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Auteur Fil de discussion: Ascension du Kilimandjaro - Toit de l'Afrique  (Lu 62167 fois)
Tangan
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PASSION CAMEROUN


« Répondre #30 le: 25 Janvier 2008 à 09:08:07 »

Une ascension que j'ai rêvé faire, quelle aventure cela à du être, c'est sur, c'est une façon assez différente de l'ordinaire de découvrir l'Afrique.
Journalisée

Tangan est rentré...
Gazelle
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« Répondre #31 le: 26 Janvier 2008 à 10:42:22 »

On entre dans le vif du sujet...
Un environnement floral exceptionnellement diversifié et dense, nous accompagne pour suivre tes pas, tout au long de cette ascension, qui se profile vers les sommets.

Le brouillard et l'humidité commencent aussi, à poindre.

A bientôt, de découvrir la suite de ce voyage physique et pédestre.

Gazelle

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Frêle mais déterminée comme une gazelle.
Jonathan
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« Répondre #32 le: 26 Janvier 2008 à 16:26:58 »

Voici la suite et fin de cette première journée d'ascension.



A dix sept heures, on atteignit enfin le premier camp.
Poa nous dirigea vers une bâtisse en bois où un gardien du parc nous fit remplir un carnet pour signaler notre arrivée.
Toutes les tentes étaient déjà installées, y compris la tente mess, lieu où nous prendrons tous nos repas.
On nous apporta immédiatement de l’eau chaude dans une bassine et on en profita pour se laver les mains, le visage etc.
Des chaises avaient été installées devant nos tentes et, après s’être chaudement couvert, on s’installa dessus pour nous reposer un peu de cette première journée de marche et regarder les alentours.
On ne put guère y rester longtemps car nous fûmes rapidement conviés à nous rendre dans la tente mess avec nos chaises.
Une minute plus tard, on nous apporta des tasses avec de l’eau chaude dans un thermos, du thé, du café, du lait en poudre, du sucre, et dans une assiette des popcorns tout chauds avec des biscuits  J'aime.
Ce fut une très agréable surprise, on avait vraiment l’impression qu’on était à nos petits soins.
Une fois réchauffé et bien rassasié, on sortit visiter les alentours.
Par la même occasion, on demanda la direction des toilettes. Inutile de préciser l’état très spartiate de ces dernières, mais il faut bien se rappeler que l’on est au milieu de nulle part. Toujours est-t-il, qu’une fois la direction donnée, il n’était pas très difficile de les repérer tellement l’odeur nauséabonde envahissait les parages  Lèvres scellées. Il s’agissait d’un petit cabanon avec une dalle en bois ou en béton selon les endroits avec un trou au milieu laissant remonter toutes les odeurs.
Autant dire que dans la mesure du possible on a évité au maximum d’y aller.

A dix huit heures quarante cinq le repas était servi.
Le ciel tout couvert était déjà noir. On dîna à la chandelle ce qui avait un certain charme il faut le reconnaître.
A nouveau, nous avons été choyés  Yes.
Sur la table tout était disponible, café, thé, sucre, lait en poudre, pain de mie, sauce piquante, sel, ketchup etc.
On nous servit tout d’abord une très bonne soupe de légumes chaude, puis de la viande bouillie avec sa sauce et accompagnée de pommes de terre vapeur et de chou râpé. Pour le dessert, on nous présenta  une banane toujours aussi succulente accompagné d’un thermos d’eau chaude pour nous faire du thé ou du café.
C’était vraiment très bon.
Poa vint alors nous demander comment on avait trouvé le repas et nous présenter le programme pour le lendemain. Une journée assez dure en perspective en raison du sentier raide en début de course, mais nous avancerons doucement et tout sera accessible. Quand à savoir si le temps s’améliorerait, il se révéla assez confiant et nous dit qu’on devrait passer en cours de journée au dessus des nuages, ce qui était de bon augure, même si ceux-ci seraient toujours présents le lendemain matin.
Nous voilà tous les trois rassurés par ses bonnes paroles !

