1/
« Le parc Kruger se mérite », a écrit un jour un Cowpain sur le forum.
J’ai trouvé la formule bienvenue. Je la fais mienne.
Le Kruger se mérite, car il y faut de la patience, le goût des ambiances forestières et du bush épais, et la faculté de s’émerveiller, certains matins, d’un insecte ou d’un oiseau improbable qui fait patienter, pour quelques heures, dans l’attente de l’insaisissable léopard que l’on sait là, tout proche, et qui attendra le crépuscule pour se laisser entrevoir.
(Celui-ci a les yeux fixés sur une meute de lycaons qui danse la danse du scalp au pied de l'arbre, et ne lui veulent aucun bien...)
2/
Ce carnet, vous le verrez, a été réalisé sur trois saisons du Kruger. Le printemps, avec une incursion rapide en septembre dans la zone de Ngala, qui jouxte la partie centrale du parc. Nous irons notamment à la rencontre d'une tribu de hyènes.
L’été, en février dans la zone de Skukuza, puis dans la partie plus centrale de Satara, à la saison des oiseaux.
Et au début de l’hiver, en mai, pour une incursion plus nordique d’une dizaine de jours sur la rivière Shingwedzi, au royaume des éléphants.
En route…
-------------------------------------
L’accueil, à Ngala, est assuré par les éléphants, qui nomadisent librement entre le parc national et les réserves privées adjacentes, que ne sépare aucune clôture.
3
4
5
6
7
A proximité du camp, un varan joue à Jurassic Park dans un arbre creux.
8
9
10
Puis, de nouveau, un éléphant inquisiteur et un tantinet inquiétant…
11
Qui nous surveille du coin de l'oeil, tout en se gavant de feuilles d’automne…
12
13
Les feuilles auraient-elles, comme les pommes, meilleur goût lorsque leurs couleurs sont plus vives?
A suivre…