Bienvenue en pays Maures !!!

[dric]

15 février, 9500 km depuis le début

Départ en direction de Nouackchott. Le vent de sable se fait de plus en plus violent. Une sensation de brouillard épais se fait sentir. La visibilité ne dépasse pas les 50 mètres. A 10 h40 précise on distingue à peine la route, nous sommes obligés de rouler avec les feux pour mieux se faire voir. Une vraie petite tempête de sable.

142. La preuve en image.



Arrivé à Nouakchott, je suis attiré par un visage qui ne m'est pas inconnu, d'autant plus que ce personnage aussi me regarde comme si il me connaissait. Quel hasard, je retrouve Nema, le jeune homme qui était cuistot lors de notre voyage dans l'Amatlich de l'année dernière !!! Quelle surprise, il se trouve qu'il va nous accompagner en tant que Chouf des C-cars dans la partie banc d'Arguin. Il me dit qu'il est rassuré maintenant car il ne connait personne de l'équipe, donc avec moi ça ira beaucoup mieux !!!

Je remarque aussi que l'auberge Sahara est envahie pour une troupe de dentistes bénévoles espagnols. Apparemment ils font le tour de l'Afrique de l'ouest pour réparer les dents des africains !!!

www.dentistassobreruedas.org

Très belle initiative de leurs parts !!!

En début d'après-midi nous partons plein nord, en direction du banc d'Arguin. Nous arrivons au milieu de nul part, après avoir quitté la route un instant, nous sommes aux portes du banc d'Arguin. Nous installons les C-cars qui ne bougeront plus pendant 3 nuits.

16 février.

Nous nous réveillons en plein désert, dans une vaste plaine de sable. En plus des photos je devrais m'occuper de la vidéo sur cette partie du voyage. Plus facile a dire qu'a faire !!!
Me voilà assis sur le toit de l'un des véhicules, la caméra dans une main et une sangle dans l'autre pour me tenir. Je dois filmer les touristes dans leurs véhicules en pleine action. Les conditions sont assez difficiles, le vent, le froid et la vitesse de la voiture ne m'aident pas beaucoup. Autour de nous le paysage est on ne peut plus simple. Une immense plaine de sable où rien ne pousse...
Nous nous arrêtons à Arkeiss, au bord de l'océan. Détente pour les uns, pêche, pétanque, jeux de cartes, chacun est libre de faire ce que bon lui semble.

143. Quelque part sur la route. Ici pas besoin de 4x4 !!!



144. La plage de Arkeiss, d'un côté...



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146. Et de l'autre, près du village.




A midi nous mangeons au restaurant du coin, le seul !!!

147. La boutique des cuisinières.



148. Le coin cuisine.



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Après cette après-midi très "relaxe" nous partons en direction de Iwik, un village de pêcheur Imaraguen. Nous passerons la nuit dans une petite auberge à proximité du village.

Les paysages et l'ambiance de ce coin du pays, sont totalement différents de ceux de l'Adrar. Le climat aussi, il y fait bien plus frais et le vent a l'air omniprésent !!!

[daktari]

Impressionnant la 142
On croirait une tempête de neige !!!

  daktari

[dric]

17 février 09

Aujourd'hui, réveil matinal. Nous partons à 7h30 précise pour rejoindre Iwik, où les lanches traditionnelles nous attendent pour faire un petit tour en mer. Il fait assez frais et la mer est légèrement agitée. Nous sommes au coeur du banc d'Arguin.

Ce parc national a été créé en 1976, il représente une surface de 12 000 km2. On y dénombre 2.5 millions d'oiseaux migrateurs qui y passent chaque année soit environ 250 espèces d'oiseaux différentes. Seuls 9 petits villages de pêcheurs Imaraguen y sont installés depuis toujours.
Il n’y a pas si longtemps de cela, c'était le passage obligatoire de tous les véhicules voulant traverser la Mauritanie. De nos jours, rejoindre Nouakchott est beaucoup plus simple grâce à la nouvelle route goudronnée. C'est la deuxième région après l'Adrar, la plus visitée du pays.

Nous naviguons tranquillement quand nous apercevons notre 1er dauphin, nous en verrons 6 où 7 pendant le reste de la journée. Malheureusement ils sont trop rapides pour moi, je n'ai aucune photo réellement "potable" de cette rencontre 

Bien sûr nous y voyons pas mal d'oiseaux, mais personnellement j'ai été un peu déçu par ceux-ci car j'étais persuadé d'en voir beaucoup plus. Mais le fait d'être sur une lanche n'est pas le meilleur moyen pour voir un grand nombres d'oiseaux.