On lui souhaita bonne nuit et après s’être brossé les dents on alla se coucher respectivement dans nos tentes. C’était notre première nuit de bivouac et donc notre première nuit dans nos sacs de couchage. Ce fut un peu difficile de s’y habituer au début, mais il fallait bien faire avec. J’ai pris le sur-sac thermique et une pile de vêtements pour me faire un petit coussin.
Nous nous souhaitâmes une bonne nuit et nous essayâmes de nous endormir.



A notre arrivée tout était déjà installé.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/3.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Sur la droite, on aperçoit la tente mess où nous prendrons la plupart de nos repas.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/3.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Un repos bien mérité.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Les toilettes ...  Lèvres scellées
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/3.5
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le gouter à notre arrivée.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/3.5
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le diner à la chandelle  Souriant
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/3.5
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)




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Avancer c'est mourrir, reculer c'est mourrir aussi.
Il faudrait donc avancer pour bien mourrir.
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« Répondre #33 le: 27 Janvier 2008 à 15:02:45 »

JOUR 2 : PLATEAU SHIRA

Au petit matin on vint nous réveiller.
Un rituel journalier avec toujours le même discours :
‘Hello! … How are you? … Did you sleep well? … Hot water for washing!’
Pour ma part j’avais relativement bien dormi, en dehors du tapis de sol qui était un peu trop fin.
Je me retrouvais assez rapidement dans une position inconfortable lorsque je dormais sur le côté.
En revanches les deux femmes ne semblaient pas avoir passé une nuit excellente.
Nadine n’a pas arrêté de glisser vers le bas de la tente. Et ma mère était assez angoissée de passer la nuit seule dans sa tente !
Néanmoins, on constata avec soulagement que les sacs de couchages étaient effectivement bien chauds, peut-être même un peu trop pour cette première nuit.
On s’habilla et on sortit des tentes. Hélas, à notre grand désespoir le temps était toujours couvert, même si contrairement à la veille, un rayon de soleil arrivait un peu à percer.
J’ai donc immédiatement pris une photo pour immortaliser ce qui serait peut-être l’unique rayon de soleil que l’on verrait de la journée. En revanche toujours pas de Kilimandjaro en vue.
Mais je ne perdais pas espoir et peut-être qu’on le verrait dans la journée entre deux nuages.

On prit notre premier petit déjeuner sur les pentes du Kilimandjaro. Un repas très complet avec toasts, avocats, omelettes, concombre, tomates, carottes et bien sur thé, café etc.
On nous demanda nos gourdes pour les remplir avec de l’eau bouillie. Lorsqu’ils nous les redonnèrent, on les plaça sur nos cuisses, la chaleur des gourdes étant très appréciable.
On n’oublia pas de mettre une pastille de purification dans chacune d’elles.
Pastilles qui ne donnent pas un goût très agréable à l’eau, mais qui sont dans ce contexte indispensables. D’ailleurs, l’eau sans être trouble n’était pas d’une très grande limpidité.
Mieux vaut avoir des gourdes complètement opaques pour ne pas trop voir l’eau.
Mais rien de dramatique non plus je vous rassure, l’eau n’était pas marron non plus !
On nous apporte ensuite nos pique-niques pour la journée. Rien à voir avec la veille cette fois-ci ! La quantité de nourriture a drastiquement diminuée. Heureusement les repas dans la tente mess sont plutôt copieux.
Direction nos bivouacs pour ranger toutes nos affaires et pour nous préparer. Replier les sacs de couchage n’est pas une mince affaire quand on ne l’a jamais fait auparavant ; tellement ils se gonflent d’air, il devient très laborieux de faire sortir celui-ci avant de  replier le sac sur lui-même de façon à pouvoir l’insérer dans sa housse.
On sort les bâtons de randonnées, on prend notre première dose de coca homéopathique et nous voici enfin prêts.

