounets. Bin oui, on était sensé  s’y procurer un porte bonheur pour voir plein de zanimos dans le parc ;o))

      A dix kilomètres du parc, on repasse sur le tronçon de gravel road…mais à l’heure qu’il est cette dernière portion est sans doute bouclée. Cela rend les choses beaucoup plus aisées, mais peut être que cela perd un peu de charme aussi. Espérons en tous cas, qu’ils ne feront jamais de même à l’intérieur du parc. 

Il est 12h30, perfect time pour le picnic pris sur l’aire de camping de Twee Rivieren.  Après quoi, on se met en route pour le camp sauvage de Kiliekrankie.

       C’est un plaisir non dissimulé que de se retrouver ici, au milieu des dunes rouges. Quelques chouettes rencontres en cours de piste, telles : Un secretary bird en pleine chasse, un couple de steenboks, des wildebeest, et un cape fox planqué sous (voire même « dans ») un buisson épais. Celui-là, je ne sais toujours pas comment Delphine l’a spotté !

    Nous arrivons en début d’après midi au camp, situé au sommet d’une dune  cuivrée.  Seuls quatre chalets le composent. Perdu eu milieu de l’immensité du désert, l’endroit est un régal.

170. La terrasse de notre chalet (Kiliekrankie)

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     Le logement est également très soigné, hyper fonctionnel, et la terrasse perchée au dessus d’un creux de dune au fond duquel se trouve un point d’eau est unique ! Le coup de foudre est immédiat !
Seuls quelques gros insectes rampants on quelque peu tempéré l’enthousiasme de miss Tembe  à l’arrivée, mais pas bien longtemps ;o)
On s’installe tranquillement en profitant un maximum de l’endroit, avant de repartir pour un petit drive de fin de journée. Il est déjà prévu de rentrer un peu plus tôt que d’habitude pour pouvoir profiter du soleil couchant .

    On se dirige vers la vallée de l’Aoub, où nos verrons pas mal de springboks et de tawny eagles.

171. un tawny eagle dans la vallée de l'Aoub asséchée.

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    On suivra également le parcours d’une slender mongoose.   Sa robe d’un roux vif est un régal pour l’œil, elle déambule et grimpe aux arbres, disparait, réapparait….gloups…On a compris son manège. Elle a trouvé une nichée de tree mice, et s’y rend comme au self service. A chaque fois qu’elle redescend du tronc, on ne voit plus qu’une grande queue dépasser entre ses dents acérées.  Pauvres petites bêtes ; mais bon c’est la nature…

172. retour au chalet , la nature reprend ses droits

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       On est de retour au camp sur le coup de 18h15, pour un apéro mémorable. Le soleil décline colorant encore davantage le sol rougi, les barking geckos commencent leur habituelle sérénade. Leur claquement résonne dans toute la vallée, c’est ahurissant.  Le barbecue crépite…c’est le bonheur total.  L’obscurité s’installe lorsque les brochettes sont enfin cuites, mais soudain, une véritable pluie de sauterelles envahit la terrasse !  Il y en a un nombre incalculable, elles s’abattent sans discontinuer sur la toile de notre porte, a tel point qu’on se demande comment on va rentrer au chalet s’en en amener une masse dans la chambre... Pas évident de manger dans ces conditions ; on recouvre les plats, on déplace la source de lumière pour attirer tous les insectes ailleurs, etc…
Le vin qui accompagne le repas est élu meilleur vin du séjour haut la main ! Domaine : « Le bonheur », que je recommande chaudement ;o)

173. L'arme indispensable a la survie  :P

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       Nos voisins de chalet débarquent enfin, vu l’heure je me dis qu’il y a quand même des gens qui se croient tout permis. Et quand ils commencent à faire un raffut pas possible, je me dis qu’ils ne sont donc probablement pas arrivés en retard a cause d’un problème technique. Cela ne dure heureusement pas, et on peu reprendre tranquillement la contemplation d’un ciel étoilé à faire pâlir un féru d’astronomie.   Tout a coup ; on constate qu’il n’y a plus un seul insecte sur la terrasse. C’est vrai que les geckos s’en sont donné a cœur joie, mais quand même…

       L’explication probable surgira une dizaine de minutes plus tard. Sans crier gare, un vent d’une violence inouïe se lève.  C’est une véritable tempête qui s’abat sur le camp. Du coup, ça se rafraîchit franchement mais là, ce n’est pas un mal ;o) Ca souffle tant et plus , peut être la pluie de sauterelles était elle annonciatrice du fait ?
Ce vent va souffler toute la nuit, perturbant quelque peu notre sommeil. Quelques bruits étranges dans la cuisine ne vont pas nous aider des masses non plus...mais finalement, que des fausses alertes ;o)  On est vraiment au beau milieu de rien, l’expérience est grisante.

      Et malgré ces énormes insectes, sorte de mélange mi fourmi, mi scarabée présents dans la chambre, on finit par s’endormir des étoiles plein les yeux….

Que du bonheur, que de vous suivre :) :) :) :)

Je viens de rattraper mon retard.
Je ne détaille pas, je prends le tout. (Y)

Ton carnet me rend impatient de retourner à kruger et de découvrir Nkorho l'été prochain. (bien content de ne pas avoir choisi l'autre lodge et son @!#o!! de ranger >:D)

Si j'ai bien compris tu es en ce moment au KTP. Il me semble qu'il était convenu que tu ne partais pas tant que tu n'avais pas fini ce carnet. Ca va chauffer à ton retour.

Non, non, je ne repars que vendredi  :P
Ceci dit, je n'aurai pas fini je pense... :-[
Je vais essayer de boucler le KTP, déjà  8)

Cool! Une suite  :) :)
Adorable le daman glouton et téméraire... Les paysages et lumières sont  (L)
J'attends donc la suite avec impatience  ;)

J'ai souri à ton évocation de l'éléphant sur les panneaux indicateurs du KTP. Nous nous étions fait la même remarque avec Laurent, sans trouver d'explication  ???

Ce premier camp est réellement un vrai bonheur... Nous n'avons pas eu beaucoup d'insectes car il avait.................. PLU  :-* :-*

Vite la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

 ;)

L'éléphant nous a effectivement bien fait sourire.  :-\

Ah Kiliekrankie................. Du bonheur à l'état pur.  (L)   (L)   (L)   (L)   (L)   (L)   (L)   (L)   (L)   (L)

J23 (Mercredi 22 octobre) : en route pour Nossob


          A notre réveil, le vent n’a toujours pas cessé. Il souffle toujours aussi fort, ce qui nous pousse à prendre le petit déjeuner a l’intérieur. Le soleil qui se lève n’apporte pas encore sa chaleur, mais nul doute que cela va venir. Seul un gemsbok vient s’aventurer au point d’eau en contrebas.
Delphine prépare les salades pour le picnic du midi, avec le poulet cuit au bbq la veille. Au fil des séjours, on trouve quelques alternatives au « crackers + cheddar » qui constitue le plat national d’habitude ;o) 
On démarre vers 6h45, quittant à regret notre chalet, avec l’assurance d’y revenir dès que possible. Malgré la nuit agitée, on est tombés amoureux de l’endroit…

174. Les tsamma melons envahissent les dunes.

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    On s’avance dans les dunes, en direction de la Nossob valley.  C’est la matinée des couples : tout d’abord, des steenboks, et ensuite deux chacals tous mignons, occupés à se faire des papouilles.
On les observe attendris, tandis qu’ils se toilettent mutuellement.    Le vent ne diminue toujours pas…  Un korhaan sonne l’alarme a notre passage, c’est dingue le boucan qu’ils peuvent faire à eux seuls ces piafs ! 
Alors que nous roulons, nous devons sans cesse éviter les mille-pattes qui ont envahi la piste. Il y en a des tas ! Peut être est ce le vent qui les a mis en mouvement, car il y en a sur des kilomètres, nous forçant à rouler au pas, et en slalom.

175. Ils sont des centaines sur la piste !

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      On atteint enfin la jonction à hauteur de Kij-Kij, ou l’on entame notre remontée vers Nossob.
Un premier arrêt à Melkvlei ou une mangouste vient vérifier que l’on a rien d’intéressant a chiper. Quelques piafs font de même, mais il est encore trop tôt pour ça ;o)

176. Nossob? C'est par là !

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       La route nous apporte les traditionnels Gemsboks, springboks, Wildebeests, écureuils…
Deux secretary birds se livrent à un ballet somptueux dans le lit de la rivière asséchée. Ils virevoltent dans tous les sens, à tel point qu’on ne peut déterminer s’il s’agit d’une cour, ou d’une intimidation.
Un peu trop loin pour en tirer des clichés intéressants, mais diablement fascinant à observer !

176. Omniprésents Gemsboks dans la vallée de la Nossob river

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    Peu avant midi, on repère un African wild cat en pleine toilette sur une branche haute. Imperturbable, il poursuit son ouvrage avant d’aller se coucher dans le feuillage. On est contents de pouvoir en observer un, car on se dit que la période de l’année est moins propice que Juin pour cela. La suite nous donnera raison, car c’est le seul que l’on verra du séjour.
On atteint l’aire de Picnic de Dikbaardskolk au moment parfait pour la pause midi. On est absolument seuls : quel pied ! Même le cobra résident ne semble pas vouloir venir nous saluer ;o))
Le vent souffle toujours, abaissant la température au point que nous choisirons une table au soleil pour déguster nos salades.

177.  Petit et figé , mais découvert !

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        La route nous conduisant ensuite au camp de Nossob sera parsemée de volatiles en tous genres. Vautours, Chouettes, et surtout un couple de Pale Chantings avec un juvénile à leur côtés. Il est très beau, et si différents de ses parents …
Notre destination est atteinte sur le coup de 16h00. On check-in, et retour en drive 20 minutes plus tard.
    Là, je vais connaître mon émotion de la journée ! Il faut savoir que pour lutter contre l’invasion de chacals dans le camp, les autorités ont à présent décidé de laisser les grilles d’entrée fermées en permanence. Il faut donc aller les ouvrir soi-même lorsque l’on part en drive.  Je descends donc de la voiture pour m’exécuter et me fige net en empoignant le verrou. Un magnifique serpent se trouve en bord de piste, se dresse et me fixe.  Je suis tétanisé. Lentement, j’ouvre la grille et recule vers le 4X4 sous les yeux incrédules de Delphine qui se demande bien ce qui m’arrive encore ;o)  Fort heureusement, mon compagnon choisira de s’enfoncer dans les herbes sèches, me permettant de refermer la grille plus aisément après notre sortie. J’avoue que je n’en menais pas large, et lui comme pour me narguer, réapparait à l’orée de la forêt de graminées. On en profite pour lui tirer le portrait, à vous de l’identifier ;o)

178. Gloups ... bon qui es tu finalement? (Nossob gate)

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     On remonte vers le Nord, au delà du camp  jusque Kwang, où nous ferons demi-tour.
De chouettes rencontres avec un bateleur des savanes, un tawny eagle, et une outarde.

