South Luangwa, Emerald Season, Zambie

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Voilà donc le carnet de voyage d'un tour dans le South Luangwa en Zambie durant la saison humide, appelée "Green Season" ou "Emerald Season" sur place.

20.03: Départ

Le jours du départ est enfin arrivé. Peu après midi, je prend le train pour me rendre à l'aéroport de Genève. Mon sac à dos photo est un peu lourd avec ses 10kg, mais il n'y a pas de limitation de poids chez British Airways pour le bagage à main, sauf qu'on doit être en mesure de le mettre soi-même dans le compartiment à bagages.

Le vol pour Londres est à l'heure et tout se passe sans problème. A Londres, comme j'arrive et je pars du Terminal 5, pas de problèmes, après le check de sécurité, je tombe sur les autres participants du voyages. En tout, on est 6, plus le guide. Les autres participants me donnent une très bonne impression: ce sont également tous des accros à l'Afrique! Ils ont tous déjà été de nombreuses fois en Afrique australe et le South Luangwa est connu de la majorité des participants.

Le soir, c'est l'embarquement pour le vol pour Lusaka. Le vol part également à l'heure! Le vol se passe sans le moindre problème.

21.03: Arrivée

On arrive à Lusaka avec 30 minutes d'avance, c'est la bonne nouvelle, la mauvaise nouvelle: il pleut.

Lorsque l'avion atterri, l'eau jaillit de partout. Les hublots sont éclaboussés d'eau, des gerbes d'eau s'engouffrent dans les moteurs. A la descente de l'avion, on se rend compte pourquoi: le tarmac est sous 2cm d'eau. La pluie est légère, mais le taux d'humidité me rappelle le Costa Rica. L'immigration prend son temps, on récupère nos bagages et on se rend au terminal domestic, après s'être acquitté de la taxe d'aéroport.

Au check-in pour le vol pour Mfuwe avec Pro Flight (Zambian Airlines n'existe plus), une première surprise sur ce voyage: la compagnie a oublié que pour un couple, il faut 2 places dans l'avion. Notre groupe étant constitué de 2 couples, l'avion prévu pour nous emmener à Mfuwe est trop petit. On nous rassure, Pro Flight va préparer un avion spécialement pour notre groupe, il partira en même temps que le vol prévu.

L'humidité devient intenable, les habits collent à la peau, et dehors, il pleut. Après un moment d'attente, c'est l'embarquement. Comme il pleut, l'embarquement se fait en bus. Au loin sur le tarmac, j'aperçois l'avion doré de Pro Flight, mais le bus, part dans l'autre direction. Il va dans la direction d'un petit avion style Cessna 10 places et s'arrête devant. On embarque. Le pilote nous informe que comme il s'agit d'un petit avion à hélice, il ne pourra pas voler au-dessus des nuages, et comme l'avion n'est pas très rapide, il faudra compter 1h40, plutôt que 1h.

On décolle de Lusaka. En effet, le pilote n'arrive pas à passer en-dessus des nuages. D'abord, il vole en plein dans les nuages. Je ne sais pas ce qu'il arrive à voir, nous, on ne voit strictement rien. On se dit que le pilote doit avoir des instruments pour le guider. Mais après un moment de vol, il redescent sous les nuages, sans doute pour voir quelque chose.

Lorsqu'on vole bas, on a l'habitude de sous-estimer l'altitude. Là, je dirais qu'on volait très bas, on volait si bas qu'on n'avait aucune peine à déterminer l'espèce des arbres qu'on survole...

Après 1h30 de vol, on aperçoit la piste de Mfuwe, il pleut toujours.

A la descente de l'avion, on nous donne des parapluies pour arriver plus ou moins sec dans le halle de l'aéroport. On attend nos bagages. Notre chauffeur et guide local prend nos bagages, nous distribue des pèlerines, et on est en route pour le lodge, le Kafunta River Lodge. Le premier bout de route est goudronné et on avance bien, mais après un moment, on continue sur la piste, et il y a des grandes gouilles d'eau partout. On dirait que cela fait bien plaisir à notre guide local de pouvoir une fois rouler sous la pluie.

La pèlerine ne me semble pas d'une grande utilité, sans pèlerine je suis trempe en raison de la pluie, avec la pèlerine je suis trempe en raison de la sueur...

On arrive à 11h au Lodge et on y prend en premier le repas de midi avant de prendre les chambres.


Le prochain rendez-vous est à 15h30 pour du café et ensuite un premier Game Drive à 16h dans le parc national.

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A 16h, c'est donc le départ pour le parc national. La pluie s'est heureusement arrêtée, la température monte, et l'humidité également.

La première chose qui me surprend sur la piste pour nous rendre au parc national: tout est vert. A la saison sèche, les baobabs n'avaient pas de feuilles, et les arbres de mopanes ressemblaient non seulement à des arbres morts, mais même à des arbres brulés. Maintenant, tout est vert.

A l'entrée du parc, un vervet pour nous saluer:
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Ensuite, on prend le pont pour entrer dans le parc:
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Le niveau du Luangwa est sensiblement plus élevé. A titre de comparaison, le 21 septembre:
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Après quelques mètres derrière le pont, on a déjà nos premiers zèbres. Le parc semble tellement trempé que les zèbres préfèrent être sur les pistes.

