Colors Of WildLife

Pour bien commencer l’année, je vous propose un petit tour au Rwanda sur les traces des gorilles des montagnes.

C’était en novembre 2002, à la suite d’un séjour en Tanzanie sur les bords du lac Victoria, nous avions alors terminé le voyage par une toute petite semaine dans le pays voisin.

Vous êtes prêts ? On y va ?

Bien certainement que je suis prêt car cela me rappelera de bien beaux souvenirs et de bien belles images...
Alors vive 2008 et ses aventures rwandaises... Pour un bond en arrière de... 40 ans...

Alors c'est parti !

Dimanche 3 novembre

Il pleut averse depuis le matin à Bukoba, petite ville de Tanzanie et nous attendons la voiture qui doit nous conduire au Rwanda. Nos chauffeurs arrivent finalement à 11h30 dans un minibus. Ils sont en retard mais ils ont des excuses. Ils auraient du arriver hier soir pour qu’on puisse partir tôt ce matin, mais voilà, des rebelles occupent la forêt entre la Tanzanie et le Rwanda, la zone n’est pas sûre. Au passage de la frontière ils ont été retardés et n’ont pas pu prendre la route prévue. Ils ont roulé tard dans la nuit et se sont arrêtés dormir en chemin.

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En attendant Billy


Nous chargeons le minibus et quittons Bukoba. Billy, un grand costaud, est le patron de l’agence African Jacana, basée à Kigali. Il nous explique que nous ne prendrons pas le chemin prévu pour des raisons de sécurité, nous devons contourner par l’Ouganda. La route sera beaucoup plus longue, mais mieux vaut arriver tard que jamais !

Le premier tronçon est une piste détrempée qui rejoint la frontière Ougandaise au bout de 80 kms. Le minibus peine à franchir les bourbiers, un 4x4 genre Toyota Land Cruiser n’aurait pas été du luxe. Nous finissons par nous embourber et il faut l’aide d’une dizaine de bénévoles et près d’une demi-heure d’effort pour nous sortir de là. Plus loin, la route est en réfection, ce qui n’arrange rien.

Nous atteignons la frontière Ougandaise avec soulagement. Passés les multiples barrages et formalités administratives, nous repartons sur une superbe route goudronnée. Nous roulons ainsi jusqu’à Mbarare que nous atteignons à la tombée de la nuit, puis poursuivons sur une piste inconfortable jusqu’à 21h pour nous arrêter dans le village natal de l’actuel président. Le « Sky Blue Hotel » est petit mais plutôt coquet. Harassés de fatigue, nous allons directement nous coucher sans dîner.

Lundi 4 novembre

A 5h30 du matin, nous décollons. Dans la nuit nous empruntons une piste caillouteuse qui traverse plein de petits villages. Nous atteignons la frontière du Rwanda à 7h. Mais le poste de garde est fermé, il n’ouvrira qu’à 8h. Une heure qu’on aurait préféré passer au lit ce matin  :(
Mais une pause petit-déjeuner dans le café du coin, c’est bien aussi  :)

A 8h pétantes, nous garons le minibus devant la barrière … mais tous les fonctionnaires ne sont pas encore arrivés, les formalités sont compliquées, et puis quoi, c’est l’Afrique !

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Seule distraction en attendant le passage

Oh! Que oui je suis prête, partante...
Absorber au travers de tes lignes et des tes images... Une expérience au Rwanda, ça ne se refuse pas.
Ce pays qui m'a vu grandir... Pendant 13 ans, gardera à jamais, une place importante, dans mon coeur.


Je me souviens aussi de ces passages frontières Rwanda - Tanzanie d'époque, mémorables... Fallait même aller chercher le douanier dans son village, perché là haut sur la colline... ;)

Alors oui, avide de découvrir la suite. :-[

Amicalement
Simba

Pourquoi êtes-vous entrés au Rwanda via Bukoba et l'Ouganda et non par Rulenge et le poste frontière de la Rusumo... Les rebelles ?

Et voilà c'est reparti pour une année d'aventures africaines  (L) (L) (L) (L)
En plus voilà un récit qui commence fort dès les premières lignes, retard, rebelles, embourbement ;) du tout beau carnet de voyage africain en perspective (Y) (Y) (Y) (Y)

Bukoba était un passage obligé car nous y séjournions pour rendre visite à une association.
L'extension Rwanda devait partir de là.
Ensuite, ce sont effectivement les rebelles qui nous ont obligés à un détour par l'Ouganda. Sinon, j'avoue ne pas trop savoir quelle aurait été la route exacte.

Il est 10h lorsque nous entrons enfin au Rwanda. La route est bonne et nous pouvons rouler assez vite en direction du parc national de l’Akagera.

Les paysages traversés, aussi bien en Ouganda qu’au Rwanda, ressemblent beaucoup à ceux de la Kagera tanzanienne : très vert, des bananiers partout, des villages aux maisons en terre séchée ou en briques de terre.

Nous quittons la route pour manger la poussière de la piste qui nous mène aux bureaux des rangers, installés près de l’hôtel Akagera qui surplombe le parc. Autrefois splendide, l’hôtel est abandonné, délabré à la suite de la guerre et du génocide dans les années 90. Le parc aussi a beaucoup souffert, il a perdu beaucoup de sa superficie et beaucoup d’animaux sont partis ou bien ont été tués.
Je crains, Simba, que tu n'y retrouves plus tes souvenirs d'enfance  :(

Il reste malgré tout intéressant car les paysages sont superbes, la végétation variée, avec des collines multicolores qui dominent plusieurs lacs.
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Nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux car ils sont le plus souvent cachés dans la végétation. Mais quand même quelques éléphants, des zèbres,
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des hippos, des singes, des antilopes et des oiseaux.
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Ok c’est pas Masai Mara ou Sabie Sand mais dans l’état où nous étions, ça nous suffisait !
Il faut dire aussi que notre visite du parc a été un peu rapide, car il a fallu rattraper le temps perdu.

