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Auteur Fil de discussion: Du Kilimandjaro à Zanzibar (en passant par la Belgique ...)  (Lu 38020 fois)
zabinouk
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« Répondre #60 le: 02 Novembre 2008 à 18:41:53 »

Pas de déssert Faché tu n'as donc pas trouvé l'Amore mio?
Ils y font les meilleurs glaces de toute la ville, on peut y aller pour le dessert, mais aussi pour le thé de l'après-midi et pourquoi pas pour l'apéro au moment du couché de soleil Clin d'oeil
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"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
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« Répondre #61 le: 07 Novembre 2008 à 00:15:29 »

La nuit fut reposante et le réveil se fit en douceur.
On se retrouva pour le petit déjeuner à la salle de restauration/bar où une miniature de l’embarcation traditionnel de la région, le dhow, servait de décoration.

Ce matin là marée était assez haute et l’eau pas si loin que ça du bord de la terrasse.
Pas de gros bateaux métalliques venant gâcher la vue, on s’installa donc naturellement sur une des tables au plus proche de la plage.
Le cadre était très agréable et de là on pouvait entendre et voir les vaguelettes terminer leurs courses sur la plage.
Parfait pour un réveil en douceur.
L’ambiance y était et lorsqu’on nous a apporté des crêpes pour le petit déjeuner, l’appétit ne se fit pas attendre Grimaçant
Tandis que l’on se régalait l’océan se retirait peu à peu (marais descendante).
La journée débutait fort bien.

244. Le bâeteau décoratif de la salle de restauration/bar


245.Chinook au petit déjeuner face à l'océan.



Une fois rassasié, Chinook s’en est allée chercher notre véhicule de location qui allait nous permettre de rejoindre la côte Est de l’île.
Pendant ce temps je profitais de la lumière matinale pour faire un petit tour sur la plage (toujours avec mon appareil photo bien entendu Clin d'oeil) avant de retourner dans un des coins des jardins du lodge où la veille j’avais repéré de nombreuses fleurs dont plusieurs variétés d’hibiscus, malheureusement trop à l’ombre à ce moment là.
Pendant ce temps une brise se leva rendant la prise de photos des fleurs plus difficile qu’on ne pourrait le croire.
Néanmoins je pense avoir réussit quelques clichés sympathiques.

246.


247. un petit crabe sur la plage.


248.


249. La salle de restauration/bar sur la droite et le bungalow avec nos deux chambres au milieu.


250. Des restes d'un mur ancien.


251. La piscine



252. Hibiscus


253.


254.


255.


256. Hibiscus schizopetalus (Japanese Lantern)


257. Quelques bananiers


258. L'allée menant à l'océan


259.


260.


261.


Chinook revint avec le véhicule de location et après avoir placé nos sacs dans le coffre, nous voici partit.
Direction la première station service pour faire le plein (mieux valait payer en shillings tanzaniens, car le taux de change du dollar américain proposé à la station était des plus abusif !).

Maintenant allait débuter quelque petits tours de visites dans la ville …
On cherchait tout simplement la route pour aller sur la côte Est à Pajé.
Nous avions la petite carte gratuite disponible un peu partout présentant le plan de l’île avec les routes principales ainsi qu’un plan un peu plus détaillé du centre ville de Stone Town.

Il faut savoir que Zanzibar est une île merveilleuse où les panneaux de directions n’existent tout simplement pas (hormis peut-être à de rares endroits pour indiquer la direction de l’aéroport).
Bref à chaque intersection, c’est le gros point d’interrogation.
De plus si les rues portent bien des noms sur le plan, on n’a pas pu en voir un seul marqué quelque part.
Enfin et pour couronner le tout lorsque l’on demanda notre direction à un policier, ce dernier commença à nous relire à voix haute notre carte (jusqu’à preuve du contraire on savait encore lire) puis ne sachant pas nous aider mais de voulant pas nous l’avouer, il commença à nous raconter un peu n’importe quoi.
Il jouait d’ailleurs tellement mal la comédie que ça en devenait même loufoque Rire.
Bref Zanzibar ou plutôt devrais-je dire Stone Town (une fois sorti de la ville les intersections sont plus rares et les routes directes) n’est pas encore très bien adapté pour les auto-tours/self-drive.