179. il y a vraiment beaucoup plus de vie qu'on ne le pense au Kgalagadi !

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    Un lanier vient ensuite se poser sur un tronc sec, avec sa proie dans les serres. Il a attrapé un pigeon aussi gros que lui, et commence à le plumer sur place !  On n’ose pas trop manœuvrer de peur de le faire fuir, et donc malgré l’un ou l’autre obstacle, on profite d’un spectacle saisissant. 

180. Lunch de Lanier (Nord de Nossob)

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         Vers 18h30, nous sommes de retour, plus de serpent à la gate … ;o) Un petit passage par le hide  du camp pour y observer deux chacals venus se désaltérer sous un ciel qui rosit de plus en plus.

      Comme à l’accoutumée : braai ce soir. Je surveille les alentours d’un œil car malgré les nouvelles dispositions, il y a toujours l’un où l’autre petit malin aux oreilles pointues qui patrouille entre les bungalows.  Il est vrai cependant que le nombre a sérieusement baissé à l’intérieur du camp. Par contre ils chantent toujours aussi bien au dehors, lorsque les premiers effluves de viande grillée viennent à leurs narines.  Après ce diner-concert, on repasse une dernière fois par le hide ou nous pourrons voir un chacal, et un night jar. L’arrivée d’un troupeau de springboks sortis de nulle part sera notre dernière observation du jour. Ils sont sur leurs gardes et viennent boire avec une extrême prudence.  On sent une tension palpable, mais aucun prédateur ne viendra troubler le calme de la nuit. Il est à présent 22h, l’heure des braves…

24 (Jeudi 23 Octobre) : entre les dunes



        Configuration habituelle, à  savoir : lever 5 h - douche  - petit déjeuner rapide -  départ en drive : 6h. On commence à être relativement rôdés ;o)
On se dirige vers Marie se Draai, où l’on a aperçu une colonie de vautours la veille, en se disant que peut être il y a eu de l’animation cette nuit.

Quelques gemsboks dans la poussière matinale, et quelques petits rapaces…mais rien de plus.

181. Gemsbok au petit matin , proximité de Nossob

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       On redescend quelque peu vers le sud pour retourner ensuite vers la vallée de l’Aoub.
Une voiture  à l’arrêt sur le bord d’une piste en apparence désert attire notre regard. Le conducteur nous signale spontanément que des chacals sont  couchés dans les herbes aux loin, et qu’il lui semble avoir aperçu un petit. Alors là, ça nous intéresse bien évidemment. On se pose, on sort les jumelles et on scrute !  On ne tarde pas à les dénicher. En effet, en plus des deux adultes couchés à 30 m d’écart, il y a deux petites crevettes dont seules les oreilles dépassent parfois de la masse herbeuse…
Fort heureusement, ils ont trouvé une vieille souche d’arbre qu’ils entreprennent d’escalader dans tous les sens ; ce qui nous permet de les observer de temps a autre entre les brindilles. Ils sont excellents ! Ce sont nos premiers bébés chacals, et bien qu’ils soient bien planqués, c’est un plaisir immense de les regarder !

      Nous progressons toujours vers le sud jusqu’au point d’eau de Cheleka, où un grand groupe de gnous se désaltère dans la cohue.  Ils se chassent les uns les autres jusqu’au moment où, pris d’un coup de folie, ils se mettent tous à détaler dans un nuage de poussière. On a beau balayer l’horizon du regard, rien…On attend un peu en se disant qu’ils ont sans doute senti quelque chose que l’on ne peut encore apercevoir…mais toujours rien.   Bah, soit ils sont très sensibles, soit ils ont une case en moins ;o))

182. Panique chez les gnous ! (Cheleka waterhole)

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      On continue, épinglant au passage pale chanting, steenboks, et un groupe de 7 bubales qui traversent la piste au galop.
Un petit stop a l’aire de picnic, vous commencez à savoir pour quelle raison ;o), et on entame la route des dunes reliant les deux lits de rivières. 50 km de montagnes russes dans lesquelles on  a rarement eu trop de chance. On les parcourt d’ailleurs en général  un peu plus vite qu’ailleurs.

183. pale chanting goshawk , route interdunaire.

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     Les habituels steenboks sont en tous cas bien présent …Eux, on les voit très régulièrement dans ce type d’endroit par contre. Point d’eau de Moravet : encore des secretary birds. Nous qui en avions vu assez peu dans le passé, on est servis cette année. On en verra tous les jours au moins 4. Quelques autruches sont en approche mais hésitent à aller bore. On avait déjà attendu en vain par le passé, mais elles sont très lentes à la détente. Ce sera encore le cas cette fois. Lorsque nous repartirons, elles n’auront toujours pas progressé d’un centimètre ;o)

184. Namaqua Sandgrouse

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       Pendant ce temps, secretary birds, gemsboks et hérons se partagent la pataugeoire.  On s’est souvent demandé se que ces grands hérons pouvaient manger dans un environnement si hostile, dépourvu de cours d’eau. On ne va pas tarder à avoir un élément de réponse. Sous nos yeux ébahis, il engloutit un moineau (visiblement déjà mort, bien sûr.. mais quand même) en trois secondes à peine. Faute de poissons, on mange ce qu’on trouve, hein. On n’a pas eu le temps de voir d’où il le sortait, mais notre grande ignorance en matière de comportement nutritionnel des oiseaux  nous a joué des tours sur ce coup là.

185. Cannibale ! (Moravet waterhole)

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         Le temps est à présent tout couvert, et c’est assez nouveau pour nous qui avons toujours eu la chance de voir le Kalahari sous le soleil.  On atteint l’aire de picnic de Kamqua pour le lunch. Arrivés  à l’embranchement entre la route dunaire et la route de l’Aoub, on a d’ailleurs eu une hésitation… Ou est l’aire de picnic ? Elle est pourtant bien renseignée pile a la jonction… hum… mieux vaut finalement demander a la première voiture que l’on croise. On a bien fait, car on s’apprêtait à remonter vers Mata Mata, quand un gentil conducteur nous l’a renseignée plus bas vers 2 Rivieren.
Le lunch en question sera de courte durée, car les mouches ont refait leur apparition, aaarghl, elles nous tapent sur les nerfs !  Un orage se préparerait il ? Le ciel est  plombé en tous cas.

186. On voit mieux de la haut non?

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          On monte inlassablement vers le nord, croisant tour à tour les éternels brouteurs ainsi qu’un beau bateleur des savanes, et surtout des girafes, par deux fois.  Devenues courantes au Kruger, on reprend plaisir à les voir ici, dans un environnement totalement différent.  En quittant vertiende boorgat, ou nous avons admiré une girafe se désaltérant, on capte un couple de grands ducs dans un nid haut perché. Ils sont majestueux, et a et en juger par le raffut de piaillement qui émane de leur perchoir, la famille doit s’être agrandie il y a peu ;o)

187. Vertiende boorgat

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Le jour décline, le ciel noircit...une ribambelle de voiture aux alentours de Dalkeith... qu’est ce donc ? On a bien entendu parler de quelque chose, mais bon… allons voir ;o)

         2 cheetahs sont dans la dune à grande distance malheureusement… l’un d’eux à un collier, le deuxième semble « marquer » un arbre. Les jumelles confirment que cela doit être Skinny et Mummy ;o)  Ils semblent s’éloigner dans la dune, malheureusement.  Dire qu’on les a peut être ratés au camp ? Mummy s’assied un instant dos a nous, au sommet de la crête de sable, et disparait sur l’autre versant…on ne les reverra plus.

       On approche à grands pas de mata mata, lorsqu’au croisement avec la route menant au tented camp, on remarque un pale chanting posé sur un tronc au sol ; accompagné d’un autre par terre. Cela est intrigant vu que l’on nous a raconté que lorsque deux pale chantings étaient au sol, il fallait chercher un honeybadger dans les parages.
 Incroyable !!! Il y en a vraiment un ! Coup de bol évidemment, mais parfois, les bons conseils sont utiles … Il est vraiment drôle, tout bourru, se roulant dans le sable rouge dont il se recouvre sans arrêt. Quelle magnifique rencontre !!! Evidemment, c’est toujours la même litanie : un peu loin, un peu sombre, un peu perdu entre les brins d’herbe... etc. mais on s’en fiche pas mal. On est vraiment heureux là…

188. "Ronny Badger" (proximité du kalahari tented camp)

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      Check in a Mata – Mata ou deux jolies hirondelles squattent l’écriteau de bois posé sur la façade ; et installation au Kalahari tented camp, non sans avoir fait le plein d’essence et de denrées alimentaire au préalable. Le camp est toujours aussi délicieux ; mais nous ne nous attardons pas, et repartons pour un dernier petit drive de fin de journée.
On repasse voir notre honeybadger qui a à présent fort a à faire avec un chacal qui rôde autour de son terrier. Il le chasse énergiquement à plusieurs reprises : pas de doute possible, c’est bien lui le chef ! Ronny Badger  Vs Jacky Jackal : victoire incontestable du premier nommé !
Tandis que l’on roule vers  craig lockarth, quelques gouttes de pluie se mettent à tomber, poussant peut être les animaux à fuir ; car on ne verra plus rien ce soir. (mis à part , encore , un secretary bird.. on ne les compte plus , c’est dingue !)  Le ciel se colore, mêlant nuages noirs et rayons dorés du soleil couchant. 

189. Les nuages ont du bon....

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      Nous voilà de retour au camp vers 18h45 pour apprécier le coucher de soleil en lançant le braai. Il n’a plus que quelques secondes, donc aucun souci de ce côté-là.   Seule une mante religieuse viendra quelque peu troubler la délicieuse quiétude de cette soirée en atterrissant près de nous.
Pour le reste, bonheur intégral…..

La flippe, à la barrière de Nossob!  :-X
C'est pas la première fois que je lis, que des serpents y sont vus...
Ne jamais baisser la vigilance.

Le concert des barking geckos... Minuscules ils sont, mais capables d'une puissance sonore époustouflante!

J'ai bien ris sur ton hypothèse de la pensée des gnous!?  ;D

Un ratel!!! Excellent! Mon rêve en voir un, dans les dunes orangées...  :-[ Ca c'est la faute aux photos exposées à Nossob, sur ce redoutable chasseur!
Lered nous avait bien dit... Que autour-ratel faisait une sacrée paire!

Pour les mille-pattes (ceux de la photo 175), on nous a dit qu'ils étaient annonciateurs de pluie...
Et cela s'est vérifié à tous les coups, au Kruger en Janvier... A force, d'en voir... Je ne pouvais plus les "saquer"  ;D

Simba

Bien beaux ajouts!! Et les chacalous  ??? ze veux voir les chacalous moi  :'(

J'aime les effets de poussière avec l'oryx et les gnous.