Il est près de 17h quand nous quittons le parc.

Une halte pour grignoter une brochette de chèvre grillée « Chez Clémence », puis nous repartons. Les chauffeurs sont fatigués mais la route est encore longue jusqu’à Kigali que nous atteignons à 20h30 en roulant dans la nuit à tombeau ouvert. C'est un miracle si nous n’avons écrasé personne sur le bord de la route.

Changement de véhicule, nous laissons le minibus pour une Toyota Corolla plus classique. Direction Ruhengeri puis encore une heure jusqu’au petit village de Kinigi où nous nous installons enfin à l’hôtel.
Il est 22h, nous sommes épuisés mais prenons quand même le temps de dîner : c’est notre premier vrai repas depuis 2 jours !

Nous croisons dans l’hôtel un groupe de français qui ont participé à la sortie gorilles du jour. Ils ont galéré dans la boue jusqu’aux genoux, sous une pluie froide. Pas très encourageant. On nous conseille d’avoir des gants pour échapper aux brûlures d’orties. Billy achève de me saper le moral quand il annonce que nous devons nous réveiller très tôt demain car le départ de la sortie gorilles est à Ruhengeri. Je suis un peu à cran, très fatigué. Ça fait 2 jours qu’on roule à travers la Tanzanie, l’Ouganda et le Rwanda sans avoir mangé grand chose. Il est temps d’aller dormir. Demain sera un autre jour.

Quoi les gorilles ?
Vous n’imaginiez quand même pas en voir tout de suite ! Ça se mérite ces bêtes là !

 ;) Tout a fait et puis, retraverser, au travers de tes photographies, ce petit pays africain, qu'est le Rwanda... Personnellement ne me lassera jamais.

 
Oui, je sais et j'y suis affectivement préparée... :-[
Si je ne m'abuse, le parc Akagera a été amputé d’un tiers de sa superficie.

Si tu souhaites, en découvrir quelques parcelles (quand il était, a lui seul : Sabi Sand et le Massaï Mara réunis)
http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,16.msg17.html#msg17

C'était déjà fait  ;)  (Y)

Oh la la !!! Comme j'ai hâte de voir les photos... voilà une de mes quêtes du Graal que j'espère un jour réaliser

Cette vue là, particulièrement, me rappelle la beauté des paysages qui surplombaient, la chaîne des lacs du Parc Akagera.
Un bon émotionnel en arrière.
Merci

Et comme, les autres, avide de lire la suite de ce carnet.

Tu n'es pas différent des autres ;) plus le trip à l'air intéressant et plus son auteur fait languir ses lecteurs, ;D ;D ;D ;D
La spécialiste du genre étant bien entendu Simba ;) Tient que voilà une bonne idée pour un prochain COW Award  ;D ;D ^-^ ^-^ ne pas taper, je sors


Zabinouk, une lectrice frustrée par l'attente ;)

Faire partager au lecteur le long cheminement qui m'a conduit jusqu'aux gorilles, c'est dans l'esprit du carnet, non  ;)

Filoute!  :D

 
Tout a fait... Le goute à goute, n'en sera que plus attractif  ;)

Bien joué Vibra  ;)

Alors les filles, on n'aime plus les préliminaires ?  ;D  ;D

Mardi 5 novembre

Le sommeil a été réparateur et le réveil étonnamment pas si difficile que ça. Nous sommes à l’heure à Ruhengeri au bureau de l’Office Rwandais du Tourisme et des Parcs Nationaux qui gère les sorties gorilles.
A l'arrière d'un pick-up 4x4 en compagnie des rangers armés qui vont nous escorter, nous avalons une demi-heure de piste pour atteindre le point de départ de la randonnée.

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Autour des voitures, des enfants et des paysans nous observent et nous nous demandons ce qu’ils peuvent bien penser de ces gens qui payent une petite fortune pour aller voir des animaux là-haut dans la montagne. Avec nos vêtements boueux (ou en passe de le devenir) et nos grosses chaussures, ils semblent bien se moquer de nous.

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Pendant la première heure de marche nous traversons des champs de pommes de terre et de pyrèthre qui ont envahi ces dernières années les flancs des volcans et réduit d'autant l'habitat des gorilles des montagnes.

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A l'époque de Diane Fossey, il était possible de les voir là où les 4x4 se sont arrêtés. Aujourd'hui il nous faudra près de 3 heures pour les rencontrer.

Partout des paysans, souvent des femmes avec un bébé dans le dos, travaillent la terre pendant que nous passons entre les rangées de fleurs.

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Nous arrivons à la lisière de la forêt de bambous, là où les cultures s'arrêtent. C'est le moment du briefing, où toutes les consignes de comportement face aux gorilles nous sont données. Il est question de sécurité bien sûr, mais également de la protection des gorilles face aux microbes dont nous sommes porteurs : il ne faut pas tousser, ni éternuer et respecter une distance minimale de 7 mètres.

Mais avant de les voir, nous avons encore beaucoup d'efforts à fournir. Nous grimpons sur le flanc du volcan à travers la forêt de bambous géants. Il fait très chaud et l'ascension est pénible. Tôt le matin, des éclaireurs sont partis sur le site où le groupe de gorilles a été vu pour la dernière fois puis ils les ont cherchés aux alentours pour les localiser et les suivre. Maintenant ils communiquent par radio avec nos guides pour leur indiquer le chemin. Ainsi, suivant les allées et venues des gorilles on peut mettre de 1 à 3 heures pour les rejoindre.

Nous avançons groupés, encadrés par les rangers lourdement armés qui nous protègent des rebelles et des braconniers qui peuvent roder dans les environs. Le danger est minime en ce moment, mais le gouvernement rwandais tient à montrer que la région est sûre afin de préserver le tourisme très lucratif des gorilles.

La montée à travers les bambous n'en finit pas mais nous ne nous plaignons pas car il ne pleut pas et nous échappons à la boue et aux glissades.

