Madagascar 2012 - itinéraire moins habituel

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Merci pour vos commentaires. S'il devait y en avoir qui sont abonné à Africa Geographics, la photo 118 vient d'avoir été publiée dans l'édition de Janvier.

Par contre aujourd'hui, tout comme probablement demain, il n'y aura pas de suite à ce carnet, je suis comme photographe de presse au festival international du ballon de Château-d'Oex et après les prises de vue sur place, il faut trier...

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Samedi, 29.09.2012: En route pour Maroantsetra

Aujourd'hui, on prend le cap sur Maroantsetra, la première étape pour la forêt de Masoala. On quitte le Tana Plaza encore avant 6h du matin pour nous rendre à l'aéroport. Le vol quitte Tana à l'heure et rejoins Maroantsetra après une courte escale à Taomasina.

Notre pilote doit encore s’entraîner à l'atterrissage. Aussi bien à Taomasina qu'à Maroantsetra, il pose l'avion sur le train avant en premier. Mis à part le coup à l'atterrissage, il nécessite également la pleine longueur de la piste (déjà largement assez courte).

Après l'arrivée à Maroantsetra, on récupère nos bagages. Dans un aéroport normal, les bagages arrivent sur un tapis roulant et les passagers prennent leurs bagages, c'est rapide et efficace. En Afrique, les petits aéroports n'ont pas ces tapis roulant, les bagages sont amenés sur des chariots puis déposé dans le halle de l'aéroport. Mais à Maroantsetra, ils ont une développé une méthode que je n'ai encore jamais eu jusque là, redoutablement efficace si le but est d'occuper les employés de l'aéroport. Les bagages sont amenés sur des chariots depuis l'avion jusque dans la halle, jusque là, c'est normal. Mais à ce moment là, un employé prend un bagage, cherche l'étiquette bagage, lit à haute voix le numéro du bagage. La passager ayant le ticket bagage avec le même numéro peut alors chercher son bagage et l'employé prend le bagage suivant puis le soulève à la vue de tous. J'avais l'impression d'assister à une vente aux enchères... 90 minutes plus tard, on a nos bagages et on prends la route pour le "Masoala Resort", un joli lodge sur la plage de Maroantsetra. Le climat est bien différent, on est clairement en région tropicale, quel contraste par rapport au climat très sec des derniers jours.

Après le repas de midi, on a droit à une pause. J'utilise le temps pour une visite de la plage. Des pêcheurs réparent leurs filets et leurs barques.

124 Plage du lodge "Masoala Resort"


Le compagnon de voyage vient également sur la plage. On regarde un peu ce qu'on trouve sur cette plage, lorsqu'on tombe sur un serpent:

125 Leihoheteredon madagascarensis


Les employés du lodge remarquent qu'on s'intéresse aux serpents (mais il faut dire qu'on était les seuls hôtes du lodge). Il nous font visiter le magnifique jardin tropical du lodge, en nous montrant évidemment quelques serpents.

126 Madagacarophis colubrimus


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Avant la fin de la pause, je retourne un moment sur la plage

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Vers 15h, on quitte le lodge pour une visite de Maroantsetra.

On visite tout d'abord le marché. La grande spécialité de la région se fait rapidement remarquer, les clou de girofle. Son odeur intense rempli envahi le marché. A côté des clou de girofle, la région vit également de la culture de la vanille. On a vraiment l'impression d'être les seuls touristes dans ce marché.

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Après la visite du marché, on part à la chasse de la grenouille tomate qui vit dans cette région. Le guide local tente de se renseigner et on suit les indications données par la population locale, on traverse à pieds quelques quartiers de la ville. L'impression d'être les seuls touristes dans la région persiste. A la recherche de cette grenouille, on passe quelques rizières.

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On nous montre en quoi les habitations sont construites. On n'utilise ici que des matériaux locaux pour la construction. La structure est en bois, les murs en roseaux, les toits en feuilles de palmier et le toute est tenu ensemble par des cordes fabriquées à partir de l'écorce d'un arbre. Dans les jardins poussent en général café et litchis.

Les habitants nous accueillent chaleureusement. Je passe sur ces chemins étroits entre les maisons, à l'ombre des arbres de litchi, ici et là des clou de girofles étendu sur le sol pour être sécher et pour quelques gamins on doit être l'attraction principale de la journée, en gros, des motifs plein la vue pour des photos, mais gêné de prendre des photos. Sur ce genre de visite, il faudrait avoir beaucoup plus de temps pour faire un peu mieux connaissance, je suis mal à l'aise à l'idée de passer bien trop rapidement à travers ces quartiers et "tirer" avec l'appareil photo sur les sujets les uns plus photogénique que les autres.

