4ème jour : Kruger NP : Skukuza4h45 Wake Up !
La Gate ouvre à 6 heures, aujourd’hui (nous venons de basculer sur le mois suivant)
Un petit Kawa et ces fameux biscuits typiquement sud africains, secs qui accompagnent.
Pas de chargement de bagages, nous restons encore deux nuits sur place : juste le bac frigo, les sacs photos.
En avance de quelques minutes à la Gate, quelques voiture, nous précèdent déjà…
Va falloir s’y pointez encore plus tôt, dans les jours qui suivent.
On a échangé les places… Je conduis et JP découvre les charmes arrière du Xtrail.
Une drache phénoménale ce matin…
La piste n’est plus qu’un billard qui réfléchi, la faible lumière matinale.
Comme cette piste avait l’air d’être bien fréquentée, la veille… Direction Paul Kruger Gate, par la H11…
Au croisement de la S1, qu’elle ne fut pas notre surprise : pas moins de 9 hyènes (5 adultes, 2 ados et 2 chtis dont notre petit Firmin
), manifestement le terrier est juste planqué, dans le canal d’évacuation d’eau qui passe, sous la piste. Teddy, avait déjà fait référence, à ce genre de planque !
Pas bête les tachetées !
Il flotte toujours et c’est tant bien que mal, que l’on tente plusieurs prises…
Ca bouge dans tous les sens…
Certains adultes s’étalent sur la piste, le pelage trempé… D’autres s’affairent à lécher l’eau qui dégouline sur la piste goudronnée.
Les jeunes sont décidément bien en forme… Ils se coursent et une femelle tente bien que mal de rattraper Firmin, par le cou ! Mais le petiot pèse sans doute déjà trop lourd et à part des tentatives vaines de soulèvement et à coup de cris, de ce petit indiscipliné, elle finira par le lâcher, sans pour autant le perdre de vue !
En forme, c’est bien le terme qui convient… Un des ados essaie de tirer le Bean-Bag qui pendouille à ma fenêtre
et un petit groupe s’amuse beaucoup, sur la carlingue d’un autre véhicule.
La plaque c’est pour moi !16.
(TC 1.4)
Finalement, il y a plus facile que la plaque !17.
(TC 1.4)
Le bitume et la pluie, rendent tout de même l’atmosphère intéressante, quoique pas facile à maîtriser
18.
(TC 1.4)
Nous les quitterons, après deux bonnes heures, au moins en leur compagnie… Sous la douceur des allaitements.
On fait une rapide halte au Hide du Lake Panic…
L’endroit est désert… Aucun bipède à l’horizon.
Peu de piafs : un héron cendré au loin, un anhinga d'Afrique qui s’envole, un juvénile de jacana à poitrine dorée qui gigote dans tous les sens et un râle à bec jaune, qui tente de progresser sur le tapis formé par les nénuphars.
Les hippos sont loin… On ne les voit pas, mais on les entend.
Quelques crocodiles toutefois se dissimulent sous le sol du Hide et sous les nénuphars.
On restera là, une bonne heure, mais sans véritable succès.
19.
(TC 1.7)
Un petit détour, par les ponts traditionnels aux alentours du camp et là aussi, quelques crocos
20.
(TC 1.7)
Une marrée de marabouts d’Afrique, qui pataugent, s’étirent… L’un d’eux est bagué (même étiqueté !)
Un alcyon pie, se balance sur une tige de roseau…
Un martin-pêcheur géant, nous fait grâce de sa prestance et de sa présence
Retour au camp, sous une nuée de pintades de Numidie (avec petits) qui envahissent littéralement la piste. Plusieurs mètres, avant qu’elles ne comprennent qu’il vaut mieux se rabattre sur les côtés.
Dur Labeur ce midi… On a 12 gigas de photographies à décharger ! C’est qu’on a eu la main un peu souple, avec les hyènes !