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En chemin notre guide nous coupe un bambou et nous en mangeons le cœur très tendre, c'est délicieux. Nous atteignons enfin le groupe de 'trackers', les éclaireurs qui ont localisé les gorilles, après avoir transpiré toute notre eau.

Les gorilles ne sont pas loin et nous nous mettons en tenue d'observation : nous laissons nos sacs et nos bâtons de marche qui peuvent être confondus avec une arme. Pour les gorilles nous devons ressembler à des touristes et pas à des braconniers. Je mets mes deux Nikon en bandoulière, les objectifs et les pellicules dans les poches et c'est parti. Les rangers restent sur place pour garder nos sacs.

Nous progressons sur un sol instable constitué d'un tapis de fougères, d'orties et de divers arbustes dont les gorilles raffolent mais qui se révèlent être autant de pièges pour nous autres humains. Lorsque la pente devient trop forte, en montée ou en descente, il faut bien prendre ses appuis ou à défaut bien choisir le branchage sur lequel se rattraper en catastrophe en évitant les chardons, orties et autres désagréments.

Quel dur et triste constat à la fois et cette éternelle question de la cohabitation pérenne, entre l'homme et la nature.

Ah! Cette végétation si particulière aux volcans (bambous, fougères...)
De la sueur, des nouveaux repères, et le coeur qui doit battre la chamade, pour parcourir le chemin qui sépare encore des gorilles de montagne...
Ecoute, silence... On s'approche.  :-[

Tous ces clichés me rappellent les dias de Gazon et Castel (vinny ;)) Gaston et Gazelle que j'ai eu l'occasion de regarder de nombreuses fois. Ces paysages sont vraiment très caractéristiques du Rwanda.

J'attends avec impatience le plat de résistance... Alors viiiiite la suite.

JP ;)

Quel suspens !!! Mais c'est un plaisir d'attendre la suite avec impatience. (Y)
Merci pour ce partage.

Amicalement,
Seb

On a hâte de les voir ces gorilles, tu nous fait mijoter, JE PENSE QUE TU N'EN AS PAS VU!!!!! :-X



49500ème message!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

on est suspendu à ton texte... l'émotion devait être à son comble! LA SUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE
j'en peux plus  :'(

Oh! Que oui que j'attends cette suite avec impatience. (Y)
Cela me replongera dans mes expériences des années 70.
Nostalgie  :-[

L'ascension est méritoire et à notre époque, nous pouvions encore les approcher d'assez près.
Certains venaient nous observer, se coucher à proximité et même nous toucher.
Je me souviens d'un jeune gorille parfaitement curieux, qui s'en était pris à la fermeture éclair du pantalon, d'un ami. Ce dernier a eu drôlement chaud  :P

Mais en effet, une distance de sécurité est indispensable et surtout, surtout ne pas commettre d'impairs.
Jadis, un touriste a d'ailleurs à ce titre fait les frais de son ignorance et de son imb*** (histoire qui s'est passée dans les années 70 toujours)
Tout excité de voir un bébé gorille, il l'a pris dans les bras, pour faire la photo du siècle.
La mère tapie dans la végétation, est entrée dans une colère folle et a mordu et lancé ce touriste, plusieurs mètres plus bas.
Je pense que ces douloureuses fractures et morsures d'époque, doivent lui rappeler encore aujourd'hui, que l'homme doit rester humble devant la nature et sa vie animalière

Expérience douloureuse certainement, mais aujourd'hui on est quand même beaucoup plus encadrés et informés. Ce genre de choses a peu de chance de se reproduire, heureusement !

Oui... Heureusement ! Il faut quand même être idiot pour faire ce genre de chose... Même si je comprend parfaitement l'envie de le faire  :-[ en plus du fait de rendre maman gorille furieuse, il pouvait rendre malade ce pauvre bébé en lui communiquant des microbes contre lesquels il n'était pas immunisé

Vous avez parfaitement raison, tous les deux.
Je ne peux qu'abonder dans votre (bon) sens.  ;)

Gare au goriiiiiiiiiiiiiiiiiiiilleuh ! ;-)

Que d'émotion devant ces superbes paysages et ces scènes de vie rwandaises. Cela me replonge... Loin en arrière... Et force est de constater que peu de chose a changé .
La rencontre avec les gorilles a du se faire au "Karisoke" entre les volcans Karisimbi et Bisoke...
Vivement la suite... Au "Pays du printemps perpétuel" (titre d'un film sur le Rwanda par Romain Baertsoen)

Puis soudain, au détour d'un bosquet d'épineux, une grosse masse noire nous regarde. Il nous examine et nous scrute attentivement de son regard très humain.

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Nous avons rejoint le groupe Suza qui comprend 36 gorilles. Ils sont éparpillés par petits groupes et nous les suivons à distance au fur et à mesure de leurs mouvements. Un calme étrange règne et nous ne nous sentons pas du tout en danger. C'est fascinant.

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Votre serviteur en action

Toute la fatigue accumulée pendant la montée disparaît comme par miracle et nous observons les jeux des jeunes gorilles, les femelles avec leurs petits, les démonstrations des 3 mâles à dos argentés, les chefs.

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Les guides nous donnent doucement des indications sur leur comportement, tout en veillant à nous placer de manière à assurer notre sécurité et à respecter le bien-être des gorilles.

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Eh ! Eh! On y est :) :)

J'imagine l'émotion lorsqu'on se trouve fasse à ces groupes de gorilles : un rêve pour beaucoup d'entre-nous. D'autant que si on va les voir, on n'est même pas pas sûr de les rencontrer...

En plus d'après tes photos, tu as eu le choix : des dos argentés, les mères avec les petits... (Y) (Y)

Un grand merci pour ce partage.

JP ;)

MERCI.
Pour ces émotions et ces sublimes photographies, ViBra  (L)

Adultes, petits et surtout les mâles à dos argentés, des rencontres d'exception.