Le ratel, quelle rencontre ! Je suis curieuse d'en savoir plus sur le tandem "autour-ratel" ? Quelqu'un peut il donner le lien vers un fil qui évoque cette question ? Merci par avance.

Toujours beaucoup de plaisir à lire et à voir la suite de vos observations.

Viiiiiiiiiiiiiiiite la fin avant le nouveau départ.... Veinards ! (Y)

Ombrette  ;)

:( Le départ étant demain matin, je doute que la fin soit pour aujourd'hui… Encore une étape après le KTP ;)

Au travail  >:(
Il te reste encore cet après midi et cette nuit  >:D :-*
Encore de belles photos
Notamment le lanier en train de déguster sa proie et l'ambiance de la 189

Sinon je te souhaite bon voyage et de belles rencontres à partager ensuite
Veinard  :)

 ;) daktari

Oops… Evidemment, il y a toujours une foule de choses a préparer, qui font qu'on est à la bourre...
Je dois donc à regret mettre le carnet en standby pour son dernier quart.
Je le boucle sans faute à mon retour... :P

 ??? ??? ???

Il est ptet pas revenu ...  ::)

T'as ptêt bien raison, Vinny...

Il est en ligne.  ;)
Allez Kgala la suite de ce carnet et puis le nouveau aussi  :D

Gazelle

Je reviens bientôt, promis  :D

J25 (Vendredi 24 octobre) : Retour à Twee Rivieren


        Le réveil a beau sonner à 5 heures, on décide de « traîner » un peu ce matin.  On profite du lever du soleil tranquillement sur notre deck , tout en prenant un vrai petit dej (salade de fruits faite maison , etc…)  Il sera 7h15 lorsque nous mettons les voiles.  Notre honey badger de la veille n’est plus là, et on se dirige vers Mata-Mata.

181. Prêts à partir !

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      La courte distance vers le camp nous vaudra une rencontre avec un couple de chacals, ainsi qu’une hyène tachetée. C’est une première pour nous dans le KTP. Sa présence, ainsi que celle des chacals, s’expliquera par une carcasse de gnou planquée dans un bosquet tout proche.  La hyène découragera bien les chacals pendant un moment, estimant ensuite qu’elle était trop fatiguée pour poursuivre la lutte d’influence.
On poursuit notre petit bonhomme de chemin sur la route poussiéreuse que nous ramène tout doucement vers Twee Rivieren. On sait que les paysages que l’on contemple seront vus pour la dernière fois cette année, on en profite donc un max. Un lanier, un tawny eagle et quelques girafes se montrent à nous au long du parcours. Un  beau bateleur pend la pose dans un arbre sec. Quel volatile majestueux !

182. Majestueux bateleur

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    Il n’est que 9h30, mais le soleil cogne déjà fort lorsqu’il nous semble voir un bee eater disparaitre dans la route. Ca cogne décidément dur.  Mais une inspection minutieuse des abords nous révèlera un petit trou dans le rebord sablonneux de la piste. On décide donc d’attendre….
La patience est récompensée, puisque le guêpier finit par en sortir. On va dès lors passer un long moment admirer le ballet de ce couple qui fait d’incessants  aller-retour  entre un arbre et leur nid souterrain. Le rituel est immuable : chasse a l’insecte ; dégommage sur une branche de camel thorn tree , et plongée vers le nid pour , sans doute , nourrir les petits.
Un grand moment malgré la chaleur difficilement tenable.

183. Le ballet des guêpiers

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       L’heure tourne et nous atteignons l’aire de picnic au bon moment pour le lunch, toujours en compagnie de ces fichues mouches !  Donc , comme a l’habitude , on ne s’éternisera pas ;o)
On roule doucement vers le sud, découvrant des secretary birds a presque chaque point d’eau ! On n’en n’aura jamais vu autant que durant ce séjour. On en verra même 4, simultanément,  à Kamfersboom. Quand je repense a certains voyages passés, où on a galéré pour n’en voir qu’un seul : là, on est servis !  Avec la chaleur qui règne, on comprend leurs visites incessantes  aux waterholes. 

184. Trio de secretary birds.... qui deviendra vite un quatuor d'ailleurs..

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            Quelques springboks plus courageux se chamaillent çà et là, tandis que d’autres profitent du couvert ombragé de quelques buissons encore touffus.
A notre arrivée au camp de Twee Rivieren , on décide nous aussi d’aller se rafraîchir un peu en piquant une tête dans la piscine.  Il est  14h30, on en profite donc pour faire le check-in par la même occasion , et quelques courses a mettre au frigo.
16h : départ pour le drive de fin de journée.
On décide d’emprunter la piste vers Nossob, jusqu’à  Rooiputs.  Après Leeuwdrill , notre route croise celle d’un Cape cobra. Cette rencontre est toujours surprenante, et fait monter l’adrénaline à chaque fois. Le temps de réaliser, de faire marche arrière, de dégainer l’appareil photo…notre ami s’enfuit déjà dans les broussailles. C’est parfois frustrant de voir tant de serpents, parfois dressés et menaçants , mais de ne pouvoir généralement en immortaliser que le « dos ». 

        On atteint enfin Rooiputs sans avoir vu grand-chose de spécial. Une centaine de mètres après le point d’eau, se trouve un véhicule à l’arrêt. On pousse jusque là, et, alors que l’on arrive a distance raisonnable, un lion mâle traverse devant celui-ci !  Il va sans doute aller se désaltérer. La plaine le séparant du point d’eau est parfaitement dégagée, et on le suit donc pas à pas, en marche arrière. Lui ne nous prête aucune attention, et c’est très bien ainsi. Je trouve toujours cela rassurant de se dire que du coup, on ne doit pas le perturber des masses.  Il n’est pas en grande condition notre pauvre mâle. Un œil bien amoché, et pas bien gras…Il se dirige en dodelinant vers la source d’eau salvatrice.  Le soleil n’éclaire déjà plus que le haut de la dune, mais qu’importe pour les photos…  on vit un moment intense.

185. Le prince déchu....

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          Il incline sa carcasse pour boire dans une petite flaque situé aux abords du bassin. Il s’en contentera, et nous aussi malgré l’éloignement.  Sa soif étanchée, il s’en va à flanc de dune , trouver un petit coin encore ensoleillé pour s’y rouler lascivement. La manière dont il a d’abord anxieusement scruté les environs, nous donnent à penser qu’il n’est peut être pas seul. Bingo : à quelques dizaines de mètres de là se trouve un couple assoupi.  Peut être ce duo est il la cause de ses soucis ?
Un gemsbok s’approche a son tour du point d’eau, mais vu l’activité qui règne aux alentours, il ne demande pas son reste et s’encourt illico.  Au vu du jour qui décline sérieusement, on se décide a faire de même en abandonnant ce petit monde a sa sieste.

186. Mieux vaut ne pas traîner ici...

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           Demi-tour, direction le camp.  Le soleil commence à embraser les jolis nuages qui ont eu le bon gout de se dessiner pour donner encore plus de force au tableau.  Pour les photos , on repassera malheureusement. La poussière a décidé de s’incruster sur mon grand angle. Résultat a l’autopsie : autant de taches que de nuages ! 
De retour au bercail , on se fait un petit resto pour changer. On sera malheureusement fort déçus ; Il n’y a pas tant de monde, mais on attend 50 minutes avant d’être servis.. gggrrr. L’autruche est bien trop cuite, et le cordon bleu très sec. Il est déjà  loin l’enchantement des premières années… La prochaine fois, : Braai ;o)
Apres le traditionnel tri de fichiers, au lit ! Demain est déjà notre dernier jour dans le parc. Gloups….

Merci pour le tuyau, Kgala... :)
Je scrutais déjà les petits trous des abords de piste, pour la petite faune... J'ignorai que nos amis à queue d'aronde les fréquentaient aussi... Raison de plus pour ouvrir deux fois mieux les yeux.

Simba

En effet Simba...

Coucou !!!  8)

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Ca fait du bien de replonger dans ton carnet.
Bel étalage des couleurs du guepier sur la 183  (Y)
Et la dernière est sympa  (Y)

La suite.....
 ;) daktari

Chouette le carnet reprend ;)
Les images sont toujours aussi sympa (Y)
En 185, je crois reconnaître "notre infortuné mangeur de Porc épic"  croisé à Kij Kij 2 semaine plus tôt (même balafre à l'oeil et même entailles aux oreilles)  http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,14772.675.html
Content de voir qu'il s'est remis, même si il a l'air plus près de la fin que du début...
Vite la suite.

J26 (Samedi 25 Octobre): adieux au KTP


       L’ambiance est un peu lourde ce matin... et pour cause, c’est le dernier jour dans ce splendide parc.  La mission du jour est simple : a la recherche des suricates que l’on n’a pas encore aperçu et si possible d’un cape fox.  Ce dernier est le petit chouchou de miss Tembe, donc, on croise les doigts. Quand aux suricates, un voyage au KTP sans les voir serait bien triste.
On rassemble les bagages dans le 4X4, et déjà une mangouste nous observe à  quelques mètres de distance. Cela a du bon d’être au chalet n°1, en lisière de camp…

On prend la piste vers Mata-Mata jusque Monro, ou l’on en a souvent Timon et sa bande par le passé. La partie du chemin entre Samenvloeing et Humoed sera avalée assez rapidement, je ne sais trop pourquoi, mais on n’a jamais eu de chance sur cette route dunaire…

       Heureusement que le début du trajet nous a offert un joli couple de rats siffleurs pour nous mettre en appétit.   On atteint notre point de retour, et quelques centaines de mètres après avoir rebroussé chemin, un reflet brillant dans la colline attire notre attention : la sentinelle ! Enfin, au dernier jour de notre périple dans le KTP, la colonie est là…

187. mr et Mme Brandt

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           Elle se dresse fièrement, scrutant l’horizon, deux mini croquettes à ses côtés. Les jumelles sont un bon adjuvant sur ce coup là, car le terrier est franchement loin. Mais bon, c’est le dernier jour, et les suricates étaient un but de recherche, donc on décide d’attendre là.  Bien nous en prit car bien que ce fut long, la récompense sera au bout.  Une petite troupe de 5 individus est en pleine chasse. En effectuant de nombreux zigzags, elles se rapprochent tout doucement de nous. Les observer est un grand bonheur.  On restera une bonne heure sur place, mais cela en valait largement la peine. Quoiqu’il arrive, notre journée est donc réussie ;o)

         On se décide tout de même à reprendre la route vers Samenvloeing.  En chemin, on s’arrête pour une petite famille d’écureuils trop mimi. Maman et bébé se font des papouilles, tandis que deux autres individus se disputent un petit serpent qu’ils ont attrapé. De très belles scènes sont au menu, et c’est vraiment ce qui nous plait dans l’observation, plus que les espèces elles-mêmes.

