Jour 2: Jeudi 30 juilletCette première nuit fût agitée et particulièrement froide.
Le jour n'est pas levé que je suis déjà dehors… On se gèle !
Je crains pour la suite du voyage mais l'avenir nous dira que c'était là notre nuit la plus froide.
Une autruche peu farouche vient me dire bonjour, vraiment tout près, c'est marrant.
Avec le froid on a un peu de mal a replier la tente, enfin surtout les grosses fermetures éclair qui ferment la house de toit mais nous voilà quand même bien vite sur les pistes du Marakale.
Faut dire que j'ai l'index droit qui brûle d'impatience.
On est tout seul, il n'y avait que 5 voitures au camping qui ne sont pas encore parties.
Ce parc vaut plus pour ses beaux paysages et sa situation montagneuse, que par sa population animale. Bien que le big 5 est soi-disant présent.
Mais je le savais, je ne me plains pas, surtout que nous faisons quand même quelques rencontres intéressantes jusqu'à ces 2 guépards que j'aperçois assis au loin… Trop loin.
4.
Calao à bec rouge5.
Touraco concolore6.
Guépards lointainsEt lorsqu'ils bougent ce n'est bien sûr pas dans le bon sens.
Nous verrons beaucoup de rhinos également, pas toujours dans de bonnes conditions, mais c'est sympa.
Nous filons vers les sommets du parc, sur une route de montagne si étroite que l'on se demande ce qu'on va faire si l'on croise quelqu'un ?
7.
Au sommet il y a soi-disant la plus grande colonie de vautours chassefientes d'Afrique.
Je les cherche toujours… J'espère qu'on est bien au bon endroit car bien sûr rien n'est indiqué.
De toutes façons on ne peut ni aller plus haut, ni plus loin.
Faute de vautours on se rabat sur ce qu'on peut
8.
Tarier bifasciéOn fait une petite balade sur les rochers en bordure du gouffre, point de vautours en vue, heureusement le paysage est grandiose.
9.
10.
Armelle, seule face à l'immensitéDes personnes rencontrées un peu plus tard nous confirmerons qu'ils n'en ont pas vu non plus.
Au début de la descente nous croisons 3 voitures, à cet endroit on ne passe pas à 2 mais il y a de la place pour se garer sur le côté… J'appréhende la descente.
Nous ne croiserons personne, ouf de soulagement.
Le temps du pique nique est l'occasion de photographier quelques calaos gourmands.
11.
Nous nous rendons à un hide pour observer quelques oiseaux… Quedal !!
D'ailleurs ce parc restera une assez grosse déception au niveau des piafs, j'avais lu qu'il y en avait beaucoup… Peut-être est ce du à l'hiver ?
Nous finissons l'après-midi sur les pistes, nous retrouvons le même groupe de girafes que la veille, ainsi que les rhinos mais eux sont enfoncés plus loin dans le bush.
12.
Le soleil descend très vite, il est temps de rentrer au camp.
Une première journée bien sympathique malgré l'absence des vautours, Armelle pleure un peu son confort perdu mais on s'habitue doucement aux "joies" du camping.
On s'organise : dîner, douche puis déchargement et visualisation des photos sur le netbook, ce sera le rituel de chaque soir… 9h00 au lit !