BRAVO. (Y)

Nous voilà arrivés dans l'antre du territoire des gorilles de montagne.
Félicitations pour tes clichés qui illustrent avec brio, les différentes attitudes de ces grands et mythiques animaux, dont le regard comme tu le dis si bien, est empreint d'une certaine humanité.
Et puis le milieu environnemental des volcans est un milieu point simple à aborder, photographiquement parlant... Il y a là d'autant plus de mérite.

Impressionnant la famille : si je compte bien, il y a là : 9 individus!  (Y)

Je suis définitivement séduite par ce carnet, plein d'intensité.
Merci Vincent.

PS : Sympa le "Votre serviteur en action"

Génial. Merci pour ce partage  (Y)
Je ne savais pas qu'on pouvait les approcher vraiment d'aussi près. Ça doit être sacrément intense.

36 gorilles... Fameux groupe... Vraisemblablement 3 familles apparentées... Car à l'époque les groupes étaient de plus ou moins 10 individus.
Superbe rencontre et impérissables souvenirs.

Les prises de vues ne sont pas trop problématiques, la plupart des animaux étant rassemblés dans une clairière ensoleillée. J'utilise mes deux appareils pour alterner plans larges et plans rapprochés, attendant l'attitude intéressante, l'événement propice au déclenchement.

Il faut un peu jongler avec la végétation derrière laquelle les gorilles ont tendance à se cacher et surtout, face à un sujet noir, ne pas exposer pour les hautes lumières sous peine de sous exposition irrémédiable.

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La durée d'observation est limitée à 1 heure par jour et pour le seul groupe de 8 touristes maximum que nous sommes pour diminuer l'impact négatif de la rencontre et cette heure défile à toute allure, il est déjà temps de redescendre.

Nous rejoignons les rangers et reprenons nos sacs. La descente sera nettement plus rapide et nous rejoignons le 4x4 sans encombre, fourbus mais comblés par cette première visite.

A Ruhengeri, nous récupérons notre jeune chauffeur Jeandedieu qui nous ramène à l’hôtel. Il est 16h et nous avons une faim de loup. Mais le déjeuner est prêt, nous sommes chouchoutés par le cuistot et Rosemary la serveuse.

En revanche, coté eau chaude c’est moins bien. Ça fait 2 jours que nous ne nous sommes pas lavés correctement, avalant la poussière des pistes et transpirant dans nos habits sales. Nous aspirons donc à une bonne douche chaude. Mais le maigre filet qui sort ne peut suffire à venir à bout de notre épaisse couche de crasse.

De plus, le générateur de courant ne se mettra pas en route avant 18h et l’eau chaude pas avant 18h30. Le Rwanda n’est certes pas loin de l’équateur mais, à cause de l’altitude, l’eau qui sort du robinet est glacée. Pas question de prendre une douche froide sous peine de crève immédiate. Mais Rosemary nous apporte des bassines d’eau chaude et nous propose de changer de chambre pour avoir un débit d’eau raisonnable. Que c’est bon l’eau chaude !

C’est par pure gourmandise que nous avalons le dîner puis nous allons dormir sans demander où se trouve la discothèque !

Merci pour vos commentaires chaleureux.
Mais ceci n'est que la première des 3 visites.
A suivre prochainement !

Trois visites (Y) (Y) Encore plein de belles choses à découvrir alors :)

J'aime vraiment beaucoup la dernière photo (L) (L)

JP ;)

Superbe Vibra, super carnet et quel moment de bonheur, on s'en remet jamais d'une rencontre comme ça!  (Y)

Fabuleuse première visite qui augure d'une suite tout aussi enchanteresse. Bravo et MERCI.

Superbe, quelle rencontre incroyable, simplement magique !!!  (Y)

Je ne peux qu'abonder dans le sens de me prédécesseurs.
Ce carnet est fort bien illustré et raconté.
D'autre part, il évoque pour moi tant de souvenirs, qu'il est vrai que j'en suis de près, son évolution.

Vivement l'acte 2 et 3  (Y)

Yes, incroyable cet impact émotionnel face a ces "photos de famille" !!!
Sans doute pour moi les plus beaux animaux à photographier !
Un rêve depuis "gorilles dans la brume" ;-)
La suite !!!

Merci pour ces précisions environnementales et techniques.
La seconde (pour la posture), la dernière image (pour le regard)  (Y)


C'est Noël, après l'heure.
Merci pour cette générosité, Vincent.

Amicalement
Simba  :)

OH la la, quelle émotion... Magnifiques rencontres (L) (L) (L) (L) et puis toutes ces photos si différentes, individu seul, groupe, les attitudes des uns et des autres... C'est un véritable bonheur pour nous.

Merci pour ce partage.

Magnifique, quelle émotion cela doit être de se retrouver à quelques mètres de ces animaux magnifiques et pacifiques.
Merci pour ces images  (L) (L) (L) (L)
On veut en voir d'autres  :) :)

Le Rwanda et ses gorilles, mon rêve d'y aller un jour  (L) (L)

Que dire de plus à part merci pour ce partage.
Un rêve pour beaucoup de faire ce genre de rencontre.

Amicalement,
Seb

Merci à tous.
Ca me fait plaisir de partager ces images, et puis ça me fait revivre un peu ce voyage mémorable.
Rendez-vous dans quelques jours pour la suite.

Moi, mes préférées ne sont pas encore postées  ;)

Que du bonheur ascensionnel en perspective!  :)

Arghhhh j'ai la chair de poule... L'oeil humide!!! Ca doit être vraiment incroyable et très très émouvant... Ca me conforte dans l'idée d'y aller et comme tout le monde j'attend les épisodes suivants  (L) (L) (L) (L)
Merci du partage

Mercredi 6 novembre

Pas besoin de nous lever aux aurores aujourd’hui car le départ pour cette deuxième sortie se trouve à 200 m de l’hôtel. Nous sommes à l’heure mais ce n’est pas le cas des guides qui tardent à arriver. La bonne surprise, c’est qu’il n’y a pas d’autres touristes que nous pour aller à la rencontre du groupe Sabinyo. Un safari privé en quelques sortes ! Royal  :)

Le groupe Sabinyo est constitué d'une quinzaine de gorilles. Le paysage est assez différent : moins abrupte, plus vallonné et couvert d'une forêt de bambous plus petits mais plus denses. Beaucoup plus de boue aussi, le bâton nous évite la glissade à plusieurs reprises.

