Ladakh-Zanskar 2009

[zabinouk]

30 et 31.07.09 : Ating-Ating Padum

Pas de dzo pour me faire peur ce matin , par contre nuit moyenne pour moi, j'ai du courir au toilette à 3h00 du matin rhume de fesse, comme le dit si joliement Simba, et à chaque fois ma hantise , passer à travers le plancher

A part celà le ciel était magnifique, des billions d'étoiles au dessus de ma tête MRD... faut que j'y retourne
Faut dire que question alimentation, c'est toujours aussi bon, mais j'en peu plus du curry à tous les repas,faudrait que je mange plus de riz, mais ça me sors par les oreilles.
Je commence à saliver à l'idée d'un bon steak, et d'un morceau de clacos bien puant

137. La lumière est splendide ce matin


C'est là bas dans la vallée qui part sous le pic enneigé, que se trouve le monastère de Dzongkhul.

Une nouveauté au programme du jour, Isabelle, HP et Clarisse nous quitte ce matin, ils vont rejoindre Padum, puis partiront sur le village de Pipcha, pour monter à la doxa(l'alpage), moi j'irais à Pipcha aussi dans quelques jours.

A la place de nos partant nous attendons un des radiologues avec son échographe portable. et non, une fois de plus ce n'est pas comme cela que cela se passe. This is....

Non, finalement ce sont Maryvonne et Murielle qui nous rejoingnent, c'est la dentiste et son assistante .

Comme tous les matins, nous avons notre lot de visiteurs et il m'est arrivée encore un truc
Ce matin je profites du beau et de l'absence momentané de vent pour me lancer dans une grande toilette, contrairement à Zangla, ou on pouvait tous s'isoler loin du camp et se mettre à poil pour se laver, ici à Ating, on a pas trop le choix, pour moi cela a été un petit coup sur le museau et une lingette pour le reste.
Là je prend le taureau par les cornes, le savon, le shampoing, le linge propre, le sale, parce qu'en plus je vais faire un brin de lessive et je me rend à l'arrivée d'eau située devant la petite école d'Ating.
Motup m'a précédé, et il est en train de finir sa toilette, pour les curieuse, non il n'est pas à poil.

Une fois que je me retrouve seule, quasi au centre du village quand même, j'entreprends avec forces contortions de me laver, les cheveux, les dents, et le corps, plus ou moins bien parce que je reste quand m^me habillé, mais ça fait un bien fou.

Soudain je vois arriver un brave paysanne avec sa hotte déjà pleine d'herbe sur le dos, et qui vient me regarder de plus près, pas grave j'ai finit, mais c'est que mes proportions plus que généreuses vont encore attirer quelques tatements, histoire de voir si c'est bien réel
J'ai un succès fou dans ce pays, et quand je regagne le camps, on remet cela avec tout un groupe de femmes que ma peau est bien blanche, par rapport à la leur, oui, oui, mes fesses, sont bien à moi quand à la poitrine, est ce que ça me gène pour respirer Quels fous rires.

138. Visiteurs matinaux


139. L'ainé de Konchok et la petite dernière


140. Maryvone en pleine action


Pour une fois les extractions dentaires se feront sous anesthésie, une chance quand il faut arracher 5 ou 6 dents d'un coup.
A Padum, les deux dentistes ont pu travailler un peu plus dans la "dentelle", en faisant quelques soins et traitements sur la semaine, et ne pas faire que des arrachages, puisqu'ils ont pu profiter d'une génératrice pour alimenter leur machine.

141. Brigitte, elle, essaye toujours d'en apprendre d'avantage auprès de l'amchi, avec l'aide de notre infirrmière pour la traduction.


Le monsieur, lui, est en train de ranger dans le replis de son bonet, le petit sachet contenant ses médicaments, donné par l'amchi.

142.


143.

[zabinouk]

Maryvonne et Murielle attendent leur véhicule pour rentrer ce soir sur Padum, elles ne veulent pas venir souper avec nous.

Vers 19h nous les laissons donc, et accompagné de Motup, nous nous rendons chez Mr Rigzin Pimchok et Mme Sonam Choskit, les parents de Konchok.

L'acceuil est très chaleureux, nous sommes installés dans la salle réservé aux invités.
Le souper a été préparé avec l'aide d'Ishé.

Nous commençons, par le thé au lait et le tchang accompagné de la tsampa( farine d'orge)

144.Thé au lait... non raté tchang



145. Tsampa


Il parait qu'il faut la mélanger au tchang, j'ai testé, c'est dég..... , amis heureusement on offusque personne, si on n'aime pas et si ont ne finit pas son bol

146. Les enfants de la maison,


147. Non, ce n'est pas du tchang


La soirée se déroule, riche d'échanges un peu timides, l'important se dit dans les regards et les sourires.

