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Auteur Fil de discussion: Rwanda: au pays des gorilles  (Lu 27197 fois)
seawind
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« Répondre #45 le: 24 Mai 2012 à 13:34:58 »

Souvent lors des visites nous nous retrouvons entassés à 8 sur 2m² sans vrai possibilité de bouger et avec les difficultés et gêne multiples que cela occasionne pour l’observation. Ici tous se passe comme dans un rêve nous avons juste l’espace nécessaire pour bouger un peu et naturellement un roulement se met en place entre nous. Une fois une scène observé et photographié nous nous retournons vers un moins bien placé pour lui taper sur l’épaule et céder notre place. Si une scène d’un intérêt particulier se produit chacun est mis au courant rapidement par les autres. Quelques jeunes tentent des approches mais les pisteurs veillent et les visiteurs que nous sommes réagissent parfaitement. Je ne sais pas si c’est la sérénité du groupe Kwitonda qui nous imprègne alors mais la demi heure qui suivra sera juste un rêve.

La végétation dense recèle toujours des surprises vous pensez avoir fait le tour d’un point de vue quand, à l’occasion d’un petit décalage vous tombez sur 3 ou 4 autres gorilles passés inaperçus. Ici nyiramurema et son jeune Ujoma. Pour eux deux la vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Ujoma tout d’abord a été retrouvé un matin par les trackers avec 2 profondes blessures de canines dans l’abdomen, une partie des intestins sortis et la jambe droite cassée. Il doit sa vie à l’intervention remarquable des gorilla doctors.
Nyiramurema  a d’abord perdu un pied dans un collet puis plus récemment a perdu un œil. Quelques jours plus tard un guide nous expliquera dans quelles circonstances exactes. Il s’agissait d’un affrontement avec une autre femelle en 2007. Il y a aussi une hierarchie chez les femelles. L’ancienneté et dans une moindre mesure la filiation joue un rôle important. Nyiramurema  occupe le bas de l’échelle et lors d’une période d’oestrus elle s’était écarté du groupe pour solliciter un accouplement avec un dos argenté non mature : Akarevuro. Dans cette environnement aux hiérarchies très marquées le vivons heureux vivons caché est un peu une nécessité. Le groupe se disperse toujours un peu afin que chacun trouve par moment l’espace et la liberté dont il a besoin et accessoirement cela laisse des opportunités comme l’ont dis Choqué).
 Hélas une femelle de haut rang qui se trouvais aussi être la mère de ce dos argenté, Kibyeyi,  a compris la manœuvre et s’est immédiatement jeté sur elle quand elle est revenue. L’affrontement qui s’en suivit ne fut pas modéré par Kwitonda qui laissa faire. Dans la bagarre Nyiramurema perdis un œil. Il est assez rare que des accrochages entre femelles aillent aussi loin dans les blessures. Mais malgré tout le groupe s’est montré assez solidaire avec elle pour l’éducation de Ujoma qui a souvent été porté par d’autres éléments du groupe pendant les déplacements rendu difficile pour Nyiramurema  avec la perte de son pied.

65 :


66 :