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Nous atteignons le groupe de gorilles relativement facilement mais les conditions d'observation sont plus difficiles.

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Ils se sont réfugiés dans la forêt et nous devons progresser en écartant les lianes et les cannes de bambou, nous accroupir pour passer en dessous des branches basses. Quelques coups de machette nous facilitent le passage. Mais les gorilles sont bien là.

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Par moment la distance de sécurité est difficile à maintenir car ce sont les gorilles qui viennent vers nous et nous ne pouvons pas reculer, coincés par la végétation. Nous ne pouvons rien faire d'autre que les laisser passer à 3 m de nous.

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Les guides émettent des grognements d'apaisement et effectivement les gorilles semblent être rassurés. Seul un grand mâle se montre plus nerveux et nous l'évitons soigneusement en faisant profil bas.

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Chouette l’acte II, merci Vincent.

Clair qu'au vu de la masse, la puissance et les crocs de ce dos argenté... On fait profil bas.  ;)

La végétation est bien plus dense, mais tu t'en sors très bien, pour capturer regards et attitudes, de derrière les bambous ou fougères.

Mes préférences : photo 2  (L) & 3 (Post #55) et la dernière du Post #56.


Pour sûr, que c'est Royal...  (Y)

Super la suite (Y) (Y)

Une grosse préférence pour la 2 du post 55 et pour les dents terrifiantes du post 56 même si c'est derrière les branchages.

JP ;)

Merci, JP et Simba, c'est effectivement une de mes préférées, bien que ce ne soit pas un gros plan.

Question photographie, c'est une gageure : peu de lumière, des contrastes marqués et un sujet principal très sombre et mobile.

Le flash étant formellement interdit, le pied photo également (comme le bâton, il peut être assimilé à un fusil de braconnier), j'ai recours à mon objectif le plus lumineux à son ouverture maximale (50mm f/1,8) avec une pellicule sensible poussée dans ses retranchements (Provia 400F poussée à 800). Je tente de contrôler ma respiration pour ne pas bouger, le résultat n'est pas garanti.

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La pluie a le bon goût d'attendre la fin de l'observation pour tomber et encore, de façon tout à fait raisonnable pour la saison des pluies.

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Nous revenons à l’hôtel un peu boueux mais rien de bien méchant.
La pluie tombe maintenant abondamment tandis que nous sommes à table. Une chape de brouillard s’est abattue sur la région rendant la visibilité quasi nulle, et avec le brouillard vient l’humidité et le froid.

Impossible pour l’instant de faire sécher nos chaussures ni de nous réchauffer sans électricité ni eau chaude, nous nous réfugions donc sous nos couvertures pour une sieste bienfaitrice.

Le soir venu, nous installons les chaussures devant le feu de bois du restaurant, histoire de pouvoir les enfiler au sec demain. Nous sommes toujours les seuls touristes mais le restaurant sert de bar pour les employés et les militaires des environs. La télé diffuse du foot et les informations du pays en anglais ou en swahili. L’ambiance est bonne mais la fatigue aidant nous retournons nous coucher.

Je suis fan des cadrages serrés, mais j'avoue que vous commencez à me filer sérieusement l'envie de capturer, plus souvent des plans plus aérés... Ceux où l'environnement apporte toute la majesté à l'animal.

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Parce que les pluies africaines sur un sol volcanique, ça peut faire du dégât...
Chinook est revenue, si mes souvenirs sont bons, crue et crottée de sa rencontre avec les gorilles en Ouganda ;)

La seconde photo, est très jolie... Juste les têtes mère et petit, sous l'arceau feuillu.

Reportage toujours aussi captivant et impressionnant agrémenté de belles prises de vue
Un grand bravo Vincent et merci du partage  (Y)

Ben oui Simba faut savoir varier les plaisirs  ;)

Rahhhh j'adore la 2e de ton dernier post, avec ce mur vegetal au dessus du gorille !
Tres chouette, vraiment !!!

Itou... C'est ma préférée (L)

Elle semble faire l'unanimité cette photo  :)
Comme quoi un super méga télé, c'est pas indispensable ! (mais c'est quand même bien  ;))

Les photos sont toutes superbes... Mais ma préférée est la dernière... Avec en fond (si je ne m'abuse) le Sabinyo et le Muhabura... Et à droite une parmi les 1000 superbes collines du Rwanda...
Que d'émotions.
Merci pour ce partage.

Merci car tu nous fait vraiment vivre  ces rencontres magiques.
Tu me redonnes vraiment l'envie d'aller voir les gorilles au Rwanda ou ailleurs.

Merci pour ce reportage, qui rajoute une envie de destination supplémentaire!
Amicalement,
Bastien N.

Bonjour à tous

 :)  Je viens de lire ce sujet du début à la fin, un grand merci pour ce reportage :),

Je suis pas au bout des découvertes sur l'Afrique :) :) :) :)

Smokey

Jeudi 7 novembre Suite et fin

Même endroit de départ pour cette dernière journée de visite des gorilles. Cette fois ce sont des touristes que nous attendons près d’une heure. Il faut dire qu’ils ont des excuses car ils ont été bloqués à la frontière ougandaise ce matin. On connaît ça !

En attendant qu’ils arrivent, Véronique a pensé qu’il serait sympa d’inviter notre jeune chauffeur Jeandedieu à la visite car il n’a jamais vu les gorilles. Remis dans le contexte local, le prix demandé aux touristes est exorbitant mais pour les résidants rwandais c’est 25 fois moins cher. Cela reste encore cher et peu peuvent se le permettre mais pour nous ça ne représente pas grand chose.

