Jour 15 : Sossusvlei – Solitaire – Corona (C19 – C14 – D1438)Felix s’est fait bouffer une chaussure par des chacals cette nuit
La France a gagné…
Debout 5h30, départ 6h00 pour le tour en montgolfière. Il fait nuit noire et ma voie lactée est toujours là. On part en voiture jusqu’au site de décollage et au passage on récupère 4 touristes dans un lodge. Le site est loin… on arrive enfin et le ballon est presque entièrement gonflé lorsque nous arrivons. On a une nacelle pour 12. On grimpe à bord, quelques explications du pilote (une copie conforme de Crocodile Dundee) et poufff nous décollons sans aucune secousse. C’est magique… le soleil se lève lentement et mon amie la lune est encore là. On monte, on monte ! la vue est hallucinante. Tout à coup, je regarde en bas et je trouve qu’on est très haut… un coup d’œil aux instruments ARGHHH on est à 882 m – je ne suis jamais monté aussi haut en montgolfière et je me prends un petit coup de stress… mais en me calant dans le fond ça passe. J’aime bien la sensation de flotter dans les airs dans le silence interrompu de temps en temps par les bruleurs
le pilote fait tourner le ballon régulièrement afin que tout le monde profite de la vue des dunes orange. Le vol est très calme, on est comme en suspension et il y a très peu de vent. En bas, toute l’équipe s’affaire et nous suit en voiture en communiquant au pilote les informations sur le vent etc
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Enfin nous redescendons à une altitude qui me sied mieux 250 m… l’ombre du ballon se dessine sur le sol. On passe au dessus du lit de la rivière asséché et le pilote demande à son équipe au sol d’y installer le petit déjeuner. Il lui faudra répéter plusieurs fois ses ordres car en bas, ils n’ont pas l’air pressé
on voit tout le monde enfin s’afférer à la mise en place.
Lentement nous redescendons, je ne me lasse pas de contempler les dunes et ses couleurs tranchées.
Après plusieurs tentatives, nous atterrissons SUR le camion. Les gars s’activent à grand renfort de cris pour décrocher le ballon de la nacelle et ils vont le plier tout de suite.
Quand à nous, nous escaladons la nacelle et sautons au pied du camion.
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Un petit déjeuner pantagruélique nous attend… petit folklore, le pilote sabre le champagne avec un immense coupe-coupe et à jeun (9h00) une coupette et un énorme petit dej
Bref, une organisation sans faille qui ronronne et qui mérite son prix (275 €)
On rentre en fin de matinée au camp et re-bonne surprise, Félix et Pendi ont tout plié, rangé…
En route nous allons voir le canyon de Sesriem (Sesriem veut dire 6 rênes (d’attelage) car c’était la longueur nécessaire pour atteindre l’eau dans le canyon)
On repart pour Solitaire où nous prendrons le déjeuner (perso je n’ai pas faim alors je m’abstiens) – Cet endroit me fait un peu penser à Bagdad Café
une station service, une boutique, un resto et quelques cactus avec une déco entre le farwest et l’oued marocaine…
On commence à avoir un coup de blues car c’est le dernier jour… On arrivera à notre Guest Farm (Corona) vers 16h00. On dirait un Eden perdu au milieu de nulle part, la piste pour l’atteindre est sublime… des montagnes à perte de vue.
Les namibiens blancs qui tiennent cette « petite fermette de 15000 hectares »
sont charmants et les chambres très agréables.
2 gentils chiens nous accueillent et le jardin est tout fleuri.
Depack – repak et à 18h00 on part se balader dans la propriété. On ne verra pas n’animaux mais on se prendra une franche rigolade en prenant l’apéro en haut d’une colline en regardant notre dernier coucher de soleil namibien.
Le vin blanc est frais (servi dans des verres) et malheureusement très bon… nous allons revenir passablement éméchés et riant de bon cœur. Diner excellent et digestif à l’Amarula (of course) sur la terrasse.