Ça m'intéresse sacrément car dans moins de 3 mois, je ferai la même quête au même endroit !
Super bonne idée
Et on peut les voir où ces photos ?
Sur Facebook
oh la la j'espère que tu l'as vu le puma... mais je suppose que tu vas vouloir garder le suspense
Non pas mon genre
Je vais suivre également avec intérêt car c'est un des coins de la planète qui est sur ma liste depuis très longtemps.
Par contre je n'imaginais pas qu'il y a avait un réel intérêt sur le plan faunique. Bonne surprise.
Déjà les paysages sont splendides et les ballades à couper le souffle. Pour la faune, je pense qu'il faut découvrir avec un guide spécialiste de la faune locale pour faire des rencontres qui peuvent s'avérer extraordinaires.
Suite... et fin du suspens (déjà ?
)
Première rencontre avec le Puma :Le Puma est, après le Jaguar, le plus grand félin du continent américain. Il est légèrement plus grand que le léopard africain avec lequel il partage de nombreux points communs en termes de comportement. C’est également le félin présentant l'ère de répartition la plus étendue au monde. Celle-ci va de l'Alaska à la Terre de Feu. Il est pourtant très rarement observé ou photographié. Cela est dû principalement à ses meurs nocturnes ou crépusculaires ainsi qu'à son comportement discret et solitaire. Bien entendu, le fait que le Puma soit protégé au sein du Parc contribue fortement à son essor sur le secteur. En effet, la principale menace sur le Puma sont les conflits avec les éleveurs dans les zones périphériques où il arrive qu’il s’attaque au bétail. Il est alors impitoyablement éradiqué et sa population est à la fois clairsemée et discrète. Mais, ici, à Torres Del Paine, n’étant plus chassés, les Pumas sont moins timides et donc plus faciles à approcher. Une exception majeure qui rend possible la photographie dans son milieu naturel de ce super prédateur emblématique du continent américain.
Sur le terrain, outre les compétences de Diego, un guide professionnel maîtrisant parfaitement le terrain, nous travaillions en duo avec un pisteur qui, de son côté, explorait un autre secteur stratégique du territoire du Puma de façon à doubler les chances d’observation.
Durant la journée, le félin se met à l'abri du soleil ou des intempéries dans une anfractuosité rocheuse ou au milieu de broussailles et, ainsi, reste indétectable. Les meilleures chances d'observation sont soit au crépuscule, lorsqu'il part chasser, soit à l’aube avant qu’il n’ait trouvé une cachette pour la journée. Le créneau est donc très court pour repérer l’animal et tenter de le photographier. Nous nous postons donc, tôt le matin, sur une position offrant une vue panoramique sur le territoire de chasse du Puma, afin de repérer les indices de présence de l'animal. Le biotope du parc, composé de milieux ouverts, permet une vision dégagée favorisant l’observation. Mais, même dans ces conditions favorables, le repérage du félin resterait très aléatoire sans la présence d'une sentinelle vigilante qui se révèle une alliée indispensable sur le terrain : le Guanaco. Le Puma est le prédateur unique du Guanaco et l'aptitude de celui-ci à repérer son ennemi naturel est une question de vie ou de mort. Aussitôt que la présence du Puma est suspectée, le Guanaco émet un cri d'alarme et se tourne face à la zone de menace. Ainsi, lorsque plusieurs Guanacos participent à ce repérage, l'observateur peut se livrer à une véritable triangulation visuelle en calculant la zone de convergence des regards des guanacos en alerte.
Nous avons pas mal galéré pour repérer notre premier Puma et ce n'est qu'au troisième jour de recherche continue que nous avons enfin mérité notre première obs. Un moment d'intense émotion
8 - Observation d'une femelle Puma
et la vidéo. En montant le son vous pouvez percevoir le cri d'alarme d'un Guanaco à l'approche du félin.
Jérôme