Fort heureusement le véhicule possédait une boussole intégré dans le tableau de bord qui nous permit après quelques erreurs dont je ne m’étendrais pas dessus du fait de ma responsabilité (je ne vais quand même pas m’auto dénigrer Clin d'oeil) de nous extirper de Stone Town en partant sur la bonne route.
Si la circulation devient facile par la suite, en revanche pour sortir de la ville j’aime mieux vous dire que je préférais que ce soit Chinook au volant que moi.
Car dans certaines rues très fréquentées, en plus de la conduite à gauche, il fallait gérer tous les piétons qui coupaient allègrement juste devant le véhicule ainsi que les voitures venant de face qui déboitaient de leur voie pour en doubler d’autres alors que l’on arrivait justement face à eux (à nous de nous décaler sur le bas coté pour leur laisser un peu de place) et les vélos s’écartant du bas coté de la route sans se soucier de ce qui pouvait par arriver.
Passage ‘mouvementé’ donc mais haut combien dépaysant Souriant.

La suite du trajet fut autrement plus calme.
On passa le long de la forêt de Jozani et après le passage de plusieurs barrage de police où on nous arrêta à chaque fois sans exception (ce fut d’ailleurs l’occasion d’apprendre quelques anecdotes amusantes d’expériences passées de Chinook comme le policier qui ‘lisait’ les papiers à l’envers  Marteau), on rejoignit enfin la côte Est.
Quelques centaines de mètres plus loin on  arrivait à destination, un lodge au bord de l’océan et dont Chinook connaissait les propriétaires.
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« Répondre #62 le: 07 Novembre 2008 à 00:26:48 »

A mesure que nous avancions sur le petit chemin de sable en direction de la réception et de la salle de restauration la bande de couleur turquoise au-delà de la plage se découvrait peu à peu à nos yeux avec quelques parasols en bois assez typique.
J’avoue que j’étais complètement omnibulé par cette couleur turquoise si intense.
Malgré avoir vu de nombreuses photos, l’émerveillement était là, je n’avais encore jamais vu une eau aussi turquoise auparavant !

On arriva à une grande bâtisse ouvert au vent de tous les cotés et face à une piscine.
D’un coté il y avait un coin, de l’autre les tables du restaurant et au milieu un bar aménagé en forme de coque de bateau et sans oublier sa voile.
Décidément ce type de décoration semblait assez à la mode dans le coin.
Après avoir rencontré les propriétaires et responsables du centre de plongée je n’ai pas tardé à me rendre sur la plage histoire de voir ce spectacle d’encore plus près et de prendre quelques photos.
A ma gauche il y avait plusieurs barques de pêcheurs stationnant dans l’eau et à ma droite une immense plage en forme de croissant.
Si à l’ombre et avec la petite brise les températures étaient bien supportable, le contraste était saisissant dès que l’on se mettait au soleil où une vague de chaleur nous tombait immédiatement dessus.
De plus de nombreux gros cumulus rendaient la lumière assez dure.

262. La piscine et l'eau turquoise au fond.


263. Les bungalows de l'établissement.


264. La salle de restauration face à la piscine.


265. La bateau/bar.


266. Le lagon.


267. La plage coté gauche.


268. La plage coté droit.



Après quelques minutes, retour pour le déjeuner où je me suis régalé de plats très simples.
Avant de partir en visite avec Chinook et les propriétaires, petit repos dans le hamac installé face au lagon qui ne pouvait que déboucher que sur quelques petites photos (merci Chinook Souriant).

269. Moi dans le hamac, même en revoyant la photo ça me fait rêver Cool.



La visite commencera alors, l’occasion de découvrir un peu mieux les installations dont le tout nouveau centre de plongée (il venait juste d’ouvrir).
Au passage je prends quelques photos de fleurs de frangipanier, fleurs que j’apprécie tant.
Les propriétaires venaient également d’obtenir la gérance d’un autre lodge à deux pas, on longeât la plage à pied pour s’y rendre.
Le restaurant/bar de se dernier avait une vue absolument magnifique sur le lagon.

270. Une des tables du restaurant de l'autre établissement.


271.
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« Répondre #63 le: 07 Novembre 2008 à 00:32:18 »

