Merci.
Super Pierre, on retrouve bien là la Morémi qui nous a fait tant galèrer l'année passée (mais qui nous a aussi offert quelques instants magiques...). Je ferais bien une balade avec les Khoi (il me semble avoir lu que le terme "Bushmen" pouvait être interprété comme limite méprisant), je suis fasciné par leur capacité à survivre dans ce monde si dur! Pour le ratel, je crains que vous n'ayez eu chaud... la chance des débutants?
Bon, je crois que je ne lirai la suite qu'a nôtre retour, dans un bon mois
...
Bon voyage ! Peut-être qu'on retournera dans le région l'an prochain aussi…
Je crois que le terme "Khoi" désigne un des groupes et pas la totalité des Bushmen ou Bochimans ou Sans ou… Le problème est qu'ils ne se nomment pas eux-même en tant que population globale. Tous les termes leur ont été attribués de l'esxtérieur, et tous semblent effectivement pkus ou moins péjoratifs… Après en avoir discuté avec eux à Ghanzi, ils préfèrent "Bushmen" à "San", à part ça…
comme les autres je pense qu'il était rassurant de ne pas être seul.
Tout à fait !
Je rajoute quelques jours…
Lundi 26 juilletC’est le jour de la séparation… Nos amis filent aujourd’hui le plus loin possible en direction de Windhoek et Sesriem, nous partons vers le Nord-Ouest et le Kaokoland.
Nous ne devons retrouver nos nouveaux amis avec qui nous devons visiter le Kaokoland qu’en fin de semaine, l'étape sera donc courte jusqu’à Zelda Guest Farm, quelques kilomètres seulement après la frontière.
Emplacements nickels avec pelouse, tout est tiré au cordeau, pas désagréable, mais peut-être un peu trop léché à notre goût. Ce qui est amusant (surtout pour les enfants), c’est que les campsites sont au milieu d’une sorte de zoo.
Il y a une petite piscine au cadre agréable mais bien, bien fraîche. Les enfants se baignent quand même rapidement.
Souci avec l’eau chaude qui ne sera rétablie (en très faible quantité) que dans l’après-midi. Le chauffe-eau électrique débloque… Même pas de panneaux solaires alors qu’on doit être dans un des coins les plus ensoleillés du monde.
Le soir, nourrissage des guépards et d’un léopard en captivité. Tout ça ne vaut pas les rencontres dans la nature…
Dîner à la ferme, très correct.
Mardi 27 juilletCourses et plein de carburant à Gobabis
Étape de liaison par la gravel road C30 vers le Waterberg. RAS, pas grand intérêt mais il faut bien passer quelque part…
Arrivés au Waterberg, je me trompe de camp. En vieil habitué d’il y a deux ans, je vais les yeux fermés au Waterberg Plateau Park. Mais notre réservation est pour un campsite du Waterberg Wilderness. Tant mieux, ça change ! Le temps d’une petite baignade dans la piscine froide pour les enfants et on part pour une petite balade d’une heure à la tombée de la nuit. Très sympa même si nous n’avons croisé aucun animal.
Joli camp, toilettes nickel, bois gratuit… Une bonne adresse !
Mercredi 28 juilletAprès une pause dans une boutique de souvenirs et à la boulangerie d’Outjo, nous voilà à Otjitotongwe, la ferme des guépards.
L’arrivée est déconcertante : les bâtiments d’habitation sont entourés d’un très haut grillage et tout est cadenassé. Une pancarte invite à sonner, mais pas à entrer. On est accueillis assez froidement à travers le grillage par un jeune homme qui nous donne les explications vers le campsite et nous donne rendez-vous à 15 h. Tout est propre et il y a de l’eau chaude, c’est déjà ça ! La jolie piscine avec pelouse et buttertree (nom français
) inviterait à la baignade si elle n’était pas si froide une fois de plus… Bizarre que personne n’ait encore entrepris de chauffer les piscines avec des panneaux solaires en Namibie. Le soleil ne manque pourtant pas !
Comme prévu , on vient nous chercher vers 15h, on nous fait monter debout sur le plateau d’un « bakkie » ou dans sa remorque, et c’est parti vers la maison des propriétaires. Ils nous invitent à entrer, et voilà l’explication des clôtures : ils vivent avec trois guépards apprivoisés. Malheureusement, il y a vraiment trop de monde et la rencontre avec ces gros chats n’est pas très « intime », un groupe d’italiens se les appropriant quasiment.
Le propriétaire nous a prévenu : ils adorent les chaussures… C’est vrai ! Un guépard s’accroche à ma sandale et ne veux pas la lâcher, il me bave sur le pied et il secoue. Pas très agréable.
Un autre pique une tong d’Élisa et ne veut plus la rendre, il faut que le propriétaire échange la tong contre son chapeau pour la récupérer agrémentée de jolis trous en souvenir. Un croc de la bête a fait une estafilade au pied de ma fille au passage, elle pleure… Chaussures fermées conseillées !
On repart ensuite sur le pick-up pour le nourrissage d’autres guépards en semi-liberté dans un gigantesque enclos, puis finalement une « guéparde » avec ses petits, comme ils sont mignons !