Le guide local entame la conversation avec les habitants et tout à coups, les gamins semblent venir de partout et ils courent vers nous, le guide a en effet demandé l'autorisation de prendre quelques photos et pas un gamin ne voudrait louper cette occasion de se voir sur l'écran LCD de nos appareils photos... La lumière commence malheureusement à manquer et avec des gamins qui bougent de partout, la séance photo s'annonce chaotique et pris dans le mouvement et la bonne humeur générale, j'en oublie les bases de la photo, prévoir suffisamment de profondeur de champs...

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Après cette séance, on s'est tous bien amusé, on se remercie mutuellement et on continue notre recherche de la fameuse grenouille.

[ViBra]

J'aime le graphisme de la 126 

Toujours agréable ce contact avec les malgaches.
Ils doivent bien se demander pourquoi vous voulez voir une grenouille tomate 

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Sur certains arbres parmi les habitations se trouvent des orchidées

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A un endroit, à défaut de pouvoir nous donner des indications sur la grenouille tomate, on nous montre leur animal de compagnie:

136 Pelosius subniger


On doit malheureusement se rendre à l'évidence, pour la grenouille en question, c'est encore trop sec. Vers 18h, on retourne à notre lodge.

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[petit-robert]

Ton fil me rappelle de bons souvenirs sur cette île atypique. Il y a de magnifiques photos, notamment l'allée des baobabs et bien sûr beaucoup d'autres. Et dire que je ne faisais pas de photos à cette époque ...... j'en pleurerais ! 

[tcom]

J'aime le graphisme de la 126 

Toujours agréable ce contact avec les malgaches.
Ils doivent bien se demander pourquoi vous voulez voir une grenouille tomate 

Les malgaches avaient déjà l'air étonné de voir des touristes se promener parmi leurs habitations, mais lorsque le guide demandait où est-ce qu'une grenouille tomate a été aperçue la dernière fois, l'étonnement devenait encore plus grand. On n'a peut être pas vu la grenouille, mais sa recherche était l'occasion pour une rencontre très agréable avec eux.

[flying1]

J'avoue que le 645D a l'air de bien dépoter sur tous tes paysages! Mais le K5 produit de belles choses également!

[Floflo]

Toujours un peu frustrant ces rencontres dans les villages, surtout avec un appareil photo!
Le coup des bagages à l'aéroport, j'ai vécu ça il y a au moins 20 ans au Sri Lanka sauf que là-bas il s'agissait de gros avions de ligne  de mémoire j'ai mis 4 heures à récupérer mon bagage... surtout que l'accent Singalais ne facilite pas la compréhension de son nom 

[Castafiores]

Très sympa, ces rencontres et ces paysages. Mais on est frustrés : pas de grenouille tomate ! 

[Laurent Renaud]

Les paysages sont TOP        

Et les rencontres bien sympas !

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Merci pour tous vos commentaires et désolé de la pause de ce carnet, je couvre en ce moment le festival de ballons de Château-d'Oex (cf http://www.pbase.com/tcom/chballon2013&page=all).

flying1: le 645D fait des excellentes photos, mais ce n'est pas forcément le boitier idéal pour un voyage. Il est tropicalisé et solide, mais il pèse tout autant que le Nikon D4.

[tcom]

Samedi, 30.09.2012: Première rencontre avec la forêt pluviale de Masoala

Ce matin, je me lève très tôt, j'aimerais prendre quelques photos du lever du soleil, mais à cette distance du village de Maroantsetra, ce qui se présente à moi est bien plus intéressant... Les pêcheurs ramènent leurs prises de la nuit.

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Cela semble être un travail difficile de ramener les filets à terre, qui semble être une affaire pour toute la famille. Les prises sont par contre bien maigre ce matin, quelques petits poissons par filet, pas beaucoup plus.

Le temps passe trop vite, je retourne à l'hôtel pour le petit-déjeuner.

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A 7h30, on quitte l'hôtel pour le port. On embarque à bord d'un petit bateau à moteur, on charge encore les vivres pour le lodge ainsi que celle qui va nous faire la cuisine durant tout le séjour. A 8h, on quitte Maroantsetra. On passe d'abord par les canaux avant de rejoindre la mer.

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Une fois en pleine mer, on se rend rapidement à l'évidence, le carburant chargé pour le moteur ne doit pas être des plus propres. Régulièrement, les moteurs s'arrêtent, on doit alors sortir les bougies d'allumages et donner un coups de brosse métallique avant de les remettre et repartir. On répète l'opération environ toutes les 15-20 minutes. Après 2h passé en mer, on arrive au paradis:

144 Plage Tampolo Lodge


Une grande plage de sable blanc bordée non pas par des palmiers, mais directement par la forêt pluviale. On nous explique que la forêt de Masoala est une des toutes dernières forêt tropicale allant jusqu'à la mer.