Juste le temps de croquer un morceau, les avocats sont à présent à point ! Miam !… Mais pas de petite sieste aujourd’hui.
On se remet en route vers 14h00… Un petit coup d’oeil sur la carte des observations du jour :
Rouge : Lion
Noir : Léopard
Vert : Buffle
Bleu : Eléphant
Orange : Rhinocéros
Blanc : Guépard
Jaune : Lycaons
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JP a repris la conduite… C’est que la place arrière ne lui convient que moyennement également !
Plus grand, c’est coups de plafond assurés !
Quant à moi, j’ai repris les oreillers pour rehausser mon fessier.
Et il flotte toujours… Ca c’est tout de suite, moins drôle !
On reprend la direction des ponts…
Les mêmes pintades, toujours aussi indisciplinées et nombreuses.
Un couple de steenbok un jeune éléphant qui traverse la piste, dans une attitude assez comique, la trombe ballotant et la queue en panache.
Rollier d’Europe, impalas
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(TC 1.7)
Un groupe de vervets, aux attitudes diversifiées…
L’un se prend pour un grimpeur hors pair, l’autre tire sur une branche d’épineux, un troisième tire la langue, pendant qu’un autre s’affaire à lécher un bout de bois.
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(TC 1.4)
Aux singes succèdent d’autres singes ! Voici enfin, mes premiers babouins…
Les petits se coursent sur la piste, on ne compte plus les cumulets et autres cabrioles du genre.
Les scènes sont intéressantes et puis moi, les primates en action, je ne peux résister !
Mais comme cela va très vite et se déroule au sol, près de la voiture… Je m’épuise en gymnastique.
Un mâle puissant, estimant que la récréation a assez duré ! Pousse un cri de rappel et tous les babouins se carapatent, dans le bush !
Un choucador à oreillons bleu, magnifique… Si pas le plus beau que nous ayons vu, à ce jour.
Un de ces plumages métalliques, d’une pureté et d’une couleur, sans pareil.
Deux varans du Nil lascivement posés sur un rocher, un guêpier carmin, qui passe sous notre nez, sans qu’on ait eu le temps de dégainer !
Héron golitah, Marabouts d’Afrique, oedicnème vermiculé.
Un nouveau détour auprès du terrier des hyènes (on se dit qu’elles seront sans doute là, en fin de journée et on avait raison), elles sont moins nombreuses mais Firmin est là, avec son petit air coquin et séducteur.
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(TC 1.4)
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(TC 1.4)
Sur la route, nos copains les flics tranquillement installés dans leur transat, radar sur pied occupé à flasher, en pleine pampa ! Faut le voir, pour le croire !
Une dernière halte au Hide Lake Panic… Non sans rencontrer un rhino, juste peu avant de descendre du véhicule.
Le vent s’est levé, le ciel s’est sérieusement assombri… Les hippos sont tout près, mais il est bien difficile d’obtenir une lumière intéressante, pour les mettre en valeur.
Pourtant, nous assistons à des scènes plus que dynamiques : ouverture de gueules, arrachage des branches, jeux etc. JP est quelque peu frustré photographiquement… Les hippos sont pour lui un sujet photographique de prédilection, un peu comme ma faiblesse pour les expressions des singes…
On grappille le temps qu’il reste, à attendre que la situation climatique s’améliore, en vain…
Sous un soleil timide et rasant, on tire notre révérence…
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(TC 1.7)
Retour au camp et la ferme intention de se faire un braai, pour requinquer nos estomacs !
Petit détour par le shop et du filet pur (550 gr pour 42 Rd !)
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Pendant que le feu crépite, on décharge, on apérote… On fait terrasse commune avec des chauves-souris qui ont élu domicile, dans le coin de notre toit.
Le ciel est légèrement étoilé, serait-ce de bon augure, pour le climat de demain ?
Sur cette pensée, on plonge dans les bras de Morphée.
A suivre...