Dans les arbres deux jeunes font le spectacle, ça pousse, ça tire, ça tape ils sont adorables.
L’heure arrivant à sa fin un pisteur décident de partir en éclaireur voir s’il peut nous ramener vers le tas de gorilles installé autours de Kwitonda. Il repousse gentiment les deux joueurs dans l’arbre et part à 15m de là. Jugeant la scène intéressante il fait signe à l’autre pisteur de nous faire venir. Comme les deux joyeux lurons ont repris leur place il doit lui aussi « forcer » le passage qui s’ouvre et se ferme aux hasards des actions des deux jeunes très concentrés sur leurs jeux pour tout dire.
Nous somme en dernier avec deux américains quand nos deux galopins « referment » le passage et font mine de s’approcher de nous. Instinctivement nous reculons mais en me retournant je tombe sur un autre gorille, un adolescent qui lui vient vers nous.
Nous somme entourés de toutes parts, mon reflex immédiat est de chercher un pisteur des yeux pour l’avertir de la situation, seulement voila, ils sont tous les deux à 15 ou 20m hors de vue  et à l’évidence leur attention est absorbé par autres choses car ils n’ont pas vu que nous n’avions pas pu suivre.
Crier n’est pas vraiment une option au milieu d’un groupe de gorille aussi il y a un moment de flottement et nos amis américains commencent à s’inquiéter un brin.  Florence les prend en mains pour les tranquilliser pendant que j’observe l’adolescent  en faisant  quelques vocalises et en cherchant à comprendre ses intentions. Leurs attitudes quand nous gênons leurs progressions est caractéristique et je comprends assez vite ou il veut aller. Comme il y a des gorilles partout il nous est difficile de lui libérer la place, mais je me décide à faire reculer en direction d’un dos noir apparemment tranquille  bien qu’un peu surpris de nous voir ainsi approcher.  Je revocalise plusieurs fois a son intention  et le mètre cinquante gagné dans sa direction suffira pour que l’adolescent reprenne son chemin en nous passant presque sur les pieds au petit trôt. Dans l’intervalle nos deux plaisantins s’étant aussi décalés la porte de sortie est ré-ouverte et nous filons rejoindre le groupe.  Ouf ! C’est bon je dois pouvoir faire apprentis pisteur Sourire
Cela dis les animaux étaient cool, il n’y avait pas de pression vis-à-vis de nous et nous sommes restés calmes et disciplinés, pas de vrai problème donc mais je comprend aussi un peu mieux la difficulté de l’exercice pour les pisteurs  après cette petite expérience.
Nous voila donc revenus à coté du groupe principal, rien n’a bougé, c’est toujours un tas de gorille dont dépasse bras et jambes et dont s’échappe de temps à autres quelques soupirs, vocalises ou pets bien sonores (que voulez vous les fibres ça donne des gaz).
C’est devant ce spectacle que l’heure s’achève,  nous laissons donc Kwitonda et les siens.

67 :


68 : le dos noir


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73 : En redescendant, le Sabinyo dans les brumes.


Pour l’après midi nous allons a Ruhengueri, nous refaisons un tour au marché acheter quelques tissus et Félix nous trouve un coin sympa avec un beau point de vue sur les volcans ornées de nuages.
Sur le chemin du retour à l’occasion d’un arrêt photo nous discutons avec des enfants et c’est l’occasion de distribuer quelques bonbons que nous avons en stock car ils sont peu nombreux et nous pouvons ouvrir un petit paquet de haribo et leur donner individuellement.
En effet au chapitre de la découverte de la vie par les occidentaux naïfs que nous sommes, cette fois ci nous avons emmené dans nos bagages des bonbons pour les enfants sauf que nous avions juste oublié le problème posé par les emballages plastiques qui finiront immanquablement dans la nature. Nous nous maudissons de notre manque de logique jusqu'à ce que je demande à félix de s’arrêter pour acheter au bord de la route de la canne à sucre afin de gouter. Comme le test est un succès je débite mon mètre cinquante de canne en petit morceaux et en met dans mon gilet à coté de la barre de céréales d’urgence. Du coup au treck suivant quand les enfants arrivent je repense à la canne, leur donne et ils sont au moins aussi contents qu’avec nos haribo. La solution était si simple acheter de la canne à un rwandais pour la redistribuer a des enfants rwandais. Je me giflerais de ne pas avoir pensé a un truc aussi simple tient ! Note pour plus tard le problème des bonbons est réglés ça fera ça de moins dans les bagages Sourire

74 : La sabinyo sous les étoiles

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« Répondre #46 le: 24 Mai 2012 à 14:33:01 »

la canne c'est mieux que les Haribo c sur!!! ont-ils des dentistes ces enfants? perso je ne donne jamais de bonbons aux enfants (meilleure amie dentiste qui m'a fait la morale il y a des années ça aide pas  Grimaçant)
quelle aventure encore lorsque vous vous trouvez isolés du groupe  Choqué en clair apprendre les vocalises AVANT de monter et prévoir un "désodorant" pour les gorilles péeteurs  Grimaçant Grimaçant je plaisante bien sur

