Je n'attendais pas trop de Samburu, je pense. Mon optique était :
- voir des troupes d'éléphants plus importantes qu'à Masaï-Mara et, si possible, voir des éléphants jouer dans la rivière
- découvrir une autre facette du Kénya, par une réserve à la faune (et pas la "fauve" comme j'ai écrit dans le post précédent : lapsus révélateur !
) et à la végétation différentes. Je savais que ce n'était pas un endroit pour voir des lions (pour ça, il y a Mara).
Dans ce sens, l'objectif est partiellement atteint (même si je n'ai pas vu les éléphants jouer dans la rivière). Mais ces quelques jours à Samburu ont aussi confirmé ce qui m'attire tellement à Mara : outre les familles félines, c'est cette impression d'espace, d'immensité des grandes plaines. A Samburu, les paysages sont sympas, mais j'ai rapidement eu l'impression d'être un peu enfermée, impression exacerbée par la concentration de touristes (plus la chaleur et la poussière). Et comme, en prime, le soir, je ne rentrais pas dans un camp intimiste avec du charme, mais dans un gros camp, l'ensemble donne un résultat peu séduisant. Je ne regrette pas d'y être allée. Quant à y retourner, rien n'est moins sûr.