Merci à vous tous pour votre fidélité. Pour répondre à Robois j'utilise un matériel qui ne me permet aucune excuse : Canon 1D Mark IV et un 500mm f4. Lorsque je rate des photos avec ce matos, c'est de ma faute. J'ai hésité à prendre le 500 à cause de son encombrement au profit du 300. J'avais en mémoire l'Ethiopie où j'ai fait toutes mes photos avec cette focale sans avoir jamais eu le besoin de sortir le 600mm (à l'époque j'avais du Pentax). Lorsque j'ai découvert la distance de sécurité des oiseaux du Sénégal, j'ai été content d'avoir pris le "gros" parce que dans le cas contraire, je n'aurais pas fait beaucoup de photos. Quand je regarde mes fichiers, j'ai plus de proximité avec le 300 en Ethiopie qu'avec le 500 au Sénégal.
Mon ami (celui qui organise ces voyages) prend toujours des guides locaux pour nous accompagner bien qu'il m'a confié qu'il n'en avait plus besoin depuis de nombreuses années. Mais il les prend par respect et pour entretenir les relations, d'autant plus que certains d'entre eux sont devenus de vrais amis. Il continue également à entretenir ce petit marché qui fait vivre quelques familles.
11 - Sonko Bakari, une figure parmi les guides ornitho de coin. Très gentil et très compétent, il nous a permis d'identifier beaucoup d'oiseaux grâce aux chants.
12 - Je continue cette première étape qui je le rappelle, se passe entre Sally, Somone et Popenguine. Les cochevis huppé sont vraiment très présents partout au Sénégal dès lors que nous avons à faire à des terrains secs et peu boisés comme la savane ou les cultures en jachère.
13 - La trop rare veuve à collier d'or. Magnifique mais toujours éloignée.
14 - Une rareté et une première mention dans cette région du Sénégal. La rousserole des cannes. Je sais, elle ne paye pas de mine mais comme beaucoup de raretés elle passe vite inaperçue d'autant plus qu'elle a adopté cet adage de : "pour vivre heureux, vivons caché"
15 - Des oiseaux plus "tape à l'oeil" ..... l'oedicnème du Sénégal sur ses terres
16 - Et la très jolie aigrette des récifs.
17 - Un oiseau cousin des pies grièches, la cornivelle à bec jaune.
18 - Mais le Sénégal et l'Afrique en général ne se résume pas à des poils et des plumes. Les sénégalais mènent une vie dure où rien n'est gagné d'avance. Lorsque nous nous levons dès le lever du jour (vers 7h00). D'innombrables braques de pêche sont l'oeuvre. Ils ont passés la nuit à pêcher et ils vont bientôt regagner la côte pour le donner aux femmes qui vont aller vendre ces poissons au marché et bien souvent sur la plage même.
19 - Depuis qu'ils ont interdit la pêche industrielle dans leurs eaux territoriales, la pêche traditionnelle permet à nouveau de refaire vivre bien des familles. Pas dans le luxe, certes, mais ils n'en demandent pas tant.
20 - Je termine cette deuxième série par "l'oiseau" de la côte du Sénégal, le balbuzard pêcheur. J'en avais jamais autant vu de ma vie. Ils se comptent par dizaine que se soit dans le ciel, posés dans les arbres ou au sol. C'est un lieu d'hivernage majeur pour cette espèce. Les bagues confirment que les oiseaux viennent quasiment tous d'Europe du Nord (Danemark, Allemagne, Suède etc....)