AFRIQUE DU SUD 2012 – INSTANTANÉS DE VIE SAUVAGE
PROLOGUEAlors voilà. Il était une fois /
Once upon a time …
Nous (Papy et Madame Papy) sommes partis, au cours de l’été 2012, à la découverte de l’Afrique du Sud, un voyage de près de cinq semaines et de cinq mille kilomètres, qui nous a conduit d’abord au Pilanesberg puis aux villages N’Debele du Northwest, à Musina près de la frontière du Zimbabwe, au pays Venda, au Parc Kruger, à Blyde Rive Canyon, à Pilgrim’s Rest et ses vestiges de la ruée vers l’or, à Mkhuze, à St Lucia, aux collines du KwaZulu-Natal et, pour finir, au site grandiose de Giant’s Castle au pied du massif du Drakensberg à la frontière du Lesotho.
Un magnifique voyage, riche en émotions et en découvertes. Des paysages, des populations, des cultures, des modes de vie et des habitats mal connus ou inconnus, et aussi, des espaces protégés où nous avons eu le privilège de pouvoir observer une vie animale que l’on veut croire celle des origines.
Prenez place, nous vous invitons au travers de ce (mini) carnet à l’évocation d’une tranche de vie : « Afrique du Sud 2012 – Instantanés de Vie Sauvage », pièce en cinq actes, quatorze tableaux et quelques dizaines de clichés. Une pièce écrite dans le but de partager quelques-unes des émotions les plus fortes que nous avons ressenti au cours de ce périple, agrémentées d’une poignée d’instantanés.
Bon, je vous sens impatients. Alors, vite, faisons un tour en coulisses. Les décors sont prêts : j’aperçois le cratère du Pilanesberg, la forêt et la savane de mopane, la borne indiquant le Tropique du Capricorne, la rivière Olifants, un
Hide à Mkhuze, les collines du KwaZulu-Natal, et d’autres encore. Un tour par les loges : les impalas se poudrent le museau, des zèbres donnent un dernier coup de brosse sur leur crinière, un phacochère frise ses moustaches, un éléphant vérifie le bon fonctionnement de sa trompe et de ses oreilles, des oiseaux lissent leurs plumes, un bucorve du Sud se met du rimmel, un calao repeint son bec…
DRINGGGGGGG. La sonnerie retentit. Les portes vont se fermer. Pressons, c’est l’heure. AHHHHHHH, la lumière s’éteint, doucement. Les trois coups retentissent … Le rideau se lève.