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Au moment du dessert, un fromage blanc servit tiède, un vrai délice, Mr Rigzin m'offre un cadeau.
Oh la, la,

Enveloppé dans une écharpe d'offrande, protégé par un sac plastique je me vois offrir, une de ces capes que toutes les femmes de là bas portent sur leurs vêtements.Noir avec des motifs de fleurs stylisés dans les tons rouges orangés.Tissage maison, teintures naturelles

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Vous imaginez sans mal mon émotion. Quel honneur.

La soirée s'achevera donc ainsi...
 

[zabinouk]

Ce matin, il fait encore grand beau, on plit nos sacs de couchages après les avoir bien aérés, on part ce matin, quand on ne sait pas, mais le camp est terminé.

Heu, non pas tout à fait , on à déjà des patients, qui font la queue  devant le dispensaire
-Non mais attend Motup, on part c'est finit, on plit.
-Allez, juste deux trois, ils viennent de loin, ils ne savaient pas que c'était fini.

-Bon les docs, c'est comme vous voulez, je suis aux ordres, je suis disponible...

JP fint de ranger son sac, c'est qu'il part en trek demain, lui, Brigitte aussi d'ailleurs, mais elle est prêtes, alors on commence ensemble.
-Qu'est ce qu'il te reste comme médic ?
- Heu, voyons voir, 1 collyre, plus de vitamines, des anti douleurs adultes, oui pas mal, pour l'estomac des anti acides, des anti inflamatoires, pour aller avec les anti-acides du sirop, des tonnes d'antibiotiques

- Bon  on va se débrouiller.

Encore une heure et demi de consultation, et voilà nos "déménageurs" qui arrivent.
Pendant que j'attends les dernières ordonances, je range, les médicaments dont j'espère ne pas avoir besoin ce matin, dans les caisses, mais évidement, comme de juste, c'est celui que j'ai rangé il y a 15mn au fond de quelle malle déjà qu'il me faut impérativement

Une fois tout bouclé, je décroche notre drapeau du médical camp 2009 et l'enfourne dans mon sac, souvenir.

Je ne sais pas comment je me sens, épuisée, euphorique, triste, je sens que cette semaine va être lourde à digérer émotionnellement parlant.
C'est ma première expérience de ce type, et à l'heure où j'écris ces lignes je crois que ce qui m'est encore le plus dur à accepter c'est les remerciements scincères et chaleureux de tous ces gens.

Ouai, je sais,  ca doit vous paraître bizarre

150.

[zabinouk]

Le retour sur Padum, de jour se ferra à une allure plus normale qu'à l'aller
Arrivée en début d'après midi au camp de Padum, nous sommes juste à l'heure pour nous joindre à la grande tablée qui va commencer le repas.

Pour moi après midi tranquille à déambuler dans la rue principale de ce gros village, qui est la capitale du Zanskar.
Je trouve mème un cyber café ou je donne des nouvelles à ma famille, un petit tour sur COW aussi, mais les images sont vraiment trop longues à charger.

Ce soir soupé de gala au camp.
Certains partent en trek demain, d'autres rentre sur l'Europe, dès dimanche ils leur faut refaire les 48h de route jusqu'à Leh...

Moi? J'ai décidé de prendre mon temps et de visiter, mais seulement si j'en ai envie, les environs.
C'est les vacances après tout.

Tiens d'ailleurs, demain je me joint à un petit groupe, je vais aller visiter le village de Zangla enfin plus exactement le chateau, put... je crois que je vais en ch... dans la montée, mais tant pis, je suis partante.

Pour le moment profitons de la nuit qui descend, et des festivités qui se préparent

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[zabinouk]

1.2.3.4-08-09 : Padum et environ

La pire de mes nuits, j'ai eu froid, hier soir il faisait tellement froid dehors pendant le souper qui nous réunissait tous, que je suis même allée, chercher ma couverture, mais c'était déjà trop tard, le froid était déjà bien installé dans mes jambes et quand je me suis couchée dans mon super sac de couchage, j'ai eu l'impression de relacher le froid pendant des heures, vraiment très désagréable.

Bruyant, et oui ici on a rejoint la civilisation, le silence que j'avais appris à apprécier et ici perturbé par la circulation des quelques camions qui passent dans la rue voisine et par bien sur l'appel à la prière venant de l'unique mosquée.

Sans oubliez Willy
Qui est Willy? C'est un sympatique batard, avec beaucoup de golden rétriver, c'est le compagnon de voyage de Céline et Mathias, deux jeunes qui voyagent à pied depuis la Suisse. Willy a décidé de les adopter quand ils ont traversé la macédoine.
Willy c'est une bonne pâte, qui fait bien évidement craquer tout le monde, sauf la nuit là il se transforme en un gardien impitoyable et si un chien du village pénètre sur son territoire, il se déchaine en aboiements féroces.
Céline et Mathias sont bien gardés   et heureusement parce que la traversée de l'Hymalaya entre autres n'est pas une simple promenade de santé.