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Un peu plus loin, c'est un francolin:

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On reprend la piste et la surprise était grande pour tout le monde:

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Des lions sur le premier Game Drive, c'est un voyage qui commence très fort.

Après autant d'émotions, notre guide local nous trouve un endroit pour le premier sundowner. Il ne manque en fait que le soleil pour un vrai Sundowner, mais bon, on fera sans soleil, c'est la saison des pluies.

Ensuite, c'est le safari de nuit. La première différence avec la saison sèche, c'est le bruit. Dès qu'il fait nuit, des grenouilles ou crapauds semblent se mettre à jouer du xylophone.

Hélas, la pluie reprend durant le safari de nuit. Le guide local nous distribue à nouveau des pèlerines. On apercevra durant ce safari de nuit 2 genettes, 4 hyènes et quelques oedicnème vermiculé. Malheureusement, la photo de nuit est déjà assez compliquée comme ça, mais lorsque la pluie s'y ajoute, j'abandonne.

Après ces belles rencontres de notre premier game drive, on rentre au Lodge vers 21h pour le repas du soir. Durant le repas du soir, on aura droit à une pluie abondante. 

[tcom]

22.03

Après une nuit de pluie, le matin s'annonce gris, mais sans pluie. Après le petit-déjeuner, on quitte le lodge à 6h.

On n'arrive cependant pas très loin. Un petit ruisseau qui traversait la piste la veille a considérablement augmenter de volume:

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Dans le véhicule en face, ce sont les employés du lodge qui viennent au travail.

Le chauffeur et guide local ne sais d'abord pas quoi faire, faut-il tenter de traverser, faut-il attendre que le niveau diminue? Pour l'instant, il contacte le lodge par radio et demande ce qu'il faut faire.

J'en profite pour prendre en photo un hibiscus:

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Le guide local m'explique que la floraison des hibiscus annonce la fin de la saison des pluies.

Après cette pause, le chauffeur du véhicule avec les employés du lodge se décide de tenter la traversée avec le véhicule:

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Après que le chauffeur des employés a montré comment il faut traverser, on y va aussi. Notre guide local enlève ses chaussures et chaussettes, met une pèlerine sur son siège, et on y va.

Cette première traversée se passe sans problème.

[fdupraz]

Si maintenant il faut prendre des waders ou une combinaison de plongée pour aller en safari où va-t-on 

Ca change des ambiances sèches de Namibie ou du KTP.

Franck

[SHABA]

Encore un carnet de voyage avec comme dominante : LA PLUIE

Super les couleurs sont belles...

 

[tcom]

Merci, mais la pluie ne va heureusement pas trop durer.

Après avoir donc traversé la piste, on rejoint l'entrée principale du Parc National à la Gate de Mfuwe.

Le Kafunta River Lodge est très bien à la saison sèche, on est rapidement à l'entrée principale et le lodge dispose en plus d'un ponton pour traverser à proximité du lodge. Mais à la saison humide, ce ponton est hors service, de plus, lorsqu'il a bien plus, la piste jusqu'à l'entrée du parc national devient mauvaise, et on perd passablement de temps lors de chaque trajet. A la saison humide, je pense qu'il y a mieux que le Kafunta, mais la majorité de ce qui reste ouvert à la saison des pluies n'est disponible qu'à des prix élevés.

En chemin pour le parc national, on croise une giraffe:

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Toujours en chemin, les nombreux ruisseaux ont considérablement augmenté leur volume, et on y croise les ibis tantales (c'est bien leur nom?) dans leur plus beau plumage:

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On arrive finalement à l'entrée principale, un babouin nous attend déjà:

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[vahine]

Tcom, tes photos sont toutes petites !!


La lionne en 6  , elle parait si apaisée, on dirait que rien ne peut la troubler 

[daktari]

C'est bien parti.
De belles couleurs !

  daktari

[tcom]

Tcom, tes photos sont toutes petites !!

En cliquant sur la petite photo, tu arrives sur une photo de 1024px. Je pourrais directement mettre cette photo, mais cela prolonge le temps de chargement.

Qu'est ce qui est préférable? Une petite photo à cliquer une directement la grande photo?

[Gazelle]

Une nouvelle aventure.

Très intéressant la comparaison du niveau d'eau entre les deux saisons (Photo 2 et 3) et impressionnant la piste engloutie.
Environnement très verdoyant et luxuriant.

Gazelle

[daktari]

En cliquant sur la petite photo, tu arrives sur une photo de 1024px

Après cette manipulation, on peut dire : elles sont grandes tes photos 
Pas vrai vahiné ? 

  daktari

[vinnylove]

Qu'est ce qui est préférable? Une petite photo à cliquer une directement la grande photo?

Ben ni l'un ni l'autre ! Ce qui serait préférable c'est que tu mettes tes photos direct à 750, nan ?

Sinon débuts prometteurs, impressionnant le passage de gué 

[vahine]

Après cette manipulation, on peut dire : elles sont grandes tes photos 
Pas vrai vahiné ? 

  daktari

Ben oui, elles sont grandes comme ça !!!

Merci Tcom : Du coup je craque encore plus sur la lionne au repos