272. Fleurs de franginapiers


Comme il serait difficilement envisageable pour tout amateur de plongées, poissons et coraux qui viendrait à Zanzibar de ne pas prévoir une petite sortie en mer, une fois de retour on rencontra les deux responsables du centre de plongée.
N’ayant aucun niveau (~attestation de compétences), je souhaitais effectuer un baptême.
S’en suit alors une longue présentation du centre de plongée, de la philosophie de l’équipe, du système ‘PADI’ (système américain), des tarifs etc.
Il était super rigide sur les procédures et la règlementation et voulait à tout pris me faire faire un ‘refresh’ comme ils disent dans la piscine malgré que je n’ai aucun niveau et que je demande simplement un baptême (jusque là je n’en avais jamais eu).
Mais surtout il fallait étaler ça sur deux jours (le ‘refresh’ le premier et la plongée le second) et ça m’obligeait aussi à payer ce ‘refresh’ qui ne me semblait pas du tout indispensable.
Il est vrai qu’à force de faire des baptêmes (La Réunion, Port Cros etc.) je commençais indirectement à me familiariser avec les consignes, le comportement à adopter et un peu le matériel.
Sur le principe il n’avait pas tord car dans la piscine il apprenait aux gens à effectuer les exercices de base et à gonfler/dégonfler leur veste pour descendre, remonter et se stabiliser (le plus dur) sous l’eau. Ainsi lors de la plongée en mer son argument était que le plongeur devenait autonome et lui n’était là que pour guider et assister en cas de problème.
En gros il refaisait presque passer le niveau 1 (du système français).

Après une discussion interminable, on parvient à un accord, j’acceptais son ‘refresh’ à condition de le faire immédiatement car après demain on changeait de secteur.

Quelques minutes après me voici donc en train de me préparer.
Tout le matériel était neuf et sortait de l’emballage.
Direction donc la piscine qui était déjà presque complètement à l’ombre en cette fin d’après midi.
Ayant déjà pratiqué depuis un certain temps le snorkeling (plongée avec masque et tuba) les premiers exercices étaient un jeu d’enfant pour moi et je les enchainais rapidement (sous l’eau il fallait remplir son masque d’eau et le vider, retirer son masque puis le remettre et le vider de son eau, prendre le détenteur de secours de la bouteille d’oxygène du moniteur tout en laissant toujours un peu d’air s’échapper par la bouche etc.).
La dernière partie à laquelle je n’étais pas du tout habitué a été un peu plus compliquée.
Le but était d’apprendre à gérer soit même le gonflage/dégonflage de son gilet.
Etant donné qu’il y a un petit temps d’inertie entre le moment ou l’on gonfle (ou dégonfle) son gilet et le moment où ça fait effet, je passais le plus clair de mon temps à monter puis redescendre sans parvenir à me déplacer parallèlement au fond.
Mais après plusieurs tentatives j’ai fini par y parvenir.

On prit donc rendez-vous pour la plongée le lendemain matin à 9h00.
La luminosité commençant à bien diminuer et on ne tarda pas car il fallait rejoindre le lodge où nous allions passer deux nuits et qui se trouvait encore à quelques kilomètres.


273. La séance 'refresh' dans la piscine. Merci Chinook pour les photos Souriant.


274.


275.


276.


277.


278. L'après midi est bien fini !
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« Répondre #64 le: 07 Novembre 2008 à 00:35:55 »

Il s’agit d’un hôtel/resort a la réputation quelque peu spécial (personne en dehors des touristes ne pouvait y rentrer, même les propriétaires des autres établissements de la côte ne savaient pas à quoi ça ressemblait à l’intérieur.
Bien entendu on arriva à la tombée de la nuit à l’entrée de la propriété de l’hôtel face à une immense porte en bois entourée de hauts murs (limite on pourrait croire à une prison Choqué).
Chinook klaxonna car personne ne semblait sortir.
Un gardien arriva en passant par la petite porte incorporée dans le grand portail.
C’est tout juste si le monsieur nous dit bonsoir et il semblait super méfiant (ça commençait bien).
Effectivement, voir des touristes qui arrivent par eux même en voitures (la plupart sont directement acheminés depuis l’aéroport ou Stone Town par une navette) n’est pas très fréquent et encore moins quand c’est une blanche qui conduit et palabre.
Chinook lui expliqua qu’on avait une réservation.
Il retourna alors dubitatif à l’intérieur et nous dis de patienter ici (en même temps je ne voyais pas trop où est-ce qu’il voulait qu’on aille).
Toujours l’air aussi peu pressé et enjoué, il revint, nous annonça qu’il n’avait pas notre réservation et nous demanda de nous en aller tout de suite.