Tout le camp est en ébullition et c’est en file indienne que nous nous élançons vers les hauteurs.
Poa nous avait prévenus la veille et effectivement la pente est assez raide très rapidement dès la sortie du camp.
Mais la couverture nuageuse s’étant un peu élevée, on pouvait voir un peu mieux la végétation et les montagnes autour de nous. Ces vallées à moitié prises dans les nuages, avec tous ces arbres recouverts de lichens étaient magnifiques ; elles se révélaient être un tant soi peu fantastiques.
Cependant j’aurais préféré une belle journée ensoleillée car de ce que j’avais lu avant de partir, la montée dans cette végétation avec le Kilimandjaro en toile de fond était magnifique.
Sur le sentier on rencontra également de nouvelles fleurs et nos premiers séneçons géants, qu’on ne manquera pas de prendre en photo lors d’une petite pause.
A mesure que nous montions, le sentier étroit et sinueux se cachant la plupart du temps dans les pierrailles semblait jouer à ne pas vouloir se dévoiler trop à l’avance ;  la température par ailleurs se faisait de plus en plus fraîche.
Ma mère essayait de dialoguer avec Poa en anglais, c’était amusant de les entendre tous les deux. En effet elle parle très peu l’anglais. Elle employait parfois des mots qui n’avaient aucun sens dans la phrase ou utilisait du franglais. Mais avec les gestes ils arrivaient à peu près à se comprendre.
Poa avait toujours sa radio avec lui et elle eut le malheur de lui dire qu’elle aimait bien la musique qui était en train de passer : du reggae. Aussitôt Poa augmenta le volume du poste et tout le monde en profita, même ceux qui ne le voulaient pas.



Un petit rayon de soleil au matin. A droite se trouve la cabane où l'on a rempli le registre à notre arrivée.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Début de l'ascension à coté de ces branches recouvertes de lichens.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



La visibilité est plus éloignée que la veille, nous permettant de distinguer quelques colines au loin.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Le sentier s'élève rapidement.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Vitesse : 1/200"
Ouverture : f/4.3
ISO : 100
Focale : 9 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Deux randonneurs en pleine montée  Grimaçant
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/4.3
ISO : 100
Focale : 9 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Quelques chardons au bord du sentier.
Vitesse : 1/160"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Poa notre guide super sympa et ma mère.
Vitesse : 1/80"
Ouverture : f/4.1
ISO : 100
Focale : 7.3 mm (Focale 35mm : 45 mm)



Encore des nouvelles fleurs.
Vitesse : 1/400"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Les premiers séneçons géants que l'on a rencontrés.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/4.7
ISO : 100
Focale : 15.7 mm (Focale 35mm : 96 mm)


.
Le sentier contournait un gros rocher.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/4.2
ISO : 100
Focale : 7.8 mm (Focale 35mm : 48 mm)



Le plafond nuageux était assez bas.
Vitesse : 1/100"
Ouverture : f/4.7
ISO : 100
Focale : 15.7 mm (Focale 35mm : 96 mm)



On distingue le sentier se poursuivant au loin.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Non, non ce n'est pas le sommet  Clin d'oeil juste un rocher surélevé le temps d'une petite pause.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



Il n'y a pas à dire ça fait du bien de s'arrêter de temps en temps.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Attention tout de même à ne pas attraper froid.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Un percée dans les nuages nous permettait de voir un peu mieux dans cette direction.
Vitesse : 1/800"
Ouverture : f/3.8
ISO : 100
Focale : 6.2 mm
Focale 35mm : 38 mm



Le seul bout de ciel bleu que l'on a pu voir de la journée.
Vitesse : 1/350"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Et la randonnée continue, toujours guidée par Poa.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



On retrouve de nombreuses fleurs jaunes.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Le sentier est très bien aménagé avec ses rigoles de chaque coté.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Encore des fleurs.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/5.6
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Une belle concentration de séneçons géants au loin.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



C'est impressionnant comme les porteurs sont chargés. Mais malgré cela ils avancent bien plus vite que nous  Embarrassé.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 800
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Petite pause, le temps de grignoter quelque chose et de faire quelques photos ...
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



... avec les séneçons géants  les plus proches.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)


Journalisée

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Il faudrait donc avancer pour bien mourrir.
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PASSION CAMEROUN


« Répondre #34 le: 27 Janvier 2008 à 16:00:06 »

Végétation très variée et impressionnante.
Les porteurs sont chargés comme des mules les pauvres  Sourire
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Tangan est rentré...
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« Répondre #35 le: 27 Janvier 2008 à 21:10:04 »

Végétation très variée et impressionnante.