Pierre, c'est le seul véto qui s'est joint à nous opère dans son coin , il a entreprit de raper les dents de la jument de nos deux marcheurs. Ils l'ont acheté pour remplacer les anes qui n'ont pu passer la frontière indienne. La pauvre n'a jamais connu un tel traitement

Soudain je me fige... que vois je? Vite mon appareil photo... YESSSSS

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L'environement n'est pas des plus esthétique, mais tant pis.
J'en compte même 4, mais un maudit chat les fait fuir

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Puis je rejoint un petit groupe qui allons visiter le chateau de Zangla puis le monastère de Karcha, l'occasion d'autres rencontres, et d'avoir d'autres merveilleux point de vue.

157. Route de Zangla


158.


Tout mes compagnons sont du camp de Padum, donc quand ils voient l'environement dans lequel on a oeuvré pendant quelques jours, ils sont quasi vert de jalousie

Nous largons une partie du groupe en cours de route, et c'est à trois que nous poursuivons en voiture, la grimpée jusqu'au chateau.
159.


En premier lieu, nous cherchons une place à l'ombre pour pique-niquer, nous trouverons un petit coin sous un surplomb rocheux.
Puis c'est la dur montée, jusqu'aux ruines, mais la vue en valais la peine. La destruction totale du village et partielle du chateau pourrait être du à un tremblement de terre.
160.Depuis une pièce tout en haut du chateau


161.


Tout en haut il y a aussi un temple, juste une salle qui a déjà été rénovée, et que l'on nous ouvre.
162. des lampes à huile y brulent en permanence


Dans la semi obscurité apparaissent quelques tangkhas centenaires, des bouddhas dorés plus ou moins couverts d'écharpes poussièreuses.

Intemporalité, sérénité ce dégage de ce lieu.

Après être redescendues jusqu'à Zangla, nous retouvons, d'abord notre chauffeur, puis nos autres compagnons qui ont fait trempette dans un ruisseau et nous reprenons la route de Padum pour passer le pont sur la Tsarap avant de partir sur l'autre rive du fleuve Zanskar et d'entreprendre laborieusement la montée jusqu'au village et monastère de Karsha.
La voiture monte assez haut, mais nous devons continuer à pied par différents escaliers pour rejoindre le haut du monastère.

Je peine, je peine, mes compagnosn ne m'ont pas attendu, je ne sais si je vais arriver jusqu'au toit.
Alors que je fais une énième pause, une européenne, me salut d'un juley, par chance une française, on bavarde quelques instants, elle est retraitée et vit une partie de l'année ici.
Elle m'encourage et décide de m'accompagner jusqu'en haut, je ne suis pas loin du but.

Ca vallait la peine

162.
 

 A la redescente, je croise un moinillon qui fait des bétises la sainteté ne l'a visiblement pas encore atteint
163.

[dric]

on se repete dans ce carnet de voyage, mais les images sont belles, et l'aventure extraordinaire. Je pense que cela doit être difficile de se remettre d'un voyage comme celui-ci !?
merci a toi pour ce partage et surtout, la suite, la suite la suite !!!

[Gaston]

Qu'il y ait des redites dans un carnet , cela me gêne très très peu . L'important est de partager avec tous les images prises et surtout les émotions ressenties . Un carnet sans émotions serait un récit vide et plat comparable à ces reportages
téléphotos des revues pour midinettes .
Merci ZABI .

[zabinouk]

Je pense que cela doit être difficile de se remettre d'un voyage comme celui-ci !?

Oui, c'est long à digérer avec beaucoup d'interrogations à la clé.
Pas grave, ça fait du bien de se remettre en question, même si c'est un peu douloureux émotionnellement.

Et merci Gaston pour ton apréciation

[zabinouk]

Donc le 1ier Aout, sans feux d'artifices cette année est passé.
Le 2 aout c'est.... FARNIENTE.

Enfin presque

Presque, parce que le gros de l'équipe qui ne restait que 3 semaines au total est partit à 5h ce matin, donc branlebas le combat dès 4h.
Pour la grasse matinée, je repasserais.

JP, Anne et Marlène sont partis hier pour 8 jours de trek, je les retrouverais à Leh.
Denis, le médecin de Padum et ses filles sont partis en compagnie de Brigitte et M.Hélène la femme de Denis, ils seront en semble pendant 2jours puis pendant que Denis fera demi tour Brigitte et M.Hélène continueront sur Darsha puis Manali...

Moi je retrouverais Denis à sa fin de  son trek mercredi et nous passerons tous une nuit au village de Pipcha.
Ma compagne des premiers jours, part seule en compagnie d'un horseman et de deux chevaux pour faire le trek Zangla- Lamayuru en 8j.

