Bonjour à tous !
Quelques mois après mon retour d’un petit séjour en Tanzanie en juin et suite à quelques relances, je me décide enfin à écrire le carnet de voyage.
Twenday pole pole (= Let’s go slowly)
Avant même d’arriver en Afrique, atteindre l’aéroport de départ de mon vol international fut a lui tout seul une véritable petite aventure.
Ce dernier partant de Bruxelles et sachant que j’habite Montpellier (Sud de la France) j’avais réservé un vol Ryanair Nîmes --> Charleroi.
Une amie m’avait expliqué comment me rendre ensuite à l’aéroport de Bruxelles. Je devais prendre la navette de l’aéroport vers la gare de Charleroi, puis prendre un train en direction de l’aéroport avec une correspondance à la gare Bruxelles midi.
Bref j’étais déjà un peu anxieux (chaque changement de moyen de transport ou correspondance étant un risque de prendre du retard).
De plus ça faisait longtemps que je n’avais pas voyagé tout seul (du moins le tout début du voyage) et c’était la première fois que j’allais en Belgique.
A quoi bien pouvait ressembler les belges, ces êtres si différents de moi …
.
Je dis ça mais j’ai moi-même 1/8 de sang belge lol.
Le jour du départ ma famille m’accompagne donc à Nimes en voiture pour mon vol vers Charleroi prévu vers 12h30.
Arrivé au comptoir d’enregistrement des bagages on m’annonce qu’en raison de mauvaises conditions météorologiques, le vol est retardé pour une durée indéterminée (ça commence bien !).
Heureusement j’avais prévu large (le vol pour la Tanzanie étant vers 22h).
Je n’ai donc d’autre choix que d’attendre dans l’aéroport comme tout le monde.
Une équipe de cinéma était en train de tourner des scènes (probablement pour un futur navet), mais ça donnait de l’animation.
On m’a même pris à un moment pour un figurant
. Pourtant mon sac n’était pas vide contrairement aux leurs.
Une heure et demie plus tard on nous annonce enfin que l’on va pouvoir embarquer.
Quelques minutes après me voici dans l’avion pour mon baptême sur une compagnie Low Cost.
Pas de place réservée, on choisit sa place parmi celles encore libres.
Pendant le vol, boissons et nourriture sont payants (en fait tout est fait pour vendre), mais j’ai été stupéfait de constater qu’ils vendaient également des tickets de grattage Ryanair pour gagner un million d’euros !
En plein milieu du vol le commandant de bord nous annonce en anglais (je vous rappelle que je ne suis pas bilingue du tout) que l’avion n’atterrira pas à Charleroi en raison de la dégradation des conditions météo et de l’absence d’un dispositif d’assistance d’atterrissage par mauvais temps de l’aéroport.
Mes voisins n’ayant pas bronché, je me suis demandé si j’avais bien compris.
Puis l’annonce fut faite en français et là aussitôt tout le monde se mit à parler.
L’avion se dirigeait vers l’aéroport de Liège et une navette viendrait ensuite nous chercher pour nous accompagner à l’aéroport de Charleroi.
Autant vous dire tout de suite que je ne savais même pas où se trouvait Liège en Belgique.
Donc petit coup de stresse sur le moment.
L’avion atterrit on débarque et on récupère les valises et sacs.
J’explique mon cas à quelques personnes qui me conseillent de ne surtout pas repasser par Charleroi pour aller à Bruxelles depuis liège, que je m’allongerais le trajet considérablement.
Oui mais comment dois-je aller à Bruxelles alors ? En train ? En bus ? En taxi ? A combien de km la ville de Liège se situe-t-elle de Bruxelles ? etc.
A la sortie de la zone de récupération des bagages, beaucoup se jettent sur les quelques taxis qui sont là ou qui arrivent.
La navette se fait attendre et ne semble pas bien pressée. J’essaie alors de voir pour les taxis, mais ils sont tous complets.
Là j’avoue que je commençais à bien avoir la pression car je ne savais absolument pas combien de temps j’allais mettre pour atteindre Bruxelles et pour couronner le tout il se mettait à pleuvoir.
Finalement, dans un taxi il restait une place de libre.
Direction la gare de Liège. Me voilà mine de rien un peu plus rassuré.
Je ne savais pas trop comment j’allais m’y prendre pour la suite, mais je faisais déjà quelque chose au lieu d’attendre.
Durant le trajet et malgré la pluie je regardais le style architectural des bâtisses constituées de briques.
Arrivé à la gare j’ai pris un billet pour l’aéroport de Bruxelles et le monsieur m’a annoncé avec un accent assez prononcé que je devais changer de train à ‘Leuven’. J’ai du faire les gros yeux et lui ai demandé de me répéter le nom de la gare … ‘Louvain’.
Ca promet !
Quelques minutes après me voilà dans le train.
Evidemment je n’avais aucune idée de la durée du trajet jusqu’à Louvain.
J’hésitais à sortir mon pique-nique (il devait être 16h passé et je n’avais pas encore déjeuné).
Finalement au bout de trente minutes je me suis décidé à le sortir.
Et bien sur, ça n’a pas manqué, avant que j’ai eu le temps de terminer mon repas le train arriva en gare de ‘Leuven’.
En sortant du train et en regardant autour de moi, je compris rapidement qu’on venait de changer de secteur.
Si jusqu’à présent tout était écrit en français, ici ce n’était plus le car et tout était en flamant ou presque.
J’aperçois un homme en uniforme et lui demande quel train je dois prendre pour aller à l’aéroport de Bruxelles.
Son regard se fixa brièvement sur moi et il commença à me répondre en flamant.
Ok, bah ce n’est pas gagné …
J’ai reformulé ma phrase en anglais, mais à peine avais-je terminé ma phrase qu’il me montrait un train (en fait il avait du quand même me comprendre ou tout du moins comprendre certains mots clef comme ‘aéroport’ et ‘Bruselle’).
Je suis monté dans le train qui au passage était assez vieux et salle comparé au précédent et quelques minutes après me voici enfin arrivé à l’aéroport.
Il était 18h passé. Finalement j’arrivais tout de même largement en avance mais quelle aventure pour atteindre l’aéroport !
Un vrai parcours du combattant.
Même pas arrivé à destination que j’avais déjà matière à raconter.
Du coup ça m’aurait fait ‘visiter’ les gares belges
.
En jaune : trajet en voiture
En rouge : trajet en avion
En orange : trajet en train
Manque plus que le bâteau
.