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Un peu plus tard nous faisons une petite pause pour pêcher. D'abord la tentative qui n'a pas été un grand succès de la pêche traditionnelle des Imaraguen.

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Au final ils reviendront bredouille



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157.

Puis vient le tour de nos chibanis qui s'en donnent à coeur joie. Nous ne mourrons pas de faim ce midi !!!
Nous sommes dans les eaux qui font partie des plus poissonneuses de la planète. Donc il y a de bonnes prises !!!
10 minutes après avoir pêché ces poissons, les voilà déjà grillés directement sur le bateau et avalés directement dans nos estomacs  un vrai délice.

Après ce bon repas, l'une des passagères de la lanche où je suis subit un méchant "mal de mer", elle a vomit toutes ces tripes par dessus bord, un bon appas pour le poisson 
Elle finira la balade, allongée au fond du bateau sans plus bouger et en dormant comme un bébé !!!

Fin de cette très belle promenade au fil de l'eau. Tout le monde sera d'accord pour dire que cette journée était superbe !!! Sauf peut-être la pauvre dame qui a eu le mal de mer 

Nous reprenons la piste pour rejoindre les C-cars.
A 16h15 minutes exactement, la "camionnette bus" qui transport au moins 20 personnes, s’ensable au milieu de nul part 
En sortant tous pour les aider à pousser le véhicule nous tombons nez à nez avec un petit serpent apeuré de couleur rouge-orangée ... Tout le monde se rend compte que ce pauvre serpent a bien plus peur de nous que nous de lui. Il trouvera refuge sous l'une des rares petites touffes d'herbe carbonisées.
Puis vient le tour de la Mercedes 190 

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Nous poursuivons notre route.

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160.

De retour au camp de basse, nous mangeons le reste de la pêche du jour. Poissons grillés au feu de bois sur la plaque de désensablement... Un délice !!!

Ce soir là à 19 h il fait encore 26°c et le vent est totalement absent !!! Pour l'instant...

[Julie]

Digne d'un roman, j'ai dévoré ton carnet d'une seule traite. Plein d'humour et d'aventures dis donc!

[dric]

18 février

Un vent super puissant s'est levé au milieu de la nuit, à tel point que nos tentes se sont écroulées sur elles mêmes, j'en avais le plafond sur la tête 
Je me suis souvent posé la question de savoir d'où pouvait venir un tel vent !!!
Chez nous il souffle en rafale puis se calme avant l'arrivée d'une nouvelle rafale, en Mauritanie c'est souvent une rafale puissante qui dure des heures sans discontinuer !!!

Nous partons sur la route de Bou Lanoir, plein nord, toujours accompagnés par ce vent super violent !!!
Je me souviens que ce jour là, la fatigue dû à ce vent m’a totalement envahi. Il me rendait fou et apparemment je n'étais pas le seul.
Nous faisons une petite pause déjeuner à l'auberge Mousavive de Bou Lanoir. Puis nous continuons la route vers Nouadhibou. Nous nous arrêtons à la baie de l'étoile. Le vent est toujours très puissant, à tel point que j'ai eu de plus en plus de mal a le supporter. J'étais tellement fatigué en arrivant là-bas que je n'ai pris aucune photo. J'ai attendu que les clients prennent place dans les camping-cars pour m'allonger sur une chaise longue à l'abri sur la terrasse d'un restaurant. Nema, mon ami de l'année dernière, ma vite rejoint. Nous avons discuté un long moment parlant de tout et de rien, prenant mutuellement nouvelle de la famille. Il m'explique ainsi que l'année est difficile pour tout le monde ici, car le fait qu'il y ait eu très peu d'avions sur Atar cette saison, a laissé sur la paille un grand nombre de guides, cuisiniers, chameliers et tout le monde du tourisme en a pris une grande "claque" !!!

Un peu plus tard, une fois que Guy et sa famille nous ont rejoint, nous mangeons un bon repas au restaurant avant de repartir sur Nouadhibou à l'auberge abba pour y passer la nuit.