Effectivement !
Je ne pensais pas que les séneçons étaient géants au point de dépasser un homme !
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« Répondre #36 le: 27 Janvier 2008 à 22:13:05 »

J'oublie d'aller me coucher ! Ton récit est très captivant, très bien écrit et truffé de détails intéressants ! Et les photos sont superbes ! J'ai réellement l'impression de vous accompagner dans cette ascension mais sans aucune fatigue et bien au chaud devant mon écran !! Cool
Merci pour ce partage et écris-nous vite la suite pour demain... Clin d'oeil
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« Répondre #37 le: 27 Janvier 2008 à 23:12:43 »

Les porteurs sont chargés comme des mules les pauvres  Sourire
C'est vrai, à mon avis au bout de quelques années, ils doivent avoir le dos en miettes.
Cependant sur ces dernière photos, il faut relativiser un peu (enfin juste un peu) car leur charge est très volumineuse mais pas aussi lourde qu'elle pourrait l'être.


Effectivement !
Je ne pensais pas que les séneçons étaient géants au point de dépasser un homme !
Et il y en a même des biens plus grands encore. C'est impressionnant à voir la première fois !


J'oublie d'aller me coucher ! Ton récit est très captivant, très bien écrit et truffé de détails intéressants ! Et les photos sont superbes ! J'ai réellement l'impression de vous accompagner dans cette ascension mais sans aucune fatigue et bien au chaud devant mon écran !! Cool
Merci, merci pour les compléments Souriant.
J'espère réellement pouvoir vous faire voyager et qui sait peut-être donner envie aux plus motivés de faire l'ascension un jour.
Merci pour ce partage et écris-nous vite la suite pour demain... Clin d'oeil
Quand c'est demandé si gentiment, on ne peut refuser (surtout que j'ai un peu de temps que j'aurais peut-être pas pendant la semaine).
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« Répondre #38 le: 28 Janvier 2008 à 00:11:05 »

Voici la suite et fin du deuxième jour d'ascension.



Peu de temps après, au loin un rayon de soleil nous donna beaucoup d’espoir.
Malheureusement nous avons vite désenchanté. Quelques minutes plus tard on rentrait en plein dans les nuages. La brume s’épaissit à telle point qu’on ne voyait plus qu’à quelques mètres devant nous.
Et puis, il a commencé à pleuvoir vers onze heures et demie. D’abord une pluie fine, m’obligeant à renfermer l’appareil photo dans sa sacoche. Quelques instants plus tard, la pluie devint plus dense et on dû sortir nos imperméables.
Quelle ne fut pas notre surprise quand notre guide ouvrit enfin son parapluie bien couvrant, alors qu’il était toujours chaussé de nu-pieds !
La suite de la randonnée n’a vraiment pas été une partie de plaisir. Pluies battantes, violentes rafales, pierres glissantes, passages délicats, terrain boueux, imperméable qui s’accroche et se déchire, chaussures trempées, sans omettre les tiraillements d’estomac, et j’en passe !
Il va de soi qu’on ne pouvait pas s’arrêter pour pique-niquer en raison du temps déplorable que nous subissions. Donc, on filait tant bien mal sur le sentier devenu dans certains rares passages un véritable ruisseau, et n’ayant comme but que d’aller directement au camp suivant.
La pluie, avec par-dessus le froid, nous glaçaient particulièrement les mains qui douloureusement s’agrippaient aux bâtons. Nos gants en soie trempés ne nous étaient pas très utiles.
Cette partie du parcours nous donnera de véritables regrets car, d’après le peu qu’on ait pu voir, les paysages devaient être par temps ensoleillé des plus sublimes, la nature étant exceptionnelle avec en arrière plan la forêt, derrière laquelle s’étendait l’immensité de la savane.
Toutefois, peu avant d’arriver au plateau Shira, la pluie cessa et on assista à un beau spectacle avec les nuages s’accrochant à une falaise en contrebas. Mais on ne traîna pas longtemps car la pluie revint crépiter à nouveau sur nos ponchos.
Par chance, nous étions presque arrivés au camp du plateau Shira. Il était alors quatorze heures et la journée de marche se terminait alors que nous étions transits par le froid.
On se précipita dans nos tentes pour nous changer et essayer de nous réchauffer.
Cependant, un nettoyage sommaire de notre petit habitacle s’imposa tout de même au préalable, car malgré mille précautions, pluie et boue avaient laissé quelques traces.
Hélas, même à cette altitude, toujours aucune vue sur le Kilimandjaro, d’ailleurs où tourner la tête puisqu’il était impossible de repérer une quelconque direction tellement le ciel était bas.