      Un chacal, une yellow mongoose, un autre écureuil parmi les fleurs...cela s’anime sympathiquement ;o)

188. Vous reprendrez bien un peu de dessert...?

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         A la sortie des dunes, on repart vers Nossob, jusque Melkvlei.  Quelques tableaux intéressants encore une fois. Apparemment, c’est le moment de la chasse, car après nos écureuils, c’est un pigmy falcon qui a fait bonne pioche. Il trône sur une branche, un lézard dans le bec.  Un peu plus loin, c’est un couple de pale chanting qui se partage la dépouille d’une petite souris.  Déchiquetage en règle au menu…

         Heureusement apparait l’autre bout du cycle de la vie, lorsque l’on croise un couple d’autruches affublé de sa quinzaine de rejetons. Je n’ai jamais eu de passion particulière pour ce volatile, mais les tableaux familiaux me plaisent toujours autant.
    Vient ensuite le tour d’une Slender Mongoose qui fait sa starlette. Après avoir trotté le long de la piste  pendant une centaine de mètres, elle décide de s’affaler tranquillement à l’ombre, en bord de route. Elle prend la pose presque lascivement, changeant de position toutes les deux minutes.. Une vraie diva !

189. Starlette Mongoose

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         A 4km de Rooiputs, on retrouve notre couple de lions de la veille.  Le prince déchu n’est pas dans les environs, et nos tourtereaux ne sont plus beaucoup plus réveillés qu'hier.

    Un petit clin d’œil a une Giant eagle owl, et il est temps de s’arrêter pour le picnic à Melkvlei. J’en profite pour appliquer une pommade antiseptique  sur mon lobe d’oreille. Je me suis apparemment  fait piquer par je ne sais quoi  il y a deux jours et ca commence à prendre une mauvaise tournure…

190. On ne s'y frotterait pas.. (Giant eagle owl)

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          Il fait à présent très chaud, et le KTP s’est quelque peu assoupi. Le passage à Rooiputs nous vaudra un grand groupe d’autruches (au moins 25 têtes !) et, évidemment, les désormais traditionnels Secretary Birds aux différents points d’eau.
Le vent s’est un peu levé pur notre plus grand bonheur, mais la température reste caniculaire. Un petit tour à la piscine à Twee Rivieren ne sera pas de refus encore une fois.  Peu avant l’arrivée au camp, on remarque un tisserin engagé dans une danse bien étrange sur la piste. Il s’ensuit à notre approche, nous laissant avec la cause de son ballet : son déjeuner.  Désolés d’avoir interrompu la corrida, on contemple avec admiration et crainte  la bestiole  qu’on identifiera plus tard comme étant une solifuge. Inoffensive, mais toujours impressionnante. On ne peut réprimer un petit mouvement de recul sur notre siège lorsqu’elle fonce s’abriter sous  la voiture. Pas de commentaires…

191. Belle et effrayante à la fois....

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             Une fois rafraîchis, on repart pour le tout tout tout dernier drive dans le parc, avent de quitter celui –ci. Notre choix se porte à nouveau sur la route de Nossob. On n’a plus trop de temps, et on préfère éviter le parcours de dunes qui mène à la vallée de l’Aoub.  On pense aller jusque Kij Kij et faire demi-tour.  Peu avant Leeuwdrill, on observe avec plaisir une sentinelle suricate qui fait le guet. Elles se seront fait attendre jusqu’au dernier jour, alors, on profite du moment.  Les autruches sont toujours dans le coin de Rooiputs, comme si le monde avait tourné au ralenti pendant notre break. Seul notre couple de lion a un peu bougé  pour venir profiter de l’ombre d’un arbre plus proche de la piste. Cela nous donne l’occasion de détailler un peu mieux le jeune mâle qui est vraiment superbe.

192. le nouveau prince.

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     On nous signale un groupe de lions à Kij Kij,  on se met donc en route pour pousser une pointe jusque là…Il y a bien 5 lionnes couchées au loin ; mais vu que ce sont nos dernières heures dans le parc, que le temps file à une allure folle, on fait les « difficiles » et on ne s’attarde pas sur place.  Demi-tour pour redescendre vers la frontière du KTP.  Dernier trip, dernier passage, dernière chance d’apercevoir quelque chose de beau. Je sens Miss Tembe un peu tristounette de n’avoir pas pu contempler un cape fox, mais on a été tellement gâtés pour le reste…

      On se doit d’accélérer un brin, le jour déclinant... Stooooooop !!!!  Tel un cadeau d’au revoir, elle se tient là, couchée sur le sable….
Maman cape fox nous regarde paisiblement, puis s’agite.  Avec la distance, on  n’a même pas remarque que le sol était parsemé de trous…il nous semble pourtant bien avoir aperçu quelque chose…
Une croquette passe sa petite tête a la surface, disparait, et réapparait une dizaine de mètres plus loin. Quel bonheur ! En toute dernière minute, nos vœux exaucés ! Lié à l’émotion de notre départ, cela fait vraiment un gros coup au cœur. Je n’en dirai pas plus… ;o)
On se régale littéralement, sans comprendre comment ce petit bout fait pour aller si vite d’une entrée à  l’autre ; jusqu’au moment ou deux têtes apparaissent simultanément. Le doute n’est plus permis, tout s’explique donc. Il a battu le rappel des troupes et se sont a présent 3 petiots qui se chamaillent allègrement dans les pattes de maman. On voudrait arrêter le temps et profiter à l’infini d’un tel spectacle. Mais la cruelle réalité de l’horloge nous rappelle à l’ordre.

193. Croquette's family

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     Jolis nuages et coucher de soleil flamboyant, tel le final d’un feu d’artifice magnifique pour nous accompagner lors de nos derniers instants ici.  Il est 19h lorsque nous passons le portail, le cœur serré. Il fait déjà presque nuit, et les éclairs lézardent à présent le ciel. Quelques gouttes tomberont pendant le trajet qui nous mène au Molopo lodge, mais rien de plus.  Le point de chute est situé parfaitement. Il nous a permis de profiter du parc jusqu'à la fermeture, et son restaurant  nous dispense d’avoir dû prévoir quoi que ce soit pour se nourrir à l’arrivée.

     Le lobby est magnifiquement décoré, avec des objets traditionnels, des ânes se baladent entre les chalets. La musique va à tue-tête pour le plus grand bonheur des jeunes employés du resto. Cela nous coupe un peu de l’ambiance dans laquelle nous avons vécu ces derniers jours, mais soit. Il faut bien une coupure… Celle-ci est totale à l’écoute des succès de musique  kitch hollandaise qui emplissent la salle tandis qu’arrivent nos assiettes gargantuesques !

   Le ventre et la mémoire plus full qu’une compact flash, il ne nous reste plus que l’horrible corvée de la réorganisation des valises avant de nous écrouler comme des masses jusqu'à l’aube…

Impressionnant la 190  :o

Et la 193  (L) (L) (L)
J'imagine l'émotion dans le 4x4  :)

En effet, pour l'avoir occupé également, c'est un sympathique lieu d'observation.  ;)

Adorables Mr et Mme Brandt et que dire de la Cape Fox family  (Y)
Vous avez été drôlement gâtés lors de ce dernier drive, avec toutes les actions de jeu et de chasse.

Ah! Que c'est beau le Kgalagadi...

Simba

Très très beau le Kgalagadi en effet :)

Attention... Namaqua sandgrouse... Au lieu de namaqua dove.

Superbe famille de Cape Fox!

Amitiés

Art

Ooops  :-[

Sympa cette fin de carnet qui nous replonge dans notre parc fétiche  (L)... Dire qu'il faut qu'on patiente encore un mois !! :(

Te rappelles-tu exactement la localisation du nid des bea-eater  ?? Nous avons passés quelques heures à observer un nid dans le sol et tous les allers et venus des guêpiers dans le secteur compris entre  Auchterlonie et Batulama  ...Peut être est-ce le même nid ??? ::)

Le petit duo de Brandt est délicieux en 187.
Le beau lion en 192 est majestueux dans un décor un peu roussi qui lui sied parfaitement.
La famille cape fox en 193 est absolument trognone.


La famille de lionnes à Kij Kij doit être la même que l'on a rencontrée quelques jours avant votre passage... 2 petites crevettes faisaient le bonheur de cette tribu..... Et nous ont enchantés pendant quelques heures !!!  :)


En tout cas cela fait plaisir de se replonger dans vos tribulations et vos rencontres au sein du KTP  :)
A quand le prochain Trip ???  ;)

Ils sont superbes les cap fox sur la 193
 ;) daktari

J27 (Dimanche 26 Octobre) : the long trip


            Bien qu’on ne parte pas en safari ce matin, on ne lambine pas pour autant. On termine la réorganisation des bagages que l’on n’a pas eu le courage d’accomplir la veille, et au petit dej’. On flâne tout de même un peu dans le complexe qui est très bien aménagé, avant de se mettre en route pour l’aéroport d’Upington. Petit stress lorsque l’on nous annonce que la pompe à essence est vide… oups, espérons qu’on en trouve rapidement car, là, ça urge.

194. Notre bungalow au Molopo lodge

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          Vers 8h10 on lève le camp pour se mettre en quête de carburant, mais avant tout de quelques babioles à acheter aux Bushmen qui bordent les routes.  Nos petites schtroumpfettes de l’an dernier ne sont pas davantage présentes qu’au voyage aller. On dépose donc les photos d’elles et quelques bonbons dans leur stand en espérant qu’elles les trouvent.  On se rabat sur un vendeur au physique particulier, dont on peine à dire s’il a 12 ou 30 ans…
Quelques emplettes plus tard, nouvel arrêt chez un vendeur plus âgé que nous avions déjà croisé l’année précédente. Il est présent avec sa femme et sa petite-fille.  Il est toujours aussi gentil et nous explique les différents objets qu’il a confectionnés.  Nouveau prétexte pour délier les cordons de la bourse, miss Tembe est heureuse ;o)  Nous prenons quelques clichés, toute la petite famille étant très heureuse et fière de poser pour nous. On promet d’apporter les photos lors de notre prochain séjour, en espérant les retrouver là. 

195. Famille de vendeurs Khoisan

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           L’heure tourne, et le réservoir toujours à sec, on  se dirige vers le centre d’Askham  situé à une dizaine de bornes. La jauge est allumée depuis un bail, mais ca devrait tenir. L’inquiétude naît plutôt du fait qu’on est Dimanche… et que vu l’étroitesse du bled, on se dit qu’on pourrait très bien trouver porte close a la station service du coin. 
On atteint enfin celle-ci, ce qui est un premier soulagement… mais personne n’est en vue. Apres une légère attente, quelqu’un vient enfin, ouf !  Re-stress lorsqu’une espèce d’ivrogne débarque et nous tient des propos incompréhensibles.  Finalement, le pompiste nous expliquera qu’il voulait simplement savoir ce que signifiaient les initiales ND de notre plaque minéralogique. Mais il y mettait tellement de conviction qu’on était un peu sur la défensive. 