19 février 38ème jour de voyage

Ce matin, c'est repos pour tous. Les C-caristes, eux sont libres de se balader tranquillement sur la côte de la baie de l'étoile.
A 14h, tous les C-cars viennent nous rejoindre à l'auberge. En milieu d'après-midi nous partons pour la réserve satellite du Cap Blanc, toujours dans la réserve naturelle du banc d'Arguin.
Voilà un paysage lunaire, brûlé par le soleil et balayé par le vent puissant. C'est ici que vit le fameux phoque moine, une espèce en voie d'extinction. Il ne resterait plus que 500 individus dans le monde. Tous réfugiés dans les grottes et cavernes situées aux pieds des falaises. Nous y voyons aussi quelques épaves de bateaux échoués depuis bien longtemps. Juste à côté du poste d'observation des phoque moine (nous en avons un seul individu, venu nous dire bonjour) un petit musée a été construit récemment Il explique tous ce qu'il faut savoir sur cette partie du pays.

161. Sur la route de Nouadhibou



162. Le phare du cap blanc



163. Epave de bateau



164.

En revenant, nous avons fait un petit tour au port commercial de Nouadhibou. Épaves de bateaux et train du désert. Celui là je l'ai loupé de peu, certains touristes sont arrivés à temps et on pu le voir passer devant eux. Le plus grand, le plus long et le plus lent train du monde.
La SNIM, Société Nationale des Industries Minières (la société d'exploitation des mines de fer de Zouerate) utilise la ligne de chemin de fer de 650 km créée par la Coopération française pour acheminer le minerai entre Zouerate et Nouhadibou.
Trois trains minéraliers de 200 wagons, remplis de 200 tonnes de minerais de fer destinés à l'exportation, s'acheminent tous les jours vers le Port.

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De retour à l'auberge, nous faisons un petit repas d'adieu au restaurant "le routard des dunes" tenu par des marocains. Certains de nos invités on eu l'occasion de fumer la chicha.

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169 By night

[dric]

20 février. 10 000 km depuis le départ. 20°c à 14 h.

Ce matin nous partons visiter le marché local. Il s'agit d'un marché pour pêcheurs, on y trouve tout ce qui est nécessaire à la pratique de la pêche ainsi que pas mal de poissons frais.

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Petite visite rapide aussi à l'ancienne maison de Saint-Exupey. A l'époque il s’était craché sur le banc d'Arguin et il avait été invité à se reposer à Nouadhibou. C'est dans cet endroit qu'il a écrit le livre 'vol de nuit'. Rien à changé ici depuis son départ !!!

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Nous retournons à l'auberge où une petite session "musique d'Afrique de l'ouest" nous attend. Ce sont 2 candidats à l'immigration qui sont venus se faire un peu d'argent en dansant et en jouant de la bonne musique du Sénégal. Pour ce mini spectacle nous sommes accompagnés par toute une équipe de foot  "l'ASC Mauritel" qui doit jouer cette après-midi même contre l'équipe de Nouadhibou. Ce qu'ils ne savent pas encore c'est qu'il vont perdre leur match !!!

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En milieu d'après-midi nous accompagnons nos équipages à la baie de l'étoile pour qu'ils y passent leur dernière nuit sur le territoire Mauritanien. A 16 h30 précise je fais le tour des C-cars pour dire au revoir à tout le monde car demain je ne les accompagnerais pas jusqu'à la frontière.
Nous retournons à l'auberge. A partir de maintenant et pour 3 jours, nous sommes libres de ne rien faire. L'un des rares moments de tout mon voyage où je disposerais de temps libre. Le prochain groupe de touristes n'arrive que dans 3 jours.
A l'auberge je fais la connaissance d'un jeune rasta et de sa charmante copine. Il se trouve qu’elle habite à Saint-Galmier, tout près de chez moi et quelle est photographe !!! Ils ont été invités pour faire un reportage sur le festival du cinéma au Burkine Faso.
De plus je rencontre aussi Ali, lui il habite à Montbrissons, à moins de 30 km de chez moi. Le monde est vraiment petit. La Loire est en force ce soir du côté de Nouadhibou 
De plus pour la petite anecdote, Nouadhibou s'appelait autrefois "Port Etienne" ce qui fait que tous les habitants ici se nomment les Stéphanois !!! 
Toute l'équipe de foot est aussi présente ce soir là, je suis invité à prendre tout ce petit monde en photo de groupe avec l'apn de la demoiselle !!!

[dric]

21 février, 40ème jour de voyage.

Ce matin, c'est repos pour tous. J'en profite pour commencer a trier les très nombreuses photos que j'ai faite.
A midi nous partons manger dans un resto typique sénégalais avant de revenir à l'auberge. Sieste, écriture du carnet de voyage et tri des photos. En fin d'après-midi, nous partons au marché local, question de se changer les idées. Guy tiens à me faire découvrir ce que 'l'on appelle ici le "point chaud". Un petit marché couvert entièrement consacré aux téléphones portables. Je n'en avais jamais vu autant d'un seul coup. Tout les modèles, toutes les marques, original et contrefaçon, neuf où occasion y sont en vente. Le coin grouille de monde !!!
Nous continuons note balade du côté du boucher, là je prends quelques photos !!!