Dans la matinée je quitte donc le camp de Padum , pour gagner la chambre que j'ai réservé pour 5 jours à l'Ibex, j'ai négocié le prix pour une chambre à 600 rps au lieu de 800 tout simplement parce que les toilettes sont à la "turque", cela me va très bien, comme cela je pourrais prendre ma douche au dessus des toilettes ce qui évitera d'inonder toute la piéce

Puis je m'installe dans la cour intérieur de l'hôtel, avec un bouquin, l'appareil photo à porté de main, parce que j'ai repéré un petit piaf coloré.

En faite mon premier cliché sera de nouveau pour une huppe qui vient picorer dans le jardin
164.


165. Un petit curieux qui entre jusque dans les chambres,
Rouge queue noir-black redstart



Voila globalement c'est tout pour ce 2 aout.

[zabinouk]

Lundi 3 août : élévation physique oui, spirituelle faut pas trop y compter

J'ai rendez vous à 9h pour qu'un taxi m'emmène à Stongday, au monastère, pas de risque que j'entre dans les ordres

Je commence par aller prendre un copieux petit déj. porridge au miel, je suis calée jusqu'au soir avec ça

9h, mon chauffeur m'attend, cool, je vais éviter la longue montée, il va passer par la piste qui contourne le pic sur lequel se perche le monastère, et m'approcher au plus près, puis il profitera de ma présence pour suivre la visite avec moi.
166.Vue sur les culture de Stongday et le fleuve Zanskar


Il se charge de nous trouvez un moine qui nous ouvrira les portes des différents temples.

Il y a quand même des escaliers à gravir, j'ai l'impression d'être dans la peau d'un enfant de 3ans qui tente seul de gravir un escalier pour la première fois. Et puis finalement je fais comme le moine et mon chauffeur, je m'aide de mes mains

Après avoir ôtez mes souliers, je pénètre dans un premier temple, j'adore cette atmosphère de sérénité, cette lumière chiche qui baigne la salle, où il faut progresser lentement pour découvrir des chefs d'oeuvres d'art religieux. Bouddhas dorés, vielles tangkhas poussièreuses, lampes à huiles, instruments de musiques... tout une harmonie de vieil or, de rouge profond, de brun patiné et puis soudain une peinture murale ou des tentures représentant des bouddhas ou des divinités aux couleurs vives, on  pourrait même dire kitch

166.


J'allais oublié, noyé sous les écharpes un portrait  du Dalai Lama.

Une autre pièce dont j'aime me souvenir, je ne sais pas si c'est son nom, mais pour moi c'est la bibliothèque
Un toit bas, une seule fenêtre sur ma gauche, 4 colonnes peintes pour soutenir le plafond, reliées par des poutres de bois peintes et travaillées, aux quelles sont accrochés les masques qui servent dans les danses religieuses.
 Un mur couverts de fresques,en face, un mur couvert de casiers décorés et où sont rangés des dizaines de manuscrits, enveloppes dans une étoffe jaune et maintenu par deux planchettes.
L'un d'eux est ouvert, quelle magnifique écriture.
167.


Une troisième salle m'est ouverte, le moine en profite pour rallumer une lampe à huile.

168.


169.


Puis je suis invitée à prendre un thé, je me cogne deux trois fois la tête dans des passages trop bas.
 Mes hôtes.
170.


171.

[zabinouk]

Et pour en finir avec cette matinée, dans la redescente en voiture, j'ai eu un aperçu de leur système de captage de l'eau.

172. Il y a plusieurs de ces murs que l'on aperçois au fond dans le lit du torrent, ils servent à détourner une partit du flux vers, ce que l'on appel en Valais des bisses, il servent aussi à protéger la rive.


173. En bordure de la piste , on aperçois un petit bout d'un bisse


174. en direction de Padum, un horseman ramène ses chevaux en fin de trek, pour être prêt à repartir le plus vite possible.


Après midi... repos, lecture et sieste.

[zabinouk]

Le 4 aout : Padum

Rien de rien Farniente, repos, sieste, lecture, sieste, repos, manger, une petite marche vers le vieux Padum, sieste, resto, dodo

Et le soir... souper aux chandelles, lecture à la frontale pour cause d'absence de courant
166.

[SHABA]

Rien qu'en te lisant, on se sent apaisé... Après une journée bien remplie, c'est plus qu'apréciable.

J'adore ton carnet, Zab.

 

[nefertiti]

superbe récit

la 166 et la 169 sont très belles

[Floflo]

comme j'aurais aimé rencontrer ces moines et effleurer ces livres "sacrés"  quelle aventure humaine qui a du te marquer... le cadeau (bien mérité) que tu vas garder de nombreuses années et qui te rappellera ces regards, ces visages
les gamins avec leurs joues si rouges!!
encore bravo