Merci à langanes (je retiens le vautour oricou), Tristan, panterra, Mintou, Floflo, SHABA (oricou confirmé!)
Jour 6, de Nossob à Mata MataCe matin, nous filons au Sud en direction de Marie se Draai car des lions y ont été vus le matin à plusieurs reprises. Bien avant le point d'eau, un couple est couché assez loin de la piste.
Au bout d'un moment, ils se dirigent vers nous, la lionne passe devant et elle est très belle (52):

Lui aussi (53):

Jusqu'à maintenant, je n'avais pas trop fait attention aux autres voitures ni à leurs occupants, mais je réalise soudain que, si la plupart des visiteurs du parc font des photos, la majorité sont équipés de tous petits appareils, si bien qu'il leur faut s'approcher au maximum pour arriver à faire leur photo souvenir. A un moment, il y a tellement de véhicules que la lionne semble hésiter. Visiblement, elle voulait marcher sur la route, mais elle change d'idée et monte sur la colline, bientôt suivie par son compagnon. Nous les retrouverons de l'autre côté car la piste fait une grande boucle et cette fois-ci nous sommes les seuls.
Visiblement la lionne préfère la piste, et nous allons en comprendre la raison: Elle traîne la patte arrière droite qu'elle a du mal à poser au sol. Nous apprendrons qu'il y a eu une bagarre hier entre deux groupes de lions (54):

Monsieur suit toujours madame, il très beau et passe aussi tout près (55):

Visiblement, il n'est pas pressé de s'approcher du point d'eau, et se montre sous les meilleurs angles (56):

Pour finir par se poster à distance (57):

Nous voyons aussi quelques herbivores, peut-être des élands, mais jeunes car ils n'ont pas de corne ou presque (58):

Nous continuons la route en direction de Mata Mata qui est notre étape du soir.
La grande transversale est très longue et c'est avec soulagement que nous retrouvons la belle vallée de l'Auob.
Nouvel essai avec le gonolek rouge et noir (59):

Après l'embranchement d'Urikaruus, notre attention est attirée par un couple de hyènes tachetées très proches de la piste.
La mère a fort à faire à s'occuper du petit (60):

Voici l'heureux papa, couvert d'insectes qui n'ont pas l'air de le gêner beaucoup (61):

(62)

A la hauteur de Dertiende Boorgat sur la piste du haut, un guépard se tient à l'ombre; visiblement on dérange car il traverse la piste tout de suite en fixant un point en contrebas.
Il est équipé d'un collier émetteur permettant de suivre ces animaux qui sont, rappelons le, en danger d'extinction. Peut-être Mummy, mais aucun jeune n'est visible.
Apparemment, il est en chasse, car des springboks qui ne se doutent de rien s'approchent du point d'eau.
Guépard en chasse, sur la gauche (63):

Pour une fois qu'il se passe quelque chose, je suis très excité, et je me dis que nous ne pourrons rien voir ici, puisque déjà nous ne voyons plus que l'arrière train du guépard. Comme il y a une route qui passe en bas près du point d'eau, nous allons donc voir quels sont les acteurs en présence sur place. Il y a quelques spingboks et un oryx accompagnant son jeune.
Après une planque interminable, nous devons nous rendre à l'évidence: le guépard s'est installé à l'ombre et ne bouge plus.

Nous reprenons notre avancée vers le Nord et au passage une tache rouge sous un arbre attire notre attention. Ce sont les restes d'un gnou, et un groupe de lionnes dort à proximité.
Les girafes nous accueillent au point d'eau de Craig Lockhart; elle sont très belles et nous les regardons boire quand, tout à coup, elles partent en courant pour se retourner après une centaine de mètres, pourquoi?
Deux lionceaux déboulent de la colline, suivis d'un jeune lion puis de la mère (64):

Après s'être désaltérés, les jeux commencent. Nous constatons que le frère ado est un meilleur compagnon de jeux pour les lionceaux que la mère, qui semble parfois fatiguée (65):

Ces jeux souvent amusants trahissent parfois un apprentissage des réalités de leur vie future (66):

Pendant tout ce temps, les girafes font comme nous: elles regardent la scène de loin.
Fin du jour 6