Avant toute chose, il faut manger. depuis hier les filles parlent de ce pique-nique.
Nous sommes sous les arbres en bord de plage. Le but du jeu est de manger ses sandwiches sans se les faire piquer par les deux vervets qui nous tournent autour. Quand ils s'aperçoivent que je ne veux pas d'eux, ils se réfugient juste au-dessus de nous et restent vigilants au cas où...
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Vient ensuite la pause plage. Serviettes, maillots de bains, un bouquin... la plage, quoi.
Il y a quand même beaucoup de vagues et la baignade est périlleuse. J'accompagne les filles pour sauter dans les plus petites vagues.
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Comme Vinny l'a fait quelques jours avant, je m'amuse à photographier les mouettes. le jeu devient même un peu plus intéressant quand les rapaces s'en mêlent.
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Vers 15h30 l'ombre envahit la plage. Les baigneurs s'en vont et les pêcheurs s'en viennent. Nous reprenons la route et particulièrement le petit chemin de ce matin. Il y a plus de voitures et donc moins de charme.
Nous sommes bloqués derrière un minibus de notre GH qui a trouvé nos koudous du matin. Je m'impatiente un tantinet car j'espère pouvoir profiter du coucher de soleil sur la jetée un peu plus loin.
Il finit par me laisser passer. Nous faisons ensuite une rencontre improbable. Dans une étendue herbeuse, sans point d'eau, nous apercevons un troupeau de buffles et un hippo.
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Nous arrivons à temps sur la jetée. Nous sommes même en avance et le soleil est haut. Nous profitons du paysage d'eau, de plage et de marais. Un cobe se dissimule dans les herbes de longues minutes sans bouger.
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Au moment où le spectacle solaire commence des cris effrayants retentissent. Des animaux mais lesquels?
Une famille française arrive et, peu rassurée, fait demi-tour aussitôt.
Mes femmes regagnent la voiture et me somment de les rejoindre. Je reste seul, face au danger!
C'est que je le veux mon coucher de soleil.
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Après cette journée chargée nous retournons à la GH, enchantés. Il faut bien un petit bémol, alors le voilà.
Nous retrouvons le fils de Gisela qui conduisait le minibus qui nous bloquait.
"Je vous ai vu passer tout à l'heure. Vous nous avez doublés! Juste après que vous soyez passé, un léopard est sorti du bush!
"
"Hein?
Vous l'avez vu de près?"
"Comme je vous vois, il est resté au moins 5 minutes sur la route devant nous.
"
"Ca arrive souvent?
"
"Je vais dans le parc avec des touristes tous les jours. C'est mon premier de l'année!"
Comment dire?
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A suivre...