          On atteint Upington peu avant 11h, et on refait le plein avant de rendre le véhicule de location. Les formalités à l’aéroport sont, comme toujours a cet endroit, d’une simplicité reposante.  Les transformations progressent, et il y a à présent une terrasse extérieure bien agréable.

196. L'aéroport d'Upington est de mieux en mieux aménagé.

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        Notre vol pour Cape Town est à 11h40, arrivée à 13h. On a droit à un superbe survol de Table Mountain, et de Cape Point avant l’atterrissage.  Le Cap n’est qu’une transition avant de réembarquer pour George quelques heures plus tard.  Les connections n’étant pas très bien pensées, on perdra donc notre après midi dans l’aéroport, en profitant au passage pour nous restaurer et nous taper un énooorme jus de fraises délicieux. 

         Le vol pour la Garden Route décolle avec un peu de retard vers 16h40. A l’arrivée à George, le soleil est de la partie, voilà une bonne nouvelle.  Par contre malgré une réservation plusieurs mois à l’avance, le loueur ne peut pas nous fournir le véhicule demandé. Pffft… Nous voilà donc non pas « upgradé » comme cela se fait en général, mais « downgradé »… On nous promet de nous amener le véhicule le lendemain après-midi en principe, etc… mais on préfère garder le véhicule disponible et se faire rembourser la différence de tarif. 

       On se met en route vers Knysna à une quarantaine de kilomètres de là, en logeant la côte, bordée d’une végétation luxuriante. Quelle Afrique différente que celle-là…
Lacs, montagnes, forêt primaire se succèdent  a notre gauche, tandis que les plages de sable fin, et criques escarpées sont de la partie sur notre droite. Les paysages sont merveilleux.

        Le soleil est couché lorsque l’on s’installe à l’Abalone Lodge. Constitué de différents petits chalets en rondins, construits sur la colline dominant le lagon, avec une vue splendide.  L’endroit est délicieux …
On décide d’aller faire un tour sur le Waterfront pour le repas du soir. La petite ville est paisible, et la température printanière. Tout ici respire vraiment la douceur de vivre.  Notre choix se porte sur le « Darling of the Cape », avec sa terrasse en hauteur surplombant la Marina. Bobotie délicieux , et Malva pudding qui n’est pas en reste… et nous voilà tout juste bons a nous affaler sous la couette.

197. Lipsmacking cuisine.. je confirme !

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J'adore l'expression  :-*

J 28 (Lundi 27 octobre) : Go coastal !


          Ca y est , cette douceur de vivre dont je parlais hier s’est emparée de nous. On démarre très relax ce matin. En tous cas, moi du moins. Miss Tembe est déjà  sur le deck aux petites heures du matin à guetter les oiseaux. L’habitude des réveils  plus matinaux sans doute…
La vue est extra , on en profite donc un max.  Le petit dej’ sera pris du même endroit, avec le lagon comme toile de fond. Quelques Hadedas passent bruyamment pour nous tenir compagnie…
La matinée est consacrée à la visite de Knysna.  Séance shopping au Waterfront …

198. Shopping time

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          On se dirige ensuite vers le centre de cette petite cité balnéaire, avec un petit détour par la St Georges church. On se croirait tellement peu en Afrique ! Mais c’est aussi le charme de l’Afrique du Sud : pouvoir passer de paysages en paysages, diamétralement opposés , et si variés.
        On déambule ensuite dans le Woodmill Lane shopping mall et ses mobiles géants actionnés par la force de l’eau …fascinant.
Déjà le Spur nous appelle, sur le waterfront , pour une succulente viande grillée. Le cadre est toujours aussi agréable, et le temps s’écoule paisiblement.

199. La marina de Knysna

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    Une fois le repas digéré, direction : Les Heads.  On ne peut s’empêcher de s’arrêter en chemin pour observer des aigrettes et des Ibis pêchant de petits crabes sur le bord de la route. Un vendeur de balais à plumes d’autruches vient à passer, chargé comme un baudet…

200. Drôles de pattes cette autruche.

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       On poursuit notre chemin vers le sommet distant d’a peine quelques centaines de mètres. La vue est absolument époustouflante. Ce découpage rocheux qui s’ouvre sur l’océan est splendide. Pour y arriver, on serpente entre les villas plus chic les unes que les autres jusqu'à un petit parking, d’où nous continuons à pieds.  Le site offre différentes terrasses à flanc de falaise pour permettre d’avoir divers points de vue sur le paysage. On passe de logs moments, cheveux au vent, à contempler l’horizon. Difficile de rendre compte du caractère majestueux des lieux en photos, mais c’est à couper le souffle.   

201. Vue sur The heads

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        Le temps de reprendre notre souffle en dévalisant le curio qui se trouve là , et nous redescendons en direction de Leisure island. Comme son nom l’indique , il s’agit d’une (presque) île pour retraités fortunés. Le nombre de villas classieuses est impressionnant. Mais il y fait bon se balader au bord de l’eau , et on ne s’en prive pas ; toujours en position « Polé-polé » que l’on est. 
         Mais l’heure avance, et il est déjà temps de lever l’ancre. On remonte la N2 avec un détour par Nature’s Valley. On a bien tenté  un crochet par la populaire Plettenberg bay, mais on n’est même pas descendus de la voiture. Une station balnéaire banale, bondée de monde, rien de bien intéressant à nos yeux.

         Nature’s Valley donc, avec comme point de chute la plage de De Vasselot. Comme lors de notre première visite ici, il y fait hyper calme, quasi désert . Le ciel s’est recouvert d’un épais tapis nuageux avec le retour de la marée. Il est beaucoup plus agréable de se promener à l’embouchure avec les cormorans comme seuls compagnons, que sur une plage remplie de touristes. Il y a une telle côte sauvage accessible qu’on ne regrette pas une seconde de n’avoir pas gaspillé notre temps à Plet’.

202. La quietude de Nature's Valley

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        Après cette promenade pleine de quiétude, on embarque dans notre FRV pour notre destination finale du jour : Tsitsikamma NP. On atteint le parc vers 17h , et déjà une belle rencontre s’offre a nous. Un farouche Knysna touraco se dandine sur le gazon, non loin de la réception. Quel coup de bol ! On ne sait pas encore que cette apparition sera la seule du séjour.  On tente une approche discrète, mais la distance de sécurité maintenue par notre compagnon reste respectable. A peine le temps de déclencher que le voilà qui s’enfonce a tire d’aile dans la forêt épaisse.

203. A défaut de bien shooter les touracos , on se rattrape sur les protéas

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        Après les modalités de check-in d’usage , on descend la route serpentante qui mène à l’océan pour prendre possession de notre bungalow.  La vue est encore une fois impeccable.  Le chalet est très bien équipé et le camp dispose d’une boutique ainsi que d’un restaurant avec terrasse.  Un petit paradis… On flâne quelque peu dans les rochers au son assourdissant du fracas des vagues contre les récifs.

203. Tsitsikama main camp

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       Quelques rock dassies nous tiennent compagnie, et posent nonchalamment pour notre objectif.  Le soleil tire sa révérence de bien jolie manière en quelques secondes , laissant place a une multitude de lucioles qui illuminent les buissons alentours. C’est hallucinant toutes ces petites diodes lumineuses qui clignotent en cadence telle une guirlande de noël.

204. La force de l'eau....

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   Ce spectacle nous accompagne jusqu’au resto du camp où nous sommes seuls en terrasse. (Le serveur a dû se demander quelle mouche nous avait piqués, a vouloir nous asseoir dans le noir, au grand vent. Mais la paix est à ce prix.  C’est donc a la lumière de la lune que nous prenons notre dernier repas de la journée , avant un repos  bien mérité au son des vagues claquant sur le rivage.

205. Tout le monde au lit !

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Et ça continue, avec un autre  visage de l'Afrique que je ne connais pas du tout (Y) (Y)

Toujours de très belles photos et je suis jalouse de ta photo de vague, il y a là tout ce que j'aime, l'écume( mais ça c'est le plus facile à avoir) un beau mouvement(on pourrait m^me ce demander si la vague ne va pas retomber en arrière) et pour moi le plus difficile à capter cette transparence  turquoise au creux de la vague, chapeau (L) (L)

Et puis tes, vos photos de personnages sont magnifiques aussi.

superbes paysages  :)

J29 (Mardi 28 Octobre) : Short walk - long walk


     A notre réveil, le soleil est déjà levé, il n’est pourtant que 6h15.  Les horaires sont bien différents de ceux du Kalahari, étendue du pays oblige.  On a encore une fois la chance de prendre le petit déjeuner sur le deck, face a l’océan.  La nuit fut bonne,  malgré une légère humidité ambiante, couplée à une petite odeur de renfermé…le tout inhérent à l’environnement marin, c’est un peu inévitable. 

206. Tsitsikamma main camp

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        Ce matin, on a décidé de faire une petite balade de 3.5 kilomètres.  Rien de bien méchant en principe. On se met donc en route, sacs sur le dos, peu avant 9h.  Le point de départ se situe sur l’aire de picnic, et on ne peut s’empêcher d’éclater de rire en découvrant un daman des rochers affalé sur un barbecue, profondément endormi.  Le panneau situé a l’entrée du trail va nous remettre rapidement les idées en place.  Le camp et les alentours ayant subi de grosses inondations en septembre, le chemin de rando a été partiellement endommagé (tout comme le camp, mais les réparations étaient presque achevées a notre arrivée). Résultat : la balade passe de 3.5 à 6.5 km, et est a présent signalée comme « difficile ».
      Bah, après avoir hésité une seconde, on s’engage malgré tout dans l’aventure. Quoiqu’il arrive, on devrait être rentrés pour midi.  Après quelques centaines de mètres, on est totalement rassurés. Le temps est beau  mais frais, le chemin bien balisé et tout à fait praticable.  La vue est magnifique et on n’en perd pas une miette. Le sentier serpente sur la fracture entre la forêt luxuriante, et les  rochers acérés.  Je ne regrette pas d’avoir pris le sac photo, malgré son poids relativement élevé.
Le but de la promenade est une chute d’eau se déversant dans l’océan, après un détour par une grotte à flanc de falaise, beau programme donc. 