Chinook qui commençait à en avoir assez le sermonna d’ouvrir immédiatement le portail, qu’on avait bien une réservation et de contacter son responsable.
Au début il ne voulait pas mais elle a du lui faire peur car il finit par céder Roulement d'yeux.
Bien sûr passé le premier portail on était immédiatement stoppé par une deuxième barrière (comme celles des péages d’autoroutes, l’automatisme en moins).
Après que le gardien ait contacté le gérant qui ne semblait pas plus au courant de notre arrivée que lui et suite à d’autres discussions, ils acceptèrent de nous laisser entrer jusqu’à la réception.
Enfin pas exactement … Chinook était autorisée à rentrer mais ils voulaient me garder ‘en otage’ à l’entrée lol (pauvre de moi :p).
On commençait à en avoir assez d’être aussi bien reçu et après quelques nouvelles paroles assez sèches, ils finirent par nous laisser entrer.
Arrivée à la réception, le gérant était là et se confondait en excuses (c’est assez pitoyable à vrai dire tellement il en faisait trop).
Visiblement ils avaient du retrouver notre réservation.
Il se justifiait de leur mauvais accueil par le fait que la nuit il pouvait y avoir des bandits etc.
Et Chinook qui lui demande alors s’il y avait souvent des bandits blancs dans la région … :lol :
Mais visiblement il n’avait pas compris l’humour.

A partir de cet instant on a été reçu comme des rois et reines (l’hotêl/resort était plutôt dans la catégorie haut de gamme).
Petit jus de fruits frais avant la réception de nos deux chambres qui ressemblaient plutôt à des studios (lit king size, réfrigérateur avec ‘champagne’ offert pour se faire pardonner, coin salon avec canapé, table basse et fauteuils, coin bureau, salle de bain et terrasse).
Sans oublier la climatisation qui fut la première chose que je me suis empressé de couper à peine rentré dans ma chambre tellement il faisait froid à l’intérieur (il ne devait pas faire plus de 20°c (et encore !)).
Bref nous étions bien installés même si nous savions que nous ne profiterions pas vraiment de tout ça.
Le temps de s’installer, de prendre un bonne douche et nous voici reparti pour le cocktail de bienvenu des nouveaux arrivants.
C’était plutôt bien fichu car on apprenait ainsi dès notre arrivée le fonctionnement de l’hôtel, les principaux lieux et les activités proposées (comme la plongée, le massage etc.).
Evidement tout était joliment entretenu (petites allées, piscine, salle de réception, salle de restauration, salle de repos, bar, coins avec les relax face à l’océan etc.

L’heure du diner arriva et on prit naturellement la direction de la salle de restauration complètement ouverte à l’extérieure sur tout un coté (mais à l’abri de la pluie).
On arriva à l’entrée où on fût reçu par le ‘maître du menu’ (c’est moi qui invente Clin d'oeil) qui nous présenta le menu et au cas où lire nous fatiguerait trop il nous le relut à voix haute.
On nous amena ensuite à notre table où deux personnes écartèrent nos chaises/fauteuils et lorsque j’ai vu qu’ils étaient en train de déposer la serviette de Chinook sur ses jambes, je me suis empressé de mettre la mienne moi-même.
Je n’étais pas habitué à tant de manières.
On vint ensuite nous conseiller quelques vins en fonctions du plat principal choisi mais au grand dam du serveur on prit chacun une boisson gazeuse.
Je ne faisais vraiment pas honneur à ma nationalité et il ne semblait pas comprendre.
C’est alors qu’il nous dit que c’était dommage car c’était l’hôtel qui prenait en charge nos boissons de ce soir pour l’accueil très chaleureux dont on a été victime et là je me suis dit ‘mince on aurait du prendre du champagne avec le meilleur de leur vins Clin d'oeil)’.
On a ensuite eu droit à trois entrées dont la première était deux micros brochettes avec deux bouts de fruit et un bout de poisson bouilli qui marqua Chinook tellement ça paraissait ridicule Marteau.
Entre les entrées et le plat principal on a eu droit à une boule glacé pour nous faire patienter !
Globalement j’ai très bien mangé, j’ai pris la viande en plat principal mais Chinook qui avait pris le poisson a trouvé cela tout à fait banal.
Le dessert fut un bon moelleux au chocolat.
En revanche la nourriture n’avait rien de dépaysant et on aurait pu manger la même chose dans nos restaurant de chez nous.

La soirée était bien avancée, la fatigue était là mais pas question d’aller dormir sans ouvrir une des bouteilles de mousseux de nos chambres.
On s’installa donc dans le salon d’une chambre pour siroter notre coupe le tout accompagné de quelques fruits frais prédécoupés.
Pendant le diner nos chambres avaient été préparé (les rideaux tirés, le lit légèrement ouvert, l’insecticide passé (pas très écolo d’ailleurs) etc.).

279. Petit plaisir du soir.


Après cette nouvelle journée bien chargée, je m’écroulais sans attendre dans mon lit où je pouvais même nager dedans tellement il était grand.