en tous cas j'adore les attitudes, les regards (surtout les petits) et c bien d'avoir mixé les plans larges (paillasson de gorilles) aux détails (main, doigts...) bref je suis encore et encore confortée dans l'idée d'aller les voir un jour!
merci merci merci du partage  Aime
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« Répondre #47 le: 24 Mai 2012 à 15:02:44 »

dentiste autours du PNV ? je préfère ne pas avoir a y aller s'il y en a  Sourire
Cela dis les enfants sont trés demandeurs, souvent ils demandent des bouteilles d'eau vide (qu'il ne faut pas leur donner) ou essayent de vendre en cachette des dessins de gorilles qu'il ne faut pas leur acheter non plus sinon à l'école ils ne font plus que ça. Et les rwandais adultes les sermonnent sans ménagement quand ils se font prendre alors pouvoir finalement leur donner quelques choses sans incidence néfaste est assez libérateur  Sourire

Pour les vocalises c'est la seule fois ou je me suis permis d'en faire en fait.  A l'année avec les gorilles en parc que je côtoie de prés je le fait presque systématiquement et ça marche bien, mais là je ne voulais pas interférer avec les pisteurs même si objectivement il n'y a pas franchement de risque mais, c'est leur job et leur prérogative quelque part  Sourire
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« Répondre #48 le: 24 Mai 2012 à 17:47:50 »

Superbe ! Qu'est-ce qu'ils sont trognons, les p'tits bouts !  Aime
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« Répondre #49 le: 24 Mai 2012 à 19:25:32 »

C'est magnifique !  J'aime   J'aime   J'aime

et la vidéo   Yes   Yes
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« Répondre #50 le: 24 Mai 2012 à 20:09:45 »

Que de la qualité  Bisous Bisous Bisous Yes
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« Répondre #51 le: 25 Mai 2012 à 03:51:35 »

Que de la qualité  Bisous Bisous Bisous Yes
Tout à fait, ce carnet est une pépite! J'adore la 64  J'aime
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« Répondre #52 le: 28 Mai 2012 à 10:37:57 »

Superbe rencontre même si ça devait quand même être un peu stressant....

Un bonus la vidéo  Aime

Merci pour le partage  Yes

 Clin d'oeil
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« Répondre #53 le: 29 Mai 2012 à 13:10:38 »

allez pour les amateurs, retour sur les pentes du Bisoké pour le programme du jour !

Jour 6 : pèlerinage

75 : Lever du jour sur le Gaïnga et le Muhavura


76 :

Pas de gorille au programme aujourd’hui mais une visite à Karisoke et c’est aussi le jour ou nous avons rendez vous avec du personnel du Mountain Gorilla Veterinary Project  pour re tenter une séance photo. Karisoke est l’endroit ou Diane Fossey avait installé son centre d’étude dans les années 70. La guerre de 1994 est passé depuis et rien ne subsiste hormis une ruine, quelques fondations et le cimetière des gorilles. Le site n’est pas une découverte car nous y sommes allé il y a deux ans mais à un rythme infernal car nous avions l’avion le soir même et sous la pluie en bonne partie.
Mais certains lieux sont magnétiques et pour nous l’histoire attaché à ce site est forte et la forêt magnifique. C’est exactement celle dont ont a rêvé à la lecture du livre de Diane donc nous voulons y retourner.

77 : Avant le parc



Coup de chance nous somme seuls à y monter ce jours là pas de rythme à suivre sinon le notre et celui des pisteurs. Le terrain est connu c’est le même chemin de torture que pour le Bisoke sur la première moitié. Sur la seconde au dénivelé moins marqué on découvre des zones littéralement marécageuses ou progresser en chaussure relève de la roulette russe. Chaque pas est une surprise et à la longue une épreuve car il faut arracher son pied à la boue.  Je suis exténué une nouvelle fois, la montée est une réelle épreuve. Comme le chemin est difficile, très glissant et pentu les efforts y sont très irréguliers et violents. Assez vite je perds mon souffle et la galère commence. J’ai pourtant appris de la dernière fois, pas de pitié pour les chaussures je marche dans l’eau dés que possible et j’évite de cramer une énergie considérable à sauter et glisser de part et d’autre. Après tout j’ai investis dans de bonne chaussure en cuir et je dois reconnaitre qu’elles tiendront fidèlement le choc tout en se révélant de vrais chaussons.
78 : Une portion « pratiquable »