Lorsque la répartition des touristes est enfin faite, nous essayons de voir, avant de le lui proposer, s’il peut venir avec nous. Hélas, aujourd’hui tous les groupes sont au complet et la règle est stricte : pas plus de 8 personnes par groupe. Nous avons raté le coche car hier nous étions tous seuls ! Dommage de ne pas y avoir pensé alors.

 

Nous partons rencontrer le groupe Amahoro sur les flancs du volcan Visoke. Il a plu fortement durant une bonne partie de la nuit et du matin, annonçant une ascension plutôt boueuse. Nous partons confiants, mais les nouvelles des trackers ne sont pas très bonnes : les gorilles s'éloignent et grimpent de plus en plus haut sur les flancs du volcan. La montée paraît interminable mais nous finissons par arriver tout en haut du cratère. Les gorilles se sont réfugiés à l'intérieur, pour les voir il nous faut à notre tour descendre dans le cratère.

Heureusement ils ne sont pas loin car la progression sur une pente à 45° sur un lit de fougères et de buissons en tout genre, sous une pluie fine, est plutôt hasardeuse. Ils se sont enfin arrêtés et, une fois installés en équilibre précaire, nous pouvons enfin commencer à les observer.

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Ils nous enchantent par leur comportement et leurs attitudes.

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La brume et le brouillard qui montent dans le cratère ajoutent une note magique dans ce spectacle résolument sauvage.

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Une fois de plus, nous les quittons à regret, les laissant dans leur royaume encore préservé.

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Remarque globale : très, très belles photos surtout étant donné les conditions  (Y)

La longue ascension du cratère et 2 crevaisons sur le chemin du retour nous ont retardés et nous revenons à 15h à l’hôtel. Juste le temps de déjeuner, de boucler nos valises et nous voilà en route pour Kigali.

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Le temps s’est bien dégagé et, s’il reste quelques gros nuages sur les volcans, la luminosité permet d’apprécier ce site grandiose qu’est le Parc National des Volcans. La route qui nous éloigne peu à peu offre de beaux points de vue dans la lumière du couchant. C’est magique.

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Cet endroit du Rwanda nous a complètement séduits. Nous avons fait 3 visites des gorilles et à chaque fois dans un environnement différent.

Le seul lieu au monde où il est encore possible de trouver des gorilles des montagnes en liberté est partagé entre 3 états parmi les plus pauvres de la planète : le Rwanda, le Zaïre et l'Ouganda. S'ils survivent aujourd'hui c'est uniquement parce que l'argent des touristes les rend plus précieux vivants que morts. Grâce à cette nouvelle activité des centaines de personnes ont trouvé du travail et le nombre de braconniers diminue. Mais les conflits récents et l'augmentation régulière de la population humaine sont autant de menaces pour l'avenir.

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Jusqu'à quand y aura-t-il de la place pour les gorilles ?

Fin du carnet --- :(

MERCI à toi d'avoir partagé avec nous ces trois jours de rencontre avec les gorilles.

Les photos des gorilles (mais aussi des paysages) sont superbes.

Un bien beau carnet de voyage que l'on pourrait aussi qualifier de très bon reportage.

JP ;) qui a suivi avec beaucoup d'intérêt ce fil

Ce carnet au coeur du Rwanda, est excellent tant pour l'émotion (toute personnelle qu'il m'a procuré  :-[), pour les superbes photographies qui le composent et pour ta passion et ton respect pour ces animaux, qui transpire au coeur des lignes.

Une grosse préférence (Post #73) photos 2 et 3 de cette puissante gueule ouverte et la 5 pour toute l'humanité qu'elle dégage.


Gageons que cette faune si précieuse et qui constitue un des atouts majeurs touristiques pour ces 3 pays frontaliers cités, perdure le plus longtemps possible.


Les prénoms Rwandais sont toujours plein de poésie locale.

Merci pour ce carnet partagé... Je referme la couverture, comme celle d'un bon livre... Que je garde précieusement en bibliothèque, pour pouvoir, avec plaisir, m'y replonger.

Amicalement  :)
Gene

Merci pour ce superbe carnet  (Y)
c'est vrai que les photos des gorilles dégagent une certaine émotion mais les paysages que tu nous présentes sur la fin sont absolument magnifiques  (L)
voilà une destination à rajouter dans la liste déjà longue de mes envies d'ailleurs  ::)

Merci VIBRA, carnet de route magique, du bonheur en barres, tes dernières photos de paysages sont somptueuses, un voyage comme celui là laisse des marque je pense!!!!!
CE QUE NOUS SOMMES DEVENUS EST SI LOIN D'EUX ET POURTANT NOUS SOMMES SI PROCHES

Merci pour ce Beau temoignage et ce beau carnet de voyage.  (L)

Je plussoie... Le regard du jeune sur ta dernière photo me bouleverse! Comme tu dis combien de temps encore survivront-ils ?

Merci à tous pour vos mots gentils.
Faire un carnet demande du travail mais ce travail est bien récompensé par le plaisir de partager ce voyage avec vous.
Dommage qu'il se termine par une note un peu amère  :(

A bientôt pour un prochain carnet  ;)

Plus qu'un carnet, un vibrant hommage à cette faune si précieuse que sont les gorilles de montagne.
Et ces photographies de paysages, si singuliers au Rwanda finissent de parfaire l'illustration de cette expérience, au pays des 1000 collines.

Merci à toi ViBra, de l'avoir partagé et livré, avec tant de générosité.  :-[

 
Je m'en réjoui.  :)

Gazelle

Vibra,
quelques précisions photographiques, tu parles de tes deux boitiers et coté objectifs tu dis


Et sur l'autre boitier tu avais quoi ?

Quand à :

Avec le miracle du numérique on arrive vite à 1600 voir 3200 !