207. En route....

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         On remarque bien çà et là que la végétation a souffert d’avoir été noyée dans l’eau salée, et que des débris divers jonchent le passage, mais sans plus.  Puis, enfin, on comprend mieux les mises en gardes a l’entrée du chemin.  Le parcours « descend » dans les rochers au bord de l’eau. On suit avec attention les grosses patounes jaunes peintes a même la pierre, balises de notre parcours.  La progression devient de plus en plus compliquée entre les blocs mesurant parfois plus de deux mètres de haut. Ca devient presque de l’escalade par moment !  Des passerelles étaient érigées afin de contourner les endroits les moins accessibles, mais voilà, les fameuses inondations les ont complètement démembrées.  On regarde donc dépités, les débris de pontons divers, en progressant mètre par mètre dans la roche. A ce train là, c’est clair que ça va prendre plus de temps que prévu ;o)

208. Ca se corse...

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     On finit par atteindre la Guano Cave, première halte du parcours. 3H30 nous paraissaient beaucoup pour 6.5km ; maintenant, on sait pourquoi ;o))  La grotte est impressionnante, étroite, mais haute de plusieurs mètres. La poussière de nacre a envahi l’endroit, et les promeneurs ont semble-t-il pris plaisir à y déposer les plus beaux coquillages trouvés en chemin.
Après cette petite pause, on repart, nez au vent, à la recherche de cette chute d’eau.  Le parcours sera un peu moins difficile, ou alors devient on déjà des semi-rock dassies ?  Le temps passe, le ciel se voile, et on finit par se demander si on va un jour atteindre notre but. 

    Nous sommes partis depuis un peu moins de deux heures lorsque l’on atteint enfin notre but. On est donc dans les temps renseignés.  On prend une demi-heure de pause en contemplant les lieux, et en grignotant la pomme et le biscuit qu’on a eu la présence d’esprit d’emporter. Pour l’eau, il va falloir commencer à rationner ;o)

209. enfin , le but est atteint.

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        La chute d’eau vaut clairement le détour. Elle dévale par paliers jusqu'à un premier bassin au bord du quel nous nous trouvons. Elle continue ensuite en escalier jusque dans l’océan.  Un cormoran vient se rincer les plumes sous le flot d’eau clair, et une mouette attirée par notre biscuit vient  nous tenir compagnie.  Après une trentaine de minutes d’arrêt, on laisse la quiétude de l’endroit aux trois randonneuses qui viennent d’arriver.  Dur de se remettre en marche, mais vu qu’on ne fait que rebrousser chemin, on sait ce qui nous attend au moins… 

210. Un peu de compagnie pour le lunch.

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          De retour à la Guano Cave, on va connaître un moment d’ « égarement ».  On gravit machinalement les marches en rondins qui remontent la colline boisée. L’ascension nous parait interminable et les jambes commencent à  tétaniser.  Quelques centaines (sans blagues) de marches plus haut, on commence à  se demander si on n’a pas commis une petite erreur. Mais d’un autre côté, le chemin est si « clair » qu’on ne peut pas être perdus.  On poursuit donc, mais cela grimpe tant et pus. Au fur et à mesure que nos forces nous abandonnent, on comprend que l’on s’est planté! L’océan est à présent beaucoup trop bas, c’est sûr. Il faut prendre une décision. Tout redescendre et retourner nous engluer dans les rochers ne nous amuserait pas des masses non plus, on décide donc de continuer sur ce sentier qui doit bien mener quelque part. Bon, évidemment, au lieu de longer la falaise, on la gravit…ce qui est autrement éprouvant. 

      L’arrivée à un joli petit étang rempli de waterillies nous confirme qu’on s’est trompé de chemin, mais que l’on n’est pas spécialement perdus  non plus. Au moins, notre erreur nous aura permis de découvrir des lieux comme celui-là. 

211. Un peu de douceur , dans cette ascension de brutes...

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       Notre ascension prend fin a l’arrivée au chalet dédié à l’Otter Trail : le célèbre parcours de randonnée côtière qui s’étend sur plusieurs jours. On a donc tout simplement suivi les mauvaises balises, en faisant une partie de cet Otter Trail… a l’envers. Nous voilà donc à la réception du parc, et il ne nous reste donc « plus qu’à » redescendre les 4 kilomètres qui nous séparent du camp, via le serpent de bitume.  C’est évidemment plus monotone, même si un joli sunbird viendra égayer quelque peu le parcours. Encore une bonne raison de s’être gouré de chemin ;o)

      On marche machinalement jusqu’au resto du camp que l’on atteint, sur le coup de 13h45. Vite : à boire ! On est sur une autre planète, cela fait 5 heures que l’on est en route, et on commence à avoir un petit creux. Heureusement, ils servent encore des lunchs malgré l’heure tardive. 

      Une fois requinqués, on se tape une petite marche jusqu’au pont suspendu qui surplombe la Storm River Mouth. Manque de bol, un récent incendie l’a détruit, et l’accès y est interdit pendant les réparations.  On fait donc demi-tour, et on se met en route pour Port-Elizabeth où nous allons passer la nuit.

212. Storm River mouth

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     La N2 est jalonnée de travaux, et l’attente indiquée sur le panneau est parfois de 20 minutes… Le rythme africain quoi…
On passe Jeffrey’s bay et ses surfeurs (mais bon, vu le ciel a présent plombé, il n’y a pas un chat), et on arrive en vue de Beachview, dans la banlieue de Port-Elizabeth. Une énorme dune digne du Pilat marque l’entrée dans cette petite cité balnéaire déserte. La pluie fait soin apparition, il est près de 19h.  Notre hôtesse du soir, telle un loueur de voiture, nous annonce que malgré qu’on ait choisi une chambre bien précise des mois à l’avance, elle ne sera pas en mesure de nous la proposer. Je suis a deux doigts de l’envoyer paître, mais je n’ai que moyennement envie de sillonner les lodges du coin.  Je pense qu’elle a cependant bien dû comprendre que je n’étais pas à prendre avec des pincettes ; lorsqu’elle nous a proposé une chambre de remplacement.

       Heureusement, notre petite escapade du soir au resto « Elephant walk » me laissera bien plus de souvenirs que le reste. Un vin délicieux (Porcupine Ridge, je conseille), une décoration raffinée  (lavande sur les tables, feu crépitant dans l’âtre) et un repas somptueux (curry de koudou  à  la coriandre pour madame et Filet Cajun pour moi) seront les ingrédients d’une soirée parfaite. Ajoutez à cela une salle pour nous seuls, et la présence d’un chaton espiègle et d’un toutou adorablement endormi…
La porte ouverte vers les rêves les plus doux……

213. Elephant Walk , juste pour nous.

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Dur dur la rando!
mais toujours des paysages qui valent le coup.
ambiance chaleureuse au resto.
 ;) daktari

eh bien vous vous en souviendrez de la petit balade de 3 km  ;D l'avantage c'est que vous étiez dans une belle nature et que du coup vous avez vu des choses que vous ne vous attendiez pas à voir  (L)
et puis finir la journée par un bon resto... y'a pire  ;)
toujours aussi agréable à lire ce carnet! j'aime beaucoup ton style  (Y)

Allez un petit effort... C'est superbe.... J'ai refait mon retard....

La suite....

 ;)

Quelle suite, ça valait le coup d'attendre....

La fin du KTP  (L) (L) et ce parcours d'une autre Afrique (pour moi... ::) ) sont fort dépaysant et si bien illustrés.

Toujours autant de plaisir à te lire.

Ombrette  ;)

Vraiment un tout grand bravo pour ce magnifique carnet de voyage en AFS ! Des photos sublimes, des lumières sensationnelles, une prose parfaite, de l'humour ! Tout ce que j'apprécie !!
Merci et à bientôt pour un nouveau voyage virtuel d'aussi grande qualité ! (Y) (Y) (L) (L)

merci  :-[ :-[ :-[
 bon allez , je vais bien trouver le temps de terminer..
 je me lance : je promets un jour de plus dès aujourd'hui. Voilà.. une fois ce com posté , je n'aurai plus d'excuses  ;D ;D

J30 (mercredi 29 Octobre) : De Narnia à Addo

         A notre réveil, une fine bruine dégouline du ciel gris. Heureusement, nos yeux s’écarquillent rapidement pour admirer la colonie de dauphins qui passe au large. Il est 6H30, et on a déjà un chouette sighting …  Le safari est présent partout. 8h : breakfast...à la hauteur de l’accueil : yaourts périmés pour ne citer que cela.  On ne gardera pas un souvenir impérissable du Big Blue Lodge... On s’éclipse rapidos pour tenter de retrouver nos dauphins.  C’est chose faite après quelques minutes à peine. On tente quelques photos dans la grisaille : trop loin bien évidemment !

         La bruine a cessé lorsque nous pénétrons dans le Lion Park de Seaview.  Bin oui, on a craqué ! L’interaction connue à Pilanesberg l’an dernier nous a laissé de tellement bons souvenirs qu’on n’a pas résisté à une nouvelle aventure. Ils ont des lions blancs en plus…donc, pas d’hésitations.

       Une partie de la visite s’effectue en voiture à travers les pistes du parc. Girafes, paons et springboks au programme. Mais, on ne s’attarde pas : direction, l’enclos des lions. Il y a un couple de lions blancs absolument fabuleux. Le mâle ressemble un peu au lion de Narnia ;o) Il est tout simplement envoûtant.  Ca rugit dans tous les sens dans un concert assourdissant, et très impressionnant. Majesté s’approche de la clôture pour voir ce qui se trame, nous toise, et s’en va…

214. Aslan...

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    Il est temps d’aller voir les bébés.   Enfin, de gros bébés, de 7 mois déjà. Ce sont 4 lionceaux, blancs eux aussi, qui nous attendent. Blancs  à l’origine du moins, car avec la fine pluie qui est tombé sur le sol de latérite…ils sont dans un état pas possible.  On avait flairé le coup, et on porte des fringues spéciales poubelle pour l’occasion. Bonne idée, car Jorgen , Jodica , Eve et Lotti s’en donnent à cœur joie.  L’interaction est très sympa, et les accompagnants également. Sensée durer 10 minutes, on a eu droit a une bonne demi-heure en leur compagnie. Les bras plein de griffes, les habits pleins de terre, et l’esprit plein de beaux souvenirs, on se remet en route, direction Addo NP.

215. Un peu de repos après la bataille...

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 Un passager clandestin nous accompagne une partie du trajet : une mini-mini mante religieuse a décidé de squatter mon bras ;o)
En chemin, peu après le village d’Addo, on craque à nouveau. Un petit arrêt au Croc & Lion ranch.
Incorrigibles que nous sommes, on palabre quelques minutes avec le ranger pour tenter d’obtenir une interaction sans la visite du reste du ranch. On lui explique qu’on n’a pas beaucoup de temps, et que seule l’interaction nous intéresse. Il  finit par nous accorder ce privilège. 10 minutes à se chamailler avec Princess (alias Sissy), une jeune lionne grassouillette de 4 mois. Elle est craquante et très, très,  très affectueuse.  Après coup, on se sent toujours un peu mal, se demandant ou est le côté « naturel » de tout çà… Mais tous ces ranchs se proclament défenseurs des espèces menacées, participant a des programmes de réinsertion, etc…cela apaise un peu notre culpabilité. Mais égoïstement, on n’arrive pas  à résister à ces boules de poils.