Voilà c’est tout pour le moment, mais vous verrez au prochain épisode que ce type d’établissement a également de nombreux revers.
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« Répondre #65 le: 07 Novembre 2008 à 01:30:07 »

Très agréable intermède d'avant dodo. Quel bonheur de revoir cette eau turquoise  Sourire

PS : ne cites surtout pas le nom de ce magnifique hôtel  Lèvres scellées qui nous a si bien reçu… Sinon, ils ne m'inviteront plus jamais  Grimaçant … C'est qu'il va finir par me griller  Clin d'oeil

Bon, c'est pas tout ça, c'est quand qu'on se dévoue pour aller tester tous les palaces de la côte nord ? Souriant

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« Répondre #66 le: 07 Novembre 2008 à 07:27:22 »

Suis volontaire pour t'accompagner Clin d'oeil
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« Répondre #67 le: 07 Novembre 2008 à 20:00:03 »

Merci Jonathan pour la poursuite de ton périple mais, personnellement, même si Zanzibar me paraît féerique (hôtels de rêve, eau turquoise, petit plaisir du soir engageant, ruelles pittoresques, etc.), je préfère de loin tes aventures en pleine nature Cool... Merci pour ce partage, Toujours un grand plaisir de t'accompagner et je me réjouis du prochain carnet Clin d'oeil !
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« Répondre #68 le: 07 Novembre 2008 à 22:07:42 »

Pour moi Zanzibar est incontournable. La première fois que je suis allé en Tanzanie, il n'était pas question de ne pas y aller, tant le nom me faisait rêver.
Il dégage de Stone Town une atmosphère particulière et la côte est vraiment magnifique.
C'est l'idéal, je trouve, pour terminer un séjour dans la région.

Merci Jonathan (et Chinook) de me remémorer ces instants.
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« Répondre #69 le: 11 Novembre 2008 à 23:04:55 »

Pas de déssert Faché tu n'as donc pas trouvé l'Amore mio?
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Ah non je n'ai pas trouvé l'Amore mio Embarrassé. Bon en même temps vu que je ne connaissais pas je ne l'ai pas vraiment cherché Tire la langue.
Merci du tuyeau en tout cas, si jamais un jour j'y retourne j'irai y faire un tour Grimaçant.


PS : ne cites surtout pas le nom de ce magnifique hôtel  Lèvres scellées qui nous a si bien reçu… Sinon, ils ne m'inviteront plus jamais  Grimaçant … C'est qu'il va finir par me griller  Clin d'oeil
Rire Ne t'inquiète pas, pas de pub nominative des où l'on est passé, motus et bouche cousue  Grimaçant.


C'est vrai que le nom 'Zanzibar' fait rêver, souvent les gens connaissent le nom, certains savent que c'est une île et finalement peu sont capable de la situer.
C'est vrai aussi que c'est différent des "aventures en pleine nature".
Pour ceux qui n'aiment pas les grands centres hôteliers on trouve également des petits établissements très charmant et où on n'a pas l'impression d'être pris pour un fou quand on veut sortir du centre sans passer par les excursions de l'hôtel.
Zanzibar se combine souvent en fin de séjours après un safaris histoire de se reposer un peu.
Et l'eau turquoise à elle seule est déjà très reposante J'aime.


Bon pour la suite, il faudra je pense attendre ce weekend (trop de chose à faire cette semaine).
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« Répondre #70 le: 13 Novembre 2008 à 14:17:10 »

C'est un peu ce que j'avais reproché à mon séjour à Zanzibar... Etre parqué dans un hôtel trop luxueux à mon goût et loin de tout  - on avait eu du mal à aller en centre ville, taxi obligatoire et cher alors qu'on aurait largement préféré prendre les transports locaux mais ils étaient trop loin de notre hôtel
Cette île a beaucoup de charme et comme tout le monde le nom me faisait rêver mais j'avoue avoir été un peu déçue par l'accueil et j'ai le souvenir des regards noirs des gens parce que je suis une femme et que je ne porte pas le voile  Indécis du coup très peu de contact avec la population ce qui m'a navré
En tous cas merci pour ces photos qui ravivent des souvenirs surtout au niveau de la couleur de l'eau fantastique... Et les jolies ruelles de Stone Town  Yes
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« Répondre #71 le: 13 Novembre 2008 à 14:41:03 »

L'épopée belge m'a bien fait sourire
La plongée dans les réserves de Tanzanie m'a rappelé de beaux souvenirs
La rencontre avec la tribu Massaï, m'a intéressée
Et la pause finale, près de la grande turquoise à Zanzibar, m'a détendue