J'avais deux Nikon F801 et F80. Coté objectifs à l'époque je n'avais que des focales fixes : 180, 50, 24 et 105macro.
Un sur chaque boitier et les autres dans les poches, et je changeais suivant le besoin.

Quand à :

Oui, mais à l'époque (2003) j'étais en argentique et en diapo. Aujourd'hui ça serait beaucoup plus facile effectivement.

Merci beaucoup des précisions ViBra.
Effectivement en qques années les conditions de photographie ont beaucoup évolués...


Oh lalalalalala !! T'as vu ça JP ?? Il change d'objectif en pleine jungle !!  ;D ;D ;D

Vibra, encore qques questions : si je résume à l'extrême ton trip, le PN de Karagera "visité" plus que rapidement fut décevant c'est bien ça ?

Au PN des Volcans, vous avez fait 3 sorties "Gorilles" penses-tu que ce soit une bonne chose ou qu'il aurait fallu en faire plus/moins ?

Tu n'as pas été tenté d'aller voir les Colobes de la forêt de Nyungwe ou les golden monkeys de Karisoké ?

Enfin, tu as fait ce trip avec un TO européen ou bien en l'achetant en Tanzanie à une agence locale ?

Merci d'avance...

Akagera est le nom du parc. Question mammifères ce n'est plus ce que c'était, et il y a sans doute moins d'animaux que dans d'autres parcs qui n'ont pas subi les conséquences de conflits sanglants. Mais les paysages sont superbes.
Enfin, je ne veux pas tirer de conclusions hâtives car, effectivement, je ne l'ai que survolé, et fatigué en plus.


J'en aurais bien fait plus, mais c'est quand même 250 US$ par sortie (à l'époque), ça calme un peu. La grande majorité des touristes n'en font qu'une voire exceptionnellement 2.
Les 3 sorties permettent de voir les différents groupes et des habitats différents (on le voit dans mon récit). Et ça permet aussi d'espérer au moins un jour de beau temps !

N'oublie pas que ce séjour au Rwanda était juste une extension à mon séjour plus long en Tanzanie sur le lac Victoria, je n'avais pas le temps de faire plus long. Je serais certainement allé voir les colobes et les golden monkeys dans un séjour consacré uniquement au Rwanda.


J'ai ficelé cette extension auprès de l'agence française Terra Incognita, c'était du sur mesure car il fallait venir nous chercher à Bukoba.
L'agence française s'est adressée à l'agence rwandaise que je site au début du carnet, dont j'ai été très satisfait des prestations.
J'ai effectué deux autres voyages avec TI, un en Inde qui s'est très bien passé et un autre en Ouganda qui ne s'est pas bien passé (j'aurai peut-être l'occasion d'en parler). Depuis nous sommes en mauvais terme !


Plaisir  :)

Et oui! Que veux-tu, je reste un indécrottable du non changements d'objos en pleine brousse  ;D (et surtout dans des réserves très poussiéreuses comme le KTP) : 3 boîtiers, 3 objos pour 2 et on jongle avec ça!
Ceci dit le changement de mains est parfois tout aussi chargé de compromis!  :D
Le seul changement que j'opère est le retrait des multiplicateurs en Réserve Privée.

JP  ;)

Je pense qu'aujourd'hui, le permis visite gorilles est à 500 US$.
Il me semble également que les prix ont été uniformisés entre la RDC, le Rwanda et l'Ouganda.
Chinook peut-elle confirmer ?  ::)

JP ;)

Non mais JP ça va pas du tout ça !!
Je pense que tu devrais de suite acheter un 4eme boitier...

Chinook confirme  :'(

C'est bien 500 USD dans les 3 pays : Ouganda , Rwanda et RDC Congo

500 $ par personne ou pour le groupe ?

C'est 500$ par personne par sortie. Sachant que tu restes une heure avec les gorilles ça te fait du 337 euros de l'heure... Ouais c'est cher pour des gros trucs poilus !

Yes, j'va enlever mes moufles, promis ! :)


Je savais que c'était 500$. Maintenant ma politique perso est que quitte à dépenser X milliers d'euros pour aller au milieu de l'Afrique, c'est ballot de rabioter pour qques centaines d'euro de plus. Par contre il est clair que les TO "classiques" EUX ne font que le minimum de ce qui coute cher et LA effectivement les clients ne feront qu'une seule sortie. 



E ce qui me concerne je suis preneur des bonnes mais aussi des mauvaises expériences. Tu peux tjs raconter l'histoire sans donner le nom du TO dans ton récit public, ceux qui le voudront pourront te le demander par mp

Merci beaucoup des réponses, tu l'auras sans doute compris je prospecte tranquillement dans l'idée d'un éventuel futur voyage là-bas...

C'est juste une question de manque de temps.

   Je m'autocite parce que forcément je pense pas mal aux coûts de tout car à 337€ le billet, la note monte vite... Seulement le choix est tjs le même : se fader des dizaines d'autocars de touristes pour voir un truc totalement bidon ou y laisser "la skin de son ass" pour voir qqchose de rare...

Et puis de toutes façons, pour protéger les animaux, quelles autres solutions ont les pays pauvres où déjà les gens arrivent tout juste à survivre, à part les transformer en "poule aux oeufs d'or" ?

Même si une bonne partie du blé fini probablement dans des coffres Suisses, ça marche quand même puisque les politicards vont s'échiner pour préserver cette rente...

J'ai vu hier un peu par hasard la fin de l'émission 'les derniers jours de ...' sur France5, et cette fois c'était sur Diane Fossey.
C'était intéressant. Je savais déjà que la dame était assez controversée, que tout le monde reconnaissait son travail mais que son comportement était limite.

J'ai appris qu'elle se sifflait 1 litre de whisky tous les jours, pour dit-elle trouver la force de continuer.
Elle était très malade des poumons et ne pouvait quasiment plus aller voir ses gorilles s'ils étaient à plus d'une heure de marche.
Elle n'en avait plus pour très longtemps à vivre. Ses colères étaient redoutables et elle s'était mis à dos à peu près tout le monde.
Les politiques rwandais bien sûr, qui n'arrivaient pas à la faire rentrer dans leur système corrompu. Mais également les chercheurs qu'elle avait formé.