Vers quatorze heures trente on nous servit les boissons chaudes dans la tente mess et on grignota notre pique-nique. Nous étions fatigués, gelés, démoralisés par le temps et ça se voit sur les photos.
On resta un long moment dans la tente mess à discuter et à essayer de se réchauffer.
A un moment donné, une personne vint nous faire remplir le carnet pour signaler notre arrivée au camp.
Puis, petit à petit la pluie cessa, et les nuages s’élevèrent légèrement, ce qui nous donna du courage pour sortir de notre abri, en premier lieu pour satisfaire nos besoins naturels mais aussi pour arpenter les environs et essayer de nous repérer.
On découvrit alors plusieurs rapaces, tout noirs, qui mangeaient un peu tout ce que les touristes peu scrupuleux pouvaient laisser derrière eux.
La végétation était plus ras du sol, et il y avait peu d’arbres dans cette partie du parcours. Le camp se situe à 3840 mètres et on sentait bien qu’on s’était déjà bien élevé.
On effectua un petit tour du camp et de ses environs, puis on revint dans les tentes.
On fit notre toilette grâce aux lingettes, on rangea nos affaires, on discuta, on joua au scrabble et c’était déjà l’heure de dîner.
Le repas débuta par une soupe que nous appréciâmes tous et comme à chaque fois, le reste du dîner fut plutôt copieux, nous redonnant un peu des forces.
Puis, Poa vint nous faire sa visite du soir pour discuter du programme du lendemain.
Nous étions, tout de même, de plus en plus déçus de ne pas avoir en point de mire l’objet de notre déplacement et déconcertés par le temps. Car, tout compte fait, on allait attaquer la troisième journée de marche le lendemain matin, et on n’avait toujours même pas aperçu le Kilimandjaro. Ce qui est un comble pour des personnes voulant monter à son sommet !
Poa avec son grand optimisme à l’africaine, nous dit qu’on devrait le voir le lendemain en raison de l’altitude où nous passerions. En effet, même si le lendemain matin nous étions encore dans la grisaille, comme l’itinéraire nous fait monter jusqu’à presque 4600 mètres pour redescendre ensuite au camp suivant, à 3900 mètres, il y aurait de forte chance qu’on passe au dessus des nuages.
Nous l’espérons fortement lui dis-je, pas tout à fait convaincu.

Vers dix huit heures trente, la luminosité tombait de plus en plus et nous étions de nouveau en plein dans la brume.
Je pris quelques photos et on rentra, sans plus attendre, dans nos tentes.
On installa nos affaires, et pour avoir un petit souvenir, j’ai demandé à Nadine de me prendre en photo dans mon sac de couchage.
Pour cette nuit, on sortit le drap de soie sans hésitation, afin d’éviter au maximum d’avoir froid.
Nous nous endormîmes en espérant fortement que la journée suivante serait bien meilleure.