Un carnet qui fourmille d'anecdotes et une compagnie, ma foi, fort sympathique et connaissant parfaitement le terrain (Miss Chinook, super le t-shirt COW)

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« Répondre #72 le: 17 Novembre 2008 à 22:14:08 »

Lever de bonne heure ce matin, la nuit fut assez courte et j’étais encore relativement fatigué.
Comme tous les matins ou presque Chinook était déjà debout et attendait patiemment que je daigne vouloir sortir de ma chambre.
J’avoue que je me demandais bien ce qu’elle pouvait d’un mec qui mettait trois fois plus de temps à se préparer qu’elle Clin d'oeil.
Direction le petit déjeuner ou bien plutôt devrais-je dire l’orgie matinale.
Arrivé à la salle de restauration, le personnel prit notre commande de boisson chaude (thé ou café) puis nous voilà parti direction les différents buffets.
Il y en avait absolument pour tous les goûts en bonne quantité.
Ce fut même le seul endroit où j’ai trouvé de la baguette histoire de me faire oublier quelques instants ce satané maudit pain demi :lol:.
Grande assiette de fruits (mangue, ananas, papaye, pamplemousse, fruit de la passion), assiette de pain et autre minis gâteaux de toutes les formes (mais qui avaient des goûts très similaires) avec différentes sortes de confitures.
Pour ceux qui le souhaitaient il y avait un stand pour se faire préparer, omelettes, œufs au plat et j’en passe.
Mais Chinook et moi avons craqué pour l’autre stand, celui qui préparait des crêpes, gaufres et pains perdus.
Et nous voici donc entrain de nous faire faire cuire des crêpes dont on ajoutait nous même l’assaisonnement.
Crêpe au nectar de fruits de la passion tout frais, crêpe banane chocolat, crêpe noix de coco chocolat, crêpe aux fruits etc.
Ce matin là j’en ai pris six au total, en plus des gâteaux, tartines de confiture et assiette de fruits frais.
Autant dire que j’étais bien calé et je n’allais pas avoir besoin de beaucoup de poids supplémentaires pour descendre au fond de l’eau Tire la langue.
Seul regret et c’était quand même bien dommage, à coté de l’étalage des fruits exotiques tout frais, les deux ou trois jus de fruits 100% synthétiques ou presque faisaient un peu tâche.
Enfin on s’était tellement bien régalé qu’on parti avec pas mal de retard rejoindre le centre de plongé (situé dans hôtel où j’avais fais le ‘refresh’ dans la piscine la veille).

On arriva avec plus de quarante minutes de retard sur l’heure convenue la veille mais c’était oublier que l’on était en Afrique.
On m’attendait mais mon retard n’avait visiblement pas gêné grand monde.
Ce matin il y avait encore de gros nuages, heureusement le soleil était quand même relativement bien présent.
D’après la brochure le forfait que j’avais pris incluait le ‘refresh’ et une plongée.
J’avais la possibilité d’effectuer une deuxième plongée quelques minutes après la première moyennant un tarif supplémentaire dégressif mais j’avais trouvé que ça commençait alors à faire cher.
Mais comme j’étais leur premier client (le moniteur plongeait auparavant en Egypte en mer rouge) et qu’en plus j’étais un client ‘test’ pour Chinook (qui leur a posé plein de questions) ils m’ont gracieusement proposé la deuxième plongée gratuitement, proposition à laquelle j’ai répondu favorablement et très spontanément (ça les a même fait rire) ;-).
Voyager avec une Chinook c’est vraiment idéal Cool.
Après avoir pris tout la matérielle nécessaire direction la plage où une embarcation était encrée à quelques mètres du rivage.

Comme pour rejoindre le spot de plongée il fallait naviguer un peu au beau milieu de cet océan turquoise, j’avais pris soin d’emporter dans mon sac à dos l’appareil photo (sans être tout de même complètement rassuré pour lui).
Le bateau tout en bois assez massif et taillé grossièrement avait une petit voie d’eau et le soleil et le sel marin avaient bien attaqué la bâche en tissu censée nous garder à l’ombre.
Néanmoins cela apportait un certain charme à l’ambiance.
A bord nous étions six (moi, un couple de sud africain, le moniteur, son collègue et le conducteur du bateau) pour un bateau qui pouvait au moins en contenir le double, nous étions dons à notre aise.
Une fois que tout le matériel fut chargé dans le bateau on parti enfin.
Même si l’océan n’était pas d’un calme olympien je n’ai pas tardé à sortir l’appareil photo tellement les paysages étaient superbes.
Un vrai régal pour la rétine ! Souriant


280. La vue avec l'avant du bateau Yes.


281. L'eau turquoise partout J'aime.


282.