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Pendant que je prends ces quelques photos, un co...rd en a profité pour me piquer ma petite bourse, 
Heureusement il n’y avait pas grand chose dedans, décidément les mauritaniens m'en veulent !!!
La rumeur n'était donc pas vraie, le nombre de fois où j'ai entendu dire qu'il n’y avait pas de voleur dans ce pays et pourtant !!! J'aurais certes pu faire un peu plus attention, mais bon !!! C'est la vie.
A partir de maintenant je mettrais tout ce qui important dans mon slip.  je ne pense pas qu'ils viendront me voler quoique ce soit à cet endroit.
Mais il est vrai que cette fois encore il s'agissait d'un africain de l'ouest.
Il y a ici beaucoup de jeunes candidats à l'immigration qui se retrouvent bloqués et doivent essayer de survivre comme ils le peuvent !!!

22 février

De nouveau repos le matin, en fin de matinée nous accompagnons Guy chez le coiffeur du coin pour qu'il se refasse tout beau !!!
Voici un peu à quoi ressemble la décoration intérieure de ce mini salon de coiffure.

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Pas mal non !!! 

Dans l'après-midi, en se promenant, nous somme invités par un ami de Guy pour boire le thé. Il tient un magasin "clés minutes et artisanats". J'en profite pour faire quelques photos de cette rencontre.

187. Atelier de fabrication de bracelets



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Quelques petits détours pour acheter le repas du soir et retour à l'auberge. Demain les nouveaux clients arrivent aux nombres de 16 C-cars !!!

[zabinouk]

Pour la maison de St Exupéry, tu écris. Rien n'a changé depuis son départ même la poussière est d'époque

161 PFFFF!!!!
La conduite ne doit pas évidente, avec le vent que tu nous décris, là les C.C ne doivent pas être à la fête.

Tu dois avoir une tête à attirer les voleurs, ce n'est pas possible une telle malchance
Tes scènes de la vie de tous les jours, ou les impromptus musicaux sont superbes.

[dric]

Tu dois avoir une tête à attirer les voleurs, ce n'est pas possible une telle malchance   

Tu sais que c'est loin d'être mon 1er voyage et pourtant jusqu'ici cela ne m'était jamais arrivé. En fait je pense que c'est parce que je ne fais pas du tout mon âge. J'ai bientôt 30 ans et personne ne m'a donné jamais plus de 23 ans. Du coup ils ont dû me prendre pour un étudiant plein de sous qui se promenait avec ses parents  alors que je suis l'inverse, quelqu'un avec peu de moyens financiers et qui voyage à l'oeil !!! C'est la vie comme on dit !!!
Mais je te rassure après cette anecdote, cela ne m'est plus jamais arrivé !!!

Merci pour ton message. 

[dric]

23 février

Nous partons en direction de la frontière pour y accueillir le 3ème groupe de c-cars. L'interminable attente commence. Passage du No man's land, attente à la douane etc etc...
Ce n'est qu'à 15h 30 précise que tous nos équipages peuvent enfin rouler sur le sol mauritanien. Nous nous dirigeons vers Bou lanoir, toujours à l'auberge Mousavive. Le maire de la ville est présent lui aussi et nous propose de venir visiter son grand village. Nous partons donc faire un tour du côté de la mairie et la crèche.

190. Le maire et son adjoint



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193. Les bambins de la crèche.



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Après cette petite visite nous retournons au camp ou une autre surprise nous y attend !!! Le magnifique coucher du soleil !!!

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[dric]

24 février

Nous prenons la route pour Nouakchott. Nous apprenons qu'il a plu un petit peu vers la capitale. Cela fait aussi 2 jours qu'il tombe des cordes dans l'Adrar, orage et tempête de sable, la totale, du jamais vu en cette saison !!! D'ailleurs sur le trajet je remarque quelques traces d'humidité sur les dunes en bordure de la route et les nuages sont encore bien présents. En fin d'après-midi, nous arrivons à l'auberge sahara. Comme d'habitude, ce soir c'est soirée poisson grillé pour tous !!!

25 février

Après une nuit plutôt agitée où j'ai été dévoré par les moustiques, nous partons, toujours avec nos superbes camionnettes, pour visiter le marché.