Quelques herbes du sol.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Après une petite pause, on repart en file indienne. Les jours suivant on rencontrera un peu moins de monde.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 200
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Une très jolie fleur encore en bouton.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/4.0
ISO : 200
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Un bouquet de boutons.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 53 mm (Focale 35mm : 79 mm)



Quelques marches aménagées qui nous mènent en plein dans les nuages.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Encore une nouvelle fleur, décidément, la richesse de la flore est impressionnante !
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/3.5
ISO : 100
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



Et nous voici cette fois vraiment dans les nuages !
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Remarquez le sentier toujours aussi bien aménagé avec ses rigoles de chaque coté.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/4.5
ISO : 200
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Les nuages s'accrochant à la 'falaise' en contre bas.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



Et soudain j'apparu au loin ...  Rire Ok je sors ...
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 48 mm (Focale 35mm : 72 mm)


Pour les trois prochaines photos : repos bien mérité, mais la fatigue se lit sur nos visages.

Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.0
ISO : 800
Focale : 19 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.0
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.0
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le camp du plateau Shira.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/5.6
ISO : 400
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



Un bout de paysage près du camp lorsque les nuages se sont un peu élevés.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le soir venu, on pouvait un peu voir les montagnes du Shira, mais les nuages redescendaient rapidements.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 1600
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Peu avant d'aller nous coucher nos deux tentes et le camp se retrouvaient à nouveau dans les nuages.
Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/2.8
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



La tente mess avec au loin les tentes des porteurs et guide.
Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/2.8
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Nos sacs de couchage type sarcophage de chez Decathlon. En fait on était presque entièrement habillié avec cette marque.
Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Il n'y a pas à dire, on était vraiment bien à l'intérieur Souriant.
Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)

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« Répondre #39 le: 28 Janvier 2008 à 01:03:49 »

Punaise quelle santé ?
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« Répondre #40 le: 28 Janvier 2008 à 09:02:33 »

Sacrément ardue, surtout quand le beau temps n'est pas la pour mettre du baume au moral, dans ces conditions difficiles (effort,froid, pluie, fatigue) on aurait vite tendance à broyer du noir et à se demander pourquoi on est pas partie à la plage comme tout le monde Clin d'oeil.
C'est dans ces conditions que l'on plonge au fond de soi pour aller puiser dans nos ressources et pouvoir continuer le lendemain.

Petite astuce pour le sac de couchage, que l'on m'a donné il y a quelques années, il ne faut pas le rouler, il faut le tasser en boule dans son sac, ça chasse mieux l'air, que ce soi pour un duvet avec plume ou un synthétique.
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« Répondre #41 le: 29 Janvier 2008 à 00:01:55 »

Sacrément ardue, surtout quand le beau temps n'est pas la pour mettre du baume au moral, dans ces conditions difficiles (effort,froid, pluie, fatigue)
Et encore, vous ne savez pas encore ce qui nous attend, ce n'est pas terminé  Marteau ... On aura vraiment tout eu pour ce trek ...

on aurait vite tendance à broyer du noir et à se demander pourquoi on est pas partie à la plage comme tout le monde Clin d'oeil.
Bah non Tire la langue. J'adore les plages, surtout celles dans des eaux limpides, mais je suis un grand amoureux de la nature et de la montagne.
Donc il aurait fallu de solides arguments pour me faire renoncer au Kilimandjaro (qui en plus de l'aspect nature, glace, neige en Afrique etc. Il y avait l'aspect 'prestige' de monter le plus haut sommet du continent africain à presque 6000 mètres d'altitude).
Pour tout dire mon record précédent était environ 3100 mètres dans les Alpes avec aussi un 3072 mètres à l'île de la Réunion au piton des neiges (plus haut sommet de l'océan indien).
Mais c'est vrai qu'initialement j'avais pensé à quelques jours à Zanzibar à la suite du trek, mais ce fut impossible pour deux bonnes raisons : pas assez de vacances et explosion du budget (que j'avais déjà dépassé sans ça  Clin d'oeil).