En fait elle refusait catégoriquement l'émergence du tourisme des gorilles alors que tous les écologistes et conservateurs considéraient déjà que c'était la seule solution pour les sauver à terme.
Son assassinat reste non élucidé mais elle allait mourir très vite de toute façon.

Aujourd'hui tout le monde reconnait que sans elle il n'y aurait plus de gorilles et lui rend hommage même si elle n'a pas su gérer le long terme.

Bonjour Vincent,

A ce titre, je te joins le lien où Gaston évoque une anecdote avec D. Fossey

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,243.msg1571.html#msg1571 (http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,243.msg1571.html#msg1571)

JP ;)

Je me méfie toujours des on dits post mortem, facile de critiquer les autres quand "ils ont traversé la rivière" >:D, je pense que les pressions qu'elle a subit ont dus être difficiles à vivre, quoi qu'on en dise c'était vraiment une femme exceptionnelle!!!!

PS: t'inquiète vibra, je ne m'en prends pas à toi!!!!!!! ;D

Elle le dit elle même qu'elle buvait pour pouvoir supporter tous les pbs et les pressions qu'elle subissait. Le fait que ça soit une femme exceptionnelle, personne ne le conteste et tout le monde reconnait ses mérites... Mais déplore également ses excès. Les critiques n'étaient pas seulement 'post mortem' et c'est bien pour ça qu'il y a eu affrontement.


Pas de problème, je ne fais que rendre compte de ce que j'ai vu à la télé. Je sais que ce n'est qu'un point de vue.

Hier, je feuilletais des anciens magazines photos et je suis retombé sur le mag Photofan (le magazine des passionnés d'images) n°17 (2 octobre - 5 décembre 2007) et je tiens à féliciter ViBra pour son reportage sur les Gorilles du Rwanda.

8 pages. (Y) (Y)

Demain, je vous scanne la couverture (vive le scan du boulot)

JP ;)

Merci JP je vais aller le ressortir de sa boite ! (Photofan pas Vibra  ;D)
Et bravo pour ta modestie Vibra...  (Y) (Y) (Y)


(Private joke : dites, concrètement si Vibra à fait 8 pages, on pourrait considérer qu'il est pro puisqu'il semblerait que pro ça soit à partir de 3 photos... Non ?  :P)

Ah oui dis donc ! Je suis aussi allé ressortir le mien
Bravo Vincent, un bien beau reportage  (Y)
Il y a des choses dont il faut parfois se vanter sans hésitation  ;)

MERCI sincèrement de ce magnifique témoignage et de cet hommage bien mérité aux gorilles du Rwanda. J'ai lu ce récit avec grand intérêt et j'ai adoré tes somptueuses photos baignées dans cette verdure sauvage ! Magnifique ! (L) (Y)

Comme promis, voici le scan de la couverture.

(http://photo.coloursofwildlife.net/0224453001205146210-8124247168.jpg)

http://www.photofan.fr/

JP ;)

Félicitation pour la publication de ton reportage, ViBra  (Y)

Gazelle

Merci, merci.

Puisque vous m'en donnez l'occasion, je vous raconte une anecdote.

En 2003, je fais ce voyage au Rwanda. 2 ans après, courant 2005 j'envoie à CI un dossier 'Gorilles dans la brume' à l'occasion de la leçon 'Rencontres Animales'. Ca me paraissait tout à fait coller au thème.
En septembre 2005, le CI sort et j'ai le plaisir de voir une de mes photos publiée, mais rien d'autre. Mon dossier m'est renvoyé.
Ce n'était pas ma première publication dans CI, j'avais déjà eu droit à deux doubles pages, et ça fait toujours plaisir même si évidemment j'entretenais l'espoir d'une parution plus importante. Je sais que la concurrence est rude.
 
En janvier 2007, j'envoie un nouveau dossier sur 'Cuba - La fin d'une époque'. Des images dont je suis plutôt fier, un texte qui raconte à la fois la drôle de période dans ce pays en transition et mon passage douloureux au numérique. Bref un bon candidat pour proposer un dossier dans CI ou Photofan (mais pas sur COW car ni Africain (ça ça peut peut-être changer  ;)) mais surtout ni sauvage).

Début Septembre 2007, le dossier me revient. Je guette fébrilement la sortie du prochain numéro et voilà que qq jours plus tard je reçois un mail de la redac de CI m'informant de la parution de mon dossier sur 8 pages dans Photofan.
Je guette fébrilement le magazine ... et je découvre qu'il ne s'agit pas de Cuba mais du dossier Gorilles envoyé 2 ans avant !
 
Quelle surprise ! Moi qui avais annoncé à mon entourage la prochaine parution d'un dossier sur Cuba !
Et bien, je garde alors espoir de le voir publié à son tour prochainement ... d'ici deux ans peut-être ;o)
 

En tout cas, bravo !  (Y)
Car une publication dans CI OU PF c’est ce dont tout amateur rêve...

Toutes mes félicitations, Vincent et merci pour la petite histoire qui accompagne cette parution.  ;)
Qui sait ? Dans moins de deux ans, I hope... Un nouveau reportage publié, dont tu es l'auteur (je vais surveiller les mags, avec plus d'attention)

Amicalement

Simba

J'arrive un peu tard sur ce fil mais...

Toutes mes félicitations à ViBra pour ce récit accompagné de magnifiques photos.  (Y) (Y) (Y)
Quelle émotion !!!

Un très grand plaisir. Merçi.

Pierre

Plaisir partagé  :)

Vieux motard que jamais comme on dit... :P
J'ai été bouleversé par ce carnet. Un rêve qui se réalisera peut être un jour, en espérant ne pas arriver trop tard. Merci pour ce magnifique récit !!!!