Impression finale mitigée… Voir ces animaux de près, les toucher, c’est vraiment une expérience étonnante, mais les propriétaires sont vraiment pour le moins « bourrus » et ne donnent strictement aucune explication sur les animaux, ni sur leur démarche. Un bon business qui tourne ou une volonté de protection ? Va savoir ?
Jeudi 29 juilletLe jour se lève sur les tartines…
Aujourd’hui, on doit faire les courses pour 5/6 jours en autonomie totale dans le Kaokoland. L’avantage à Kamanjab, c’est qu’on hésite pas trop longtemps pour choisir vu la taille du supermarché… Une inquiétude : au rayon boucherie, il n’y a que des quartiers bizarres de chèvre ou bestiole dans le genre. Y a-t-il une boucherie quelque part ? Oui ! C’est au bout de la ruelle. Dans la boucherie, une petite vitrine réfrigérée avec quelques morceaux de poulet. C’est tout ? Non ! On doit demander ce qu’on souhaite et on nous amène de gros cartons de viande congelée dans lesquels on doit faire notre choix. T-bones, côtes de porc, poulet, filets de koudou et d’oryx. C’est bon, on a tout ce qu’il faut.
En rangeant dans la voiture, une illumination… Où est la table
Mince, on l’a oubliée à la ferme des guépards. On retourne la chercher. Heureusement, ce n’est qu’à une vingtaine de kilomètres.
Après Kamanjab, on quitte le goudron et les paysages deviennent plus spectaculaires, on entre dans le Damaraland ! Une carriole tirée par deux ânes arrive en face de nous et traverse la route sous notre nez pour faire une embardée dans le bas-côté d’en face. Qui a bu ? Les ânes ou leurs cochers ? Ou alors ils dorment. On s’amuse un bon moment à remonter leurs traces qui pendant plusieurs kilomètres passent de gauche à droite et de droite à gauche avec de fréquentes incursions dans les bas-côtés.
En haut de Grootberg Pass, la piste vers Grootberg Lodge part à gauche. Un petit mot à l’employé et je me lance ! Il me retient : il faut d’abord demander par radio s’il n’y a personne en face. En effet, la piste est un raidillon étroit qui se grimpe en première courte, et impossible de se croiser ! Les visiteurs non munis de 4x4 laissent leur voiture en bas et on vient les chercher.
Grootberg… Comment décrire la situation extraordinaire du lodge et des ses chalets en bord de falaise au fond de la vallée de la Klip River ? C’est BEAU !!!
En plus, c’est un projet pilote de tourisme intégré apartenant au « conservancy » local profitant directement à la communauté tout en sensibilisant les gens à la nécessité d’être plus tolérants vis-à-vis de la faune sauvage, en particulier des lions, des éléphants et des guépards… Heureusement qu’on a l’impression d’accomplir une bonne action car si le lodge n’est que cher, les activités, elles, sont carrément hors de prix… et nous avons réservé une sortie à cheval ce soir et une traque aux éléphants du désert demain !
Donc nous voilà partis à cheval sur le plateau de caillasse et d’herbes jaunes. C’est sympa, on voit des koudous, des springboks de tout près et sans bruit de moteur pour une fois !
Mais une fois passée une courte période test au pas, le guide met tout le monde au trot. Aïe, aïe, aïe, décidément, le cheval ce n’est vraiment pas mon truc !
Vendredi 30 juillet
Ce matin on part donc dans un Land Rover du lodge chercher les éléphants du désert. D’abord, descendre le raidillon.
On ne se rend pas compte, mais c’est très en pente ! Première courte de rigueur.
Ensuite, on emprunte un bout de route, avant de se diriger par une piste secondaire vers un village où ils ont été vus hier.
Après avoir pris des renseignements auprès des villageois, découvert des crottes de plus en plus fraîches et tournicoté sur la piste et hors piste, on descend de voiture, on marche un peu, et les voilà ! Sympa à voir, mais on est loin et les guides ne proposent pas de s’approcher.
Notre groupe n’est pas vraiment au top pour le bush walk ! Un vieil homme doit s’appuyer sur un guide, une fillette est en robe et sandales, etc… Dommage, j’espérais quelque chose d’un peu plus « rough ». La sortie se termine par un pique-nique rapide sous un « sheperd’s tree ».
En début d’après-midi, on part pour Palmwag, à 30 km seulement où on a rendez-vous avec nos nouveaux compagnons pour le Kaokoland.
Comme on est deux familles, on nous place sur un très grand emplacement avec électricité, eau chaude, toilettes privées, etc. Très, très bien ! Le jour et la nuit avec celui riquiqui et trop près de l’entrée que nous avions il y a deux ans.
Les enfants passent l’après-midi à la piscine, un peu moins froide que d’habitude (la baisse d’altitude ?).
Nos amis arrivent enfin de Uis, retardés par une crevaison, pneu en lambeaux. Ils trouvent un pneu de rechange, mais espérons ne pas avoir à l’utiliser. Il n’est pas au bonnes dimensions et doit faire près de 10 cm de plus en diamètre que les autres !
Dîner au restaurant du camp en sirotant une bouteille de vin rouge… Plutôt bon, mais il ne faut pas être pressé. Une heure pour que les plats arrivent !