      En route pour Addo Elephant National Park. On y pénètre vers 12h30. Un stop au resto du camp, décoré de quelques photos fabuleuses, et on en profite ensuite pour faire le check-in. On a choisi une forest cabin. C’est simple mais plein de charme !
Nous voilà donc reparti pour un safari après quelques jours de pause. Le but avoué de cette partie du séjour : Loxodonta Africana sous toutes les coutures !
     Le garde nous remet une petite plaquette a l’entrée, que l’on devra lui restituer au retour. Un moyen tout simple de contrôler que tout le monde est bien ressorti de la game area en temps et en heure…

          Le parc a été récemment agrandi, mais la « main game area » est sensiblement la même que par le passé. Cela ne nous empêche pas d’y faire de chouettes rencontres. Une tortue léopard, quelques koudous et des bubales. On se dirige vers Hapoor Dam, car, on pense savoir qu’en fin de journée, quelques groupes d’éléphants s’y rendent pour leurs ablutions. La route en légère pente déclinante, nous offre une vue dégagée sur le panorama, avec le dam au loin. On y aperçoit quelques voitures, on se dit qu’il doit donc y avoir de l’action. Bingo, un beau groupe d’Ellies est là, occupé à boire et s’asperger. 

216. Le temps des jeux...

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     Bientôt un autre groupe les rejoint…puis un autre. C’est un tableau exceptionnel qui se dépeint devant  nos yeux ébahis. Une centaine d’éléphants de tous âges et toutes tailles sont présents. De la massive matriarche à la croquette intrépide, ils sont tous là.  C’est très émouvant de les voir ainsi évoluer autour de nous, frôlant les voitures, barbotant dans l’eau boueuse, émettant parfois de lugubres sons gutturaux… 

217. Rien de tel qu'on bon bain...

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      On est servis en émotions éléphantesques en tous cas. Les groupes se relaient sans discontinuer, s’éloignant à tour de rôle dans la colline. Une vision magnifique.
Un crâne traîne là à quelques mètres de nous. Certains éléphants s’y arrêtent pour le renifler tel un rituel avant de poursuivre leur chemin.

218.Le rituel

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      Petit tableau amusant : une scientifique étudiant le comportement des pachydermes est là depuis un bout de temps.  Un temps suffisant en tous cas pour qu’un couple d’oiseaux ait choisi d’établir son nid dans le garde boue de sa jeep ! Le male s’affaire à ramener des brindilles à madame qui est déjà installée confortablement. Lorsque nous lui signalons le fait, la scientifique en rit, mais n’est pas plus étonnée que cela. Apparemment, ils font ca sans arrêt. Always on the move… :o))

219. Endroit insolite pour se poser...

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    On s’éloigne un peu par moment, pour explorer un peu les environs, avant d’y revenir a chaque fois, tant il est impossible de se lasser de ce spectacle. Nos petites escapades nous apporteront des chacals, mais surtout des suricates ! C’est aussi un grand bonheur de les retrouver. Les regarder évoluer et se bagarrer  tels des catcheurs dignes d’AB3. Une belle tranche de rire au programme.

        Malheureusement, le temps passe vite et c'est le bon moment pour se rapprocher de la gate.  Un crochet par le Domkrag dam avec son parking situé en hauteur qui offre une vue imprenable sur ce qui se passe en contrebas. On y trouve un couple de chacals dont le mâle est occupé à boulotter une carcasse de koudou qui gît au bord de l’eau. On se dit que demain matin, on reviendra en espérant croiser une hyène ? 

       Ca piaille a tout va dans les roseaux et de temps a autre un tisserin curieux vient se poser sur la haie en bordure de talus.

220. Tisserin curieux...


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      On ne devra finalement pas attendre le lendemain pour apercevoir une hyène. En effet, alors que nous empruntons le chemin du retour, une grosse femelle monitorée déambule tranquillement sur le bitume. Nous la suivons un moment avant de la dépasser, contrainte horaire oblige.

      Un petit resto au camp, après l’apéro sur la terrasse du chalet.  La nuit est tombée et on décide d’aller faire un petit tour au Hide. Belle surprise, une maman black rhino et son petit sont en approche du point d’eau. Ils finiront par venir s’y désaltérer, sur leurs gardes. Après quelques instants, sans doute un bruit, une odeur perturbe la mère qui détale aussitôt, suivie de près par son rejeton. Courte rencontre dans la pénombre, mais un grand souvenir !
Le retour à nos pénates se fera vers 21h... tri des photos et  des notes. Il est déjà 22heures lorsque l’on se couche…

221. Dans toute sa splendeur...


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On a bien fait d'attendre... et d'être patient !

De beaux ajouts : lions blancs (magnifique mâle, sans une balafre...) et éléphants (la 217 est extra).

Ne perds pas le rythme, on attend la suite.

Ombrette  ;)

on y croyait plus  :-*
superbe le lion blanc  (L)
le tisserin et la 221  (Y)
 ;) daktari

Ca valait bien la peine d'attendre...

Superbe ce lion blanc sans parler du bain des éléphants.

La suite STP

 ;)

et quasiment la fin d'ailleurs.... :o

Très belle qualité de photos Kgala  (Y)  (Y)
Un peu long ce carnet mais bon, tu vas enchaîner direct avec le suivant  ;)

Super voyage en AFS.

De très belles images  (Y)  (Y)

Bravo et merci pour ce partage.

ahhh le bain des éléphants  (L) (L) mon rêve... les jeux des petits  (L) craquant!!!!
effectivement le lion blanc est bien majestueux - tout propre  ;D
un gros plus pour le tisserin également
on a bien fait d'attendre  :P la suiiiiiiiiiiiiiiite  :)

J31 (Jeudi 30 Octobre) : Addo

         On reprend ce matin le rythme « safari », avec un lever à 5h30, et un  café vite avalé pour être devant la gate à 6h précises. Le temps est toujours couvert, et frais, nous ayant même occasionné quelques frissons en fin de nuit.  En route, direction : Domkrag dam, en espérant y trouver l’un ou l’autre prédateur sur  la carcasse de koudou. A notre arrivée sur place, 5 chacals se disputent ardemment  les chairs restant sur la bête morte. Bien vite notre hyène à l’imposant collier, aperçue la veille,  débarque et chasse tout ce petit monde. Deux chacals plus téméraires restent dans les environs immédiats, et tentent de temps à autre de grappiller un petit bout de viande lorsque la hyène parait trop absorbée.  Le passage bruyant de deux hadedas dans le ciel semble marquer la fin du lunch time pour la hyène qui  décide d’aller s’abreuver quelque peu avant de quitter l’endroit.  Trois chacals à présent  rognent la carcasse, toutes oreilles en arrière, dans un concert de petits jappements d’intimidation. Ils sont sur leurs gardes, mais, c’est fait, elle leur laisse définitivement le magot.

222. Lunch buffet
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        On les abandonne également pour prendre la route d’Hapoor dam, espérant retrouver l’un ou l’autre groupe d’éléphants.  Le timing est parfait, car un groupe est sur le point d’y accéder, ce qui nous fait assister à une scène dont on ne se lasse jamais. Les ellies descendent paisiblement la colline a faible pente, en rang serré… et tout  à coup, a la vue de l’eau, ils s’emballent et se mettent à courir  dans un vacarme extrêmement prenant. Le sol tremble, la poussière se soulève et les barrissements, trompe en l’air, annoncent l’arrivée de la troupe d’une manière peu discrète.

223. La course vers l'eau

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       C’est toujours aussi plaisant de les observer. Il se passe toujours quelque chose avec les hordes d’éléphants.  L’heure n’est pas encore à la baignade, bien entendu…il s’agit plutôt d’un grand apéro ;o) Petits et grands s’abreuvent tranquillement ; un groupe remplace l’autre dans la sérénité. Un jeune tente bien une manœuvre d’intimidation en passant près du 4X4, mais sans danger.

      On décide d’aller à la recherche du groupe de suricate qui squatte les environs.  On ne met pas longtemps  à les débusquer.  Toujours aussi actives et enjouées, à nouveau quelques prises de catch du  plus bel effet pour nous amuser de bon matin.  L’arrivée d’une yellow mongoose les fera détaler d’un coup, mais mon manque de connaissances en la matière ne me permet pas d’affirmer qu’il y ait un lien de cause à effet…

Après le très grand, on passe au très petit, avec l’observation attentive d’un dung beetle en plein travail. Un véritable artiste dont la sculpture sphérique est absolument parfaite !

224. Une belle boulette

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         Il trimballe sa boule courageusement tandis qu’on retourne prendre le petit déjeuner sur la terrasse de notre forest cabine.  On repart en drive après le check out,  et on choisit de se poser un peu au Spekboom hide. Un groupe de pachydermes est là. Ils s’abreuvent et s’aspergent avec le peu d’eau qui reste, conférant a certains un masque du plus bel effet. Une pauvre tortue perdue au milieu de la masse tente de s’extirper tant bien que mal de la cohue, sans casse heureusement.  Alors que nous sommes en pleine observation, une petite souris peu farouche longe les palissades et vient nous renifler les orteils. Elle semble y prendre gout, et vu que miss Tembe est pieds nus dans ses sandales, ...enfin, pas de commentaires… :o)

225. Complicité , Spekboom hide.

(http://photo.colorsofwildlife.net/200909-0112699001253954679-91180119246.jpg)

   Un gros buffle solitaire débarque alors au milieu du jeu de quille… Mais même seul, il fait la loi, chassant les éléphants un  à un. L’un o l’autre jeune tente bien d’y aller au bluff, mais rien n’y fait, le têtu a pris possession des lieux.
Il est temps pour nous d’aller nous restaurer. On effectue donc un crochet par le camp et son chouette petit resto pour un burger vite fait.  De là, on ressort du parc, que l’on contourne par la route nationale, pour y pénétrer à nouveau par l’entrée opposée, située près de Colchester. Nous passons la nuit dans un autre camp, celui de Matyholweni. 

      Aux portes du parc se trouve un Kwikspar très bien achalandé, avec  même, un service traiteur. On y trouvera donc absolument tout ce dont on aura besoin pour le repas du soir. Un bon plan à retenir…
Check-in et prise de possession de notre cottage : et, là, c’est la claque. Une véritable tuerie. Tant au point de vue paysage, que mobilier, ou facilités, tout est grandiose.

