merci
mais surtout ravie que ce carnet vous intéresse... bon allez je termine avec un peu de texte
Nous prenons un petit déjeuner – check out puis nous reprenons la route tranquillement en direction de Addis
Sur la route nous nous arrêtons au lac Ziway, il y a plein de marabouts ici aussi, il y a un cheval mort sur la route… ce n’est vraiment pas le pays où il fait bon être un âne ou un cheval ! C’est sans doute le seul point noir de tout le voyage…
Nous allons déjeuner dans un restaurant sur les hauteurs de Addis avec un joli point de vue sur la ville qui grouille – le déjeuner est bon
Habtamu va garer la voiture dans le parking surveillé du Hilton et nous prenons un taxi pour aller au marché ! Habtamu nous a brieffé, c’est un vrai coupe-gorge il ne faut rien laisser trainer, ne pas se quitter d’une semelle.
Nous arrivons assez rapidement aux abords d’un immense marché, je devrais dire un immense bordel, on peut à peine passer, le sol est jonché d’ordures, les petites guitounes débordent de produits en tous genres. Habtamu marche vite, nous trottinons derrière, essayant de ne pas le perdre… les odeurs sont à la hauteur du reste, nous n’en menons pas large… nous sommes les seules touristes et bien sûr nous sommes très repérables. Je garde mon sac collé à moi, la fermeture éclair près de mon ventre – nous avons donné l’argent à Habtamu histoire de ne pas avoir à ouvrir des portes monnaies devant tout le monde – après avoir un peu tourné nous arrivons dans le quartier des cafetières traditionnelles en poterie, nous en choisissons plusieurs ainsi que les supports pour les poser puis un peu plus loin je trouve une plus grosse poterie à 3 anses superbe et le même système d’anneau tressé pour le maintenir droit. Voilà une bonne chose de faite
Puis nous trottinons vers une autre partie du marché pour acheter des tapis de selle comme j’en avais vu à la Résidence, ils sont magnifiques et colorés, brodés à la main
Enfin nous allons dans un autre quartier pour acheter des espèces de paniers plats avec un couvercle pour y mettre un plateau avec les Injeras puis vers un autre endroit pour acheter (oui c'est étrange mais magnifique) des tapis de selle brodés magnifiques
Nous repartons vers le lieu de rendez-vous avec le taxi – les musulmans du quartier sont tous en train de se laver les pieds, les mains et le visage – c’est bientôt l’heure de la prière et la place se remplit rapidement d’hommes à genou sur leur tapis. Nous remontons dans le taxi, rassurées d’être toujours vivantes ☺ Je ressors mon passeport que j’avais coincé dans mon soutien-gorge (au cas où)
Sur le parking du Hilton nous transvasons nos achats dans les valises. Je mets les poteries dans mon duvet mais sans protection en bulles j’ai peur que tout arrive en miettes ! Tant pis, je n’ai pas le choix de toutes façons (les cafetières arriveront intacts mais la grosse poterie sera un véritable puzzle que j'essaye toujours de reconstituer
)
Puis nous allons voir Loretta pour lui dire au revoir et lui rendre son téléphone. Nous buvons un verre et lui racontons notre séjour – elle est choquée que nous soyons allées au marché elle commence à disputer gentiment Habtamu mais je lui explique que nous voulions des objets spécifiques que nous n’aurions pas pu trouver ailleurs (surtout le tapis de selle) – un moment bien sympathique (c’est rigolo notre chauffeur est tout intimidé et en retrait face à Loretta).
Voilà… l’après-midi avance… nous décidons de laisser Habtamu rentrer chez lui tranquillement, notre vol n’est qu’à minuit mais nous ne voulons pas l’embêter plus longtemps, nous ne ferons rien de plus. Il nous accompagne donc à l’aéroport vers 18h, il est très ému depuis hier soir, il n’arrête pas de nous dire qu’il est triste que l’on parte et qu’il a passé un super séjour avec nous. Une veine est apparu sur son front et il a les yeux embués, il est sincèrement ému et ça nous chamboule évidemment. Nous le prenons dans nos bras
pour lui dire au revoir et lui donnons son enveloppe de pourboire.
Un dernier coucou de la main, il est émouvant tout seul sur le parking à nous faire coucou avec une mine de chien battu… nous passons le virage et il disparaît à nos yeux. L’aéroport n’est pas encore très actif à cette heure-là et tant mieux car il faut passer les bagages dans plusieurs portiques de contrôle, retirer les chaussures etc
Nous faisons emballer les bagages comme à l’aller et je demande à l’hôtesse de mettre des stikers FRAGILE partout sur le sac contenant les poteries. Nous voilà maintenant dans la galerie, l’aéroport est quasi vide, nous prenons notre temps pour faire les magasins (il y a des cafetières à l’aéroport mais presque le double du prix que nous avons payé), nous achetons une carte et j’achète un joli dessin typique et très épuré
Puis nous allons manger (rapidement l’aéroport se remplit et le restaurant aussi), nous avons encore pas mal de temps ! Surtout que mon avion est décalé de presque une heure – nous ne prenons pas le même vol pour le retour et j’accompagne Muriel à sa porte puis me dirige vers la mienne.
Le vol retour se passe sans soucis à part qu’ils nous servent un dîner à 2h30 du mat’ je n’ai pas faim mais je dois bagarrer pour ne pas avoir de plateau repas et surtout elle m’a réveillé pour ça et je n’ai bien sûr pas pu me rendormir. La lumière est restée allumée jusqu’à 4h30 ! Bref pas dormi de la nuit
Nous arrivons à l’heure à Paris mais les bagages sont arrivés plus d’une heure après…
Nous nous sommes dit que ce pays mérite au moins 2 autres voyages et nous avons très envie d’y retourner... encore merci Robert et Loretta pour votre aide précieuse et j'ai déjà hâte d'y retourner pour découvrir d'autres régions de ce beau pays très attachant
A bientôt pour de nouvelles aventures !
FIN