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L'une de nos clientes, voyage pour la 1ère fois de sa vie et apparemment elle est sous le choc du dépaysement. Les odeurs, la foule, les déchets et tout le reste. Toutes les 5 minutes nous l'entendons dire : "olala regarde moi çà !!!" "olala et regarde ceci !!!"  "et qu'est ce qui fait celui là " 

Après cette petite balade matinale, nous partons en milieu d'après-midi, pour une petite visite du marché des pêcheurs. Cette fois ci, la plage est remplie de monde. Il y a des gens de partout.
Nous assistons à ce grand spectacle de force que nous montres les braves "galériens modernes" qui sont chargés de remonter les grandes barques sur la plage. Le travail se fait en chantant pour donner du courage !!!

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Quelques gamins me demandent "de leur faire une pause" comme y disent eux même !!!

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Nous assistons aussi à une bonne dispute entre l'un de nos guides et un marchand de poisson. Apparemment il a décidé de faire le prix "spécial toubab" à l'un de nos retraités, ce qui n'est pas très commerçant de sa part !!! Mais finalement cela se terminera bien, après de multiples palabres.
Ce soir là, nous partons en direction d'El-asma. Nous quittons nos c-cars pour dormir chez l'habitant qui nous accueille avec plaisir. Cela nous a évité de monter les toiles de tentes !!!

[Jonathan]

C'est toujours avec autant de plaisir que je découvre le pays à travers ton récit et tes photos .
Les tempêtes de sable semblent effectivement impressionnantes et tes photos de dunes/sable sont superbes .

[dric]

26 février. 11 000 km depuis le départ. 45 ème jour de voyage

Nous repartons vers Atar. Sur le trajet nous croissons quelques c-caristes qui se sont arrêtés sur le bord de la route. En faite, ils ont été invités a boire le thé chez des nomades installés au bord de la route. En les suivant nous remarquons que notre hôte possède 2 esclaves affranchit. Apparemment c'est encore asse fréquent dans ce pays.

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Après cette petite halte nous reprenons la route.

Séance photos a l'entrer de Atar.

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Nous arrivons enfin a Azougi ou nous retrouvons avec plaisir l'équipe de l'Adrar.

[dric]

27 février. 22°c à 12h30.

Nous quittons Anette et Marie avant de repartir pour un tour dans le désert. En fin de journée nous accueillons parmis nous  un journaliste du monde du camping-car ainsi qu'un autre homme qui fait partie de l'association "Opticien lunetier sans frontières" et qui a été invité a passer une journée avec nous. Ce soir là, nous nous sommes installés près d'un campement nomade et nous sommes invités a participer a des petits jeux typique du désert !!!
au milieu du repas du soir, l'un de nos nouveaux compagnons m'appelle discrètement pour me proposer un petit verre de vin rouge qu'il avait caché sous la table !!!  comment refusé !?

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28 février, 26°c à 14h

 Nous continuons la ballade à travers quelques dunes puis nous prenons notre déjeuner dans une petite palmerais près de Ksar torchane.

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Nous retournons a Azougi en passant par le potager de l'oasis pour acheter quelques légumes. Nous y faisons la rencontre avec Madame la tortue !!! Il paraît que l'on peut en trouver quelques unes dans certains oasis, mais ce genre de rencontre reste assez rare !!!

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Ce soir là, nous sommes tous invités pour un apéro collectif au camp de base des c-cars !!!

[Marariver]

Ces deux jours, après plusieurs semaines de retard, je dévore des carnets de voyage ! Et je suis à jour avec le tien qui est merveilleux ! Tout me plaît : ta façon colorée d'écrire, tes descriptions et images de la vie locale, tes sublimes photos, l'ambiance générale, les anecdotes, les écoles du désert (ces enfants coincés sur leur banc et qui ont si soif d'apprendre, quelle leçon pour nous autres nantis), la petite poste rustique, la bibliothèque et son érudit captivant.
J'ai sincèrement compati pour le vol de ton apn (rage, frustration, haine, on comprend) et j'admire ta capacité d'adaptation avec les différents nouveaux appareils prêtés (!) et la qualité des photos.
Vraiment, ce carnet est passionnant et ce n'est pas fini !!
Je me régale des carnets de safaris au Mara, Tanzanie et autres KTP mais cette fois, nous sommes dans un tout autre registre mais non moins intéressant ! Bravo et merci pour cette évasion mentale ! Et, comme tout le monde, je me réjouis de lire la suite...