226. Cottage , Matyholweni camp

(http://photo.colorsofwildlife.net/200909-0181961001253955132-91180119246.jpg)

     Un deck surélevé en bois, avec barbecue et une vue imprenable sur les collines avoisinante, un intérieur délicieusement décoré, un four micro-ondes etc... Le tout agencé avec beaucoup de goût !
Notre dernière nuit sera douce…
Mais pour l’heure, il est temps de repartir en drive.  Nous traversons donc la « nouvelle » partie du parc, malheureusement encore très pauvre en présence animalière, mais aux paysages magnifiques.
On croisera tout de même dans cette Colchester section, un beau héron, quelques cactus intrigants.

227. Héron , Colchester road

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          On s’arrête a plusieurs reprises pour contempler le paysage qui s’ouvre dans notre dos, a force que nous grimpons les collines. Une vue sur l’océan indien bordé de sable blanc se mêle a la végétation luxuriante. Cette partie, quand elle sera un peu plus peuplée, vaudra clairement le coup.

228. Colchester Section

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         Il est 16h lorsque l’on pénètre à nouveau dans la main game area. Les deux heures et demies de drive seront bien rythmées. Eléphants à profusion, suricates batailleuses, koudous, bubales, et même quelques Elands  un peu lointains. Un joli sugarbird, un troupeau de buffles, et quelques chacals encore…
Dans les alentours de Domkrag, on remarque un chacal couché. On les voit si souvent en mouvement que cela nous intrigue, car la dernière fois que l’on en a trouvé un immobile, les petits n’étaient pas loin.  Bingo, trois puppies apparaissent alors entre les taillis. Ca joue, ca saute, ca court, ca se bagarre et se roule dans la poussière. Un vrai moment de pur bonheur. La lumière décline, ce n’est pas tout près, et pas franchement dégagé, donc, les clichés ne sont pas à la hauteur du moment vécu, mais qu’importe…

229. On s'observe , Domkrag dam

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        Evidemment, on ne voit pas le temps passer, et il est déjà bien vite temps de quitter la game area pour retourner au camp de Matyholweni, toujours par la nationale via Paterson.  Notre dernier coucher de soleil en Afrique du sud fait bien les choses , nous poussant même a nous arrêter en bord de route pour le contempler , sous les yeux ébahis des conducteurs locaux qui passent a vive allure.
On regagne notre cottage dans la pénombre, un garde assurant la permanence à la gate du camp 24h/24. Repas de fête avec le bobotie acheté au supermarket, et bouclage des valises, le cœur lourd…
Heureusement que le départ est en fin de journée demain, ce qui nous permettra de faire une dernière journée active dans le parc.

complicité en 225  (L) j'aurais aimé la faire!!!
de superbes ajouts... la jolie boulette effectivement, la course vers l'eau  (L)

Voilà un carnet qui sait nous tenir en haleine!
Merci du partage et des clichés de belle qualité.

Bravo

J'ai rattrapé tout mon retard de lecture des carnets de voyage ! Celui-là est aussi sensationnel avec des photos extraordinaires ! J'aime ce récit riche en détails et en émotions ! Qu'il est beau ce camp !! Un rêve ! Merci et sincèrement bravo !!! (L) (L) (L) (Y) (Y)

J32 (Vendredi 31 Octobre) : bye , bye....


        Cette fois, c’est bel et bien la dernière… Nos valises sont bouclées depuis la veille, il ne nous reste donc pus qu’a parcourir une dernière fois le parc avant le dur retour en Belgique.  Le soleil est là, ce qui ne gâche rien. On profite encore quelques instants de la beauté de l’endroit avant de se mettre en route pour un dernier drive.

        Dès les premiers mètres, dans le camp, on s’arrête déjà pour un groupe de mousebirds, puis, plus loin un sunbird.  Sympa  de venir nous saluer ;o)  A nouveau la même traversée de la Colchester section pour nous rendre dans la main game area une dernière fois. On croisera en route un duiker et quelques bushbucks mâles allongés dans les hautes herbes.
Le parc n’est finalement pas très grand, mais rien que de savoir que c’est la dernière fois que nous revoyons chaque endroit, aucune lassitude ne peut s’emparer de nous.

         A peine arrivés, nous croisons littéralement la route d’un gros éléphant mâle. Ca tombe bien, on est là pour ça ;o)  Il y a toujours un léger stress quand il frôle la voiture pour passer mis il est très paisible et se laisse complaisamment tirer le portrait. 

230. L'un de nous deux est de trop sur cette piste , cow boy...

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        Un détour par le camp pour jeter un œil au tableau des sightings nous révèle la zone ou les lions ont été aperçus dans la matinée. En effet 6 lions ont été récemment réintroduits dans le parc. Cela l’enrichit encore un peu ; bien qu’on avoue être clairement là pour les éléphants. Ma foi, un petit sighting félin ne se refusant pas, on part à leur recherche. 
On ne tarde pas à débusquer un couple affalé au sommet d’un talus. La lumière est ingérable et les photos sont nulles… mais bon, derniers lions, donc on savoure.  Ils finissent par se lever, gênés par le soleil, pour s’affaler un peu plus loin a l’ombre.

       On les abandonne à leur sieste pour se lancer dans la Gorah loop, inexplorée jusqu’ici.  C’est fort calme bien que les paysages soient très beaux. , On passe Carolines’ rest et on arrive enfin au Gorah dam après une dizaine de bornes.  Les ossement d’éléphant qui sont disséminés aux alentours nous rappellent que la vie est dure même pour le roi de la savane … (mais si c’est  lui le roi !) 

Heureusement, un couple de phacos est là, à se faire des papouilles pour nous rappeler un autre aspect de la vie sauvage ;o) Bon finalement, ça se chamaille plus que ça ne se papouille mais bon … ;o)

231. je t'aime , moi non plus.

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        Finalement, toute la famille débarque (6 individus), et se désaltère au point d’eau squatté par les ibis. Ces derniers font un raffut monstre, apeurant par moments nos pumbas assoiffés.
Ce point d’eau isolé semble être un lieu de ralliement, on décide donc d’occuper l’espace un moment. A voir les sillons tracés a même le sol, on en déduit vite que les ellies doivent aussi venir régulièrement.  On ne doit d’ailleurs pas attendre trop longtemps avant de voir un gros Babar dévaler nonchalamment la piste. Génial, on tient la photo du siècle !!! Un gros pachyderme  en marche avec une nuée d’ibis qui s’envolent  devant son pas lourd, le tout dans un nuage de poussières et de plumes décrochées… terrible.  Bernique ! Les hadedas semblent avoir l’habitude… ils ne bougent pas d’une rémige ! ;o)))  il fallait nous voir, prêts à dégainer la rafale ! :o))


       Un deuxième solitaire vient se joindre au tableau. Dans un calme absolu.  Voila  une autruche à présent, puis quelques zèbres. On a bien fait d’attendre et de laisser venir les animaux à nous, c’est tellement plus simple.  Enfin, si l’on excepte la chaleur, car à 11h du mat, sans le moindre arbre à l’horizon, ca cogne !  Apparemment, ca ne cogne pas que chez nous, car les deux neurones de certains individus semblent en ébullition. Malgré la vue dégagée, et l’espace énorme autour du point d’eau, il y en a quand même qui parviennent à se hisser hors du véhicule pour faire leurs photos. Décidément, ces gens m’exaspèrent.  Ceux là, z ‘y couperont pas !

      Un dernier buffle solitaire vient se désaltérer avant que nous ne quittions l’endroit.  La fin de la Gorah loop est un peu chaotique, mais en roulant doucement, ca passe (vu que, je le rappelle, nous n’avons pas de 4X4 pour le coup ; o)

      Nous voilà revenus au camp principal pour le lunch. On en profite pour faire part de nos « observations » au ranger qui semble très fâché et très reconnaissant de l’info. On pourra toujours discuter sur le caractère opportun de ce type de « délation », il y a un moment ou on sature de voir des c.. faire n’importe quoi.  Certains trouvent ca débile, mais la préservation de la nature passe par l’éducation de certains énergumènes. Et vu que malheureusement, pour beaucoup, seule la répression fonctionne…

        Dernier lunch sur le sol sud africain, et dernier troupeau d’éléphants au point d’eau du camp. On se délecte des glissades d’une petite croquette qui a toutes les peines du monde à se redresser sur la berge boueuse.
Un  dernier petit tour pour essayer de grappiller quelques images à fourrer dans un coin de notre cerveau, avec les passages obligés par Domkrag et surtout Hapoor. On sait qu’on y verra des éléphants donc, ce sont là des adieux parfaits.  Ces mastodontes ne nous trahissent pas et nous offrent encore des scènes de rêve pour clôturer notre séjour.   

232. Une derniere vision de bonheur avant le grand départ

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      Mais l’heure tourne et déjà ; l’aéroport de Port Elizabeth nous emporte vers notre correspondance à Jo’burg.
Toujours la même douleur  dans la poitrine quand on la quitte… L’Afrique va encore nous manquer horriblement…

Vraiment sympa : je me suis délectée de ce dernier jour...

Et vivement le prochain !

Ombrette  ;)

Kgala je crois que tu viens de battre un record.
Le record du carnet le plus long dans le temps  :o  ;D  ;D (commencé le 19 février)
Au delà de l'anecdote, un carnet fort agréable et richement illustré  (Y)
Merci pour le partage  ;)

 :P

une ballade très agréable en AFS !!
qu' on a eu le temps d' apprécier   ;D
de belles photos

merci pour le partage  :)
 ;) daktari

Oui, oui on a eu le temps d'apprécier :P,ça va être la nouvelle joke sur COW ;D

Richement illustré ::) mouai pas tant que cela, il ya beaucoup de scènes que tu as décrites, j'attendais les photos.... j'attends toujours :'( :P

Merci pour le partage :)

PS: peut être que le prochain carnet devrait être au bon soin de Miss Tembe ::)

alors  là , je vous conseille d'etre tres tres tres patients. ;D ;D

Une fin de séjour à la hauteur de votre voyage.

Merci pour ce superbe carnet de voyage riche en images, en émotions, et en anecdotes.

Au plaisir de lire le prochain....

 ;)

merci pour vos commentaire. pour le prochain , j'hesite un peu quand meme. En effet , ce serait "encore" un carnet sur L'Afsud , et bien qu'on essaie de visiter toujours qqchose de different , il y a toujours Kruger , KTP , etc. vraiment peur d'etre trop redondant , non seulement avec mes precedents carnets , mais en plus avec ceux des autres qui fleurissent tant et plus.
faire un simple "etalage" de photos , comme expliqué auparavant , ne m'interesse pas des masses non plus.. je trouve qu'on carnet n'est pas specialement une "gallerie".. donc, je ne sais pas trop  :-[

pour Zab: bin 232 photos quand meme , hein... 8) :P