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« Répondre #73 le: 17 Novembre 2008 à 22:19:28 »

Durant la traversé on discuta en peu photo et matériel photo jusqu’à atteindre notre lieu de plongée.
Le couple de sud africain faisaient uniquement du snorkeling (plongée avec tuba), j’étais donc le seul à effectuer la plongée en bouteille.
On m’équipa complètement, puis plongeon en basculant vers l’arrière et me voilà dans l’eau.
Le moniteur me rejoint et on descendit tranquillement jusqu’au fond (cinq à six mètres environ).
Après une dernière vérification, nous voici parti nous balader.
J’essai alors de reproduire l’exercice de la veille, à savoir gonfler mon gilet de façon à ne pas remonter ni m’écraser au sol.
Chose pas aisée au début ou j’ai tendance à toujours remonter un peu.
On se dirige vers une mini falaise où coraux multiformes et poissons aux milles couleurs s’offrent en spectacle à nos yeux.
C’est une autre partie de l’Afrique qui se dévoile sous mes yeux enchantés.
L’occasion également de rencontrer de très nombreuses variétés d’étoiles de mer, de la simple à cinq branches à la massive avec des pics partout, de la rouge à la bleu et blanche etc.
Malheureusement pas de photo possible ici.
J’avais essayé une année un appareil jetable étanche mais vu les résultats obtenu je n’ai pas voulu renouveler l’opération (les couleurs ressortait à peine, limite on pouvait croire à des photos monochromes, un flash est vraiment indispensable).
D’ailleurs en parlant de lumière les couleurs de tout ce petit monde ont commencé à s’étioler peu à peu en raison de gros nuages passant au dessus de nos têtes.
Il faut vraiment plonger par beau temps au risque de diminuer pas mal l’intérêt de l’activité.
A un moment où on descendit un peu plus profondément comme le moniteur voyait que j’avais vraiment du mal à couler, il vint vers moi pour me dégonfler le gilet.
Il se rendit vite compte qu’il était déjà vide. Il me rajoutât alors un poids sur ma ceinture (comme quoi le petit déjeuné n’avait pas suffit  Marteau).
Et là tout de suite tout alla beaucoup mieux et on poursuivit notre promenade sous-marine le long des parois de cette falaise décidément très habité.
Je n’ai malheureusement pas de noms de poissons à vous donner étant donné que je ne les connais pas et qu’il est difficile de communiquer sous l’eau pour les connaître (c’est un peu l’inconvénient).
Néanmoins une chose est certaine, je ne peux finalement que donner raison à la méthode du moniteur qui lors de la plongée en mer nous laisse autonome (sauf en cas de problèmes bien entendu).
C’était un baptême qui n’en était plus un, je gérais moi-même mon gilet, je pouvais contrôler l’oxygène restant dans ma bouteille, je me déplaçais plus ou moins où je voulais (tantôt je suivais le moniteur, tantôt il me suivait), bref j’étais libre de mes mouvements, et ça change beaucoup comparé à un baptême classique.
Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il tirait avec lui un fil d’Ariane.
Il était vraiment à cheval sur ses principes et la sécurité car au final on ne s’éloignait que de quelques dizaines de mètres (par rapport au niveau de la mer) et on n’est pas allé plus profond que douze mètres environ, donc pas de quoi se perdre à priori.
Mais bon peut-être que pour les gens un peu craintif ça rassure.
De temps à autre dans certaines zones on sentait vraiment bien le courant par à-coups (dont la présence est indispensable pour le corail et donc tout l’écosystème) et je prenais plaisir à me laisser ainsi bercer quelques instants tout en regardant un petit banc de poissons tout bleus faisant de même.
Au bout de trente minutes on rebroussa chemin et on remontant doucement, même si aucun palier n’était nécessaire par rapport à la profondeur où on était descendu et on regagna le navire.
On me fit alors remarqué que j’avais perdu mon tuba (accroché au masque).
Ce n’était pas une grande perte en soi, mais l’idée de laisser un bout de plastique au milieu de cet écosystème fragile ne m’enchantait pas spécialement.
Il fallait maintenant attendre environ une heure avant de pouvoir replonger afin de se réhabituer à la pression atmosphérique etc.
Le soleil jouait toujours à cache-cache et comme il ne faisait pas bien chaud (on se refroidit assez vite sous l’eau) j’ai décidé de garder sur moi la combinaison.
Très mauvaise idée car au final entre la petite brise, le soleil présent par intermittence et l’inactivité j’avais quand même relativement froid et je ne pouvais même pas me sécher. Mais je ne sais pas pourquoi je me suis entêté à la garder sur moi.
Pendant ce temps le couple de sud africain nageait aux abords  du bateau.
Puis le monsieur est remonté à bord tandis que la dame continuait de son coté.
Les petites vagues faisaient tanguer le bateau et je commençais à attraper le mal de mer même en fixant l’horizon.
Au bout d’une quarantaine de minutes je me suis enfin décidé de retirer ma combinaison et j’ai plongé immédiatement ensuite dans l’eau qui était bien agréable à la surface.
Ceci plus le regain d’activité et l’absence de tangage me permettait de me sentir déjà beaucoup mieux.
J’en ai même profité pour me faire prendre en photo dans l’eau mais le manque de soleil à ce moment là nuisait pas mal au rendu.