79 : La présences des buffles nécessite une escorte systématique


80 : Carrefour Bisoke/Karisoke


81 : Ici c’est de la routine


82 :


83 :


On s’habitue aussi aux orties, ils piquent beaucoup plus violement que les nôtres mais ça passe assez vite donc finalement là aussi je simplifie et ne cherche plus spécialement à les éviter. J’ai les gants mais ça tient chaud et je vis finalement bien sans.

84 : une clairière trompeuse, le sol est totalement marécageux en fait.


85 : Ortie géante


86 : Céleri sauvage, les gorilles en rafole


Malgré tout la portion marécageuse ou il faut extirper ses pieds à chaque pas termine le travail de sape et c’est exténué que j’arrive sur le site de Karisoke.

87 :


88 : Reste de marche pour entrer dans une cabane.


88 : Un des logements de Dian Fossey

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« Répondre #54 le: 29 Mai 2012 à 13:11:00 »

En récompense nous trouvons une forêt toujours aussi magique et si je retrouve la même émotion qu’a notre première visite je la vis beaucoup plus sereinement. Enfin … jusqu’au  cimetière des gorilles ou une nouvelle fois et sans préavis, la vue des premières croix me submerge. La gorge serré je redécouvre ces noms avec un changement de taille. Au milieu s’est ajoutée la tombe de Titus. Dos argenté célèbre, à l’histoire peu commune et que le temps a finis par emporter une nuit de l’année 2009. Je me concentre sur les prises de vues pour ne pas trop réfléchir tandis qu’au loin le tonnerre gronde.

89 :


90 :


Compte tenu de la proximité des croix nous doutons un peu que toute les dépouilles  soit effectivement ici, y compris celle de Diane Fossey d’ailleurs. Mais à vrai dire c’est presque secondaire. Seuls les gorilles qui ont une histoire particulière sont en principe mis en terre ici et c’est finalement surtout un lieu de mémoire. Le symbole d’une partie de l’histoire des gorilles de montagne dont les derniers représentants d’alors s’éteignent doucement. La vie est ailleurs désormais, le travail continue mais Karisoke restera dans nos cœurs un lieu historique. 

Je suis devant la tombe de Diane Fossey à contempler la forêt en arrière plan quand le soleil perce les nuages. Comme un cadeau tombé du ciel la lumière réchauffe l’atmosphère. 

91 :


Le bruit du tonnerre s’est rapproché, nous savons nos instant ici comptés mais ce moment presque hors du temps restera longtemps dans nos mémoires.

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Alors que nous quittons le cimetière je ne peux m’empêcher de me retourner pour un dernier coup d’œil et les émotions refoulées jusqu’ici me submergent finalement.  La pluie qui fait son apparition nous oblige à rapidement nous réfugier sous l’abri qui a été reconstruis. Bientôt c’est le déluge nous avons bien du mal à convaincre certains pisteurs et militaires à venir s’abriter et de partager avec nous nos, beaucoup trop copieuse, lunch-box fournis par l’hôtel ce matin.

94 :


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« Répondre #55 le: 29 Mai 2012 à 13:11:42 »

Au bout de 45 minutes le ciel se calme enfin nous reprenons le chemin sous une pluie fine qui s’arrêtera assez vite. Forcément le chemin est encore moins praticable qu’a l’aller mais ça se passe plutôt bien et en bas je constate avec joie que une fois encore le GPS de mon téléphone à été fidèle au poste. J’ai enfin la trace complète ainsi que la position de Karisoke et je constate que le site était bien plus loin entre les volcans Bisoké et Karisimbi que je ne le pensais.

Depuis notre arrivé nous commençons à saisir un peu mieux la météorologie locale et le sens de  circulation des nuages sur le massif. Il  est majoritairement d’est en ouest et le ciel à l’est est radieux nous appelons donc le Dr Jan du Mountain Gorilla Veterinary Project  pour confirmer notre rendez vous de l’après midi. C’est plein d’espoir donc que nous rentrons à l’hôtel ou est fixé notre point de rencontre.

