Jour 5, 25/01/2007 Nakuru - SamburuAujourd’hui, départ pour Samburu et son fameux camping que nous a décrit Hyena dans son super carnet. Mais avant, dernier game drive, petit déjeuner, une bonne douche et ensuite tout charger.
Difficile de quitter ce parc qui m’a beaucoup plu, mais Samburu est une autre perle à découvrir.
La route est longue et nous devrons souvent nous arrêter pour acheter de la nourriture, de l’eau, du combustible, etc.
On passe par Nyeri, Nanyuki, Isiolo et enfin la gate de Buffalo Springs.
Sammy et Alex s’arrêteront pour acheter des bouteilles de miel du bush, un peu avant Isiolo. Ils en raffolent tous les 2 mais comme ce sont de grandes bouteilles, je préfère faire l’impasse vu tout ce que j’ai déjà à trimballer…
Jusque là, la route était en bon état, mais ici, les choses changent et la piste commence…jusqu’à notre destination.
Nous arrivons par la gate de Buffalo Springs vers 17h, et je ne tarde pas à voir mes premières girafes réticulées : qu’elles sont belles, dans leur robe chocolat!
On s’enfonce dans le parc et je me délecte à chaque instant tant les paysages sont grandioses. La végétation est encore assez touffue et ne va pas nous faciliter les choses, mais je fais confiance à Sammy pour dénicher les animaux malgré ces hautes herbes.
Mon arrivée à Samburu coincide avec mon premier gros pépin : une panne de stabilisateur sur mon principal objectif : le 100-400. Ca va me pourrir la vie jusqu’à la fin du voyage…
En route, nous nous arrêtons devant des éléphants…en forme! C'est vendredi soir!
Des femelles sont un peu plus loin, et on espère voir un accouplement, mais pas cette fois car nos 2 compères ne bougent pas…
On repart car la nuit commence à tomber et nous roulons toujours vers le camping. Nous y arrivons vers 19h, bien après le couché du soleil. Il y a du monde et l’ambiance est…festive.
Alex se met rapidement aux fourneaux pour nous préparer des spaguettis, tandis que Sammy s’occuppe du couchage. Après 5 minutes, le responsable du camp vient m’accueillir et me désigne une des tentes, alignée en face des tables où discutent les convives. Je pose mes affaires et en levant la tête, je remarque déjà un trou gros comme mon pouce dans la toile ! Et la fermeture ne fonctionne pas! Recalée, la tente.
Comme je vais passer 3 nuits ici, et que j’ai bien en mémoire ma très mauvaise nuit de Bogoria, je vais trouver Sammy pour qu’il cherche une solution illico.
Ca ne prendra pas 2 minutes pour que le « chef » du camp me conduise à une autre tente, plus grande et un peu plus à l’écart, où tout est en état. Pendant qu’Alex cuisine, je m’emploie à deviner l’origine de mes bruyants voisins.
Une des grandes tables est occuppée par des Hollandais, et l’autre par des militaires russophones. Avec le vacarme qu’ils font en beuglant, je n’espère plus voir d’animaux à 1 kilomètre à la ronde…
Comme les tables sont occuppées, on dîne tous les 3 tranquillement à l’écart, à la lueur d’une lanterne.
On va se coucher vers 21 heures, car la fatigue est là. Cette fois, la tente est plus grande et j’y range toutes mes affaires sans problèmes.
Evidemment, les joyeux lurons, eux, continuaient à festoyer et j’ai pu une nouvelle fois ressortir mes boules quiès…
La suite, bientôt...