283.

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« Répondre #74 le: 17 Novembre 2008 à 22:27:34 »

Le temps de remonter sur le bateau et de me sécher que c’était déjà l’heure de se préparer à nouveau pour la seconde plongée.
Le vent soufflant il fini par chasser une bonne partie des nuages laissant les rayons du soleil nous éclairer continuellement.
Et je dois reconnaitre que j’ai encore plus apprécié la seconde plongée pour cette simple raison.
Tout ce petit monde au fond de l’eau arborait alors ses plus vives couleurs pour mon plus grand bonheur.
Si au début on reprit le même chemin aquatique qu’à l’aller, on effectua ensuite un autre tour encore plus joli (mais cela venait peut-être juste de la lumière plus présente).
Mon meilleur souvenir de plongée reste à l’île de la Réunion et finalement à l’issu de la première plongée à Zanzibar j’étais resté un peu sur ma faim quoique tout de même très content.
Suite à la seconde plongée et même si je préfère encore le spot où j’avais plongé à la Réunion à celui de Zanzibar, l’écart se resserrait drastiquement Yes.
Après encore une petite demi-heure de vagabondage sous l’eau on s’en retourna lentement.
Il était temps car malgré la beauté des fonds, je commençais à avoir froid (même avec la combinaison) et j’avais la peau au bout des doigts toute fripée.
Sur le chemin du retour, le moniteur retrouva mon tuba (ouf ! mon emprunte écologique rechutait Tire la langue)
Au total j’ai du plonger deux fois quarante minutes environs ce qui était très appréciable.
Une fois tout le matériel remonté à bord, le bateau pris la direction de la plage.
En route j’essayais de me réchauffer au soleil entouré de ma serviette de bain tout en admirant le paysage toujours aussi beau.

De retour sur la plage, une jeune femme attendait le bateau pour partir plonger à son tour.
Naturellement en me voyant arriver elle me demanda (en anglais) si j’avais plongé et comment j’avais trouvé.
Je lui répondis alors de mon meilleur anglais possible à quel point j’avais étais enchanté par toutes ces formes et couleurs de poissons et de coraux.
J’ai voulu ensuite lui parler des nombreuses variétés d’étoiles de mer rencontrées mais je ne savais pas comment le dire en anglais alors j’ai commencé à sortir quelque chose du style ‘sea stars’ en lui précisant que je n’étais pas sûr du nom.
Et là elle me regarde et me dit ‘ah mais vous êtes français’ (en français bien sûr) … Grimaçant
Du coup j’appris ce jour là que le mot anglais était ‘starfish’ (même si je viens à l’instant de voir sur wikipedia que ‘sea star’ était également employé).

Retour à la salle de restauration/bar où Chinook m’attendait pour je lui ai fait part de mes impressions.
Petite douche pour se rincer, puis je reçu mon diplôme après m’être délesté de quelques dollars.
On parti ensuite visiter et déjeuner dans un autre hôtel.
Sur la route, entre la fatigue et l’agréable chaleur dans l’habitable du véhicule j’ai bien cru que j’allais m’endormir  Rire.

Après un repas revitalisant, la propriétaire nous fit visiter les lieux. Tous les bungalows avaient vue sur la piscine et l’océan ce qui était des plus agréables.
La décoration était d’un style très british (contrée d’origine de la propriétaire), et l’aménagement extérieur avec une ancienne coque d’un dhow face à la mer était très joli.
Un hôtel en somme assez haut de gamme mais avec une ambiance beaucoup plus au calme.


284. La piscine de l'hôtel et l'océan.


285. La coque du dhow face à l'océan Souriant.


286. La plage en fin d'après-midi (remarquez qu'on aperçoit la lune).


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