Bien trop souvent des bébés gorilles sont trouvés par les autorités aux mains de trafiquants divers et une petite femelle prénommée « Hirwe » a été saisie il y a à peine 2 mois. Le centre ou elle se trouve en attendant sont transfert prochain vers la RDC est juste en face de l’hôtel et comme je souhaitais avoir de la matière pour mettre en avant le travail des gorilla doctors c’est l’occasion idéale. Mais la quarantaine est très stricte et il est hors de question d’entrer dans le centre, il s’agit seulement de faire quelques image de la petites depuis l’extérieur du centre perché sur le toit d’un véhicule pendant une visite de routine d’un des vétérinaires. Notre humeur s’assombris à mesure que le temps passe et que l’horizon s’obscurcit. A l’heure dite nous retrouvons finalement le Dr Jean Felix et nous filons garer un véhicule sous les hauts murs d’enceinte. Nous n’auront que 3 ou 4 minutes avant la pluie avec une lumière calamiteuse mais il faudra faire avec.

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La discussion qui suivra avec Jean-Félix  et une stagiaire vétérinaire qui l’accompagne, sera extrêmement intéressante et intimidante en ce qui me concerne.  Interventions sur le terrain, méthode des recensements, problématique sanitaire, croissance de la population, Hirwe et son histoire, Jean Félix sera intarissable.

Les réintroductions de gorilles de montagne orphelins n’ont dans l’ensemble pas été couronnées de succès aussi la méthode a évoluée et deux centres dédiés ont été créés en RDC. Chaque centre est dédié à une sous espèce et implanté dans un environnement qui correspond à leur environnement naturel et permet d’élever les orphelins ensembles. En captivités ont a compris il y a des années que pour espérer réintroduire des individus, les liens avec l’espèce ne devait pas être coupés. Pour des individus sauvages le problème est plus complexe encore puisqu’ils doivent apprendre à vivre dans une environnement complexe.
En Avril dernier les analyse génétiques ont finalement rendues leurs verdict, Hirwe est finalement une femelle gorille des plaines de l’est (Gorilla beringei graueri) elle devrait donc être finalement transféré au centre de G.R.A.C.E, mais la situation actuelle en RDC bloque tout transfert pour le moment.
 J’espère que l’avenir de cette attendrissante boule de poil sera plus heureux mais la route sera longue.

En fin de journée nous retrouvons prés du feu au foyer un très gentil couple de hollandais qui nous raconte une visite gorille agitée avec une belle interaction entre deux groupes. Mais pourquoi diable avec nous ils ne font que dormir et manger ? Sourire
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« Répondre #56 le: 29 Mai 2012 à 14:24:11 »

qu'elle est craquante cette petite  Aime j'espère également qu'elle aura un avenir... croisons les doigts pour elle

très émouvant ce lieu de pélerinage avec la tombe de Digit que je ne savais pas si proche de celle de Diane... mais le chemin pour y arriver semble à lui tout seul une vraie expédition  Choqué
merci du partage en tous cas  Yes
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« Répondre #57 le: 29 Mai 2012 à 14:31:35 »

Eh ben c'est humide comme forêt, on se croirait au Costa Rica  Clin d'oeil

On souhaite bien sûr tout le meilleur pour la jeune Hirwe et son avenir avec espérons une possible réintroduction  Yes
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« Répondre #58 le: 29 Mai 2012 à 22:04:43 »

Un sacré périple à nouveau, mais le but a été atteint cette fois. Que d'émotions ! Merci pour le partage.
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« Répondre #59 le: 30 Mai 2012 à 08:53:14 »

floflo> Le site de Karisoke est vraiment particulier. On comprend aisément que Dian Fossey l'ait choisit. Mais c'est vrai que le chemin, surtout par temps humide est un peu galère, elle en parlait d'ailleurs dans son livre.

samapi> pour le Costa Rica je te crois sur parole Sourire Je n'y suis jamais allé. Et encore nous n'étions pas pendant la saison des pluie, je n'ose imaginer l'état des chemins à ce moment là Sourire
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