Mais bon, tout randonneur sait que la météo en montagne est imprévisible. Il faut faire avec et l'accepter.
Ce n'est pas si négatif que ça non plus, ça apporte une autre dimension, une autre vision à l'environnement qui a également son charme.
Et puis on a quand même eu de magnifiques, que dis-je, d'inoubliables moments avec des paysages ensoleillés par la suite (oups je vends la mèche  Lèvres scellées), donc absolument aucun regret  Souriant.
Ce qui était frustrant à ce moment là, en plus du mauvais temps, c'est que ça faisait deux jours que l'on marchait, qu'on était à environ 3900 mètre d'altitude et qu'on n'avait toujours pas vu le Kilimandjaro, on ne savait même pas dans quelle direction regarder !! Heuh?

Normalement, septembre est un très bonne saison pour effectuer l'ascension, mais les saisons semblent assez perturbées (comme au Masaï Mara où des parties étaient recouvertes d'herbes vertes alors qu'on aurait du voir que de l'herbe sèche et dorée. Mais du coup ça nous a permi de contempler deux types de paysages à la même saison).
Ce qui est interessant c'est de connaitre de leurs points de vue à propos la raison de ce dérèglement climatique.
En Europe et les pays occidentaux, on attribut souvent l'origine de ce phénomène à la polution automobile principalement. Au Kenya et en Tanzanie, pour eux la principale raison est la déforestation "on a coupé trop d'arbres" me disait notre guide au Kenya "on essaie donc d'en replanter".
Certainement qu'il n'y a du vrai dans ces deux arguments.


Petite astuce pour le sac de couchage, que l'on m'a donné il y a quelques années, il ne faut pas le rouler, il faut le tasser en boule dans son sac, ça chasse mieux l'air, que ce soi pour un duvet avec plume ou un synthétique.
Le vendeur nous l'a également conseillé.
Ce qui fait qu'on le 'quichait' dans son sac sans le plier.
Il nous a expliqué que ça évitait de l'abimer en pliant toujours au même endroit.
En cas de non utilisation prolongée, il faut de temps en temps le sortir et le remettre autrement.
Ca me fait penser que depuis fin septembre, il n'a pas été sorti de son sac  Roulement d'yeux, faudrait donc que je pense à le faire.
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« Répondre #42 le: 31 Janvier 2008 à 14:20:19 »

Un récit haletant, dans tous les sens du terme.
Il accroche (beaucoup de détails, comme si on y était) et il faut s'accrocher aussi physiquement, pour aller flirter avec le toit de l'Afrique.

Félicitation Jonathan et merci à toi, de nous livrer cela avec autant de générosité.

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« Répondre #43 le: 02 Février 2008 à 22:53:00 »

Bon j'espère que vous vous êtes assez reposé.
On est encore loin d'être parvenu au sommet, alors du courage !  Grimaçant





JOUR 3 : BARRANCO CAMP

Réveil matinal, un peu avant six heures trente.
J’avais eu du mal à dormir, probablement en raison du surplus de chaleur apporté par le drap de soie, mais à l’extérieur du sac de couchage il ne faisait vraiment pas très chaud.
Cependant, une chose primordiale à cet instant, me préoccupait ; je voulais voir le temps qu’il faisait, voir si le ciel était dégagé, voir si je pouvais enfin apercevoir le Kilimandjaro.
Je sortis alors mes bras du sac et en me contorsionnant tant bien que mal, j’ouvris la tente.
Le jour se levait tout juste et là, moment tant attendu, je pouvais enfin voir, la plus mythique des montagnes d’Afrique, se dresser devant mes yeux.
C’était magnifique, sublime. Et rapidement tout le monde au camp regarda dans sa direction.
Enfin ! Enfin, on pouvait l’admirer. On le voyait grandiose avec ses neiges éternelles. De plus, de part sa position, on pouvait se faire une petite idée sur la direction que nous allions prendre dans les prochaines heures.
Tout de même, il aura fallu attendre le début du troisième jour de randonnée pour que nous puissions contempler le Kilimandjaro.
Je dégainais immédiatement l’appareil photo pour immortaliser cet instant. Malheureusement, il s’était déjà coiffé d’un chapeau de nuage à son sommet mais on pouvait tout de même bien le distinguer.
Au même moment, sur le versant opposé, un autre petit spectacle s’offrit à nous : les premiers rayons de soleil frappaient le haut de la chaîne de montagne au-delà du plateau Shira. Que d’émerveillement en ce petit matin !
Puis rituel du matin oblige, on nous accueillit avec :
‘Hello! … How are you? … Did you sleep well? … Hot water for washing!’Juste le temps de se préparer et de prendre le petit déjeuner que déjà, des nuages s’accumulaient et commençaient à cacher sérieusement le Kilimandjaro et à descendre vers nous.
Quelle déception à nouveau !
Néanmoins, le temps au moment du départ, était tout de même meilleur que la veille.

On débuta la randonnée doucement, le dénivelé était moins brutal que le jour précédent.
La végétation dans cette zone, était plus clairsemée, plus désertique, ce qui ne nous empêchait pas de découvrir de nouvelles espèces.
Rapidement on traversa quelques nuages, mais le ciel au dessus de nous était complètement encombré.
Plus loin, notre sentier et celui de l’ascension par la voie Shira se rejoignirent pour n’en former plus qu’un.
A mesure que nous montions le temps se faisait de plus en plus menaçant.



Et voici comment nous avons découvert la toute première fois le Kilimandjaro tôt le matin.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Quelques minutes plus tard.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)



Encore un peu plus tard.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)


Nos deux tentes avec le Shira au loin et le soleil commençant à éclairé une des crêtes.
Vitesse : 1/29.999998435378"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Gros plan sur la crête en question.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Les nuages bougent très vites.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



Et semblent comme aimentés par le sommet.
Vitesse : 1/400"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 11 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Le sourrire revient plus facilement après cette vue. Notez également le bas de la montagne sous les rayons du soleil au loin.
Vitesse : 1/100"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 11 mm (Focale 35mm : 67 mm)



L'instant aura été assez court (une demi-heure environ) avant que les nuages deviennent de plus en plus présents.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Début de la randonnée avec le Shira en arrière plan.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



On rencontre une nouvelle espèce végétale.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



La plante à droite des deux gros 'choux' est également nouvelle.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.5
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



En pleine ascension ... dans les nuages  Marteau.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



A cet endroit le décors est 'lunaire' avec pleins de petits rochers arrondis. Notez qu'on ne voit rien de l'arrière plan.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



Huit minutes plus tard, tout c'est considérablement bien dégagé avec même un petit peu de ciel bleu en haut à gauche.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



Cette partie du sentier était très originale (au moins on n'aura pas souffert de la chaleur). Comme souvent Poa nous attend.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Poa nous expliquait que notre sentier et celui venant de la voie Shira allait bientôt se rejoindre.
On voyait au loin où on allait passer (au pied de gros rocher sur la droite, là où regarde les deux femmes).

Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Sur ce 'gros plan' on peut distinguer les personnes marchant au pied du gros rocher.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Et le chemin se poursuit ...
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Tandis que les nuages s'épaississent.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)




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« Répondre #44 le: 03 Février 2008 à 10:28:05 »

Citation
On est encore loin d'être parvenu au sommet, alors du courage !


Surtout chapeau bas, à vous.  Yes
Une véritable ascension où le moral et le physique sont mis à l'épreuve.
Et toujours cette pointe d'optimisme qui te caractérise.

Le réveil du J 3 : Enfin... Il est là le Kili, même avec son chapeau de nuages!
Meilleur encore que tout bon bol de soupe!  Clin d'oeil

Amicalement  Sourire
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Point besoin de porter la crinière, pour croquer la latérite afin qu'elle coule dans mes veines.



Si vous appréciez un commentaire constructif sur vos photographies.... Les autres aussi… Merci.
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